FR3077307A1 - Barriere de protection pour bassin aquatique - Google Patents

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    • B—PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B63—SHIPS OR OTHER WATERBORNE VESSELS; RELATED EQUIPMENT
    • B63C—LAUNCHING, HAULING-OUT, OR DRY-DOCKING OF VESSELS; LIFE-SAVING IN WATER; EQUIPMENT FOR DWELLING OR WORKING UNDER WATER; MEANS FOR SALVAGING OR SEARCHING FOR UNDERWATER OBJECTS
    • B63C9/00—Life-saving in water
    • B63C9/02—Lifeboats, life-rafts or the like, specially adapted for life-saving
    • B63C9/05—Shark screens, e.g. buoyant means combined with means to surround or otherwise enclose the user
    • E—FIXED CONSTRUCTIONS
    • E02—HYDRAULIC ENGINEERING; FOUNDATIONS; SOIL SHIFTING
    • E02B—HYDRAULIC ENGINEERING
    • E02B15/00—Cleaning or keeping clear the surface of open water; Apparatus therefor
    • E02B15/04—Devices for cleaning or keeping clear the surface of open water from oil or like floating materials by separating or removing these materials

Abstract

Barrière de protection (10,110,210) destinée à être implantée dans un bassin aquatique (B) comprenant un fond (F) comprenant au moins un premier support (11,111,211) et un deuxième support (13,113,213) comprenant chacun une portion d'ancrage configurée pour être fixée au fond du bassin aquatique et au moins une portion de connexion configurée pour s'étendre dans le bassin aquatique lorsque la portion d'ancrage est scellée au fond dudit bassin aquatique, et au moins une structure de filtration (17,117,217) qui est ajourée et attachée aux portions de connexion des premier et deuxième supports, de manière à s'étendre entre le premier support et le deuxième support.

Description

Arrière-plan de l'invention
La présente invention concerne le domaine de la sécurité des baigneurs et des plongeurs dans un bassin aquatique, notamment en mer. L'invention porte plus précisément sur une barrière de protection destinée à 5 être implantée dans un tel bassin aquatique.
La sécurité des baigneurs peut être compromise, notamment en mer, où des animaux marins dangereux peuvent côtoyer les nageurs. En particulier, on recense chaque année des attaques de requins, par exemple sur des surfeurs aux abords de lîle de la Réunion. Il est donc nécessaire de 10 délimiter des zones de baignade sécurisées auxquelles les animaux marins dangereux ne doivent pas pouvoir accéder.
Il est connu des dispositifs de délimitation disposés dans un bassin aquatique et consistant en un filet dont une partie inférieure est lestée par des blocs de lestage et dont une partie supérieure est attachée à des 15 éléments de flottaison. Le filet est donc tendu et s'étend sensiblement verticalement dans le bassin aquatique. Ce filet délimite deux zones du bassin aquatique et s'oppose au passage des requins et autres espèces dangereuses d'une zone à l'autre.
Un inconvénient de ce type de dispositifs est que les éléments de lestage et de flottaison ne résistent généralement pas à la houle, de sorte que le dispositif connu dérive en cas de courants violents, offrant ainsi un passage aux requins. En outre, en cas d'usure d'un élément de lestage ou d'un élément de flottaison, le filet peut être détendu et des brèches peuvent apparaître dans le dispositif, offrant là-encore un passage à ces animaux.
De plus, dans la mesure où le filet est lesté, son extrémité inférieure épouse le fond du bassin aquatique. Le filet est donc disposé au fond du bassin aquatique et sa position, considérée selon la profondeur du bassin, dépend de la topologie dudit fond. Lorsque la profondeur du bassin augmente, le filet est amené plus profondément et ne s'étend plus sur toute 30 la hauteur d'eau considérée entre le fond et la surface libre de l'eau. En conséquence, une ouverture apparaît au-dessus du filet, entre la partie supérieure du filet et la surface libre de l'eau, créant ainsi un passage pour les requins. Ce dispositif ne permet donc pas d'assurer la protection des baigneurs.
Objet et résumé de l'invention
Un but de la présente invention est de proposer une barrière de protection remédiant aux problèmes précités.
Pour ce faire, l'invention porte sur une barrière de protection destinée à être implantée dans un bassin aquatique comprenant un fond, pour filtrer le passage d'animaux aquatiques entre une première zone du bassin aquatique et une seconde zone du bassin aquatique, délimitées par la barrière de protection, la barrière comprenant :
• au moins un premier support et un deuxième support comprenant chacun une portion d'ancrage configurée pour être fixée au fond du bassin aquatique et au moins une portion de connexion configurée pour s'étendre dans le bassin aquatique lorsque la portion d'ancrage est fixée au fond dudit bassin aquatique ; et • au moins une structure de filtration ajourée et attachée aux portions de connexion des premier et deuxième supports, de manière à s'étendre entre le premier support et le deuxième support.
La barrière de protection selon l'invention est préférentiellement disposée en mer ou dans un océan, de préférence à proximité d'une plage afin de délimiter une zone de baignade. De manière non limitative, la barrière de protection peut également être disposée au large des côtes, afin de délimiter une zone de plongée sous-marine. Elle permet d'empêcher le passage de grands animaux marins et notamment des espèces dangereuses, tels que les requins.
Le premier et le deuxième support étant fixés au fond du bassin, ils permettent de maintenir fixement la structure de filtration et limitent le déplacement de ladite structure notamment en présence de courants transversaux violents. La barrière de protection selon l'invention ne dérive pas et assure donc la sécurité des baigneurs et plongeurs malgré la houle. Pour fixer les portions d'ancrage des premier et deuxième supports, lesdites portions d'ancrage sont enfoncées dans le fond du bassin aquatique. De manière non limitative, les portions d'ancrage des premier et deuxième supports peuvent être scellées au fond du bassin aquatique, par exemple au moyen d'un coulis de scellement.
