FR3092393A1 - Lanceur portable d'ondes de choc - Google Patents

Abstract

En utilisant un principe physique connu, l’énergie générée par les explosions, la présente demande de brevet d’invention décrit une arme de défense (1) non létale et portable qui produit (7) (9) (19) envoi (3) (4) (14) (15) et accélère (5) des ondes de choc dont l’énergie provoque des effets physiques de nature à être une alternative sans utilisation de projectiles aux armes du type des « flash-ball «  ou des « lanceurs de balles de défense «  qui équipent les gendarmes et les policiers chargés de maintenir l’ordre et/ou de disperser des manifestants agressifs. Elle remplace le canon rectiligne par un canon (3) de section conique à bouche resserrée (5) et évents (6) qui canalise et dirige l’onde de choc produite par l’explosion sans émission de chaleur ou de flammes d’un matériau potentiellement explosif (19) contenu dans des cartouches (7) et/ou un réservoir (18) de sa crosse (2) dans une chambre d’explosion (9) séparée du canon par une paroi sécable (12) (13) ou mobile (21), cette onde de choc ayant la puissance nécessaire et suffisante pour déséquilibrer à distance les manifestants agressifs qui se trouveraient dans son émission. Elle utilise à son profit des mécanismes connus de chargement de munitions (7) comme celui du barillet du pistolet ou du chargeur du révolver, lui permettant une cadence de répétition élevée des explosions et donc des émissions d’ondes de choc. Elle comporte des moyens d’identification comme une caméra vidéo (24) à reconnaissance faciale et corporelle qui envoie ses informations à un serveur et des services d’intelligence artificielle en relation avec une base de données.

Description

Lanceur portable d’ondes de choc

La présente demande de brevet d’invention concerne une arme de défense non létale et portable qui produit et envoie des ondes de choc dont l’énergie provoque des effets physiques de nature à être une alternative sans utilisation de projectiles aux armes du type des « flash-ball » ou des « lanceurs de balles de défense » qui équipent les gendarmes et les policiers chargés de maintenir l’ordre et/ou de disperser des manifestants agressifs.

Les gendarmes et les policiers chargés de maintenir l’ordre et/ou de disperser des manifestants agressifs sont équipés d’armes de catégorie « non létales « du type des flash-ball » ou des « lanceurs de balles de défense » qui envoient des projectiles lourds, comme des balles dures de, généralement, 40 millimètres de diamètre, toujours enchâssées dans leurs douilles métalliques.

Force est de constater que ces projectiles peuvent blesser gravement les manifestants, ce qui n’est pas le but recherché, et qu’il est indispensable que soit mise à la disposition des gendarmes et des policiers une arme tout aussi efficace mais qui n’utilise pas de projectiles susceptibles de blesser.

L’arme de défense selon l’invention utilise à son profit un principe physique connu, l’énergie générée par les explosions.

C’est cette énergie qui permet aux « canons anti-grêle » de produire un violent déplacement de l’air qui le surplombe par une explosion canalisée par un conduit conique pour créer une onde de choc de nature à envoyer dans les nuages des particules d’iodure d’argent qui empêchent la formation des gros grêlons.

Rappelons qu’une explosion est le résultat d’une réaction ou d’une décomposition violente qui libère brutalement une grande quantité d’énergie sous forme d’une ou de plusieurs ondes de pression, ou ondes de choc, qui transportent cette énergie qui peut provoquer des dégâts sur les structures qu’elle rencontre.

La technique selon l’invention remplace le canon rectiligne des armes du type des fusils, des carabines ou des lanceurs de balles de défense à chargement par la culasse par un canon de section légèrement conique propre à canaliser et à diriger une onde de choc produite par une explosion sans émission de chaleur ou de flammes, cette onde de choc ayant la puissance nécessaire et suffisante par l’utilisation d’explosifs de puissance appropriée pour déséquilibrer à distance les manifestants agressifs qui se trouveraient dans son émission.

Selon les variantes, la technique de l’invention adapte la forme conique du canon lanceur d’ondes de choc en modifiant la forme de son extrémité, ou bouche, par une réduction progressive de son diamètre à partir d’un segment conique de longueur définie, pour augmenter proportionnellement sa compression et accélérer la sortie de l’onde de choc par « l’effet venturi ».

Elle donne aussi à ses canons une extrémité, ou bouche, à la fois, resserrée de façon à accélérer la sortie de l’onde de choc par « l’effet venturi », et aplatie horizontalement de façon à donner à cette onde de choc une direction elle aussi horizontale.

