FR3066599A1 - Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air - Google Patents

Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air Download PDF

Info

Publication number
FR3066599A1
FR3066599A1 FR1754367A FR1754367A FR3066599A1 FR 3066599 A1 FR3066599 A1 FR 3066599A1 FR 1754367 A FR1754367 A FR 1754367A FR 1754367 A FR1754367 A FR 1754367A FR 3066599 A1 FR3066599 A1 FR 3066599A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
sensor
particles
internal channel
detection zone
plane
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Withdrawn
Application number
FR1754367A
Other languages
English (en)
Inventor
Antoine Dumas
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Eco Logic Sense Sas
Original Assignee
Eco Logic Sense Sas
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Eco Logic Sense Sas filed Critical Eco Logic Sense Sas
Priority to FR1754367A priority Critical patent/FR3066599A1/fr
Priority to PCT/EP2018/063012 priority patent/WO2018211044A1/fr
Priority to EP18728061.5A priority patent/EP3625548A1/fr
Publication of FR3066599A1 publication Critical patent/FR3066599A1/fr
Withdrawn legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N21/00Investigating or analysing materials by the use of optical means, i.e. using sub-millimetre waves, infrared, visible or ultraviolet light
    • G01N21/17Systems in which incident light is modified in accordance with the properties of the material investigated
    • G01N21/47Scattering, i.e. diffuse reflection
    • G01N21/49Scattering, i.e. diffuse reflection within a body or fluid
    • G01N21/53Scattering, i.e. diffuse reflection within a body or fluid within a flowing fluid, e.g. smoke
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N1/00Sampling; Preparing specimens for investigation
    • G01N1/02Devices for withdrawing samples
    • G01N1/22Devices for withdrawing samples in the gaseous state
    • G01N1/2202Devices for withdrawing samples in the gaseous state involving separation of sample components during sampling
    • G01N1/2208Devices for withdrawing samples in the gaseous state involving separation of sample components during sampling with impactors
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N15/00Investigating characteristics of particles; Investigating permeability, pore-volume, or surface-area of porous materials
    • G01N15/06Investigating concentration of particle suspensions
    • G01N15/075
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N1/00Sampling; Preparing specimens for investigation
    • G01N1/02Devices for withdrawing samples
    • G01N1/22Devices for withdrawing samples in the gaseous state
    • G01N1/2202Devices for withdrawing samples in the gaseous state involving separation of sample components during sampling
    • G01N2001/222Other features
    • G01N2001/2223Other features aerosol sampling devices
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N15/00Investigating characteristics of particles; Investigating permeability, pore-volume, or surface-area of porous materials
    • G01N2015/0042Investigating dispersion of solids
    • G01N2015/0046Investigating dispersion of solids in gas, e.g. smoke
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N15/00Investigating characteristics of particles; Investigating permeability, pore-volume, or surface-area of porous materials
    • G01N15/02Investigating particle size or size distribution
    • G01N15/0255Investigating particle size or size distribution with mechanical, e.g. inertial, classification, and investigation of sorted collections
    • G01N2015/0261Investigating particle size or size distribution with mechanical, e.g. inertial, classification, and investigation of sorted collections using impactors
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N21/00Investigating or analysing materials by the use of optical means, i.e. using sub-millimetre waves, infrared, visible or ultraviolet light
    • G01N21/17Systems in which incident light is modified in accordance with the properties of the material investigated
    • G01N21/47Scattering, i.e. diffuse reflection
    • G01N2021/4704Angular selective
    • G01N2021/4711Multiangle measurement
    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N2201/00Features of devices classified in G01N21/00
    • G01N2201/06Illumination; Optics
    • G01N2201/064Stray light conditioning
    • G01N2201/0642Light traps; baffles

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Immunology (AREA)
  • Analytical Chemistry (AREA)
  • Biochemistry (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Pathology (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Biomedical Technology (AREA)
  • Molecular Biology (AREA)
  • Dispersion Chemistry (AREA)
  • Optical Measuring Cells (AREA)
  • Investigating Or Analysing Materials By Optical Means (AREA)

Abstract

Un aspect de l'invention concerne un capteur comportant : - un canal interne comportant une zone de détection ; - une source de lumière configurée pour émettre un rayonnement lumineux dans une direction de propagation (Dp) ; - un premier photodétecteur configuré pour capter un premier signal de diffusion émis par des particules traversant la zone de détection dans une première direction (D1) formant un premier angle (θ1) avec la direction de propagation (Dp) ; - un deuxième photodétecteur configuré pour capter un deuxième signal de diffusion émis par des particules traversant la zone de détection (115) dans une deuxième direction (D2) formant un deuxième angle (θ2) avec la direction de propagation (Dp), les premier et deuxième angles (θ1, θ2) étant distincts et non supplémentaires ; - un piège de lumière configuré pour recevoir le rayonnement lumineux en sortie de la zone de détection.

