FR3088177A1 - Chaussure de sport incorporant une premiere de montage optimisee - Google Patents
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- A43B13/41—Built-in insoles joined to uppers during the manufacturing process, e.g. structural insoles; Insoles glued to shoes during the manufacturing process combined with heel stiffener, toe stiffener, or shank stiffener
Abstract
L'invention a pour objet une chaussure de sport (100, 200) comportant une tige (20), une première de montage (30, 30') et une semelle (10), la première de montage (30, 30') étant solidarisée sur la semelle (10), s'étendant selon une direction longitudinale (L) et présentant une partie antérieure (32) apte à recevoir l'avant-pied , une partie centrale (34) apte à recevoir le medio-pied et une partie postérieure (33) ; ladite chaussure de sport (100, 200) étant caractérisée en ce que la partie postérieure (33) et la partie centrale (34) de la première de montage (30) sont réalisées dans un matériau rigide et en ce que la chaussure de sport comporte un élément amortissant (40) positionné au niveau de la partie postérieure (33) de la première de montage, ledit élément amortissant (40) étant apte à amortir et recevoir le talon.
Description
DESCRIPTION
TITRE DE L’INVENTION :
CHAUSSURE DE SPORT INCORPORANT UNE PREMIERE DE MONTAGE OPTIMISEE
DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION [0001] Le domaine de l’invention est celui des chaussures, notamment utilisées pour la pratique d’une activité physique, et notamment pour la pratique du sport qu’il soit urbain ou de plein air.
ETAT DE LA TECHNIQUE [0002] Les activités sportives telles que la marche, la marche sportive, et la course à pied sont des activités pratiquées de manière régulière, voire quotidienne, pour certaines personnes. Cette activité occasionne des impacts répétés au niveau des pieds, impacts qui se transmettent aux articulations des étages supérieurs et qui sont connus pour favoriser à court, moyen ou long terme l’apparition de T roubles Musculo Squelettiques (TMS.) [0003] Ces TMS peuvent aller d’une simple douleur à des blessures invalidantes comme les fractures de fatigue, une usure sévère des cartilages ou les tendinites, qui obligent la personne à diminuer, voire dans certains cas, stopper sa pratique. Ces troubles peuvent être soignés, mais conduisent à des récidives dans la majorité des cas.
[0004] Pour limiter le risque d’apparition ou de récidive des TMS liés à la pratique sportive, il est impératif de contrôler le déroulé du pas afin de maintenir une cinématique du pied qui optimise le rendement et en limite les effets délétères (pics de pressions, vibrations, instabilités). Ce contrôle peut se faire de manière consciente, par un pratiquant éclairé, et il peut aussi être facilité par l’utilisation d’une chaussure adaptée.
[0005] Les chaussures constituent l’équipement principal du sportif (marche et course à pied), sont de plus en plus spécifiques à une pratique et à un sport. Elles doivent permettre de répondre à certains besoins liés à l’activité sportive, notamment en termes d’adhérence, de type d’impact et de mouvements attendus. Ainsi, par exemple, les fabricants privilégient une semelle plus amortissante pour une chaussure de course à pied sur terrain dur, ou une semelle et un enveloppé du pied plus raides pour une chaussure de randonnée sur terrain meuble.
[0006] Bien que ces améliorations permettant d’améliorer le confort général du sportif ainsi que ses performances, toutes ces spécificités font souvent perdre de vue l’aspect physiologique et biomécanique fondamentale du pied.
[0007] En effet, au-delà de l’impact du talon, c’est toute la cinématique (ou déroulé) du pas qui est capitale et qui doit respecter certaines règles.
EXPOSE DE L’INVENTION [0008] Dans ce contexte, l’invention vise à proposer une chaussure de sport comportant une tige, une première de montage et une semelle, la première de montage étant solidarisée sur la semelle, s’étendant selon une direction longitudinale et présentant une partie antérieure apte à recevoir l’avant-pied, une partie centrale apte à recevoir le medio-pied et une partie postérieure; ladite chaussure de sport étant caractérisée en ce que la partie postérieure et la partie centrale de la première de montage sont réalisées dans un matériau rigide et en ce que la chaussure de sport comporte un élément amortissant positionné au niveau de la partie postérieure de la première de montage, ledit élément amortissant étant apte à amortir et recevoir le talon.
[0009] On entend par matériau rigide, un matériau présentant une dureté égale ou supérieure à 65 Shore A ou 20 Shore D. Ainsi, on peut facilement définir qu’un matériau thermoplastique ou thermodurcissable est un matériau dur selon la définition donnée par l’invention.
[0010] On entend par matériau mou, un matériau présentant une dureté égale ou inférieure à 50 Shore A. Ainsi, on peut facilement définir qu’un matériau élastomère, un silicone ou une mousse de type EVA est un matériau mou selon la définition donnée par l’invention.
[0011] Ainsi, la chaussure selon l’invention va à l’encontre de l’enseignement de l’état de la technique qui préconise pour la réalisation d’une première de montage, l’utilisation de matériaux souples et confortables, comme par exemple le cuir. Une première de montage souple et confortable est souvent perçue comme un gage de qualité et de solidité de la chaussure.
