FR3090017A1 - Mécanisme de chasse d’eau comprenant une tirette - Google Patents

Abstract

Mécanisme de chasse d’eau comprenant une tirette L’invention concerne un mécanisme de chasse d’eau destiné à être monté sur un réservoir (1) d’eau de toilettes présentant un orifice (100) d’évacuation d’eau, le mécanisme de chasse d’eau comprenant :- une tige de traction (2) destinée à s’étendre à l’intérieur du réservoir et à entraîner des moyens d’obturation (12) mobiles entre une position d’obturation et au moins une position de libération de l’orifice, - une tirette (3) destinée à s’étendre depuis le réservoir,la tirette comprenant :- une première partie (31) permettant une remontée totale de la tige de traction lors d’un actionnement complet de la première partie ;- une seconde partie (32), un actionnement complet de la seconde partie permettant une remontée partielle de la tige de traction. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Description

Titre de l'invention : Mécanisme de chasse d’eau comprenant une tirette

[0001] Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication d’équipements sanitaires.

[0002] Plus précisément, l’invention concerne un mécanisme de chasse d’eau destiné à être monté sur un réservoir d’eau de toilettes, du type comprenant des moyens d’actionnement du mécanisme de la chasse d’eau sous forme d’une tirette.

[0003] Dans le domaine de l’invention, il est connu de proposer des mécanismes de chasse d’eau comprenant un bâti monté dans le réservoir d’eau des toilettes.

[0004] Ce bâti porte des moyens d’obturation d’un orifice d’évacuation ménagé dans une paroi inférieure (au fond) du réservoir et au travers duquel l’eau du réservoir peut être évacuée. Les moyens d’obturation sont reliés par un mécanisme de transmission à des moyens d’actionnement accessibles de l’extérieur du réservoir par un utilisateur.

[0005] Selon une approche classique, ces moyens d’actionnement peuvent être constitués par une tirette. Cette tirette est plus précisément un moyen de préhension à l’extrémité d’une tige destinée à être tirée vers le haut pour provoquer la libération de l’orifice d’évacuation et ainsi l’évacuation de l’eau à partir du réservoir. Ainsi, clairement, en déplaçant la tirette vers le haut, on provoque également un déplacement vers le haut des moyens d’obturation de la chasse et, inversement, en relâchant la tirette, celle-ci, ainsi que les moyens d’obturation, se déplacent vers le bas jusqu’à ce que les moyens d’obturation reprennent leur position d’obturation de l’orifice ménagé dans la paroi inférieure du réservoir.

[0006] Un tel mécanisme permet de réaliser une chasse d’eau d’un volume unique lorsque l’utilisateur déplace complètement vers le haut la tirette. Ce mécanisme, bien que fiable, ne permet pas de réaliser de manière prédéterminée et sûre une chasse d’eau dont le volume est adapté au besoin. Il s’ensuit une consommation inutile d’eau résultant du fonctionnement basique de ces moyens d’actionnement à tirette.

[0007] Selon une approche plus récente mais toutefois déjà très largement répandue, les moyens d’actionnement sont constitués par deux boutons poussoirs présentés sur une paroi supérieure (en pratique le couvercle) du réservoir, l’un pour libérer une « grande chasse », et l’autre pour libérer une « petite chasse ». De cette manière, l’utilisateur doit enfoncer l’un des boutons poussoir vers l’intérieur du réservoir pour provoquer une chasse d’eau. Bien entendu, pour ce type de mécanisme et ces moyens d’actionnement, il doit être mis en œuvre un système qui inverse la course des boutons poussoir au niveau des moyens d’obturation, de telle sorte qu’un déplacement vers le bas des boutons poussoirs se traduise par un déplacement vers le haut des moyens d’obturation, tandis qu’un déplacement vers le haut des boutons poussoirs se traduit par un déplacement vers le bas des moyens d’obturation.

[0008] De tels moyens d’actionnement permettent de déclencher des chasses d’eau de volumes prédéterminés et différents de manière particulièrement aisés, ce qui permet de réaliser des économies d’eau.