Description

CAPTEUR POUR LA MESURE DE LA CONCENTRATION DE PARTICULES DANS L’AIR
DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION
Le domaine technique de l’invention est celui des capteurs de pollution atmosphérique. La présente invention concerne un capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l’air, aussi bien dans un environnement intérieur, confiné, que dans un environnement extérieur, de plein air.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L’INVENTION
La qualité de l’air est un paramètre essentiel pour assurer une bonne qualité de vie, notamment dans les villes et dans les agglomérations urbaines. Parmi les causes de pollution atmosphérique, les particules de quelques pm de diamètre sont particulièrement dangereuses pour la santé humaine. Ces particules sont produites en grande partie par des activités humaines liées à l’industrie et aux transports. Elles sont responsables de risques sanitaires tels que l’altération des fonctions pulmonaires et peuvent entraîner une diminution de l’espérance de vie.
Les épisodes de pollution atmosphérique intense devenant de plus en plus fréquents, les institutions doivent mettre en place des solutions pour contrer ces phénomènes. Ces solutions requièrent un suivi en temps réel de la concentration atmosphérique de particules fines. La nécessité de déployer un réseau dense de capteurs est de plus en plus ressentie.
Les particules fines PM (de l’anglais « Particulate Matter ») sont souvent classées suivant leur taille. On utilise l’appellation PM10 pour les particules ayant un diamètre aérodynamique inférieur à 10 pm ; PM2.5 pour les particules de diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 pm et PM1 pour les particules de diamètre aérodynamique inférieur à 1 pm. Le diamètre aérodynamique d’une particule est une grandeur équivalente utilisée pour décrire le comportement aéraulique de particules dans un flux gazeux tel qu’un flux d’air. Le diamètre aérodynamique d’une particule est défini comme étant le diamètre d’une sphère de densité unitaire (1 g/cm3) et ayant la même vitesse limite de chute que ladite particule dans un fluide au repos. Dans la suite de la présente demande, on emploie indifféremment les termes « diamètre aérodynamique d’une particule >> et « diamètre d’une particule >>.
Aujourd’hui, deux méthodes de mesure des particules sont principalement utilisées :
- les techniques gravimétriques consistent à accumuler les particules sur un filtre puis à les quantifier par pesée directe ou indirecte ;
- les techniques optiques reposent sur la perturbation d’un faisceau lumineux par le passage des particules à travers le faisceau lumineux.
Les dispositifs gravimétriques les plus simples fonctionnent par impaction des particules sur un filtre qui est ensuite pesé. Ces dispositifs ont une bonne sélectivité en taille et sont relativement peu onéreux mais ils ne permettent pas un suivi en temps réel de la concentration de particules.
Les systèmes à jauge beta reposent sur une technique d’absorption d’électrons. Ces systèmes ont l’avantage d’être très fiables mais, en plus de leur coût élevé, ils nécessitent une source radioactive ce qui peut diminuer leur portabilité.
Les systèmes gravimétriques TEOM® (de l’anglais « Tapered Elément Oscillating Microbalance ») utilisent une microbalance et sont employés pour le suivi réglementaire dans certains pays. Ces systèmes permettent le suivi en temps réel de la concentration en particules mais ils ne permettent pas une bonne sélectivité et demeurent relativement onéreux.
