FR3067621B1 - Outil de sertissage destine a sertir les bords de deux pieces en tole - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un outil de sertissage présentant une partie support (11) permettant son raccordement à un moyen d'entraînement en déplacement et une partie travaillante (12) présentant une surface de frottement (4) en forme de vrille. L'invention consiste en ce que la partie travaillante (12) et la partie support (11) sont des éléments distincts, ladite partie travaillante (12) étant constituée d'éléments (120) présentant une partie de fixation (121) sur la partie support (11) et une surface de travail (122), l'ensemble des surfaces de travail (122) définissant la surface de frottement (4) dudit outil de sertissage.

Description

OUTIL DE SERTISSAGE DESTINE A SERTIR LES BORDS DE DEUX PIECES EN TOLE L’invention concerne un dispositif de sertissage par pliage par frottement d’un premier bord d’une première tôle sur un second bord d’une seconde tôle.

Le sertissage est un procédé d’assemblage qui consiste à rabattre, ou plier, un bord d’une première tôle appelée peau, sur un bord d’une seconde tôle appelée doublure. Un tel assemblage peut être réalisé par pliage à 90° ou à 180°.

Le sertissage est fréquemment utilisé dans l’industrie automobile, pour relier deux tôles entre elles, dans le but de former des éléments structurels, comme un ouvrant d’un véhicule, ou dans le but de réaliser une ouverture dans la carrosserie d’un véhicule, comme une ouverture pour un toit ouvrant.

Un dispositif de sertissage par frottement comporte ainsi au moins un outil de sertissage conçu pour rabattre un premier bord à plier d’une première tôle sur un second bord d’une seconde tôle, et entraîné en déplacement suivant un axe de travail parallèle au premier bord à plier. Cet outil délimite au moins une face de sertissage qui est adaptée pour coopérer par frottement avec le premier bord à plier de la première tôle, et qui s’étend d’amont en aval suivant le sens d’avancement de l’outil, depuis une première portion amont d’attaque conçue pour s’étendre parallèlement au premier bord à plier, jusqu’à une seconde portion aval inclinée angulairement par rapport à la première portion autour de l’axe de travail, la face de sertissage comportant une troisième portion intermédiaire de pliage de la forme d’un hélicoïde adaptée pour plier le premier bord à plier par vrillage. On parle donc de surface de travail ou vrille de sertissage.

De plus, le dispositif de sertissage comporte un moyen d’entraînement en déplacement de l’outil de sertissage suivant l’axe de travail, ce moyen d’entraînement est généralement un bras de robot qui est relié sur l’outil de sertissage sur une partie dite support de celui-ci et qui est conçu pour entraîner l’outil de sertissage en déplacement suivant une trajectoire de sertissage prédéterminée. L’outil de sertissage comprend donc, de façon connue, une partie travaillante comprenant une vrille de sertissage qui, entraînée en déplacement, a pour effet de replier un bord tombé de l’une des pièces sur le bord de l’autre pièce. Le sertissage s’effectue par frottement et permet de replier une pièce telle que la peau de porte, par exemple, sur l’autre pièce, la doublure, le tout en une seule passe, ou bien encore pour certains sertis en deux passes.

Une vrille de sertissage permet de coucher progressivement le bord à sertir depuis son état non serti dans lequel il s’étend à 90° par rapport à l’autre bord jusqu'à son état serti, dans lequel il s’étend parallèlement à l’autre bord.

On connaît ainsi dans FR 2 987 590 un outil de sertissage destiné à sertir les bords de deux pièces en tôle constitué d’un bloc comprenant au moins deux vrilles de sertissage usinées dans le bloc permettant chacune lors du déplacement de l’outil de replier le bord de l’une des deux pièces sur le bord de l’autre pièce, permettant à l’outil d’être utilisé, sans avoir à le remplacer : - soit, en cas de changement du sens de déplacement, - soit, en cas de modification de la géométrie des pièces à sertir.