[0012] Outre les caractéristiques évoquées dans le paragraphe précédent, la chaussure de sport selon l’invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :
- la partie postérieure et la partie centrale de la première de montage sont réalisées dans un matériau présentant une dureté égale ou supérieure à 20 Shore D ;
- la partie postérieure et la partie centrale de la première de montage sont réalisées dans un matériau thermoplastique ou thermodurcissable ;
- l’élément amortissant est réalisé dans un matériau plus souple que le matériau rigide de la partie centrale et de la partie postérieure de la première de montage ;
- l’élément amortissant est réalisé dans un matériau présentant une dureté inférieure ou égale à 50 Shore A ;
- l’élément amortissant présente une épaisseur comprise entre 1 et 25 mm formant une surélévation postérieure du talon par rapport à l’avant pied ;
- l’élément amortissant repose sur la face supérieure de la partie postérieure de ladite première de montage ;
- la partie centrale de la première de montage comporte un profil supérieur et un profil inférieur qui sont incurvés, de sorte que la partie centrale forme une arche s’étendant entre la partie postérieure et la partie antérieure de la première de montage ;
- la partie centrale de la première de montage comporte un profil supérieur incurvé configuré pour épouser la forme de la voûte plantaire du pied ;
- la partie centrale de la première de montage présente des propriétés d’amortissement et de rebond ;
- la partie antérieure de la première de montage est formé par un matériau textile ou une pièce de cuir ou un matériau cartonné ;
- la partie antérieure de la première de montage comporte au moins une rainure ou découpe créant une amorce pour favoriser le pliage de la partie antérieure ;
- ladite au moins une rainure ou découpe est ménagée dans une zone de flexion dimensionnée et orientée de manière à correspondre à une zone de contact recevant l’ensemble des têtes métatarsiennes du pied ;
- la semelle comporte une partie antérieure, une partie centrale et une partie postérieure, ladite semelle comportant au niveau de la partie antérieure une zone de flexion privilégiée s’étendant selon une direction oblique par rapport à la direction longitudinale de la chaussure de sport ;
- ladite zone de flexion privilégiée ménagée au niveau de la semelle est dimensionnée et orientée de manière à être située en projection des têtes métatarso-phalangiennes du pied.
[0013] En outre, la chaussure selon l’invention peut également présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :
- la semelle comporte au niveau de la partie antérieure une pluralité de zones de flexion privilégiées s’étendant selon une direction oblique par rapport à l’axe principal du pied (P) ;
- ladite semelle présente, au niveau de la zone de flexion privilégiée, une dureté plus faible de 10% au moins par rapport au reste de ladite semelle ;
- ladite zone de flexion privilégiée présente une hauteur, s’étendant selon la direction longitudinale (L), comprise entre 3 et 40 mm ;
- ladite zone de flexion privilégiée est orientée suivant un axe de pli de flexion principal (F), lui-même orienté selon un angle de 105° ± 15 ° par rapport à l’axe principal du pied (P) ;
- ladite semelle présente, au niveau de la zone de flexion privilégiée, au moins une rainure orientée selon l’axe de pli de flexion principal (F) ;
- ladite semelle est réalisée dans un premier matériau et présente, au niveau de la zone de flexion privilégiée, une inclusion d’un deuxième matériau de même nature et présentant une densité inférieure à la densité du premier matériau utilisé pour le reste de la semelle ;
- le deuxième matériau présente une densité au moins 10% inférieure à la densité du premier matériau ;
- ladite semelle est réalisée dans un premier matériau et présente, au niveau de la zone de flexion privilégiée, une inclusion d’un deuxième matériau de nature différente et présentant une dureté inférieure à la dureté du premier matériau utilisé pour le reste de la semelle ;
- le deuxième matériau présente une dureté au moins 10% inférieure à la dureté du premier matériau ;
- ladite zone de flexion privilégiée est située à une distance comprise entre 60 et 75% de la longueur totale de la semelle à partir de son extrémité arrière ;
- ladite zone de flexion privilégiée s’étend sur une partie ou sur toute la largeur de la semelle;
- ladite semelle présente une bande en surépaisseur localisée au niveau d’une bordure de ladite zone de flexion privilégiée ou au niveau de deux bordures de ladite zone de flexion privilégiée ;
- ladite bande en surépaisseur est orientée selon l’axe de pli de flexion principal (F), lui-même orienté selon un angle de 105° ± 15 ° par rapport à l’axe principal du pied (P) ;
- ladite bande en surépaisseur forme un moyen d’accroche de la partie antérieure de la semelle extérieure ;
- ladite semelle est une semelle souple à base d’élastomère ou une semelle rigide à base de matériaux thermoplastique ;
- ladite semelle comporte une semelle extérieure destiné à entre en contact avec le sol et une semelle intermédiaire, ladite zone de flexion privilégiée s’étendant selon une direction oblique par rapport à l’axe principal du pied (P) étant ménagé au niveau de ladite semelle extérieure.
[0014] Avantageusement, la chaussure est une chaussure de marche, une chaussure de course à pied, une chaussure de sport, une chaussure de football ou une chaussure de rugby.
[0015] L’invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0016] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :
la figure 1 illustre schématiquement une vue éclatée d’un premier exemple de réalisation d’une chaussure de sport selon l’invention;
la figure 2 illustre une vue en perspective d’un premier exemple de réalisation d’un première de montage selon l’invention ;
la figure 3 illustre un exemple de réalisation d’un élément amortissant selon l’invention ;
la figure 4 illustre un vue de dessous d’un deuxième exemple de réalisation d’une première de montage selon l’invention ;
la figure 5 représente une projection sur le pied de la zone de flexion ménagée au niveau de la première de montage illustrée à la figure 4 ;
la figure 6 illustre schématiquement une vue éclatée d’un deuxième exemple de réalisation d’une chaussure de sport selon l’invention.
[0017] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures.
DESCRIPTION DETAILLEE D’UN MODE DE REALISATION [0018] La figure 1 illustre schématiquement une vue éclatée d’un premier exemple de réalisation d’une chaussure de sport selon l’invention.
[0019] Dans la présente demande, on entend par plan médian le plan qui sépare la moitié gauche de la moitié droite du corps. On entend par plan sagittal un plan parallèle au plan médian. On entend par plan transverse un plan horizontal et donc perpendiculaire au plan médian et qui sépare le corps en une partie crâniale et une partie caudale. On entend par plan frontal (ou coronal) un plan perpendiculaire au plan médian et au plan transverse et qui sépare le corps en une partie antérieure (ventrale) et une partie postérieure (dorsale).
[0020] De manière classique, et comme illustré à la figure 1, la chaussure de sport 100 selon l’invention comporte une tige 20 délimitant un logement destiné à recevoir un pied (non représenté). La tige 20 est fermée en partie inférieure par une première de montage 30 (« midsole >> en langue anglaise) de manière à former un volume entier pour recevoir le pied.
[0021] La chaussure de sport 100 comporte également une semelle 10 sur laquelle la première de montage 30 est solidarisée. La première de montage 30 est par exemple cousue, collée, thermocollée, soudée à chaud sur la partie supérieure de la semelle 10.
