FR3092960A1

FR3092960A1 - Dispositif de travail du sol à butée de verrouillage désactivable

Info

Publication number: FR3092960A1
Application number: FR1901759A
Authority: FR
Inventors: Tom Dumoulin
Original assignee: Carbure Technologies SAS
Current assignee: Carbure Technologies SAS
Priority date: 2019-02-21
Filing date: 2019-02-21
Publication date: 2020-08-28
Anticipated expiration: 2039-02-21
Also published as: FR3092960B1

Abstract

Dispositif de travail du sol à butée de verrouillage désactivable 1. Dispositif de travail du sol, de préférence de fissuration de sol, ledit dispositif comportant - une chaussette (12), - un outil (14) de fissuration du sol, tel qu’un soc ou un coutre, fixé sur la chaussette, - un étançon (16) courbe inséré dans la chaussette et définissant une face d’appui (18) en contact avec une face d’appui correspondante de la chaussette, et - une butée de verrouillage (19) désactivable entravant un déplacement de la chaussette par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui et maintenue active au moins sous l’effet de son poids, la butée de verrouillage présentant une surface de contact (17) en contact avec l’étançon dans la position active, ladite surface de contact étant inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle α inférieur à 85° et supérieur à 10°. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif de travail du sol à butée de verrouillage désactivable

La présente invention concerne un dispositif de travail du sol, de préférence de fissuration du sol, notamment un déchaumeur, un semoir, ou un décompacteur, destiné à être fixé à un engin agricole. Un tel dispositif est destiné à fissurer et décompacter la terre pour casser la semelle de labour afin notamment de permettre aux racines des plantes de trouver plus facilement l'humidité, ce qui améliore leur croissance et le rendement. À cet effet, lors de son utilisation, le dispositif de fissuration entre classiquement dans le sol selon une profondeur comprise entre 1 cm et 45 cm dans le sol.

Classiquement, un tel dispositif comprend un outil de fissuration du sol, tel qu’un soc ou un coutre, fixé à un étançon grâce à plusieurs vis. Généralement, l’outil est vissé à une chaussette, elle-même vissée à l’étançon.

Il est parfois nécessaire, par exemple lorsque le dispositif de travail du sol est transporté d’une parcelle cultivée à une autre, de remplacer l’outil par un autre outil plus adapté à la nouvelle parcelle.

Le remplacement de l’outil nécessite un dévissage des vis de fixation de l’outil sur la chaussette, ou de fixation de la chaussette sur l’étançon. Ce remplacement peut donc s’avérer compliqué et fastidieux pour l’utilisateur.

Il existe donc un besoin pour un nouveau dispositif de travail du sol permettant un remplacement plus simple et plus rapide de l’outil de fissuration du sol tout en conservant une bonne résistance aux contraintes générées lors du travail du sol.

A cet effet, l’invention propose un dispositif de travail du sol, de préférence de fissuration de sol, ledit dispositif comportant :
- une chaussette,
- un outil de fissuration du sol, tel qu’un soc ou un coutre, fixé sur la chaussette,
- un étançon, de préférence courbe, inséré dans la chaussette et définissant une face d’appui en appui sur la chaussette, et
- une butée de verrouillage désactivable entravant un déplacement de la chaussette par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui et maintenue active au moins sous l’effet de son poids.

Selon un premier aspect principal de l’invention, la butée de verrouillage présente une surface de contact en contact avec l’étançon dans la position active, ladite surface de contact étant inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle α inférieur à 85° et supérieur à 10°.

Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, l’inventeur a découvert que l’utilisation du poids de la butée de verrouillage pour en assurer le maintien, en appui sur un étançon selon une surface de contact inclinée par rapport à l’horizontal et par rapport à la verticale, permet d’assurer un verrouillage facilement désactivable mais efficace, sans avoir besoin de vis.