La distance entre le premier support et le deuxième support est de préférence comprise entre quelques dizaines de centimètres et plusieurs mètres. Cette distance est déterminée afin de pouvoir étendre la structure de filtration entre le premier et le deuxième support. La distance entre les premier et deuxième supports est préférentiellement fonction de la topographie du fond du bassin aquatique.
Avantageusement, les portions de connexion des premier et deuxième supports présentent une longueur sensiblement égale, ou légèrement supérieure, à la hauteur d'eau considérée entre la surface libre de l'eau et le fond du bassin aquatique.
La structure de filtration permet de filtrer le passage d'animaux particulièrement grands entre la première zone et la seconde zone. Elle comporte une ossature ainsi qu'une ou plusieurs ouvertures permettant le passage de l'eau ou des animaux de petites tailles. Les ouvertures peuvent présenter différentes formes ou tailles, déterminées afin d'empêcher le passage d'animaux ayant une envergure supérieure à une envergure prédéterminée.
Grâce aux ouvertures ménagées dans la structure de filtration, cette dernière ne présente qu'une faible surface totale sur laquelle l'eau peut exercer une poussée. Aussi, même en cas de forts courants, la structure de filtration ne subit qu'un effort limité par l'eau en mouvement, de sorte que la structure de filtration ne risque pas de se détacher des premier et deuxième supports et ne risque pas d'être endommagée. En outre, il n'est pas nécessaire de détacher la structure de filtration en cas de forte houle.
La structure de filtration est de préférence plane et peut s'étendre dans un plan sensiblement vertical entre les deux supports. Elle peut également être courbe.
Elle est, de préférence, sensiblement rectangulaire de sorte qu'elle présente une largeur et une longueur. La largeur de la structure de filtration est choisie sensiblement égale à la longueur de la portion de connexion des premier et deuxième supports. La longueur de la structure de filtration est choisie sensiblement égale à la distance séparant le premier support du deuxième support. La structure de filtration empêche donc préférentiellement le passage des animaux marins de grande taille à travers une surface sensiblement rectangulaire délimitée par le premier support, le deuxième support, la surface de l'eau et le fond du bassin aquatique. Un intérêt est d'empêcher le passage des animaux marins au-dessus et en dessous de la structure de filtration.
La structure de filtration présente avantageusement une épaisseur de l'ordre de quelques centimètres. Elle peut être souple ou rigide. Elle peut en outre être munie d'éléments de flottaison permettant de tendre plus efficacement ladite structure de filtration entre le premier et le deuxième support. Sans sortir du cadre de l'invention, la position relative de la structure de filtration par rapport aux premier et deuxième supports, considérée verticalement, peut être réglée.
De préférence, le premier support comporte au moins un premier pieu s'étendant sensiblement verticalement lorsque la portion d'ancrage est fixée au fond du bassin aquatique. Le premier pieu forme donc un élément d'ancrage du premier support facilement implantable dans le bassin et dont les dimensions transversales sont réduites, afin de ne pas s'étendre dans la zone de baignade. En outre, un tel pieu est particulièrement résistant, ne s'use que légèrement avec le temps et ne nécessite pas d'entretien.
Le premier pieu est de préférence un élément tubulaire présentant une longueur et un diamètre. La longueur du premier pieu est de préférence comprise entre 5 et 30 mètres. Cette longueur est choisie supérieure à la hauteur d'eau du bassin où est installée la barrière de protection. Le premier pieu présente de préférence un diamètre compris entre 110 millimètres (mm) et 150 mm. Le premier pieu est avantageusement un micropieu. En variante, et de manière non limitative, le premier pieu peut présenter une section carrée ou en « H ».
Avantageusement, le premier pieu comporte une portion supérieure et une portion inférieure, la portion supérieure s'étendant dans le bassin aquatique pour former la portion de connexion du premier support et la portion inférieure étant fixée dans le fond du bassin aquatique pour former au moins une partie de la portion d'ancrage du premier support. Un intérêt est de pouvoir fixer facilement et solidement le premier support au fond du bassin aquatique. De manière non limitative, ladite portion inférieure du premier pieu peut être noyée dans un produit de scellement.
La longueur de la portion supérieure correspond préférentiellement à la longueur de la portion de connexion et la longueur de la portion inférieure correspond préférentiellement à la longueur de la portion d'ancrage du premier support.
Les longueurs des portions inférieure et supérieure peuvent être choisies de manière à assurer la fixation du pieu tout en conservant une portion de connexion ayant une longueur suffisante pour attacher la structure de filtration aux supports et permettre qu'elle s'étende sur toute la profondeur du bassin aquatique.
Préférentiellement, le premier support comprend un deuxième pieu relié au premier pieu par l'intermédiaire d'un organe de connexion, grâce à 5 quoi la solidité du premier support est renforcée et l'inertie de la barrière est améliorée. Le deuxième pieu s'étend de préférence sensiblement parallèlement au premier pieu et comprend également une portion supérieure et une portion inférieure. La portion inférieure du deuxième pieu est configurée pour être fixée au fond du bassin aquatique, de sorte que les 10 portions inférieures des premier et deuxième pieux forment alors la portion d'ancrage du premier support. Le premier support est donc mieux fixé au fond du bassin. La portion inférieure du deuxième pieu peut également être noyée dans un coulis de scellement.
De manière non limitative, l'organe de connexion peut être une tige 15 s'étendant transversalement aux premier et deuxième pieux. Grâce à l'organe de connexion et au deuxième pieu, le risque que le premier support se courbe à cause de l'effort exercé par la houle et les courants est réduit.