[0009] Ces moyens d’actionnement à boutons poussoirs, bien que donnant globalement satisfaction et s’avérant relativement fiables, présentent toutefois une conception pouvant être considérée comme plus complexe que celle des moyens d’actionnement prenant la forme d’une tirette de par la nature des boutons poussoirs et de la nécessité d’avoir un système inverseur. Ainsi, de tels moyens d’actionnement sont plus coûteux à produire que des moyens d’actionnement prenant la forme d’une tirette.

[0010] Il est également connu un mécanisme de chasse d’eau du document de brevet publié sous le numéro SE518308C2. Ce mécanisme comprend des moyens d’actionnement constitués par deux tirettes permettant chacune de produire deux chasse d’eau de volumes différents. Le mécanisme de chasse d’eau présente toutefois un encombrement important.

[0011] L’invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l’art antérieur.

[0012] Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un mécanisme de chasse d’eau du type à tirette qui permette de réaliser simplement deux chasses d’eau de volumes prédéterminés et différents, tel que cela est permis par les mécanismes de chasse d’eau du type à bouton poussoir.

[0013] L’invention a également pour objectif de fournir un tel mécanisme de chasse d’eau qui présente une conception simple, fiable, et peu coûteuse à produire.

[0014] L’invention a encore pour objectif de fournir un tel mécanisme de chasse d’eau qui puisse être aisément et rapidement installé, tout en pouvant présenter une conception compacte.

[0015] Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un mécanisme de chasse d’eau destiné à être monté sur un réservoir d’eau de toilettes présentant un orifice d’évacuation d’eau, le mécanisme de chasse d’eau comprenant :

- une tige de traction destinée à s’étendre à l’intérieur du réservoir et à entraîner des moyens d’obturation mobiles entre une position d’obturation et au moins une position de libération de l’orifice,

- une tirette destinée à s’étendre depuis le réservoir et comprenant une première partie solidaire en translation avec la tige de traction pour permettre une remontée totale de la tige de traction lors d’un actionnement complet de la première partie, caractérisé en ce que la tirette comprend une seconde partie montée coulissante sur la première partie entre une position d’attente et une position d’entraînement de la première partie, un actionnement de la seconde partie permettant une remontée partielle de la tige de traction et en ce que :

- la première partie présente une chambre ;

- la seconde partie présente un pied ;

le pied étant mobile à l’intérieur de la chambre entre :

- une position basse correspondant à la position d’attente de la seconde partie ;

- une position haute correspondant à la position d’entraînement de la seconde partie, le pied en position haute étant en butée en haut de la chambre.

[0016] Ainsi, selon le principe de l’invention, la tirette du mécanisme de chasse d’eau permet à un utilisateur de se saisir soit de la première partie pour déclencher une « grande chasse », soit de la seconde partie pour déclencher une « petite chasse ». En d’autres termes, le mécanisme de chasse d’eau selon l’invention présente une tirette permettant de déclencher deux chasses d’eau de volumes prédéterminés et différents tel que cela est permis classiquement par les mécanismes de chasse d’eau à boutons poussoirs selon l’art antérieur.

[0017] En effet, grâce à la seconde partie qui est montée coulissante sur la première partie entre une position d’attente et une position d’entraînement de la première partie, alors ce n’est qu’une fois atteinte ladite position d’entraînement que la seconde partie vient tracter la première partie pour provoquer une remontée uniquement partielle de la tige de traction.

[0018] En d’autres termes, l’actionnement de la première partie de la tirette permet de remonter la tige de traction depuis une première hauteur prédéterminée jusqu’à une seconde hauteur prédéterminée et, l’actionnement de la seconde partie de la tirette ne provoque pas de remontée de la tige de traction tant que la seconde partie n’a pas atteint sa position d’entraînement de la première partie. Une fois atteinte ladite position d’entraînement de la première partie, alors seulement à ce moment la seconde partie peut tracter la première partie ainsi que la tige de traction pour entraîner une remontée partielle de cette dernière et provoquer une chasse d’eau d’un volume prédéterminé inférieur à celui qui peut être libéré à l’aide de la première partie de la tirette.