Selon un deuxième aspect principal de l’invention, pouvant être combiné avec le premier, la chaussette et l’étançon sont configurés de manière qu’en service, l’action du sol sur l’outil, ou une action équivalente exercée sur l’outil, comprime la butée de verrouillage entre la chaussette et l’étançon, ladite action étant de préférence un moment de force autour d’un axe Y, de préférence sensiblement horizontal, de préférence à l’extrémité inférieure de l’étançon.

Le dispositif de travail du sol peut encore comporter une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes :

la butée de verrouillage est maintenue active exclusivement sous l’effet de son poids ;
la butée de verrouillage s’étend au-dessus de la chaussette sur une hauteur supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm, de préférence supérieure à 20 cm, de préférence supérieure à 30 cm ;
la butée de verrouillage pèse plus de 1 Kg, de préférence plus de 2 Kg, de préférence plus de 5 Kg, et/ou moins de 20 Kg, de préférence moins de 10 Kg ;
l’angle α est supérieur à 15°, supérieur à 20°, supérieur à 30° et/ou inférieur à 70°, inférieur à 60°;
la butée de verrouillage présente une surface de contact en contact avec la chaussette dans la position active de la butée de verrouillage, ladite surface de contact étant inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle θ, l’angle d’inclinaison θ étant de préférence supérieur à 10°, supérieur à 15°, supérieur à 20°, supérieur à 30° et/ou inférieur à 85°, inférieur à 70°, inférieur à 60°;
la butée de verrouillage est montée mobile, en rotation ou en translation, sur la chaussette ou sur l’étançon ;
la butée de verrouillage prend appui sur l’étançon et sur la chaussette ;
la butée de verrouillage présente une forme complémentaire aux surfaces de la chaussette et de l’étançon sur lesquelles elle prend appui ;
la chaussette définit une ouverture dans laquelle l’étançon est disposé et la butée de verrouillage est interposée entre l’étançon et la chaussette ;
la butée de verrouillage s’étend entre l’étançon et la chaussette sur une hauteur supérieure à 2 cm, de préférence supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm et inférieure à 50 cm, de préférence inférieure à 30 cm et/ou au-dessus de la chaussette sur une hauteur supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm, de préférence supérieure à 20 cm, de préférence supérieure à 30 cm et inférieure à 70 cm, de préférence inférieure à 60 cm ;
la butée de verrouillage présente une forme convergente vers son extrémité inférieure ;
la butée de verrouillage comporte une poignée de déverrouillage manuel ;
l’outil est fixé sur la chaussette de manière désactivable ;
la face d’appui de l’étançon sur la chaussette est définie par une face avant, ou « frontale », de l’étançon ;
la butée de positionnement est en contact avec une face de l’étançon opposée à la face d’appui de l’étançon sur la chaussette ;
la butée de verrouillage est en contact avec une face arrière de l’étançon ;
la chaussette définit une, de préférence deux joues latérales s'étendant sensiblement parallèlement l'une à l'autre, au moins sur une partie de leur longueur, lesdites joues étant fixées l’une à l’autre devant et derrière l’étançon ;
dans la position désactivée de la butée de verrouillage, la face d’appui de l’étançon étant en appui sur la chaussette, la chaussette est mobile à rotation sur l’étançon, de préférence dans un sens inverse de celui dans lequel l’action du sol tendrait à faire tourner la chaussette en service ;
l’étançon comporte une butée de positionnement fixe entravant un déplacement de la chaussette, par rapport à l’étançon, vers le haut et/ou vers le bas et/ou vers l’arrière et/ou vers l’avant ;
de préférence, l’étançon comporte une unique butée de positionnement fixe, ladite butée de positionnement fixe entravant, dans la position désactivée de la butée de verrouillage, un déplacement de la chaussette vers l’avant, ladite butée de positionnement ne s’opposant de préférence pas, dans ladite position désactivée, à une rotation de la chaussette sur l’étançon ;
la face d’appui de l’étançon étant en appui sur la chaussette, ladite unique butée de positionnement n’autorise qu’une rotation de la chaussette sur l’étançon dans un sens inverse de celui dans lequel l’action du sol tend à faire tourner la chaussette en service.

