FR3068865A1 - Recif artificiel et ensemble de recifs artificiels - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un récif artificiel (1) en particulier pour des fonds marins (2) situés dans une zone aquatique de petits fonds côtiers, le récif artificiel (1) comprenant un corps (3) dans lequel sont ménagées des cavités (4) formant un habitat pour une faune ciblée et une flore aquatiques. Selon l'invention, le récif artificiel (1) comporte des moyens d'ancrage adaptés à ancrer de manière sécurisée le corps (3) du récif artificiel (1) aux fonds marins (2), les moyens d'ancrage coopérant avec un système de libération qui permet de désolidariser le corps (3) des moyens d'ancrage afin de réaliser une opération d'émersion du corps (3) du récif artificiel (1). L'invention concerne également un ensemble de récifs artificiels (1) répartis dans une zone aquatique de petits fonds côtiers, et une promenade sous-marine comportant ledit ensemble de récifs artificiels (1).

Description

Récif artificiel et ensemble de récifs artificiels
La présente invention entre dans le domaine de la restauration écologique des fonds marins et plus particulièrement des fonds marins situés dans des zones de petits fonds côtiers, où la hauteur d'eau est comprise entre 1 m et 15 m, tels qu'un littoral, un grau, un étang, une lagune, un lagon, etc.
En sus de son objectif de restauration des fonds marins des zones· de petits fonds côtiers, la présent® invention, vise à sensibiliser le grand publie à la faune et à la flore aquatique au travers d'une découverte ludique et pédagogique de la faune et de la flore aquatique qui peuplent un récif artificiel..
Pour 1'heure, une grande majorité des récifs sont formés par des déchets (épaves, tuyaux, dont
1'immersion a été interdite dans des Etats comme la France depuis
1982.
Par définition ces récifs artificiels n'ont pas été conçus initialement pour constituer un habitat adapté pour la la faune marine, vertébrés et invertébrés inclus, tels que les crustacés, les mollusques etc.
Par la suite.
des récifs artificiels en structure en béton ont été développés afin de restaurer des milieux écologiques.
Toutefois, la plupart de ces récifs artificiels présentent des cavités traversantes de grande taille, qui ne constituent pas des habitats suffisamment ciblés pour favoriser la restauration des milieux écologiques avec une diversité de faune aquatique.
En effet, les grandes cavités proposées logeront des gros individus, tel que le congre, qui sont souvent prédateurs de plus petites espèces· ou de la faune aquatique aux stades postlarve et/ou juvénile.
Les récifs artificiels en structure béton sont très lourds, ce qui implique un accroissement des risques d'accident pour des opérateurs humains lors de la fabrication, du transport et de 1'immersion. De plus, la masse importante du béton, implique également une immersion permanente assortie d'un coût important en termes de moyens logistiques lors de la phase d'immersion.
De plus, les récifs artificiels en. structure béton ne présentent aucun aspect esthétique avantageux, qui plus est, ils peuvent constituer une pollution des fonds marins notamment par un phénomène de relargage chimique du béton. Par ailleurs, le ciment nécessaire à la fabrication du béton impacte lourdement le bilan d'émission des gaz à effet de serre.
Il a été observé qu'une multiplicité d'habitats pour la faune et la flore attire une diversité d'espèces de faune et de flore y trouvant chacune leur compte.
En effet des habitats plus complexes formés par des structures non régulières comportant des recoins, des niches, des fentes, des cavités de petites tailles traversantes et non traversantes attirent plus facilement une diversité d'espèce de faune présentant des profils ayant des exigences d'habitat différentes. En effet, ce type d'habitats permet à la faune de s'.abri ter de la lumière, du courant, des prédateurs, de se nourrir et où la flore peut se fixer aisément. Ce type d'habitats peut également constituer une surface accrue de support de ponte.
La présente invention propose un récif artificiel adapté à. restaurer des milieux écologiques situés dans des zones de petits fonds côtiers constituant un habitat, pour une faune aquatique. Le récif artificiel de la présente invention, est également conçu pour constituer un outil ludique et pédagogique de découverte des espèces de faunes et de flores aquatiques en liberté dans leur milieu naturel.
A cet effet un premier aspect de la présente invention a trait à un récif artificiel en particulier pour des fonds marins situés dans une zone aquatique de petits· fonds côtiers, le récif artificiel, comprenant un corps dans lequel sont ménagées des. cavités formant un habitat, pour une ou des espèces ciblée (s) de faune et/ou de flore, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'ancrage adaptés à ancrer de manière sécurisée le corps du récif artificiel aux fonds marins, les moyens d'ancrage coopérant avec un système de libération gui permet de désolidariser le corps du récif artificiel des moyens d'ancrage afin de réaliser une opération d'émersion du corps du récif artificiel.
