FR3076665A1 - Module de connexion electrique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un module (1) de connexion électrique, comprenant: des bornes (20, 21) débouchant depuis une face de bornes (6) du module, en étant tournées dans une même première direction (Z6) ; des rétenteurs (15, 22, 23) comprenant une commande de rétention (22, 23) pour la rétention d'extrémités de câble au sein des bornes (20, 21) ; et une âme (12), qui connecte électriquement entre elles les extrémités de câble électriques. Selon l'invention, la commande de rétention d'un premier rétenteur fait saillie d'une première face de commande (9) du module alors que la commande de rétention d'un deuxième rétenteur fait saillie d'une deuxième face de commande (10) du module. Les faces de commande sont disposées à l'opposé du module l'une par rapport à l'autre et sont reliées par la face de bornes (6).

Description

Module de connexion électrique

La présente invention concerne un module de connexion électrique. L’invention se rapport au domaine des infrastructures électriques, de préférence aériennes, en particulier aux dispositifs de répartition d’énergie, tels que les grilles d’étoilement ou de fausse-coupure ou les blocs de répartition unipolaires.

Dans un réseau de distribution électrique, on prévoit généralement un système de câbles à basse tension, dits « câbles d’arrivée », de forte section, pour alimenter une pluralité de foyers. Chaque câble d’arrivée est par exemple au potentiel d’une phase du réseau. La répartition de l’alimentation entre les différents foyers est généralement assurée par un dispositif spécifique, comprenant par exemple une grille d’étoilement multipolaire ou plusieurs blocs de répartition unipolaires. Le dispositif de répartition reçoit à la fois les extrémités des câbles d’arrivée, et des extrémités de « câbles de départ », ou « câble de dérivation », de plus faible section, ces câbles de départ alimentant chacun l’un des foyers. La grille d’étoilement assure une dérivation de l’énergie fournie par chaque câble d’arrivée à plusieurs des câbles de départ, c’est-à-dire de dérivation, de sorte que chaque foyer reçoit, par l’intermédiaire de ses câbles d’arrivée, une partie de l’énergie fournie par les câbles de départ.FR 2 745 960 décrit un dispositif unipolaire aérien de raccordement électrique qui n’a nul besoin d’être monté sur un support. Il est préconisé de placer, respectivement pour chaque phase du réseau électrique, plusieurs dispositifs de ce type dans un coffret. Chaque dispositif comporte quatre ouvertures pour laisser accéder l’extrémité des câbles de dérivation à un logement interne et une ouverture pour laisser accéder l’extrémité du câble d’arrivée à un logement interne. FR 2 875 955 décrit une grille d’étoilement comprenant une pluralité de connecteurs électriques d’étoilement, qui sont raccordés ensemble par des attaches pivotantes, au sein d’un coffret. Chaque connecteur comprend trois orifices pour accueillir respectivement trois conducteurs de faible section et un orifice pour un conducteur de forte section.

Ces dispositifs connus nécessitent un coffret ou un boîtier et ne sont pas prévus pour être disposés à l’extérieur sans être enfermés dans un tel moyen de protection. De surcroît, ces dispositifs connus ne permettent pas, sur un seul dispositif, notamment unipolaire, de prévoir un nombre élevé de bornes, le nombre de bornes étant généralement limité à trois ou quatre. L’invention vise à porter remède aux inconvénients de l’art antérieur en proposant un nouveau module de connexion électrique particulièrement adaptée à une disposition hors-coffret et comportant un nombre de bornes particulièrement élevé. L’invention a pour objet un module de connexion électrique, comprenant des bornes, qui sont chacune configurées pour fixement recevoir une extrémité de câble électrique respective, les bornes débouchant depuis une face de bornes du module, en étant tournées dans une même première direction, des rétenteurs, chaque rétenteur comprenant une commande de rétention et étant configuré pour la rétention de l’une des extrémités de câble au sein de la borne sous l’action de la commande de rétention, et une âme, qui connecte électriquement entre elles les extrémités de câble électriques reçues respectivement par les bornes et retenues par les rétenteurs. Conformément à l’invention, la commande de rétention d’au moins un premier rétenteur, parmi les rétenteurs, fait saillie d’une première face de commande du module alors que la commande de rétention d’au moins un deuxième rétenteur, parmi les rétenteurs, fait saillie d’une deuxième face de commande du module. De plus, la première face de commande et la deuxième face de commande sont disposées à l’opposé du module l’une par rapport à l’autre et sont reliées par la face de bornes.

Grâce à l’invention, du fait de la répartition sur deux faces distinctes des rétenteurs, lesquels occupent généralement un encombrement individuel plus important que les bornes elles-mêmes, on peut concentrer un nombre de bornes particulièrement élevé sur la face de bornes. De plus, les bornes étant concentrées sur une même face de bornes et tournées dans une même direction, la première direction, cette face de bornes peut avantageusement être tournée vers le bas lorsque le module est installé ou utilisé, de façon à éviter tout risque d’infiltration d’eau par gravité, notamment d’eau de pluie, par la face de bornes : le module est donc particulièrement adapté pour une utilisation en extérieur, et notamment une utilisation aérienne, c’est-à-dire un positionnement en hauteur, par exemple en haut d’un mat, d’un poteau, ou le long de lignes électriques aériennes. Pour cela, les autres faces du module sont avantageusement rendues étanches à l’eau, puisqu’elles sont destinées à être tournées vers le haut ou à s’étendre latéralement par rapport à la face de borne. Il est néanmoins plus facile de prévoir des moyens d’étanchéité sur ces autres faces. En particulier, il suffit par exemple de prévoir des garnitures d’étanchéité pour les rétenteurs sur les faces de commande. D’autres caractéristiques avantageuses et optionnelles de l’invention sont définies dans ce qui suit : - Chaque borne comprend, ménagé dans l’âme, un orifice de réception distinct, chaque orifice de réception étant configuré pour recevoir l’une des extrémités de câble et s’étendant parallèlement à la première direction. Egalement, chaque rétenteur comprend, prévu dans l’un des orifices de réception, un siège de contact électrique de l’extrémité de câble reçue dans cet orifice de réception avec l’âme. Par ailleurs, la commande de rétention de chaque rétenteur est configurée pour mettre en appui l’une des extrémités de câble contre le siège de ce rétenteur, pour assurer une mise en contact électrique de l’extrémité de câble avec l’âme. Enfin, les orifices de réception sont répartis selon deux rangées d’orifices de réception, chaque rangée d’orifices de réception étant parallèle à la première face de commande et à la deuxième face de commande, le siège du premier rétenteur étant prévu dans l’un des orifices de réception de la première rangée d’orifices de réception, le siège du deuxième rétenteur étant prévu dans l’un des orifices de réception de la deuxième rangée d’orifices de réception.

Le siège du premier rétenteur est tourné dans une direction opposée à la direction dans laquelle est tourné le siège du deuxième rétenteur.

La commande de rétention respective de plusieurs rétenteurs fait saillie depuis la première face de commande, ces rétenteurs étant répartis selon des rangées de rétenteurs, dans le plan de la première face de commande, les rangées de rétenteurs étant parallèles à la face de bornes.

Les rétenteurs d’une première rangée, parmi les rangées de rétenteurs, sont disposés de façon décalée par rapport aux rétenteurs d’une deuxième rangée, parmi les rangées de rétenteurs.

Le module comprend au moins un arceau d’arrimage, qui est prévu sur une face d’arrimage du module, la face d’arrimage étant opposée à la face de bornes.

Le module comprend au moins un orifice d’arrimage, qui est ménagé au travers de l’arceau d’arrimage.