[0019] De plus, le mécanisme de chasse d’eau selon l’invention présente la fiabilité et la simplicité inhérentes aux mécanismes mettant en œuvre une tirette solidaire en translation d’une tige de traction qui s’étend à l’intérieur du réservoir pour, lors de l’actionnement de la tirette, tracter les moyens d’obturation depuis leur position d’obturation jusqu’à leur position de libération de l’orifice d’évacuation d’eau du réservoir d’eau de toilettes.

[0020] Un tel mécanisme à tirette présente un nombre d’organes faible, notamment plus faible que les mécanismes à boutons poussoirs, et permet ainsi d’abaisser le coût de fabrication.

[0021] Ce mécanisme à tirette selon l’invention a également pour avantage de nécessiter une installation pouvant être aussi rapide et aisée que celles des mécanismes à tirette selon l’art antérieur.

[0022] Selon la conception de l’invention, la course de la seconde partie de la tirette entre sa position d’attente et sa position d’entrainement est délimitée par le débattement du pied à l’intérieur de la chambre.

[0023] Cette conception permet de réaliser un mécanisme de chasse d’eau compact. En effet, la chambre peut par exemple être positionnée sur une portion de la première partie qui est située à l’intérieur du réservoir d’eau de toilettes.

[0024] Selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention, la première partie et la seconde partie sont mobiles de manière colinéaire sur un même axe de translation.

[0025] Selon cette conception, l’utilisateur qui souhaite actionner la première partie ou la seconde partie de la tirette n’a pas à se soucier de réaliser une traction dans une direction différente selon son choix de chasse d’eau à réaliser. Il suffit en effet à cet utilisateur de tracter indifféremment la première partie ou la seconde partie selon l’axe de translation de la tirette.

[0026] Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention :

- la première partie comprend un tube ;

- la seconde partie est montée coulissante dans le tube.

[0027] De cette manière, la première partie permet de guider en coulissement la seconde partie.

[0028] Selon une caractéristique avantageuse, la seconde partie présente un capuchon venant coiffer la première partie.

[0029] Le mécanisme de chasse selon l’invention présente alors une conception de tirette particulièrement simple à appréhender par un utilisateur. De plus, la tirette présente une forme classique qui possède toutefois, à la différence des tirettes selon l’art antérieur, deux parties distinctes dont une peut être partiellement dissociée de l’autre lors d’une traction.

[0030] Selon une solution avantageuse, le mécanisme de chasse d’eau selon l’invention comprend des moyens d’assemblage de la seconde partie dans la première partie, les moyens d’assemblage comprenant :

- un passage d’introduction du pied dans la chambre, le passage d’introduction étant présenté par la première partie ;

- un système de maintien captif du pied dans la chambre.

[0031] De cette manière, l’assemblage de la tirette permet de loger aisément le pied dans la chambre et le système de maintien captif du pied dans la chambre permet de s’assurer que la seconde partie reste toujours indissociable de la première partie.

[0032] En d’autres termes, le système de maintien captif du pied dans la chambre permet de s’assurer qu’un utilisateur ne va pas tirer la seconde partie de manière telle qu’un désassemblage de la seconde partie de la première partie se produirait trop aisément.

[0033] Préférentiellement, le mécanisme de chasse d’eau selon l’invention comprend un support destiné à être couplé de manière fixe sur le réservoir, la première partie et la seconde partie étant destinées à s’étendre à l’extérieur du réservoir depuis le support, le support formant une butée haute délimitant une hauteur de traction maximale de la première partie et/ou de la seconde partie de la tirette.

[0034] De cette façon, la hauteur de traction maximale de la première partie et/ou de la seconde partie de la tirette est définie grâce au support même.

[0035] En d’autres termes, lors du montage du mécanisme de chasse d’eau, le support est couplé de manière fixe sur le réservoir. Ce support s’adapte au réservoir et notamment à l’épaisseur de la paroi de la cuve de réservoir où il est monté. En conséquence, ce support permet de définir précisément, et de manière indépendante de l’épaisseur de la paroi de la cuve, la hauteur de traction maximale de la première partie et/ou de la seconde partie de la tirette et ainsi la hauteur de traction maximale de la tige de traction.

[0036] Préférentiellement, la seconde partie est portée par la première partie, la seconde partie présentant une surface de butée complémentaire de la butée haute.

