FR3075022A1 - Dispositif de conditionnement et d'application d'un produit cosmetique sur les matieres keratiniques - Google Patents
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Abstract
Dispositif (1) de conditionnement et d'application d'un produit cosmétique (P) sur les matières kératiniques, le dispositif (1) s'étendant selon un axe longitudinal (X) et comportant :
- un récipient (2) contenant le produit (P) et comportant une ouverture (5),
- un élément d'application (7) pour appliquer le produit (P), porté par le récipient (2) et surmontant l'ouverture (5) du récipient (2), l'élément d'application (7) comportant une mousse (8) compressible définissant au moins partiellement une surface d'application (9) de l'élément d'application (7), ladite surface d'application (9) étant plus longue que large en référence à l'axe longitudinal (X) du dispositif (1),
- un organe de fermeture (3) du récipient (2), agencé pour recouvrir l'élément d'application (7) dans une position de fermeture du dispositif (1),
la surface d'application (9) étant alimentée en produit (P) dans une position d'ouverture du dispositif (1), la mousse (8) étant alors dans un état expansé,
l'organe de fermeture (3) étant configuré de manière à comprimer radialement la mousse (8) lorsque l'organe de fermeture (3) est mis en place sur l'élément d'application (7) lors de la fermeture du dispositif (1) et/ou lorsque l'organe de fermeture (3) est en place sur l'élément d'application (7) dans la position de fermeture du dispositif (1).
Description
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique sur les matières kératiniques, en particulier sur les fibres kératiniques, notamment les cils et/ou les sourcils et/ou les fibres capillaires.
Inconvénients de l’art antérieur et objectifs de l’invention
Pour l’application d’un mascara sur les cils et/ou les sourcils ou l’application d’un produit cosmétique sur les fibres capillaires, notamment les cheveux, il est connu d’utiliser un dispositif dit de type « dip in » comprenant un applicateur comportant une tige munie à une extrémité d’un élément d’application formant généralement une brosse ou un peigne, et à l’autre extrémité d’une partie de préhension formant organe de fermeture d’un récipient du dispositif contenant le produit cosmétique à appliquer. Lorsque le dispositif est fermé, l’élément d’application baigne dans le produit cosmétique. Lorsque le dispositif est ouvert, l’applicateur est désolidarisé du récipient pour permettre le maquillage.
Un autre type de dispositif, moins courant, dit de type « go through » peut être utilisé pour l’application d’un produit cosmétique, l’élément d’application se trouvant alors en permanence solidaire du récipient, étant alimenté en produit à travers l’ouverture du récipient. Un organe de fermeture couvre l’élément d’application pour fermer le récipient en l’absence d’utilisation.
Un tel dispositif est connu de FR 2 956 332 ou EP 2 361 846, qui décrivent un dispositif d’application d’un fluide comportant un corps surmonté d’une tête et un applicateur en mousse monté sur un support, l’applicateur et le support étant montés sur la tête du corps.
Ce type de dispositif fait également l’objet de FR2 864 431, qui décrit un distributeur d’un produit cosmétique fluide, comportant un récipient surmonté d’une tête d’application alimentée en produit à l’aide d’un piston.
On connaît encore EP 0 513 197 qui divulgue une dose unitaire de produit dans un tube fermé par une paroi et surmonté d’un capuchon comportant lui-même un applicateur et des moyens de perforation. Lorsque le capuchon est poussé vers le récipient, les moyens de perforation percent la paroi et permettent la distribution du produit au travers de l’applicateur.
Enfin, US 8 226 318 décrit un distributeur de produit cosmétique comportant un corps de récipient muni d’un col adapté pour coopérer avec un capuchon, le récipient étant surmonté d’un applicateur. Un canal central traverse l’applicateur et permet l’alimentation de celui-ci en produit lors de l’utilisation. Le capuchon est muni intérieurement d’un relief en saillie coopérant de manière étanche, lorsqu’il est en place sur le récipient, avec le canal central.
Une difficulté des dispositifs de type « go through » par rapport aux dispositifs de type « dip in » est que les applicateurs des premiers peuvent se dessécher en l’absence d’utilisation, le dispositif étant fermé, tandis que les applicateurs des seconds étant toujours en contact avec le produit fluide contenu dans le récipient lorsque le dispositif est fermé, ne sont pas autant sujets à dessèchement.
Il existe ainsi un besoin pour réduire l’assèchement du produit dans les applicateurs des dispositifs de type « go through ».
Il existe encore un besoin pour bénéficier de dispositifs de type « go through » performants dans le temps, permettant l’application sur les matières kératiniques d’un produit fluide à chaque utilisation via l’applicateur.