Le module comprend au moins une oreille d’arrimage pourvue d’un orifice de fixation du module à un support.

Le module comprend un fourreau d’arrimage traversant le module de part en part, depuis la première face de commande jusqu’à la deuxième face de commande, le fourreau d’arrimage suivant de préférence une trajectoire courbe autour d’un axe parallèle à la première direction.

Le module comprend plusieurs étiquettes, chaque étiquette étant individuellement sécable du module. L’invention peut également concerner, en tant que tel, un système modulaire de connexion électrique comprenant au moins deux modules conformes à ce qui précède. L’invention et d’autres avantages de celle sera mieux comprise à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d’un module de connexion électrique conforme à son principe, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : les figures 1, 2, 3 et 4 sont des vues en perspective, selon différentes orientations, d’un module selon un mode de réalisation de l’invention ; la figure 5 est un éclaté de la vue en perspective de la figure 4 ; les figure 6, 7 et 8 sont différentes vues en perspectives illustrant un système modulaire incluant le module des figures précédentes, en relation avec différents supports ; la figure 9 est une vue en perspective illustrant le module des figures précédentes, en relation avec un support ; et les figures 10 à 13 sont des vues en perspective, selon différentes orientations, d’un module selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Les figures 1 à 9 illustrent un système modulaire 100 de connexion électrique, qui peut comprendre un seul module de connexion électrique ou une pluralité de modules de connexion électrique, c’est-à-dire deux modules ou un nombre de modules supérieur à deux.

Les figures 1 à 5 représentent un module 1 de ce système 100. Outre le module 1, un autre module 2 de ce système 100 est visible sur les figures 6 à 8.

Dans le présent exemple, le module 2 est identique au module 1, de sorte que la description du module 1 s’applique au module 2.

Le module 1 comprend un boîtier 3 de forme générale parallélépipédique, présentant six faces 6, 7, 8, 9, 10 et 11. Le boîtier 3 définit un repère avec trois directions perpendiculaires de l’espace, qui sont chacune parallèles avec certaines faces parmi les faces 6, 7, 8, 9, 10 et 11 du boîtier 3, à savoir : une direction longitudinale X1, parallèle aux faces 6, 9, 10 et 11, une direction transversale Y1, parallèle aux faces 6, 7, 8 et 9, et une direction de hauteur Z1, parallèle aux faces 7, 8, 9 et 10.

Pendant son utilisation, le module 1 est destiné à être orienté de façon que la direction de hauteur Z1 soit verticale, ou légèrement inclinée par rapport à la verticale, et tournée vers le haut. La face 6 se retrouve alors tournée vers le bas. Les autres faces 7, 8, 9, 10 et 11 du boîtier forment avantageusement une cloche étanche à l’eau, disposée au-dessus de la face 6.

Le module 1 définit un axe longitudinal A1, dit « axe principal », qui est parallèle à la direction X1 et traverse les faces 7 et 8 en leur milieu respectif.

Le boîtier 3 est préférentiellement en matériau électriquement isolant, en considération de l’énergie électrique en jeu dans le module 1. Ce matériau électriquement isolant est par exemple une matière plastique.

Le boîtier 3 est avantageusement creux. Le module 1 comprend une âme 12, avantageusement reçue dans le creux du boîtier 3. L’âme 12 est électriquement conductrice. Le boîtier 3 reçoit optionnellement une plaque électriquement isolante 14 du module 1, comme visible sur la figure 5.

La face 6 du boîtier 3, dite « face de bornes », visible sur les figures 4 et 5, est orientée selon les directions X1 et Y1, c’est-à-dire parallèlement à l’axe A1. La face 6 est libre dans une direction Z6 opposée à la direction Z1. La direction Z6 est destinée à être tournée vers le bas durant l’utilisation du module 1.

Dans le présent exemple, la face 6 constitue une partie détachable du reste du boîtier 3, ce qui permet d’accéder à l’intérieur du boîtier 3, notamment pour permettre le montage de l’âme 12 et de la plaque 14 à l’intérieur du boîtier 3. On peut avantageusement prévoir une garniture d’étanchéité à l’eau sur le contour de la face 6 pour rendre étanche l’assemblage de la face 6 avec le reste du boîtier : toutefois, cela n’est pas forcément nécessaire, puisque la face 6 est destinée à être tournée vers le bas de façon à ne pas être exposée à l’eau de pluie.

Alternativement à cette face 6, on pourrait prévoir qu’une autre partie du boîtier 3 permet l’accès à l’intérieur.

La face 6 comprend une pluralité d’orifices 4 et 5 qui la traversent parallèlement à la direction Z1.

La plaque 14 est rapportée contre la face 6, parallèlement à la face 6 à l’intérieur du boîtier 3, et comporte des orifices traversants 16 et 17 disposés de la même façon que ceux de la face 6, c’est-à-dire respectivement en regard des orifices 4 et 5 de la face 6 et parallèlement à la direction Z1. L’âme 12 est rapportée contre la plaque 14 à l’intérieur du boîtier 3 de sorte que la plaque 14 est interposée entre l’âme 12 et la face 6 parallèlement à la direction Z1. Pour la variante où la plaque 14 est absente, l’âme 12 est rapportée directement contre la face 6 à l’intérieur du boîtier 3. L’âme 12 comporte des orifices 18 et 19, traversants ou borgnes, disposés de la même façon que ceux de la face 6, c’est-à-dire en respectivement regard des orifices 4 et 5 de la face 6 et parallèlement à la direction Z1.

Les différents orifices 4, 5, 16, 17, 18 et 19 forment des bornes 20 et 21 du module 1. En l’espèce, chaque borne 20 est formée par une succession, parallèlement à la direction Z1, de trois orifices 4, 16 et 18. En l’espèce, chaque borne 21 est formée par une succession, parallèlement à la direction Z1, de trois orifices 5, 17 et 19. On comprend qu’en l’absence de plaque 14, chaque borne est formée par une succession axiale de seulement deux orifices.

Les orifices 18 et 19 sont préférentiellement distincts les uns des autres, c’est-à-dire qu’on prévoit un orifice individuel 18 ou 19 pour chacune des bornes 20 et 21, soit un total, dans le présent exemple de huit orifices 18 séparés les uns des autres, et d’un orifice 19 séparé des orifices 18. Les orifices 18 et 19 sont disposés parallèlement les uns par rapport aux autres, et parallèlement à la direction Z6. De même, les orifices 16 sont avantageusement distincts les uns des autres, et distinct de l’orifice 17. De même, les orifices 4 sont avantageusement distincts les uns des autres, et distinct de l’orifice 5.

Chaque borne 20 et 21 du module 1 est configurée pour fixement recevoir une, de préférence une seule, extrémité de câble électrique. Ces extrémités ne sont pas représentées sur les figures.

De préférence, toutes les bornes 20 et 21 du module 1 débouchent depuis cette même face 6, par l’intermédiaire des orifices 4 et 5 respectifs de cette face 6.

On peut prévoir, sans sortir du cadre de l’invention, qu’au moins une autre borne est située sur une autre partie du boîtier que la face de bornes.

Les bornes 20 et 21 du module 1 débouchent depuis la face 6 dans une même direction orthogonale à la face 6, en l’espèce la direction Z6 opposée à la direction Z1. En ce sens, les bornes 20 et 21 sont tournées dans la même direction Z6. Ces dispositions des bornes 20 et 21 et leur orientation selon une même direction facilite les opérations de connexion et déconnexion des extrémités de câble et favorise une bonne compacité de l’ensemble constitué par les extrémités de câble et le module 1, toutes les extrémités étant réparties d’un même côté du module 1. Cela est utile notamment lorsque le système 100 comporte plusieurs modules. Comme expliqué ci-avant, le fait que toutes les bornes soient concentrées sur une même face et tournées dans la direction Z6 permet une utilisation en extérieur, notamment une utilisation aérienne, du module 1, puisque toutes les bornes 20 et 21 peuvent être tournées vers le bas et ainsi protégées des intempéries.