De manière avantageuse, les portions de connexion des premier et deuxième supports présentent une longueur et la structure de filtration 20 s'étend sur toute cette longueur. Dans la mesure où les portions de connexion s'étendent préférentiellement sur toute la hauteur d'eau du bassin aquatique, considérée entre la surface libre de l'eau et le fond du bassin aquatique, ladite structure de filtration s'étend également sur toute ladite hauteur d'eau. Par conséquent, la structure de filtration affleure la surface de 25 l'eau et épouse le fond du bassin aquatique. Un intérêt est d'empêcher les animaux aquatiques indésirables de passer au-dessus ou en-dessous de la structure de filtration.
Selon un aspect particulièrement avantageux de l'invention, la structure de filtration forme un maillage. Par conséquent, la structure de 30 filtration comprend une pluralité d'ouvertures formant des mailles réparties, de préférence de manière régulière, sur l'ensemble de la structure de filtration. Un intérêt est encore de réduire la surface de matière sur laquelle l'eau peut exercer une poussée et de favoriser le passage des petits animaux aquatiques à travers ladite structure. En outre, un tel maillage réduit la 35 quantité de matière nécessaire à la fabrication de la structure de filtration qui est donc moins coûteuse et présente un impact réduit sur l'environnement.
Selon une première variante avantageuse, la structure de filtration comporte un filet ou une grille rigide. Le filet présente l'avantage d'être souple, de sorte qu'il peut s'adapter aux mouvements causés par la houle, ce qui réduit l'usure de la structure de filtration et les efforts exercés par la structure de filtration sur les supports. De plus, un filet est peu coûteux, demande peu d'entretien et peut être changé facilement si nécessaire. Le filet peut être en kevlar.
De manière avantageuse, le filet comporte une partie inférieure lestée de manière à épouser le fond du bassin et une partie supérieure munie d'éléments de flottaison afin d'affleurer la surface libre de l'eau. Un intérêt est de tendre le filet.
La grille rigide offre une résistance importante, notamment lorsqu'un animal aquatique la percute où reste bloqué dans une des mailles. En outre, ladite grille n'est pas mise en mouvement par la houle, de sorte qu'elle n'empiète pas sur la zone de baignade. Les baigneurs ne risquent pas de se prendre dans la grille. De manière non limitative, la grille peut être métallique.
Selon une deuxième variante avantageuse, la structure de filtration comporte au moins une première entretoise s'étendant transversalement entre le premier support et le deuxième support. Cette entretoise s'étend entre les portions de connexion des premier et deuxième supports. Elle permet de délimiter un jour supérieur formant une maille s'étendant au-dessus de l'entretoise, entre les portions de connexion des premier et deuxième supports, et un jour inférieur formant une maille s'étendant en-dessous de l'entretoise, entre les portions de connexion des premier et deuxième supports. L'entretoise s'oppose au passage d'animaux aquatiques de grandes tailles entre les deux supports.
Dans cette variante, la distance entre les premier et deuxième supports est préférentiellement réduite, de préférence comprise entre 30 centimètres (cm) et 70 cm et encore de préférence entre 40 cm et 60 cm. Cette distance est choisie en fonction de la taille des animaux aquatiques dont on souhaite empêcher le passage à travers ladite structure de filtration.
De préférence, la structure de filtration comporte une pluralité d'entretoises s'étendant entre le premier support et le deuxième support. Ces entretoises sont disposées les unes en dessous des autres. Un intérêt est de filtrer le passage des animaux aquatiques à différentes profondeurs.
Lesdites entretoises sont de préférence réparties de manière régulière sur toute la longueur des portions de connexion des premier et deuxième supports, de manière à empêcher le passage des animaux aquatiques de grande taille entre les deux supports depuis la surface libre de l'eau jusqu'au fond du bassin aquatique.
Préférentiellement, la structure de filtration est attachée de manière amovible aux portions de connexion des premier et deuxième supports, grâce à quoi il est possible de changer la structure de filtration en cas d'usure ou de la ranger lorsqu'il n'est plus nécessaire de filtrer le passage des animaux aquatiques. Ceci permet notamment de réduire l'impact sur l'environnement. En outre, il est possible de détacher la structure de filtration lorsque la houle et les courants sont trop violents et risquent d'endommager la structure de filtration et les supports.
La structure de filtration peut comprendre des moyens de connexion amovibles, tels que des mousquetons, tandis que les premier et deuxième supports peuvent comprendre des anneaux de connexion, les mousquetons étant configurés pour coopérer avec les anneaux de connexion afin d'attacher la structure de filtration aux portions de connexion des supports.
Selon un autre mode de réalisation, la barrière comprend une deuxième structure de filtration qui est ajourée et attachée aux portions de connexion des premier et deuxième supports, de manière à s'étendre entre le premier support et le deuxième support, sensiblement parallèlement à la première structure de filtration. Un intérêt est d'améliorer encore la protection des baigneurs en réalisant une seconde filtration, dans le cas où un animal dangereux parviendrait à franchir la première structure de filtration. En effet, si un tel animal parvient à endommager la première structure de filtration, la deuxième structure de filtration assurera la filtration et protégera les baigneurs.
La deuxième structure de filtration est de préférence, mais non nécessairement identique à la première structure de filtration.
De préférence, la barrière comprend une pluralité de supports comprenant chacun une portion d'ancrage configurée pour être fixée au fond du bassin aquatique et une portion de connexion configurée pour s'étendre dans le bassin aquatique lorsque la portion d'ancrage est fixée au fond dudit bassin aquatique, la barrière comprenant en outre une pluralité de structures de filtration ajourées, chacune étant attachée aux portions de connexion de deux supports adjacents, de manière à s'étendre entre lesdits deux supports adjacents.