[0022] La semelle 10 s’étend classiquement de l’avant jusqu’à l’arrière de la chaussure 100 selon un axe longitudinal (L) qui correspond à l’axe principal du pied (P)· [0023] On entend par axe principal du pied (P), ou axe statique du pied, l’axe qui passe par le milieu du talon et par le milieu du deuxième orteil.
[0024] Selon un premier mode de réalisation illustré à la figure 1, la chaussure de sport 100 est une chaussure de marche ou encore une chaussure de course à pied présentant une semelle 10 relativement souple formée à base de matériaux connus de l’état de la technique dans le domaine des chaussures de marche ou de course à pied. Ces matériaux sont, par exemple, des matériaux mousseux et/ou de matériaux élastomères qui sont connus pour être des matériaux mous (en opposition aux matériaux durs de type thermoplastique ou thermodurcissable) présentant des caractéristiques d’amortissement, et qui sont facilement déformables sous une simple pression des doigts.
[0025] La semelle 10 constitue la base de la chaussure de sport 100 et est destinée à être en contact avec le sol. La semelle 10 s’étend classiquement de l’avant jusqu’à l’arrière de la chaussure 100.
[0026] La chaussure 100, et plus particulièrement la semelle 10 comporte trois parties distinctes remplissant chacune un rôle dans le maintien et le positionnement du pied dans la chaussure 100 :
une première partie 12 située à l’avant de la chaussure permettant le soutien de l’avant-pied, dénommée par la suite partie antérieure 12 ;
une deuxième partie 13 située à l’arrière de la chaussure permettant le soutien du talon, dénommée par la suite partie postérieure 13, et ;
une troisième partie 14 située entre les deux autres assurant le soutien du médio-pied, dénommée par la suite partie centrale 14.
[0027] Chacune des parties 12, 13, 14 est définie et dimensionnée afin de former un profil plantaire global proposant un appui au pied le plus enveloppant possible et le plus proche possible du profil planaire du pied, préservant ainsi l’équilibre anatomique et biomécanique du sportif.
[0028] La semelle 10 est composée par l’association de plusieurs couches et/ou matériaux présentant des propriétés différentes (par exemple de dureté, d’amortissement, etc) pouvant être localisés localement à différentes endroits.
[0029] Ainsi, on peut classiquement définir que la semelle 10 est composée de l’association :
d’une semelle intermédiaire sur laquelle la première de montage 30 est solidarisée ; et d’une semelle extérieure, dite d’usure, destinée à être en contact avec le sol.
[0030] La semelle intermédiaire est composée par exemple de mousse(s) en EVA et/ou de mousse(s) en TPU dont les densités et les duretés peuvent varier en fonction des besoins. Cette semelle intermédiaire peut également comporter des renforts structurants localisés en regard de l’arche interne du pied ou encore localisés du talon jusqu’à l’avant-pied. Toutefois, l’architecture selon l’invention permet avantageusement de s’affranchir de l’utilisation de renforts structuraux localisés dans la semelle intermédiaire par la présente d’une première de montage structurante.
[0031] Le semelle extérieure est par exemple formée par une ou plusieurs couches d’éléments parmi la liste suivante : polyuréthane ; polyuréthane thermoplastique élastique, caoutchouc. La semelle extérieure est avantageusement texturée et peut présenter des moyens favorisant l’accroche sur un terrain particulier comme par exemple des sculptures, crampons souples dont la forme et la géométrie peuvent varier en fonction du programme d’utilisation de la chaussure de sport 100. On définit par crampon, un élément, généralement une protubérance plus ou moins souple, garnissant la semelle extérieure de chaussures de sport afin d’assurer une meilleure adhérence sur le sol en fonction de la nature du sol.
[0032] Classiquement, la chaussure de sport 100 comporte également une semelle de propreté (non représentée) (« insole >> en langue anglaise) venant recouvrir la première de montage 30.
[0033] La première de montage 30 selon l’invention est illustrée plus spécifiquement aux figures 1 et 2. Contrairement à l’état de la technique connu, l’invention propose une première de montage 30 comme élément structurant de la chaussure de sport 100.
[0034] La première de montage 30 selon l’invention présente au moins une partie réalisée dans un matériau dur, (typiquement présentant une dureté supérieure à 65 Shore A), différent d’un matériau mousseux, d’un matériau élastomère, d’un matériau textile, de pièces de cuir, ou de tout autre type de matériau utilisé classiquement pour la réalisation d’une première de montage. Avantageusement, la première de montage présente une dureté supérieure ou égale à 20 Shore D ou 80 Shore A.
[0035] La première de montage 30 selon l’invention présente de manière identique à la semelle 10, une structure composée de trois parties :
une première partie 32 située à l’avant de la chaussure participant au soutien de l’avant-pied, dénommée par la suite partie antérieure 32 de la première de montage 30 ;
une deuxième partie 33 située à l’arrière de la chaussure participant au soutien du talon, dénommée par la suite partie postérieure 33 de la première de montage, et une troisième partie 34 située entre les deux autres parties 32, 33 participant au soutien du médio-pied, dénommée par la suite partie centrale 34 de la première de montage 30.
[0036] Chacune des parties 32, 33, 34 de la première de montage est définie et dimensionnée afin de former un profil plantaire global proposant un appui au pied le plus enveloppant possible et le plus proche possible du profil planaire du pied, préservant ainsi l’équilibre anatomique et biomécanique du sportif.
[0037] Selon un premier exemple de réalisation, la partie centrale 34 de la première de montage 30, ainsi que la partie postérieure 33 de la première de montage 30, sont réalisées dans un matériau dur, c’est-à-dire présentant une dureté égale ou supérieure à 65 Shore A ou 20 Shore D, alors qu’au moins une région de la partie antérieure 32 de la première de montage est réalisée dans un matériau mou, c’est-à-dire présentant une dureté inférieure à 50 Shore A, et souple facilement déformable, comme par exemple un matériau textile, un matériau cartonné, un matériau en cuir, ou encore tout autre type de matériau classiquement utilisé par la réalisation d’une première de montage ou pour la réalisation d’une semelle de propreté selon l’état de la technique.