Parallèlement, l’invention équipe les segments coniques des canons de l’arme lanceur d’ondes de choc d’évents courbes et incurvés aptes à augmenter le débit de l’air circulant par l’entrainement et l’addition de l’air ambiant proche par « effet venturi «, ceci afin de renforcer l’effet physique de l’onde de choc.

Dans une variante visant à réduire le recul dû à l’explosion, la chambre d’explosion est ouverte et située au centre d’un volume sphérique correspondant avec le canon conique.

L’invention conserve le chargement par la culasse ou les remplace par les mécanismes connus permettant le chargement des cartouches et leur mise à feu de façon rapide et répétitive.

Par exemple, elle utilise à son profit des mécanismes utilisés dans d’autres types d’armes, comme celui du barillet rotatif comportant plusieurs balles ou cartouches, tel qu’on le trouve dans les armes du type des pistolets, ou celui du chargeur comportant lui aussi plusieurs balles ou cartouches, tel qu’on le trouve dans les armes du type des révolvers, chacun avec leurs mécanismes d’éjection des cartouches utilisées.

Adaptés à l’arme lanceur d’ondes de choc selon l’invention, ces mécanismes lui permettent d’assurer une cadence de répétition élevée des explosions et donc des émissions d’ondes de choc.

Dans ces dernières versions l’invention utilise des cartouches cylindriques spécifiques en ce qu’elles ne comportent pas de douilles contenant un projectile, comme une balle ou des plombs, ni rien de matériel qui soit projeté par son explosion.

Par contre, son culot métallique contient un ou plusieurs gaz qui explosent sous l’effet d’un élément déclencheur comme une percussion sur une amorce incluse à sa base ou une décharge électrique comme une impulsion un arc ou une étincelle générée par un circuit relié à une pile électrique ou à une batterie.

Ces cartouches comportent une paroi sommitale, par exemple, sertie et réalisée dans un matériau sécable par des zones ou des lignes de fragilité, comme des rayures rayonnantes, qui cèdent sous l’effet de l’explosion en l’ouvrant du centre vers l’extérieur pour laisser passer l’onde de choc dans le canon de l’arme tout en laissant les zones entre les rainures solidaires du culot de la cartouche.

Dans une technologie différente mais utilisant les mêmes mécanismes de mise en œuvre et ayant les mêmes effets, les gaz explosifs sont remplacés par des matières explosives de puissances adaptées, sous forme de poudre ou de blocs, dont l’explosion ne produit pas, ou peu de flammes et de chaleur.

Selon les versions, cette matière explosive est contenue dans une cellule incluse dans la cartouche telle que décrite plus haut.

Dans une autre version de l’arme portable lanceur d’ondes de choc cette dernière comporte un réservoir de gaz intégré, par exemple, dans la crosse.

Ce gaz, sous pression ou non, n’étant pas explosif seul par mesure de sécurité, mais par mélange avec un autre gaz, par exemple, l’oxygène de l’air ambiant, sous l’effet d’un élément déclencheur comme une décharge électrique générée de la façon dite plus haut.

Ce réservoir est muni d’un injecteur apte à injecter le gaz dans une chambre d’explosion fermée par une paroi la séparant de l’entrée du canon, laquelle paroi se déplace ou s’ouvre d’une façon quelconque sous l’effet de l’explosion pour laisser passer l’onde de choc dans le canon, puis reprend sa position en fermant la chambre d’explosion entre les explosions.

Parallèlement à son usage premier, à savoir, l’émission d’ondes de choc générées par des explosions, dans une version où elle est reliée à un réservoir de gaz à effet, par exemple, lacrymogène, l’arme selon l’invention est aussi apte à diffuser ce gaz de façon directionnelle par injection dans le canon par un moyen quelconque au moment de déclencher les explosions ou juste avant celles-ci.

L’arme de défense lanceur d’ondes de choc selon l’invention est aussi dotée d’un bouclier propre à protéger son utilisateur des divers jets des manifestants.

Parallèlement, à cause des explosions qu’elle produit, l’arme lanceur d’ondes de choc est aussi émettrice d’un volume sonore important, cet effet très désagréable se rajoutant à celui physique.

Etant prévue pour être utilisée par des policiers confrontés à des manifestants, l’arme de défense lanceur d’ondes de choc selon l’invention est aussi dotée de moyens d’identification de ces derniers, comme une caméra vidéo avec des moyens de reconnaissance, faciale et corporelle, qui envoie ses informations à un serveur doté de services d’intelligence artificielle en relation avec une base de données où ces derniers sont répertoriés et repérés par des algorithmes adaptés.

