FR3085475A1 - Outil de controle pour controler la longueur d'une vis destinee a etre vissee a un ecrou aveugle, kit et procede de controle associes - Google Patents

Abstract

Cet outil de contrôle (22) comprend un organe de mesure (30) pour mesurer une profondeur de vissage, ledit organe de mesure (30) comportant un corps (40) et un organe d'accrochage (42) monté coulissant relativement au corps (40) entre une position rétractée à l'intérieur du corps (40) et une position déployée hors du corps (40). L'outil de contrôle (22) comprend également un calibre (32) comportant deux mâchoires (72, 92) mobiles l'une relativement à l'autre suivant un axe de calibrage (A-A'), lesdites mâchoires (72, 92) étant mécaniquement liées à l'organe de mesure (30) de sorte que la distance entre les mâchoires (72, 92) suivant l'axe de calibrage (A-A') soit fonction du déploiement de l'organe d'accrochage (42) relativement au corps (40).

Description

Outil de contrôle pour contrôler la longueur d’une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle, kit et procédé de contrôle associés

La présente invention concerne un outil de contrôle pour contrôler la longueur d’une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle, ledit outil de contrôle étant du type comprenant un organe de mesure pour mesurer une profondeur de vissage, ledit organe de mesure comportant un corps et un organe d’accrochage monté coulissant relativement au corps entre une position rétractée à l'intérieur du corps et une position déployée hors du corps.

L’invention concerne également un kit de contrôle pour contrôler la longueur de vis destinées à être vissées à des écrous aveugles, ledit kit comprenant au moins deux outils de contrôle du type précité.

L’invention concerne encore un procédé de contrôle pour contrôler la longueur d’une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle d’un assemblage comportant :

une première pièce présentant une face visible et un premier orifice traversant débouchant dans ladite face visible, et

- une deuxième pièce présentant une face arrière opposée à la face visible et un deuxième orifice traversant débouchant dans ladite face arrière, la deuxième pièce étant accolée à la première pièce de sorte que les premier et deuxième orifices soient sensiblement coaxiaux, l’écrou aveugle étant fixé à la face arrière de la deuxième pièce, dans le prolongement des premier et deuxième orifices, et présentant une extrémité distaie opposée aux première et deuxième pièces.

Il est connu d’assembler deux pièces l’une à l’autre au moyen d’un boulon formé d’une vis à filetage partiel et d’un écrou. A cet effet, des alésages de mêmes diamètres sont formés dans lesdites pièces, celles-ci étant ensuite positionnées l’une contre l’autre de sorte que leurs alésages soient alignés. Puis la vis est engagée à travers les alésages de sorte que sa tête de vis repose contre la face visible d’une première des deux pièces et que son extrémité filetée fasse saillie hors des alésages relativement à la face opposée de la deuxième pièce. Finalement, l’écrou est vissé à ladite extrémité filetée de façon à venir en appui contre la deuxième pièce.

Généralement, les opérateurs chargés de ces assemblages ont à leur disposition plusieurs types de boulons, et il leur appartient de sélectionner, pour chaque alésage, te bon type de boulon à monter sur cet alésage. Le plus souvent, la longueur de l’extrémité filetée est la même pour toutes tes vis d’un même diamètre, quels que soient tes types de boulons auxquels elles appartiennent, les types de boulons se distinguant alors uniquement par le diamètre des vis, la longueur de leur fût lisse, et le type de tête de vis.

Afin d’assurer un bon assemblage des pièces, plusieurs paramètres sont à prendre en considération dans le choix de la vis :

- tout d’abord, le fût lisse doit avoir un diamètre correspondant à celui des alésages,

- ensuite le type de tête de vis doit correspondre à l’assemblage à réaliser,

- ensuite, le fût lisse doit être suffisamment court pour permettre un non coincement de la vis dans l’écrou , c’est-à-dire pour ménager une marge entre le fond de chambrage de l’écrou et la jonction entre le fût lisse et l’extrémité filetée de la vis, ensuite, le fût lisse doit être suffisamment long pour assurer un matage intégral de la vis, c’est-à-dire l’absence de filet dans les alésages, enfin, un dépassement minimal de l’extrémité filetée hors de l’écrou une fois celui-ci serré sur la vis doit être respecté pour assurer un freinage suffisant et garantir le non desserrement de l'assemblage boulonné.

Le contrôle du diamètre est relativement aisé à réaliser. De plus, lorsque les faces des deux pièces sont accessibles, il est aisé de contrôler le matage et l’accostage en s'assurant visuellement avant serrage de l’écrou que l’extrémité du fût lisse dépassant des alésages est suffisante sans être excessive, et de contrôler le freinage en s’assurant visuellement après serrage de l’écrou que l’extrémité de la vis dépassant de l’écrou est suffisante.

On connaît cependant des assemblages dans lesquels la deuxième pièce est inaccessible, de sorte qu’il est impossible pour un opérateur de venir placer un écrou contre la face de ladite deuxième pièce opposée à la première pièce ; l’assemblage est alors pourvu d’un écrou préfixé à la deuxième pièce. On parle alors d’écrous « aveugles ». On connaît également des assemblages dans lesquels ledit « écrou aveugle » est masqué par une calotte étanche. Dans ce cas, le contrôle visuel du nombre de filets dépassant est impossible, ce qui rend le contrôle de l'accostage, du freinage et du matage beaucoup plus difficile à réaliser.

Pour résoudre ce problème, il existe des outils appelés « cannes de golf » ou « piges de profondeur » formés d’une tige graduée pourvue, à une de ses extrémités, d’une griffe en saillie. Ces outils sont adaptés pour être insérés dans les alésages des pièces à assembler de sorte à accrocher la face masquée de l’assemblage. Une lecture de la graduation qui affleure la face visible donne alors la profondeur de l’alésage, dont l’opérateur peut déduire la longueur de fût lisse adaptée.

L’utilisation de ces « cannes de golf » pose cependant de nombreux problèmes :

la lecture de la graduation affleurant la face visible de l’assemblage peut être faussée par des erreurs de parallaxe, les vis n’étant le plus souvent par marquées, il est nécessaire pour l’opérateur de mesurer lui-même la longueur du fût lisse, ce qui est long et fastidieux, il existe un risque pour que l’élément accroché avec la canne de golf soit l’écrou au lieu de la face masquée de l'assemblage, auquel cas la mesure est faussée, et lorsque les écrous sont montés sur des plaquettes (pièces parfois utilisées pour faciliter la pose des écrous lorsque plusieurs écrous aveugles sont montés sur un même assemblage), la canne de golf doit accrocher la plaquette et non la face masquée de l'assemblage, ce qui renforce la complexité de la mesure.