L’invention concerne aussi un procédé de remplacement d’un outil de fissuration du sol, tel qu’un soc ou un coutre, d’un dispositif de travail du sol, de préférence de fissuration du sol, selon l’invention, le procédé comprenant les étapes successives suivantes :
- désactivation de la butée de verrouillage, de préférence manuellement et sans outil, de préférence exclusivement par l’application d’une force sur ladite butée opposée au poids de la butée,
- démontage de la chaussette par déplacement de la chaussette par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui, puis retrait de l’étançon de ladite chaussette,
- montage, sur l’étançon, d’une autre chaussette sur laquelle est fixée un autre outil,
- activation de la butée de verrouillage, la butée de verrouillage étant alors maintenue active au moins en partie sous l’effet de son poids.

Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de ce procédé, la butée de verrouillage est maintenue active exclusivement sous l’effet de son poids.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaitront encore à la lecture de description détaillée qui va suivre et à l’examen détaillé des dessins dans lesquels :
représente schématiquement un premier exemple de réalisation d’un dispositif de travail du sol selon l’invention vu de côté, une joue de la chaussette étant ôtée ;

représente schématiquement un premier exemple de réalisation d’un dispositif de travail du sol selon l’invention en perspective ;

représente schématiquement le premier exemple de réalisation d’un dispositif de travail du sol selon l’invention vu de face ;

représente schématiquement une variante du premier exemple de réalisation, selon une coupe verticale médiane ;

représente schématiquement un deuxième exemple de réalisation d’un dispositif de travail du sol selon l’invention en coupe longitudinale médiane ;

représente schématiquement une variante du premier exemple de réalisation selon une coupe verticale médiane.

Définitions

Un dispositif de travail du sol est « en service » lorsqu’il est tracté vers l’avant pour travailler un sol horizontal dans des conditions normales d’utilisation, c'est-à-dire dans les conditions pour lesquelles le dispositif a été conçu et configuré. Dans la position de service, l’outil est donc fixé à la chaussette, la face d’appui de l’étançon est en appui sur la chaussette et la butée de verrouillage est « active », c’est-à-dire qu’elle empêche un mouvement de la chaussette par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui.

Dans la présente description, les adjectifs "inférieur", "supérieur", "horizontal", "vertical", "avant", "arrière" et « latéral » sont définis par rapport à la position de service, comme représenté sur la figure 1, où V est la direction verticale et T est la direction d’avancement c'est-à-dire indiquant « l’avant ».

Sauf indication contraire, « comporter », « comprendre », ou « présenter » doivent être interprétés de manière large, non limitative.

Description détaillée

Comme illustré sur la figure 1, un dispositif selon l’invention comprend :

- une chaussette 12,
- un outil 14 de fissuration du sol fixé sur la chaussette,
- un étançon 16 courbe inséré dans la chaussette et définissant une face d’appui 18 en contact avec la chaussette, et
- une butée de verrouillage 19 désactivable.

La chaussette 12 comporte deux joues latérales 20 de protection, s'étendant sensiblement parallèlement l'une à l'autre et mécaniquement reliées l’une à l’autre devant et derrière l’étançon, de manière à définir un logement définissant une ouverture 22 recevant l’étançon 16 et la butée de verrouillage 19.

Les figures illustrent des modes de réalisation où l’outil 14 de fissuration du sol est un soc, mais d’autres outils sont envisagés, notamment un coutre. L’outil peut présenter toute forme disponible dans le commerce. Il comporte classiquement une ou plusieurs plaquettes 26 d’usure en matériau anti-abrasion, par exemple en carbure de tungstène, en carbure de bore ou carbure de chrome. Dans un mode de réalisation, les plaquettes sont fixées de manière désactivable sur le corps de l’outil, de préférence de manière à pouvoir être démontées sans avoir à désolidariser l’outil de la chaussette.

