FR3077685A1 - Connecteur, architecture electrique et aeronef - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un connecteur (1) électrique ou électronique muni d'au moins une fiche de connexion (15) mâle ou femelle configurée pour être connectée à un équipement ou à une prise, Le connecteur (1) comporte un corps (5) et un module (30) amovible, le module (30) étant porté par le corps (5), ledit module (30) comprenant au moins une fiche d'identification configurée pour être connectée audit équipement ou à ladite prise, ledit module (30) comprenant un circuit électronique relié à ladite au moins une fiche d'identification.

Description

Connecteur, architecture électrique et aéronef

La présente invention concerne un connecteur électrique et/ou électronique et/ou optique, ainsi qu’une architecture et un aéronef comprenant au moins un connecteur de ce type.

Un aéronef peut comporter une architecture au moins électrique et/ou électronique et/ou optique et/ou équivalents dite plus simplement « architecture ». Cette architecture peut être munie d’équipements électriques et/ou électroniques dénommés plus simplement « équipements » par la suite. De plus, une architecture comporte des harnais au moins électriques et/ou électroniques et/ou optiques reliés à ces équipements. De tels harnais au moins électriques et/ou électroniques et/ou optiques et/ou équivalents sont dénommés plus simplement « harnais » par la suite.

Un harnais peut comprendre au moins un conducteur. Le terme « conducteur » désigne par la suite un organe allongé de type fil électrique ou fibre optique ou équivalent transmettant par exemple des signaux analogiques ou des signaux numériques ou des signaux optiques ou des données discrètes. Plusieurs conducteurs peuvent être regroupés au sein d’un câble, un harnais pouvant comprendre au moins un câble et/ou au moins un conducteur. Un conducteur peut alimenter électriquement au moins un équipement ou peut transmettre des communications. Par exemple, ces communications peuvent inclure des données et/ou des informations et/ou des messages.

De plus, un harnais peut comprendre des connecteurs électriques et/ou électroniques et/ou optiques et/ou équivalents fixés aux extrémités des conducteurs de ce harnais. Un tel connecteur et/ou électroniques et/ou optiques ou équivalents est parfois dénommé plus simplement « connecteur » par la suite. Chaque connecteur peut être branché à un autre connecteur ou à un équipement. Un connecteur donné permet d’une part de séparer au moins un conducteur de l’équipement ou du connecteur branché dans ce connecteur donné et, d’autre part, de relier au moins un conducteur à l’équipement ou au connecteur branché dans ce connecteur donné.

Par ailleurs, un aéronef peut comprendre des équipements qui sont redondés par sécurité ou pour des raisons fonctionnelles. Par exemple, un aéronef peut comprendre plusieurs écrans multifonction identiques au sein d’un cockpit. Selon un autre exemple, un aéronef peut comprendre un équipement placé à gauche de l’aéronef et un équipement identique placé à droite de l’aéronef par sécurité, notamment afin de conserver un des ces deux équipements opérationnel en présence d’un feu se déclenchant à gauche ou à droite de l’aéronef.

Dès lors, un aéronef peut comprendre plusieurs équipements identiques. De tels équipements identiques doivent être parfois identifiés. Par exemple, des équipements identiques peuvent comprendre un équipement « maître » qui fonctionne par défaut selon un mode principal et au moins un équipement secondaire. Chaque équipement secondaire demeure en veille ou fonctionne selon un mode secondaire tant que l’équipement maître fonctionne correctement. Pour pouvoir fonctionner selon des modes différents, un même équipement peut alors changer de configurations logicielles en fonction de son emplacement.

Pour identifier des équipements identiques et notamment pour qu’un équipement puisse déterminer s’il doit fonctionner en tant qu’équipement maître ou équipement secondaire selon l’exemple précédent, une première solution consiste à agencer un boîtier de configuration qui communique avec des équipements pour leur indiquer leurs modes de fonctionnement. Par exemple, un boîtier de configuration transmet un premier signal à un équipement situé à gauche de l’aéronef pour lui indiquer de fonctionner selon un mode principal et transmet un deuxième signal à un équipement identique situé à droite de l’aéronef pour lui indiquer de fonctionner selon un mode secondaire.