Un objectif de l’invention est de faciliter le contrôle de la longueur d’une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle. D’autres objectifs sont de permettre ce contrôle de manière économique et ergonomique, et de minimiser les risques d’erreurs dans te contrôle.

A cet effet, l’invention a pour objet un outil du contrôle du type précité, dans lequel l’outil de contrôle comprend également un calibre comportant deux mâchoires mobiles l'une relativement à l’autre suivant un axe de calibrage, lesdites mâchoires étant mécaniquement liées à l’organe de mesure de sorte que la distance entre les mâchoires suivant l'axe de calibrage soit fonction du déploiement de l'organe d’accrochage relativement au corps.

Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, l’outil de contrôle présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :

- la distance entre les mâchoires est une fonction affine de coefficient directeur sensiblement égal à 1 du déploiement de l’organe d’accrochage relativement au corps ;

- une première des mâchoires est solidaire du corps, la deuxième mâchoire étant solidaire de l'organe d’accrochage ;

- les mâchoires sont aptes à enserrer entre elles une vis orientée sensiblement parallèlement à l’axe de calibrage ;

- tes mâchoires sont montées coulissantes l’une par rapport à l’autre ;

- chaque mâchoire présente une surface de calibration orientée vers l’autre mâchoire, ladite surface de calibration étant plane et sensiblement parallèle à la surface de calibration de l’autre mâchoire ;

- tes mâchoires comprennent une mâchoire de calibrage présentant une surface de détrompage parallèle à la surface de calibration, la surface de détrompage étant, suivant l’axe de calibrage, décalée vers l’autre mâchoire relativement à la surface de calibration d’un décalage inférieur à 3 mm et de préférence compris entre 1,2 et 2,8 mm, en particulier compris entre 1,2 et 1,8 mm ou entre 2,2 et 2,8 mm ;

- les mâchoires comprennent une mâchoire de support dont la surface de calibration a une largeur supérieure au diamètre d’une tête de vis ;

- le corps de l’organe de mesure présente une surface d'appui sensiblement plane et un téton faisant saillie depuis ladite surface d’appui, l’organe d’accrochage s’étendant à travers ledit téton lorsqu’il est en position déployée, le téton comprenant, accolé à la surface d’appui, un tronçon tronconique dont le diamètre à la base est inférieur à la largeur de la surface de calibration de la mâchoire de support ;

- la surface de calibration de la mâchoire de support est bordée de parois s’étendant depuis la surface de calibration vers l’autre mâchoire ;

- le corps de l’organe de mesure présente une face d’appui sensiblement plane et un téton faisant saillie depuis ladite face d’appui, l’organe d’accrochage s’étendant à travers ledit téton lorsqu’il est en position déployée, le téton comprenant un tronçon droit.

- l’outil de contrôle comprend un organe de rappel de l’organe d’accrochage vers sa position rétractée,

- le calibre comprend un bâti dans lequel est ménagée une fente dans laquelle l’une des mâchoires est montée coulissante, le bâti présentant le long de ladite fente une face sur laquelle sont matérialisées des graduations, et

- l’organe d’accrochage comprend une tige montée coulissante dans le corps et une griffe solidaire de la tige et faisant saillie depuis ladite tige et le corps de l’organe de mesure présente une surface d’appui sensiblement plane, la distance entre les mâchoires étant égale à la distance de la griffe à la surface d’appui, augmentée d’une marge prédéterminée.

L’invention a également pour objet un kit de contrôle pour contrôler la longueur de vis destinées à être vissées à des écrous aveugles, ledit kit comprenant au moins deux outils de contrôle tels que celui défini ci-dessus et présentant également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :

- la surface de calibration de la mâchoire de support d’un premier desdits outils de contrôle présente une première largeur et la surface de calibration de la mâchoire de support d’un deuxième desdits outils de contrôle présente une deuxième largeur différente de la première largeur ;

- te téton d’un premier des outils de contrôle comprend un tronçon tronconique interposé entre la face d’appui et le tronçon droit, le tronçon droit du téton d’un deuxième des outils de contrôle étant accolé à la face d'appui ;

- la section droite du téton d’un premier des outils de contrôle présente un premier diamètre, la section droite du téton d'un deuxième des outils de contrôle présentant un deuxième diamètre différent du premier diamètre ; et

- les mâchoires du calibre d’un premier desdits outils de contrôle sont à une première distance l’une de l’autre lorsque l’organe d’accrochage dudit premier outil de contrôle est en positon rétractée, les mâchoires du calibre d’un deuxième des outils de contrôle étant à une deuxième distance l’une de l’autre, différente de la première distance, lorsque l’organe d’accrochage dudit deuxième outil de contrôle est en positon rétractée.

L’invention a encore pour objet un procédé de contrôle pour contrôler la longueur d’une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle d’un assemblage comportant :

une première pièce présentant une face visible et un premier orifice traversant débouchant dans ladite face visible, et une deuxième pièce présentant une face arrière opposée à la face visible et un deuxième orifice traversant débouchant dans ladite face arrière, la deuxième pièce étant accolée à la première pièce de sorte que les premier et deuxième orifices soient sensiblement coaxiaux, l’écrou aveugle étant fixé à la face arrière de la deuxième pièce, dans le prolongement des premier et deuxième orifices, et présentant une extrémité distale opposée aux première et deuxième pièces, ce procédé comprenant les étapes suivantes :

- fourniture d’un outil de contrôle tel que défini ci-dessus,

- insertion de l’organe d’accrochage déployé dans les premier et deuxième orifices, rétractation partielle de l’organe d’accrochage dans le corps jusqu’à une position de mesure dans laquelle l’organe d’accrochage accroche l’extrémité distale de l’écrou aveugle, le corps étant en butée contre la face visible, et insertion de la vis entre les mâchoires, la vis étant sensiblement parallèle à l’axe de calibrage.

Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, ce procédé de contrôle comprend également la caractéristique suivante :

- le procédé de contrôle comprend, préalablement à l’insertion de l’organe d’accrochage dans les premier et deuxième orifices, une étape d’enfilage d’une rondelle sur le téton de l’organe de mesure.

