FR3066901A1 - Systeme pour solidariser deux broches medicales - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les systèmes pour solidariser deux broches médicales M1, M2 sensiblement cylindriques de révolution pour la réalisation d'une ostéosynthèse. Le système comporte un connecteur 10 comprenant une douille 11 parallélépipédique rectangle, une percée 12 d'axe 13 et deux logements 14, 15 pour les deux broches M1, M2 qui communiquent par une ouverture 16, les deux bords 17, 18 de cette ouverture 16 étant séparés d'une distance inférieure au diamètre des broches M1, M2 ; et une pince de sertissage 30 comportant deux mors 31, 32 montés en rotation l'un par rapport à l'autre selon l'axe 33 chaque mors comportant à une extrémité, une butée de mors 34, 35, et une excroissance 36, 37, la douille 11 et la pince 30 étant agencées de façon que, lorsque la douille 11 est introduite entre les deux faces en regard 38, 39 des deux mors 36, 37 et au contact d'une butée 34 et/ou 35, les sommets 36', 37' des deux excroissances 36, 37 soient à une distance de l'axe 33 égale à la distance séparant l'ouverture latérale 16 et ce même axe 33.

Description

SYSTEME POUR SOLIDARISER DEUX BROCHES MEDICALES

La présente invention concerne systèmes pour solidariser deux broches médicales sensiblement cylindriques de révolution pour la réalisation d’une ostéosynthèse.

Il est déjà connu des systèmes pour solidariser deux broches médicales sensiblement cylindriques de révolution pour la réalisation d’une ostéosynthèse, comme par exemple décrit et illustré dans le FR 2 935 254 au nom du Demandeur.

Un système pour solidariser deux broches médicales bien connu comporte un connecteur apte à être serti sur les deux broches, ce connecteur comprenant une douille ayant la forme générale sensiblement d’un parallélépipède rectangle comportant de ce fait une épaisseur, une largeur et une longueur ; une percée traversante réalisée dans la douille selon la longueur de cette dernière, cette percée définissant un axe principal longitudinal et comprenant deux logements pour recevoir respectivement les deux broches, les deux logements étant réalisés selon des axes respectifs sensiblement parallèles à l’axe principal et communiquant par une ouverture latérale définie dans un plan d’ouverture parallèle à l’axe principal de façon que la perpendiculaire à ce plan d’ouverture soit sensiblement perpendiculaire aux axes des deux logements, les deux bords opposés de l’ouverture latérale étant séparés d’une distance inférieure au diamètre des broches, l’épaisseur de la douille étant définie comme la distance séparant les deux faces du parallélépipède rectangle que coupe ce plan d’ouverture, la largeur de la douille étant la troisième dimension du parallélépipède rectangle ; et une pince de sertissage comportant deux mors, des moyens pour monter les deux mors en rotation l’un par rapport à l’autre autour d’un axe de rotation de façon qu’ils soient aptes à prendre toutes positions angulaires entre une position ouverte de la pince dans laquelle ils sont éloignés l’un de l’autre et une position fermée de la pince dans laquelle ils sont rapprochés l’un de l’autre, chaque mors comportant, à une extrémité, une butée de mors, et une excroissance de forme sensiblement prismatique comportant un sommet sensiblement aigu et défini sur une parallèle à l’axe de rotation, cette excroissance étant solidaire de la face du mors qui est directement en regard de l’autre mors, les deux excroissances des deux mors étant montées en saillie sur les mors en correspondance l’une de l’autre de façon que, dans la position fermée de la pince, les sommets soient à une distance l’un de l’autre inférieure à l’épaisseur de la douille.