Un intérêt est de réaliser une barrière de protection s'étendant sur une grande distance, considérée horizontalement, afin de filtrer le passage des animaux aquatiques entre deux zones d'un bassin très étendu.
Les portions d'ancrage des supports peuvent être scellées au fond du bassin aquatique, par exemple en étant noyée dans un coulis de scellement.
La distance entre les différents supports adjacents peut être différente. En particulier, la distance entre deux supports adjacents peut dépendre de la topographie du fond du bassin aquatique. La distance entre deux supports adjacents disposés en une région où le fond du bassin aquatique présente une pente est de préférence plus faible que la distance entre deux supports adjacents disposés en une région où le fond du bassin aquatique est sensiblement plat.
Sans sortir du cadre de l'invention, les supports peuvent être sensiblement alignés ou peuvent être disposés en quinconce. Cette configuration permet de disposer une première série de structures de filtration dans le prolongement l'une de l'autre entre une première série de supports sensiblement alignés. Cette configuration permet également de disposer une deuxième série de structures de filtration dans le prolongement l'une de l'autre, sensiblement parallèlement à la première série de structures de filtration, entre une seconde série de supports sensiblement alignés. Enfin, des structures de filtration d'une troisième série de structures de filtration peuvent être disposées de sorte qu'elles s'étendent chacune entre un support de la première série de supports et un support de la deuxième série de supports.
De manière non limitative, ces pieux peuvent également être disposés en cercle de manière à protéger une zone de baignade intérieure circulaire.
En outre, en cas d'usure d'une structure de filtration, il est possible de changer ladite structure sans impacter le reste de la barrière. La pluralité de supports permet par ailleurs d'améliorer la solidité de la barrière de protection sur toute son étendue.
Sans sortir du cadre de l'invention, les structures de filtrations peuvent être de différents types. Par exemple, la structure de filtration entre un premier support et un deuxième support peut être un filet tandis que la structure de filtration entre le deuxième support et un troisième support peut être constituée d'une pluralité d'entretoises.
L'invention porte également sur un procédé de fabrication d'une barrière dans un bassin aquatique comprenant un fond, le procédé comprenant les étapes suivantes :
• on fixe un premier support au fond du bassin aquatique, de sorte qu'une portion d'ancrage dudit premier support est fixée au fond du bassin aquatique et une portion de connexion du premier support s'étend dans le bassin aquatique;
• on fixe un deuxième support au fond du bassin aquatique, de sorte qu'une portion d'ancrage dudit deuxième support est fixée au fond du bassin aquatique et une portion de connexion du deuxième support s'étend dans le bassin aquatique; et • on attache une structure de filtration ajourée aux portions de connexion des premier et deuxième supports.
De manière avantageuse, le procédé selon l'invention permet de 15 fabriquer une barrière de protection au large des côtes. Pour ce faire, la fixation peut être réalisée au moyen d'un outil d'ancrage, configuré pour fixer les premier et deuxième supports au fond du bassin aquatique. L'outil d'ancrage peut être disposé sur une barge auto-élévatrice offshore comprenant une plateforme. L'outil d'ancrage peut être mobile sur la 20 plateforme, de manière à pouvoir ajuster la position d'ancrage et par conséquent la position des premier et deuxième supports réalisés.
En variante, l'outil d'ancrage peut être disposé sur une structure montée sur des supports fabriqués précédemment. Ladite structure repose de préférence sur au moins deux supports adjacents et peut être démontée 25 et remontée au fur et à mesure de la construction des supports de la barrière.
Sans sortir du cadre de l'invention le procédé peut permettre de réaliser rapidement une pluralité de supports adjacents.
Avantageusement, le premier support comprend un premier pieu et 30 l'étape de fixation du premier support au fond du bassin aquatique comprend une étape dans laquelle le premier pieu est amené à une profondeur prédéterminée à l'aide d'un dispositif d'enfoncement configuré pour enfoncer le premier pieu dans le fond du bassin aquatique au moyen d'une technique de fonçage, de sorte qu'une première portion d'extrémité du premier pieu, 35 formant au moins une partie de la portion d'ancrage du premier support, est enfoncée dans le fond du bassin aquatique, et de sorte qu'une seconde portion d'extrémité du premier pieu, formant au moins une partie de la portion de connexion du premier support, s'étend dans le bassin aquatique
Par technique de fonçage on entend toute technique permettant d'enfoncer le pieu à une profondeur prédéterminée. Le fonçage regroupe notamment les techniques de battage, dans lesquelles le pieu est enfoncé au moyen d'un marteau percutant le pieu de manière répétée en son extrémité proximale. Le fonçage regroupe également les techniques de vibrofonçage, dans lesquelles le pieu est mis en vibration pour faciliter son introduction dans le fond du bassin aquatique. Les techniques de battage et de vibrofonçage peuvent être combinées.
En variante, l'étape de fixation du premier support au fond du bassin aquatique comprend les étapes suivantes :
• on fournit un outil de forage comprenant un premier tube de forage ayant une extrémité distale qui porte un organe de coupe ;
• on réalise un forage dans le fond du bassin aquatique à l'aide de l'outil de forage, le premier tube de forage étant amené à une profondeur prédéterminée, de sorte qu'une première portion d'extrémité du premier tube de forage est enfoncée dans le fond du bassin aquatique et de sorte qu'une seconde portion d'extrémité du premier tube de forage s'étend dans le bassin aquatique ;
• lorsque le premier tube de forage a atteint la profondeur prédéterminée, on injecte un coulis de scellement dans le premier tube de forage afin de noyer la première portion d'extrémité du premier tube de forage dans le coulis de scellement ; puis • on détache le premier tube de forage de l'outil de forage, de sorte que la première portion d'extrémité du premier tube de forage, noyée dans le coulis de scellement, forme au moins une partie de la portion d'ancrage du premier support et la seconde portion d'extrémité du premier tube de forage forme au moins une partie de la portion de connexion du premier support.