[0037] De cette manière, la seconde partie forme une pièce intermédiaire permettant à la première partie de coopérer avec la butée haute formée par le support.

[0038] Cette conception avantageuse permet :

- soit la traction totale de la première partie, dans ce cas la première partie porte la seconde partie jusqu’à ce que la surface de butée complémentaire présentée par la seconde partie vienne en contact avec la butée haute ;

- soit la traction de la seconde partie jusqu’à ce qu’elle arrive en contact avec la butée haute par l’intermédiaire de sa surface de butée complémentaire, dans cette configuration la seconde partie remonte partiellement la première partie dès qu’elle a atteint la position d’entraînement.

[0039] Selon un mode de réalisation préférentielle de l’invention :

- la surface de butée complémentaire est présentée par le pied de la seconde partie ;

- la butée haute coopère avec la surface de butée complémentaire au travers d’une lumière ménagée dans une paroi de la chambre de la première partie.

[0040] Selon cette conception, la coopération du pied avec le support entre la surface de butée complémentaire et la butée haute est permise au travers de la lumière, le pied est ainsi confiné à l’intérieur de la chambre tout en permettant la coopération précédemment décrite.

[0041] Avantageusement, le support comprend un corps creux et des moyens de montage du corps creux sur une ouverture du réservoir, le corps creux comprenant :

- un cylindre creux destiné à être inséré dans l’ouverture du réservoir ;

- une collerette destinée à reposer sur une surface extérieure du réservoir, périphérique à l’ouverture, la collerette présentant un trou central au travers duquel la première partie et la seconde partie s’étendent, et la première partie de la tirette présente une base destinée à reposer sur la collerette dans une position de repos.

[0042] Cette conception du corps creux et ainsi du support permet de définir pour les deux parties de la tirette une hauteur de position de repos et une profondeur maximale d’enfoncement de la tige de traction à l’intérieur du réservoir d’eau de toilettes.

[0043] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

[0044] [fig.l] est une représentation schématique du mécanisme de chasse d’eau selon l’invention monté sur un réservoir d’eau ;

[0045] [fig.2] est une vue éclatée du mécanisme de chasse d’eau selon l’invention ;

[0046] [fig.3a] est une vue selon une coupe transversale du mécanisme de chasse d’eau selon l’invention, dans laquelle la tirette est dans une position de repos ;

[0047] [fig.3b] est une vue selon une coupe transversale du mécanisme de chasse d’eau selon l’invention, dans laquelle la tirette est dans une position de « petite chasse » d’eau ;

[0048] [fig.3c] est une vue selon une coupe transversale du mécanisme de chasse d’eau selon l’invention, dans laquelle la tirette est dans une position de « grande chasse » d’eau ;

[0049] [fig.4] est une vue en perspective selon une coupe transversale centrée sur les éléments permettant la coopération de la tirette avec la tige de traction.

[0050] En référence la figure 1, le mécanisme de chasse d’eau selon l’invention est monté sur un réservoir 1 d’eau de toilettes.

[0051] Le réservoir 1 comprend :

- une cuve 10 présentant un orifice 100 d’évacuation d’eau, l’orifice 100 d’évacuation d’eau étant situé sur une paroi inférieure de la cuve 10 ;

- un couvercle 11, coiffant la cuve 10 pour la refermer, le couvercle 11 présentant une ouverture 110 sur laquelle le mécanisme de chasse d’eau selon l’invention est monté.

[0052] En référence aux figures 1, 2, 3a, 3b et 3c, le mécanisme de chasse d’eau comprend : - une tige de traction 2 s’étendant à l’intérieur du réservoir 1 ;

- une tirette 3 destinée à s’étendre depuis le réservoir 1, et notamment depuis le couvercle 11, et à permettre une remontée de la tige de traction 2 ;

- un support 4 fixé sur le réservoir 1, et notamment sur le couvercle 11, tel que cela est détaillé par la suite, le support 4 étant plus précisément couplé sur l’ouverture 110 du couvercle 11.

[0053] Tel qu’illustré par la figure 1, la tige de traction 2 s’étend à l’intérieur du réservoir 1 et permet d’entraîner des moyens d’obturation 12 mobiles entre une position d’obturation (représentée sur la figure 1) et au moins une position de libération de l’orifice 100 d’évacuation d’eau.