Le système de libération permet de réaliser, à l'aide d'un simple démanilleur ou d'une pince, une opération d'émersion, cette dernière a pour objectif d'anticiper et le soustraire à une dégradation du récif artificiel lors par exemple d'une tempête. Etant donné qu'un récif artificiel selon l'invention ne constitue qu'un habitat provisoire, 'le fait de remonter le récif en surface ne met pas systématiquement en péril la faune aquatique. L'opération d'émersion permet également de faciliter une récupération à terre du récif artificiel pour réaliser d'éventuelles opérations de réparation. Le récif artificiel peut être ré-immergé et de nouveau fixé aux moyens d'ancrage qui sont restés ancrés- aux fonds marins.
Selon, un premier mode de réalisation du premier aspect de l'invention, le corps du récif artificiel est au moins en partie réalisé dans un matériau présentant une densité comprise entre 1,01 et 1,8 . Avantageusement, le choix d'un matériau à faible densité facilite des opérations de transport, d'immersion, d'émersion et de fixation, aux fonds marins du récif artificiel.
Selon un deuxième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, les moyens d'ancrage comportent au moins un élément mécanique d'ancrage.
Selon un troisième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, les moyens d'ancrage et le système de libération comportent un support équipé d'au moins une ouverture coopérant avec une tête afin de solidariser de manière amovible le corps du récif artificiel .aux fonds marins, l'ouverture et la tête étant mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position d'ancrage dans laquelle la tête ne peut, pas traverser l'ouverture, et une position de libération dans laquelle la tête peut traverser l'ouverture. La coopération entre la tête et l'ouverture assure, d'une part, un ancrage sécurisé du corps du récif artificiel aux fonds marins, et d'autre part, une libération rapide du corps du récif artificiel.
Selon un quatrième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, le récif artificiel comporte une poche ménagée dans le corps du récif artificiel, la poche étant au moins partiellement fermée de manière à piéger une quantité d'air injecté dans la poche lors d'une opération d'émersion du corps du récif artificiel.
Selon un cinquième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, le récif artificiel comporte un panneau informatif de subsurface.
Selon un sixième mode de réalisation, du premier aspect de l'invention, le panneau informatif est relié par un boute au corps du récif artificiel, le panneau informatif étant maintenu en flottaison par une bouée.
Selon un septième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, le corps du récif artificiel est une reproduction d'un habitat naturel et/ou d'un substrat d'origine anthropique.
Selon un huitième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, le récif artificiel comporte un habitat de subsurface adapté à attirer une faune aux stades post-larve et/ou juvénile.
Selon un neuvième mode de réalisation du premier aspect de l'invention, au moins une cavité du corps du récif artificiel est équipée d'un gabarit permettant de privilégier l'accès à cette cavité à une faune d'une taille inférieure aux dimensions du gabarit.
Un deuxième aspect de l'invention concerne un ensemble de récifs artificiels conformes au premier aspect de l'invention, les récifs artificiels sont répartis sur les fonds marins de manière à favoriser une propagation horizontale de la faune entre chaque récif artificiel depuis des petits fonds côtiers vers le large et/ou favoriser la propagation de la faune entre plusieurs sites de petits fonds côtiers. Avantageusement, en répartissant l'ensemble de récifs artificiels selon une organisation qui favorise les échanges entre différents récifs artificiels et/ou habitats naturels® étapes ». L'ensemble des récifs artificiels peut ainsi être considéré comme participant à un « corridor écologique ».
Un troisième aspect de l'invention concerne une promenade sousmarine caractérisée en ce qu'elle comporte un ensemble de récifs artificiels selon le deuxième aspect de 1/invention. Une telle promenade sous-marine peut constituer une animation ludoéducative dans le cadre d'une exploitation économique.
Selon une particularité du troisième aspect de l'invention, la promenade sous-marine comporte au moins une plateforme d'observation de surface permettant d'observer la vie sousmarine .
D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description détaillée, qui suit, de deux exemples de réalisation de l'invention, -illustrés par les figures 1 à 8 placées en annexes cians lesqtieHés .