Préférentiellement, l’outil 14 est fixé rigidement à la chaussette de manière désactivable. En particulier, il peut être fixé à la chaussette au moyen de vis.

L’étançon 16 comporte un profilé 27, classiquement de section transversale rectangulaire, et, de préférence, un adaptateur 28 fixé, de préférence au moyen de vis, sur la partie terminale inférieure du profilé.

L’extrémité supérieure de l’étançon, ou « portion d’attache 30 », sensiblement rectiligne, est conformée pour être fixée à un engin agricole. La forme générale du profilé 27 est courbe, de préférence sensiblement en forme de « C », de préférence concave vers l’avant.

La face d’appui 18 est la face de l’étançon qui est au moins partiellement en appui sur la chaussette. Dans un mode de réalisation de la figure 1, elle appartient à la face avant 24 de l’étançon, sensiblement perpendiculaire au plan général de l’étançon et orientée vers l’avant dans la partie inférieure de l’étançon. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures, la face d’appui 18 est définie par l’adaptateur 28.

Selon un mode de réalisation préféré, l’étançon 16, de préférence l’adaptateur 28, comporte une ou plusieurs butées de positionnement fixes configurées pour entraver un déplacement de la chaussette, par rapport à l’étançon, vers le haut (butées 32 et 34 sur la figure 4) et/ou vers le bas (butée 34 sur la figure 4) et/ou vers l’avant (butée 36 sur la figure 4). Les butées de positionnement sont de préférence conformées pour n’autoriser qu’un unique positionnement de la chaussette sur l’étançon dans la position de service. Elles peuvent prendre, par exemple, la forme d’un crochet ou d’une griffe 38, coopérant avec un logement correspondant de la chaussette.

Selon l’invention, le dispositif de travail du sol comprend en outre une butée de verrouillage 19 désactivable entravant un déplacement de la chaussette 12 par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui 18. Elle assure un contact étroit entre la chaussette et l’étançon, préférentiellement en serrant la chaussette sur la face d’appui 18 de l’étançon.

Selon l’invention, la butée de verrouillage est maintenue active au moins sous l’effet de son poids. Autrement dit, le poids de la butée de verrouillage tend à ramener la butée de verrouillage dans sa position active. Le verrouillage est ainsi particulièrement simple et rapide à activer. En particulier, il ne nécessite aucun outillage particulier, en particulier pas de tournevis.

En service, le dispositif de travail du sol peut subir des chocs violents. Ces chocs ne doivent pas conduire à la désactivation de la butée de verrouillage. De préférence, la butée de verrouillage est interposée entre la face arrière 40 de l’étançon et une face avant définie par la partie arrière 42 de la chaussette. La face arrière de l’étançon, la face avant définie par la partie arrière de la chaussette et l’ouverture 20 définissent ainsi un logement hors duquel la butée de verrouillage ne doit pas sortir. La butée de verrouillage agit ainsi comme une cale, ou une entretoise insérée entre l’étançon et la chaussette.

De préférence, la butée de verrouillage pèse donc plus de 1 kg, de préférence plus de 2 kg, de préférence plus de 10 kg, et/ou moins de 30 kg, de préférence moins de 20 kg.

Selon un mode de réalisation préféré, la butée de verrouillage s’étend dans ledit logement, c'est-à-dire entre l’étançon et la chaussette, sur une hauteur supérieure à 2 cm, de préférence supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm.

Pour limiter encore les risques d’une désactivation non désirée, comme représenté à la figure 6, la surface de contact 17 entre la face arrière 40 de l’étançon, opposée à la face d’appui 18, et la butée de verrouillage 19 est de préférence inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle α, l’angle d’inclinaison α étant supérieur à 10°, de préférence supérieur à 15°, supérieur à 20°, supérieur 30°, voire supérieure à 45° et/ou inférieur à 85°, inférieur à 70°, inférieur à 60°, voire inférieur à 50°. Cette inclinaison contribue avantageusement à augmenter les frottements entre la butée de verrouillage et l’étançon. Le maintien de la butée de verrouillage en position active en est amélioré.