Ce système connu donne des résultats satisfaisants dans la plupart des cas. Mais il peut arriver que, lors du sertissage du connecteur sur les broches après qu’elles aient été implantées pour la réduction d’une fracture, ces broches se déplacent angulairement, allant alors à l’encontre de la réduction correcte de la fracture.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un système pour solidariser deux broches médicales qui pallie l’inconvénient décrit cidessus du système antérieur.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un système pour solidariser deux broches médicales sensiblement cylindriques de révolution pour la réalisation d’une ostéosynthèse, ledit système comportant :

(i) un connecteur apte à être serti sur les deux broches, ledit connecteur comprenant une douille ayant la forme générale sensiblement d’un parallélépipède rectangle comportant de ce fait une épaisseur, une largeur et une longueur ; une percée traversante réalisée dans la douille selon la longueur de cette dernière, cette percée définissant un axe principal longitudinal et comprenant deux logements pour recevoir respectivement les deux broches, les deux logements étant réalisés selon des axes respectifs sensiblement parallèles au dit axe principal et communiquant par une ouverture latérale définie dans un plan d’ouverture parallèle au dit axe principal de façon que la perpendiculaire à ce plan d’ouverture soit sensiblement perpendiculaire aux axes des deux logements, les deux bords opposés de cette ouverture latérale étant séparés d’une distance inférieure au diamètre des dites broches, l’épaisseur de la douille étant définie comme la distance séparant les deux faces du parallélépipède rectangle que coupe ce dit plan d’ouverture, la largeur de la douille étant la troisième dimension de ce parallélépipède rectangle ; et (ii) une pince de sertissage, ladite pince comportant deux mors ; des moyens pour monter les deux mors en rotation l’un par rapport à l’autre autour d’un axe de rotation de façon que ces mors soient aptes à prendre toutes positions angulaires entre une position ouverte de la pince dans laquelle ils sont éloignés l’un de l’autre et une position fermée de la pince dans laquelle ils sont rapprochés l’un de l’autre, chaque mors comportant : (ii-1) à une extrémité, une butée de mors, et (ii-2) une excroissance de forme sensiblement prismatique comportant un sommet sensiblement aigu et défini sur une parallèle au dit axe de rotation, cette excroissance étant solidaire de la face du mors qui est directement en regard de l’autre mors, (ii-3) les deux excroissances des deux mors étant montées en saillie sur lesdits mors en correspondance l’une de l’autre de façon que, dans la position fermée des mors, les sommets soient à une distance l’un de l’autre inférieure à l’épaisseur de ladite douille, caractérisé par le fait que, ladite douille et ladite pince sont agencées de façon que, lorsque ladite douille est introduite entre les deux faces en regard des deux mors avec son axe longitudinal situé sensiblement dans le plan bissecteur de l’angle q ue font les deux mors et qu’elle est au contact d’au moins l’une des dites butées de mors, les sommets des deux excroissances soient à une distance du dit axe de rotation des mors égale à la distance séparant ladite ouverture latérale et ce même axe de rotation.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels:

La figure 1 est une vue de côté partielle d’un mode de réalisation du système pour solidariser deux broches médicales selon l’invention,

La figure 2 est une vue en coupe référencée II-II sur la figure 1, et

La figure 3 est une vue en perspective du connecteur constitutif, avec une pince, du système selon l’invention.

Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments.

De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l’une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.

Il est aussi précisé que les figures ne représentent qu’un seul mode de réalisation de l’objet selon l’invention, mais qu’il peut en exister d’autres qui répondent à la définition de cette invention.

Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l’objet selon l’invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments.

Il est précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

Il est enfin précisé que, dans la présente description, si l'adverbe sensiblement est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.

En référence aux figures annexées, la présente invention est relative à un système pour solidariser deux broches médicales M1, M2 sensiblement cylindriques de révolution pour la réalisation d’une ostéosynthèse, par exemple suite à une fracture osseuse.

Le système comporte un connecteur 10 apte à être serti sur les deux broches. Ce connecteur comprend une douille 11 ayant la forme générale sensiblement d’un parallélépipède rectangle, ou assimilé, comportant de ce fait une épaisseur Ep, une largeur La et une longueur Lo, une percée traversante 12 réalisée dans la douille 11 selon la longueur Lo de la douille

11, cette percée définissant un axe principal longitudinal 13 et comprenant deux logements 14, 15 pour recevoir respectivement les deux broches M1, M2.