Un tel boîtier de configuration peut devoir être positionné à proximité des équipements contrôlés. De plus, un tel boîtier de configuration est sujet à de mauvaises manipulations lors d’opérations de maintenance. En outre, l’agencement d’un tel boîtier de configuration peut nécessiter de réaliser une épissure ou d’ajouter une branche à un harnais.

Selon une deuxième solution, un équipement peut s’identifier par une méthode dite de « pin programming » en langue anglaise. Un équipement comporte alors au moins une fiche d’identification mâle ou femelle et identifie sa position en fonction de la fiche d’identification connectée à un harnais. Par exemple, un équipement comporte une unique fiche d’identification mâle. Si cette fiche d’identification mâle est connectée à la masse électrique de l’aéronef via un ou plusieurs harnais, l’équipement détermine sa position à gauche de l’aéronef et doit fonctionner selon un mode secondaire. A l’inverse, si cette fiche d’identification mâle n’est pas connectée à la masse électrique de l’aéronef, l’équipement détermine sa position à droite de l’aéronef et doit fonctionner selon un mode principal.

Cette deuxième solution s’avère intéressante. Néanmoins, cette deuxième solution implique l’utilisation de conducteurs à relier à des fiches d’identification. Ces conducteurs reliés à des fiches d’identification sont de fait dédiés à l’identification d’un équipement et ont un impact sur la masse de l’aéronef. Pour éventuellement modifier l’architecture, il convient de plus de modifier les harnais, afin de modifier l’implantation de conducteurs à relier à des fiches d’identification. Selon l’exemple précédent pour que l’équipement positionné à droite de l’aéronef fonctionne non plus selon le mode principal mais selon le mode secondaire, les harnais doivent être modifiés.

La présente invention a alors pour objet de proposer un connecteur électrique innovant visant à permettre l’identification d’un équipement sans modifier les harnais.

Selon l’invention, un connecteur électrique et/ou électronique et/ou optique ou équivalent est muni d’au moins une fiche de connexion mâle ou femelle configurée pour être connectée à un équipement ou à une prise. Ce connecteur comporte un corps et un module qui est amovible, le module amovible étant porté par le corps, le module comprenant au moins une fiche d’identification configurée pour être connectée audit équipement ou à ladite prise, ledit module comprenant un circuit électronique relié à ladite au moins une fiche d’identification.

Le terme « prise » désigne un autre connecteur, par exemple du type de l’invention.

Les expressions « fiche de connexion » et « fiche d’identification » désignent des organes mâles ou femelles permettant de réaliser un contact électrique, électronique ou optique. Un tel organe mâle ou femelle est parfois dénommé « pin » en langue anglaise. Une fiche mâle est parfois dénommée broche, et comporte alors une tige creuse ou pleine à insérer dans un orifice d’une fiche femelle. Une fiche femelle comporte un fourreau dans lequel est insérée une tige d’une fiche mâle.

Dès lors, le connecteur comprend des fiches de connexion à insérer dans des fiches mâles ou autour de fiches femelles d’un équipement ou d’un autre connecteur. Les fiches de connexion permettent notamment la circulation d’un courant électrique et/ou de signaux analogiques/ de signaux numériques/ de signaux optiques ou de données discrètes véhiculant des communications.

De plus, le connecteur comporte un module amovible. Ce module peut être intégré au connecteur par un opérateur. Le module comporte un circuit électronique et au moins une fiche d’identification.

L’expression « circuit électronique » désigne un dispositif comprenant au moins un organe électrique ou électronique, tel qu’une mémoire, un processeur ou équivalent, une source d’énergie... Le circuit électronique peut contenir des données dont un équipement a besoin afin de se configurer. Le circuit électronique transmet alors via une fiche d’identification un signal analogique ou un signal numérique ou un signal optique ou des données discrètes permettant à un équipement de s’identifier. Le circuit électronique peut agir de manière similaire à un système de « pin-programing » par exemple en transmettant des données binaires pour différencier des équipements identiques, voire peut transmettre des données évoluées pouvant répondre à de multiples besoins fonctionnels. Selon l’exemple donné en préambule, le circuit électronique peut transmettre un signal permettant à un équipement de déterminer s’il est positionné à gauche d’un aéronef.