[0038] Selon un mode avantageux de l’invention, la première de montage 20 présente une dureté égale ou supérieure à 80 Shore A, ou 30 Shore D.
[0039] Le matériau utilisé pour la partie centrale 34 de la première de montage 30 et la partie postérieure 33 de la première de montage 30 est par exemple un matériau thermoplastique ou encore un matériau thermodurcissable.
[0040] La partie centrale 34 de la première de montage 30 ainsi que la partie postérieure 33 de la première de montage 30 sont avantageusement réalisées dans un matériau thermoplastique ou thermodurcissable présentant une certaine déformation élastique (de l’ordre de quelques millimètres) et capable d’absorber et de dissiper des énergies d’impact importantes et de résister aux contraintes mécaniques imposées à la chaussure lors de son utilisation en marche ou en course à pied.
[0041] La partie centrale 34 de la première de montage 30 ainsi que la partie postérieure 33 de la première de montage 30 sont avantageusement réalisées en polyamide, en matériau composite avec fibres de renfort en verre ou en carbone.
[0042] La partie postérieure 33 de la première de montage 30 est sensiblement plane et d’épaisseur ei constante. La partie postérieure 33 présente une épaisseur ei de quelques millimètres, avantageusement supérieure à 1,5mm, et préférentiellement compris entre 2 et 8 mm de manière à avoir une rigidité suffisante de la partie postérieure 33 pour ne pas se déformer sous le poids du sportif.
[0043] Selon une variante de réalisation illustrée à la figure 4, illustrant une vue de dessous d’un deuxième exemple de réalisation d’une première de montage 30’ selon l’invention, la partie postérieure 33 peut présenter un renfort structurel 140 au niveau de sa face inférieure (c’est-à-dire au niveau de la face dirigée en regard de la semelle 10) réalisée par une surépaisseur localisée, ou encore par l’insertion d’un matériau présentant des caractéristiques mécaniques différentes des caractéristiques mécaniques du matériau utilisé pour la réalisation de la partie postérieure 33 de la première de montage 30’. Selon l’exemple de réalisation illustré à la figure 4, le renfort structurel 140 est positionné dans une région centrale de la partie postérieure 33, par rapport à un plan médian de la partie postérieure 33.
[0044] Avantageusement, l’utilisation d’une surépaisseur localisée au niveau de la partie postérieure 33 permet également de réaliser une fonction de calage facilitant le pré-positionnement de la première de montage 30’ sur la semelle 10 lors de l’assemblage de la chaussure 100.
[0045] La partie centrale 34 de la première de montage 30 comporte un profil supérieur et un profil inférieur incurvés, de sorte que la partie centrale 34 forme une arche, ou une voûte, s’étendant entre la partie postérieure 33 et la partie antérieure de la première de montage 30. Cette partie centrale 34 en forme d’arche est apte à recevoir et à soutenir la voûte plantaire du pied.
[0046] L’incurvation ou la cambrure de l’arche de la partie centrale 34 varie selon l’axe transversal de la chaussure 100 afin d’épouser au mieux la forme de la voûte plantaire du medio pied et de la soutenir convenablement. La partie centrale 34 présente une cambrure plus importante au niveau de son profil interne qu’au niveau de son profil externe de manière à soutenir au mieux la voûte du médio pied dont l’arche interne présente un effet de voûte supérieur à celui de son arche externe.
[0047] Les cambrures longitudinales, interne et externe, de la partie centrale 34 permettent de mieux contenir et de mieux envelopper les voûtes longitudinales du pied et ainsi augmenter la surface portante des appuis plantaires limitant la fatigabilité du sportif. Les charges et les pressions sur le pied sont alors mieux reparties au cours de la marche, de la course, des sauts, des prises d’appui au sol, des changements de direction, etc.
[0048] La région postérieure de la partie centrale 34 (i.e. la région à proximité de la partie postérieure 33) présente au moins une portion présentant une épaisseur Θ2 équivalente à l’épaisseur ei de la partie postérieure 33 de la première de montage 30. Cette portion forme avantageusement une jonction entre la partie postérieure et la partie centrale 34 de la première de montage 30.
[0049] L’épaisseur de la partie centrale 34 peut être constante dans toute cette partie, ou encore présenter un affinement progressif de l’arrière vers l’avant de la première de montage 30, de sorte que la partie centrale 34 présente, au niveau de sa région antérieure (i.e. à proximité de la partie antérieure 32) une épaisseur es inférieure à l’épaisseur e2.
[0050] La cambrure particulière de l’arche de la partie centrale 34 ainsi que son épaisseur (constante ou s’affinant en direction de la partie antérieure 32 de la première de montage 30) sont configurées pour venir soutenir l’arche naturelle du pied ainsi que pour permettre une légère déformation élastique de cette portion (de l’ordre de 1 ou 2 millimètres) lors de la marche, des sauts, ou de la course à pied, sous le poids de l’utilisateur. La déformation élastique de cette arche de la partie centrale 34 permet de créer un amortissement supplémentaire pour amortir l’onde de choc provoquée par l’impact de la chaussure sur le sol, lors de la marche et surtout lors de la course à pied, et permet de réaliser un renvoi (rebond) de l’énergie stockée lors de la phase d’amortissement afin d’améliorer la phase suivante de propulsion.
[0051] La cambrure particulière de l’arche de la partie centrale 34 préserve ainsi l’activité biomécanique des arches plantaires de médio-pied afin d’optimiser les qualités physiologiques du pied dans son ensemble, c'est-à-dire la stabilité, l’absorption des chocs, l’élasticité, la propulsion et le drainage.
[0052] Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 4, la partie centrale 34 peut également présenter un renfort structurel 141, positionné au niveau de sa face inférieure (c’est-à-dire dirigé en regard de la semelle 10). Ce renfort structurel 141 est réalisée par une surépaisseur localisée, ou encore par l’insertion d’un matériau présentant des caractéristiques mécaniques différentes des caractéristiques mécaniques du matériau utilisé pour la réalisation de la partie centrale 34 de la première de montage 30’. Selon le mode de réalisation illustré à la figure 4, le renfort structurel 141 est positionné dans une région centrale de la partie centrale 34 de la première de montage 30’, par rapport à un plan médian de la partie centrale 34. De manière identique à l’épaisseur de la partie centrale 34, l’épaisseur de la surépaisseur peut également être variable et présenter un amincissement vers l’avant de la première de montage 30.