- la figure 1 est une représentation en perspective d'une vue subaquatique d'un récif artificiel conforme à un premier exemple de réalisation de l'invention ;
la figure 2 est une représentation schématique du récif artificiel de la figure 1 ;
- la figure 3 est une représentation schématique d'un récif artificiel conforme à un deuxième exemple de réalisation de 1'invention ;
- la figure 4 est une représentation en perspective d'une vue subaquatique d'un premier corps de récif artificiel conforme aux exemples de réalisation de l'invention des figures 2 et 3, le corps de récif étant une reproduction d'un habitat naturel de type pinacle ;
la figure 5 est une représentation en perspective d'une vue subaquatique d'un deuxième corps de récif artificiel conforme aux exemples de réalisation de l'invention des figures 2 et 3, le corps de récif étant une reproduction d'un substrat d'origine anthropique de type épave ;
la figure 6 est une représentation en perspective d'une vue subaquatique d'un troisième corps de récif artificiel conforme aux exemples de réalisation de l'invention des figures 2 et 3, le corps de récif étant une reproduction d'un habitat naturel de type encorbellement ;
- la figure 7 est une représentation schématique d'un moyen d'ancrage d'un récif artificiel conforme aux exemples de réalisation des figures 2 et 3 ; et
- la figure 8 est une représentation schématique d'un système de libération du corps du récif artificiel.
La présente invention concerne un récif artificiel 1 ancré à des fonds marins 2 situés dans une zone aquatique de petits fonds côtiers. Le récif artificiel 1 constitue un habitat temporaire pour la faune et la flore. Le récif artificiel 1 peut constituer un support de ponte, un refuge pour se protéger un temps de prédateur tant pour la faune adulte que pour les- juvéniles.
Avantageusement, le récif artificiel 1 est ancré aux fonds marins 2 de manière amovible donnant la possibilité à un opérateur de réaliser, quand cela est nécessaire, une operation d'émersion et/ou de ré-immersion du récif artificiel 1.
L'opération d'émersion permet de remonter le récif artificiel 1 en surface afin de prévenir une détérioration du récif artificiel 1 en prévision, par exemple d'une tempête, cyclone lors d'une période de mousson etc. Le caractère amovible permet également de sortir le récif artificiel 1. dans les· périodes où il n' y a pas de présence de la faune ou pour procéder à des réparations telles que le remplacement d'une pièce usée, et ainsi prolonger sa durée de vie.
Dans ce contexte, comme illustré aux figures 1 à 6, le récif artificiel 1 comprend un corps 3 présentant une structure non régulière formée de recoins, de niches, de fentes et dans lequel sont ménagées des cavités 4-. Les cavités 4 sont de préférence des cavités 4 de petites tailles et peuvent- être dénommées micro cavités. De préférence, ce type de cavité 4 présente une ouverture dont le diamètre est compris entre 0,5 cm et 30 cm, de préférence le diamètre de l'ouverture d'une cavité 4 est compris entre 1 cm et 10cm. Les cavités 4 forment un ensemble de microhabitats permettant de maximiser la réponse aux besoins de différentes espèces de faune et de flore aquatiques en vue d'accroître la biodiversité.
De manière remarquable, la forme que présente le corps 3 et le type de cavité 4 permet d'attirer des populations ciblées de faune et de flore.
La forme du corps 3 peut être ajustée selon de nombreux paramètres par exemple : la taille et la forme des cavités, le caractère traversant ou non traversant des cavités 4, l'obscurité etc. Par exemple, des cavités 4 non traversantes de forme conique présentant une ouverture comprise entre 15 cm et 30 cm de diamètre favorisent la colonisation du récif artificiel 1 par des poulpes. Ainsi, au travers de l'ajustement de ces paramètres il est possible de créer des récifs artificiels 1 spécifiques, c'est-à-dire, ciblant une ou de plusieurs espèce(s) de faune et/ou de flore.
De plus, chaque cavité 4 du corps 3 du récif artificiel 1 peut comporter un gabarit 5 permettant de privilégier l'accès à chaque cavité 4 à une faune d'une taille inférieure aux dimensions du -gabarit 5. Ici, le gabarit 5 est formé par une grille rigide. Le gabarit S permet de palier au phénomène -dit de « puits à poissons » qui peut se produire dans un récif artificiel classique lorsqu'un gros prédateur tel qu'un congre se positionne au fond d'une cavité et se nourrit de la faune qui y pénètre, telle que des juvéniles venus s'y réfugier.
Dans cette optique et dans l'objectif de reproduire un habitat de fonds marins 2 et/ou de façon réaliste un décor, comme illustré aux figures 1 et 4 à 6, le corps 3 du récif artificiel
I peut correspondre à une reproduction d'un habitat naturel, c'est-à-dire, une reproduction fonctionnelle et visuelle d'un habitat naturel pour la faune et la flore locales. Dans ce contexte, le récif artificiel 1 peut reproduire un habitat naturel de type grotte, herbier, etc. (illustré aux figures 4 et 6) .