Résumé de l’invention
La présente invention vise à répondre à ces besoins et a pour objet un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique sur les matières kératiniques, le dispositif s’étendant selon un axe longitudinal et comportant :
- un récipient contenant le produit et pourvu d’une ouverture,
- un élément d’application pour appliquer le produit, porté par le récipient et surmontant l’ouverture du récipient, l’élément d’application comportant une mousse compressible définissant au moins partiellement une surface d’application de l’élément d’application, ladite surface d’application étant plus longue que large en référence à l’axe longitudinal du dispositif,
- un organe de fermeture du récipient, agencé pour recouvrir l’élément d’application dans une position de fermeture du dispositif, la surface d’application étant alimentée en produit dans une position d’ouverture du dispositif, la mousse étant alors dans un état expansé, l’organe de fermeture étant configuré de manière à comprimer radialement la mousse lorsque l’organe de fermeture est mis en place sur l’élément d’application lors de la fermeture du dispositif et/ou lorsque l’organe de fermeture est en place sur l’élément d’application dans la position de fermeture du dispositif.
L’élément d’application est allongé selon l’axe longitudinal du dispositif.
Grâce à l’invention, on bénéficie d’un dispositif de type « go through » limitant le risque de séchage du produit. Par exemple, on peut faire en sorte qu’une grande partie du produit présent sur l’élément d’application au moment de l’application de produit, en position d’ouverture du dispositif, soit chassé dans le récipient par la compression de la mousse formant l’élément d’application lors de la fermeture du dispositif. On peut réduire aussi le volume d’aire présent dans l’environnement de l’élément d’application.
De plus, il est possible de faire en sorte que le produit ne puisse pas traverser l’élément d’application lors de la fermeture du dispositif.
Ainsi, il n’y a que peu de produit susceptible de sécher.
De plus, le risque de bouchage de la ou des ouvertures présentes dans le dispositif pour permettre le passage du produit est réduit.
La plus grande longueur de la surface d’application peut être comprise entre 12 mm et 27 mm.
La plus grande largeur de la surface d’application, qui peut être un diamètre, peut être comprise entre 6 mm et 10 mm.
Selon un premier mode de réalisation, l’organe de fermeture est configuré de manière à comprimer radialement la mousse uniquement lorsque l’organe de fermeture est mis en place sur l’élément d’application lors de la fermeture du dispositif. Dans ce cas, la mousse est avantageusement non comprimée radialement ou axialement, ou l’est seulement partiellement, notamment sur moins du quart de sa longueur, lorsque l’organe de fermeture est en place sur le récipient.
Selon un second mode de réalisation, l’organe de fermeture est configuré de manière à comprimer radialement la mousse également lorsque l’organe de fermeture est en place sur l’élément d’application dans la position de fermeture du dispositif. La mousse peut en particulier être comprimée sur au moins le quart, mieux le tiers, encore mieux la moitié voire sur toute sa longueur lorsque l’organe de fermeture est en place sur le récipient. La mousse peut être alors comprimée radialement et éventuellement axialement.
Pour permettre cette compression selon le premier ou le second mode de réalisation, différentes caractéristiques structurelles peuvent être mises en œuvre indépendamment ou en combinaison.
L’organe de fermeture comporte par exemple un organe d’essorage faisant radialement saillie vers l’intérieur et configuré pour comprimer partiellement la mousse au moins lors de son passage à travers l’organe d’essorage lors de la fermeture. L’organe d’essorage est de préférence réalisé dans un matériau élastiquement déformable, par exemple un élastomère.
Dans ce cas, l’organe de fermeture et/ou l’organe d’essorage peut comporter une pluralité d’ailettes configurées pour s’appliquer sur la mousse et la contraindre, de préférence des ailettes élastiquement déformables, notamment pouvant fléchir dans le sens axial. Les ailettes peuvent s’étendre sur une portion comprise entre 1% et 10% de la longueur de l’organe de fermeture. En variante, l’organe d’essorage peut comporter au moins une lèvre d’essorage, laquelle peut permettre de contraindre la mousse sur une périphérie complète. Selon une autre variante, les ailettes peuvent s’étendre sur au moins le quart, mieux le tiers, encore mieux la moitié voire sur toute la longueur de l’organe de fermeture.
L’organe de fermeture peut, dans une autre variante, présenter une surface intérieure ne comportant pas de relief en saillie vers l’intérieur pour la compression de la mousse. La surface intérieure est alors sensiblement lisse.
Notamment dans ce dernier cas, les dimensions de la mousse et celles d’une surface intérieure de l’organe de fermeture peuvent être prévues de manière à permettre la compression de la mousse lorsque l’organe de fermeture est mis en place dans la position de fermeture du dispositif. En particulier, la section transversale intérieure de l’organe de fermeture peut être inférieure à la section transversale extérieure de la mousse.