Les dispositifs exploitant des techniques optiques sont compacts, portables et ils permettent une sélectivité en taille des particules. Ces dispositifs sont les plus adaptés pour apporter des informations en temps réel aux particuliers mais ils souffrent en pratique d’un manque de précision qui limite leur intérêt, en présentant une incertitude de mesure supérieure ou égale à 50% sur les concentrations massiques en PM1, PM2.5 et PM10.
RESUME DE L’INVENTION
L’invention offre une solution aux problèmes évoqués précédemment, en permettant de mesurer en temps réel la concentration de particules dans l’air, avec un dispositif à la fois compact, portable et sélectif en taille pour les particules, tout en étant suffisamment précis, c’est-à-dire en parvenant à une incertitude de mesure au moins inférieure à 50% pour les concentrations massiques en particules fines PM1, PM2.5 et PM10.
Un aspect de l’invention concerne un capteur pour la mesure en temps réel de la concentration de particules dans l’air caractérisé en ce qu’il comporte :
- un canal interne pour la circulation d’un flux d’air comportant des particules à détecter, le canal interne comportant une zone de détection ;
- une source de lumière configurée pour émettre un rayonnement lumineux dans une direction de propagation, le rayonnement lumineux étant focalisé dans la zone de détection du canal interne ;
- un premier photodétecteur configuré pour capter un premier signal de diffusion émis par des particules traversant la zone de détection dans une première direction formant un premier angle non nul avec la direction de propagation du rayonnement lumineux ;
- un deuxième photodétecteur configuré pour capter un deuxième signal de diffusion émis par des particules traversant la zone de détection dans une deuxième direction formant un deuxième angle non nul avec la direction de propagation du rayonnement lumineux, le deuxième angle étant différent du premier angle et les premier et deuxième angles n’étant pas supplémentaires ;
- un piège de lumière configuré pour recevoir le rayonnement lumineux en sortie de la zone de détection de manière à empêcher un retour parasite du rayonnement lumineux vers la zone de détection.
On accède ainsi à une information de différence d’intensité lumineuse diffusée, entre le premier signal de diffusion émis dans la première direction et le deuxième signal de diffusion émis dans la deuxième direction, qui permet d’augmenter la précision sur l’information de granulométrie des particules qui traversent la zone de détection et donc d’augmenter la précision du capteur selon un aspect de l’invention. En effet, deux particules de tailles différentes présentent chacune une diffusion angulaire distincte.
Outre les caractéristiques qui viennent d’être évoquées dans le paragraphe précédent, le capteur selon un aspect de l’invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :
- La différence entre les premier et deuxième angles est d’au moins 5° et préférentiellement d’au moins 15°.
- La première direction et la direction de propagation définissant un premier plan, la deuxième direction appartient préférentiellement à un deuxième plan distinct du premier plan, et préférentiellement perpendiculaire au premier plan.
- Le piège de lumière comporte une paroi noire et une cavité noire, la paroi déviant le rayonnement lumineux vers la cavité. La paroi est préférentiellement lisse tandis que la cavité est rugueuse.
- Avantageusement, le canal interne comporte :
o une première portion comportant une paroi latérale s’étendant entre une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité fermée, la première extrémité ouverte s’étendant suivant un plan d’entrée ;
o une deuxième portion communiquant avec la première portion via une première ouverture dans la paroi latérale de la première portion, la première ouverture étant adjacente à la première extrémité ouverte ;
o une zone de stockage communiquant avec la première portion via une deuxième ouverture dans la paroi latérale de la première portion, la deuxième ouverture étant adjacente à la deuxième extrémité fermée, les première et deuxième ouvertures étant agencées de part et d’autre de la paroi latérale ;
o une plaque de déflexion fixée à une jonction entre la première extrémité ouverte de la première portion et la deuxième portion, la plaque de déflexion s’étendant à l’intérieur de la première portion et formant avec une première direction normale au plan d’entrée un angle a tel que :
0° < a < 90° la plaque de déflexion, la première portion et les première et deuxième ouvertures étant dimensionnées de manière que dans un flux d’air entrant dans le capteur par la première extrémité ouverte et comportant des premières particules de diamètre inférieur ou égal à 10 pm et deuxièmes particules de diamètre supérieur à 10 pm, les premières particules sont déviées par la plaque de déflexion, passent par la première ouverture et parviennent dans la deuxième portion du canal interne tandis que les deuxièmes particules sont déviées par la plaque de déflexion, impactées par une partie de la paroi latérale formant une plaque d’impaction, passent par la deuxième ouverture et parviennent dans la zone de stockage.