Cependant, l’opération de sertissage par frottement engendre une usure prématurée de la surface de frottement qui ne peut satisfaire les exigences de cycle de sertissage envisagées.

De plus, au cours de l’usure de l’outil de sertissage, des particules résultantes de cette usure peuvent s’incruster dans la partie travaillante de l’outil et générer ensuite des défauts du serti. Aussi, l’usure ou l’incrustation de particules dans la partie travaillante de l’outil de sertissage engendre des défauts de qualité conduisant à des rayures formées sur le bord serti de la pièce, ainsi que des copeaux qui seront visibles après peinture.

De plus, les coûts de maintenance en remplacement d’un tel outil sont importants, puisque dans ce cas on doit changer l’outil de sertissage ou ré-usiner la surface de frottement.

En outre, en fonction des zones à sertir et de l’angle du bord tombé, des défauts d’ondulation peuvent survenir avec la même vrille de sertissage. Aussi, afin de limiter les défauts d’ondulations, on peut être amené à modifier la forme de la vrille ce qui engendre donc des coûts importants en usinage au cas où on veut changer la forme de la vrille lors de la mise au point du sertissage.

La présente invention a donc pour but de pallier cet inconvénient en proposant un outil de sertissage par frottement conçu pour rabattre un premier bord à plier d’une première tôle sur un second bord d’une seconde tôle, lors d’un déplacement suivant un axe de travail parallèle au premier bord à plier, cet outil présentant une partie support permettant son raccordement à un moyen d’entraînement en déplacement et une partie travaillante présentant une surface de frottement en forme de vrille, dans lequel la vrille ou partie travaillante peut être remplacée en cas d’usure ou lors de la mise au point, sans qu’il soit besoin de procéder au changement complet de l’outil de sertissage. A cet effet, l’invention concerne outil de sertissage par frottement, présentant une partie support permettant son raccordement à un moyen d’entraînement en déplacement et au moins une partie travaillante présentant une surface de frottement en forme de vrille, caractérisé en ce que la partie travaillante et la partie support sont des éléments distincts, ladite partie travaillante étant constituée d’éléments présentant une partie de fixation sur la partie support et une surface de travail, chaque élément étant fixable sur la partie support et l’ensemble des surfaces de travail définissant la surface de frottement dudit outil de sertissage.

Ainsi de manière avantageuse, la surface de frottement est constituée d’un ensemble de surfaces individuelles de travail ou frottement. Ainsi, si une ou plusieurs de ces surfaces individuelles s’usent, il est possible de retirer l’élément et de le remplacer sans avoir besoin de changer l’ensemble de la partie travaillante de l’outil de sertissage.

De manière avantageuse, la vrille ou partie travaillante peut être facilement modifiée en cours de sertissage sans qu’il soit besoin de procéder au changement complet de l’outil de sertissage, en modifiant un ou des éléments de la partie travaillante.

Selon une forme de réalisation particulièrement préférée, les éléments constituant la partie travaillante et la partie support étant des éléments distincts, au moins la surface de travail des éléments de la partie travaillante est constituée d’un matériau dont la dureté est supérieure à la dureté du matériau constituant la partie support.

Ainsi, de manière avantageuse, l’outil de sertissage est constitué d’une partie support réalisé en un matériau ne nécessitant pas de dureté spécifique tel que de l’acier et d’une partie travaillante fixée sur la partie support qui, au moins pour sa surface de travail, est réalisée dans un matériau dont la dureté permet de réaliser le sertissage par frottement tout en limitant l’usure. Ces éléments rapportés pourront présenter ainsi une surface de travail en un matériau de dureté supérieure à la dureté du matériau constituant la partie support.

Ainsi, si la partie support est en acier, le matériau constituant les surfaces de travail est choisi pour présenter une dureté supérieure à 60 HRC (Hardness Rockwell scale C, c’est-à-dire l’échelle C de dureté de Rockwell) qui est celle d’un acier utilisé pour la partie support, cette dureté est de préférence une dureté supérieure à 65 HRC.