[0054] La tige de traction 2 peut notamment entraîner les moyens d’obturation 12 par l’intermédiaire d’un mécanisme de transmission supporté par un bâti installé dans la cuve 10 du réservoir 1.

[0055] La tige de traction 2 présente notamment des crans 20 pour former une tige crantée.

[0056] Lors de l’installation du mécanisme de chasse d’eau, la tirette 3 est couplée au couvercle 11 et la tige de traction 2 s’étend depuis une face inférieure du couvercle 11.

[0057] En plaçant le couvercle 11 sur la cuve 10, la tige de traction 2 vient pénétrer dans un organe complémentaire 5 du mécanisme de transmission pour s’accoupler à une profondeur maximale d’enfoncement. Suite à cet accouplement, une traction vers le haut de la tige de traction 2 entraîne une remontée de l’organe complémentaire 5 et donc une remontée des moyens d’obturation 12.

[0058] La tirette 3 s’étend depuis le réservoir 1, au-dessus du couvercle 11, et comprend une première partie 31 solidaire en translation avec la tige de traction 2. Cette première partie 31 permet une remontée totale de la tige de traction 2 lors d’un actionnement complet de la première partie 31 tel que cela est illustré par la figure 3c. Par actionnement complet, il est entendu que la première partie 31 est tractée jusqu’à ce qu’elle arrive en butée et ne puisse plus être remontée.

[0059] Selon le principe de l’invention, la tirette 3 comprend également une seconde partie 32.

[0060] Cette seconde partie 32 est montée coulissante par rapport à la première partie 31 entre une position d’attente et une position d’entraînement de la première partie 31. L’actionnement de la seconde partie 32 permet alors une remontée partielle de la tige de traction 2.

[0061] En d’autres termes, Tactionnement complet de la première partie 31 de la tirette 3 entraîne une remontée totale de la tige de traction 2 et T actionnement complet de la deuxième partie 32 de la tirette 3 entraîne une remontée partielle de la tige de traction 2.

[0062] En effet, tel que cela est illustré par la figure 3a, la seconde partie 32 est dans une position d’attente par rapport à la première partie 31 et, en référence à la figure 3b, la seconde partie 32 est alors dans une position d’entraînement de la première partie 31.

[0063] Toujours en référence à la figure 3b, la seconde partie 32 a été tractée jusqu’à arriver dans une position d’entraînement de la première partie 31, puis remontée complètement en entraînant la première partie 31.

[0064] Tel que cela est illustré par les figures 3a à 3c, la première partie 31 et la seconde partie 32 sont mobiles de manière colinéaire, et plus précisément coaxiale en étant mobile sur un même axe de translation.

[0065] En référence aux figures 2, 3a, 3b et 3c, la première partie 31 comprend :

- une tête 310 cylindrique ;

- un corps principal de préhension 311 s’étendant en s’évasant vers le haut, le corps principal de préhension 311 étant surmonté par la tête 310 ;

- un tube 312 s’étendant en dessous du corps principal de préhension 311.

[0066] L’ensemble formé par la tête 310, le corps de préhension principal 311 et le tube 312 est creux pour permettre le passage de la deuxième partie 32 de la tirette 3.

[0067] La tige de traction 2 s’étend depuis le tube 312 en dessous de la première partie 31 de la tirette 3.

[0068] Selon le présent mode de réalisation, la première partie 31 de la tirette 3 et la tige de traction 2 sont réalisées de manière monobloc et forment une unique pièce.

[0069] Tel qu’illustré par les figures 2, 3a, 3b, 3c, et 4 la première partie 31 présente une chambre 314.

[0070] Cette chambre 314 s’étend en hauteur à l’intérieur d’une partie basse du tube 312 entre un plafond 3140 et un plateau 3141.

[0071] En référence aux figures 2, 3a, 3b et 3c, la seconde partie 32 de la tirette 3 présente, quant à elle :

- un capuchon 320 destiné à venir coiffer la première partie 31, et notamment à venir en recouvrement de la tête 310 de la première partie 31 tel que cela est illustré par les figures 1, 3a et 3c ;

- une tige centrale 321 s’étendant depuis le capuchon 320, en dessous du capuchon 320 ;

- un pied 322, situé à l’extrémité inférieure de la tige centrale 321.