L’organe de fermeture peut ainsi être configuré de manière à comprimer radialement la mousse lorsque l’organe de fermeture est en place sur l’élément d’application, en position de fermeture du dispositif, la mousse étant alors de préférence dans un état suffisamment comprimé pour s’opposer au passage du produit, notamment vis-à-vis d’un écoulement par gravité si le récipient est retourné.
Le dispositif comporte par exemple une âme présentant au moins une ouverture pour le passage du produit, l’âme étant fixée au récipient et parcourant l’élément d’application sur au moins une partie de sa longueur. Dans ce cas, l’élément d’application peut être fixé à l’âme, cette dernière étant fixée au récipient au niveau de l’ouverture du récipient et faisant ainsi la connexion entre l’élément d’application et le récipient. L’âme peut présenter une pluralité d’ouvertures latérales pour le passage du produit. L’âme peut être creuse sur au moins une partie de sa longueur afin de former un canal de passage du produit.
L’âme peut être entourée totalement en section transversale par la mousse. Alors, l’applicateur peut constituer une brosse.
La mousse peut encore entourer partiellement l’âme, sur une étendue angulaire, mesurée autour de l’axe longitudinal de l’âme, comprise entre 90° et 240°, mieux entre 120° et 200°. Dans ce cas, l’applicateur peut constituer un peigne, l’âme formant alors un support pour la mousse.
Dans le cas où la mousse est à l’état comprimé dans la position de fermeture du dispositif, il n’y a de préférence sensiblement pas de poche d’air autour de celle-ci, de telle sorte que le produit qui pourrait être encore présent dans l’organe d’application ne sèche pas.
La mousse peut encore n’être pas comprimée de façon homogène sur sa périphérie par l’organe de fermeture, le cas échéant. Cela peut permettre de ménager une réserve de produit dans une zone prédéfinie de l’élément d’application.
La mousse peut être fixée à l’âme de diverses manières. Par exemple, la mousse est fixée à l’âme par soudage, notamment par ultrasons, par collage et/ou à l’aide d’au moins un relief de retenue.
Pour la distribution du produit, le récipient peut être réalisé en matériau souple de manière à ce que l’utilisateur puisse, en exerçant une pression sur celui-ci, faire sortir le produit à travers l’ouverture du récipient jusqu’à la surface d’application de l’organe d’application.
Le récipient peut, en variante, être équipé, notamment à l’extrémité axiale opposée à celle qui est munie de l’élément d’application, d’un bouton d’actionnement d’une pompe ou, mieux, d’un mécanisme d’avancement d’un piston qui permet de forcer le produit à avancer vers l’élément d’application. Pour distribuer le produit, dans ce cas, l’utilisateur actionne le bouton, par exemple par translation ou par rotation, ce qui amène la surface d’application à se charger de produit.
L’âme peut être réalisée dans une matière plastique rigide ou semi-rigide, plus dure que la mousse.
La mousse est avantageusement une mousse de polymère à porosité ouverte, choisie de préférence parmi les mousses de polymère réticulé, notamment les mousses de polymère thermoplastique réticulé, en particulier de polyuréthane réticulé, de polyester réticulé, de polyéther réticulé ou de polyéthylène réticulé.
Une mousse de polymère de manière générale est comprise comme étant un matériau alvéolaire, ou matériau cellulaire, réalisé à partir d’un polymère et constitué d’une structure tridimensionnelle formée par un squelette solide comportant des parois solides et/ou des arêtes solides, entourant des alvéoles ou cellules, avec des orientations aléatoires dans l’espace.
Dans une mousse de polymère, la porosité, qui est l’ensemble des vides créés par les pores, ou cellules ou alvéoles, excède 70% du volume total de la mousse.
Par « mousse de polymère à porosité ouverte », on désigne le fait que les cellules de ce matériau sont ouvertes sur les cellules voisines et sur l’extérieur. Dans ce cas, il n’y a que des arêtes entourant les cellules qui forment le squelette solide de la mousse. Il n’y a pas de parois solides. La forme des cellules peut être sphérique ou polyédrique.
La mousse de polymère à porosité ouverte laisse passer les fluides lorsqu’elle est à l’état expansé, c’est-à-dire non comprimé. En revanche, lorsqu’elle est comprimée suffisamment, la mousse de polymère à porosité ouverte ne laisse pas passer les fluides. Ainsi, lorsque le dispositif est ouvert, lors d’un maquillage, le produit traverse la mousse et alimente la surface d’application en produit. La mousse peut être comprimée lors de la fermeture ou lorsque le dispositif est en position de fermeture, suffisamment pour éviter le passage du produit, ce qui permet d’éviter le séchage du produit.