Selon une première forme de réalisation, les éléments sont fixés adjacents les uns aux autres et leurs surfaces de travail individuelles adjacentes définissent ensemble une surface de frottement continue. Cette surface de frottement continue forme une vrille, chaque surface de travail individuelle étant propre à former, en combinaison avec les autres, la vrille de sertissage.

Selon une seconde forme de réalisation, les éléments sont positionnés sur la partie support, écartés les uns des autres, leurs surfaces de travail définissant une surface de frottement discontinue mais qui représente chacune des portions de la surface de sertissage. Ainsi, une ligne passant de l’une à l’autre de ces surfaces de travail individuelles présente une forme de vrille.

Cette surface discontinue peut coopérer par frottement avec le premier bord à plier d’une première tôle, et s’étend d’amont en aval suivant le sens d’avancement de l’outil, depuis une première portion amont d’attaque conçue pour s’étendre parallèlement au premier bord à plier, jusqu’à une seconde portion aval inclinée angulairement par rapport à la première portion autour de l’axe de travail, la surface de sertissage comportant une troisième portion intermédiaire de pliage de la forme d’un hélicoïde adaptée pour plier le premier bord à plier par vrillage.

Dans cette forme de réalisation, les éléments sont fixés de sorte que le contact de la surface de travail avec le bord à sertir imprime le mouvement de pliage du bord tombé vers l’autre bord et ce, sans qu’il soit nécessaire d’avoir une surface de frottement continue. De cette manière, on peut concevoir un outil de sertissage plus économique nécessitant moins d’éléments rapportés pour fonctionner.

De préférence, la partie support présente une face dite de fixation qui peut par exemple présenter une forme de vrille, correspondant à la face de sertissage de l’outil et sur laquelle chaque élément de travail est fixé.

De manière avantageuse, chaque élément de la partie travaillante peut en outre être monté de manière réglable angulairement par rapport à ladite partie support, de telle sorte que chaque surface de travail peut être modifiée dans son orientation et la vrille de frottement de la lame peut ainsi être modifiée.

Selon un mode de réalisation préféré, un élément de travail est constitué d’un demi-disque dont la tranche droite constitue la surface de travail tandis que la tranche circulaire est fixable à une surface circulaire complémentaire ménagée sur la partie support.

De manière avantageuse, la face de fixation ménagée sur la partie support présente des rainures complémentaires de dents ménagées sur la tranche de l’élément rapporté, de sorte que le pas de réglage angulaire est défini par la coopération des rainures et des dents. Ainsi, il peut être, par exemple de 5°. Ces réglages permettront de réaliser des essais de mise au point, sans usiner une nouvelle vrille, laissant alors une multitude de réglages possibles afin de définir la vrille idéale et de maîtriser le dimensionnel et l’aspect des pièces serties.

Un tel élément de travail permet de réaliser une surface de frottement continue ou discontinue. Les différentes positions des éléments de travail permettent de maîtriser le dimensionnel des ouvrants grâce aux éléments intermédiaires. On réduit le coût de mise au point, en évitant de relancer en usinage des vrilles différentes puisque la modification des angles est facile à réaliser et ne nécessite pas de délai d’usinage. De plus, le réglage en rotation des éléments de travail permet de mieux maîtriser la section du serti et de limiter les défauts d’aspect, notamment les ondulations. Cette solution permet d’utiliser des matériaux très durs comme le carbure ou la céramique en limitant les coûts. La meilleure tenue à l’usure limite fortement les défauts sur les pièces fabriquées et assurent une meilleure fiabilité des pièces serties.

Selon un autre mode de réalisation préféré, les éléments sont constitués de barreaux cylindriques fixés sur la partie support, l’ensemble de barreaux cylindriques définissant la surface de frottement discontinue.

