FR3070708A1 - Porte interieure d'un logement comprenant un systeme de fermeture magnetique passif - Google Patents

Abstract

Une porte (1) intérieure d'un logement, ladite porte (1) comprenant un dormant (10) monté dans un mur du logement et définissant une ouverture de passage à travers ledit mur, et un ouvrant (20) monté mobile par rapport audit dormant (10), ladite porte (1) comprenant des moyens d'articulation dudit ouvrant (20) par rapport audit dormant (10) entre une position ouverte et une position fermée, et un système de fermeture passif adapté pour bloquer la porte (1) en position fermée, ledit système de fermeture (50) comprenant un premier élément (51) monté sur l'ouvrant (20) et un deuxième élément (52) monté sur le dormant (10), le premier et le deuxième élément (51, 52) étant adaptés pour coopérer magnétiquement de manière à bloquer la position de l'ouvrant (20) par rapport au dormant (10) en position fermée.

Description

PORTE INTERIEURE D’UN LOGEMENT COMPRENANT UN SYSTEME DE FERMETURE MAGNETIQUE PASSIF

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne une porte intérieure d’un logement.

De manière classique, un logement comprend des murs séparant différentes pièces. Comme illustré sur la figure 1, une porte intérieure 100 est montée dans un mur M afin de permettre le passage d’une pièce à l’autre. La porte intérieure 100 comprend un dormant 110, qui est une partie fixe montée dans le mur M, et un ouvrant 120 qui est une partie mobile articulée sur le dormant 110.

Le dormant 110 se présente sous la forme d’un cadre comprenant un montant vertical gauche 111 et un montant vertical droite 112 reliés à leurs extrémités supérieures par un montant horizontal 113. Le dormant 110 définit, dans le mur M, une ouverture de passage entre les deux pièces séparées par le mur M. De manière connue, l’ouvrant 120 se présente sous la forme d’un rectangle définissant un bord vertical gauche et un bord vertical droite ainsi qu’un bord horizontal supérieur et un bord horizontal inférieur. En référence à la figure 1, la porte 100 comprend des charnières 130 reliant le bord vertical gauche de l’ouvrant 120 au montant vertical gauche 111 du dormant 110 afin de permettre la rotation de l’ouvrant 120.

Dans cet exemple, la porte 100 comprend en outre une poignée 140 montée sur l’ouvrant 120 et permettant à un utilisateur de faire pivoter l’ouvrant 120 entre la position ouverte et la position fermée en tirant ou en poussant la poignée 140. Toujours en référence à la figure 1, la porte 100 comprend également un système de fermeture 150 associé à la poignée 140, monté au niveau du bord vertical droite, permettant de verrouiller la porte 100 en position fermée.

Comme illustré sur les figures 2 et 3, le système de fermeture 150 comprend une partie d’ouvrant 150A montée sur l’ouvrant 120 et une partie de dormant 150B montée sur le dormant 110 qui coopèrent ensemble. En référence à la figure 3, la partie de dormant 150B comprend une gâche 151 comprenant une cavité C. En référence à la figure 2, la partie d’ouvrant 150A comprend un pêne 152 qui peut être déplacé afin de s’étendre en saillie depuis le bord vertical droite de l’ouvrant 120 afin de se loger dans la cavité C et ainsi bloquer la rotation de l’ouvrant 120 afin de verrouiller la porte 100 en position fermée. Le pêne 152 est actionné par une noix 153 qui est entraînée en rotation par la poignée 140. Ainsi, lorsqu’un utilisateur souhaite ouvrir la porte 100, ce dernier saisit la poignée 140, la fait pivoter afin de débloquer le pêne 152 puis tire ou pousse la porte 100 de manière à l’ouvrir.

De manière connue, le pêne 152 et la noix 153 sont montés dans un usinage réalisé dans l’ouvrant 120 et la gâche 151 est montée dans un usinage réalisé dans le dormant 110. Aussi, pour monter un tel système de fermeture 150, il est nécessaire de pratiquer des usinages dans les deux parties de la porte 100 afin d’y loger les différents éléments. Ceci nécessite donc de nombreuses opérations de fabrication et d’assemblage, ce qui est complexe et augmente les coûts de fabrication d’une telle porte 100.