De même, comme représenté à la figure 6, la surface de contact 41 entre la butée de verrouillage 19 et la face avant définie par la partie arrière 42 de la chaussette est de préférence inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle θ, l’angle d’inclinaison θ étant de préférence supérieur à 10°, supérieur à 15°, supérieur à 20°, supérieur à 30°, voire supérieur à 45° et/ou inférieur à 85°, inférieur à 70°, inférieur à 60°, voire inférieur à 50°, de préférence égal à l’angle α. Le poids de la butée de verrouillage contribue en effet, avantageusement, à augmenter le frottement entre la butée de verrouillage et la face avant définie par la partie arrière de la chaussette. Le maintien de la butée de verrouillage en position active en est encore amélioré.

Pour augmenter encore le frottement, la face arrière 40 de l’étançon et la face avant définie par la partie arrière 42 de la chaussette présentent préférentiellement la même forme.

Dans une forme préférée, la butée de verrouillage est maintenue en position active exclusivement par son poids (figure 1 par exemple). Le dispositif en est encore simplifié.

La butée de verrouillage 19 peut être montée mobile, de préférence en rotation ou en translation, sur la chaussette ou sur l’étançon. De préférence, elle est mobile en translation le long de l’étançon 16, comme représenté sur les figures 1 et 4. En particulier, elle peut être montée coulissante dans un rail défini par une ceinture 44 fixée rigidement sur l’étançon.

Le crochet 32 est de préférence à l’extrémité inférieure de l’étançon et définit un axe Y autour duquel, dans la position désactivée de la butée de verrouillage, la face d’appui 18 étant en appui sur la chaussette, la chaussette peut tourner par rapport à l’étançon.

L’axe de rotation Y est de préférence disposé de manière que le sens de ladite rotation soit inverse de celui dans lequel l’action du sol tendrait à faire tourner la chaussette en service. Avantageusement, l’action du sol conduit donc à comprimer la butée de verrouillage entre l’étançon et la chaussette, ce qui limite encore les risque de déverrouillage non désiré.

Pour autoriser cette rotation, l’étançon comporte de préférence une seule butée de positionnement fixe entravant, dans la position désactivée de la butée de verrouillage, un déplacement de la chaussette vers l’avant (butée 36 sur la figure 4). En particulier, sur la figure 4 (ou sur la figure 1), aucune autre butée de positionnement ne s’oppose, dans ladite position désactivée, à une rotation de la chaussette sur l’étançon.

La butée de verrouillage est conformée pour améliorer son ergonomie. En particulier, préférentiellement, lorsque la butée de verrouillage présente une forme légèrement convergente vers son extrémité inférieure. Le risque de blocage lors de l’activation ou de la désactivation de la butée de verrouillage en est réduit (figure 6).

De préférence, la butée de verrouillage comprend un manche 46 s’étendant au-dessus de la chaussette et qui s’étend de préférence le long de l’étançon. De préférence, la butée de verrouillage s’étend ainsi, au-dessus de la chaussette sur une hauteur supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm, de préférence supérieure à 20 cm, de préférence supérieure à 30 cm et/ou inférieure à 70 cm, de préférence inférieure à 60 cm. Un opérateur peut ainsi activer ou désactiver la butée de verrouillage en restant dans une position confortable.

De préférence, la partie de la butée de verrouillage qui s’étend au-dessus de la chaussette est en contact avec l’étançon, ce qui limite encore le risque d’un déverrouillage non désiré en service.

Dans un mode de réalisation préféré, la butée de verrouillage comprend une poignée 48 de déverrouillage manuel, préférentiellement située à l’extrémité supérieure du manche 46.

Fonctionnement

Le fonctionnement du dispositif de travail du sol découle de la description précédente.