Un tel module peut alors tendre à au moins limiter l’utilisation de conducteurs de grandes longueurs destinés uniquement à un système de « pin programming », et peut donc tendre à optimiser la masse d’un aéronef. En particulier, des modules peuvent être présents sur des connecteurs enfichés directement dans des équipements à identifier.

Un tel module peut éventuellement être programmé avant son installation au sein d’un connecteur, par exemple pour faciliter la fabrication d’un aéronef.

L’utilisation de connecteurs à module selon l’invention peut dans ce contexte tendre à améliorer la configuration d’un système avionique et électrique d’un aéronef et/ou peut tendre à rendre plus facile la modification d’un système avionique en vue de réaliser différentes versions d’un aéronef.

Le connecteur peut de plus comprendre une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent.

Selon un aspect, le corps peut comporter un renfoncement débouchant sur un milieu extérieur situé à l’extérieur du connecteur, le module étant inséré dans le renfoncement, ladite au moins une fiche d’identification étant en regard du milieu extérieur.

Le terme « renfoncement » désigne alors un logement apte à accueillir un module. Ainsi, le corps du connecteur comporte un logement ouvert sur l’extérieur du connecteur, le module étant inséré dans ce logement. Il est possible de sortir le module du logement pour le reprogrammer si besoin.

L’expression « ladite au moins une fiche d’identification étant en regard du milieu extérieur » signifie que le module ne comporte selon au moins une direction aucun objet entre le milieu extérieur et la fiche d’identification pour permettre la connexion de la fiche d’identification à une fiche d’un équipement ou d’une prise.

Selon un aspect, le module peut être conformé à une forme du renfoncement pour former un détrompeur.

Le renfoncement du corps a alors une forme particulière afin que seul le connecteur souhaité puisse y être inséré.

Selon un aspect, le corps peut comporter une première face munie d’une perforation en regard de ladite au moins une fiche de connexion, le module peut présenter une deuxième face munie d’une ouverture en regard de ladite au moins une fiche d’identification, ladite première face et ladite deuxième face étant contenues dans un même plan lorsque le module est porté par le corps.

Ainsi, les fiches d’identification et les fiches de connexion peuvent déboucher sensiblement dans le même plan. Lorsqu’un opérateur enfiche le connecteur dans un équipement, les fiches d’identification et les fiches de connexion seront connectées à des fiches de l’équipement.

Selon un aspect, le module peut comporter un récipient et un couvercle délimitant un espace interne du module, ledit module comportant un support disposé dans ledit espace interne, le support portant ledit circuit électronique et ladite au moins une fiche d’identification.

Le récipient est alors un réceptacle/un contenant accueillant le circuit électronique. Ainsi, le module peut être simple en comprenant trois éléments par exemple emboîtés les uns dans les autres, à savoir le récipient dans lequel est positionné le circuit électronique, ce circuit électronique étant lui est même recouvert du couvercle.

Selon un aspect, le récipient peut comporter un fond et un bord qui s’étend selon un premier sens à partir du fond, ledit couvercle pouvant comporter une plaque supérieure et une paroi latérale qui s’étend à partir de la plaque supérieure selon un deuxième sens, le deuxième sens étant opposé au premier sens, la paroi latérale étant inscrite au moins partiellement dans un volume délimité par le bord.

Selon un aspect, l’espace interne peut être étanche au moins à l’eau, voire à d’autres liquides et/ou à l’air.

Le module peut être rendu étanche au moins à l’eau avant son agencement au sein du connecteur. Les risques de détruire cette étanchéité lors du placement du module dans le connecteur sont alors faibles.

De manière alternative ou complémentaire, le connecteur peut comprendre des moyens d’étanchéité usuels empêchant de l’eau d’atteindre le logement accueillant le module.

Selon un aspect, le circuit électronique peut comporter une mémoire, la mémoire étant reliée à ladite au moins une fiche d’identification par au moins une liaison filaire par exemple électrique ou électronique.