D'autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :

la Figure 1 est une vue schématique d’un kit de contrôle selon l’invention,

- la Figure 2 est une vue en perspective d'un premier outil de contrôle du kit de contrôle de la Figure 1, selon une première variante de l'invention, la Figure 3 est une vue en perspective d’un deuxième outil de contrôle du kit de contrôle de la Figure 1, selon la première variante de l’invention, la Figure 4 est une vue en perspective d’un troisième outil de contrôle du kit de contrôle de la Figure 1, selon la première variante de l’invention, la Figure 5 est une vue en perspective d’un quatrième outil de contrôle du kit de contrôle de la Figure 1, selon la première variante de l’invention, la Figure 6 est une vue de côté et en coupe partielle d’un assemblage et de l’outil de contrôle de la Figure 2 lors d’une première étape d’un procédé de contrôle selon l’invention,

- la Figure 7 est une vue similaire à celle de la Figure 6, lors d’une deuxième étape du procédé de contrôle,

- la Figure 8 est une vue similaire à celle de la Figure 6, lors d’une troisième étape du procédé de contrôle, la Figure 9 est une vue similaire à celle de la Figure 6, lors d'une quatrième étape du procédé de contrôle, et

- la Figure 10 est une vue en perspective d’un premier outil de contrôle du kit de contrôle de la Figure 1, selon une deuxième variante de l’invention.

Le kit de contrôle 10 représenté sur la Figure 1 est destiné au contrôle de la longueur de vis destinées à être vissées à des écrous aveugles. A cet effet, le kit de contrôle 10 comprend plusieurs ensembles d'outils 12, 14, 16, 18 adaptés selon le type de tête (fraisée ou hexagonale) et la longueur des vis à contrôler. Ces ensembles d’outils comprennent en particulier :

un premier ensemble d’outils 12 destiné au contrôle de vis à tête fraisée et de longueur inférieure à un seuil prédéterminé, un deuxième ensemble d’outils 14 destiné au contrôle de vis à tête hexagonale et de longueur inférieure au seuil prédéterminé, un troisième ensemble d'outils 16 destiné au contrôle de vis à tête fraisée et de longueur supérieure au seuil prédéterminé, et

- un quatrième ensemble d’outils 18 destiné au contrôle de vis à tête hexagonale et de longueur supérieure au seuil prédéterminé.

Ledit seuil prédéterminé est par exempte égal à 30 mm.

Chaque ensemble d’outils 12, 14, 16, 18 comprend une pluralité d’outils de contrôle, respectivement 22, 24, 26, 28, différant les uns des autres en fonction du diamètre de la vis à contrôler.

En référence à la Figure 2, un premier outil 22 du premier ensemble d’outils 12 comprend un organe de mesure 30 pour mesurer une profondeur de vissage et un calibre 32 pour fixer le calibre de te vis adaptée à la mesure réalisée.

L’organe de mesure 30 comprend un corps 40 et un organe d’accrochage 42 monté coulissant relativement au corps 40 entre une position rétractée à l’intérieur du corps 40 et une position déployée hors du corps 40.

Le corps 40 présente une surface d’appui 44 sensiblement plane et un téton 46 faisant saillie depuis ladite surface d’appui 44.

La surface d’appui 44 s’étend autour du téton 46 et forme une surface annulaire autour dudit téton 46.

Le téton 46 est sensiblement centré sur la surface d'appui 44.

Le téton 46 est de révolution autour d’un axe sensiblement orthogonal à la surface d’appui 44. Cet axe est ci-après désigné « axe du téton 46 ».

Le téton 46 présente une base 48 par laquelle il est relié à la surface d’appui 44 et une extrémité libre 50 opposée à la base 48.

Le téton 46 comprend un tronçon droit 52 qui forme en particulier un cylindre de révolution. Ce tronçon droit 52 définit l'extrémité libre 50 du téton 46. De préférence, le tronçon droit 52 est, comme représenté, chanfreiné à l’extrémité libre 50.

Le téton 46 comprend également un tronçon tronconique 54 accolé à la surface d’appui 44, c'est-à-dire que ledit tronçon tronconique 54 définit la base 48 du téton 46. Le tronçon tronconique 54 est ainsi interposé entre ie tronçon droit 52 et la surface d’appui 44.

Le tronçon tronconique 54 présente une pente constante. Son diamètre au sommet est sensiblement égal au diamètre du tronçon droit 52 ; ainsi, le téton 46 ne présente pas d’épaulement à la jonction entre les tronçons droit 52 et tronconique 54.

Le corps 40 présente par ailleurs une chambre interne (non représentée). Cette chambre est reliée à l’extérieur du corps 40 par une fente 56 s’étendant à travers le téton 46. Dans l’exemple représenté, cette fente 56 s’étend également à travers la surface d’appui 44.

Ici, la fente 56 s’étend axialement depuis la chambre jusqu’à l’extrémité libre 50 du téton 46. Elle s’étend également radialement depuis un point extérieur du tronçon droit 52 jusqu'à un point diamétralement opposé dudit tronçon droit 52, de sorte que le tronçon droit 52 est intégralement fendu par la fente 56. La fente 56 se prolonge ensuite radialement à travers le tronçon tronconique 54 et à travers la surface d’appui 44.

L’organe d’accrochage 42 est allongé suivant une direction d’élongation sensiblement orthogonale à la surface d’appui 44. Il présente suivant sa direction d’élongation une extrémité (non représentée) d’articulation au corps 40 et une extrémité libre 60 opposée à l’extrémité d’articulation.

L’extrémité libre 60 est arrondie.

Ici, l’organe d’accrochage 42 n'est pas adapté pour se rétracter intégralement dans te corps 40. Ainsi, lorsque l’organe d’accrochage 42 est en position rétractée, seule une majorité de l’organe d'accrochage 42 est rétractée à l'intérieur du corps 40, l’extrémité libre 60 demeurant hors du corps 40 (à la différence de la position déployée, dans laquelle une majorité de l’organe d’accrochage 42 est déployée hors du corps 40).

L’organe d’accrochage 42 comprend une tige 62 montée coulissante dans le corps 40 et une griffe 64 solidaire de la tige 62 et faisant saillie depuis ladite tige 62.

La tige 62 est droite et s’étend orthogonalement à la surface d’appui 44, depuis l’extrémité d’articulation jusqu’à l'extrémité libre 60.

La tige 62 a une largeur légèrement inférieure à la largeur de la fente 56. Par « légèrement inférieure », on comprend que la largeur de la tige 62 est adaptée pour permettre un coulissement de la tige 62 à travers la fente 56 en minimisant le jeu entre la tige 62 et la fente 56.

La tige 62 a ici une profondeur sensiblement égale au demi-diamètre du tronçon droit 52 du téton 46.

La griffe 64 fait saillie radialement depuis la tige 62, à hauteur de l’extrémité libre 60. Elle définit un épaulement radial 66. Cet épaulement 66 est sensiblement parallèle à la surface d’appui 44 et fait face à ladite surface d’appui 44.