Avantageusement, le tube de forage est un élément tubulaire creux. Le tube de forage permet de réaliser le forage puis est détaché et laissé partiellement enfoncé dans le fond du bassin de sorte qu'il forme au moins une partie du premier support.
Avantageusement, l'outil de forage comprend des moyens pour faire vibrer le tube de forage et le forage est réalisé en enfonçant le premier tube de forage dans le sol tout en le faisant vibrer à l'aide des moyens pour faire vibrer le tube de forage.
Les moyens pour faire vibrer le tube de forage peuvent comprendre un générateur de vibrations.
De préférence, les tubes de forage sont des tubes métalliques. De manière avantageuse, le premier tube de forage et le deuxième tube de forage peuvent comprendre une pluralité de portions de tube connectées entre elles, par exemple par vissage bout-à-bout desdites portions de tube.
Brève description des dessins
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre un premier mode de réalisation d'une barrière de protection selon l'invention ;
- la figure 2 illustre un deuxième mode de réalisation d'une barrière de protection selon l'invention;
- la figure 3 illustre un troisième mode de réalisation d'une barrière de protection selon l'invention ; et
- la figure 4 illustre la barrière de protection de la figure 3, comprenant une structure de filtration secondaire.
Description détaillée de l'invention
L'invention porte sur une barrière de protection destinée à être implantée dans un bassin aquatique, par exemple en mer. Cette barrière permet de filtrer le passage d'animaux aquatiques entre une première zone du bassin aquatique et une seconde zone du bassin aquatique, délimitées par la barrière de protection. Cette barrière permet notamment de sécuriser une zone de baignade en empêchant le passage d'animaux dangereux tels que des requins.
Un premier mode de réalisation d'une telle barrière de protection selon l'invention est représenté en figure 1. Dans cet exemple, une barrière de protection 10 selon l'invention est implantée dans un bassin aquatique B rempli d'eau et comprenant un fond F. Cette barrière 10 peut par exemple être disposée en mer ou dans un océan.
Cette barrière de protection 10 comprend un premier support 11 comprenant un premier pieu 12 et un deuxième support 13 comprenant un deuxième pieu 14. La barrière de protection 10 comprend également une structure de filtration 16 ajourée.
Le premier pieu 12 du premier support 11 présente de manière non limitative une structure tubulaire. Il a un diamètre de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, de préférence compris entre 110 millimètres et 160 millimètres. Le premier pieu 12 présente une longueur comprise entre 5 mètres et 30 mètres, selon la profondeur du bassin B où est implantée la barrière de protection 10. Il peut être métallique, réalisé en béton ou tout autre matériau résistant sous l'eau.
Le premier pieu 12 comprend une portion inférieure 12a et une portion supérieure 12b. La portion inférieure 12a du premier pieu 12 est enfoncée dans le fond F du bassin B, de manière à fixer le premier pieu au fond du bassin aquatique. Cette portion inférieure 12a fixée au fond du bassin forme donc une portion d'ancrage du premier support 11, dont la longueur Li est égale à la profondeur d'enfoncement du premier pieu 12 dans le fond F du bassin aquatique. De manière non limitative, ladite portion inférieure 12a peut être scellée à l'aide d'un produit de scellement tel qu'un coulis de scellement, par exemple du ciment.
La portion supérieure 12b du premier pieu 12 s'étend dans le bassin entre le fond F dudit bassin B et la surface libre de l'eau, de sorte que ladite portion supérieure 12b est immergée. Cette portion supérieure présente une longueur L2 sensiblement égale à la hauteur d'eau considérée entre le fond F du bassin B et la surface de l'eau.
De manière non limitative, le deuxième pieu 14 du deuxième support 13 est sensiblement identique au premier pieu 12 de sorte qu'il comprend également une portion inférieure 14a formant une portion d'ancrage du deuxième support 13 et une portion supérieure 14b. Le premier pieu 12 et le deuxième pieu 14 sont sensiblement parallèles et s'étendent verticalement dans le bassin aquatique B. La distance séparant les premier et deuxième pieux 12,14 est de préférence comprise entre 70 centimètres (cm) et 20 mètres (m).
La structure de filtration 16 est constituée d'un filet 17. Le filet 17 comprend une première partie latérale 17a attachée à la portion supérieure
12b du premier pieu 12. La portion supérieure 12b du premier pieu forme donc une portion de connexion du premier support 11. Le filet 17 comprend également une seconde partie latérale 17b attachée à la portion supérieure 14b du deuxième pieu 14. La portion supérieure 14b du deuxième pieu 14 forme donc une portion de connexion du deuxième support 13. Le filet 17 s'étend entre les parties supérieures 12b,14b des premier et deuxième pieux 12,14 et donc entre les portions de connexion des premier et deuxième supports 11,13.
Le filet 17 comprend un maillage formé d'une pluralité de mailles 18 sensiblement rectangulaires définissant une pluralité d'ouvertures. Ces mailles 18 permettent de filtrer le passage des animaux à travers le filet 17. Les dimensions de ces mailles 18 sont déterminées de manière à permettre le passage d'animaux de petites tailles, tels que les petits poissons, tout en empêchant le passage des animaux de grandes tailles, tels que les requins, dont les dimensions transversales sont supérieures à un seuil prédéterminé.
