FR3066701A1 - Dispositif arriere de fixation de ski a dispositif de reglage debrayable - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif arrière (1) de fixation de ski comportant : ○ un pivot (4) destiné à recevoir une talonnière de fixation pour recevoir un talon d'une chaussure de ski, ○ une base (2) destinée à être fixée sur une planche de ski, ○ une liaison glissière (100) reliant le pivot (4) et la base (2) de sorte à pouvoir régler la position dudit pivot (4) sur la base (2), la liaison glissière (100) comportant une vis sans fin (3) disposée dans la base (2) selon un axe destiné à être parallèle à l'axe longitudinal de la planche de ski à l'état monté et un organe de transmission (6, 35a, 35b) de la rotation de la tête de vis (31) de la vis sans fin (3) au pivot (4), de sorte à faire translater le pivot (4) le long de ladite vis sans fin (3), la liaison glissière (100) comportant en outre un dispositif de désaccouplement de l'organe de transmission (6, 35a, 35b) de la rotation de la tête de vis (31).

Description

Dispositif arrière de fixation de ski à dispositif de réglage débrayable L’invention se rapporte au domaine des fixations de ski et plus particulièrement aux dispositifs arrières de fixation de ski comportant une talonnière destinée à recevoir le talon d’une chaussure de ski. Plus particulièrement l’invention concerne un dispositif arrière de fixation de ski de randonnée.

Les dispositifs arrière de fixation de ski sont généralement composés d’une talonnière montée coulissante sur une base qui est fixée sur la planche de ski. Le fait que la talonnière soit montée coulissante permet de moduler la distance entre la talonnière et le dispositif avant de la fixation de ski afin notamment de s’adapter à la taille de la chaussure de ski. Cette modulation se fait au moyen d’un dispositif de réglage permettant le déplacement de la talonnière.

Il est ainsi connu d’utiliser une languette fixée sur la talonnière et munie de dents venant s’insérer dans des encoches ménagées dans une rainure portée par la base. En relevant la languette au moyen d’un outil, les dents se désengagent des encoches et il est ainsi possible de faire coulisser la talonnière par rapport à la base pour effectuer le réglage.

Une autre solution connue est de munir la base d’une vis sans fin et de relier la talonnière sur cette vis sans fin. Ainsi, il est possible de régler la position de la talonnière selon le sens de rotation de la vis sans fin et également de la maintenir à cette position.

Cependant, pour cette dernière solution, si la vis sans fin est tournée de force par un utilisateur alors que la talonnière est dans une position extrémale, cela peut entraîner une détérioration de la liaison entre la talonnière et la vis sans fin. De ce fait le réglage ne pourra plus être possible et le dispositif arrière de fixation sera potentiellement inutilisable. Cela est particulièrement préjudiciable dans le cadre de fixations de skis de location qui sont souvent réglées pour de multiples utilisateurs.

De plus le réglage par vis sans fin peut être long et fastidieux notamment du fait que le déplacement de la talonnière est fonction du pas de vis de la vis sans fin. Ainsi, il peut être long de régler la talonnière d’une position extrême à une autre.

Un des buts de la présente invention est donc de remédier au moins partiellement aux inconvénients de l'art antérieur et de proposer une dispositif arrière de fixation amélioré, notamment au niveau de son dispositif de réglage.

La présente invention concerne donc un dispositif arrière de fixation de ski comportant : ° un pivot destiné à recevoir une talonnière de fixation pour recevoir un talon d’une chaussure de ski, ° une base destinée à être fixée sur une planche de ski, ° une liaison glissière reliant le pivot et la base de sorte à pouvoir régler la position dudit pivot sur la base, la liaison glissière comportant une vis sans fin disposée dans la base selon un axe destiné à être parallèle à l’axe longitudinal de la planche de ski à l’état monté et un organe de transmission de la rotation de la tête de vis de la vis sans fin au pivot, de sorte à faire translater le pivot le long de ladite vis sans fin, la liaison glissière comportant en outre un dispositif de désaccouplement de l’organe de transmission de la rotation de la tête de vis.