L'organe d’accrochage 42 est monté sur le corps 40 de sorte à pouvoir se déployer à travers la fente 56 et plus particulièrement à travers la portion de la fente 56 traversant le téton 46, de sorte que l’organe d’accrochage 42 s’étende à travers le téton 46 lorsqu’il est en position déployée. En particulier, l'organe d’accrochage 42 est monté sur le corps 40 de sorte à être décalé radialement relativement à l’axe du téton 46, la griffe 64 dépassant radialement relativement au tronçon droit 52.

De sorte à stabiliser l’organe d’accrochage 42, en particulier lorsqu’il est en position déployée, un pion 58 est logé dans te téton 46 orthogonalement à la fente 56 et traverse la fente 56, à une distance du bord de la fente 56 juste nécessaire pour laisser entre ledit pion 58 et le bord de la fente 56 un passage pour la tige 62.

Le calibre 32 comprend quant à lui un bâti 70 et un coulisseau 72 monté coulissant relativement au bâti 70 suivant un axe de coulissement A-A’.

Le bâti 70 comprend un corps 80 sensiblement cylindrique et un premier flasque 82 disposé orthogonalement au corps 80 et solidaire du corps 80.

Le corps 80 est sensiblement coaxial à l’axe de coulissement A-A’. Il présente une extrémité axiale proximale 83, une extrémité axiale distale 84, une face périphérique 85 et une fente axiale 86 débouchant dans ladite face périphérique 85.

La face périphérique 85 présente des graduations 88 matérialisées ie long de la fente axiale 86. Dans l’exemple représenté, la face périphérique 85 présente en outre un méplat 90 où figurent :

une indication du diamètre de vis compatible avec l’outil 22, le diamètre indiqué étant ici 6 mm,

- une indication des longueurs de vis compatibles avec l’outil 22, ladite indication indiquant ici que ces longueurs de vis sont celtes inférieures au seuil, et une représentation du type de vis compatibles avec l’outil 22, ladite représentation illustrant ici une vis à tête fraisée.

La section droite 52 du téton 46 a un diamètre légèrement inférieur au diamètre indiqué sur le méplat 90, la différence entre les deux diamètres étant typiquement inférieure à 0,2 mm.

La fente 86 est parallèle à faxe du corps 80. Elle s’étend ici sur toute la longueur du corps 80.

Le flasque 82 est disposé à l’extrémité axiale proximale 83 du corps 80.

Le flasque 82 définit une mâchoire de support 92 dans le prolongement de la fente 86. Il définit également deux ailes de saisie 94 disposées radialement de part et d’autre du corps 80, selon un axe orthogonal à la fente 86.

Ici, le flasque 82 a une forme trilobée, un premier des lobes étant formé par la mâchoire de support 92 et les deux autres lobes étant formés par les ailes de saisie 94.

La mâchoire de support 92 présente une gorge 100 ouverte vers le coulisseau 72 et débouchant dans un bord 102 du flasque 82. La gorge 100 est en particulier rectiligne et allongée suivant une direction radiale parallèle à la fente 86.

Cette gorge 100 présente un fond 104 sensiblement plan s’étendant orthogonalement à l’axe de coulissement A-A'. Ce fond 104 est orienté vers le coulisseau 72 et bordé de parois 106 s’étendant depuis le fond 104 vers le coulisseau 72.

La gorge 100 présente une section de largeur constante, c'est-à-dire dans laquelle les parois 106 de la gorge 100 se faisant face sont à une distance constante. La largeur de cette section, qui est également la largeur du fond 104, est supérieure au diamètre du téton 46 au niveau de sa base 48. Cette largeur est également légèrement supérieure au diamètre de tête de vis d’une vis à tête fraisée de diamètre sensiblement égal à la mention portée sur le méplat 90, c’est-à-dire que ladite largeur est adaptée pour permettre le passage d’une tête de vis présentant un tel diamètre tout en minimisant le jeu entre ladite tête de vis et les parois 106 de la gorge 100.

Chaque aile de saisie 94 définit une rainure 108 sensiblement parallèle à la gorge 100. Ladite rainure 108 est ouverte vers le corps 80 et a une largeur sensiblement égale à la largeur d’un doigt d'être humain.

Dans l’exemple représenté, le corps 40 de l’organe de mesure 30 constitue l’extrémité axiale distale 84 du corps 80, la fente 86 constituant le prolongement de la fente 56. La mâchoire de support 92 est donc solidaire du corps 40 de l’organe de mesure 30.

Le coulisseau 72 est logé dans la fente 86. Il est ici formé d’une équerre 110 présentant une base 111 engagée dans la fente 86 et une pointe 112 opposée à la base 111.

Le coulisseau 72 forme une mâchoire de calibrage montée coulissante relativement à la mâchoire de support 92 suivant l’axe de coulissement A-A’. La course de coulissement du coulisseau 72 dans la fente 86 est adaptée pour que le coulisseau 72 et la mâchoire de support 92 puissent enserrer entre eux une vis orientée sensiblement parallèlement à l’axe de coulissement A-A’.

L’équerre 110 présente une tranche 113 faisant face à la mâchoire de support 92. Cette tranche 113 relie la pointe 112 à la base 111.

La tranche 113 définit successivement, depuis la pointe 112 jusqu’à la base 111, une surface de calibration 114 puis une surface de détrompage 116.

La surface de calibration 114 est orientée vers la mâchoire de support 92. Elle est plane et sensiblement orthogonale à l’axe de coulissement A-A’. Ainsi, la surface de calibration 114 est sensiblement parallèle au fond 104 de la gorge 100.

La surface de détrompage 116 est parallèle à la surface de calibration 114. Elle est, suivant l’axe de coulissement A-A’, décalée vers la mâchoire de support 92 relativement à la surface de calibration 114 d’un décalage inférieur à 3 mm et de préférence compris entre 1,2 et 2,8 mm, en particulier compris entre 1,2 et 1,8 mm.

La tranche 113 définit encore un épaulement 118 à l’interface entre la surface de calibration 114 et la surface de détrompage 116. Cet épauiement 118 est sensiblement orthogonal aux surfaces de calibration 114 et de détrompage 116.

Ici, le coulisseau 72 est solidaire de l’organe d'accrochage 42.

La distance D entre le coulisseau 72 et la mâchoire de support 92, mesurée entre la surface de calibration 114 et te fond 104 de la gorge 100, est donc une fonction affine de coefficient directeur sensiblement égal à 1 du déploiement d de l'organe d’accrochage 42 relativement au corps 40, le déploiement d de l'organe d’accrochage 42 étant ici défini comme la distance de l’épaulement 66 défini par la griffe 64 à la surface d'appui 44 du corps 40.