Le filet 17 comprend également une partie supérieure 17d munie une pluralité d'éléments de flottaison 20, par exemple des bouées, permettant de maintenir la partie supérieure du filet 17 sensiblement au niveau de la surface de l'eau. Ceci permet d'empêcher les animaux aquatiques de passer au-dessus du filet 17. Ces éléments de flottaison 20 sont de préférence d'une couleur contrastant avec le couleur de l'eau, de sorte qu'un baigneur puisse les distinguer aisément. Ces éléments de flottaison 20 indiquent la position de la barrière de protection et la limite de la zone de baignade.
Le filet 17 comprend de plus une partie inférieure 17c munie d'une pluralité d'éléments de lestage 22. Ces éléments lestages 22 permettent de maintenir la partie inférieure 17c du filet contre le fond F du bassin aquatique B, de manière à épouser sensiblement ledit fond. Ceci permet d'empêcher le passage d'animaux aquatiques de grande taille en-dessous du filet 17. Ces éléments de lestage 22 permettent en outre de tendre plus efficacement le filet 17 afin de filtrer plus efficacement le passage des animaux aquatiques.
Comme on le constate sur la figure 1, le filet 17 s'étend dans un espace délimité par le premier pieu 12, et donc le premier support 11, le deuxième pieu 14, et donc le deuxième support 13, la surface de l'eau et le fond F du bassin B.
Sans sortir du cadre de l'invention, la barrière de protection 10 peut comporter une pluralité de supports supplémentaires, disposés dans le prolongement des premier et deuxième supports, et des filets supplémentaires, identiques au filet 17 de la figure 1, s'étendant entre les supports supplémentaires adjacents.
La figure 2 illustre un second mode de réalisation de la barrière de protection 110 selon l'invention, disposée dans un bassin aquatique B comprenant un fond F, tel que celui de la figure 1. Dans cet exemple, la barrière de protection 110 comprend une pluralité de supports, comprenant chacun un pieu. De manière non limitative, les supports sont ici tous identiques de sorte que seuls un premier support 111 et un deuxième support 113 seront décrits ci-dessous.
Comme les premier et deuxième supports 11,13 du mode de réalisation de la figure 1, les premier et deuxième supports 111,113 de ce deuxième mode de réalisation comprennent respectivement un premier pieu 112 et un deuxième pieu 114. Le premier pieu 112 et le deuxième pieu 114 de la barrière 110 de ce mode de réalisation sont adjacents, parallèles et s'étendent verticalement dans le bassin B. Ils comportent chacun une portion inférieure 112a,114a enfoncées dans le fond F du bassin B où elles sont fixées. Lesdites portions inférieures 112a,114a peuvent également être scellées à l'aide d'un produit de scellement tel que du ciment. Ces portions inférieures 112a,114a, fixées au fond du bassin aquatique, forment donc des portions d'ancrage des premier et deuxième supports 111,113. Les premier et deuxième pieux 112,114 comportent également chacun une portion supérieure 112b,114b s'étendant dans le bassin, entre le fond F dudit bassin B et la surface libre de l'eau, de sorte que lesdites portions supérieures 112b,114b sont immergées.
La distance séparant les premier et deuxième pieux 112,114 de ce second mode de réalisation de la barrière de protection 110 est sensiblement inférieure à la distance séparant les premier et deuxième pieux 12,14 du premier mode de réalisation de la barrière de protection 10. Cette distance est de préférence comprise entre 30 centimètres (cm) et 70 cm et encore de préférence entre 40 cm et 60 cm.
La barrière de protection 110 comprend en outre une pluralité d'entretoises 116 s'étendant entre les portions supérieures 112b,114b du premier pieu 112 et du deuxième pieu 114. Les portions supérieures 112b,114b des premier 112 et deuxième 114 pieux forment donc des portions de connexion des premier et deuxième supports 111,113. Ces entretoises 116 s'étendent transversalement au premier et deuxième pieux
112,114 de sorte qu'elles sont parallèles entre elles et disposées les unes en-dessous des autres. De manière non limitative, elles sont réparties de manière régulière selon la longueur des premier et deuxième pieux 112,114. Aussi, un écart constant est maintenu entre les entretoises 116 successives. Cet écart est de préférence de l'ordre de quelques dizaines de centimètres.
Les entretoises 116 sont de préférences rigides. Sans sortir du cadre de l'invention, les entretoises 116 pourraient être souples. L'ensemble constitué du premier pieu 112, du deuxième pieu 114 et des entretoises 116 disposées entre ces deux pieux forme une échelle. L'ensemble des entretoises disposées entre le premier pieu 112 et le deuxième pieu 114 forme une structure de filtration 119 ajourée, attachée aux portions de connexion des premier et deuxième supports 112,114. Le motif formé par deux entretoises 116 successives et les sections des premier et deuxième pieux 112,114 s'étendant entre ces deux entretoises 116 successives forme une maille 118 délimitant un jour sensiblement rectangulaire. L'ensemble des mailles 118 formées entre les entretoises 116 successives forme un maillage, entre le premier support 111 et le deuxième support 113.
Les dimensions des mailles 118 dépendent de la distance entre le premier et deuxième pieux 112,114 et de l'écart entre les entretoises 116 successives. Ces dimensions sont déterminées de manière à empêcher le passage des grands animaux, tels que les requins, ayant une taille supérieure à une taille limite prédéterminée. Les mailles permettent toutefois le passage de l'eau et des animaux aquatiques de petites tailles, tels que les petits poissons.
Les extrémités supérieures 112b,114b des premier et deuxième pieux 112,114 sont munies d'éléments flottants 120, telles des bouées colorées, permettant d'indiquer aux baigneurs la position de la barrière de protection 110 et la limite de la zone de baignade.
Comme on le constate sur la figure 2, la barrière de protection 110 comprend, en plus des premier et deuxième supports 111,113, une pluralité de supports supplémentaires identiques, comportant chacun un pieu fixé au fond du bassin. Les pieux des supports supplémentaires s'étendent parallèlement entre eux et parallèlement aux premier et deuxième pieux. L'ensemble des pieux formant la barrière de protection 110 sont alignés et s'étendent dans un plan sensiblement vertical.