Selon un aspect de l’invention, le dispositif de découplage comporte : ° un insert comprenant une gorge dans laquelle passe la vis sans fin et dont le fond est taraudé de sorte à venir en prise avec ladite vis sans fin, ° un élément élastique configuré pour maintenir la prise entre le taraudage de l’insert et le filetage de la vis sans fin, et ° au moins un élément de désengagement dudit insert de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, l’insert est inséré dans un logement ménagé dans le pivot et dont une ouverture fait face à la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, l’élément élastique est disposé dans le logement entre l’insert et le fond dudit logement pour appliquer une force sur l’insert en direction de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, l’insert comporte deux jambes passant de part et d’autre de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, l’élément de désengagement comporte des rampes disposées au niveau de chaque extrémité de la liaison glissière et aptes à repousser l’insert et comprimer l’élément élastique de sorte à désengager le taraudage de l’insert de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, les jambes comportent, à leur extrémité, des chanfreins complémentaires des rampes.

Selon un autre aspect de l’invention, les rampes sont disposées sur une plaquette de glissement, ladite plaquette de glissement étant placée du côté opposé de la vis sans fin par rapport à l’insert.

Selon un autre aspect de l’invention, la plaquette de glissement comporte à l’une de ses extrémités au moins un doigt de maintien s’étendant parallèlement à la vis sans fin, ledit doigt de maintien venant s’insérer dans un orifice complémentaire ménagé dans la base.

Selon un autre aspect de l’invention, l’extrémité du pivot faisant face à la plaquette de glissement comprend une rainure à l’intérieur de laquelle passe la plaquette de glissement, le pivot étant apte à coulisser le long de la plaquette de glissement.

Selon un autre aspect de l’invention, l’élément de désengagement comporte une tirette traversant le pivot, ladite tirette comportant une première extrémité liée à l’insert et une deuxième extrémité de préhension, ladite tirette étant mobile entre une première position dans laquelle la tirette désengage l’insert de la vis sans fin et une deuxième position dans laquelle la tirette permet la prise entre le taraudage de l’insert et le filetage de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, la tirette passe d’une position à une autre par translation selon un axe parallèle au plan de la base et perpendiculaire à l’axe de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, l’insert comporte une pente inclinée sur laquelle vient appuyer la première extrémité de la tirette dans sa première position de sorte à désengager l’insert de la vis sans fin.

Selon un autre aspect de l’invention, la vis sans fin comporte alignées sur un même axe longitudinal et couplées l’une à l’autre : ° une première partie filetée et insérée dans un orifice taraudé du pivot, et ° une deuxième partie comprenant la tête de vis, la première partie comportant à son extrémité en regard de la deuxième partie une première surface de couplage, la deuxième partie comportant à son extrémité en regard de la première partie une deuxième surface de couplage en contact avec la première surface de couplage, la deuxième partie comportant en outre un élément élastique sollicitant la deuxième surface de contact envers la première surface de contact.

Selon un autre aspect de l’invention, la première et la deuxième surface de couplage comportent des circonvolutions et sont complémentaires l’une de l’autre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 montre une représentation schématique en coupe et en perspective d’un dispositif arrière de fixation selon un premier mode de réalisation et selon une position intermédiaire, - la figure 2 montre une représentation schématique en vue de dessous du dispositif arrière de fixation du premier mode de réalisation de la figure 1, - la figure 3 montre une représentation schématique en perspective d’un insert selon le premier mode de réalisation, - la figure 4 montre une représentation schématique en coupe et en perspective d’un dispositif arrière de fixation du premier mode de réalisation selon une position extrémale, - la figure 5 montre une représentation schématique en perspective d’un dispositif arrière de fixation selon un deuxième mode de réalisation, - les figures 6 et 7 montrent des représentation schématiques en coupe en en perspective du dispositif arrière de fixation selon le deuxième mode de réalisation, - la figure 8 montre une représentation schématique en perspective d’un insert selon le deuxième mode de réalisation, - les figures 9 et 10 montrent une représentation schématique en vue de dessous d’un dispositif arrière de fixation selon un troisième mode de réalisation.