Ainsi, le canal interne du capteur assure en entrée une fonction de filtre : seules les premières particules pénètrent dans la deuxième portion du canal interne pour être ultérieurement détectées, tandis que les deuxièmes particules sont déviées dans une zone de stockage. Les première et deuxième particules, de tailles différentes, sont en effet de masses et donc d’inerties différentes, c’est pourquoi elles ne suivent pas le même chemin fluidique. On évite ainsi un encrassement de la deuxième portion du canal interne par les deuxièmes particules, qui entraînerait une dérive de la réponse du capteur et des artefacts de mesure. Aucune mesure n’étant réalisée dans la zone de stockage, son encrassement par les deuxièmes particules n’est pas problématique.
- La deuxième portion du canal interne présente une première extrémité ouverte communiquant avec la première portion du canal interne et une deuxième extrémité ouverte, et le capteur comporte un dispositif de mise en circulation d’un flux d’air dans le canal interne, ledit dispositif étant agencé à la deuxième extrémité de la deuxième portion du canal interne et étant configuré pour faire circuler un flux d’air depuis la première extrémité de la première portion du canal interne vers la deuxième extrémité de la deuxième portion du canal interne.
- Le dispositif de mise en circulation d’un flux d’air dans le canal interne est un ventilateur ou une pompe.
- Ayant défini une première surface d’écoulement qui est la surface suivant le plan d’entrée de la première extrémité ouverte, et une deuxième surface d’écoulement qui est la plus petite surface d’écoulement de la première portion, définie entre l’extrémité de la plaque de déflexion et la paroi latérale : le rapport S2/S1 de la deuxième surface sur la première surface est tel que :
10% < — < 90%
- La deuxième portion du canal interne présentant une première extrémité ouverte communiquant avec la première portion du canal interne et une deuxième extrémité ouverte, et la deuxième portion du canal interne comportant une zone de détection, une zone amont entre la première extrémité et la zone de détection et une zone aval entre la zone de détection et la deuxième extrémité, le capteur est préférentiellement tel que :
o la deuxième portion du canal interne présente une forme repliée, et o la zone amont du canal interne présente une portion inclinée s’élargissant entre la première extrémité du canal interne et la zone de détection, la portion inclinée formant un angle β, mesuré par rapport à la verticale, tel que : 60 ° < β < 80 °, et la portion inclinée s’élargissant de 150 pm2 à 300 pm2 par mm de longueur.
- La zone de stockage (120) présente un volume compris entre 0,5 mL et 5 mL.
- Avantageusement, le capteur comporte en outre un dispositif de chauffage d’un flux d’air circulant dans le canal interne, le dispositif de chauffage comportant au moins un élément chauffant par effet Joule agencé sur une paroi du canal interne en amont de la zone de détection.
On permet ainsi un contrôle de l’hygrométrie des particules du flux d’air afin de s’affranchir des conditions atmosphériques extérieures. En effet, certains types de particules gonflent significativement sous l’effet de l’humidité, ce qui est susceptible, en modifiant la taille des particules, de fausser les mesures. En maîtrisant l’hygrométrie du flux d’air, on améliore donc la précision du capteur selon un aspect de l’invention.
- Le dispositif de chauffage comporte préférentiellement une pluralité d’éléments chauffants par effet Joule en série.
- Le dispositif de chauffage comporte préférentiellement des moyens de contrôle du au moins un élément chauffant par effet Joule en fonction d’une première mesure de température et d’une deuxième mesure d’humidité.
- Le au moins un élément chauffant par effet Joule est préférentiellement une résistance ou alternativement un régulateur linéaire.
L’invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
Les figures sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l’invention.
- La figure 1 montre schématiquement une vue en perspective d’un capteur pour la mesure en temps réel de la concentration de particules dans l’air selon un aspect de l’invention.
- La figure 2a montre schématiquement une vue d’un canal interne du capteur de la figure 1 selon un plan de coupe d’axes y,z.