De la même manière, le corps 3 du récif artificiel 1 peut correspondre à une reproduction d'un substrat rigide d'origine anthropique, c'est-à-dire, un substrat d'origine humaine, tel que diverses formes de « ruines » ou« d'épaves » (illustré aux figures 1 et 5) . Dans cet exemple, les cavités 4 sont formées par une ouverture d'une amphore, d'un coffre, de tonneaux et sont représentés de manière à donner l'impression d'être partiellement enfouis, lorsque le corps 3 reproduit un substrat d'origine anthropique, il comporte également des éléments reproduisant le milieu naturel tels que des éléments filaires reproduisant des branches de coraux,
II est à noter que le corps 3 peut également comporter des moyens de réception d'algues transplantées. Avantageusement, cette caractéristique permet d'accélérer la colonisation du corps 3 du récif artificiel 1.
Dans le présent exemple, le corps 3 du récif artificiel 1 est au moins en partie réalisé dans un matériau présentant une faible densité dont la valeur comprise entre 1,01 et 1,80 , de préférence la valeur de la densité du corps 3 est comprise entre 1,05 et 1,2 et de préférence la valeur de la densité du corps 3 est comprise entre 1,08 et 1,15.
La faible densité du corps 3 permet de faciliter son immersion et de permettre qu'un ou plusieurs opérateurs puissent l'acheminer - si nécessaire à la nage sur un site d'immersion prédéterminé. En outre, de par sa faible densité une fois immergé le corps 3 coule lentement ce qui permet aux opérateurs de positionner le récif artificiel 1 de manière optimale.
Afin d'obtenir une telle densité, le corps 3 du. récif artificiel 1 peut être réalisé dans un matériau polymérique tel que du polyester ou de préférence dans un matériau composite comportant une matière polymérique et un matériau biosourcé tel qu'une résine 'mélangée à des résidus de copeaux de bois. L'utilisation d'un, matériau biosourcé s'inscrit dans une démarche écoresponsable visant à développer des récifs artificiels de seconde génération qui. présentent des propriétés naturelles favorisant l'implantation de la faune et de la flore aquatique.
Dans l'exemple illustré aux figures 2 à 5, le récif artificiel 1 comporte des moyens d'ancrage ^permettant d'ancrer le corps 3 du récif artificiel 1 aux fonds marins 2. Les moyens d'ancrage 6 permettent de compenser la faible densité du corps 3 et l'ancrent mécaniquement aux fonds marins 2.
Dans cette optique, les moyens d'ancrage 5 comportent au moins un élément mécanique 7 d'ancrage, de préférence les moyens d'ancrage 6 comprennent deux éléments mécaniques 6 d'ancrage adaptés à ancrer le corps 3 du récif artificiel 1 en deux points d'ancrage distincts. De préférence, pour un ancrage sûr du récif artificiel. 1, notamment dans des zones de déferlement, les moyens d'ancrage 6 comprennent trois éléments mécaniques 7 d'ancrage adaptés à ancrer le corps 3 du récif artificiel 1 en trois points d'ancrage distincts.
Comme illustré aux figures 2 à 5 et 7, chaque élément mécanique 7 d'ancrage comporte une tige 8 de préférence rectiligne dont une première extrémité 9 comporte une tête lOamovible.
Plus particulièrement dans l'exemple illustré à la figure 7, la tige 8 comporte un filetage 11 ménagé au niveau de la première extrémité 9 qui coopère avec un alésage fileté 12 ménagé dans la tête 10 amovible. La tige8 comporte une seconde extrémité 13 équipée de moyens de rétention 14dans les fonds marins 2.
Selon la nature des fonds marins 2, la nature des moyens de rétention 14 de l'élément mécanique 7 d'ancrage varie afin de fixer le récif artificiel 1 de manière optimale.
Dans une première situation d'ancrage, lorsque le corps 3 du récif artificiel 3 est ancré sur un fond marin 2 sablonneux, les moyens de rétention 14 sont formés par une ailette radiale 15 solidarisée à la tige 8 au niveau de la seconde extrémité 13 qui présente alors une forme de « tire-bouchon » (illustré à la figure 7) . Un élément mécanique 7 d'ancrage qui comporte une seconde extrémité 13 de ce type est appelé communément « ancre à vis ».
Dans une deuxième situation d'ancrage, lorsque le corps 3 du récif artificiel 1 est ancré sur un fond marin 2 hétérogène, c'est-à-dire, un fond marin 2 composé de sable et de galets, l'élément mécanique 7 d'ancrage comprend une tige 8 équipée d'un cylindre creux qui forme une cheville, les moyens de rétention 14 étant formés par une broche à grappins gui est montée traversante du cylindre creux, les grappins se déployant lorsqu'ils sortent inférieurement du cylindre creux.