De préférence, les barreaux cylindriques sont des cylindres circulaires droits. La partie support de l’outil comporte donc une face de fixation présentant une forme de vrille dans laquelle sont ménagés, s’étendant transversalement, des logements de forme complémentaire aux barreaux, débouchant sur ladite face. Ainsi, chaque barreau est logé dans un logement complémentaire de la partie support avec une partie dudit barreau faisant saillie de la partie support et formant la partie travaillante de l’outil.

On peut prévoir de monter lesdits barreaux fixes dans les logements. On peut également monter lesdits barreaux entraînables en rotation, ce qui permet d’allonger le temps d’utilisation, l’usure se répartissant sur l’ensemble de la surface du barreau.

Ce mode de réalisation permet de réduire le coût de réalisation, en proposant de n’utiliser un matériau de grande dureté donc plus cher que pour les barreaux qui sont de plus découpés dans des barreaux standards et ne nécessitent pas d’usinage supplémentaire. On obtient ainsi une meilleure tenue à l’usure de l’outil avec un coût maîtrisé, ce qui limite fortement les défauts sur les pièces fabriquées et garantit donc une meilleure fiabilité des pièces serties.

Ainsi, les barreaux cylindriques ou les éléments de travail en demi-disque peuvent être réalisés en tout ou partie (surface travaillante) en un matériau dont la dureté est supérieure à celle du matériau constituant la partie support. Un tel matériau peut être choisi parmi les carbures tels que le carbure de tungstène. En variante, les éléments de la partie travaillante peuvent être réalisés en matériaux céramiques, tels que les nitrures et/ou les oxydes. L’invention concerne également un dispositif de sertissage comportant un outil de sertissage selon l’invention monté à l’extrémité d’un bras de robot.

On décrira maintenant l’invention plus en détail en référence au dessin dans lequel : - la figure 1 est une vue en perspective avant, montrant un outil de sertissage de l’état de la technique en position de travail sur les bords respectifs de deux pièces en tôle ; - la figure 2 est une vue en perspective arrière de l’outil de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective, vu du dessous d’un outil de sertissage selon un premier mode de réalisation de l’invention ; - la figure 4 est une vue en perspective, montrant l’outil de sertissage de la figure 3 en position de travail sur les bords respectifs de deux pièces en tôle ; - la figure 5 représente une vue avant d’un outil de sertissage selon la figure 4 ; - les figures 6a et 6b représentent respectivement une vue en plan et une vue de côté d’un élément de travail d’un outil selon l’invention ; - la figure 7 représente une vue en perspective du dessous d’un outillage selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ; - les figures 8a à 8d représentent respectivement des vues du dessous et une vue en coupe d’un troisième mode de réalisation d’un outil de sertissage selon l’invention ; - les figures 8e à 8g représentent respectivement une vue du dessus et une vue en coupe d’un outil selon le troisième mode de réalisation en phase de sertissage.

La figure 1 représente un outil de sertissage T de l’état de la technique destiné à sertir les bords 2a, 3a de deux pièces en tôle 2, 3 comprenant une partie support 11 ’ permettant la fixation de l’outil T à un bras de robot, par exemple, et une partie travaillante 12’ comportant une vrille de sertissage 4’ permettant, lors du déplacement de l’outil T dans le sens F, de replier le bord 3a de l’une 3 des deux pièces sur le bord 2a de l’autre pièce 2. La partie support 1T et la partie travaillante 12’ sont d’une pièce, dans un même bloc de matériau. Cette partie travaillante 12’ est usinée sur une face de la partie support 11 ’.

Dans les exemples des figures 3 et 7, l’outil de sertissage 1 selon l’invention comprend une partie support 11 et une partie travaillante 12 constituée d’éléments rapportés 120, 7 sur la partie support 11. Chaque élément 120, 7 présente une partie de fixation 121 sur la partie support 11 et une surface de travail 122, 72, l’ensemble des surfaces de travail 122, 72 des éléments 120, 7 définissant la surface de frottement 4 dudit outil de sertissage.