[0053] La partie antérieure 32 de la première de montage 30 est réalisée dans un matériau différent de la partie centrale 34 et de la partie postérieure 33 de la première de montage 30. La partie antérieure 32 est réalisée dans un matériau souple, tel qu’un matériau textile, une ou plusieurs pièces de cuir, un matériau cartonné, ou tout autre matériau classiquement utilisé pour sa relative souplesse pour la réalisation d’une telle première de montage.
[0054] La partie antérieure 32 présente une faible épaisseur e4 plus faible que les épaisseurs des parties centrale 34 et postérieure 33, par exemple de quelques millimètres (préférentiellement inférieure à 3 mm), sensiblement constante hormis au niveau de sa périphérie qui est légèrement surélevée pour être fixée à la tige 20 par des moyens de fixation ad hoc tels que le collage ou le surmoulage.
[0055] La partie antérieure 32 présente un profil surfacique faiblement cintré dont la portion avant est légèrement relevée par rapport à sa portion arrière, de façon à disposer d’un maximum d’appui au sol lors de la phase digitigrade, c'est-àdire durant la période, de la marche ou de la course, pendant laquelle l’appui du pied est conditionné sur l’avant-pied.
[0056] Cette partie antérieure 32 permet de recevoir l’avant-pied, et plus précisément la voûte transversale antérieure ainsi que les appuis antérieurs essentiellement formés par les têtes du premier métatarsien et du cinquième métatarsien.
[0057] Selon un premier mode de réalisation, la première de montage 30 est formée par l’assemblage de la partie antérieure 32 d’une part et d’un élément monobloc formant la partie centrale 34 et la partie postérieure 33 d’autre part. L’assemblage est réalisé par exemple par couture, par collage, par thermosoudage, ou autre moyen ad hoc, puis l’ensemble est solidarisé sur la semelle 10 comme énoncé précédemment.
[0058] Ce mode de réalisation est particulièrement bien adapté lorsque la partie centrale 34 et la partie postérieure 33 sont réalisées en thermoplastique ou en matériaux composites à base de matériaux thermodurcissable et que la partie antérieure 32 est une pièce textile, ou une pièce en cuir par exemple.
[0059] Selon un deuxième mode de réalisation, la partie centrale 34 et la partie postérieure 33 sont directement injectées par fusion ou surmoulage au niveau de la partie antérieure 32 de manière à obtenir une première de montage 30 monobloc avec une partie centrale et postérieure en matériau dur et une partie antérieure 32 en matériau souple. Ce deuxième mode de réalisation est particulièrement avantageux, lorsqu’on utilise un matériau cartonné pour la réalisation de la partie antérieure 32 de la première de montage 30.
[0060] En fonction du type de matériau utilisé pour la partie antérieure 32 de la première de montage 30, il est prévu de réaliser au moins une rainure transversale ou découpe 142, par exemple partielle (i.e. en pointillé) au niveau d’une zone de flexion 143 correspondant au pli de flexion du pied pour favoriser le pliage de la partie antérieure 32. Dans l’exemple de réalisation représenté, la partie antérieure 32 comporte quatre rainures, ou découpes, 142. Ces rainures, ou découpes, 142 sont particulièrement utiles et avantageuses lorsque le matériau utilisé par la partie antérieure 32 est un matériau cartonné présentant une rigidité qui est supérieure à la rigidité du textile.
[0061] Cette zone de flexion 143 est choisie avantageusement et correspond à la zone de contact de l’ensemble des têtes métatarso-phalangiennes du pied . Les rainures transversales 142 sont regroupées dans cette zone de flexion 143 qui s’étend sur une partie (non représenté) ou de part et d’autre de la première de montage 30 (i.e. entre l’intérieur et l’extérieur de la première de montage 30). Typiquement, cette zone de flexion 143 prend naissance en arrière des cols des têtes des métatarsiens (et avantageusement jusqu’à 2 cm maximum en arrière selon le type de chaussure) et se termine en avant des têtes métatarsiennes (et avantageusement jusqu’à 2 cm maximum en avant selon le type de chaussure). La zone de flexion 143 ainsi que les rainures 142 sont orientées selon un axe de pli de flexion F oblique par rapport à l’axe longitudinal L de la chaussure 100.
[0062] La figure 5 représente une projection sur le pied de cette zone de flexion 143 ménagée au niveau de la première de montage 30.
[0063] La zone de flexion 143 est située à une distance comprise entre 60 et 70 % de la longueur totale de la première de montage 30 par rapport à l’extrémité postérieure de la première de montage 30.
[0064] Cette obliquité de la zone de flexion 143 par rapport à l’axe longitudinal L est directement relative à la zone d’appui de l’arche antérieure du pied. Les rainures 142 ménagées dans cette zone de flexion 143 suivent également cette orientation générale de sorte que les rainures 142 sont orientées obliquement par rapport à l’axe longitudinal L, avec un angle a de 105° ± 15° par rapport à l’axe longitudinal L, (i.e. selon un angle de 15° ± 15° par rapport à l’axe transverse T perpendiculaire l’axe longitudinal L) comme illustré à la figure.
[0065] Cet aménagement des rainures transversales 142 de la première de montage 30 dans cette zone particulière de flexion 143 créée une amorce permettant de faciliter le pliage de la chaussure lors du déroulement latéral de l’arche antérieure (par l’extérieure de la 5ième tête métatarsienne vers la 1ière tête métatarsienne) lors de la marche et de la prise d’appui, comme un véritable rail de guidage.