De plus, une telle porte 100 comprend de nombreux éléments qui sont coûteux et les éléments mobiles, tels que la poignée 140, le pêne 152 et la noix 153, s’usent, nécessitant un réglage de leur position, voir leur remplacement, ce qui augmente encore les coûts.

Enfin, du point de vue de la sécurité, en cas de rupture de la poignée 140, il est très complexe d’ouvrir la porte 100, ce qui peut être anxiogène lorsqu’une personne, notamment un enfant, est bloquée seule dans une pièce du logement.

Il existe donc un besoin pour un système de fermeture d’une porte intérieure permettant à un utilisateur d’ouvrir et de fermer la porte intérieure de manière efficace et peu coûteuse.

PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention concerne un porte intérieure d’un logement, ladite porte comprenant un dormant monté dans un mur du logement et définissant une ouverture de passage à travers ledit mur, et un ouvrant monté mobile par rapport audit dormant, ladite porte comprenant des moyens d’articulation dudit ouvrant par rapport audit dormant entre une position ouverte et une position fermée.

L’invention est remarquable en ce que la porte comporte un système de fermeture passif adapté pour bloquer la porte en position fermée, ledit système de fermeture comprenant au moins un premier élément monté sur l’ouvrant et au moins un deuxième élément monté sur le dormant, le premier et le deuxième élément étant adaptés pour coopérer magnétiquement de manière à bloquer la position de l’ouvrant par rapport au dormant en position fermée.

Grâce à la porte selon l’invention, il est possible de maintenir l’ouvrant en position fermée grâce à la coopération magnétique d’éléments montés sur l’ouvrant et sur le dormant. Un tel système de fermeture magnétique permet d’ouvrir la porte même lorsque la poignée est cassée, ce qui permet d’éviter qu’une personne ne soit bloquée à l’intérieur d’une pièce. De plus, un tel système de fermeture magnétique limite le nombre d’éléments mobiles nécessaires, ce qui en limite l’usure et donc les coûts de maintenance. Le nombre d’étapes d’usinage est réduit ou éliminé. Enfin, un tel système de fermeture magnétique est passif, contrairement à un système électromagnétique, et ne nécessite donc aucun apport extérieur en énergie, notamment en énergie électrique, ce qui permet d’en limiter les coûts d’utilisation.

Selon une première forme de réalisation, ledit deuxième élément est un élément magnétique, de préférence un aimant, monté sur le dormant afin de générer une force d’attraction magnétique permettant de maintenir la porte en position fermée.

De préférence, le dormant de la porte est réalisé en un matériau non magnétique. Ainsi, le montage d’un aimant sur le dormant permet une coopération magnétique du dormant avec l’ouvrant.

Selon une première forme de réalisation, le dormant de la porte étant réalisé en un matériau magnétique, le dormant forme le deuxième élément, ce qui permet de limiter le nombre d’élément nécessaire.

Selon une première forme de réalisation, le premier élément est un élément magnétique, de préférence un aimant, monté sur l’ouvrant afin de générer une force d’attraction magnétique permettant de maintenir la porte en position fermée.

Selon une deuxième forme de réalisation, l’ouvrant de la porte étant réalisé en un matériau magnétique, l’ouvrant constitue le premier élément, ce qui permet de limiter le nombre d’éléments nécessaires.

De manière préférée, le mur séparant un intérieur d’un extérieur du logement, l’ouvrant s’ouvrant vers l’intérieur, l’ouvrant comprenant une face extérieure orientée vers l’extérieur, le premier élément est monté sur ladite face extérieure. Ainsi, le premier élément est orienté vers le dormant afin de coopérer avec le deuxième élément monté sur le dormant.

De préférence, le mur séparant un intérieur d’un extérieur du logement, l’ouvrant s’ouvrant vers l’intérieur, le dormant comprenant une face intérieure orientée vers l’intérieure, le deuxième élément est monté sur ladite face intérieure. Ainsi, le deuxième élément est orienté vers l’ouvrant afin de coopérer avec le premier élément monté sur l’ouvrant.