Dans l’exemple représenté à la figure 3, la partie travaillante 12 est constituée d’éléments 120 présentant une partie de fixation 121 sur la partie support 11 et une surface de travail 122. L’élément de travail 120 est réalisé de préférence en un matériau dont la dureté est plus élevée que celle du matériau constituant la partie support 11. Ainsi, un élément de travail 120 peut être réalisé en carbure de tungstène. On peut envisager également que la partie de fixation 121 est constituée en acier tandis que la surface de travail 122 est constituée d’un matériau plus dur comme un carbure de tungstène, fixé par brasage à la partie de fixation 121.

Ainsi, chaque surface de travail 122 d’un élément 120 rapporté sur la partie support 11 constitue une portion de la vrille 4 formant la surface de frottement discontinue de l’outil de sertissage, en matériau plus dur que la partie support 11.

Ainsi, si une ou plusieurs de ces surfaces de travail individuelles 122 s’usent, il est possible de retirer l’élément 120 et de le remplacer sans avoir besoin de changer l’ensemble de la partie travaillante 12 de l’outil de sertissage 1.

Comme on peut le voir sur les figures, les éléments 120 au nombre de quatre éléments sont fixés deux par deux par des platines de fixation 5 sur la partie support 11.

Ces éléments 120 sont positionnés sur la partie support 11, écartés les uns des autres, leurs surfaces de travail 122 définissant une surface de frottement discontinue mais qui représente chacune des portions de la surface de sertissage en forme de vrille 4. Ainsi, une ligne passant de l’une à l’autre de ces surfaces de travail individuelles présente une forme de vrille.

Cette surface discontinue peut coopérer par frottement avec le premier bord 3a à plier d’une première tôle, et s’étend d’amont en aval suivant le sens d’avancement de l’outil, depuis une première portion amont d’attaque constituée d’un élément 1201 fixé sur la partie support 11 pour s’étendre parallèlement au premier bord 3a à plier, jusqu’à une seconde portion aval inclinée angulairement, à 90°, par rapport à la première portion autour de l’axe de travail F, constituée d’un élément 1204 La surface de sertissage 4 comporte en outre une troisième portion intermédiaire de pliage de la forme d’un hélicoïde adaptée pour plier le premier bord à plier par vrillage, constituée de deux éléments 1202, 1203.

Dans cette forme de réalisation, les éléments 120 sont fixés de sorte que le contact de la surface de travail 122 avec le bord 3a à sertir imprime le mouvement de pliage du bord tombé 3a vers l’autre bord 2a et ce, sans qu’il soit nécessaire d’avoir une surface de frottement continue, comme on peut le voir à la figure 5.

De préférence, la partie support 11 présente une face 110 dite de fixation qui présente sensiblement une forme de vrille, correspondant à la face de sertissage de l’outil 1 et sur laquelle chaque élément de travail 120 est fixé.

De manière avantageuse, chaque élément 120 de la partie travaillante 12 est constitué d’un demi-disque dont la tranche droite constitue la surface de travail 122 tandis que la tranche circulaire est fixable sur la face 110 qui présente une forme semi circulaire complémentaire. Cette surface de travail 122 est usinée de manière à être arrondie et présente une section semi-cylindrique comme on peut le voir à la figure 4b. L’élément 120 en forme de demi-disque comporte une lumière 6 en forme d’arc de cercle parallèle à la périphérie circulaire du demi-disque 120.

La face de fixation 110 présente en outre une forme semi-circulaire complémentaire de la périphérie du demi-disque 120. La surface périphérique de chaque élément 120 présente des dents 123 et la face de fixation 110 comprend des rainures 111 complémentaires des dents 123. De cette manière, le pas de réglage angulaire d’un élément 120 par rapport à la partie support 11 est défini par la coopération des rainures 111 et des dents 123. Il est de préférence de 5°.

Ces réglages angulaires permettent de réaliser des essais de mise au point, sans usiner une nouvelle vrille, laissant alors une multitude de réglages possibles afin de définir la vrille idéale et de maîtriser le dimensionnel et l’aspect des pièces serties.