Ces deux logements sont réalisés dans la douille 11 selon des axes respectifs sensiblement parallèles à l’axe principal 13 et communiquent par une ouverture latérale 16 définie dans un plan d’ouverture parallèle à cet axe principal 13 de façon que la perpendiculaire à ce plan d’ouverture soit sensiblement perpendiculaire aux axes des deux logements 14, 15. En outre, les deux bords opposés 17, 18 de cette ouverture latérale 16 sont séparés d’une distance légèrement inférieure au diamètre des broches M1, M2.

Quant à l’épaisseur Ep de la douille, elle est définie comme la distance séparant les deux faces 19, 20 du parallélépipède rectangle que coupe le plan d’ouverture de l’ouverture latérale 16 et sur lesquelles ne débouche pas la percée traversante 12, la largeur La de la douille étant alors la troisième dimension de ce parallélépipède rectangle.

Le système selon l’invention pour solidariser deux broches médicales M1, M2 comporte aussi une pince de sertissage 30.

Cette pince comporte deux mors 31, 32 et des moyens pour monter ces deux mors en rotation l’un par rapport à l’autre autour d’un axe de rotation 33 de façon qu’ils soient aptes à prendre toutes positions angulaires entre une position ouverte de la pince dans laquelle ils sont éloignés l’un de l’autre et une position fermée de la pince dans laquelle ils sont rapprochés l’un de l’autre sans pour autant venir au contact l’un de l’autre.

Chaque mors comporte, à une extrémité, une butée de mors 34, 35, et une excroissance 36, 37 de forme sensiblement prismatique comportant un sommet 36’, 37’ sensiblement aigu et défini sur une parallèle à l’axe de rotation 33, cette excroissance étant solidaire de la face 38, 39 du mors 31, 32 qui est directement en regard de l’autre mors, les deux excroissances 36, 37 des deux mors 31, 32 étant montées en saillie sur les mors en correspondance l’une de l’autre de façon que, dans la position fermée de la pince, les sommets 36’, 37’ soient à une distance l’un de l’autre inférieure à l’épaisseur Ep de la douille 11 après sertissage comme explicité ci-après.

Selon une caractéristique essentielle de l’invention, la douille 11 et la pince 30 sont agencées l’une par rapport à l’autre de façon que, lorsque la douille 11 est introduite entre les deux faces en regard 38, 39 des deux mors 36, 37 avec son axe longitudinal 13 situé sensiblement dans le plan bissecteur de l’angle que font les deux mors et qu’elle est au contact d’au moins l’une des butées de mors 34, 35, sinon avantageusement les deux, les sommets 36’, 37’ des deux excroissances 36, 37 soient à une distance de l’axe de rotation des mors 33 égale à la distance séparant l’ouverture latérale 16 et ce même axe de rotation 33.

Selon une caractéristique préférentielle de l’invention, la longueur des sommets 36’, 37’ est supérieure à la longueur Lo de la douille 11.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, comme illustré sur la figure 1, l’axe de rotation 33 est réalisé dans les deux butées de mors 34, 35.

De préférence et avantageusement, la douille 11 est réalisée en aluminium ayant subi un traitement thermique de recuit.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, figure 1, chaque mors 31, 32 comporte, à son extrémité libre, un ergot 41, 42, ces deux ergots étant situés sur les deux mors en correspondance l’un de l’autre en se faisant sensiblement face.

Le système comporte alors avantageusement des moyens de limitation de rotation des deux mors 31, 32 pour définir une limite de rapprochement des deux mors dans la position de fermeture de la pince, de façon que la distance séparant les deux ergots 41, 42 lorsque la pince est en position fermée soit sensiblement égale au diamètre des broches M1, M2.

Selon une réalisation possible et industriellement avantageuse, ces moyens de limitation de rotation des deux mors 31, 32 sont constitués par des moyens de limitation de rotation 51,52 des deux butées de mors 34, 35 l’une par rapport à l’autre.

Selon une autre caractéristique de l’invention, comme visible sur la figure 1, le système comporte une tige 60 et des moyens pour solidariser une extrémité de cette tige avec une face de la douille délimitée par la longueur Lo et l’épaisseur Ep, et de façon que l’axe 61 de la tige soit sensiblement perpendiculaire à l’axe principal 13. Ces moyens de solidarisation sont par exemple une soudure, une réalisation d’une seule pièce avec la douille, etc.