Chaque borne 20 et 21 est prévue pour que l’extrémité de câble qu’elle reçoit comprenne : une partie extrémale libre, dirigée selon la direction Z1 et reçue par l’orifice 18 ou 19 concerné à l’intérieur du boîtier 3, au contact électrique de l’âme 12 ; et une partie proximale, poursuivant la partie extrémale en direction de l’extérieur du boîtier dans la direction Z6, de façon à traverser la plaque 14 via l’orifice 16 ou 17 concerné, si cette plaque 14 est présente, et la face 6, via l’orifice 4 ou 5 concerné.

Chaque extrémité de câble comprend un cœur électriquement conducteur qui s’étend jusqu’à la partie extrémale. Chaque extrémité de câble comprend avantageusement un revêtement électriquement isolant, qui recouvre le cœur conducteur, au moins pour la partie proximale. Si l’extrémité de câble est dénudée, la partie extrémale n’est pas recouverte par cet isolant. Au contraire, la partie extrémale peut être recouverte par l’isolant, si l’extrémité de câble n’est pas dénudée.

De préférence, on prévoit que toutes ou certaines des bornes du module 1 sont dites « à perforation d’isolant ». Dans ce cas, l’âme 12 est préférentiellement pourvue, pour les orifices 18 et/ou 19 respectifs des bornes concernées, de dents de perforation 15 de l’isolant recouvrant la partie extrémale libre de l’extrémité de câble. Dans le cas d’espèce, tous les orifices 18 et 19 sont pourvus de telles dents 15.

Pour chaque orifice 18 ou 19, les dents 15 font saillie en pointe en direction de l’intérieur de l’orifice 18 ou 19 concerné, de préférence parallèlement à la direction Y1. Les dents 15 sont configurées pour perforer le matériau électriquement isolant recouvrant l’extrémité de câble insérée, notamment en étant suffisamment coupantes, de sorte que les dents 15 entrent en contact électrique avec le cœur conducteur interne de l’extrémité de câble au travers de l’isolant ainsi perforé. C’est par l’intermédiaire des dents 15 que l’âme 12 est électriquement en contact avec l’extrémité de câble. Dès lors, les dents 15 constituent un siège de contact électrique de l’extrémité de câble avec l’âme 12.

Pour éviter d’occasionner une détérioration du câble, les dents 15 sont préférentiellement orientées parallèlement à l’axe de l’orifice 18 ou 19 concerné, c’est-à-dire parallèlement à la direction Z6.

En variante, on peut prévoir que l’un ou plusieurs des sièges de contact forme une simple surface de contact, par exemple plane ou courbe, éventuellement striée, mais dépourvue de dents coupantes d’isolant, de sorte que l’orifice 18 ou 19 concerné est configuré pour recevoir une partie extrémale préalablement dénudée de l’extrémité de câble. Alors, la partie extrémale électriquement conductrice est en contact électrique avec l’âme 12 par l’intermédiaire de la surface de contact du siège de contact.

Une fois les extrémités de câble électriquement connectés à l’âme 12 via les sièges de contact, la plaque 14 empêche tout accès, depuis l’extérieur du boîtier 3, aux parties électriquement conductrices des extrémités de câble et de l’âme 12, par une personne. Il n’est pas indispensable que la plaque 14 constitue une barrière d’étanchéité aux liquides, puisque la face 6 est prévue pour être tournée vers le bas. On peut optionnellement prévoir que la face 6 et/ou la plaque 14 sont pourvus d’orifices d’aération traversants, pour permettre une aération de l’intérieur du module et le refroidissement de l’âme 12.

On peut alternativement prévoir que la plaque 14 forme une barrière d’étanchéité aux liquides lorsque les extrémités de câbles sont reçues par les bornes 20 et 21.

Quelle que soit la variante, la plaque 14 est avantageusement en plastique souple. L’âme 12 connecte électriquement entre elles les extrémités de câble reçues respectivement par les bornes 20 et 21, puisque leurs extrémités conductrices sont alors en contact avec l’âme 12, qui est elle-même électriquement conductrice. L’âme 12 constitue alors un nœud de dérivation électrique.

Du fait du diamètre de chaque orifice 4, 5, 16, 17, 18 et 19, chaque borne est configurée pour recevoir un calibre maximal d’extrémité de câble. On prévoit que les bornes 20 sont prévues pour un certain calibre maximal, alors que la borne 21 est prévue pour un autre calibre maximal plus élevé. Ainsi, on peut dire que les bornes 20 sont des « bornes de départ », ou « borne de dérivation » et que la borne 21 est « une borne d’arrivée » ou « borne d’alimentation ».

On préfère que le module 1 ne comporte qu’une seule borne d’arrivée 21 et plusieurs bornes de départ 20. Ainsi, le module 1 peut être qualifié de « module d’étoilement », ou de « module de dérivation » unipolaire.

En variante, on peut prévoir plusieurs bornes d’arrivée 21 pour former un module multipolaire.

Dans l’exemple des figures, on prévoit, pour le seul module 1, huit bornes 20 et une borne 21, ce qui est un nombre de bornes nettement plus élevé que dans l’art antérieur. On prévoit en outre avantageusement que, les bornes 20 sont regroupées de façon à déboucher depuis une même zone de la face 6, la borne 21 débouchant dans une zone voisine et séparée de la face 6, dans la direction X1 par rapport à la zone des bornes 20.

De préférence, on prévoit que les bornes 20 sont réparties en étant alignées selon deux colonnes de plusieurs bornes 20, chaque colonne étant parallèle à la direction X1. On obtient ainsi deux rangées parallèles de bornes 20 débouchant depuis la face 6.

En particulier, comme visible sur la figure 5, les orifices 18 de l’âme 12 sont répartis selon deux rangées R1 et R2 parallèles, chaque rangée R1 et R2 présentant plusieurs des orifices 18, chaque rangée R1 et R2 s’étendant parallèlement à la direction X1. Les deux rangées R1 et R2 sont côte à côte selon la direction Y1. Les deux rangées R1 et R2 d’orifices 18 sont ainsi parallèles aux faces 9 et 10, la rangée R1 étant du côté de la face 9 et la rangée R2 du côté de la face 10.

Le module 1 comprend également des vis 22, associées aux bornes 20, et une vis 23, associée à la borne 21. Certaines des vis 22 traversent la face 9 du boîtier 3 au travers d’orifices 24 de la face 9, alors que les autres vis 22 et la vis 23 traversent la face 10 du boîtier 3 au travers respectivement d’orifices 25 et 26 de la face 10. En d’autres termes, les vis 22 sont réparties sur les deux faces 9 et 10. Les faces 9 et 10 sont adjacentes à la face 6, opposées l’une de l’autre et parallèles aux directions X1 et Z1 et à l’axe A1. Dans l’exemple, les faces 9 et 10 sont dirigées dans la direction Z1 à partir de la face 6, depuis les bords de la face 6.

Les vis 22 et 23 s’étendent parallèlement à la direction Y1. Les orifices 24, 25 et 26 s’étendent parallèlement à la direction YI.Les vis 22 et 23 sont accessibles depuis l’extérieur du boîtier 3, en étant réparties de façon à faire saillie des faces 9 et 10 et à pouvoir être vissées. Les vis 22 de la face 9 sont avantageusement tournées dans une direction opposée aux vis 22 et 23 de la face 10.