Le nombre de cellules par unité de longueur que l’on appelle PPI (Pores Per Inch en anglais, soit pores par pouce) permet de caractériser la mousse de polymère. Il correspond au nombre de pores, ou cellules ou alvéoles, interceptés par une longueur de 1 inch ou pouce (2,54 cm). La mousse présente de préférence un nombre de cellules par unité de longueur (PPI) compris entre 10 et 80 PPI, mieux entre 20 et 50 PPI, encore mieux égal à 30 PPI environ.
Pour mesurer le nombre de cellules par unité de longueur en PPI, on peut utiliser une règle, comme visible sur la figure 7, pour mesurer le nombre de cellules par unité de longueur de manière visuelle. 10 PPI correspond ainsi à 10 cellules par pouce, soit 10 cellules par 2,54 cm. La figure 4 illustre six mousses disposées les unes à la suite des autres, le long de la règle, présentant des valeurs de PPI différentes, respectivement 8, 10, 15, 20, 25 et 30 PPI, avec une valeur croissante de PPI en descendant sur la figure.
La mousse peut par ailleurs présenter une densité comprise entre 10 kg/m3 et 60 kg/m3, mieux entre 20 kg/m3 et 40 kg/m3, encore mieux égale à 30 kg/m3 environ.
De telles gammes de nombre de cellules par unité de longueur (PPI) et/ou de densité pour la mousse sont particulièrement avantageuses dans le cadre d’une utilisation de l’élément d’application selon l’invention pour appliquer un produit cosmétique tel qu’une composition de mascara ou un produit de coloration et/ou de soin des fibres capillaires.
La mousse peut présenter sur la surface d’application des brins libres formés par tout ou partie d’arêtes de cellules coupées par usinage de la mousse.
Dans ce cas, les extrémités formées par les brins libres permettent de peigner, de séparer et/ou d’allonger en douceur les cils, sourcils et/ou fibres capillaires. Cela permet d’éviter d’abîmer et/ou d’arracher les cils, les sourcils et/ou les fibres capillaires tout en obtenant un résultat satisfaisant en termes de peignage, de séparation et de déploiement des cils, notamment. La longueur des brins libres peut être comprise entre environ 0,1 mm et 4 mm, de préférence entre 0,5 mm et 2 mm. Il est à noter que pour un même élément d’application, la longueur des brins libres ne sera d’une manière générale pas constante, du fait qu’ils sont obtenus par usinage de la mousse. Certains brins seront courts, par exemple de longueur égale à 0,1 mm environ, tandis que d’autres brins seront plus longs, jusqu’à une longueur égale à la longueur d’une arête de cellule de la mousse, par exemple de 4 mm. Ainsi, la longueur moyenne des brins libres peut être comprise entre 0,5 mm et 2 mm. La mousse est par exemple usinée par emporte-pièce, laser, fraisage et/ou jet d’eau. L’usinage par fraisage est préféré, car un tel procédé d’usinage permet de réaliser aisément un élément d’application ayant une surface enveloppe de forme complexe. L’usinage de la mousse permet de créer en surface extérieure de la mousse les brins libres qui vont peigner les cils, sourcils et/ou fibres capillaires. Les cellules de la mousse, elles, permettront de constituer des réserves de produit à proximité immédiate des brins de peignage.
Le produit est avantageusement un mascara pour les cils ou les sourcils.
Une composition de mascara présente classiquement une viscosité à 25 °C supérieure à 5 Pa.s, notamment comprise entre 5 Pa.s et 50 Pa.s, en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rhéomat RM100®.
Une telle composition de mascara comprend classiquement un extrait sec, généralement en une quantité supérieure ou égale à 35% en poids par rapport au poids total de la composition, une matière colorante pulvérulente, en particulier un ou des pigments, notamment un ou des oxydes métalliques, par exemple un ou des oxydes de fer, et avantageusement un polymère filmogène. Une composition de mascara peut également comprendre classiquement une ou plusieurs cires, en une quantité totale en particulier comprise entre 5 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Ainsi, les gammes proposées plus haut de nombre de cellules par unité de longueur (PPI) et/ou de densité pour la mousse permettent de disposer d’un élément d’application présentant un bon compromis entre les capacités de rétention et de restitution d’un produit cosmétique présentant une viscosité comprise entre 5 Pa.s et 50 Pa.s, notamment comprise entre 9 Pa.s et 25 Pa.s.
Les capacités de rétention de produit d’un élément d’application d’un dispositif selon l’invention permettent en particulier d’éviter que le produit cosmétique reçu au sein de la mousse de l’élément d’application ne s’écoule par gravité à travers celui-ci et ainsi d’améliorer la propreté et l’autonomie d’un tel élément d’application. La rétention du produit cosmétique au sein de la mousse de l’élément d’application se fait en particulier par tension de surface du produit retenu à l’intérieur des cellules présentes dans la mousse.