L’expression « liaison filaire » désigne une liaison connectée à deux organes par opposition à une liaison sans fil, la liaison filaire pouvant comprendre un fil en tant quel ou encore un circuit imprimé par exemple.

Un équipement connecté au module par chaque fiche d’identification du module peut ainsi déterminer la configuration à appliquer à l’aide de données mémorisées dans la mémoire.

Selon un aspect, la mémoire peut être une mémoire morte effaçable électriquement et programmable, ladite mémoire comprenant une première entrée reliée à un première fiche d’identification afin d’être raccordée à une masse électrique, ladite mémoire comprenant une deuxième entrée reliée à un deuxième fiche d’identification afin d’être raccordée à une alimentation électrique, ladite mémoire comprenant au moins une connexion bidirectionnelle reliée à une troisième fiche d’identification pour échanger des communications mémorisées dans cette mémoire, ladite mémoire comprenant une troisième entrée reliée à une quatrième fiche d’identification pour échanger une horloge nécessaire à la communication avec cette mémoire.

Une telle mémoire est aussi connue sous l’acronyme EEPROM qui correspond à l’expression anglaise « ElectricallyErasable Programmable Read-Only Memory ».

Par ailleurs, l’invention vise aussi une architecture munie d’au moins un harnais et d’au moins un connecteur selon cette invention.

L’invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent :

- les figures 1 et 2, des vues partiellement éclatées d’un connecteur selon l’invention,

- la figure 3, une coupe schématique montrant un connecteur muni de fiches d’identification et de connexion femelles,

- la figure 4, une coupe schématique montrant un connecteur muni de fiches d’identification et de connexion mâles,

- la figure 5, un vue éclatée d’un module,

- la figure 6, un schéma illustrant un connecteur selon l’invention connecté à une prise, et

- la figure 7, un schéma illustrant une architecture et un aéronef muni de connecteurs selon l’invention.

Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d’une seule et même référence.

Les figures 1 et 2 montrent des connecteurs 1 selon l’invention intégrant des modules 30 de formes diverses.

En référence à la figure 1 et indépendamment de cet aspect, le connecteur 1 est relié à un harnais 81. Le harnais 81 est muni de conducteurs 82 filaires, chaque conducteur pouvant comprendre un fil conducteur électriquement ou une fibre optique par exemple. Plusieurs conducteurs 82 d’un harnais peuvent former un câble 83, un toron...

Les extrémités des conducteurs 82 sont éventuellement fixées à un boîtier 2 du connecteur 1 et reliées à des fiches de connexion de manière usuelle. Ces extrémités de conducteurs 82 sont par exemple mises en contact dans le boîtier avec des contacteurs qui sont reliés ou appartiennent à des fiches de connexion 15 mâles ou femelles. Selon d’autres exemples, les extrémités de conducteurs 82 sont soudées ou serties à des contacteurs ou sont emmanchées dans des fiches de connexion. Par exemple, une fiche de connexion s’étend d’une extrémité d’entrée munie d’un contacteur tubulaire dans lequel est inséré un fil d’un conducteur jusqu’à une extrémité de sortie mâle ou femelle apte à être enfiché dans ou autour d’une autre fiche. Ces fiches de connexion 15 peuvent traverser une face d’un corps 5 du boîtier 2 selon une variante décrite par la suite. Selon l’exemple de la figure 1, les fiches de connexion 15 peuvent être positionnées au moins partiellement dans des cavités 11 du corps 5 du boîtier 2 en étant en regard de perforations 10 de ce corps, ces perforations 10 étant en interface entre un milieu extérieur EXT extérieur au boîtier et l’intérieur du boîtier.

Selon l’exemple de la figure 1, le boîtier 2 comporte une embase 3 insérée dans un corps 2. Les conducteurs 82 sont insérés dans l’embase 3. Cette embase est munie de contacteurs reliés aux fiches de connexion 15 ou appartenant aux fiches de connexion 15, ces fiches de connexion 15 étant insérées dans des cavités 11 du corps 5.