Remplacement de l’outil

Pour remplacer l’outil par un autre outil mieux adapté à une nouvelle parcelle, l’opérateur désactive la butée de verrouillage, en tirant vers le haut la poignée 48. Dans les modes de réalisation des figures 1 à 4, il extrait ainsi la butée de verrouillage hors de son logement, ce qui dégage un espace derrière l’étançon pour déplacer la chaussette à l’écart de la face d’appui 18. Il dégage alors la chaussette des butées de positionnement, notamment en tirant la chaussette vers l’avant et en la faisant pivoter. Enfin, il sort la chaussette par l’extrémité inférieure de l’étançon.

De préférence, le dispositif de travail du sol comprend des moyens permettant de maintenir la butée de verrouillage désactivée, ce qui facilite l’installation de l’autre outil.

L’autre outil peut être alors monté, en effectuant les opérations inverses.

En particulier, pour activer la butée de verrouillage, il suffit à l’opérateur de la laisser tomber dans le logement créé après positionnement de la chaussette en appui sur la face d’appui 18. L’activation de la butée de verrouillage permet ainsi un serrage de la chaussette sur l’étançon en la plaquant contre la face d’appui 18. Le dispositif de travail du sol est ainsi de nouveau opérationnel avec l’autre outil.

Avantageusement, la présence d’une forme convergente sur la butée de verrouillage 19 facilite le retrait et l’insertion de la butée de verrouillage dans le logement créé entre l’étançon 16 et la chaussette 12.

Utilisation du dispositif de travail du sol

En service, le dispositif de travail du sol est tracté selon la direction d’avancement T par un engin agricole. Les butées de positionnement fixes 32, 34 et 36 sont positionnées de manière que l’action du sol tende à faire tourner la chaussette dans un sens serrant la butée de verrouillage entre la chaussette et l’étançon (antihoraire sur la figure 1), ce qui limite le risque d’un déverrouillage. La position du crochet 32 à l’extrémité inférieure de l’étançon et la forme de la butée de positionnement 34 sont particulièrement avantageuses à cet effet.

Lorsque, ponctuellement, l’action du sol n’exerce pas de moment tendant à faire tourner la chaussette dans un sens serrant la butée de verrouillage entre la chaussette et l’étançon, par exemple en cas de marche arrière, les inclinaisons, par rapport à l’horizontale, de la surface de contact 17 entre la face arrière 40 de l’étançon et la butée de positionnement, d’une part, et de la surface de contact 41 entre la face avant définie par la partie arrière de la chaussette et la butée de positionnement permettent la génération de frottements limitant le risque de déverrouillage.

Avantageusement, le poids de la butée de verrouillage est suffisamment élevé pour qu’elle soit maintenue en position active lorsque le dispositif de travail du sol est en service et suffisamment faible pour permettre à l’utilisateur de soulever cette butée manuellement.

Lors de l’utilisation, le dispositif de travail du sol peut rencontrer des irrégularités sur la parcelle exploitée, notamment des bosses de terre ou des roches. Cependant, le poids de la butée de verrouillage 19 est tel que les chocs provoqués par la rencontre avec ces irrégularités ne sont pas suffisants pour la désactiver.

Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à des fins illustratives seulement.

En particulier, la butée de verrouillage peut se présenter sous la forme d’un loquet 50 (figure 5) monté à rotation sur l’étançon et coopérant avec un axe 52 fixée à la chaussette, de préférence fixée aux joues latérales de la chaussette

Comme cela apparaît clairement à présent, l’invention permet un remplacement de l’outil de fissuration du sol particulièrement simple et rapide, avantageusement sans outils.