Dans la description faite ci-dessus, pour des raisons de simplification, il a été considéré que les broches M1, M2 ont sensiblement le même diamètre, ce qui est d’ailleurs presque toujours le cas dans la pratique.

Cependant, il est bien évident que l’invention peut s’appliquer à des broches qui n’ont pas le même diamètre. Il est cependant entendu que, si c’est le cas, la différence entre leurs diamètres est relativement faible, de sorte qu’elles peuvent alors être considérées comme des broches de même diamètre, au moins au sens de la présente invention.

Le système selon l’invention pour solidariser deux broches médicales M1, M2 tel que décrit ci-dessus dans son mode de réalisation préférentiel s’utilise et fonctionne de la façon suivante.

Tout d’abord, on suppose que les deux broches M1, M2 sont implantées pour la réduction d’une fracture. Voir par exemple, à ce sujet, le contenu du FR 2935254 mentionné au préambule.

Le connecteur 10 est alors enfiché sur les extrémités émergentes des deux broches M1, M2 (figures 1 et2), à l’aide de la tige 60.

Puis la pince 30 en position ouverte est positionnée en coopération avec le connecteur enfiché sur les deux broches, de façon que les deux butées de mors 34, 35 soient au contact de la douille 11 toujours tenue par la tige 60, et que cette douille soit positionnée par rapport aux deux excroissances 36, 37 de façon que ces dernières débordent de chaque côté de la douille, comme visible sur la figure 2.

Les deux branches B1, B2 de la pince 30 sont pivotées pour rapprocher les mors 31, 32 et tendre à amener la pince en positon fermée. Les sommets 36’, 37’ des deux excroissances 36, 37 viennent au contact des faces 19, 20 respectives de la douille 11 dans le plan de l’ouverture latérale 16, et donc alignés avec les deux bords 17, 18 de cette ouverture latérale 16.

En continuant à agir sur les branches B1, B2, les deux excroissances 36, 37 exercent sur ces deux faces 19, 20 des forces en opposition qui entraînent une déformation de la douille 11 se traduisant par un rapprochement des deux bords 17, 18 de l’ouverture latérale 16, et donc un resserrement des deux logements 14, 15 autour des deux broches M1, M2 qui sont ainsi solidarisées entre elles par sertissage, d’une façon telle que l’ostéosynthèse se produise correctement.

Enfin, la tige 60 est désolidarisée de la douille par tous moyens, notamment par cassure au niveau d’un point de rupture réalisé avantageusement à l’interface entre la tige 60 et la douille 11.

Avec cette réalisation du système selon l’invention, le défaut mentionné au préambule ne se produit plus, notamment pour les deux raisons suivantes.

La première raison, qui est essentielle: les efforts de déformation exercés sur la douille sont, avec certitude, bien centrés et bien répartis entre les deux logements 14, 15, et donc sur les deux broches M1, M2. De ce fait, lors de leur sertissage dans le connecteur, les deux broches ne subissent pas de déplacement angulaire et demeurent parfaitement parallèles.

La seconde raison, qui d’ailleurs se combine avec la première, est due au fait que la longueur des excroissances 36, 37 étant supérieure à la longueur Lo de la douille, les efforts de sertissage exercés sur la douille au niveau du plan de l’ouverture sont à coup sûr appliqués sur toute la longueur de la douille, ce qui contribue à obtenir et conforter les résultats mentionnés ci-dessus, à savoir exercer des efforts de déformation qui sont, avec certitude, bien centrés et bien répartis entre les deux logements 14, 15 et donc sur les broches.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. Système pour solidariser deux broches médicales (M1, M2) sensiblement cylindriques de révolution pour la réalisation d’une ostéosynthèse, ledit système comportant :