De préférence, chaque vis 22 et 23 présente une tête sécable ou « tête fusible » de façon à ne pas pouvoir être dévissée sans utilisation d’un outil spécifique, c’est-à-dire autre qu’un tournevis ou une clé classique, ou à ne pas pouvoir être dévissée sans destruction de la vis concernée.

De préférence, la partie de chaque vis 22 et 23 qui fait saillie à l’extérieur du module 1, en particulier la tête, est électriquement isolante.

On prévoit avantageusement que le module 1 comprend des garnitures d’étanchéité ou tout moyen équivalent empêchant l’eau de s’infiltrer dans les orifices 25 et 26 lorsque les vis 22 et 23 y sont insérées. Plus généralement, on prévoit avantageusement que les faces 9 et 10 sont étanches à l’eau.

Chaque vis 22 s’étend jusqu’à l’intérieur du boîtier 3 de façon à atteindre l’âme 12 et à déboucher respectivement à l’intérieur des orifices 18 de l’âme 12. La vis 23 s’étend jusqu’à l’intérieur du boîtier 3 de façon à atteindre l’âme 12 et à déboucher à l’intérieur de l’orifice 19 de l’âme 12. Pour cela, chaque vis 22 de la face 9 traverse respectivement un orifice traversant 27 de l’âme 12. Chaque vis 22 de la face 10 traverse respectivement un orifice traversant 28 opposé de l’âme 12. La vis 23 traverse un orifice traversant 29 de l’âme 12, du même côté de l’âme 12 que les orifices 28. Chacun de ces orifices 27, 28 et 29 débouche dans un seul des orifices 18 ou 19 concerné, radialement par rapport à l’extrémité de câble qui y est reçue. Chaque orifice 27, 28 et 29 s’étend parallèlement à la direction Y1 en regard de l’un des orifices 24, 25 ou 26.

Les vis 22 qui traversent la face 9 desservent les orifices 27, débouchant au sein des orifices de réception 18 de la première rangée de bornes 20. Les vis 22 qui traversent la face 10 desservent les orifices 28 opposés, qui débouchant au sein des orifices de réception 18 de la deuxième rangée, s’étendant côte à côte avec les orifices 18 de la première rangée. Cette disposition particulière des vis 22 de façon répartie sur les faces 9 et 10, et des orifices 18 selon deux rangées R1 et R2, permet l’obtention d’un module 1 particulièrement compact, tout en facilitant la fabrication de l’âme 12, notamment par extrusion parallèlement à la direction Z1. De préférence, l’âme 12 forme une seule pièce d’un seul tenant.

Le serrage de chacune des vis 22 et 23 en direction de l’intérieur du boîtier 3 permet de retenir fixement l’une des extrémités de câble reçue dans l’une des bornes 20 ou 21 par écrasement, ou pour au moins une mise en appui, parallèlement à l’axe Y1, de la partie extrémale libre contre le siège de contact de l’orifice 18 ou 19 concerné. Pour cela, pour chaque orifice 18 ou 19, le siège de contact, notamment les dents 15, est avantageusement disposé à l’opposé de, en particulier de façon diamétralement opposée à, l’orifice 27 ou 29 débouchant au sein de cet orifice 18 ou 19. En particulier, le siège de contact est disposé coaxialement avec l’orifice 27 ou 29 concerné.

Comme visible sur la figure 5, les orifices 18 étant disposés selon deux rangées R1 et R2 parallèles à la direction X1, chaque rangée R1 et R2 desservant les vis 22, lesquelles traversent l’une des deux faces 9 et 10, les sièges de contact électrique des orifices 18 de la rangée R1 sont tournés dans une direction opposée à la direction Y1, alors que les siège de contact électrique des orifices 18 de la rangée R2 sont tournés dans la direction Y1. En d’autres termes, le siège de contact électrique respectif de chaque orifice de réception 18 de la rangée R1 est disposé dos à dos avec le siège de contact électrique de l’un des orifices de réception 18 de la rangée R2. Dans le cas d’exemple, les dents 15 de la rangée R1 sont tournées dans une direction opposée à la direction Y1, alors que les dents 15 de la rangée R2 sont tournées dans la direction Y1.

De préférence, l’orifice 19 n’est pas inclus dans les deux rangées R1 et R2 d’orifices 18 susmentionnées, du fait de sa taille supérieure, mais est disposé dans le prolongement, parallèlement à la direction X1, de ces deux rangées R1 et R2.

Chaque vis 22 et 23, et son siège de contact associé forme un rétenteur du module 1, ce rétenteur étant associé à l’une des bornes 21 ou 22 et étant configuré pour la rétention de l’extrémité de câble au sein de la borne 21 ou 22 concernée. La vis 22 ou 23 de ce rétenteur, constitue une commande de rétention, actionnable depuis l’extérieur du boîtier 3 par l’utilisateur. L’action de cette commande de rétention, c’est-à-dire le serrage de la vis 22 ou 23, permet de verrouiller l’extrémité de câble dans la borne 20 ou 21 concernée. Chaque face 9 et 10 forme une «face de commande». De manière générale, chaque rétenteur, en particulier la commande de rétention, forme avantageusement un moyen de serrage de l’une des extrémités de câble, visant à solidariser cette extrémité avec l’âme du module.

Le fait que les vis 22 et 23 soient réparties sur deux faces 9 et 10 opposées du module 1 permet de prévoir un grand nombre de bornes dans un volume compact. En effet, les rétenteurs des bornes occupant un encombrement relativement important, comparativement aux bornes elles-mêmes, les rétenteurs sont répartis sur deux faces différentes opposées. De préférence, comme illustré sur les figures 1 à 5, afin d’optimiser encore l’espace occupé par les rétenteurs du module 1, on dispose les rétenteurs, et notamment les vis 22, ainsi que les orifices 24, selon un agencement en quinconce dans le plan de la face 9. En d’autres termes, les orifices 24 sont répartis sur deux rangées S1 et S2 parallèles à la direction X1, les orifices 24 de la rangée S1 étant décalés par rapport aux orifices 24 de la rangée S2. En d’autres termes, pour chaque rangée S1 et S2, les orifices 24 et leur vis 22 sont agencés parallèlement à la face 6. On peut prévoir davantage que deux rangées. De préférence une disposition en quinconce est également adoptée pour les orifices 25, dans le plan de la face 10. En conséquence, un agencement en rangées similaire aux rangées S1 et S2, éventuellement en quinconce, peut être adoptée également pour les orifices 27 et 28 de l’âme 12, en projection dans le plan respectif des faces 9 et 10.

De préférence, on prévoit que, lorsque le module reçoit les extrémités de câble, aucune partie électriquement conductrice du module susceptible d’être au même potentiel que l’âme 12 ou que l’une des extrémités de câble ainsi reçues, ne peut entrer en contact électrique avec une personne depuis l’extérieur.

La face 8 est dite « face primaire » et la face 7, opposée à la face 8, est dite « face secondaire ». Les faces 7 et 8 sont adjacentes à la face de bornes 6, et s’étendent dans la direction Z1 par rapport à celle-ci. Chaque face 7 et 8 relie ensemble les faces 9 et 10.

Le module 1 comprend de préférence une empreinte primaire 30 et une empreinte secondaire 32 de formes complémentaires, formées respectivement sur les faces 7 et 8. Ces empreintes 30 et 32 sont embarquées sur le module, c’est-à-dire formées ou solidaires du boîtier 3. En particulier, les empreintes 30 et 32 ne sont pas formées sur un support ou sur un coffret séparé du module 1. Les empreintes 30 et 32 sont donc disposées à des extrémités opposées du module 1, le long de l’axe A1.