[0066] De manière complémentaire, la semelle peut également comporter au niveau de sa partie antérieure, au moins une zone de flexion privilégiée permettant de favoriser et de guider le pliage de la chaussure lors du déroulé du pied au niveau d’une zone particulière, choisie et prédéfinie de la partie antérieure de la semelle. Avantageusement, cette zone de flexion de la semelle est réalisée au même niveau que la zone de flexion 143 de la première de montage 30, pour optimiser davantage la conduite du mouvement du pas lors de la marche, ou de la course, de la manière la plus efficiente possible en minimisant la résistance de la chaussure lors du déroulé du pied.
[0067] Au niveau de cette zone de flexion, la semelle présente typiquement une dureté plus faible que le reste de la semelle. Avantageusement, la dureté au niveau de cette zone de flexion est au moins 10% inférieure à la dureté du reste de la semelle.
[0068] A titre d’exemple, la diminution de la dureté de la semelle peut être réalisée par la réalisation de rainures transversales (non représentées) ménagées au niveau de l’avant pied de la semelle extérieure 14,. Ainsi, ces rainures transversales de la semelle extérieur et de la première de montage 30 permettent d’améliorer les appuis et d’optimiser le déroulé du pied lors de la marche ou de la course à pied, et d’améliorer l’équilibre général du sportif avec une activité fonctionnelle plus sûre et plus économique.
[0069] Selon une variante de réalisation, la semelle 10 peut comporter au niveau de cette zone de flexion privilégiée au niveau de l’avant-pied, une inclusion d’un matériau M2 présentant des caractéristiques différentes du matériau M1 utilisé pour le reste de la semelle 10 (i.e pour la partie postérieure, la partie centrale et la partie antérieure en dehors de la zone de flexion).
[0070] Ce deuxième matériau M2 peut être introduit dans la semelle extérieure 15, ou encore dans la semelle intermédiaire, dès lors que la dureté de la semelle 10 au niveau de cette zone de flexion est diminué au moins de 10%.
[0071] Selon une première variante de réalisation, le matériau M2 est de même nature que le matériau M1 et présente une densité inférieure au matériau M1, typiquement une densité inférieure de 10%. Selon une deuxième variante de réalisation, le matériau M2 est de nature différente du matériau M1 et présente une dureté inférieure au matériau M1, typiquement une dureté inférieure de 10%.
[0072] La partie postérieure 33 de la première de montage 30 est complétée par un élément postérieur amortissant 40 réalisé en matière amortissante permettant d’amortir les chocs et les impacts du talon lors de la marche ou de la course à pied. L’élément amortissant 40 permet d’éviter les risques de blessures et les remontées d’onde de choc dans le système musculo-squelettique lors de la marche ou de la course à pied.
[0073] Selon un premier exemple de réalisation, illustré par les figures 1 et 2 l’élément postérieur amortissant 40 est une talonnette amovible qui vient en appui sur la surface plane supérieure de la partie postérieure 33 de la première de montage 30.
[0074] La talonnette amovible 40 comporte une protubérance 42, sur sa face inférieure, configurée pour venir coopérer avec un logement 35 ménagé dans la partie postérieure 33 de la première de montage 30. La coopération de la protubérance 42 et du logement 35 permet d’assurer le positionnement et le maintien de la talonnette amovible 40 en translation longitudinale et en translation transversale au niveau de la partie postérieure 33.
[0075] [0076] Selon un autre exemple de réalisation (non représenté), l’élément postérieur amortissant est directement surmoulé sur la première de montage au niveau de la partie postérieure 33 de la première de montage 30. Plus précisément, l’élément postérieur amortissant est surmoulé sur la face supérieure de la première de montage 30 (i.e. orientée vers l’intérieur de la tige 20).
[0077] Comme illustrée aux figures 1 à 3, la face supérieure 46 de l’élément amortissant 40 est sensiblement plane.
[0078] L’élément amortissant 40 présente une épaisseur minimale de base procurant la surélévation postérieure du talon par rapport à l’avant pied. L’épaisseur de l’élément amortissant 40 est globalement constante dans sa portion principale 40a (portion contenue dans la partie postérieure 33 de la première de montage 30) puis diminue progressivement vers l’avant dans sa portion d’extension 40b (portion contenue dans la partie centrale 34 de la première de montage 30) selon un profil biseauté rectiligne ou encore sensiblement concave.
[0079] L’élément amortissant 40 vient combler le volume au dessus de la partie postérieure 33 de la première de montage 30 de manière à créer une surélévation postérieure positionnant le pied selon un angle optimisé lors de la phase de prise d’appui. L’élément amortissant 40 comble l’ensemble de la surface talonnière de la première de montage 30.
[0080] L’élément amortissant 40 peut être obtenue dans un matériau polymère élastique, ou autre, choisi pour ses propriétés mécaniques afin d’apporter une caractéristique supplémentaire à la chaussure de sport 100.
[0081] Par exemple, l’élément amortissant 40 est réalisé dans un matériau légèrement souple et déformable, telle qu’une mousse réticulée, un élastomère de façon à procurer une fonction d’amorti à la chaussure 100.
[0082] L’élément amortissant 40 peut également comporter des bulles, des alvéoles ou bien encore des évidements tubulaires et/ou des ressorts afin d’améliorer les fonctions d’amorti, d’anti-vibration, et/ou de renvoi.
[0083] L’élément amortissant 40 peut également comporter sur sa surface supérieure 36 différentes aspérités, reliefs, rainures, alvéoles ou encore picots définis en fonction de l’intérêt proprioceptif recherché. La présence de picots permet par exemple de stimuler les récepteurs plantaires afin de mettre en éveil l’équilibre proprioceptif de l’arrière pied, et d’inciter ainsi le travail des stabilisateurs latéraux de la cheville pour un utilisateur présentant par exemple des entorses à répétition.
[0084] L’élément amortissant 40 peut également être formé par l’association de plusieurs matériaux distincts. Il peut être notamment formé par une pluralité de couches superposées, par exemple dans l’épaisseur, selon un axe longitudinal, ou encore selon un axe transversal, de différents matériaux présentant des propriétés mécaniques différentes (qualités d’amorti, de stabilité, d’absorption des ondes de chocs, ou encore d’absorption des vibrations génératrices de pathologies mécaniques diverses).