Sur les différentes figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence.

Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s'appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées et/ou interchangées pour fournir d'autres réalisations.

Dans la présente description, on peut indexer certains éléments ou paramètres, comme par exemple premier élément ou deuxième élément ainsi que premier paramètre et second paramètre ou encore premier critère et deuxième critère etc. Dans ce cas, il s’agit d’un simple indexage pour différencier et dénommer des éléments ou paramètres ou critères proches mais non identiques. Cette indexation n’implique pas une priorité d’un élément, paramètre ou critère par rapport à un autre et on peut aisément interchanger de telles dénominations sans sortir du cadre de la présente description. Cette indexation n’implique pas non plus un ordre dans le temps par exemple pour apprécier tel ou tel critère.

La figure 1 montre une représentation schématique partielle en coupe d’un dispositif arrière 1 de fixation de ski, plus particulièrement d’une fixation de ski de randonnée. Ce dispositif arrière 1 comporte une base 2 et un pivot 4.

La base 2 est destinée à être fixée sur une planche de ski, par exemple au moyen de vis passant dans des orifices traversants 29 (visibles sur la figure 2) ménagés sur la base 2. Le pivot 4 et la base 2 sont reliés l’un à l’autre par une liaison glissière 100 de sorte à pouvoir régler la position du pivot 4 sur la base 2 le long de l’axe longitudinal de la planche de ski sur laquelle le dispositif arrière 1 de fixation est fixé.

La liaison glissière 100 comporte une vis sans fin 3 disposée dans la base 2 selon un axe parallèle à l’axe longitudinal de la planche de ski. La vis sans fin 3 comporte une pointe 32 s’insérant dans une cavité 22 de la base 2. Cette cavité 22 sert également de palier pour la rotation de la vis sans fin 3. La vis sans fin 3 comporte également, à l’extrémité opposée de la pointe 32, une tête de vis 31 faisant saillie de la base 2. Cette tête de vis 31 peut par exemple comporter un motif en croix permettant la mise en rotation de la vis sans fin 3 au moyen d’un tournevis ou de tout autre outil adapté. La vis sans fin 3 peut être maintenue au sein de la base 2 au moyen d’une goupille insérée dans des orifices 25 disposés sur la base 3, par exemple proches de la tête de vis 31. Cette goupille vient notamment se loger au niveau d’une encoche circulaire ménagée sur la vis sans fin 3.

De plus, la liaison glissière 100 comporte un organe de transmission 6, 35a, 35b de la rotation de la tête de vis 31 de la vis sans fin 3 au pivot 4. Cet organe de transmission 6, 35a, 35b est configuré pour permettre la translation du pivot 4 le long de la vis sans fin 3.

Le pivot 4 est quant à lui destiné à recevoir une talonnière de fixation afin de recevoir un talon d’une chaussure de ski. Une telle configuration est particulièrement adaptée dans le cadre d’une fixation de ski de randonnée où la talonnière de fixation est amenée à tourner autour du pivot 4 afin de passer d’un mode montée, où le talon de la chaussure est libre, à un mode descente, où le talon de la chaussure est en prise avec la talonnière.

Comme le montre la figure 2 qui est une vue de dessous du dispositif arrière 1 de fixation, le pivot 4 peut comporter une embase 41 disposée au sein d’une chambre 23 ménagé dans la base 2. La chambre 23 peut notamment être ouverte sur la face de la base 2 destinée à venir en regard de la planche de ski. L’embase 41 est alors destinée à être placée entre le fond de la chambre 23 et la planche de ski. La chambre 23 et l’embase 41 peuvent plus particulièrement être de même largeur de sorte que les parois latérales de la chambre 23 puissent guider le pivot 4 dans son mouvement le long de la liaison glissière 100. Ici on désigne par largeur l’axe qui est perpendiculaire à l’axe longitudinal du ski ou perpendiculaire au mouvement du pivot 4 le long de la liaison glissière 100, dans le plan de la planche de ski ou de la base 2.