Comme illustré sur les figures 6 et 7, le module 1 est avantageusement conçu pour être combiné, c’est-à-dire par exemple attaché, accouplé ou accolé, à un autre module 2, par l’intermédiaire soit de l’empreinte 30 soit de l’empreinte 32. En effet, l’empreinte 30 du module 1 est configurée pour être combinée, c’est-à-dire par exemple attachée, accolée ou accouplée à une empreinte secondaire identique à l’empreinte 32 du module 1. Dans le cas d’espèce, le module 2 porte une empreinte 32 identique à l’empreinte 32 du module 1, de sorte que l’empreinte 30 du module 1 peut être combinée à l’empreinte 32 du module 2. De même, l’empreinte 32 du module 1 est configurée pour être combinée à une empreinte primaire identique à l’empreinte 30 du module 1. Dans le cas d’espèce, le module 2 porte une empreinte 30 identique à l’empreinte 30 du module 1, de sorte que l’empreinte 32 du module 1 peut être combinée à l’empreinte 30 du module 2. Les empreintes 30 et 32 du module 1 sont donc complémentaires, même si elles ne sont pas prévues pour être combinées l’une à l’autre. Même si cela n’est pas illustré, le module 1 peut être combiné, c’est-à-dire par exemple attaché, accolé ou accouplé à deux autres modules à la fois, l’un étant combiné via son empreinte secondaire à l’empreinte 30 du module 1, l’autre étant combiné via son empreinte primaire à l’empreinte 32 du module 1.

Dans le cas illustré, seulement un accouplement est prévu, les empreintes 30 et 32 permettant seulement de lier les deux modules en rotation autour de leur axe A1 respectif, ou d’assurer un positionnement relatif d’un module par rapport à l’autre.

En variante non illustrée, les empreintes 30 et 32 sont avantageusement conçues pour que deux modules combinés ensemble, par l’empreinte 30 de l’un et l’empreinte 32 de l’autre, comme par exemple les modules 1 et 2 des figures 6 et 7, soient fixes l’un par rapport à l’autre. Les empreintes 30 et 32 constituent alors des attaches pour fixer les modules ensemble.

Dans ce cas où les empreintes 30 et 32 constituent des attaches, on peut prévoir que l’empreinte 30 et l’empreinte 32 du module 1 sont configurées pour que, par complémentarité : lorsque l’empreinte 30 du module 1 est combinée à une empreinte secondaire identique à l’empreinte 32 du module 1, l’empreinte secondaire ainsi combinée à l’empreinte 30 du module 1 est fixe par rapport à l’empreinte 30 du module 1 ; et lorsque l’empreinte 32 du module 1 est combinée à une empreinte primaire identique à l’empreinte 30 du module 1, l’empreinte primaire ainsi combinée à l’empreinte 32 du module 1 est fixe par rapport à l’empreinte 32 du module 1.

Le caractère fixe de cette combinaison permet de faire en sorte que le module 1 et l’élément avec lequel il est combiné, notamment si cet élément est le module 2, sont fixes l’un par rapport à l’autre de façon à former un ensemble rigidement solidaire, particulièrement facile à manipuler, car manipulable en un seul ensemble rigide de plusieurs éléments, dont le module 1. Le système 100, lorsque les modules sont assemblés, quel que soit leur nombre, forme alors préférentiellement un ensemble rigidement solidaire manipulable d’un seul tenant.

Dans l’exemple illustré sur les figures 1 à 9, l’empreinte 30 constitue une empreinte femelle, avec un rebord 34 du module 1, qui s’étend parallèlement à l’axe A1, dans la direction X1 par rapport à la face 8, sur tout ou partie du périmètre de cette face 8, de façon à former une portion de tube ouverte dans la direction X1 et borgne du côté de la face 8 qui l’obture. En d’autres termes, le rebord 34 ménage un espace libre ouvert dans la direction X1 pour accueillir l’empreinte secondaire. Le rebord 34 présente une forme anti-rotation autour de l’axe A1, qui dans le cas présent est obtenue par la section quadrilatère du rebord 34 autour de l’axe A1. L’empreinte 32 constitue de préférence une empreinte mâle pour recevoir le long de l’axe A1, le rebord 34 d’une empreinte secondaire complémentaire

Ainsi, l’empreinte 30 peut être emboîtée dans, ou pour le moins disposée autour, d’une empreinte secondaire correspondante, alors que l’empreinte 32 peut être emboîtée ou disposée dans une empreinte primaire correspondante.

Comme visible sur les figures 6 et 7, les modules 1 et 2 sont configurés, par exemple par complémentarité des empreintes 30 et 32, pour être disposés de sorte que leurs axes A1 respectifs sont coaxiaux. De plus, dans cette configuration, la complémentarité de forme des empreintes 30 et 32 respectives des modules 1 et 2 fait que les modules 1 et 2 sont configurés pour présenter la même orientation autour de l’axe A1. Pour cela, les empreintes 30 et 32 présentent avantageusement une forme de détrompage en rotation autour de l’axe A1, formée par exemple par l’encoche 42, qui impose une seule possibilité d’orientation d’un module par rapport à l’autre autour de l’axe A1. De façon préférentielle, la face 6 du module 1 se retrouve adjacente et dans le même plan que la face 6 du module 2, ce qui est également le cas pour les faces 9, 10 et 11 deux à deux.

Les différents modules du système 100 forment une colonne ou une pile de modules rigidement solidaires, les modules étant disposés bout à bout, parallèlement à la direction X1.

En conséquence, lorsque les modules du système 100 sont accolés ensemble à l’aide des empreintes primaires et secondaires, quel que soit le nombre de modules, toutes les bornes des modules, et leurs faces de bornes, débouchent depuis le même côté et en étant tournées dans la même direction Z6. On peut donc avantageusement tourner l’ensemble du système 100 de façon que les bornes débouchent vers le bas.

De plus, lorsque les modules du système 100 sont combinés ensemble ou pour le moins disposés bout à bout, quel que soit le nombre de modules : une première partie des commandes de rétention, ici une première partie des vis 22, fait avantageusement saillie d’un même côté du système 100 ; et une deuxième partie des commandes de rétention, ici une deuxième partie des vis 22 et les vis 23, fait avantageusement saillie d’un autre côté opposé du système 100.

Du fait de ces dispositions pour les bornes et/ou pour les commandes de rétention, les différentes fonctions du système 100 sont facilement accessibles même lorsque les modules sont assemblés, en particulier le branchement d’extrémités de câble et leur mise en rétention dans les bornes des différents modules.

Les modules ne nécessitent avantageusement pas d’élément massif rigide, tel qu’un boîtier, un coffret ou une plaque, pour être combinés entre. En tout état de cause, les faces 6 pouvant être tournées vers le bas et les autres faces étant étanches à l’eau, le système 100, tout comme chaque module individuellement, est particulièrement adapté à être fixé sur un support dit « aérien », c’est-à-dire disposé en hauteur par rapport au sol, puisque l’intérieur des modules est protégé des intempéries même sans boîtier ou coffret complémentaire.

En particulier, on peut avantageusement fixer le système 100 à un support léger, fin, souple et/ou mou, comme dans c’est le cas sur les figures 6 et 7, 8 et 9.

Dans le présent exemple, le module 1, ainsi que, préférentiellement, chaque module du système 100, comprend deux arceaux d’arrimage 50 et 52, prévus en saillie du boîtier 3 sur la face 11 selon la direction Z1. L’arceau 50 est disposé à proximité de la face 7 et l’arceau 52 à proximité de la face 8. Chaque arceau 50 et 52 forme une boucle, en délimitant une ouverture traversante coaxiale avec un axe d’arceau A52, commun pour les deux arceaux 50 et 52. Cet axe d’arceau A52 est avantageusement parallèle à l’axe A1. Comme dans le présent exemple, l’ouverture traversante délimitée respectivement par chaque arceau présente avantageusement de section transversale identique, de forme anti-rotation autour de l’axe A52, par exemple une section de forme générale rectangulaire.