En particulier, les positions relatives du corps 40, de l'organe d’accrochage 42, du coulisseau 72 et de la mâchoire de support 92 sont adaptées pour que la distance D vérifie la relation suivante :

D~d + M où M est une marge prédéterminée constituée ici par la longueur standard de l’extrémité filetée des vis contrôlées, ladite longueur étant typiquement comprise entre 0 et 4 mm, par exempte entre 0,8 et 2,5 mm.

Ici, le premier outil 22 comprend une butée (non représentée) pour limiter la course de l’organe d’accrochage 42 et/ou du coulisseau 72 de sorte que la distance D demeure strictement inférieure au seuil prédéterminé.

Le premier outil 22 comprend encore un piston 120 pour actionner l’organe de mesure 30, et un organe de rappel 122 pour rappeler l’organe d’accrochage 42 dans sa position rétractée.

Le piston 120 est monté sur le corps 80, coaxialement à l’axe de coulissement AA’. Il est engagé à travers l’extrémité axiale proximale 83 du corps 80.

Le piston 120 est coulissant relativement au corps 80 entre une position rétractée à l'intérieur du corps 80 et une position déployée hors du corps 80.

Le piston 120 présente une extrémité axiale proximale (non représentée) engagée dans le corps 80, et une extrémité axiale distale 124 hors du corps 80.

L’extrémité proximale est fixée au coulisseau 72 et, par cet intermédiaire, à l’organe d’accrochage 42.

L’extrémité distale 124 est solidaire d’un deuxième flasque 126 disposé radialement.

Ce deuxième flasque 126 définit une rainure 128 sensiblement parallèle aux rainures 108, ladite rainure 128 étant ouverte à l’opposé du corps 80 et ayant une largeur sensiblement égale à la largeur d’un pouce d’être humain.

L’organe de rappel 122 est ici formé par un ressort de compression monté autour du piston 120 et en appui contre les flasques 82, 126.

L’organe de rappel 122 est adapté pour que l’exercice d’une force de compression de sensiblement 30 Newtons entre les flasques 82, 126 suffise à amener l’organe d'accrochage 42 en position déployée.

Les autres outils du premier ensemble d’outils 12 diffèrent de ce premier outil 22 essentiellement par la largeur de la gorge 100, par le diamètre à la base de la section tronconique 54 du téton 46, et par le diamètre indiqué sur le méplat 90.

Un deuxième outil 24 appartenant au deuxième ensemble d’outils 14 va maintenant être décrit, en référence à la Figure 3.

Ce deuxième outil 24 étant en grande partie identique au premier outil 22, les mêmes signes de référence sont utilisés pour désigner les éléments similaires, la description correspondante ci-dessus continuant de s’appliquer.

Le deuxième outil 24 diffère du premier outil 22 principalement en ce que le téton 46 ne comprend pas de tronçon tronconique. Le téton 46 est ici constitué par le tronçon droit 52, lequel est accolé à la surface d’appui 44 et définit la base 48 du téton 46.

Le deuxième outil 24 diffère du premier outil 22 également en ce que la largeur de la gorge 100 est légèrement supérieure au diamètre de tête de vis d’une vis à tête non pas fraisée mais hexagonale de diamètre sensiblement égal à la mention portée sur le méplat 90.

Une différence supplémentaire du deuxième outil 24 par rapport au premier outil 22 consiste en ce que la marge M est égale à la somme de la longueur standard de l’extrémité filetée des vis contrôlées et de la hauteur standard d'une tête de vis hexagonale, ladite hauteur étant typiquement comprise entre 0 et 4 mm, par exempte entre 0,5 et 3 mm.

Le deuxième outil 24 diffère encore du premier outil 22 en ce que la représentation du type de vis compatibles avec l’outil 24 figurant sur le méplat 90 illustre une vis à tête hexagonale.

Les autres outils du deuxième ensemble d’outils 14 diffèrent de ce deuxième outil 24 essentiellement par la largeur de te gorge 100, par le diamètre du téton 46, et par le diamètre indiqué sur le méplat 90.

Un troisième outil 26 appartenant au troisième ensemble d’outils 14 va maintenant être décrit, en référence à la Figure 4.

Ce troisième outil 26 étant en grande partie identique au premier outil 22, les mêmes signes de référence sont utilisés pour désigner tes éléments similaires, la description correspondante ci-dessus continuant de s’appliquer.

Le troisième outil 26 diffère du premier outil 22 principalement en ce que la mâchoire de support 92 est décalée axialement à l’écart du corps 80 de sorte que, lorsque l’organe d’accrochage 42 est en position rétractée, la distance D entre te coulisseau 72 et te mâchoire de support 92 soit supérieure ou égale au seuil

Le troisième outil 26 diffère du premier outil 22 également en ce que le décalage axial entre la surface de détrompage 116 et la surface de calibration 114 est de préférence compris entre 2,2 et 2,8 mm.

Le troisième outil 26 diffère encore du premier outil 22 en ce que l’indication des longueurs de vis compatibles avec l’outil 26 indique que ces longueurs de vis sont celles supérieures au seuil.

Les autres outils du troisième ensemble d’outils 18 diffèrent de ce troisième outil 26 essentiellement par la largeur de la gorge 100, par le diamètre du téton 46, et par le diamètre indiqué sur le méplat 90.

Un quatrième outil 28 appartenant au quatrième ensemble d’outils 18 va maintenant être décrit, en référence à la Figure 5.

Ce quatrième outil 28 étant en grande partie identique au deuxième outil 24, les mêmes signes de référence sont utilisés pour désigner les éléments similaires, te description correspondante ci-dessus continuant de s’appliquer.

Le quatrième outil 28 diffère du deuxième outil 24 principalement en ce que la mâchoire de support 92 est décalée axialement à l’écart du corps 80 de sorte que, lorsque l’organe d’accrochage 42 est en position rétractée, la distance D entre le coulisseau 72 et la mâchoire de support 92 soit supérieure ou égale au seuil.

Le quatrième outil 28 diffère du deuxième outil 24 également en ce que le décalage axial entre la surface de détrompage 116 et la surface de calibration 114 est de préférence compris entre 2,2 et 2,8 mm.

Le quatrième outil 28 diffère encore du deuxième outil 24 en ce que l'indication des longueurs de vis compatibles avec l’outil 28 indique que ces longueurs de vis sont celles supérieures au seuil.

Les autres outils du quatrième ensemble d'outils 18 diffèrent de ce quatrième outil 28 essentiellement par la largeur de la gorge 100, par le diamètre du téton 46, et par te diamètre indiqué sur te méplat 90.