Le pivot 4 comporte également un axe de rotation 42 s’étendant à partir de l’embase 41 et faisant saillie de la face de la base 2 opposée à la planche de ski. Cet axe de rotation 42 passe au travers d’une ouverture 24 de préférence oblongue, ménagée dans le fond de la chambre 23. La talonnière est destinée à être montée rotative sur cet axe de rotation 42.

La base 2 peut également comporter des marquages 26 le long de l’ouverture 24 qui permettent de prépositionner le pivot 4 à une distance prédéfinie correspondant à la taille d’une chaussure sans avoir à positionner cette dernière sur la fixation de ski.

La liaison glissière 100 comporte en outre un dispositif de désaccouplement de l’organe de transmission 6, 35a, 35b de la rotation de la tête de vis 31.

Comme illustré aux figures 1 à 8, le dispositif de désaccouplement peut comporter un insert 6 permettant le couplage entre le pivot 4 et la vis sans fin 3. Comme illustré plus en détail à la figure 3, l’insert 6 comprend une gorge 61 dans laquelle passe la vis sans fin 3 et dont le fond est taraudé de sorte à venir en prise avec le filetage de ladite vis sans fin 3. L’insert 6 peut comporter deux jambes 62 passant de part et d’autre de la vis sans fin 3.

Le dispositif de désaccouplement comporte également un élément élastique 7, par exemple un ressort configuré pour maintenir la prise entre le taraudage de l’insert 6 et le filetage de la vis sans fin 3 ainsi qu’au moins un élément de désengagement dudit insert 6 de la vis sans fin 3.

Selon un premier mode de réalisation, illustré sur les figures 1 à 4, l’élément de désengagement peut notamment comporter des rampes 51 disposées au niveau de chaque fin de course de la liaison glissière 100. Ces rampes 51 coopèrent avec l’insert 6 et plus précisément avec les deux jambes 62 afin de désengager le taraudage de l’insert 6 de la vis sans fin 3. Les rampes 51 peuvent notamment comporter chacune un plan incliné remontant en direction de la vis sans fin 3. Ces plans inclinés se faisant face l’un et l’autre. Les jambes 62 sont destinées à venir au contact des rampes 51 lorsque ledit insert 6 est en regard desdites rampes 51 ce qui permet de repousser l’insert 6, comme illustré sur la figure 4. Les jambes 62 peuvent également comporter, à leur extrémité, des chanfreins 63 complémentaires des rampes 51 qui permettent l’appui desdites jambes 62 sur les rampes 51. L’insert 6 peut être inséré dans un logement 43 ménagé dans le pivot 4 et dont une ouverture fait face à la vis sans fin 3. L’élément élastique 7 peut quant à lui être disposé dans le logement 43 entre l’insert 6 et le fond du logement 43. L’élément élastique 7 exerce une force contre l’insert 6 dirigée vers la vis sans fin 3. Cela permet de repousser l’insert 6 vers la vis sans fin 3 et ainsi de maintenir la prise entre le taraudage de l’insert 6 et le filetage de la vis sans fin 3.

Les rampes 51 peuvent plus particulièrement être disposées sur une plaquette de glissement 5. Cette plaquette de glissement 5 est placée du côté opposé de la vis sans fin 3 par rapport à l’insert 6 et peut recouvrir au moins partiellement la chambre 23. Il est cependant tout à fait possible d’imaginer un mode de réalisation alternatif où les rampes 51 sont réalisées sur la base 2 aux extrémités de la chambre 23. Cette plaquette de glissement 5 permet notamment de maintenir l’embase 41 dans la chambre 23 en refermant au moins partiellement ladite chambre 23.