Un élément de travail 120 est monté sur la partie support 11 à l’aide d’une platine de fixation 5. Cette platine 5 est fixable par vissage sur la face de fixation 110 de la partie support 11 et présente deux ergots 51 coaxiaux engagés respectivement dans la lumière 6 d’un élément 120. De cette façon, la platine de fixation avec deux éléments de travail 120 montés dessus par coopération de ses ergots 51 avec les lumières 6 est montée sur la partie support 11 par vissage. Avant de fixer complètement la platine de fixation 5, on règle la position angulaire des demi-disques 120 par déplacement angulaire guidé du demi-disque du fait de la coopération de l’ergot 51 et de la lumière 6. Les rainures 111 sur la partie support 11 et les dents 123 sur chaque élément 120 permettent de régler en rotation chacun des éléments 120 avec un pas de 5°. Une fois, la position angulaire de chaque élément 120 souhaitée atteinte, on visse totalement la platine sur la partie support 11 et chaque ergot 51 plaque en outre la périphérie du demi-disque 120 sur la partie support 11, bloquant chaque élément 120 en rotation.

Le réglage de la position angulaire de l’élément 120 permet de régler la position angulaire de la surface de travail 122. Comme l’ensemble des surfaces de travail 122 définit la vrille de frottement 4, un outil de sertissage selon l’invention permet donc d’avoir une vrille de sertissage modifiable.

Par dévissage de la platine de fixation 5, on peut ainsi écarter chaque élément 120 de la partie support 11 et modifier sa position angulaire. De même, il est relativement simple de procéder à un changement d’élément 120 en cas d’usure de celui-ci. L’axe de rotation R de chaque élément de travail 120 est déporté ce qui permet de garder la surface de travail 122 en tangence sur le rayon de bord à sertir ou serti 3a, quel que soit l’angle de réglage comme on peut le voir sur la figure 5.

Selon un autre mode de réalisation représenté à la figure 7, les éléments sont constitués de barreaux cylindriques 7 fixés sur la partie support 11, l’ensemble de barreaux cylindriques 7 définissant la surface de frottement discontinue.

Les barreaux cylindriques 7 sont des cylindres circulaires droits. La partie support 11 de l’outil 1 comporte une face de fixation 110 présentant une forme de vrille. Dans cette face 11, sont ménagés, s’étendant transversalement, des logements 8 de forme complémentaire aux barreaux 7, débouchant sur ladite face 11. Ainsi, chaque barreau 7 est logé dans un logement 8 complémentaire de la partie support 11 avec une partie 72 dudit barreau 7 faisant saillie de la partie support 11 et formant la partie travaillante de l’outil 1. Ainsi, la partie du barreau 7 logé dans le logement 8 forme la partie de fixation sur la partie support 11 et la partie de barreau en saillie forme la surface de travail 72.

Selon le mode de réalisation représenté aux figures 8a à 8g, les éléments de travail 120 sont montés sur une partie de support 11 juxtaposés les uns aux autres pour former une surface de frottement 4 continue. La partie support 11 est similaire à celle décrite aux figures 3 à 5 ci-dessus et les éléments 120 à ceux des figures 6a et 6b.