De préférence encore, le premier et le deuxième élément sont placés de manière à être, en position fermée, en regard afin de coopérer de manière magnétique, ce qui permet de maintenir la porte en position fermée.

Avantageusement, le ou les premiers éléments s’étendent sur au moins un bord vertical de l’ouvrant. Ainsi, de tels éléments peuvent entrer en contact avec le dormant en position fermée et garantir ainsi la coopération magnétique entre les éléments de l’ouvrant et les éléments du dormant.

Selon un aspect de l’invention, le dormant et l’ouvrant comportant chacun une zone de contact qui sont en regard l’une de l’autre en position fermée, le ou les premiers éléments s’étendent sur au moins 20% de la zone de contact de l’ouvrant, de préférence, au moins 60% afin de permettre au système de fermeture de présenter une résistance suffisante pour maintenir la porte en position fermée.

De préférence, le dormant et l’ouvrant comportant chacun une zone de contact qui sont en regard l’une de l’autre en position fermée, le ou les deuxièmes éléments s’étendent sur au moins 60% de la zone de contact du dormant, de préférence, au moins 80%.

Avantageusement, la porte comprend un système de verrouillage de la porte en position fermée, ledit système de verrouillage et le système de fermeture étant distincts. Grâce au système de verrouillage distinct du système de fermeture, il est possible de les remplacer séparément lors d’une opération de maintenance, ce qui en limite les coûts. De préférence, le système de verrouillage comprend un loquet monté de manière mobile en rotation entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage afin de limiter l’encombrement d’un tel système de verrouillage.

De manière préférée, la porte comprend des moyens de préhension de l’ouvrant permettant à un utilisateur de basculer la porte entre la position ouverte et la position fermée, les moyens de préhension étant distincts du système de fermeture. Grâce aux moyens de préhension distinct du système de fermeture, il est possible d’ouvrir et de ferme la porte même lorsque les moyens de préhension sont cassés en poussant l’ouvrant.

Avantageusement, la porte comprend un joint phonique, de préférence monté sur le dormant et/ou l’ouvrant, afin de limiter la propagation d’ondes sonores à travers l’ouverture et ainsi optimiser l’isolation phonique de la porte.

De manière avantageuse, la porte comprend un joint coupe-feu, de préférence monté sur le dormant et/ou l’ouvrant, afin de limiter la propagation d’un feu à travers l’ouverture.

De préférence, le système de fermeture est constitué d’un ou plusieurs premiers éléments montés sur l’ouvrant et d’un ou plusieurs deuxièmes éléments montés sur le dormant. La conception du système de fermeture est réduite à peu de composants, ce qui facilite sa maintenance et limite son coût de fabrication.

L’invention concerne également un logement comprenant au moins un mur séparant deux pièces dudit logement, ledit logement comprenant au moins une porte telle que décrite précédemment, montée dans ledit mur du logement et définissant une ouverture de passage.

PRESENTATION DES FIGURES

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels :

La figure 1 est une vue schématique d'une porte selon l’art antérieur qui a été décrite précédemment,

Les figures 2 et 3 sont des vues schématiques d’un système de fermeture de la porte de la figure 1,

La figure 4 est une vue schématique d’une forme de réalisation d’une porte selon l’invention,

La figure 5 est une vue schématique en coupe de côté de la figure 4,

La figure 6 est une vue schématique en coupe de dessus de la figure 4,

La figure 7 est une vue schématique d’une deuxième forme de réalisation d’une porte selon l’invention,

La figure 8 est une vue schématique en coupe de côté de la figure 7,

La figure 9 est une vue schématique en coupe de dessus de la figure 7,

La figure 10 est une vue schématique en coupe du système de verrouillage de la porte de la figure 7 en position ouverte, et

La figure 11 est une vue schématique en coupe du système de verrouillage de la porte de la figure 7 en position fermée.

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

En référence à la figure 4, il est représenté de manière schématique un mur M d’un bâtiment d’habitation, également désigné «logement». Un tel logement est une construction comprenant un espace intérieur divisé par des murs M afin de délimiter différentes pièces du logement. L’espace intérieur comprend un sol s’étendant sensiblement horizontalement, les murs M s’étendant sensiblement verticalement depuis le sol. On définit ainsi un repère XYZ dans lequel les axes X et Y s’étendent horizontalement et dans lequel l’axe Z s’étend verticalement. Dans l’exemple illustré à la figure 4, le mur M s’étend dans un plan vertical XZ.