Un procédé de contrôle de la longueur d’une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle 200 d'un assemblage 202 va maintenant être décrit, en référence aux Figures 6 à 9.

Ce procédé comprend tout d’abord la fourniture de l’assemblage 202, ledit assemblage 202 comportant, outre l’écrou aveugle 200, une première pièce 204, une deuxième pièce 206, et un capuchon 208.

La première pièce 204 présente une face visible 210, une face masquée 212 opposée à la face visible 210 et en appui contre la deuxième pièce 206, et un premier orifice traversant 214 débouchant dans lesdites faces visible 210 et masquée 212. Dans l’exemple représenté, l’orifice traversant 214 présente, côté face visible 210, une fraisure 216.

La deuxième pièce 206 présente une face masquée 220, en appui contre la première pièce 204, une face arrière 222 opposée à la face masquée, et un deuxième orifice traversant 224 débouchant dans lesdites faces masquée 220 et arrière 222.

Les orifices 214, 224 sont constitués par des alésages, c’est-à-dire que leur paroi est lisse.

Les orifices 214, 224 ont sensiblement le même diamètre. Ici, ce diamètre est sensiblement égal à 6 mm.

Les première et deuxième pièces 204, 206 sont accolées l’une à l’autre de sorte que les premier et deuxième orifices 214, 224 soient sensiblement coaxiaux, formant ainsi un trou à travers les première et deuxième pièces 204, 206. L’épaisseur cumulée des deux pièces 204, 206 au niveau des orifices 214, 224 est ici inférieure au seuil.

L’écrou aveugle 200 est fixé à la face arrière 222 de la deuxième pièce 206, dans le prolongement des orifices 214, 224. Il s’étend suivant l’axe des orifices 214, 224 depuis une extrémité proximale 230, proche des pièces 204, 206, jusqu’à une extrémité distale 232 opposée aux première et deuxième pièces 204, 206. Dans l’exemple représenté, l’extrémité proximale 230 est en particulier en appui contre la face arrière 222 de la deuxième pièce 206.

L’extrémité distale 232 présente un diamètre intérieur supérieur à la longueur de l’épaulement radial 66 définit par la griffe 64 des outils 22, 24, 26, 28. Ainsi, les griffes 64 des outils 22, 24, 26, 28 peuvent être insérées à travers l’écrou 200.

Le capuchon 208 coiffe l'écrou 200 en isolant l’écrou 200 de l’extérieur. Il est fixé à la face arrière 222 de la deuxième pièce 206 et réalise un contact étanche avec ladite deuxième pièce 206 autour de l’écrou 200.

Le procédé comprend ensuite le choix de l’outil de contrôle adapté à l’assemblage 202. Puisque, ici, l’orifice traversant 214 présente une fraisure 216 et que l’épaisseur cumulée des deux pièces 204, 206 au niveau des orifices 214, 224 est inférieure au seuil, l’outil est choisi parmi le premier ensemble d’outils 12. De plus, puisque le diamètre des orifices 214, 224 est ici sensiblement égal à 6 mm, l’outil choisi est constitué par le premier outil 22.

L’outil choisi est alors manipulé de sorte à déployer l’organe d’accrochage 42. A cet effet, l'opérateur exerce une force de compression tendant à rapprocher les flasques 82, 126 l’un de l'autre.

Puis l'organe d’accrochage 42 ainsi déployé est introduit dans les orifices 214, 5 224, comme représenté sur la Figure 6, jusqu’à ce que la surface d’appui 44 vienne en butée contre la face visible 210, comme représenté à la Figure 7. Ici, lorsque la surface d’appui 44 est en butée contre la face visible 210, elle est contact avec ladite face 210.

Ensuite, l’organe d’accrochage 42 est partiellement rétracté dans le corps 40, jusqu’à une position de mesure dans laquelle l’organe d’accrochage 42 accroche 10 l’extrémité distale 232 de l’écrou 200, comme représenté sur la Figure 8. A cet effet, il suffit à l’opérateur de relâcher l’effort de compression qu’il exerçait sur les flasques 82, 126, la force de rappel de l’organe de rappel 122 suffisant alors à amener l’organe d’accrochage 42 dans sa position de mesure.

Une fois dans cette configuration, l’opérateur peut aisément effectuer une 15 première vérification du choix de l’outil en s’assurant que :

le contact de la surface d’appui 44 contre la face visible 210 est bien réalisé : si tel n’est pas le cas c’est que :

o l’organe d’accrochage 42 n’ayant pas réussi à agripper l’extrémité distale 232 de l’écrou 200, il s’est rétracté dans les orifices 214, 224, 20 forçant l’outil à se mettre en travers, cet échec à agripper l'extrémité distale 232 étant dû :

soit simplement à un mauvais positionnement la griffe 64 suivant le demi grand-axe de l’ellipse définie par l’extrémité distale 232 de l’écrou 200 : il convient alors de répéter l’étape précédente après avoir pivoté l’organe de mesure 30 de 90° autour de l'axe A-A’ ;

soit à une course de déploiement de l’organe d’accrochage 42 insuffisante pour permettre à l’organe d’accrochage 42 d’agripper l’extrémité distale 232 de l’écrou 200 : il convient alors de remplacer l’outil par l’un d'un autre ensemble d’outils ;

o la course de rétractation de l’organe d’accrochage 42 est insuffisante pour plaquer la surface d’appui 44 contre la face visible 210 : il convient alors de remplacer l’outil par l’un d'un autre ensemble d’outils ; ou que o l’outil choisi est adapté à des trous présentant une fraisure alors que le 35 trou testé en est dépourvu : il convient alors de remplacer cet outil par l'un d’un autre ensemble d’outils ;

le jeu entre le téton 46 et les orifices 214, 224 est suffisamment faible pour empêcher le décrochement de l’organe d’accrochage 42 : si tel n'est pas le cas c’est que l’outil choisi est adapté à des trous de diamètre inférieur du trou testé, et qu'il convient de remplacer cet outil par un autre du même ensemble d’outils.

La graduation 88 face à laquelle est placée le coulisseau 72 indique alors la longueur de fût lisse adaptée aux orifices 214, 224.

Ensuite, l'opérateur choisit une vis 240 à tête fraisée qu’il pense adaptée aux orifices 214, 224, optionnellement en s’aidant de la lecture de la graduation 88 indiquée par le coulisseau 72.

Grâce à l’organe de rappel 122, l’outil reste en place dans l’assemblage 202 testé. Ainsi quand l’opérateur va chercher une vis, il ne risque pas de perdre la localisation du trou testé à son retour.