La plaquette de glissement 5 peut notamment comporter, entre les rampes 51, une surface plane 55 sur laquelle viennent glisser les jambes 62. La distance entre cette surface plane 55 et la vis sans fin 3 est telle que l’insert 6 reste en prise avec la vis sans fin 3. Cette surface plane 55 sert ainsi de guide et empêche que l’insert 6 louvoie autour de la vis sans fin 3 et permet de le garder droit et aligné dans le logement 43.

Au moins une des extrémités de la plaquette de glissement 5 peut être fixée à la base 2. Pour cela, la plaquette de glissement 5 peut comporter à l’une de ses extrémités au moins un doigt 52 de maintien s’étendant parallèlement à la vis sans fin 3. Ce doigt 52 de maintien vient s’insérer dans un orifice 27 complémentaire ménagé dans la base 2. Dans l’exemple illustré aux figure 1 et 4, la plaquette de glissement 5 comporte deux doigts 52 et la base 2 deux orifices 27 complémentaires. Il est cependant tout à fait possible d’imaginer d’autres modes de fixation tel qu’un clipsage ou encore une fixation par vis.

La plaquette de glissement 5 peut également comporter à l’une de ses extrémités un palier 53 dans lequel passe la vis sans fin 3. Ce palier 53 comporte au moins une surface plane et la vis sans fin 3 comporte, au niveau dudit palier 53, au moins un méplat 33. A un certain angle de rotation de la vis sans fin 3, le méplat 33 vient au contact de la surface plane du palier 53. Ainsi, l’utilisateur en tournant la vis sans fin aura une sensation de crans du fait des méplats 33 et des surfaces planes du palier 53.

Comme illustré à la figure 2, le pivot 4 et plus précisément son embase 41 peut comprendre une rainure 44 destinée à faire face à la surface de la planche de ski. A l’intérieur de cette rainure 44 passe la plaquette de glissement 5 et le pivot 4 est ainsi apte à coulisser le long de la plaquette de glissement 5. La plaquette de glissement 5 sert également de guide pour le pivot 4. De plus, cela permet également de réduire l’épaisseur du dispositif arrière 1 de fixation.

Selon un deuxième mode de réalisation illustré notamment aux figures 5 à 7, L’élément de désengagement peut également comporter une tirette 8 traversant le pivot 4. Cette tirette 8 comprend notamment une première extrémité 81 (visible sur les figures 6 et 7) liée à l’insert 6 et une deuxième extrémité 82 de préhension (visible sur les figures 5 à 7). La tirette 8 est notamment mobile entre une première position dans laquelle la tirette 8 désengage l’insert 6 de la vis sans fin 3, comme illustré par la figure 6, et une deuxième position dans laquelle la tirette 8 permet la prise entre le taraudage de l’insert 6 et le filetage de la vis sans fin 3, comme illustré sur la figure 7.

Comme le montrent plus en détail les figures 6 et 7, la tirette 8 peut notamment passer d’une position à une autre par translation selon un axe parallèle au plan de la base 2 et perpendiculaire à l’axe de la vis sans fin 3. La tirette 8 est notamment disposée au sein d’un logement 44 ménagé dans l’embase 41 et peut coulisser au sein dudit logement 44. La tirette 8 translate en même temps que le pivot 4 lors du réglage de la position dudit pivot 4. Sa deuxième extrémité 82 reste accessible à un utilisateur du fait que la base 2 présente une encoche 28 dans laquelle la deuxième extrémité 82 peut translater en même temps que le pivot 4.

Lorsque la tirette 8 est en première position, comme illustrée sur la figure 6, la première extrémité 81 vient au contact de l’insert 6 et le repousse dans son logement 43 de sorte à le désengager de la vis sans fin 3. Cela permet notamment de régler manuellement la position du pivot 4. sans avoir à utiliser la vis sans fin 3. Il est alors possible à l’utilisateur d’effectuer un réglage grossier et rapide de la position du pivot 4 au moyen de la tirette 8 et ensuite d’effectuer un réglage plus fin au moyen de la vis sans fin 3.