De plus, le boîtier 2 peut comporter une molette 4 qui est filetée et mobile en rotation autour du corps 5 pour être vissée à une prise ou à un équipement, par exemple en rendant étanche à l’eau l’espace accueillant les diverses fiches.

Indépendamment de la réalisation du boîtier 2, ce boîtier 2 comprend donc au moins un corps 5 et au moins une fiche de connexion 15 en communication avec un conducteur 82.

De plus, le connecteur 1 est muni d’au moins un module 30. Ce module 30 est monté de manière amovible sur le corps 5. Le corps 5 porte alors le module 30.

Par exemple, le corps 5 comporte un renfoncement 20, à savoir un logement. Ce renfoncement 20 peut représenter un espace borgne, à savoir uniquement ouvert au niveau d’une section débouchant sur le milieu extérieur EXT. Le module 30 est alors inséré de manière réversible dans le renfoncement 20 de manière à présenter une section qui débouche sur le milieu extérieur EXT.

Par exemple, le module 30 est maintenu en position dans le renfoncement 20 par des moyens usuels, par exemple des moyens d’agrafage élastiques, des vis...

Le module 30 peut présenter une forme extérieure, en regard des parois du corps délimitant le renfoncement, qui est conformée à la forme de ce renfoncement 20 pour former un détrompeur.

Ainsi, un module 30 particulier ne peut être inséré que dans le connecteur adéquat. Les figures 1 et 2 illustrent cette caractéristique en présentant des modules ayant des formes extérieures différentes. Le module de la figure 1 ne peut pas être positionné dans le corps de la figure 2.

Selon un autre aspect, chaque module 30 comprend au moins un circuit électronique 50 qui est relié à au moins une fiche d’identification 55 mâle ou femelle. Le circuit électronique 50 et les fiches d’identification 55 sont disposés dans le module selon la figure 1 et sont alors représentés à l’aide de traits en pointillés. Chaque fiche d’identification 55 est en regard du milieu extérieur EXT pour pouvoir être branchée à une fiche d’un équipement ou d’une prise, cet équipement ou cette prise étant aussi branché à au moins une fiche de connexion du connecteur.

Selon une première variante et en référence à la figure 3, le corps 5 du connecteur 1 comporte une première face 12. Cette première face 12 comporte au moins une perforation 10 en regard d’une fiche de connexion 15 femelle. Néanmoins, la fiche de connexion 15 pourrait être une fiche mâle.

Le module 30 présente un couvercle muni d’une deuxième face 44. Cette deuxième face 44 possède une ouverture 42 en regard d’une fiche d’identification 55, voire plusieurs ouvertures respectivement dans l’alignement de plusieurs fiches d’identification.

La première face 12 et la deuxième face 44 sont contenues dans un même plan 100 lorsque le module est porté par le corps 5.

Selon une deuxième variante et en référence à la figure 4, au moins une fiche de connexion 15 peut traverser une perforation du corps pour qu’une extrémité de la fiche de connexion atteigne un plan extérieur 102 situé dans le milieu extérieur EXT.

De même, au moins une fiche d’identification 55 peut traverser une ouverture d’un couvercle pour qu’une extrémité de la fiche d’identification atteigne le plan extérieur 102.

La figure 5 illustre une réalisation d’un module 30. Le module 30 comprend trois sous-ensembles coopérant les uns avec les autres voire imbriqués les uns dans les autres. Ainsi, le module 30 peut comporter un récipient 35 et un couvercle 40 délimitant conjointement un espace interne INT du module 30. Cet espace interne INT peut être étanche au moins à l’eau. De plus, un support 45 portant le circuit électronique 50 et chaque fiche d’identification 55 est placé dans l’espace interne INT. Les fiches d’identification 55 peuvent être entièrement contenues dans l’espace interne ou peuvent saillir partiellement en dehors de l’espace interne.

Selon l’exemple de la figure 5, le récipient 35 peut inclure un fond 36, éventuellement plan. De plus, le récipient peut inclure un bord 37 qui s’étend à partir du fond 36 selon un premier sens 101. Le bord 37 peut s’étendre le long d’une ligne fermée pour délimiter un volume interne VINT conjointement avec le fond.