Dans une troisième situation d'ancrage plus rare, lorsque le corps 3 du récif artificiel 1 est ancré sur un fond marin 2de type plateau rocheux, les moyens de rétention 14 sont formés par une vis de perforante ménagée au niveau de la seconde extrémité 13 de la tige 8. En pratique, un perçage est réalisé dans la roche avant insertion de la tige 8. La tige 8 est fixée par une résine durcissante qui est injectée dans le perçage.
Comme illustré aux figures 7 et 8, les moyens d'ancrage 6 sont munis d'un système de libération 16du corps 3 du récif artificiel 1. A cet effet, le système de libération. 16comporte un support 17 solidarisé au corps 3 du récif artificiel 1. Le support· 17est équipé d'au moins uneouverturelSqui est adaptée à coopérer avec un élément mécanique 7 d'ancrage de manière à ancrer ou. libérer le corps 3 du récif artificiel l.Plus particulièrement, chaque élément mécanique 7 d'ancrage est inséré au travers d'une ouverture 18 et comporte une tête 10 amovible qui est mobile entre une position d'ancrage et une position de libération.
Dans ce contexte, l'ouverture 18 et la tête 10 sont réalisées selon deux motifs géométriques complémentaires dans le plan de l'ouverture 18 et selon au moins une orientation angulaire, le motif géométrique de la tête 10 comportant des dimensions légèrement inférieures aux dimensions de l'ouverture 18. Lorsque la tête 10 est en position angulaire de libération, le motif géométrique de 1'ouverture 18 et le motif géométrique de la tête 10 se superposent dans le plan de l'ouverture 18, de par ses dimensions inférieures, la tête 10 passe au travers de l'ouverture 18 et libère le corps 3 du récif artificiel l.A l'inverse, lorsque la tête lOest en position angulaire d'ancrage, le motif géométrique de l'ouverture 18 et le motif géométrique de la tète 10 ne se superposent pas dans le plan de l'ouverture 18, les dimensions de la tête 10 verrouillent alors mécaniquement le support 17 aux fonds marins 2.
Dans l'exemple illustré à la figure 8, l'ouverture 18 s'étend selon un axe longitudinal X et se présente sous la forme d'un perçage oblong alors que la tête 10 est formée par un anneau. Ainsi, en position angulaire de libération, le plan dans lequel s'étend l'anneau est parallèle et se confond à l'axe longitudinal X de l'ouverture 18, les motifs géométriques de la tête 10 et de l'ouverture 18 se superposent et de par ses dimensions l'anneau peut passer au travers de l'ouverture 18. Au contraire, lorsque le plan dans lequel s'étend l'anneau ne se confond pas avec l'axe longitudinal X, les motifs géométriques de la tête 10 et de l'ouverture 18 ne se superposent pas. Dans cette configuration l'anneau de la tête 10 ne peut pas passer au travers de l'ouverture 18 et assure mécaniquement et la position d'ancrage. Cette configuration permet à un opérateur de réaliser une opération d'émersion du corps 3 du récif artificiel 1, en libérant rapidement le corps 3 du récif artificiel 1. A cet effet, il suffit à un opérateur de faire passer manuellement la tête 10 d'une position d'ancrage à une position de libération, par exemple en réalisant une rotation de la tête 10 de manière à ce que le plan dans lequel s'étend l'anneau se confonde avec l'axe longitudinal X.
Pour éviter tout' jeu mécanique qui pourrait entraîner la dégradation, du support 17, une rondelle 17a ceinturant la tige 8, est intercalée entre la tête 10 et le support 17 (illustré à la aux figures 4, 5 et 7). En position d'ancrage, la tête 10 solidarise mécaniquement la rondelle 17a au support 17. Par ailleurs, la rondelle 17a peut être fendue de manière à être retirée de la tige 8 alors que la tête 10 est en position de libération et toujours fixée à la tige 8.
Bien entendu, bien que moins préféré, un agencement inverse pourrait être envisagé avec une tête 10 sur le corps 3 du récif artificiel 1 et une ouverture 18 ménagée au niveau des moyens d'ancrage 6.
Comme illustré aux figures 4 et 6, dans l'objectif de faciliter l'opération d'émersion du corps 3 du récif artificiel 1, le corps 3 est équipé d'une poche 19 adaptée à faire office de ballast, c'est-à-dire, à piéger une quantité d'air injecte par un opérateur par exemple à 1 ' aide d'un détendeur de bloc de plongée lors d'une opération d'émersion. A ces fins, la poche 19 est au moins partiellement fermée supérieurement de manière à ce que l'air injecté reste piégé dans la poche 19 et entraîne une force de poussée ascendante permettant de remonter le corps 3 du récif artificiel 1 en surface. A l'inverse, lorsque le corps 3 est immergé, la poche 19 se remplit d'eau facilitant l'immersion du corps 3 .