Lorsque la tirette 8 est en deuxième position, illustrée sur la figure 7, la première extrémité 81 libère l’insert 6 qui peut venir en prise de la vis sans fin 3. L’insert 6 peut notamment comporter une pente inclinée 64, visible sur la figure 8, sur laquelle vient appuyer la première extrémité 81 de la tirette 8 dans sa première position. Afin de faciliter l’interaction entre la pente inclinée 64 de l’insert 6 et la première extrémité 81 de la tirette 8, ladite première extrémité peut notamment comprendre un chanfrein complémentaire de la pente inclinée 64. Cette pente inclinée 64 peut plus particulièrement faire face à la planche de ski et être disposée sur au moins une jambe 62 de l’insert 6. La pente inclinée 64 est plus particulièrement ménagée sur une face de l’insert 6 qui est perpendiculaire à l’axe de translation de la tirette 8.

Selon un troisième mode de réalisation du dispositif de découplage illustré aux figures 9 et 10, la vis sans fin 3 peut comporter alignées sur un même axe longitudinal et couplées l’une à l’autre : ° une première partie 3a filetée et insérée dans un orifice taraudé (non représenté) de l’embase 41, et ° une deuxième partie 3b comprenant la tête de vis 31.

La première partie 3 a comporte à son extrémité en regard de la deuxième partie 3b, une première surface de couplage 35a pouvant notamment comprendre des circonvolutions. Quant à elle, la deuxième partie 3b comporte à son extrémité en regard de la première partie 3a, une deuxième surface de couplage 35b pouvant notamment comprendre des circonvolutions complémentaires de celles de la première surface de couplage 35a. De plus, la deuxième partie 3b comporte un élément élastique 7’, par exemple un ressort, sollicitant la deuxième surface de contact 3b envers la première surface de contact 3a. Le ressort peut notamment entourer la deuxième partie 3b.

Comme le montre la figure 9, la rotation de la tête de vis 31 permet la rotation de la première partie du moment que la première 35a et la deuxième 35b surface de couplage sont accolées l’une à l’autre. Cependant, lorsque le pivot 4 arrive en extrémité de sa liaison glissière 100 avec la base 2, les forces de résistance au déplacement du pivot 4 augmentent et dépassent les forces de frictions entre la première 35a et la deuxième 35b surface de couplage ainsi que la force exercée par l’élément élastique 7’. De ce fait, comme illustré à la figure 10, la première 35a et la deuxième 35b surface de couplage se désengagent l’une de l’autre et l’élément élastique 7’ se comprime légèrement du fait du mouvement de coulissement de la deuxième partie 3b. La deuxième partie 3b tourne alors dans le vide sans entraîner la première partie 3a.