Le support peut comprendre au moins une plaque, éventuellement plane, portant le circuit électronique 50 et chaque fiche d’identification 55.

Par ailleurs, le couvercle 40 peut inclure une plaque supérieure 41, éventuellement plane. De plus, le couvercle 40 peut inclure une paroi latérale 43 qui s’étend à partir de la plaque supérieure 41 selon un deuxième sens 102, le deuxième sens 102 étant opposé au premier sens 101. La paroi latérale 43 peut s’étendre le long d’une ligne fermée. Dès lors, la paroi latérale est glissée dans le volume interne VINT afin que le couvercle et le récipient définissent un espace interne INT du module dans lequel est positionné le support. La paroi latérale 43 est alors inscrite au moins partiellement dans le volume interne VINT.

D’autres réalisations sont envisageables. Par exemple, le couvercle peut comprendre une plaque articulée à un bord du récipient.

Selon un autre aspect, un joint d’étanchéité peut être placé entre le couvercle et le récipient.

En outre, au moins une agrafe élastique peut maintenir le couvercle contre le récipient.

Selon un autre aspect, le circuit électronique 50 peut inclure une mémoire 52 et au moins une liaison 51 filaire, par exemple une liaison électrique ou électronique. La mémoire 52 peut être reliée à au moins une fiche d’identification 55 au moins par une liaison 51, voire par d’autres composants électroniques. Eventuellement, le circuit électronique 50 comporte uniquement une ou plusieurs mémoires 52 et une ou plusieurs liaisons 51

Eventuellement, la mémoire 52 est une mémoire morte effaçable électriquement et programmable EEPROM. Cette mémoire 52 peut ainsi comprendre une première entrée 521 reliée à un première fiche d’identification 551 afin d’être raccordée à une masse électrique de la prise ou de l’équipement branché au connecteur.

Cette mémoire 52 peut aussi comprendre une deuxième entrée 522 reliée à un deuxième fiche d’identification 552 afin d’être raccordée à une alimentation électrique de la prise ou de l’équipement branché au connecteur. Alternativement, le module peut comprendre une source d’énergie électrique.

La mémoire peut comprendre au moins une connexion bidirectionnelle 523 reliée à une troisième fiche d’identification 553 pour échanger des communications mémorisées dans cette mémoire. La mémoire peut ainsi émettre et réceptionner des communications.

La mémoire peut comprendre au moins une troisième entrée 524 reliée à une quatrième fiche d’identification 554 pour échanger une horloge servant à la synchronisation permettant d’assurer le protocole de communication des échanges de données. Le terme « horloge » peut désigner des données relatives à des données d’horloge, à savoir une séquence d’état binaire haut et bas à une fréquence donnée permettant notamment de positionner des événements de l’échange de communication dans le temps afin d’assurer le protocole de communication.

Eventuellement, le module peut être plus simple en comprenant une simple mémoire reliée à une unique fiche d’identification, ou peut être plus compliqué en comprenant de multiples organes électroniques.

Selon un autre aspect, un connecteur 1 selon l’invention peut être connecté à divers organes.

Ainsi, selon la figure 6, un connecteur 1 peut être connecté à une prise 75. Des fiches 76 de la prise sont alors enfichées dans ou autour des fiches de connexion 15 du connecteur 1 et au moins une fiche 77 de la prise est enfichée dans ou autour d’une fiche d’identification 55 du module du connecteur 1.

Alternativement, un connecteur 1 peut être connecté à un équipement.

La figure 7 illustre une architecture 80 électrique et/ou électronique munie d’au moins un harnais 81 et d’au moins un connecteur 1 selon l’invention. En particulier, l’invention peut s’appliquer sur un aéronef 90, et par exemple un aéronef 90 comprenant une voilure tournante 91.

Pour illustrer l’invention, deux harnais 81 sont connectés à un équipement 86 de type batterie 87. Ces deux harnais sont reliés respectivement par deux connecteurs 1 selon l’invention à un premier calculateur intermédiaire 88 et à un deuxième calculateur intermédiaire 89 identiques. Ces deux connecteurs 1 comprennent respectivement deux modules 30 pour indiquer au premier calculateur de fonctionner selon un mode principal et au deuxième calculateur de fonctionner selon un mode secondaire. Dès lors, en l’absence de panne du premier calculateur 88, ce premier calculateur commande l’actionneur 95 et le deuxième calculateur reste en veille. En présence d’une panne du premier calculateur 88, le deuxième calculateur commande alors l’actionneur 95.