   (i) un connecteur (10) apte à être serti sur les deux broches, ledit connecteur comprenant une douille (11) ayant la forme générale sensiblement d’un parallélépipède rectangle comportant de ce fait une épaisseur (Ep), une largeur (La) et une longueur (Lo) ; une percée traversante (12) réalisée dans la douille (11) selon la longueur (Lo) de cette dernière, cette percée définissant un axe principal longitudinal (13) et comprenant deux logements (14, 15) pour recevoir respectivement les deux broches (M1, M2), les deux logements étant réalisés selon des axes respectifs sensiblement parallèles au dit axe principal (13) et communiquant par une ouverture latérale (16) définie dans un plan d’ouverture parallèle au dit axe principal (13) de façon que la perpendiculaire à ce plan d’ouverture soit sensiblement perpendiculaire aux axes des deux logements (14, 15), les deux bords (17, 18) opposés de cette ouverture latérale (16) étant séparés d’une distance inférieure au diamètre des dites broches (M1, M2), l’épaisseur (Ep) de la douille étant définie comme la distance séparant les deux faces (19, 20) du parallélépipède rectangle que coupe ce dit plan d’ouverture, la largeur (La) de la douille étant la troisième dimension de ce parallélépipède rectangle ; et (ii) une pince de sertissage (30), ladite pince comportant deux mors (31,32) ; des moyens pour monter les deux mors en rotation l’un par rapport à l’autre autour d’un axe de rotation (33) de façon que ces mors soient aptes à prendre toutes positions angulaires entre une position ouverte de la pince dans laquelle ils sont éloignés l’un de l’autre et une position fermée de la pince dans laquelle ils sont rapprochés l’un de l’autre, chaque mors comportant :

   (ii-1) à une extrémité, une butée de mors (34, 35), et (ii-2) une excroissance (36, 37) de forme sensiblement prismatique comportant un sommet (36’, 37’) sensiblement aigu et défini sur une parallèle au dit axe de rotation (33), cette excroissance étant solidaire de la face (38, 39) du mors (31,32) qui est directement en regard de l’autre mors, (ii-3) les deux excroissances (36, 37) des deux mors (31, 32) étant montées en saillie sur lesdits mors en correspondance l’une de l’autre de façon que, dans la position fermée de la pince, les sommets (36’, 37’) soient à une distance l’un de l’autre inférieure à l’épaisseur (Ep) de ladite douille (11), caractérisé par le fait que, ladite douille (11) et ladite pince (30) sont agencées de façon que, lorsque ladite douille (11) est introduite entre les deux faces en regard (38, 39) des deux mors (36, 37) avec son axe longitudinal (13) situé sensiblement dans le plan bissecteur de l’angle que font les deux mors et qu’elle est au contact d’au moins l’une des butées de mors (34, 35), les sommets (36’, 37’) des deux excroissances (36, 37) soient à une distance du dit axe de rotation des mors (33) égale à la distance séparant ladite ouverture latérale (16) et ce même axe de rotation (33).
2. 2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la longueur des sommets (36’, 37’) est supérieure à la longueur (Lo) de ladite douille (11).
3. 3. Système selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que ledit axe de rotation (33) est réalisé dans les deux dites butées de mors (34, 35).
4. 4. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite douille (11) est réalisée en aluminium ayant subi un traitement thermique de recuit.
5. 5. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chaque mors (31, 32) comporte, à son extrémité libre, un ergot (41.42) , ces deux ergots étant situés sur les deux mors en correspondance l’un de l’autre.
6. 6. Système selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu’il comporte des moyens de limitation de rotation des deux mors (31, 32) pour définir une limite de rapprochement des deux mors (31,32) dans la position de fermeture de la pince, de façon que la distance séparant les deux ergots (41.42) lorsque la pince est en position fermée soit sensiblement égale au diamètre des dites broches (M1, M2).
7. 7. Système selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de limitation de rotation des deux mors (31, 32) sont constitués par des moyens de limitation de rotation (51, 52) des deux butées de mors (34, 35) l’une par rapport à l’autre.
8. 8. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’il comporte une tige (60), des moyens pour solidariser une extrémité de ladite tige avec une face de ladite douille délimitée par la longueur (Lo) et l’épaisseur (Ep) et de façon que l’axe (61) de la tige soit sensiblement perpendiculaire à l’axe principal (13).