Pour passer d’une pièce à l’autre, une porte 1 est montée dans le mur M comme illustrée à la figure 4. De manière connue, la porte intérieure 1 comprend un dormant 10 qui est une partie fixe montée dans le mur M, et un ouvrant 20 qui est une partie mobile articulée sur le dormant 10. L’ouvrant 20 est monté mobile en rotation par rapport au dormant 10 entre une position fermée et une position ouverte. L’utilisateur pousse ou tire l’ouvrant 20 de manière à basculer l’ouvrant 20 entre la position fermée et la position ouverte. Le mur M sépare une zone dite «intérieur I», dans laquelle s’étend l’ouvrant 20 en position ouverte, et une zone dite « extérieur E». Autrement dit, l’ouvrant 20 s’ouvre vers l’intérieur I.

Le dormant 10 comprend un montant vertical gauche 11 et un montant vertical droite 12 reliés à leurs extrémités supérieures par un montant horizontal 13, s’étendant selon l’axe X, afin de former un cadre en forme de U inversé. Un tel cadre définit, dans le mur M, une ouverture O de passage entre les deux pièces séparées par le mur M. Le dormant 10 comprend une face intérieure 101 orientée vers l’intérieur I et une face extérieure 10E orientée vers l’extérieur E comme illustré sur les figures 5 et 6. La face intérieure 101 s’étend sur le montant horizontal 13 et sur les montants verticaux 11, 12. L’ouvrant 20 est articulé sur le dormant 10 entre une position ouverte dans laquelle l’accès à l’ouverture O de passage est libre et une position fermée dans laquelle l’ouvrant 20 s’étend à travers l’ouverture O de passage de manière à en bloquer l’accès. Dans cette forme de réalisation, l’ouvrant 20 se présente sous la forme d’un rectangle définissant un bord vertical gauche 21 et un bord vertical droite 22 ainsi qu’un bord horizontal supérieur 23 et un bord horizontal inférieur 24 comme illustré sur la figure 4.

De manière analogue, l’ouvrant 20 présente également une face intérieure 201 orientée vers l’intérieur I et une face extérieure 20E orientée vers l’extérieur E. En position fermée, la face extérieure 20E est placée face à la face intérieure 101 du dormant 10. Autrement dit, la face intérieure 101 du dormant 10 forme une butée au mouvement de l’ouvrant 20. Ainsi, l’ouvrant 20 peut seulement être déplacé dans un sens, soit vers l’intérieur I. Il va de soi que l’ouvrant 20 et le formant 10 pourraient se présenter sous d’autres formes.

De manière connue, toujours en référence à la figure 4, la porte 1 comprend des moyens d’articulation 30 permettant la rotation de l’ouvrant 20 par rapport au dormant 10 selon un axe vertical. Dans cette forme de réalisation, les moyens d’articulation 30 comprennent une pluralité de charnières reliant le bord vertical gauche 21 de l’ouvrant 20 au montant vertical gauche 11 du dormant 10. Les charnières sont décalées le long du bord vertical gauche 21 et du montant vertical gauche 11 selon l’axe vertical Z.

Comme illustré à la figure 4, la porte 1 comprend des moyens de préhension montés sur l’ouvrant 20 et permettant à un utilisateur de faire pivoter l’ouvrant 20 entre la position ouverte et la position fermée en tirant ou en poussant les moyens de préhension.

Dans cet exemple, les moyens de préhension comprennent une poignée 40 montée sur chaque face 201, 20E du montant 20 afin de permettre une ouverture/fermeture aussi bien depuis l’intérieur I que depuis l’extérieur E, comme illustré aux figures 5 et 6. Il est illustré sur les figures 5 et 6 des poignées 40 de tirage. Cependant, dans une forme alternative, les poignées 40 sont des poignées de type cuvette. Autrement dit, elles sont intégrées à l’épaisseur de l’ouvrant 20. Une poignée 40 du type cuvette se présente sous la forme d’une cavité formée dans une face 201, 20E de l’ouvrant 20, ce qui, outre ses qualités esthétiques, augmente sa résistance mécanique et limite tout risque de rupture. Il va de soi que d’autres formes de poignées 40 pourraient convenir, notamment, une poignée rapportée sur une face 201, 20E du dormant 20.