Les capacités de restitution de produit d’un élément d’application du dispositif selon l’invention permettent en particulier que le produit reçu au sein de la mousse de l’élément d’application puisse être chargé sur les cils/sourcils et/ou les fibres capillaires lorsque ceux-ci sont amenés au contact de l’élément d’application. La restitution du produit cosmétique retenu au sein de la mousse de l’élément d’application se fait en particulier par mise en contact des cils, sourcils et/ou fibres capillaires avec les cellules de la mousse, cette mise en contact rompant la tension de surface existant entre le produit et les cellules de la mousse, le produit se déposant alors sur les cils, sourcils et/ou fibres capillaires.
On peut utiliser, à titre d’exemple, une mousse polyuréthane polyester, de densité (selon la norme ISO 1855) de 29kg/m3 (+ ou - 3kg/m3), de couleur noire. A titre d’exemple, la valeur de PPI d’un tel matériau peut être de 20 PPI. Dans ce cas, la portance (selon la norme ISO 3386/1) est de 3,7 Kpa (+ ou - 1), l’allongement à la rupture (selon la norme ISO 1798) supérieur à 120% et la résistance à la traction (selon la norme ISO 1798) supérieure à 80 Kpa. La valeur de PPI peut être de 30 PPI. Dans ce cas, la portance (selon la norme ISO 3386/1) est de 3,7 Kpa (+ ou - 1), l’allongement à la rupture (selon la norme ISO 1798) supérieur à 150% et la résistance à la traction (selon la norme ISO 1798) supérieure à 95 Kpa. La valeur de PPI peut encore être égale à 45 PPI. Dans ce cas, la portance (selon la norme ISO 3386/1) est de 3,8 Kpa (+ ou - 1), l’allongement à la rupture (selon la norme ISO 1798) supérieur à 180% et la résistance à la traction (selon la norme ISO 1798) supérieure à 100 Kpa. La valeur de PPI peut encore être égale à 60 PPI. Dans ce cas, la portance (selon la norme ISO 3386/1) est de 4,2 Kpa (+ ou - 1), l’allongement à la rupture (selon la norme ISO 1798) supérieur à 200% et la résistance à la traction (selon la norme ISO 1798) supérieure à 140 Kpa. La valeur de PPI peut également être de 80 PPI. Dans ce cas, la portance (selon la norme ISO 3386/1) est de 4,2 Kpa (+ ou - 1), l’allongement à la rupture (selon la norme ISO 1798) supérieur à 230% et la résistance à la traction (selon la norme ISO 1798) supérieure à 170 Kpa. Bien entendu, des valeurs intermédiaires de PPI sont possibles.
L’élément d’application peut être entièrement réalisé avec la mousse, entourant au moins partiellement l’âme. En variante, l’élément d’application comporte un autre matériau définissant au moins une partie de la surface d’application, par exemple des fibres, ou disposé sous au moins une partie de la mousse.
Brève description des figures
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un exemple de dispositif conforme à l’invention, en position de fermeture,
- la figure 2 est une vue schématique et partielle, en perspective, du dispositif de la figure 1, en position d’ouverture,
- la figure 3 est une vue schématique et partielle, en coupe longitudinale partielle, d’un exemple de dispositif selon l’invention, en position d’ouverture,
- la figure 4 est une vue schématique et partielle, en coupe longitudinale, d’un exemple de dispositif selon l’invention, en position de fermeture,
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 d’un autre exemple de dispositif en position de fermeture,
- la figure 6 est une vue en coupe transversale d’un exemple d’organe de fermeture du dispositif selon l’invention,
- la figure 7 est une vue schématique illustrant plusieurs mousses présentant des valeurs de PPI différentes et la méthode de mesure de ces valeurs,
- la figure 8 est une vue agrandie d’un exemple de mousse pouvant être utilisée pour la réalisation d’un applicateur selon l’invention,
- la figure 9 représente isolément, de manière schématique en coupe longitudinale, un exemple d’organe de fermeture selon l’invention, et
- la figure 10 est une vue en coupe transversale selon X de la figure 9.
Description détaillée de modes de réalisation
Dans la suite de la description, des éléments identiques ou fonctionnellement équivalents portent les mêmes signes de référence. Leur description n'est pas reprise en regard de chacune des figures, seules les principales différences entre les modes de réalisation étant signalées.