Comme illustré sur la figure 6, on peut arrimer, c’est-à-dire fixer, chaque module 1 et 2 à une potence ou bras 102, par exemple portée par un poteau électrique 104, ou tout support de forme rectiligne et de section admissible au sein des arceaux 50 et 52, par enfilement axial des arceaux 50 et 52 sur ce support. La présence des deux arceaux 50 et 52 sur le module 1 permet de rendre particulièrement stable son arrimage individuel au support rectiligne. Lorsque les modules sont combinés l’un avec l’autre par leur empreinte 30 et 32 respective pour former le système 100, les arceaux 50 et 52 de tous les modules ainsi combinés se trouvent alignés, leurs axes A52 étant coaxiaux, de sorte que le support rectiligne peut être enfilé au travers de tous les arceaux 50 et 52 du système 100 à la fois.

Optionnellement, l’un des arceaux, ou les deux arceaux 50 et 52 du module 1, voire de chaque module du système 100, comporte un moyen de fixation du coulissement axial du module le long du support rectiligne, tel qu’une vis de serrage 54, qui dans le présent exemple, est portée par l’arceau 50.

En variante, on peut prévoir un système de vissage, incluant la vis 54 et un écrou 40, prévu sur la face 11 au sein de l’arceau 50 ou 52, pour l’introduction de la vis dans l’écrou 40. Dans ce cas, on prévoit que la vis 54 traverse la potence 102, la potence 102 se trouvant serrée par la vis 54 entre l’écrou et le bord de l’arceau 50 ou 52.

Comme illustré sur la figure 7, on peut arrimer, c’est-à-dire attacher, chaque module 1 et 2 à un ou plusieurs colliers de serrage 106, liens d’attache, fils, chaîne, câbles ou tout autre support filiforme mou, souple ou élastique. Dans le cas illustré sur la figure 7, les colliers de serrage 106 entourent de façon serrée une ligne basse tension 108, formant un ensemble torsadé de plusieurs câbles électriques de fort calibre. A cet effet, on prévoit avantageusement que chaque arceau 50 et 52 de chaque module comporte deux orifices d’arrimage 56. Pour chaque arceau 50 et 52, chaque orifice d’arrimage 56 traverse le corps de l’arceau parallèlement à la direction X1, de façon à déboucher dans l’ouverture traversante délimitée par l’arceau 50 ou 52 concerné. Les deux orifices 56 de chaque arceau 50 et 52 sont préférentiellement alignés en étant coaxiaux avec un axe commun, parallèle à la direction X1. Dès lors, lorsque l’ouverture traversante de l’arceau 50 ou 52 concerné n’est pas occupée par un support rectiligne, l’un des colliers 106, ou tout support filiforme, peut être passé au travers des deux orifices 56 du même arceau 50 ou 52. Lorsque deux colliers 106 ou supports filiformes sont attachés respectivement aux paires d’orifices 56 de chaque arceau 50 et 52 du module 1, celui-ci peut être attaché individuellement de façon stable à la ligne 108, à un poteau, ou à tout support allongé similaire, par l’intermédiaire de ces supports filiformes. De manière avantageuse, le module 1 comprend un ou plusieurs fourreaux d’arrimage 70. Le fourreau 70 est apte à recevoir un moyen de fixation du module 1 en forme de feuille ou de plaque, telle qu’une ceinture, une lame ou un feuillard 114, comme illustré sur la figure 8. Ici le fourreau 70 est formé sous la face 8, au sein de l’empreinte primaire 30. En l’espèce, le fourreau 70 traverse le boîtier 3 le long de la face 8, depuis la face 9 jusqu’à la face 10. Le fourreau 70 s’étend donc dans un plan parallèle aux directions Y1 et Z1. Au niveau des faces 9 et 10, le fourreau débouche en formant deux ouvertures respectives, formées à la base du rebord 34. Le fourreau 70 présente une section transverse, perpendiculairement à l’axe Y1, qui est plus étroite dans la direction X1 que dans la direction Z1. Le feuillard 114, ou tout autre moyen de fixation similaire, est donc reçu au travers du fourreau 70, de sorte que le module 1 peut être attaché à un support 112 de forme allongée et notamment de diamètre important, tel qu’un poteau de transport d’électricité, un pilier ou une poutre, le feuillard 114 encerclant ce support 112 de façon ajustée pour soutenir le module 1. Dans cette situation, le module 1 est de préférence en appui, par exemple en appui plan, contre le support 112, par l’intermédiaire de l’empreinte primaire 30 ou de la face 8. En particulier, on prévoit que le contour libre du rebord 34, dans la direction X1, présente une forme plane parallèlement aux directions Y1 et Z2, de sorte que c’est par l’intermédiaire du rebord 34 que le module 1 est en appui plan contre une face plane du support 112. Comme illustré sur la figure 8, un seul feuillard 114 peut recevoir le fourreau 70 de plusieurs modules 1 et 2, de sorte que les modules se trouvent fixés en étant répartis autour du support 112.

On préfère que le fourreau 70 soit orienté de cette façon, c’est-à-dire parallèlement à la face de bornes 6, pour que lorsque le module 1 est attaché à un feuillard via le fourreau 70 alors que le feuillard est entouré autour d’un mat ou poteau vertical, la face de bornes 6 est orientée horizontalement, les bornes 20 et 21 étant dirigées vers le bas.

Selon un autre caractéristique avantageuse, le module 1 comprend des oreilles d’arrimage 58, de préférence deux, pourvues chacune d’un orifice de fixation, traversant l’oreille 58 concernée, du module 1 à un support plan 110, tel qu’un mur, ou, comme c’est le cas sur la figure 9, une face d’un poteau de transport d’énergie électrique.

Dans le cas d’espèce, les oreilles 58 sont fixement solidaires du rebord 34 de l’empreinte 30 du module 1. De manière plus générale, les oreilles sont disposées à l’extrémité axiale du module 1, le long de l’axe A1. De préférence, chaque oreille 58 est portée par le rebord 34 de l’empreinte 30 ou la face 8.

De préférence, les oreilles 58 sont disposées d’un même côté du module 1. En particulier, dans l’exemple illustré, les oreilles 58 font saillie dans la direction Z1 à partir de la face 11. Les oreilles 58 s’étendent avantageusement dans un même plan parallèle aux directions X1 et Z1, ce qui permet la fixation à un même support plan 110 des deux oreilles. Les orifices traversant les oreilles 58 sont respectivement coaxiaux avec un axe parallèle à l’axe A1. Les orifices traversants des oreilles 58 sont prévus pour recevoir des vis comme illustré sur la figure 9, ou tout organe de fixation similaire, pour la fixation du module 1 au support plan. Les oreilles 58 étant placées à l’extrémité axiale du module 1, on peut prévoir que l’empreinte 30 ou la face 8 viennent en appui plan, tout comme les oreilles 58, contre le support 110. En l’espèce, c’est le contour du rebord 34, dans la direction X1, qui présente une forme plane parallèlement aux directions Y1 et Z1, de façon à être en appui plan contre le support 110. En variante, on peut prévoir, de façon additionnelle ou alternative, une ou plusieurs oreilles 58 portées par l’empreinte 32 du module.