Selon l’invention, la porte 1 comprend également un système de fermeture passif 50 comprenant, d’une part, un premier élément monté sur l’ouvrant 20 et, d’autre part, un deuxième élément monté sur le dormant 10. Le premier et le deuxième élément sont adaptés pour coopérer magnétiquement de manière à bloquer la position de l’ouvrant 20 par rapport au dormant 10 en position fermée. Un tel système de fermeture permet de maintenir, ou bloquer, la porte 1 en position fermée. Avantageusement, le système de fermeture 50 selon l’invention est indépendant des moyens de préhension. Ceci permet d’augmenter la résistance du système de fermeture 50 et ainsi d’augmenter la durée de vie de la porte 1.

Selon l’invention, le système de fermeture 50 est un système de fermeture passif. Autrement dit, le système de fermeture 50 ne nécessite aucune source d’énergie extérieure, en particulier, de l’électricité. Un système de fermeture passif 50 s’oppose ainsi à un système de fermeture à électroaimants. Un tel système de fermeture passif 50 possède ainsi un coût de revient réduit.

Selon une première forme de réalisation, en référence à la figure 5, le premier élément et le deuxième élément 52 se présentent chacun sous la forme d’un aimant. Comme illustré sur les figures 5 et 6, le premier élément aimanté 51 est monté sur la face extérieure 20E de l’ouvrant 20 et un deuxième élément aimanté 52 est monté sur la face intérieure 101 du dormant 10. Ainsi, les éléments 51, 52 sont montés en regard de manière à coopérer de manière magnétique afin d’être attirés l’un vers l’autre. En position fermée, la face extérieure 20E de l’ouvrant 20 est en contact avec la face intérieure 101 du dormant 10. Ainsi, pour ouvrir la porte 1 selon l’invention, un utilisateur saisie une poignée 40 et la tire ou la pousse de manière à s’opposer à la force magnétique d’attraction exercée entre les éléments 51,52.

Le système de fermeture 50 peut comprendre plusieurs premiers éléments 51 montés sur l’ouvrant 20, en particulier, sur une zone de contact définie sur la face extérieure 20E de l’ouvrant à proximité des bords verticaux 21,22 comme illustré sur la figure 6 et/ou à proximité du bord horizontal supérieur 23 comme illustré sur la figure 5. De manière préférée, le ou les premiers éléments 51 s’étendent sur au moins 60% de la zone de contact de l’ouvrant 20, de préférence, au moins 80%. Selon un aspect, le ou les premiers éléments 51 sont situés uniquement sur le bord vertical droite 21. Selon un aspect préféré, le ou les premiers éléments 51 sont situés uniquement sur le bord vertical droite 21 et le bord horizontal supérieur 23.

De manière analogue, le système de fermeture 50 peut comprendre plusieurs deuxièmes éléments 52 montés sur le dormant 10, en particulier, sur une zone de contact définie sur la face intérieure 101 des montants verticaux 11,12 comme illustré sur la figure 6 et/ou à proximité du montant horizontal 13 comme illustré sur la figure 5. De manière préférée, le ou les deuxièmes éléments 52 s’étendent sur au moins 60% de la zone de contact du dormant 10, de préférence, au moins 80%. Selon un aspect, le ou les deuxièmes éléments 52 sont situés uniquement sur le bord vertical droite 21. Selon un aspect préféré, le ou les deuxièmes éléments 52 sont situés uniquement sur le montant vertical droite 11 et le montant horizontal supérieur 13.

Le nombre et la puissance des éléments 51, 52 sont sélectionnés de manière à présenter une résistance suffisante pour permettre de maintenir la porte 1 en position fermée tout en présentant une résistante suffisante pour permettre à un utilisateur d’ouvrir aisément la porte 1 en poussant ou en tirant une poignée 40. De manière préférée, au moins un des éléments 51, 52 se présente sous la forme d’un plat de métal continu, ce qui permet de ne pas créer une surépaisseur importante tout en possédant un coût faible.