Le dispositif 1 de conditionnement et d’application représenté sur la figure 1 s’étend selon l’axe longitudinal X et comporte un récipient 2 contenant un produit P, non visible sur cette figure, à appliquer de préférence sur les cils ou les sourcils, mais aussi éventuellement sur les cheveux. Le produit P comporte par exemple un ou plusieurs pigments, notamment un oxyde de fer. Il s’agit de préférence d’un mascara.
Le dispositif 1, représenté en position de fermeture sur la figure 1, comporte un organe de fermeture 3 du récipient 2, sous forme d’un capuchon. De manière connue en soi, l’organe de fermeture 3 comporte sur une surface intérieure 4 des gorges hélicoïdales coopérant avec des nervures complémentaires d’un col 6 fileté du récipient 2, visible sur la figure 2, afin de fermer le dispositif 1 de manière étanche. Le col 6 définit une ouverture 5 du récipient.
Le dispositif 1 comporte encore, comme visible sur la figure 2, un élément d’application 7 pour appliquer le produit P, porté par le récipient 2 et surmontant l’ouverture 5. L’élément d’application 7 comporte une mousse 8 compressible définissant au moins partiellement une surface d’application 9 de l’élément d’application 7. La surface d’application 9 est plus longue que large en référence à l’axe longitudinal X du dispositif 1. En effet, la longueur L de la surface d’application 9, qui est confondue dans cet exemple avec une surface enveloppe S illustrée en pointillés sur la figure 2, est supérieure à la largeur l de la surface d’application 9.
L est par exemple égale à 27 mm environ.
I est par exemple égale à 9 mm environ.
La surface d’application 7 est alimentée en produit P dans une position d’ouverture du dispositif 1 illustrée sur la figure 2, la mousse 8 étant alors dans un état non comprimé par l’organe de fermeture 3. Le récipient est équipé à l’arrière d’un bouton d’actionnement 17 permettant l’actionnement d’une pompe ou d’un mécanisme d’avancement d’un piston qui permet de forcer le produit à avancer vers l’élément d’application 7. Pour distribuer le produit, l’utilisateur actionne le bouton d’actionnement 17, ce qui amène la surface d’application 9 à se charger de produit.
L’organe de fermeture 3 est configuré, selon l’invention, de manière à comprimer radialement la mousse 8 lorsque l’organe de fermeture 3 est mis en place sur l’élément d’application lors de la fermeture du dispositif et/ou lorsque l’organe de fermeture 3 est en place sur l’élément d’application 7 pour fermer le dispositif 1, comme cela sera détaillé ci-après.
Cela permet de ramener le produit présent dans l’élément d’application à la fin du maquillage dans le récipient, et/ou de limiter le séchage du produit restant dans l’élément d’application 7 dans la position de fermeture du dispositif 1.
Comme visible sur la figure 8 illustrant de manière agrandie un exemple de mousse compressible pouvant être utilisée pour la réalisation de l’élément d’application 7, la mousse 8 peut être une mousse de polymère réticulé à porosité ouverte, c’est-à-dire formant des cellules 12 constituant des réserves de produits délimitées entre elles uniquement par des arêtes 13. Des brins 14 libres sont formés par des arêtes 13 coupées lors de l’usinage. Les brins 14 servent à peigner les cils ou sourcils tandis que les cellules 12 forment les réserves de produit. La longueur des brins 14 est comprise entre 0,1 mm et 4 mm, de préférence entre 0,5 mm et 2 mm, étant entendu que, en particulier du fait du caractère aléatoire du positionnement des cellules dans la mousse 8, les brins 14 présentent des longueurs différentes entre eux. Lorsque la mousse 8 est dans un état comprimé, le volume des cellules est réduit, voire nul, ce qui empêche le produit fluide de passer au travers.
Dans l’exemple illustré sur la figure 2, la mousse 8 utilisée est une mousse de polyuréthane réticulé (PUR), la densité de la mousse 8 est d’environ 30 kg/m3, et le nombre de cellules 12 par unité de longueur est d’environ 30 PPI.
Lorsque l’élément d’application 7 est utilisé pour le maquillage de cils ou de sourcils, l’utilisateur peut apprécier la douceur de la mousse 8 au contact des fibres kératiniques, et en même temps l’efficacité du maquillage, grâce à la charge de produit cosmétique qui est en réserve dans les cellules 12 de la mousse. L’élément d’application 7 permet également un peignage satisfaisant des cils ou sourcils grâce aux brins 14 libres.
Sur la figure 2, la surface enveloppe S de l’élément d’application 7 est sensiblement cylindrique, mais elle peut présenter une autre forme sans sortir du cadre de l’invention.
Dans l’exemple illustré sur la figure 3, l’élément d’application 7, et donc sa surface enveloppe S présente une forme générale ogivale. D’autres formes peuvent encore être envisagées.