Puis l’opérateur teste ladite vis dans le calibre 32. A cet effet, l'opérateur tente d’insérer la vis 240 entre la mâchoire de support 92 et le coulisseau 72, la vis 240 étant sensiblement parallèle à l’axe de coulissement A-A’, comme représenté à la Figure 9. L’opérateur conclut ensuite que la vis 240 est adaptée aux orifices 214, 224 si et seulement si :

la vis 240 parvient à être insérée entre la mâchoire de support 92 et le coulisseau 72,

- la vis 240 ne peut pas franchir l’épaulement 118, et la tête de la vis 240 présente un faible jeu dans la largeur de la gorge 100.

Si la vis 240 ne parvient pas à être insérée entre la mâchoire de support 92 et le coulisseau 72 parce que sa tête est supérieure à la largeur de la gorge 100, la vis 240 est remplacée par une vis plus étroite. Si la vis 240 ne parvient pas à être insérée entre la mâchoire de support 92 et le coulisseau 72 parce que sa longueur est supérieure à la distance D, la vis 240 est remplacée par une vis plus courte. Si la vis 240 franchit l’épaulement 118, elle est remplacée par une vis plus longue. Enfin, si la vis 240 présente un jeu trop important dans la largeur de la gorge 100, elle est remplacée par une vis de diamètre supérieur (donc de tête plus large).

Une fois une vis adaptée identifiée, l’outil est retiré hors des orifices 214, 224, et la vis adaptée est insérée à la place et vissée à l’écrou 200.

L'opérateur pouvant réaliser l'opération de retrait de l’outil d’une seule main, il peut conserver la vis choisie dans sa main et donc éviter de la poser au risque d’en prendre une autre par mégarde.

Cette étape d’insertion de la vis offre à l'opérateur une dernière opportunité de vérifier le choix de l’outil en s’assurant que la vis accroche bien l’écrou 200 et que, une fois serrée, elle affleure bien la face visible 210.

Notamment, si la vis utilisée ne parvient pas à accrocher l’écrou 200, c’est que cela peut être dû à un mauvais positionnement de l’organe d’accrochage 42 dans le trou où, au lieu d’agripper [extrémité distale 232 de l’écrou 200, l’organe d’accrochage 42 a agrippé la face arrière 222 de la deuxième pièce 206. Cet échec à agripper l’extrémité distale 232 peut avoir les mêmes causes que celles mentionnées plus haut, et peut être résolu de la même façon

Selon une première variante du procédé ci-dessus, l’orifice 214 ne présente pas de fraisure. Dans ce cas, l’outil choisi est constitué par le deuxième outil 24. Le procédé comprend alors une étape supplémentaire, préalable à l’introduction de l’organe d’accrochage 42 dans les orifices 214, 224, d’enfilage d’une rondelle (non représentée) sur le téton 46, cette rondelle étant ultérieurement réutilisée pour faire l’interface entre la tête de vis et la face visible 210. Par ailleurs, la vis 240 choisie par l’opérateur est alors une vis à tête hexagonale.

Selon une deuxième variante du procédé ci-dessus, l’épaisseur cumulée des deux pièces 204, 206 au niveau des orifices 214, 224 est supérieure au seuil. Dans ce cas, l’outil choisi est constitué par le troisième outil 26.

Selon une troisième variante du procédé ci-dessus, l’orifice 214 ne présente pas de fraisure et l'épaisseur cumulée des deux pièces 204, 206 au niveau des orifices 214, 224 est supérieure au seuil. Dans ce cas, l’outil choisi est constitué par le quatrième outil 28 et le procédé comprend alors une étape supplémentaire, préalable à l’introduction de l’organe d’accrochage 42 dans les orifices 214, 224, d’enfilage d’une rondelle (non représentée) sur le téton 46, cette rondelle étant ultérieurement réutilisée pour faire l’interface entre la tête de vis et la face visible 210. Par ailleurs, la vis 240 choisie par l’opérateur est alors une vis à tête hexagonale.

Grâce à l’invention décrite ci-dessus, il est ainsi possible de contrôler aisément te calibre d'une vis destinée à être vissée à un écrou aveugle. Ce contrôle peut être réalisé de manière particulièrement économique et ergonomique, et les risques d’erreurs dans le contrôle sont minimisés.

En outre, tes outils de contrôle 22, 24, 26, 28 utilisés à cet effet sont particulièrement peu coûteux à produire et sont de plus robustes. Ils présentent un fonctionnement simple aisément appréhendabte par les opérateurs en charge de la fixation des boulons.

Enfin, l’invention permet de renforcer la sécurité des assemblages fixés au moyen de vis contrôlées au moyen de l’invention.

Selon la variante de l’invention représentée en Figure 10, le corps 40 de l’organe de mesure 30 ne constitue pas l’extrémité distale 84 du corps 80, et le coulisseau 72 n est pas solidaire de l'organe d’accrochage 42. A la place, l’organe de mesure 30 et le calibre 32 sont reliés l’un à l’autre par un mécanisme souple 250, par exemple un câble téléforce, permettant d’asservir l'un à l’autre le déplacement de l’organe d’accrochage 42 relativement au corps 40 et le déplacement du coulisseau 72 relativement au bâti 70.

Selon une autre variante de l’invention, non représentée, le kit 10 ne comprend que deux ensembles d’outils, l’un de ces ensembles d’outils étant destiné au contrôle de vis de longueur inférieure au seuil prédéterminé, indifféremment du type de tête de vis, et l’autre ensemble étant destiné au contrôle de vis de longueur supérieure au seuil prédéterminé, indifféremment du type de tête de vis.

Le premier flasque 82 de chaque outil est alors remplacé par un plateau tournant monté pivotant autour de l’axe de coulissement A-A’, ledit plateau tournant présentant une première mâchoire de support destinée aux vis à tête fraisée et une deuxième mâchoire de support destinée aux vis à tête hexagonale. Chacune de ces mâchoires de support présente une surface sensiblement plane s’étendant orthogonalement à laxe de coulissement A-A’, orientée vers le corps 80, et adaptée pour recevoir une tête de vis, la surface de la deuxième mâchoire de support étant décalée axialement à l’écart du corps 80, relativement à la surface de la première mâchoire, d’une distance sensiblement égale à la hauteur standard d'une tête de vis hexagonale.