[0072] Le pied 322 est mobile à l’intérieur de la chambre 314.

[0073] En effet, selon le présent mode de réalisation, le pied 322 est mobile à l’intérieur de la chambre 314 entre une position basse et une position haute. Dans sa position basse, le pied 322 repose sur le plateau 3141 de la chambre 314. Dans sa position haute, le pied 322 est en butée en haut de la chambre 314, et notamment en butée contre le plafond 3140.

[0074] Tel que cela est illustré par la figure 3a, le pied 322 est dans la position basse, à ce moment, la seconde partie 32 est dans une position d’attente vis-à-vis de la première partie 31 de la tirette 3.

[0075] La position haute du pied 322, notamment illustrée par la figure 3b, correspond à une position d’entraînement de la première partie 31 par la seconde partie 32.

[0076] Ce pied 322 présente une surface de butée complémentaire 323 d’une butée haute 42 décrite plus en détail ci-après.

[0077] La surface de butée complémentaire 323 est formée par une surface supérieure du pied 322.

[0078] La tige centrale 321 de la seconde partie 32 est montée coulissante à l’intérieur du tube 312 de la première partie 31.

[0079] Plus précisément, le mécanisme de chasse d’eau selon le présent mode de réalisation comprend des moyens d’assemblage de la seconde partie 32 dans la première partie 31.

[0080] Ces moyens d’assemblage comprennent un passage d’introduction du pied 322 dans la chambre 314. Ce passage d’introduction est présenté par la première partie 31.

[0081] Une fois le pied introduit dans la chambre 314, il est maintenu captif à l’aide d’un système de maintien captif du pied 322 dans la chambre 314.

[0082] Ce passage d’introduction et ce système de maintien captif peuvent être constitués par la forme du pied 322 ainsi que d’une ouverture d’une forme complémentaire présentée à l’intérieur du tube 312 de la première partie 31 de la tirette 3. De telles formes peuvent par exemple permettre l’introduction du pied 322 jusque dans la chambre 314 en fonction d’un certain degré de rotation de la seconde partie 32 autour de l’axe de translation de la première partie 31 et de la seconde partie 32, puis une fois à l’intérieur de la chambre 314, le pied 322, et plus généralement la seconde partie 32, doit être tourné pour qu’il soit maintenu captif à l’intérieur de la chambre 314.

[0083] Tel qu’évoqué précédemment, le mécanisme de chasse d’eau intègre un support 4. Le support 4 comprend :

- un corps creux 40 ;

- des moyens de montage 41 du corps creux 40 sur le réservoir 1, et notamment sur le couvercle 11 du réservoir 1.

[0084] Le corps creux 40 comprend notamment un cylindre creux 400 destiné à être inséré dans l’ouverture 110 du couvercle 11, et une collerette 401 destinée à reposer sur une surface extérieure du couvercle 11, périphérique à l’ouverture 110.

[0085] Le cylindre creux 400 présente un filetage externe et les moyens de montage 41 du corps creux prennent alors la forme d’un écrou 410 se vissant depuis l’intérieur du réservoir 1 sur le cylindre creux 400.

[0086] La collerette 401 présente un trou central 402 débouchant dans le cylindre creux 400 et destiné à être traversé par la tirette 3.

[0087] En référence aux figures 2, 3a, 3b et 3c, la première partie 31 de la tirette 3 présente une base 3110 située à l’extrémité inférieur du corps principal de préhension 311, qui est destiné à reposer sur la collerette 401 dans une position de repos de la tirette, cette position étant illustrée par les figures 1 et 3a.

[0088] Selon le présent mode de réalisation, et tel qu’illustré par les figures 3a, 3b et 3c, le support 4, et notamment corps creux 40, forme la butée haute 42 précédemment évoquée. Cette butée haute 42 délimite une hauteur de traction maximale de la première partie 31 et/ou de la seconde partie 32 de la tirette 3.

[0089] En effet, tel qu’illustré par la figure 3b, la seconde partie 32 de la tirette 3 est complètement tractée jusqu’à ce que le pied 322 vienne en contact avec la butée haute 42 par l’intermédiaire de sa surface de butée complémentaire 323.