En variante, ces pieux peuvent être disposés en quinconce. Sans sortir du cadre de l'invention, ces pieux peuvent être disposés en cercle de manière à protéger une zone de baignade intérieure circulaire.
La figure 3 illustre un troisième mode de réalisation de la barrière de protection 210 selon l'invention. La barrière 210 est implantée dans un bassin aquatique B comprenant un fond F, tel que celui des figures 1 et 2.
Dans cet exemple, la barrière de protection 210 comprend un premier support 211, un deuxième support 213 et un troisième support 215. Ces trois supports 211,213,215 sont identiques. Seuls les premier et deuxième supports 211,213 seront décrits par la suite.
Le premier support 211 comprend un premier pieu 212 et un deuxième pieu 212' comprenant chacun une portion inférieure 212a,212'a et une portion supérieure 212b,212'b. Les portions inférieures 212a,212'a des premier et deuxième pieux 212,212' sont fixées au fond F du bassin B. Ces portions inférieures 212a,212'a, fixées au fond du bassin aquatique, forment donc une portion d'ancrage du premier support 211. Les portions inférieures 212a,212'a des premier et deuxième pieux peuvent être noyées dans un coulis de scellement de manière à être scellées.
Les portions supérieures 212b,212'b des premier et deuxième pieux 212,212' s'étendent dans le bassin aquatique entre le fond F dudit bassin B et la surface libre de l'eau, de sorte que lesdites portions supérieures sont immergées.
La barrière 210 comprend en outre une pluralité d'organes de connexion 230 s'étendant entre les portions supérieures 212b,212'b du premier pieu 212 et du deuxième pieu 212'. Ces organes de connexion 230 s'étendent transversalement au premier pieu 212 et au deuxième pieux 212', les uns en-dessous des autres. De préférence, mais de manière non limitative, les organes de connexion 230 sont parallèles entre eux. Toujours de manière non limitative, ils peuvent être répartis de manière régulière selon la longueur des portions supérieures 212b,212'b des premier et deuxième pieux 212,212'. Aussi, un écart constant est maintenu entre les organes de connexion 230 successifs. Cet écart est de préférence de l'ordre de quelques dizaines de centimètres.
Les organes de connexion 230 sont rigides. Le premier support 211 forme donc, dans cet exemple, une échelle s'étendant dans un plan sensiblement vertical. Le deuxième pieu 212' et les organes de connexion 230 permettent de renforcer la structure et d'améliorer l'ancrage du premier support 211, par rapport au premier support 11,111 des barrières 10,110 de protection des figures 1 et 2, où le premier support est constitué d'un unique pieu. Cette structure en échelle permet au premier support 211 de mieux résister à la houle et aux courants violents.
Les deuxième et troisième supports 213,215 sont identiques au premier support 211 et comportent chacun un premier pieu 214,216 et un deuxième pieu 214',216' fixés au fond F du bassin aquatique B. Les premier pieux 214,216 des deuxième et troisième supports 213,215 comprennent également une portion inférieure 214a,216a et une portion supérieure 214b,216b.
Un premier filet 218, formant une première structure de filtration, est disposé entre les portions supérieures 212b,214b des premiers pieux 212,214 des premier et deuxième supports 211,213. Ces portions supérieures 212b,214b forment donc respectivement des portions de connexion des premier et deuxième supports 211,213. De même, un deuxième filet 219, formant une deuxième structure de filtration, est disposé entre les portions supérieures 214b,216b des premiers pieux 214,216 des deuxième et troisième supports 213,215, dans le prolongement du premier filet 218. Ces portions supérieures forment donc respectivement des portions de connexion des deuxième et troisième supports.
Comme on le constate sur la figure 3, les premier et deuxième filets 218,219 s'étendent dans un plan transversal aux plans dans lesquels s'étendent chacun des supports 211,213,215 en forme d'échelles.
La figure 4 représente la barrière de protection de la figure 4, comprenant un troisième filet 221 et un quatrième filet 222 formant respectivement une première et une deuxième structures de filtration secondaires. Les deuxième pieux des premier et deuxième supports comprennent chacun une portion supérieure 212'b,214'b auxquelles est attaché le troisième filet 221. Les portions supérieures 212b,212'b des premier et deuxième pieux 212,212' du premier support 211 forment donc une portion de connexion du premier support 211. De même, les portions supérieures 214b,214'b des premier et deuxième pieux 214,214' du deuxième support 213 forment une portion de connexion du deuxième support 213.
Les troisième et quatrième filets 221,222 s'étendent sensiblement parallèlement aux premier et deuxième filets 218,219 et permettent d'assurer la filtration en cas d'endommagement desdits premier et deuxième filets 218,219.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1. Barrière de protection (10,110,210) destinée à être implantée dans un bassin aquatique (B) comprenant un fond (F), pour filtrer le
    5 passage d'animaux aquatiques entre une première zone du bassin aquatique et une seconde zone du bassin aquatique, délimitées par la barrière de protection, la barrière comprenant :
    • au moins un premier support (11,111,211) et un deuxième support (13,113,213) comprenant chacun une portion
    10 d'ancrage configurée pour être fixée au fond du bassin aquatique et au moins une portion de connexion configurée pour s'étendre dans le bassin aquatique lorsque la portion d'ancrage est fixée au fond dudit bassin aquatique ; et • au moins une structure de filtration (16,119,218) qui est
    15 ajourée et attachée aux portions de connexion des premier et deuxième supports, de manière à s'étendre entre le premier support et le deuxième support.