Quelle que soit la variante, de façon plus générale, on prévoit que le module 1 porte des moyens de fixation à un support externe, de préférence un support aérien, ces moyens de fixation étant par exemple les arceaux 50 et 52, les orifices 56, les fourreaux 70 ou les oreilles 58 susmentionnés, et ces moyens étant tous disposés sur une même face parallèle à l’axe A1, ici la face 11. Cette disposition rend plus facile l’arrimage du module 1 de façon individuelle, puisque les moyens de fixation sont disposés de façon séparée des bornes et des commandes de rétention. Cette disposition rend également plus facile l’arrimage du système 100, comprenant plusieurs modules, puisque la totalité, ou au moins la majorité, des moyens de fixation est disposée dans un même plan et tournée dans une même direction, ce que l’on peut observer par exemple sur les figures 6 et 7.

Par ailleurs, outre le caractère modulaire du module 1 et du système 100, l’abondance des moyens d’arrimage du module 1 rend ce module 1, ainsi que le système 100, particulièrement polyvalent, s’adaptant à de nombreux types de supports, sans toutefois augmenter l’encombrement de façon trop importante, notamment grâce au placement des orifices 56 sur les arceaux 50 et 52. Pour l’exploitation de ce type de module, une seule référence est nécessaire pour satisfaire à de nombreuses applications.

De préférence, chaque module comprend plusieurs étiquettes ou onglets distincts. Par exemple, le module 1 comprend quatre étiquettes 61, 62, 63 et 64, visibles notamment sur la figure 1. Ces étiquettes sont portées par exemple par la face 11, en étant alignées parallèlement à l’axe A1. Chaque étiquette fait saillie vers l’extérieur du boîtier 3, ici dans la direction Z1, de façon à être visible par un technicien. De préférence, chaque étiquette 61, 62, 63 et 64 comporte chacune un marquage différent : dans le présent exemple, l’étiquette 61 porte le symbole « N », l’étiquette 62 porte le symbole « P1 », l’étiquette 63 porte le symbole « P2 » et l’étiquette 64 porte le symbole « P3 ». Chaque étiquette est individuellement sécable du module 1, c’est-à-dire peut être retirée du module 1, sans retrait des autres étiquettes. Pour cela, on prévoit avantageusement un pré-découpage individuel pour chaque étiquette, de façon à ce que cette séparation puisse être effectuée, préférentiellement sans outil, par le technicien en charge de l’installation du module 1, ou du système 100, sur l’un des supports susmentionnés. Selon la fonction, vis-à-vis du réseau électrique, de l’énergie électrique transportée par l’extrémité de câble reçue par la borne 21 du module 1, par exemple «neutre», « première phase », « deuxième phase » ou « troisième phase », on conserve seulement l’une des étiquettes 61, 62, 63 et 64 du module 1, par séparation des autres, l’étiquette restante indiquant alors cette fonction de l’extrémité de câble reçue par le module 1. Dans le cas du système 100 illustré sur la figure 6, le module 1 ne porte que l’étiquette 61, indiquant qu’il est destiné à recevoir un extrémité de câble de neutre, alors que le module 2 ne porte que l’étiquette 62, de sorte qu’il est destiné à recevoir une extrémité de câble de première phase du même réseau que l’extrémité de câble de neutre. Grâce à ces étiquettes, il est alors plus facile pour le technicien d’identifier la fonction de chaque module du système 100, ou même d’un module individuel non associé à d’autres modules, en fonction de l’étiquette conservée par le module.

En variante, le boîtier du module 1 peut présenter une forme différente que celle d’un parallélogramme ; on choisit alors les directions X1, Y1 et Z1 et les différents axes en fonction de la forme du boîtier du module.

En variante, un seul arceau d’arrimage, ou un nombre d’arceaux d’arrimage supérieur à deux, est prévu pour chaque module.

En variante, un seul orifice d’arrimage, ou un nombre d’orifices d’arrimage supérieur à deux, est prévu pour chaque arceau.

En variante, une seul oreille, ou un nombre d’oreilles supérieur à deux, est prévu pour chaque module.

En variante, pour un seul module, on peut prévoir une pluralité de bornes 21. En variante, pour un seul module, on peut prévoir un nombre de bornes 20 différent de huit, de préférence un nombre pluriel. Le nombre de rétenteurs est modifié en conséquence.

En variante, on peut attacher le module 1 ou le système 100 à un support non aérien, par exemple au sol, ou de façon enterrée. Le module 1 ou le système 100 peut également être intégré à un boîtier ou un coffret.

Le mode de réalisation des figures 10 à 13 présente un module 200 conforme à l’invention, et de mêmes caractéristiques que les modules 1 et 2 des figures 1 à 9, hormis les différences détaillées ci-dessous. Des numéros de référence identiques sur les figures 1 à 13 indiquent quelques caractéristiques communes entre les modules 1,2 et 200.

Au lieu de deux oreilles 58, le module 200 comprend quatre oreilles 58 disposées dans le plan de la face secondaire 8, en étant régulièrement réparties autour de l’axe A1. Une fixation plus stable à un support externe peut ainsi être obtenue.

La face secondaire 8 du module 200 est dépourvue de rebord tel que le rebord 34. En d’autres termes, la face secondaire 8 présente une forme plane, ou très légèrement concave vers l’intérieur du module 200, sans toutefois former une cavité comme celle formée par le rebord 34 du module 1. Selon cette configuration sans cavité, le risque que des animaux ou des insectes nichent au sein du module 200 est réduit.

La face primaire 7 du module 200 est de forme bombée vers l’extérieur pour la partie de la face 7 adjacente à la face de bornes 6 : cela laisse la place de ménager dans la face 6 des orifices d’aération 202, pour le refroidissement par air de l’intérieur du module 200. Cette forme bombée de la face primaire 7 facilite en outre une fabrication du boîtier 3 par moulage d’un seul tenant, hormis certaines pièces détachables, par exemple la face 6, dont la séparation du boîtier 3 permet d’accéder à l’intérieur du module 200. On peut aussi prévoir que l’une des faces, tel que la face 8 dans le présent exemple, est également une pièce rapportée, pour faciliter la fabrication du module 200.

Les faces primaires 7 et 8 du module 200 ne sont pas prévues pour l’attache ou la combinaison de deux modules 200 ensemble par leur intermédiaire, ce qui permet de réduire l’encombrement axial du module 200. Toutefois, plusieurs modules tels que le module 200 peuvent être mis bout à bout, face 7 de l’un contre face 8 de l’autre.

La face de bornes 6 du module 200 comporte un orifice de test 204 qui traverse la face 6, visible sur la figure 13. Si une plaque, telle que la plaque 14 du module 1, est présente dans le module 200, on prévoit également un orifice traversant dans cette plaque 14. L’orifice traversant de la plaque 14 du module 200 est alors disposé en regard de l’orifice de test 204. On peut avantageusement introduire une sonde de test, présentant par exemple une forme de tige rectiligne, à l’intérieur du module 200, par l’intermédiaire de l’orifice 204, de façon à toucher avec une extrémité distale de cette sonde de test, l’âme 12 contenue dans le module 200. La sonde permet alors à un opérateur de déterminer si l’âme 12 est sous tension, pour vérifier si la connexion avec l’extrémité de câble d’arrivée est correctement effectuée, sans ouvrir le module 200, et sans s’exposer ainsi aux parties éventuellement sous tension. On prévoit avantageusement un bouchon 206, préférentiellement en matériau électriquement isolant, attaché au boîtier 3 de façon souple par un lien, pour obturer l’orifice 204 lorsqu’il n’est pas utilisé. L’orifice 204 est préférentiellement d’un diamètre inférieur à celui du doigt d’une personne, par exemple inférieur à 12 mm, de préférence inférieur à 8 mm, de façon qu’aucune personne ne puisse introduire un doigt dans l’orifice 204 et toucher une partie du module 200 potentiellement sous tension.