Selon un aspect de l’invention, le ou les éléments 51, 52 sont montés dans une feuillure du dormant 10 et/ou de l’ouvrant 20.

De manière alternative, le dormant 10 est un élément en matériau magnétique, tel que du métal, et forme le deuxième élément 52 pour coopérer avec le/les premiers éléments 51. Cela est particulièrement avantageux étant donné qu’un ou plusieurs premiers éléments 51 doivent être rapportés sur l’ouvrant 20.

De manière similaire, l’ouvrant 20 est un élément en matériau magnétique, tel que du métal, et forme le premier élément 51 pour coopérer avec le/les deuxièmes éléments 52.

Un tel système de fermeture passif 50 permet avantageusement d’ouvrir et/ou de fermer la porte 1 lorsque la poignée 40 est rompue. En effet, l’utilisateur pourra simplement pousser sur la face intérieure 201 de la porte 1 pour la basculer en position fermée ou sur la face extérieure 20E pour basculer la porte 1 en position ouverte. En outre, l’attraction magnétique permet à l’ouvrant 20 d’être parfaitement aligné avec le dormant 10 même si l’utilisateur n’a pas placé l’ouvrant 20 complètement contre le dormant 10.

En référence aux figures 7 à 11, la porte 1 comprend, de manière optionnelle, un système de verrouillage 60 permettant de verrouiller la porte 1 en position fermée.

Le système de verrouillage 60 est également distinct des moyens de préhension et du système de fermeture 50. Ceci permet de limiter les opérations de maintenance en cas de rupture de l’un de ces éléments en ne changeant que l’élément défectueux.

Comme illustré sur les figures 8 et 9, le système de verrouillage 60 comprend un loquet 61 solidaire d’un axe 62 monté de manière articulée dans l’ouvrant 20.

De manière préférée, l’ouvrant 20 comprend une cavité 25 dans laquelle est monté l’axe 2 et dans lequel est escamoté le loquet 61 en position de déverrouillage comme illustré sur les figures 10 et 11. Un tel système de verrouillage 60 est ainsi intégré dans l’ouvrant 20, ce qui permet d’en limiter l’encombrement. L’axe 62 s’étend horizontalement et orthogonalement aux faces 201, 20E de l’ouvrant 20. Pour actionner le système de verrouillage 60, l’utilisateur saisie une extrémité de l’axe 62 pour entraîner la rotation du loquet 61. L’axe 62 s’étend en saillie depuis la face intérieure 201 et depuis la face extérieure 20E, comme illustré sur les figures 8 et 9, de manière à permettre à un utilisateur d’actionner le système de verrouillage 60 depuis l’intérieur I aussi bien que depuis l’extérieur E.

Comme illustré sur la figure 10, le loquet 61 bascule en position de verrouillage par rotation de la tige 62 autour de son axe. En position de verrouillage, le loquet 61 s’étend horizontalement et en saillie du bord vertical droite 22 de l’ouvrant 20 de manière à s’étendre à l’intérieur d’une cavité 15 comprise dans le montant vertical droite 12 du dormant 10. En positon de verrouillage, le loquet 61 bloque ainsi la rotation de l’ouvrant 20 par rapport au dormant 10 afin de verrouiller la porte 1 en position fermée. Comme illustré sur la figure 11, en position de déverrouillage, le loquet 61 s’étend verticalement et à l’intérieur de la cavité 25 de l’ouvrant 20. Ainsi, en positon de déverrouillage, le loquet 61 ne bloque pas la rotation de l’ouvrant 20 par rapport au dormant 10, ce qui permet l’ouverture de la porte 1.