[0085] Ainsi, l’élément amortissant 40 permet d’apporter, par un choix stratégique et astucieux d’un matériau ou d’un mélange de matériaux, des propriétés d’amortissement, mais également de stabilité, d’absorption des ondes de chocs nocives aux structures anatomiques ou encore d’absorption des vibrations génératrices de pathologies fonctionnelles diverses chez le sportif.
[0086] Toutes ces propriétés citées sont d’autant plus efficaces et perceptibles par le sportif que la base sur laquelle s’appuie l’élément amortissant 40 est une base structurellement rigide, peu déformable, et stable quelle que soit la nature du terrain. Il n’y a donc aucune perte d’efficacité.
[0087] Le caractère amovible de l’élément amortissant permet en outre d’être remplacée facilement par l’intérieur de la tige 20. Il suffit à l’utilisateur d’insérer sa main à l’intérieur de la tige 20 au travers de son ouverture, de soulever la semelle de propreté (non représentée sur les figures) qui recouvre généralement la totalité de la première de montage 30, puis de retirer l’élément amortissant 40 de son logement 35 et de le remplacer par un autre élément amortissant présentant des propriétés mécaniques différentes ou supplémentaires.
[0088] L’élément amortissant 40 amovible peut également présenter en surface, différentes indications (codes couleurs, dénominations) sur ses propriétés mécaniques, ce qui permet à l’utilisateur de la sélectionner parmi d’autres en fonction des caractéristiques recherchées (par exemple, la souplesse ou au contraire la rigidité), en fonction du poids, ou du programme recherché.
[0089] L’élément amortissant amovible 40 constitue un élément entièrement modulable et personnalisable tant sur ses propriétés mécaniques que sur son aspect esthétique.
[0090] L’élément amortissant présente une épaisseur comprise entre 1 et 25 mm (et de préférence entre 10 et 15 mm) afin d’apporter une surélévation optimale du talon par rapport à l’avant pied.
[0091] La première de montage 30 selon l’invention a pour vocation de créer une structure rigide au niveau de la partie centrale et postérieure de la chaussure, peu déformable, ou du moins avec une déformation contrôlée au niveau de la partie centrale 34. La première de montage 30 forme ainsi un « châssis rigide >> de la chaussure 100, positionné entre le pied et la semelle 10 qui est souple et déformable. La première de montage 30 forme ainsi un appui stable, répétable et durable pour le médio-pied et le talon lors de la marche ou de la course à pied, tandis que la semelle 10 joue son rôle d’amortisseur, se déformant et jouant entièrement son rôle d’adaptabilité aux contraintes du terrain sans que le structure biomécanique du pied ne soit impactée par ces différences d’appui liées à la nature du terrain, la première de montage 30 sur laquelle le pied est en appui restant dimensionnellement stable.
[0092] Selon un autre mode de réalisation illustré aux figures 6 et 7, la chaussure 200 peut comporter en outre une coque postérieure 50 rigide, creuse, et intégrée dans la partie postérieure 13 de la semelle 10 de manière à recevoir la première de montage 30, et plus particulièrement la partie postérieure 33 de la première de montage 30.
[0093] Cette coque postérieure 50 est réalisée dans un matériau plastique, de préférence rigide, de type thermoplastique ou thermodurcissable renforcée éventuellement par des fibres de type nylon, verre ou autre, et forme un appui plan au niveau de sa face supérieure pour recevoir la partie postérieure 33 de la première de montage 30.
[0094] La coque postérieure 50 est réalisée suffisamment rigide pour ne pas se déformer sous le poids du sportif.
[0095] La coque postérieure est avantageusement formée par une paroi de fond 51 et par une paroi latérale périphérique 52 s’étendant verticalement depuis la paroi de fond 51. Ainsi, les parois 51,52 de la coque 50 forme une coque enveloppante pour recevoir la partie postérieure 33 de la première de montage 30, ainsi que l’élément amortissant 40.
[0096] La coque postérieure 50 permet ainsi d’optimiser davantage le maintien et la rigidité de la chaussure 200, notamment au niveau de la partie postérieure et autour de l’élément amortissant 40.
[0097] La chaussure de sport selon l’invention combinant avantageusement une première de montage 30 en matériau dur (présentant une dureté supérieure à 20 Shore D) et un élément amortissant au niveau du talon en matériau mou, inférieur à 50 Shore A (par exemple en matériaux mousseux, élastomère, ...) présente de nombreux avantages.
[0098] Au niveau biomécanique, la forme de la première de montage 30 combinée à un l’élément amortissant venant en appui sur la face supérieure de la première de montage et formant un rehausseur permet de positionner le pied selon un angle de prise d’appui optimum. Ainsi, dès la prise d’appui et durant la phase d’amortissement, la flexion plantaire de la cheville s’accentue passivement sous la contrainte, elle est contrôlée par le mollet essentiellement. Le contrôle de l’angle du pied lors de la prise d’appui par le positionnement optimisé du pied fourni par la chaussure selon l’invention permet d’emmagasiner de l’énergie (notamment au niveau de l’arche de la partie centrale 34 de la première de montage 30) qui sera rendue lors de la phase suivante de propulsion, tel un ressort.
[0099] La chaussure de sport selon l’invention constitue un maillon élémentaire dans la prévention, la protection, et l’amélioration des performances du sportif.