Par ailleurs, le téton 46 de chaque outil ne comprend alors pas de tronçon tronconique et est constitué par le tronçon droit 52.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) pour contrôler la longueur d’une vis (240) destinée à être vissée à un écrou aveugle (200), ledit outil de contrôle (22, 24, 26, 28) comprenant un organe de mesure (30) pour mesurer une profondeur de vissage, ledit organe de mesure (30) comportant un corps (40) et un organe d’accrochage (42) monté coulissant relativement au corps (40) entre une position rétractée à l’intérieur du corps (40) et une position déployée hors du corps (40), caractérisé en ce que l’outil de contrôle (22, 24, 26, 28) comprend également un calibre (32) comportant deux mâchoires (72, 92) mobiles l’une relativement à l’autre suivant un axe de calibrage (A-A’), lesdites mâchoires (72, 92) étant mécaniquement liées à l’organe de mesure (30) de sorte que la distance entre les mâchoires (72, 92) suivant l’axe de calibrage (A-A’) soit fonction du déploiement de l’organe d’accrochage (42) relativement au corps (40).
2. 2. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 1, dans lequel la distance entre les mâchoires (72, 92) est une fonction affine de coefficient directeur sensiblement égal à 1 du déploiement de l’organe d’accrochage (42) relativement au corps (40).
3. 3. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel une première des mâchoires (92) est solidaire du corps (40), la deuxième mâchoire (72) étant solidaire de l’organe d’accrochage (42).
4. 4. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les mâchoires (72, 92) sont aptes à enserrer entre elles une vis (240) orientée sensiblement parallèlement à l’axe de calibrage (A-A’).
5. 5. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les mâchoires (72, 92) sont montées coulissantes l’une par rapport à l’autre.
6. 6. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque mâchoire (72, 92) présente une surface de calibration (104, 114) orientée vers l’autre mâchoire (72, 92), ladite surface de calibration (104, 114) étant plane et sensiblement parallèle à la surface de calibration (104, 114) de l’autre mâchoire (72, 92).
7. 7. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 6, dans lequel les mâchoires (72, 92) comprennent une mâchoire de calibrage (72) présentant une surface de détrompage (116) parallèle à la surface de calibration (114), la surface de détrompage (116) étant, suivant i’axe de calibrage (A-A’), décalée vers l’autre mâchoire (92)

   20 relativement à la surface de calibration (114) d’un décalage inférieur à 3 mm et de préférence compris entre 1,2 et 2,8 mm, en particulier compris entre 1,2 et 1,8 mm ou entre 2,2 et 2,8 mm.
8. 8. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 6 ou 7, dans lequel l’outil de contrôle (22, 24, 26, 28) présente une indication d’un diamètre de vis compatible avec l’outil de contrôle (22, 24, 26, 28), et les mâchoires (72, 92) comprennent une mâchoire de support (92) dont la surface de calibration (104) a une largeur supérieure au diamètre de la tête de vis d’une vis de diamètre sensiblement égal à ladite indication de diamètre.
9. 9. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 8, dans lequel le corps (40) de l’organe de mesure (30) présente une surface d’appui (44) sensiblement plane et un téton (46) faisant saillie depuis ladite surface d’appui (44), l’organe d’accrochage (42) s’étendant à travers ledit téton (46) lorsqu’il est en position déployée, le téton (46) comprenant, accolé à la surface d’appui (44), un tronçon tronconique (54) dont le diamètre à la base est inférieur à la largeur de la surface de calibration (104) de la mâchoire de support (92).
10. 10. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 8 ou 9, dans lequel la surface de calibration (104) de la mâchoire de support (92) est bordée de parois (106) s’étendant depuis la surface de calibration (104) vers l’autre mâchoire (72).
11. 11. - Outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (40) de l’organe de mesure (30) présente une face d’appui (44) sensiblement plane et un téton (46) faisant saillie depuis ladite face d’appui (44), l’organe d’accrochage (42) s’étendant à travers ledit téton (46) lorsqu’il est en position déployée, le téton (46) comprenant un tronçon droit (52).
12. 12. - Kit de contrôle (10) pour contrôler la longueur de vis (240) destinées à être vissées à des écrous aveugles (200), ledit kit (10) comprenant au moins deux outils de contrôle (22, 24, 26, 28) selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel la surface de calibration (104) de la mâchoire de support (92) d’un premier desdits outils de contrôle présente une première largeur et la surface de calibration (104) de la mâchoire de support (92) d’un deuxième desdits outils de contrôle présente une deuxième largeur différente de la première largeur.
13. 13. - Kit de contrôle (10) pour contrôler la longueur de vis (240) destinées à être vissées à des écrous aveugles (200), ledit kit (10) comprenant au moins deux outils de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 11, dans lequel le téton (46) d’un premier des outils de contrôle (22) comprend un tronçon tronconique (54) interposé entre la face

    21 d’appui (44) et le tronçon droit (52), le tronçon droit (52) du téton (46) d’un deuxième des outils de contrôle (24) étant accolé à la face d’appui (44).
14. 14, - Kit de contrôle (10) pour contrôler la longueur de vis (240) destinées à être vissées à des écrous aveugles (200), ledit kit (10) comprenant au moins deux outils de contrôle (22, 24, 26, 28) selon la revendication 11, dans lequel la section droite du téton (46) d’un premier des outils de contrôle présente un premier diamètre, la section droite du téton (46) d’un deuxième des outils de contrôle présentant un deuxième diamètre différent du premier diamètre.
15. 15. - Procédé de contrôle pour contrôler la longueur d’une vis (240) destinée à être vissée à un écrou aveugle (200) d’un assemblage (202) comportant :

    - une première pièce (204) présentant une face visible (210) et un premier orifice traversant (214) débouchant dans ladite face visible (210), et

    - une deuxième pièce (206) présentant une face arrière (222) opposée à la face visible (210) et un deuxième orifice traversant (224) débouchant dans ladite face arrière (222), la deuxième pièce (206) étant accolée à la première pièce (204) de sorte que les premier et deuxième orifices (214, 224) soient sensiblement coaxiaux, l’écrou aveugle (200) étant fixé à la face arrière (222) de la deuxième pièce (206), dans le prolongement des premier et deuxième orifices (214, 224), et présentant une extrémité distale (232) opposée aux première et deuxième pièces (204, 206), caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes :

    - fourniture d’un outil de contrôle (22, 24, 26, 28) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11,

    - insertion de l’organe d’accrochage (42) déployé dans les premier et deuxième orifices (214, 224),

    - rétractation partielle de l’organe d’accrochage (42) dans le corps (40) jusqu’à une position de mesure dans laquelle l’organe d’accrochage (42) accroche l’extrémité distale (232) de l’écrou aveugle (200), le corps (40) étant en butée contre la face visible (210), et

    - insertion de la vis (240) entre les mâchoires (72, 92), la vis (240) étant sensiblement parallèle à l’axe de calibrage (A-A’).