Dans cet exemple, le dispositif 1 comporte une âme 10 parcourant l’élément d’application 7 sur une partie au moins de sa longueur. L’âme 10 s’étend selon l’axe longitudinal X. L’âme 10, réalisée dans un matériau polymère plus rigide que la mousse, est creuse et percée d’une pluralité d’ouvertures 11 latérales, dont deux sont visibles sur cette figure, dans une portion 16 allongée rectiligne. L’âme 10 est fixée sur le récipient 2, coiffant l’ouverture 5 de celui-ci, à l’aide d’une portion 15 élargie en forme d’entonnoir renversé. Le produit contenu dans le récipient 2 est amené, lors de l’utilisation, dans la portion 15 puis dans la portion 16 de l’âme 10, traverse les ouvertures 11 et est distribué au sein de la mousse 8 de l’élément d’application 7 jusqu’à la surface d’application 9. L’élément d’application 7, formé entièrement de mousse 8 dans cet exemple, est fixé à l’âme 10, tout autour de celleci, de telle sorte que l’âme 10 n’est pas visible de l’utilisateur. La mousse 8 est par exemple collée à l’âme 10. Cette dernière présente une extrémité distale située en retrait de l’extrémité distale de la mousse 8. On ne sort pas du cadre de l’invention si l’âme 10 parcourt la totalité de la mousse 8 pour déboucher à l’extrémité distale de l’élément d’application 7.
Différentes manières de comprimer la mousse lors de la fermeture du dispositif 1 et/ou lorsque ce dernier est en position de fermeture peuvent être envisagées.
On a représenté sur la figure 4 un organe de fermeture 3 présentant une surface intérieure 20 lisse, venant totalement en contact avec la mousse 8, de manière à la comprimer radialement et axialement de façon homogène. Dans cet exemple, la mousse 8 est comprimée lors de la fermeture du dispositif, c’est-à-dire lors de la mise en place de l’organe de fermeture 3 sur le récipient 2, et également lorsque le dispositif 1 a atteint sa position de fermeture illustrée sur la figure 4. Dans cet exemple, la longueur et la largeur de la mousse 8 à l’état non comprimé sont supérieures, respectivement, à la longueur Lf de la partie de l’organe de fermeture qui recouvre longitudinalement la mousse 8 et à la largeur lf , correspondant au diamètre intérieur de l’organe de fermeture.
Dans l’exemple illustré sur la figure 5, la mousse 8 est uniquement comprimée lors de l’opération de fermeture du dispositif 1. Elle retrouve son état expansé lorsque le dispositif 1 atteint la position de fermeture illustrée sur la figure 5, la surface intérieure 20 de l’organe de fermeture 3 n’étant alors sensiblement plus en contact avec la mousse 8.
La compression de la mousse 8 lors de l’opération de fermeture est effectuée par une lèvre d’essorage 26 d’un organe d’essorage 25 porté par l’organe de fermeture 3 à l’intérieur de celui-ci, lors du passage de la mousse 8 au travers de l’organe d’essorage 25. Le produit P est par exemple redirigé vers le récipient 2 lors de l’essorage de la mousse 8.
Dans l’exemple de la figure 6, on a représenté un organe de fermeture 3 muni, sur sa surface intérieure 20, d’un organe d’essorage 25 comportant une pluralité d’ailettes 22 permettant la compression de la mousse 8 lors de son passage et également lorsque le dispositif 1 est fermé. Dans cet exemple, les ailettes 22 sont au nombre de douze, mais le nombre peut être différent sans sortir du cadre de l’invention. Elles sont disposées de façon symétrique, autour de Taxe longitudinal X, laissant entre elles un espace 23. Elles sont réalisées d’une seule pièce par moulage de matière avec l’organe d’essorage 25.
L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.
Dans un mode de réalisation non illustré, l’organe d’essorage 25 est positionné de telle sorte que les ailettes 22 s’appliquent encore sur la mousse 8 lorsque l’organe de fermeture 3 a atteint la position de fermeture. Dans ce cas, une partie au moins de la mousse reste comprimée alors que le dispositif est fermé.
On choisit la forme et le matériau des ailettes pour éviter d’endommager la mousse 8 lors des mouvements de mis en place et on peut munir dans une variante l’organe de fermeture 3 d’au moins deux organes d’essorage espacés axialement sur Taxe longitudinal de l’organe de fermeture.
On peut en variante prévoir d’autres moyens pour forcer le produit à circuler depuis le récipient vers l’élément d’application 7. Par exemple on réalise le récipient avec une paroi souple, permettant à l’utilisateur d’en réduire le volume intérieur en pressant sur celui-ci.