[0090] En référence à la figure 3c, la première partie 31 de la tirette 3 est complètement tractée en hauteur et, du fait que le pied 322 est porté par le plateau 3141, ledit pied 322 vient en contact avec la butée haute 42 par l’intermédiaire de sa surface de butée complémentaire 323.

[0091] Selon le présent mode de réalisation et tel qu’illustré par les figures 3a à 3c, et par la figure 4, la butée haute 42 coopère avec la surface de butée complémentaire 323 au travers d’une lumière 313 (représentée sur la figure 2) située sur une paroi de la chambre 314 de la première partie 31.

[0092] En effet, la butée haute 42 est formée par un doigt 420 présenté par le support 4. Ce doigt 420 et l’extrémité du pied 322 qui présente la surface de butée complémentaire 323 sont au moins partiellement introduits à l’intérieur de la lumière 313 pour coopérer ensemble.

[0093] En référence aux figures 3a et 3c, le fonctionnement du mécanisme de chasse d’eau selon l’invention est décrit ci-après.

[0094] Tel qu’illustré par les figures 1 et 3a, la tirette 3 est dans une position de repos, et plus précisément la première partie 31 et la seconde partie 32 de la tirette 3 sont chacune dans une position de repos.

[0095] Le corps principal de préhension 311 repose alors sur la collerette 401 du corps creux 40 et le capuchon 320 coiffe complètement la tête 310 de la première partie 31 de la tirette 3. Plus précisément, le capuchon 320 de la seconde partie 32 est complètement emmanché sur la tête 310 de la première partie 31 jusqu’à venir reposer contre un épaulement formé par l’extrémité supérieure du corps principal de préhension 311 de la première partie 31.

[0096] Dans cette situation, le pied 322 repose sur le plateau 3141 de la première partie 31, ce pied 322 étant situé au bas de la chambre 314.

[0097] L’utilisateur souhaitant utiliser le mécanisme de chasse d’eau peut déclencher soit une petite chasse d’eau (figure 3b) soit grande chasse d’eau (figure 3c).

[0098] Pour déclencher une petite chasse d’eau, l’utilisateur doit actionner la seconde partie 32 de la tirette 3, et notamment exercer une traction sur le capuchon 320 de la seconde partie 32.

[0099] Lors de la traction exercée sur le capuchon 320, la seconde partie 32 coulisse à l’intérieur de la première partie 31 jusqu’à ce que le pied 322 soit remonté en haut de la chambre 314 pour arriver en butée contre le plafond 3140 de cette chambre 314. A cet instant, la seconde partie 32 de la tirette 3 a atteint une position d’entraînement de la première partie 31. Toute traction complémentaire de la seconde partie 32 entraîne alors la première partie 31 de la tirette 3 et également la tige de traction 2.

[0100] Une traction complète de la seconde partie 32 de la tirette 3, provoque alors une remontée de la première partie 31 jusqu’à ce que le pied 322 de la seconde partie 32 arrive en contact avec la butée haute 42 par le biais de la surface de butée complémentaire 323 du pied 322. La seconde partie 32 ne peut pas remonter plus haut et la première partie 31 de la tirette 3 atteint alors une position intermédiaire correspondant à une remontée partielle de la tige de traction 2.

[0101] La remontée partielle de la tige de traction 2 entraîne la remontée des moyens d’obturation 12 dans une première position de libération de l’orifice 100 d’évacuation d’eau, et déclenche ainsi une petite chasse d’eau.

[0102] Si l’utilisateur déclenche une grande chasse, alors il se produit la situation illustrée par la figure 3c.

[0103] L’utilisateur exerce une traction sur la première partie 31 de la tirette 3 et notamment sur le corps principal de préhension 311 de la première partie 31. Lors de cette traction, la première partie 31 coulisse en hauteur à l’intérieur du support 4, et notamment à l’intérieur du corps creux 40, et le pied 322 de la seconde partie 32 est également entraîné du fait qu’il est supporté par le plateau 3141.