- La figure 2b montre schématiquement une vue partielle du canal interne du capteur de la figure 1 selon le plan de coupe d’axes y,z.
- La figure 3a montre schématiquement une vue du canal interne du capteur de la figure 1 selon un plan de coupe d’axes x,y.
- La figure 3b montre schématiquement une vue partielle du canal interne du capteur de la figure 1 selon un plan de coupe d’axes x,z.
- La figure 4a montre schématiquement une vue d’un système de détection optique du capteur de la figure 1 selon un plan de coupe d’axes x,y.
- La figure 4b montre schématiquement une vue partielle en perspective du système de détection optique du capteur de la figure 1.
- La figure 5 montre schématiquement une vue d’un dispositif de chauffage du capteur de la figure 1 selon un plan de coupe d’axes x,y.
DESCRIPTION DETAILLEE D’AU MOINS UN MODE DE REALISATION DE L’INVENTION
Sauf précision contraire, un même élément apparaissant sur des figures différentes présente une référence unique.
Les figures sont définies dans un repère orthogonal d’axes x,y,z.
La figure 1 montre schématiquement une vue en perspective d’un capteur 1 pour la mesure en temps réel de la concentration de particules dans l’air selon un mode de réalisation de l’invention. La figure 1 montre un plan de coupe A d’axes y,z, un plan de coupe B d’axes x,y et un plan de coupe C d’axes x,z. Le capteur 1 comporte un canal interne 10 (référencé à la figure 2a) ayant une première portion 100 et une deuxième portion 110 (référencées à la figure 2b), la première portion ayant une première extrémité ouverte 101 formant une entrée d’un flux d’air dans le canal interne du capteur 1, et la deuxième portion ayant une deuxième extrémité ouverte 112 formant une sortie du flux d’air du canal interne du capteur 1. L’entrée d’air 101 et la sortie d’air 112 s’étendent préférentiellement selon deux plans distincts, et encore plus préférentiellement selon deux plans qui ne sont pas parallèles entre eux, afin que le flux d’air en entrée ne soit pas perturbé par le flux d’air en sortie. Dans l’exemple particulier illustré à la figure 1, l’entrée d’air 101 s’étend suivant un plan sensiblement parallèle plan de coupe B, tandis que la sortie d’air 112 s’étend suivant un plan sensiblement parallèle au plan de coupe C.
La figure 2a montre schématiquement une vue selon le plan de coupe A du canal interne 10 du capteur 1. La figure 2b montre schématiquement une vue partielle selon le plan de coupe A du canal interne 10 du capteur 1. Les figures 2a et 2b illustrent particulièrement une fonction de filtre fluidique du capteur 1 et sont décrites conjointement.
Le capteur 1 comporte un canal interne 10 ayant :
- la première portion 100 comportant une paroi latérale 103 s’étendant entre la première extrémité ouverte 101 et une deuxième extrémité fermée 102, la première extrémité ouverte 101 s’étendant suivant un plan d’entrée Pe ;
- la deuxième portion 110 communiquant avec la première portion 100 via une première ouverture 105 dans la paroi latérale 103 de la première portion 100, la première ouverture 105 étant adjacente à la première extrémité ouverte 101 ;
- une zone de stockage 120 communiquant avec la première portion 100 via une deuxième ouverture 107 dans la paroi latérale 103 de la première portion 100, la deuxième ouverture étant adjacente à la deuxième extrémité fermée 102, les première et deuxième ouvertures 105, 107 étant agencées de part et d’autre de la paroi latérale 103 ;
- une plaque de déflexion 130 fixée à une jonction entre la première extrémité ouverte 101 de la première portion 100 et la deuxième portion 110, la plaque de déflexion 130 s’étendant à l’intérieur de la première portion 100 et formant avec une première direction D1 normale au plan d’entrée Pe un angle a tel que :
0° < a < 90° la plaque de déflexion 130, la première portion 100 et les première et deuxième ouvertures 105, 107 étant dimensionnées de manière que dans un flux d’air entrant dans le capteur 1 par la première extrémité ouverte 101 et comportant des premières particules de diamètre inférieur ou égal à 10 pm et des deuxièmes particules de diamètre supérieur à 10 pm, les premières particules passent par la première ouverture 105 et parviennent dans la deuxième portion 110 du canal interne tandis que les deuxièmes particules passent par la deuxième ouverture 107 et parviennent dans la zone de stockage 120.