  2. 2. Barrière selon la revendication 1, dans laquelle le premier support
    20 (11,111,211) comporte au moins un premier pieu s'étendant sensiblement verticalement lorsque la portion d'ancrage est fixée au fond (F) du bassin aquatique (B).
  3. 3. Barrière selon la revendication 2, dans lequel le premier pieu
    25 (12,112,212) comporte une portion supérieure (12b,112b,212b) et une portion inférieure (12a,112a,212a), la portion supérieure s'étendant dans le bassin aquatique (B) pour former la portion de connexion du premier support (11,111,211) et la portion inférieure étant fixée dans le fond du bassin aquatique pour former la portion 30 d'ancrage du premier support.
  4. 4. Barrière selon la revendication 2 ou 3, dans laquelle le premier support (11,111,211) comprend un deuxième pieu (2129 relié au premier pieu par l'intermédiaire d'un organe de connexion (230).
  5. 5. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle les portions de connexion des premier (11,111,211) et deuxième (13,113,213) supports présentent une longueur et dans laquelle la structure de filtration s'étend sur toute cette longueur.
  6. 6. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans laquelle la structure de filtration (16,119,218) forme un maillage.
  7. 7. Barrière selon la revendication 6, dans laquelle la structure de filtration (17, 218) comporte un filet ou une grille rigide.
  8. 8. Barrière selon la revendication 6, dans laquelle la structure de filtration (119) comporte au moins une première entretoise (116) s'étendant transversalement entre le premier support (11,111,211) et le deuxième support (13,113,213).
  9. 9. Barrière selon la revendication 8, dans laquelle la structure de filtration (119) comporte une pluralité d'entretoises (116) s'étendant entre le premier support (11,111,211) et le deuxième support (13,113,213).
  10. 10. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle la structure de filtration (16,119,218) est attachée de manière amovible aux portions de connexion des premier (11,111,211) et deuxième (13,113,213) supports.
  11. 11. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle la barrière comprend une structure de filtration secondaire (221,222) qui est ajourée et attachée aux portions de connexion des premier et deuxième supports, de manière à s'étendre entre le premier support (11,111,211) et le deuxième support (13,113,213), sensiblement parallèlement à la première structure de filtration (16,119,218).
  12. 12. Barrière selon l'une quelconque des revendication 1 à 11, comprenant une pluralité de supports comprenant chacun une portion d'ancrage configurée pour être fixée au fond (F) du bassin aquatique (B) et une portion de connexion configurée pour s'étendre dans le bassin aquatique lorsque la portion d'ancrage est fixée au fond dudit bassin aquatique, la barrière comprenant en outre une pluralité de structures de filtration ajourées, chacune étant attachée aux portions de connexion de deux supports adjacents, de manière à s'étendre entre lesdits deux supports adjacents.
  13. 13. Procédé de fabrication d'une barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans un bassin aquatique (B) comprenant un fond (F), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
    • on fixe un premier support (11,111,211) au fond du bassin aquatique, de sorte qu'une portion d'ancrage dudit premier support est fixée au fond du bassin aquatique et une portion de connexion du premier support s'étend dans le bassin aquatique;
    • on fixe un deuxième support (13,113,213) au fond du bassin aquatique, de sorte qu'une portion d'ancrage dudit deuxième support est fixée au fond du bassin aquatique et une portion de connexion du deuxième support s'étend dans le bassin aquatique; et • on attache une structure de filtration (16,119,218) ajourée aux portions de connexion des premier et deuxième supports.
  14. 14. Procédé de fabrication d'une barrière selon la revendication 13, dans lequel le premier support (11,111,211) comprend un premier pieu et dans lequel l'étape de fixation du premier support au fond du bassin aquatique comprend une étape dans laquelle le premier pieu est amené à une profondeur prédéterminée à l'aide d'un dispositif d'enfoncement configuré pour enfoncer le premier pieu dans le fond du bassin aquatique au moyen d'une technique de fonçage, de sorte qu'une première portion d'extrémité du premier pieu, formant au moins une partie de la portion d'ancrage du premier support, est enfoncée dans le fond du bassin aquatique, et de sorte qu'une seconde portion d'extrémité du premier pieu, formant au moins une partie de la portion de connexion du premier support, s'étend dans le bassin aquatique.
  15. 15. Procédé de fabrication selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'étape de fixation du premier support (11,111,211) au fond du bassin aquatique comprend les étapes suivantes :
    • on fournit un outil de forage comprenant un premier tube de forage ayant une extrémité distale qui porte un organe de coupe ;
    • on réalise un forage dans le fond du bassin aquatique à l'aide de l'outil de forage, le premier tube de forage étant amené à une profondeur prédéterminée, de sorte qu'une première portion d'extrémité du premier tube de forage est enfoncée dans le fond du bassin aquatique et de sorte qu'une seconde portion d'extrémité du premier tube de forage s'étend dans le bassin aquatique ;
    • lorsque le premier tube de forage a atteint la profondeur prédéterminée, on injecte un coulis de scellement dans le premier tube de forage afin de noyer la première portion d'extrémité du premier tube de forage dans le coulis de scellement ; puis • on détache le premier tube de forage de l'outil de forage, de sorte que la première portion d'extrémité du premier tube de forage, noyée dans le coulis de scellement, forme au moins une partie de la portion d'ancrage du premier support et la seconde portion d'extrémité du premier tube de forage forme au moins une partie de la portion de connexion du premier support.
  16. 16. Procédé de fabrication d'une barrière selon la revendication 15, dans lequel l'outil de forage comprend des moyens pour faire vibrer le tube de forage et le forage est réalisé en enfonçant le premier tube de forage dans le sol tout en le faisant vibrer à l'aide des moyens pour faire vibrer le tube de forage.
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