Les moyens de fixation des éléments 120 sur la partie support 11 sont constitués d’un axe 14 engagé au travers des lumières 6 des éléments de travail 120. Ceux-ci sont mis en position angulaire pour définir la vrille par coopération des dents 123 et des rainures 111, l’axe 14 étant maintenu à chacune de ses extrémités par des platines 9 fixées, par exemple par vissage, sur la partie support 11. Cette forme de réalisation permet elle-aussi de modifier la vrille de sertissage ainsi que de remplacer l’un ou tous les éléments de travail si nécessaire.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Outil de sertissage présentant une partie support (11) permettant son raccordement à un moyen d’entraînement en déplacement et une partie travaillante (12) présentant une surface de frottement (4) en forme de vrille, caractérisé en ce que la partie travaillante (12) et la partie support (11) sont des éléments distincts, ladite partie travaillante (12) étant constituée d’éléments (120, 7) présentant une partie de fixation (121) sur la partie support (11) et une surface de travail (122, 72), l’ensemble des surfaces de travail (122, 72) définissant la surface de frottement (4) dudit outil de sertissage.
2. 2. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments (120, 7) constituant la partie travaillante (12) et la partie support (11) étant des éléments distincts, au moins la surface de travail des éléments (120, 7) de la partie travaillante (12) est constituée d’un matériau dont la dureté est supérieure à la dureté du matériau constituant la partie support (11).
3. 3. Outil selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les éléments (120) sont fixés adjacents les uns aux autres et leurs surfaces de travail individuelles adjacentes définissent ensemble une surface de frottement continue en forme de vrille.
4. 4. Outil selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les éléments (120) sont positionnés sur la partie support (11), écartés les uns des autres, leurs surfaces de travail (122) définissant une surface de frottement (4) discontinue, chaque surface de travail (122) correspondant à une portion de la vrille de sertissage.
5. 5. Outil selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comporte quatre élément formant la surface discontinue s’étendant d’amont en aval suivant le sens d’avancement de l’outil, depuis un premier élément (1201) dont la surface de travail définit une première portion amont d’attaque, s’étendant parallèlement à un premier bord à plier, jusqu’à un dernier élément (1204) correspondant à une deuxième portion aval inclinée angulairement par rapport à la première portion autour de l’axe de travail, deux éléments intermédiaires (1202, 1203) définissant une troisième portion intermédiaire de pliage de la forme d’un hélicoïde, adaptée pour plier le premier bord à plier par vrillage.
6. 6. Outil selon l’une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que chaque élément (120) de la partie travaillante (12) est monté de manière réglable angulairement par rapport à la partie support (11), de telle sorte que chaque surface de travail (122) peut être modifiée dans son orientation par rapport à la partie support (11 ).
7. 7. Outil selon l’une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce qu’un élément de travail (120) est constitué d’un demi-disque dont la tranche droite constitue la surface de travail (122) tandis que la tranche circulaire (121) est fixable à une surface circulaire complémentaire ménagée sur une face de fixation (110) de la partie support (11), le demi-disque comportant une lumière en arc de cercle (6), la face de fixation (110) présentant des rainures (111) complémentaires de dents (123) ménagées sur la tranche circulaire de l’élément (120), de sorte que le pas de réglage angulaire est défini par la coopération des rainures (111 ) et des dents (123).
8. 8. Outil selon la revendication 7, caractérisé en ce qu’un élément (120) est monté sur la partie support (11) à l’aide d’une platine de fixation (5) fixable par vissage sur la face de fixation (110) de la partie support (11) et présentant deux ergots (51) coaxiaux ménagés chacun sur des bords opposés de la platine (5), engagés respectivement dans une lumière (6) d’un élément (120).
9. 9. Outil selon la revendication 7, caractérisé en ce que les éléments (120) sont montés sur la partie support (11) à l’aide d’un axe (14) engagé au travers des lumières (6) desdits éléments de travail (120), ceux-ci étant mis en position angulaire pour définir la vrille par coopération des dents (123) et des rainures (111), l’axe (14) étant maintenu à chacune de ses extrémités par des platines (9) fixées sur la partie de support (11 ).
10. 10. Outil selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les éléments sont constitués de barreaux cylindriques (7) fixés sur la partie support (11), chaque barreau (7) étant logé dans un logement (8) de forme complémentaire ménagés transversalement sur la face (110) et débouchant sur ladite face (110), chaque barreau (7) logé dans un logement (8) présentant une partie (72) dudit barreau (7) faisant saillie de la partie support (11 ) et formant la partie travaillante de l’outil (1 ).