Selon les besoins le système d’identification est aussi conçu pour envoyer des ondes traversantes, comme des ondes radio, wifi ou électromagnétiques, aptes à donner une signature spécifique à chacun des éléments ou des corps qu’elles traversent.

Vue schématique de profil de l’arme de défense portable lanceur d’ondes de choc (1) avec sa crosse (2) et son canon (3) de forme conique à bouche (4) resserrée et resserrée et aplatie (5) avec des évents (6).
Les cartouches explosives (7) sont dans un chargeur (8) et la première cartouche qui est engagée dans la chambre d’explosion (9) a explosé par l’action du percuteur (10) par appui sur la détente (11) en ouvrant sa paroi sommitale (12) par les rainures rayonnantes (13) qui la fragilise.

Vue de face de la chambre d’explosion (9) située au centre d’un volume sphérique (14) correspondant avec l’entrée (15) du canon conique (3) à bouche (4) resserrée (5) de l’arme portable lanceur d’ondes de choc (1)
L’explosion de la cartouche est provoquée par un système électrique (16) alimenté par une pile électrique ou une batterie (17).

Vue de face de l’arme portable lanceur d’ondes de choc (1) dont la crosse (2) comporte un réservoir (18) de gaz potentiellement explosif (19) introduit par un injecteur (20) dans une chambre d’explosion (9) fermée par une paroi mobile (21) la séparant de l’entrée (15) du canon (3).
La chambre d’explosion (9) est munie d’un système de mise à feu électrique (22) alimenté par une pile électrique ou une batterie (23).
Le système vidéo (24) à reconnaissance faciale ou corporelle, relié au serveur et à la base de données.

Vue de face de l’arme portable lanceur d’ondes de de choc (1) selon la figure 1, dont la crosse (2) comporte un réservoir (18) de gaz, par exemple, lacrymogène (25), introduit par un injecteur (26) dans l’entrée (15) du canon (3) de forme conique à bouche (4) resserrée (5). Son utilisateur est protégé des jets de projectiles par un bouclier (27).

Claims (8)

1. Arme de défense portable (1) caractérisée en ce qu’elle canalise l’énergie d’une explosion dans un canon conique d’extrémité (4) resserrée ou resserrée et aplatie (5) afin d’être une arme aussi efficace que celles connues dans l’art antérieur sans envoyer de projectiles matériels, qu’elle protège son utilisateur par un bouclier (27) et qu’elle comporte des équipements (24) dont la technologie est apte à identifier ses opposants.
2. Arme de défense portable (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle canalise l’énergie d’une explosion dans un canon conique (3) (15) muni d’évents (6) et d’une bouche de sortie (4) resserrée ou resserrée et aplatie (5).
3. Arme de défense portable (1) selon les revendications 1 et 2 caractérisée en ce qu’elle comporte une chambre d’explosion (9) au centre d’un volume sphérique (14) communiquant avec l’entrée (15) d’un canon conique (3) canalisant l’onde de choc produite par l’explosion d’un moyen explosif (7) dans un canon conique (3) muni d’évents (6) et d’une bouche de sortie (4) resserrée ou resserrée et aplatie (5).
4. Arme de défense portable (1) selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu’elle utilise un mécanisme de barillet pour introduire des cartouches explosives (7) dont l’une des parois (12) est fragilisée par des rainures (13) dans une chambre d’explosion (9) correspondant avec l’entrée (15) d’un canon conique (3) dont la sortie (4) est resserrée ou resserrée et aplatie (5).
5. Arme de défense portable (1) selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu’elle utilise un mécanisme de chargeur pour introduire des cartouches explosives (7) dont l’une des parois (12) est fragilisée par des rainures (13) dans une chambre d’explosion (9) correspondant avec l’entrée (15) d’un canon conique (3) d’extrémité (4) resserrée ou resserrée et aplatie (5).
6. Arme de défense portable (1) selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que sa crosse (2) comporte un réservoir (18) contenant un matériau potentiellement explosif (19) qui est introduit par un injecteur (20) dans une chambre d’explosion (9) fermée par une paroi mobile (21) et dont l’explosion est déclenchée par un déclencheur électrique (22) alimenté par une batterie (23).
7. Arme de défense portable (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte un réservoir (18) contenant un matériau (25) de type gazeux qui est introduit par un injecteur (26) dans un canon conique (3) d’extrémité (4) resserrée ou resserrée et aplatie (5) ce matériau étant éjecté hors du canon par l’énergie produite par une explosion (7) (19).
8. Arme de défense portable (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte un bouclier (27) et un système vidéo (24) et un émetteur relié à un serveur et à une base de données dotée d’intelligence artificielle et d’algorithmes adaptés à la reconnaissance faciale et corporelle.