Ainsi, on voit bien que le dispositif arrière 1 de fixation selon l’invention permet un réglage de la position de la talonnière au moyen d’une vis sans fin 3 tout en limitant les risques de détérioration lorsque la talonnière arrive en position extrémale et que l’utilisateur continue à tourner la vis sans fin 3.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif arrière (1) de fixation de ski comportant : ° un pivot (4) destiné à recevoir une talonnière de fixation pour recevoir un talon d’une chaussure de ski, ° une base (2) destinée à être fixée sur une planche de ski, ° une liaison glissière (100) reliant le pivot (4) et la base (2) de sorte à pouvoir régler la position dudit pivot (4) sur la base (2), la liaison glissière (100) comportant une vis sans fin (3) disposée dans la base (2) selon un axe destiné à être parallèle à l’axe longitudinal de la planche de ski à l’état monté et un organe de transmission (6, 35a, 35b) de la rotation de la tête de vis (31) de la vis sans fin (3) au pivot (4), de sorte à faire translater le pivot (4) le long de ladite vis sans fin (3), caractérisé en ce que la liaison glissière (100) comporte en outre un dispositif de désaccouplement de l’organe de transmission (6, 35a, 35b) de la rotation de la tête de vis (31).
2. 2. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de désaccouplement comporte : ° un insert (6) comprenant une gorge (61) dans laquelle passe la vis sans fin (3) et dont le fond est taraudé de sorte à venir en prise avec ladite vis sans fin (3), ° un élément élastique (7) configuré pour maintenir la prise entre le taraudage de l’insert (6) et le filetage de la vis sans fin (3), et 0 au moins un élément de désengagement dudit insert (6) de la vis sans fin (3),.
3. 3. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’insert (6) est inséré dans un logement (43) ménagé dans le pivot (4) et dont une ouverture fait face à la vis sans fin (3).
4. 4. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication 3, caractérisé en ce que l’élément élastique (7) est disposé dans le logement (43) entre l’insert (6) et le fond dudit logement (43) pour appliquer une force sur l’insert (6) en direction de la vis sans fin (3).
5. 5. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l’insert (6) comporte deux jambes (62) passant de part et d’autre de la vis sans fin (3).
6. 6. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon l’une des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que l’élément de désengagement comporte des rampes (51) disposées au niveau de chaque extrémité de la liaison glissière (100) et aptes à repousser l’insert (6) et comprimer l’élément élastique (7) de sorte à désengager le taraudage de l’insert (6) de la vis sans fin (3).
7. 7. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon les revendications 5 et 6, caractérisé en ce que les jambes (62) comportent, à leur extrémité, des chanfreins (63) complémentaires des rampes (51).
8. 8. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon l’une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que les rampes (51) sont disposées sur une plaquette de glissement (5), ladite plaquette de glissement (5) étant placée du côté opposé de la vis sans fin (3) par rapport à l’insert (6).
9. 9. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication 8, caractérisé en ce que la plaquette de glissement (5) comporte à l’une de ses extrémités au moins un doigt (52) de maintien s’étendant parallèlement à la vis sans fin (3), ledit doigt (52) de maintien venant s’insérer dans un orifice (27) complémentaire ménagé dans la base (2).
10. 10. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon l’une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que l’extrémité du pivot (4) faisant face à la plaquette de glissement (5) comprend une rainure (44) à l’intérieur de laquelle passe la plaquette de glissement (5), le pivot (4) étant apte à coulisser le long de la plaquette de glissement (5).
11. 11. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon l’une des revendications 2 à 10 caractérisé en ce que l’élément de désengagement comporte une tirette (8) traversant le pivot (4), ladite tirette (8) comportant une première extrémité (81) liée à l’insert (6) et une deuxième extrémité (82) de préhension, ladite tirette (8) étant mobile entre une première position dans laquelle la tirette (8) désengage l’insert (6) de la vis sans fin (3) et une deuxième position dans laquelle la tirette (8) permet la prise entre le taraudage de l’insert (6) et le filetage de la vis sans fin (3).
12. 12. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la tirette (8) passe d’une position à une autre par translation selon un axe parallèle au plan de la base (2) et perpendiculaire à l’axe de la vis sans fin (3).
13. 13. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’insert (6) comporte une pente inclinée (64) sur laquelle vient appuyer la première extrémité (81) de la tirette (8) dans sa première position de sorte à désengager l’insert (6) de la vis sans fin (3).
14. 14. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que la vis sans fin (3) comporte alignées sur un même axe longitudinal et couplées l’une à l’autre : ° une première partie (3a) filetée et insérée dans un orifice taraudé du pivot (4), et ° une deuxième partie (3b) comprenant la tête de vis (31), la première partie (3 a) comportant à son extrémité en regard de la deuxième partie (3b) une première surface de couplage (35a), la deuxième partie (3b) comportant à son extrémité en regard de la première partie (3b) une deuxième surface de couplage (35b) en contact avec la première surface de couplage (35a), la deuxième partie (3b) comportant en outre un élément élastique (7’) sollicitant la deuxième surface de contact (3b) envers la première surface de contact (3 a).
15. 15. Dispositif arrière (1) de fixation de ski selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première (35a) et la deuxième (35b) surface de couplage comportent des circonvolutions et sont complémentaires l’une de l’autre.