Claims

Dispositif de travail du sol, de préférence de fissuration de sol, ledit dispositif comportant
- une chaussette (12),
- un outil (14) de fissuration du sol, tel qu’un soc ou un coutre, fixé sur la chaussette,
- un étançon (16) inséré dans la chaussette et définissant une face d’appui (18) en appui sur la chaussette, et
- une butée de verrouillage (19) désactivable entravant un déplacement de la chaussette par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui et maintenue active au moins sous l’effet de son poids, la butée de verrouillage présentant une surface de contact (17) en contact avec l’étançon, ladite surface de contact étant inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle α inférieur à 85° et supérieur à 10°.
Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel l’angle α est supérieur à 15° et inférieur à 70°.
Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel la butée de verrouillage est maintenue active exclusivement sous l’effet de son poids.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, dans la position désactivée de la butée de verrouillage, ladite face d’appui (18) étant en appui sur la chaussette, la chaussette (12) est mobile à rotation sur l’étançon (16), de préférence dans un sens inverse de celui dans lequel l’action du sol tendrait à faire tourner la chaussette en service.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étançon (16) comporte une butée de positionnement (32, 36, 38) fixe entravant un déplacement de la chaussette (12), par rapport à l’étançon, vers le haut et/ou vers le bas et/ou vers l’avant.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la chaussette (12) définit une ouverture (22) dans laquelle l’étançon (16) est disposé et la butée de verrouillage (19) est interposée entre l’étançon et la chaussette et prend appui sur ces pièces.
Dispositif selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel la chaussette (12) et l’étançon (16) sont configurés de manière qu’en service, l’action du sol sur l’outil , ou une action équivalente exercée sur l’outil, comprime la butée de verrouillage (19) entre la chaussette et l’étançon, ladite action étant de préférence un moment de force autour d’un axe Y, de préférence sensiblement horizontal, de préférence à l’extrémité inférieure de l’étançon.
Dispositif selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, dans lequel l’étançon (16) comporte une seule butée de positionnement fixe (36) entravant, dans la position désactivée de la butée de verrouillage (19), un déplacement de la chaussette (12) vers l’avant.
Dispositif selon l’une quelconque des trois revendications immédiatement précédentes, dans lequel la butée de verrouillage (19) présente une forme complémentaire aux surfaces de la chaussette (12) et de l’étançon (16) sur lesquelles elle prend appui et/ou une forme convergente vers son extrémité inférieure.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface de contact (41) entre la butée de verrouillage (19) et la chaussette (12) est inclinée par rapport à l’horizontale d’un angle θ, l’angle d’inclinaison θ étant supérieur à 10°et inférieur à 85°.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la butée de verrouillage (19) s’étend
- entre l’étançon (16) et la chaussette (12) sur une hauteur supérieure à 2 cm, de préférence supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm, et/ou
- au-dessus de la chaussette (12) sur une hauteur supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm, de préférence supérieure à 20 cm, de préférence supérieure à 30 cm.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la butée de verrouillage (19) pèse plus de 1 Kg, de préférence plus de 2 Kg, de préférence plus de 5 Kg, et/ou moins de 20 Kg, de préférence moins de 10 Kg.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la butée de verrouillage (19) est montée mobile, en rotation ou en translation, sur la chaussette (12) ou sur l’étançon (16).
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la butée de verrouillage (19) comporte une poignée (48) de déverrouillage manuel.
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’outil est fixé sur la chaussette (12) de manière désactivable et/ou la face d’appui (18) est une face avant (24) de l’étançon (16) et/ou la butée de positionnement (19) est en contact avec une face de l’étançon opposée à la face d’appui, de préférence avec la face arrière de l’étançon (40).
Procédé de remplacement d’un outil (14) de fissuration du sol, tel qu’un soc ou un coutre, d’un dispositif de travail du sol selon l’une quelconque des revendications précédentes, le procédé comprenant les étapes successives suivantes :
- désactivation de la butée de verrouillage (19), de préférence manuellement et sans outil, de préférence exclusivement par l’application d’une force sur ladite butée opposée à son poids,
- démontage de la chaussette (12) par déplacement de la chaussette par rapport à l’étançon à l’écart de la face d’appui (18), puis retrait de l’étançon (16) de ladite chaussette,
- montage, sur l’étançon, d’une autre chaussette sur laquelle est fixé un autre outil,
- activation de la butée de verrouillage, la butée de verrouillage étant alors maintenue active au moins en partie sous l’effet de son poids.