De plus, le corps 3 peut comprendre un logement destiné à loger un élément de lest. En pratique l'élément de lest peut être formé par un sac qui est de préférence réalisé dans un matériau renouvelable tel de la cellulose de coco. Le sac est rempli par une substance telle que du sable puis disposé dans le logement du corps 3, le logement comprend une ouverture qui peut être équipée d'un gabarit 5 de manière à éviter qu'un prédateur n'y élise domicile. Un élément de lest permet de sécuriser l'ancrage d'un corps 3 aux fonds marins 2. L'utilisation d'un élément de lest peut se justifier lorsque le récif artificiel 1 est ancré à des fonds marins 2situés dans une zone à déferlement.
Dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, le récif artificiel Icomporte un habitat de subsurface 20 adapté à attirer une faune aux stades post-larve et/ou juvénile. En effet, il est reconnu scientifiquement que la faune au stade post-larve rejoint les petits fonds côtiers, en se déplaçant en subsurface dans une zone de clapas 21, pour se métamorphoser en juvéniles une fois le l'habitat de subsurface 20 colonisé. Dans cet exemple, l'habitat de subsurface 20 présente une forme de tore et est fixé sous la ligne de flottaison à une bouée de surface 22.
L'habitat de subsurface 20 comporte de petites cavités 23, d'un diamètre de 0,5 cm à 3cm offrant un refuge aux post-larves, juvéniles et adultes de petites tailles. Typiquement une bouée de surface 22 est formée par une bouée comportant un volume compris entre 30 litres et 80 litres,
Avantageusement, ici, la bouée de surface 22 est disposée audessus d'un corps 3 du récif artificiel 1 favorisant une propagation verticale de haut en bas de la faune aux stades post-larve et/ou juvénile depuis l'habitat de subsurface 20 vers le corps 3 du récif artificiel 1 où ils pourront se protéger des prédateurs, se nourrir et croître. Cette configuration est permise par un boute 24 qui relie la bouée de surface 22 au corps 3 du récif artificiel 1. La mise en place d'un habitat subsurface 20 pour la faune aux stades post-larve et/ou juvénile· permet de faciliter et sécuriser la colonisation du corps 3 du récif artificiell. De plus, l'habitat de subsurface 20 peut être équipé d'un herbier artificiel qui atténué les micro-courants et constitue un refuge pour la faune aux stades post-larve et/ou juvénile. L'herbier artificiel peut être réalisé dans un matériau tel que du polypropylène ou de préférence dans un matériau biosourcé tel que des fibres végétales de coco etc.
Avantageusement, le récif artificiel 1 facilite la propagation verticale de la faune de par sa structure multi-étagée.
En effet, l'habitat de subsurface 20 permet de « capter » la faune aux stades post-larve et/ou juvénile, le boute 24 guidant 5 ensuite la faune aux stades post-larve et/ou juvénile jusqu'au corps 3 du récif artificiel 1 où elle pourra se protéger, se nourrir et croître. Cette conception du récif artificiel 1 se base un comportement observé de la faune aux stades post-larve et/ou juvénile qui cherche à descendre au niveau des fonds 10 marins 2 pour s'abriter.
Le corps 3 du récif artificiel 1 est lui même conçu de manière à être multi-étagé, la partie supérieure du corps 3 constitue une position dominante et un. premier étagement du corps 3, les cavités. 4 constituent un deuxième étagement, les· bords latéraux 15 du corps 3 constituent un troisième étagement, et le support 1.7 du corps 3 constitue un quatrième étagement.
En outre, le corps 3 est de préférence positionné sur les fonds marins 2 de manière à être mêlé au milieu naturel. Ainsi, un herbier qui serait situé à proximité du corps 3 constitue un 20 cinquième étagement naturel, des sédiments des fonds marins 2 sur lesquels est ancré le corps 3 constituent un sixième étagement naturel, et la surface des fonds marins 2 présente sous le corps 3 constitue un site d'enfouissement et donc un. septième étagement naturel.
Chaque étagement revêt des caractéristiques particulières de luminosité, d'orientation, de volume de protection etc., qui peuvent convenir à une ou plusieurs espèces de faune aquatique.
En ce sens, la complexité structurelle du corps 3 favorise le développement d'une biodiversité accrue de la flore et de la 30 faune.
La présente invention s'inscrit également dans une démarche ludique et pédagogique avec pour objectif de faire découvrir de manière ludique la. faune et la flore aquatiques à un public divers et varié, l'objectif étant que le public adopte un écocompox tentent vis-à-vis de la faune marine afin de la préserver.