[00100] Elle présente en outre les avantages additionnels suivants :
un meilleur amorti de la force de réaction au sol et de l’onde de choc qui en découle lors de la prise d’appui ;
une augmentation du rendement ; en effet, lors de la prise d’appui, un surcroît d’énergie potentiel élastique est emmagasinée au niveau de la partie centrale de la première de montage et est restituée lors de la poussée ;
une activation de la traction dès la prise d’appui et une diminution de la phase de ralentissement ; les ischio-jambiers (muscles postérieurs de la cuisse) se contractent dès la prise d’appui ;
une activation de l’interface avant-pied neutralisant les dévers du terrain ; le complexe de torsion entre l’avant-pied et l’arrière-pied permet d’absorber les mouvements latéraux du terrain qui sont sources d’instabilité (pertes d’équilibre, chutes, entorses, ...) un renforcement de la protection du genou dans tous les plans ; l’activation du mollet (le soléaire) dès la prise d’appui lutte contre le phénomène de tiroir (glissement antérieur du tibia sous le fémur responsable de l’étirement du ligament croisé antérieur), l’activation du complexe de torsion entre l’avantpied et l’arrière-pied assure une marge de manœuvre plus importante en cas de perte d’équilibre ;
un renforcement de la protection de la cheville ; la prise d’appui avant-pied renforce davantage les muscles stabilisateurs ;
la participation passive à la phase de propulsion ;
l’optimisation de la stabilité de la jambe et par conséquent de l’appui ;
l’équilibre mécanique engendrée par le balancement des bras qui complète le système musculaire stabilisateur de la jambe ;
l’optimisation de la stabilité du corps dans son ensemble ; l’harmonisation et l’équilibre des contraintes liées à la mise en mouvement des différentes parties du corps ;
un meilleur amorti de la force de réaction au sol et de l’onde de choc qui en découle lors de la prise d’appui ;
le renforcement de la protection du genou dans le plan antéro-postérieur ; l’activation du mollet (le soléaire) dès la prise d’appui lutte contre le phénomène de tiroir (glissement antérieur du tibia sous le fémur responsable de l’étirement du ligament croisé antérieur), l’activation des ischio-jambiers (principe de traction dès la prise d’appui) favorise leurs renforcements et augmente ainsi la protection du ligament croisé antérieur.
[00101] Il va de soi que d’autres modes de réalisation peuvent être envisagés, sans sortir du cadre de l’invention, celle-ci n’étant nullement limitée aux exemples décrits et représentés.
[00102] Notamment, bien que les modes de réalisation précédemment décrits portent sur une chaussure de course à pied, l’invention peut concerner également des chaussures prévues pour la pratique d’autres sports tels que le football, le rugby, le football américain, le baseball, le golf, le trail, la marche, la randonnée ou d’autres sports.
[00103] Ainsi, l’invention a également pour objet une chaussure de sport à crampons rigides, telle qu’une chaussure de football, de rugby, etc, présentant des crampons rigides (i.e. non déformable à la main) moulés ou à visser.
[00104] On entend par crampons rigides des crampons qui présentent une dureté supérieure à 20 shore D.
[00105] On se référera par exemple au document FR2945917 et FR2967874 pour une description complète d’une telle chaussure à crampons.
Les caractéristiques décrites précédemment pour une chaussure de marche ou de running en référence aux figures 1 à 7 restent applicables pour une chaussure à crampons.
Claims (15)
- REVENDICATIONS1. Chaussure de sport (100, 200) comportant une tige (20), une première de montage (30, 30’) et une semelle (10), la première de montage (30, 30’) étant solidarisée sur la semelle (10), s’étendant selon une direction longitudinale (L) et présentant une partie antérieure (32) apte à recevoir l’avant-pied, une partie centrale (34) apte à recevoir le medio-pied et une partie postérieure (33) ; ladite chaussure de sport (100, 200) étant caractérisée en ce que la partie postérieure (33) et la partie centrale (34) de la première de montage (30) sont réalisées dans un matériau rigide et en ce que la chaussure de sport comporte un élément amortissant (40) positionné au niveau de la partie postérieure (33) de la première de montage, ledit élément amortissant (40) étant apte à amortir et recevoir le talon.
- 2. Chaussure de sport (100, 200) selon la revendication précédente caractérisée en ce que la partie postérieure (33) et la partie centrale (34) de la première de montage (30, 30’) sont réalisées dans un matériau présentant une dureté égale ou supérieure à 20 Shore D.
- 3. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie postérieure (33) et la partie centrale (34) de la première de montage (30, 30’) sont réalisées dans un matériau thermoplastique ou thermodurcissable.
- 4. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que l’élément amortissant (40) est réalisé dans un matériau plus souple que le matériau rigide de la partie centrale (34) et de la partie postérieure (33) de la première de montage (30, 30’).
- 5. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que l’élément amortissant (40) est réalisé dans un matériau présentant une dureté inférieure ou égale à 50 Shore A.
- 6. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que l’élément amortissant (40) présente une épaisseur comprise entre 1 et 25 mm formant une surélévation postérieure du talon par rapport à l’avant pied.
- 7. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que l’élément amortissant (40) repose sur la face supérieure de la partie postérieure (33) de ladite première de montage (30, 30’).
- 8. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie centrale (34) de la première de montage (30, 30’) comporte un profil supérieur et un profil inférieur qui sont incurvés, de sorte que la partie centrale 34 forme une arche s’étendant entre la partie postérieure (33) et la partie antérieure (32) de la première de montage (30).
- 9. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie centrale (34) de la première de montage (30, 30’) comporte un profil supérieur incurvé configuré pour épouser la forme de la voûte plantaire du pied.
- 10. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie centrale (34) de la première de montage (30, 30’) présente des propriétés d’amortissement et de rebond.
- 11. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie antérieure (32) de la première de montage est formé par un matériau textile ou une pièce de cuir ou un matériau cartonné.
- 12. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie antérieure (32) de la première de montage (30) comporte au moins une rainure ou découpe (142) créant une amorce pour favoriser le pliage de la partie antérieure (32).
- 13. Chaussure de sport (100, 200) selon la revendication 12 caractérisée en ce que ladite au moins une rainure ou découpe (142) est ménagée dans une zone de flexion (143) dimensionnée et orientée de manière à correspondre à une zone de contact recevant l’ensemble des têtes métatarsiennes du pied.
- 14. Chaussure de sport (100, 200) selon l’une des revendications précédentes caractérisée en ce que la semelle (10) comporte une partie antérieure (12), une partie centrale (14) et une partie postérieure (13), ladite semelle (10) comportant au niveau de la partie antérieure (12) une zone de flexion10 privilégiée s’étendant selon une direction oblique (F) par rapport à la direction longitudinale (L) de la chaussure de sport.
- 15. Chaussure de sport (100, 200) selon la revendication précédente caractérisée en ce que ladite zone de flexion privilégiée ménagée au niveau de la semelle15 (10) est dimensionnée et orientée de manière à être située en projection des têtes métatarso-phalangiennes du pied.
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