Les première et deuxième ouvertures 105, 107, agencées de part et d’autre de la paroi latérale 103, ne sont pas en vis-à-vis l’une de l’autre, c’est-à-dire que tout plan d’axes x,y et passant par la première ouverture 105 ne passe pas par la deuxième ouverture 107, et vice versa. Il existe préférentiellement une portion de paroi latérale 103 d’une longueur L au moins égale à 2 mm entre les première et deuxième ouvertures 105, 107. On entend par «les première et deuxième ouvertures 105, 107 sont agencées de part et d’autre de la paroi latérale 103 >> le fait que :
- la première ouverture 105 se trouve dans un premier demi-espace, auquel appartiennent la plaque de déflexion 130 et la deuxième portion 110 du canal interne, et
- la deuxième ouverture 107 se trouve dans un deuxième demi-espace, auquel appartient la zone de stockage 120.
Une partie de la paroi latérale 103 est une plaque d’impaction 103-i : il s’agit de la partie de la paroi latérale 103 qui est agencée du côté de la première ouverture 105, dans le premier demi-espace. La plaque d’impaction 103-i est agencée du côté de la première ouverture 105.
Dans l’exemple particulier qui est illustré sur les figures 2a et 2b, la première portion 100 est rectiligne suivant la première direction D1. Toutefois, la première portion 100 peut alternativement être courbée.
Dans l’exemple particulier qui est illustré sur les figures 1, 2a et 2b, la première portion 100 et la deuxième portion 110 sont de section, suivant un plan parallèle au plan B d’axes x,y, rectangulaire. Toutefois, la première portion 100 et la deuxième portion 110 peuvent alternativement être de section carrée, polygonale, circulaire, elliptique... suivant un plan parallèle au plan B d’axes x,y. D’une manière générale, on souhaite définir une certaine vitesse du flux d’air à travers le canal interne 10. Pour ce faire, le paramètre déterminant est la surface de la section de chacune des première et deuxième portions 100, 110. On comprend que plusieurs géométries différentes peuvent être associées à une même surface.
Des première, deuxième et troisième surfaces S1, S2, S3 d’écoulement sont représentées sur la figure 2b :
- la première surface S1 est la surface d’entrée du canal interne 10, c’est-àdire la surface d’écoulement suivant le plan d’entrée Pe de la première extrémité ouverte 101 de la première portion 100 du canal interne 10 ;
la deuxième surface S2 est la plus petite surface d’écoulement de la première portion 100, définie entre l’extrémité de la plaque de déflexion 130 et la paroi latérale 103 ;
- la troisième surface S3 est la plus petite surface d’écoulement définie entre l’extrémité de la plaque de déflexion 130 et l’extrémité de la plaque d’impaction 103-i délimitant la première ouverture 105.
Le rapport S2/S1 de la deuxième surface S2 sur la première surface S1 est avantageusement tel que :
10% < — <90%
Préférentiellement tel que :
30% < — <90%
Et encore plus préférentiellement tel que :
30% < — < 75%
On optimise ainsi la fonction de filtre en entrée du canal interne 10 du capteur 1.
Selon un exemple particulier, la première surface S1 présente une surface de 50 mm2 et la deuxième surface S2 présente une surface de 30 mm2, soit un rapport S2/S1 de 60%.
Le diamètre de coupure d, c’est-à-dire le diamètre aérodynamique tel que 50% des particules de ce diamètre parviennent dans la deuxième portion 110 du canal interne et 50% n’y parviennent pas, peut être estimé par la formule suivante :
u d oc k-— lap où d est exprimé en pm ; k est une constante exprimée en pm.s.rad ; u est la vitesse du flux d’air passant par la troisième surface S3 ; I est la longueur de la plaque de déflexion 130 exprimée en m ; a est l’angle exprimé en rad que forme la plaque de déflexion 130 avec la première direction D1 ; p est la densité des particules considérées :
masse volumique des particules considérées ? masse volumique de référence
La masse volumique de référence est de 1g/cm3.