A ces fins, dans les exemples illustrés aux figures 1 à 3, le récif artificiel 1 comporte un panneau informatif 25 disposé en subsurface et relié au corps 2 du récif artificiel l.Le panneau informatif 25 comporte des informations, d'une part, sur le type de faune et de flore qui loge dans le corps 3 du récif artificiel 1, et d'autre part, sur le type d'habitat où ces espèces se cachent habituellement. Par exemple, une des faces du panneau informatif 25 informe sur le type d'habitat, alors que l'autre face renseigne sur les espèces ciblées au regard de l'habitat proposé.
Les informations peuvent par exemple être sous forme d'images et/ou de photos des espèces de faune et de flore qui peuplent temporairement le corps 3 du récif artificiel 1. Ici, le panneau informatif 25 est relié par un boute 25 au corps 3 du récif artificiel 1.
Afin d'être lisible par des nageurs effectuant du « snorkeling » ou randonnée palmée, c'est-à-dire, une promenade aquatique avec un, équipement de type masque, palmes et tuba, le panneau informatif 25est maintenu droit en subsurface en dessous de la zone de clapas 21 pour éviter toutes perturbations de surface qui agiteraient le panneau informatif 25 et le rendrait illisible.
Dans un premier exemple illus tré aux f igures 1 et 2, le panneau informatif 25 est maintenu en flottaison par une bouée de surface 22. La panneau informatif 25 est relié par un boute 24 au corps 3 du récif artificiel 1 et à la bouée de surface
22.Dans cet exemple, il est possible d'équiper la bouée de surface 22 d'un habitat subsurface 20. Lorsque la hauteur d'eau n'est pas suffisante, le panneau informatif 25 peut être ancré indépendamment du corps 3 aux fonds marins 2 à l'aide de moyens d'ancrage classiques qui lui sont dédiés.
Dans un second exemple illustré à la figure 3, le panneau informatif 25 est maintenu en flottaison par une bouée de subsurface 26 disposée en dessous de la zone de clapas 21 de manière à éviter toutes perturbations de surface qui pourraient rendre difficile la lecture du panneau informatif 25.Ici, le panneau informatif 25 est relié par un boute 24 au corps 3 du récif artificiel 1 et à la bouée de subsurface 26. Typiquement, une bouée de subsurface 26 est constituée par une bouée présentant un volume compris entre 4 litres et 10 litres. Dans l'objectif de maintenir le panneau informatif 25 droit, il est également possible de le lester à l'aide d'un élément de lest tel que décrit au préalable.
La bouée de surface 22 a pour fonction de localiser un récif artificiel 1 dans une étendue d'eau déterminée où est disposé un ensemble de plusieurs récifs artificiels 1 constituant une promenade sous-marine. Toutefois, une trop grande densité de bouée de surface 22 dans un périmètre restreint s'avère trop ostentatoire, ainsi l'utilisation de bouées de subsurface 26 permet de limiter ce phénomène visuel.
Dans le cadre d'une promenade sous-marine formée par un ensemble de récifs artificiels 1 répartis sur les fonds marins 2 au milieu d'habitats naturels tels qu'une colonne d'eau, des fonds sablonneux, des herbiers, des coraux naturels etc., chaque récif artificiel 1 est équipé d'un panneau informatif 25 indiquant le type de faune et de flore qu'il accueille et d'habitats que ils occupent dans le milieu naturel. Comme illustré à la figure 2, il est possible de numéroter au moins une partie de l'ensemble des récifs artificiels 1 afin de donner un sens de parcours de la promenade sous-marine.
Dans le cadre d'une promenade sous-marine, une mallette pédagogique fournie des outils pédagogiques afin d'animer et de commenter la promenade sous-marine. A cet effet, la mallette pédagogique peut comporter des plaquettes de pédagogique étanches leur permettant de reconnaître et cocher au crayon la faune et la flore qu'ils rencontrent lors la promenade, des plans de l'ensemble des récifs artificiels 1 du site décrivant le sens de visite etc. La mallette pédagogique peut également comporter des bodyboards sécurisant les promeneurs et servant de support au petit matériel à embarquer tel que la plaquette pédagogique. Chaque bodyboard comprend des poignées et une liche de manière à être ramené par un animateur de l'activité en cas de problème. D'un point de vue pédagogique, la mallette pédagogique peut comprendre des jeux par exemple sous forme de qruizz etc.
Un ensemble de récifs artificiels 1 peut comprendre au moins une plateforme d'observation de surface disposée à proximité d'un récif artificiel 1. Avantageusement, la plateforme de surface peut comporter des moyens d'observation permettant par exemple par des observateurs « au sec » de partager ce moment avec les 15 nageurs- qui réalisent la promenade palmée au travers d'une observation de récif artificiel 1 et de la vie sous-marine.