On peut réaliser l’organe de fermeture avec des reliefs qui s’étendent sur par exemple plus du quart de la longueur de la mousse en position de fermeture du récipient, mieux plus du tiers, encore mieux plus de la moitié, ces reliefs pouvant être définis par un insert rapporté dans le reste de l’organe de fermeture. Dans l’exemple des figures 9 et 10, ces reliefs sont des nervures 30 longitudinales équiréparties sur la surface intérieure 20 de 10 l’organe de fermeture 3. Ces nervures 30 sont formées, dans l’exemple illustré, avec un insert rapporté dans le reste de l’organe de fermeture 3. On peut donner aux nervures 30 une longueur Ln variable. L’insert 31 présente une pente 32 près de l’entrée pour favoriser la mise en place sur la mousse 8 et un diamètre réduit de à l’entrée 33, comme visible sur la figure 9, inférieur au diamètre di de la portion 34 comportant les nervures 30, située après la 15 pente 32 en direction du fond de l’organe de fermeture 3. Dans ce cas, le diamètre extérieur ou largeur l de la mousse 8 est supérieur à di mais inférieur à de. La longueur Ln des nervures peut être supérieure, égale ou inférieure à la longueur L de la mousse.
Claims (15)
1. Dispositif (1) de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique (P) sur les matières kératiniques, le dispositif (1) s’étendant selon un axe longitudinal (X) et
la surface d’application (9) étant alimentée en produit (P) dans une position d’ouverture du dispositif (1), la mousse (8) étant alors dans un état expansé, l’organe de fermeture (3) étant configuré de manière à comprimer radialement la mousse (8) lorsque l’organe de fermeture (3) est mis en place sur l’élément d’application (7) lors de la fermeture du dispositif (1) et/ou lorsque l’organe de fermeture (3) est en place sur l’élément d’application (7) dans la position de fermeture du dispositif (1).
2. Dispositif selon la revendication 1, l’organe de fermeture (3) comportant un organe d’essorage (25) faisant radialement saillie vers l’intérieur et configuré pour comprimer partiellement la mousse (8) au moins lors de son passage à travers l’organe d’essorage (25) lors de la fermeture.
3. Dispositif selon la revendication 2, l’organe de fermeture (3) et/ou l’organe d’essorage (25) comportant une pluralité d’ailettes (22) configurées pour s’appliquer sur la mousse (8) et la contraindre, de préférence des ailettes élastiquement déformables, notamment pouvant fléchir dans le sens axial.
4. Dispositif selon la revendication 2, l’organe d’essorage (25) comportant au moins une lèvre d’essorage (26).
5. Dispositif selon la revendication 1, l’organe de fermeture (3) présentant une surface intérieure (20) ne comportant pas de relief en saillie vers l’intérieur pour la compression de la mousse (8).
6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la mousse (8) est une mousse de polymère à porosité ouverte, choisie de préférence parmi les mousses de polymère thermoplastique réticulé, notamment de polyuréthane réticulé, de polyester réticulé, de polyéther réticulé ou de polyéthylène réticulé.
7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel la mousse présente un nombre de cellules par unité de longueur (PPI) compris entre 10 et 80 PPI, mieux entre 20 et 50 PPI, encore mieux égal à 30 PPI environ.
8. Dispositif selon la revendication 6 ou 7, dans lequel la mousse présente une densité comprise entre 10 kg/m3 et 60 kg/m3, mieux entre 20 kg/m3 et 40 kg/m3, encore mieux égale à 30 kg/m3 environ.
9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel la mousse (8) présente sur la surface d’application (20) des brins (14) libres formés par tout ou partie d’arêtes (13) de cellules (12) coupées par usinage de la mousse (8).
10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une âme (10) présentant au moins une ouverture (11) pour le passage du produit (P), l’âme (10) étant fixée au récipient (2) et parcourant l’élément d’application (7) sur au moins une partie de sa longueur.
11. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel l’âme (10) présente une pluralité d’ouvertures (11) latérales pour le passage du produit (P).
12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de fermeture (3) est configuré de manière à comprimer radialement la mousse (8) lorsque l’organe de fermeture (3) est en place sur l’élément d’application (7), en position de fermeture du dispositif (1), la mousse (8) étant alors dans un état suffisamment comprimé pour s’opposer au passage du produit (P).
13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le produit (P) est un mascara pour les cils ou les sourcils.
14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la mousse (8) est comprimée sur au moins le quart, mieux le tiers, encore mieux la moitié voire sur toute sa longueur lorsque l’organe de fermeture (3) est en place sur le récipient (2).
5
15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel la mousse (8) est non comprimée radialement ou axialement, ou l’est sur moins d’un quart de sa longueur, lorsque l’organe de fermeture (3) est en place sur le récipient (2).
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