Le fourreau d’arrimage 70 du module 200 traverse le boîtier 3 de part en part, depuis la face 9 jusqu’à la face 10. Alors que le fourreau 70 du module 1 est rectiligne parallèlement à la direction Y1, le fourreau 70 du module 200 suit au contraire une trajectoire courbe. Le fourreau 70 forme, de la face 9 jusqu’à la face 10, une portion d’anneau présentant un axe parallèle à la direction Z1. En d’autres termes, le fourreau 70 est courbe autour d’un axe parallèle à la direction Z6. Vu depuis la face 8, qui sert d’appui au module 200 contre le mat ou poteau lorsqu’il est monté sur ce mat ou poteau via le feuillard, la courbure du fourreau 70 est concave. Grâce à cette forme particulière, le fourreau épouse la forme du feuillard, et les deux ouvertures d’accès au fourreau ménagées sur les faces 9 et 10 ne forment pas des arêtes vives, de sorte que le feuillard ne crée pas de concentration de contrainte sur le boîtier 3, même lorsque le mat ou poteau est de diamètre particulièrement faible. L’écrou 40 du module 200 est prévu dans un logement prévu sur la face 11, c’est-à-dire une empreinte ménagée en creux en surface extérieure de la face 11. Ce logement présente une forme anti-rotation de l’écrou 40, par exemple une forme hexagonale, autour d’un axe parallèle à la direction Z1, de sorte que l’écrou peut coulisser parallèlement à la direction Z1 dans ce logement, sans tourner, lorsqu’il est en prise hélicoïdale avec la vis 54. Cela évite l’emploi d’un outil de maintien en rotation de l’écrou 40. De plus, l’écrou 40 ainsi logé dans le logement est imperdable, c’est-à-dire qu’il est difficile ou impossible à séparer du module 200, de sorte qu’il ne peut être perdu au cours de la vie du module 200.

Les étiquettes 61, 62, 63 et 64 du module 200 sont entourées par un cadre protecteur 210, qui s’étend dans le même plan que les étiquettes 61, 62, 63 et 64, autour des étiquettes. Ce cadre 210 est relativement rigide et évite avantageusement que les étiquettes 61, 62, 63 et 64 soient accidentellement brisées ou détachées pendant la manutention ou l’utilisation du module 200. Toutefois, un utilisateur peut volontairement détacher les étiquettes 61, 62, 63 et 64 qu’il souhaite du module 200, lorsque cela est nécessaire.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS 1Module (1 ; 2; 200) de connexion électrique, comprenant : des bornes (20, 21), qui sont chacune configurées pour fixement recevoir une extrémité de câble électrique respective, les bornes (20 ; 21) débouchant depuis une face de bornes (6) du module (1 ; 2), en étant tournées dans une même première direction (Z6) ; des rétenteurs (15, 22, 23), chaque rétenteur (15, 22, 23) comprenant une commande de rétention (22, 23) et étant configuré pour la rétention de l’une des extrémités de câble au sein de la borne (20, 21) sous l’action de la commande de rétention (22, 23) ; et une âme (12), qui connecte électriquement entre elles les extrémités de câble électriques reçues respectivement par les bornes (20, 21) et retenues par les rétenteurs (15, 22, 23), caractérisé en ce que : la commande de rétention (22, 23) d’au moins un premier rétenteur (15, 22, 23), parmi les rétenteurs, fait saillie d’une première face de commande (9) du module (1 ; 2; 200) alors que la commande de rétention (22, 23) d’au moins un deuxième rétenteur (15, 22, 23), parmi les rétenteurs, fait saillie d’une deuxième face de commande (10) du module (1 ; 2) ; et la première face de commande (9) et la deuxième face de commande (10) sont disposées à l’opposé du module (1 ; 2; 200) l’une par rapport à l’autre et sont reliées par la face de bornes (6).
2. 2,- Module (1 ; 2; 200) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque borne (20, 21) comprend, ménagé dans l’âme (12), un orifice de réception (18, 19) distinct, chaque orifice de réception (18, 19) étant configuré pour recevoir l’une des extrémités de câble et s’étendant parallèlement à la première direction (Z6); chaque rétenteur (15, 22, 23) comprend, prévu dans l’un des orifices de réception (18, 19), un siège (15) de contact électrique de l’extrémité de câble reçue dans cet orifice de réception (18, 19) avec l’âme (12) ; la commande de rétention (22, 23) de chaque rétenteur (15, 22, 23) est configurée pour mettre en appui l’une des extrémités de câble contre le siège (15) de ce rétenteur, pour assurer une mise en contact électrique de l’extrémité de câble avec l’âme (12) ; et les orifices de réception (18, 19) sont répartis selon deux rangées (R1, R2) d’orifices de réception (18, 19), chaque rangée (R1, R2) d’orifices de réception étant parallèle à la première face de commande (9) et à la deuxième face de commande (10), le siège (15) du premier rétenteur étant prévu dans l’un des orifices de réception (18, 19) de la première rangée (R1) d’orifices de réception (18, 19), le siège (15) du deuxième rétenteur étant prévu dans l’un des orifices de réception (18, 19) de la deuxième rangée (R2) d’orifices de réception (18, 19).
3. 3. - Module (1 ; 2; 200) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le siège (15) du premier rétenteur (15, 22, 23) est tourné dans une direction opposée à la direction dans laquelle est tourné le siège (15) du deuxième rétenteur (15, 22, 23).
4. 4. - Module (1; 2; 200) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la commande de rétention (22, 23) respective de plusieurs rétenteurs (15, 22, 23) fait saillie depuis la première face de commande (9), ces rétenteurs (15, 22, 23) étant répartis selon des rangées (S1, S2) de rétenteurs (15, 22, 23), dans le plan de la première face de commande (9), les rangées (S1, S2) de rétenteurs (15, 22, 23) étant parallèles à la face de bornes (6).
5. 5. - Module (1 ; 2; 200) selon la revendication 4, caractérisé en ce que les rétenteurs (15, 22, 23) d’une première rangée (S1), parmi les rangées (S1, S2) de rétenteurs (15, 22, 23), sont disposés de façon décalée par rapport aux rétenteurs (15, 22, 23) d’une deuxième rangée (S2), parmi les rangées (S1, S2) de rétenteurs (15, 22, 23).
6. 6. - Module (1; 2; 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le module (1 ; 2; 200) comprend au moins un arceau d’arrimage (50, 52), qui est prévu sur une face d’arrimage (11) du module (1 ; 2; 200), la face d’arrimage (11 ) étant opposée à la face de bornes (6).
7. 7. - Module (1 ; 2; 200) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le module (1 ; 2; 200) comprend au moins un orifice d’arrimage (56), qui est ménagé au travers de l’arceau d’arrimage (50, 52).
8. 8. - Module (1; 2; 200) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le module (1; 2; 200) comprend au moins une oreille d’arrimage (58) pourvue d’un orifice de fixation du module (1 ; 2; 200) à un support (110).
9. 9. - Module (1; 2; 200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le module (1; 2; 200) comprend un fourreau d’arrimage (70) traversant le module (1 ; 2; 200) de part en part, depuis la première face de commande (9) jusqu’à la deuxième face de commande (10), le fourreau d’arrimage (70) suivant de préférence une trajectoire courbe autour d’un axe parallèle à la première direction (Z6).
10. 10. - Module (1; 2; 200) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le module (1; 2; 200) comprend plusieurs étiquettes (61, 62, 63, 64), chaque étiquette étant individuellement sécable du module (1 ; 2; 200).