Comme illustré sur la figure 9, la porte 1 peut, de manière optionnelle, comprendre des joints 70, 80 afin d’améliorer le confort et la sécurité à l’intérieur du logement. La porte 1 peut notamment comprend un joint phonique 70 monté sur le bord vertical droite 22, sur le bord vertical gauche 21 et/ou sur le bord horizontal supérieur 23 et s’étend en saillie depuis ce/ces bords 21, 22, 23 de manière à obturer l’espace libre entre un bord 21, 22, 23 de l’ouvrant 20 et un montant 11, 12, 13 du dormant 10. Ceci permet ainsi de limiter la propagation des ondes sonores à travers ces espaces libres et augmente ainsi l’isolation acoustique de la porte 1. La porte 1 peut également comprend un balai acoustique (non représenté), monté au niveau du bord horizontal inférieur 24 de l’ouvrant 20 afin d’obturer l’espace libre entre le bord inférieure 24 de l’ouvrant 20 et le sol du logement.

La porte 1 peut également comprendre un joint de type coupe-feu 80 afin de limiter la propagation d’un incendie à travers la porte 1. Un tel joint coupe-feu 80 peut être monté sur le bord vertical droite 22, sur le bord vertical gauche 21 et/ou sur le bord horizontal supérieur 23 et s’étend en saillie depuis ce/ces bords 21,22, 23 de manière à obturer l’espace libre entre un bord 21,22, 23 de l’ouvrant et un montant 11, 12, 13 du dormant 10.

Lorsqu’une porte 1 comprend simultanément un joint phonique 70 et un joint coupefeu 80, ces joints 70, 80 sont montés sur le bord 21, 22, 23 de l’ouvrant 20 et décalés selon l’axe horizontal Y lorsque la porte 1 est en position fermée comme illustré sur la figure 9.

Grâce à l’invention, on obtient une porte intérieure de logement pouvant être fermée et verrouillée de manière fiable et sécurisée à moindres coûts. En outre, des joints peuvent être ajoutés de manière pratique afin d’améliorer les qualités phoniques et anti-feu de ladite porte.

Claims (11)

1. Porte (1) intérieure d’un logement, ladite porte (1) comprenant un dormant (10) monté dans un mur (M) du logement et définissant une ouverture (O) de passage à travers ledit mur (M), et un ouvrant (20) monté mobile par rapport audit dormant (10), ladite porte (1) comprenant des moyens d’articulation (30) dudit ouvrant (20) par rapport audit dormant (10) entre une position ouverte et une position fermée, et un système de fermeture (50) passif adapté pour bloquer la porte (1) en position fermée, ledit système de fermeture (50) comprenant au moins un premier élément (51 ) monté sur l’ouvrant (20) et au moins un deuxième élément (52) monté sur le dormant (10), le premier et le deuxième élément (51, 52) étant adaptés pour coopérer magnétiquement de manière à bloquer la position de l’ouvrant (20) par rapport au dormant (10) en position fermée.

2. Porte (1) selon la revendication 1, dans laquelle, ledit deuxième élément (52) est un élément magnétique, de préférence un aimant, monté sur le dormant (10).

3. Porte (1) selon la revendication précédente, dans laquelle, le dormant (10) de la porte (1) est réalisé en un matériau non magnétique.

4. Porte (1) selon la revendication 1, dans laquelle, le dormant (10) de la porte (1) étant réalisé en un matériau magnétique, le dormant (10) forme le deuxième élément (52).

5. Porte (1) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le premier élément (51) est un élément magnétique, de préférence un aimant, monté sur l’ouvrant (20).

6. Porte (1) selon l’une des revendications 1 à 4, dans laquelle, l’ouvrant (20) de la porte (1) étant réalisé en un matériau magnétique, l’ouvrant (20) constitue le premier élément (51).

7. Porte (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le ou les premiers éléments (51 ) s’étendent sur au moins un bord vertical de l’ouvrant (20).

8. Porte (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le dormant (10) et l’ouvrant (20) comportant chacun une zone de contact qui sont en regard l’une de l’autre en position fermée, le ou les premiers éléments (51)

5 s’étendent sur au moins 20% de la zone de contact de l’ouvrant (20), de préférence, au moins 60%.

9. Porte (1) selon l’une des revendications précédentes, comprenant un système de verrouillage (60) de la porte (1) en position fermée, ledit système de

10 verrouillage (60) et le système de fermeture (50) étant distincts.

10. Porte (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit système de fermeture (50) est constitué d’un ou plusieurs premiers éléments (51) montés sur l’ouvrant (20) et d’un ou plusieurs deuxièmes éléments (52) montés sur le

15 dormant (10).