[0104] Une traction complète de la première partie 31 amène le pied 322 à venir en contact avec la butée 42 tel que cela a été précédemment décrit lors du déclenchement d’une petite chasse. A la différence de la situation illustrée par la figure 3b, l’actionnement de la tirette 3 par l’intermédiaire de la première partie 31 provoque une remontée complète de la tige de traction 2.

[0105] En conséquence, un tel actionnement de la première partie 31 permet de remonter plus haut la tige de traction 2 et de déclencher une grande chasse d’eau par le biais d’une remontée totale des moyens d’obturation 12 jusqu’à une seconde position de libération de l’orifice 100. Cette seconde position de libération est bien entendu située plus haute que la première position de libération évoquée précédemment et correspondant à la petite chasse.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Mécanisme de chasse d’eau destiné à être monté sur un réservoir (1) d’eau de toilettes présentant un orifice (100) d’évacuation d’eau, le mécanisme de chasse d’eau comprenant : - une tige de traction (2) destinée à s’étendre à l’intérieur du réservoir et à entraîner des moyens d’obturation (12) mobiles entre une position d’obturation et au moins une position de libération de l’orifice, - une tirette (3) destinée à s’étendre depuis le réservoir et comprenant une première partie (31) solidaire en translation avec la tige de traction pour permettre une remontée totale de la tige de traction lors d’un actionnement complet de la première partie, caractérisé en ce que la tirette comprend une seconde partie (32) montée coulissante sur la première partie entre une position d’attente et une position d’entraînement de la première partie, un actionnement de la seconde partie permettant une remontée partielle de la tige de traction, et en ce que : - la première partie (31) présente une chambre (314) ; - la seconde partie (32) présente un pied (322), le pied étant mobile à l’intérieur de la chambre entre : - une position basse correspondant à la position d’attente de la seconde partie ; - une position haute correspondant à la position d’entraînement de la seconde partie, le pied en position haute étant en butée en haut de la chambre. [Revendication 2] Mécanisme de chasse d’eau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première partie (31) et la seconde partie (32) sont mobiles de manière colinéaire sur un même axe de translation. [Revendication 3] Mécanisme de chasse d’eau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que : - la première partie (31) comprend un tube (312) ; - la seconde partie (32) est montée coulissante dans le tube. [Revendication 4] Mécanisme de chasse d’eau selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie (32) présente un capuchon (320) venant coiffer la première partie (31). [Revendication 5] Mécanisme de chasse d’eau selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens d’assemblage de la seconde partie (32) dans la première partie (31), les moyens

   d’assemblage comprenant : - un passage d’introduction du pied (322) dans la chambre (314), le passage d’introduction étant présenté par la première partie ; - un système de maintien captif du pied dans la chambre. [Revendication 6] Mécanisme de chasse d’eau selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un support (4) destiné à être couplé de manière fixe sur le réservoir (1), la première partie (31) et la seconde partie (32) étant destinée à s’étendre à l’extérieur du réservoir depuis le support, le support formant une butée haute (42) délimitant une hauteur de traction maximale de la première partie et/ou de la seconde partie de la tirette (3). [Revendication 7] Mécanisme de chasse d’eau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la deuxième partie (32) est portée par la première partie (31), la seconde partie présentant une surface de butée complémentaire (323) de la butée haute (42). [Revendication 8] Mécanisme de chasse d’eau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que : - la surface de butée complémentaire (323) est présentée par le pied (322) de la seconde partie (32) ; - la butée haute (42) coopère avec la surface de butée complémentaire au travers d’une lumière (313) ménagée dans une paroi de la chambre (314) de la première partie (31). [Revendication 9] Mécanisme de chasse d’eau selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que le support (4) comprend un corps creux (40) et des moyens de montage (41) du corps creux sur une ouverture (110) du réservoir (1), le corps creux comprenant : - un cylindre creux (400) destiné à être inséré dans l’ouverture du réservoir ; - une collerette (401) destinée à reposer sur une surface extérieure du réservoir, périphérique à l’ouverture, la collerette présentant un trou central (402) au travers duquel la première partie (31) et la seconde partie (32) s’étendent, et en ce que la première partie de la tirette (3) présente une base (3110) destinée à reposer sur la collerette dans une position de repos.

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