Un ensemble de récifs artificiels 1 constituant une promenade sous-marine, peut être réparti sur les fonds marins 2 dans une zone de petits fonds côtiers de manière à favoriser une 20 propagation horizontale de la faune vers le large ou favoriser la propagation de la faune entre plusieurs sites de petits fonds côtiers. En effet, en espaçant chaque récif artificiel 1 de 5 mètres à 20 mètres, l'ensemble de récifs artificiels 1 favorise une propagation de la faune aquatique vers le large en 25 fournissant des refuges à intervalles plus ou moins réguliers.
Chaque récif artificiel 1 constitue alors un récif « étape ». La propagation horizontale favorise les échanges entre le large, les hauts fonds et les petits fonds côtiers dans les deux sens, elle favorise le retour du large vers les petits fonds côtiers 30 et vice versa. Il est à noter, que la propagation horizontale naît de l'accroissement de potentiel de biodiversité généré par le récif artificiel 1 mêlé au milieu naturel sous-marin. La biodiversité locale est favorisée par les étagements verticaux intrinsèques du récif artificiel 1 proposé.
Le corps 3 du récif artificiel 1 peut être fabriqué par un procédé de moulage démoulage utilisant une matrice comme moule, la matrice comportant une empreinte d'un corps 3.
Dans ce cas, le procédé de fabrication du corps 3 du récif artificiel 1 comporte une étape de formation d'une couche de démoulage. L'étape
tension matériau
étape comporte
démoulage
comme
silicone surface
matériau
Le procédé comporte étape de une de fabrication du corps
du corps avec un
3, consiste à enduire l'empreinte du corps matériau présentant à sec une faible densité dont la valeur est comprise entre 1,01 et 1,5.
Le procédé de fabrication du corps 3, comporte une étape de solidification du corps 3 qui peut être thermo-catalysée, une étape de démoulage du corps 3 solidifié et une étape de finition dans laquelle il est possible d'agrémenter le corps 3 de recoins, d'alcôves, de rainures et de cavités 4.
Il est à noter que le corps 3 du récif artificiel 1 peut également être fabriqué par un procédé de moulage/démoulage thermoplastique, roto-moulage à chaud ou à froid, ou encore par impression à l'aide d'une imprimante 3D.

Claims (10)

  1. Revendications (2) situés particulier marins (1) comprenant zone côtiers cavités(4) une flore aquatiques, caractérisé en ce qu'il petits
    un corps (3) formant un de faune et comporte des
    moyens d'ancrage (6)adaptés à ancrer de manière sécurisée (3) marins (2) (6) système (16) permet coopérant avec de réaliser une opération d'émersion du corps (3) du récif artificiel (1).
  2. 2. Récif' artificiel (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (3) du récif artificiel (1) est au moins en partie réalisé dans un matériau présentant une densité comprise entre l,01et 1,80.
  3. 3. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications 1 et
    2, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (6) et le système de libération (16) comportent un support (17) équipé d'au moins une ouverture(18) coopérant avec une tête (10) afin, de solidariser de manière .amovible le corps (3) du récif artificiel (1) aux fonds marins (2) , l'ouverture (18)et la tête (10 étant mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position d'ancrage dans laquelle la tête (10) ne peut pas traverser l'ouverture (18) , et une position- dé libération dans laquelle la tête (10) peut traverser l'ouverture (18).
  4. 4. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une poche (19) -ménagée dans le corps (3) du récif artificiel (1) , la poche (19) étant au moins partiellement fermée de manière à piéger une quantité d-'air injecté -dans la poche (19) lors d'une opération d'émersion du corps (3) du récif artificiel (1) .
  5. 5. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un panneau informatif{25) de subsurface.
  6. 6. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications· 1 à 5, caractérisé en ce que le panneau informatif (25) est relie par un boute (24) au corps (3) du récif artificiel (1), la panneau informatif (25) étant maintenu en flottaison par une bouée (22, 26).
  7. 7. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en cé que le corps (3) du récif artificiel (1) est une reproduction d'un habitat naturel et/ou d'un substrat d'origine anthropique.
  8. 8. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un habitat de subsurface (20) adapté à attirer une faune aux stades post-larve et/ou juvénile.
  9. 9. Récif artificiel (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins une cavité (4) du corps (3) du récif artificiel (1) est équipée d'un gabarit (5) permettant de privilégier l'accès à cette cavité(4) pour une faune d'une taille inférieure aux dimensions du gabarit (5).
  10. 10. Ensemble de récifs artificiels (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les récifs 25 artificiels (1) sont répartis sur les fonds marins (2) de manière à favoriser à une propagation horizontale de la faune entre chaque récif artificiel (1), depuis des petits fonds côtiers vers le large et/ou favoriser la propagation de la faune entre plusieurs sites de petits fonds côtiers.
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