Cette figure 7 illustre le fait que les harnais n’ont alors pas besoin de fils dédiés à un système de pin programming.

Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en œuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu’il n’est pas concevable d’identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (11)

1. Connecteur (1) muni d'au moins une fiche de connexion (15) mâle ou femelle configurée pour être connectée à un équipement (86) ou à une prise (75), caractérisé en ce que ledit connecteur (1) comporte un module (30) amovible et un corps (5), le module (30) étant porté par le corps (5), ledit module (30) comprenant au moins une fiche d'identification (55) configurée pour être connectée audit équipement (86) ou à ladite prise (75), ledit module (30) comprenant un circuit électronique (50) relié à ladite au moins une fiche d’identification (55).

2. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit corps (5) comporte un renfoncement (20) débouchant sur un milieu extérieur (EXT) situé à l’extérieur du connecteur (1), ledit module (30) étant inséré dans ledit renfoncement (20), ladite au moins une fiche d’identification (55) étant en regard du milieu extérieur (EXT).

3. Connecteur la revendication 2, caractérisé en ce que ledit module (30) est conformé à une forme du renfoncement (20) pour former un détrompeur.

4. Connecteur selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit corps (5) comporte une première face (12) munie d’une perforation (10) en regard de ladite au moins une fiche de connexion (15), ledit module (30) présente une deuxième face (44) munie d’une ouverture en regard de ladite au moins une fiche d’identification (55), ladite première face (12) et ladite deuxième face (44) étant contenues dans un même plan (100) lorsque le module est porté par le corps (5).

5. Connecteur selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit module (30) comporte un récipient (35) et un couvercle (40) délimitant un espace interne (INT) du module (30), ledit module (30) comportant un support (45) disposé dans ledit espace interne (INT), le support (45) portant ledit circuit électronique (50) et ladite au moins une fiche d’identification (55).

6. Connecteur selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit récipient (35) comporte un fond (36) et un bord (37) qui s’étend selon un premier sens (101) à partir du fond (36), ledit couvercle (40) comportant une plaque supérieure (41) et une paroi latérale (43) qui s’étend à partir de la plaque supérieure (41) selon un deuxième sens (102), le deuxième sens (102) étant opposé au premier sens (101), la paroi latérale (43) étant inscrite au moins partiellement dans un volume (VINT) délimité par le bord (37).

7. Connecteur selon l’une quelconque des revendications 5 à 6, caractérisé en ce que ledit espace interne (INT) est étanche à l’eau.

8. Connecteur selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit circuit électronique (50) comporte une mémoire (52), la mémoire (52) étant reliée à ladite au moins une fiche d’identification (55) par au moins une liaison (51) filaire.

9. Connecteur selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite mémoire (52) est une mémoire morte effaçable électriquement et programmable (EEPROM), ladite mémoire (52) comprenant une première entrée (521) reliée à un première fiche d’identification (551) afin d’être raccordée à une masse électrique, ladite mémoire (52) comprenant une deuxième entrée (522) reliée à un deuxième fiche d’identification (552) afin d’être raccordée à une alimentation électrique, ladite mémoire (52) comprenant au moins une connexion bidirectionnelle (523) reliée à une troisième fiche d’identification (553) pour échanger des communications mémorisées dans cette mémoire (52), ladite mémoire (52) comprenant une troisième entrée (524) reliée à une quatrième fiche d’identification (554) pour échanger une horloge nécessaire à la communication avec cette mémoire (52).

10. Architecture (80) munie d’au moins un harnais (81) et d’au moins un connecteur (1), caractérisée en ce que ledit connecteur (1) est selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.

11. Aéronef (90) muni d’au moins un harnais (81) et d’au moins un connecteur (1), caractérisé en ce que ledit connecteur (1) est selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.