L’angle a, illustré en particulier à la figure 2b, est préférentiellement tel que :
15° < a < 75°
L’angle a est plus préférentiellement tel que :
15° < a < 45°
L’angle a est encore plus préférentiellement tel que :
25° < a < 35°
Pour un angle a de 30°, une plaque de déflexion 130 de longueur l= 4 mm et une vitesse u du flux d’air passant par la troisième surface S3 de 5 m/s :
- un diamètre de coupure d supérieur à 10 pm est obtenu pour des particules de densité p = 1 ;
- un diamètre de coupure d supérieur à 3 pm est obtenu pour des particules de densité p = 3.
Plus le diamètre de coupure d est petit, plus le diamètre des particules qui parviennent effectivement dans la deuxième portion 110 est faible. On observe que la masse volumique des particules a une influence importante sur les résultats.
La zone de stockage 120 présente avantageusement un volume compris entre 0,5 mL et 5 mL. Cela permet de garantir une durée de vie sans maintenance du capteur 1 suffisante, c’est-à-dire supérieure à 10000 heures dans des environnements très pollués en particules fines. On considère qu’un environnement est très pollué en particules fines lorsqu’il comporte en moyenne au moins 250 pg/m3 de particules fines. Dans le même temps, le volume cumulé de la première portion 100 du canal interne et de la zone de stockage 120 est avantageusement inférieur à 10 mL. Cela permet de limiter la taille du capteur 1, et donc son encombrement et sa masse.
La figure 3a montre schématiquement une vue selon le plan de coupe B du capteur 1. La figure 3a montre un plan de coupe D d’axes x,z. La figure 3b montre schématiquement une vue partielle selon le plan de coupe D du capteur 1. Les figures 3a et 3b sont décrites conjointement.
La deuxième portion 110 du canal interne présente une première extrémité 111 ouverte qui communique avec la première portion 100 du canal interne, et la deuxième extrémité 112 ouverte. La deuxième portion 110 du canal interne comporte une zone de détection 115, une zone amont 114 entre la première extrémité 111 et la zone de détection 115, et une zone aval 116 entre la zone de détection 115 et la deuxième extrémité 112.
Afin d’améliorer la compacité du capteur 1, la deuxième portion 110 du canal interne présente avantageusement une forme repliée, avec une première branche rectiligne reliée à une deuxième branche rectiligne par une liaison sensiblement perpendiculaire aux première et deuxième branches rectilignes. Les première et deuxième branches rectilignes peuvent être parallèles entre elles mais ne sont pas nécessairement parallèle entre elles. La zone amont 114 comporte la première branche rectiligne, la zone aval 116 comporte la deuxième branche rectiligne et la zone de détection 115 se trouve dans la liaison entre les première et deuxième branches rectilignes. Un autre avantage de la forme repliée est d’éloigner la zone de détection 115 de l’entrée 101 et de la sortie 112 du canal interne afin de limiter le risque de lumière parasite extérieure dans la zone de détection 115. Dans le même temps, la géométrie et le dimensionnement de la zone amont 114 sont avantageusement choisis de manière qu’un flux d’air perturbé par la première portion 100 du canal interne et entrant dans la deuxième portion 110 du canal interne soit laminaire et avec une vitesse homogène lorsqu’il parvient au niveau de la zone de détection 115. On considère que le flux d’air présente une vitesse homogène dans la zone de détection 115 lorsqu’en chaque point d’une section de la zone de détection, la vitesse v selon l’axe y perpendiculaire à ladite section est telle que :
0,8 x vm < v < 1,2 x vm avec vm la vitesse moyenne dans ladite section.
Pour ce faire, la zone amont 114 du canal interne présente une portion inclinée s’élargissant en reliant un premier plan horizontal H1, suivant lequel s’étend sensiblement la première extrémité 111 du canal interne, à un deuxième plan horizontal H2, suivant lequel s’étend sensiblement le canal interne entre sa zone de détection 115 et sa deuxième extrémité 112. L’inclinaison β de cette portion, mesurée par rapport à la verticale, est telle que :
60° < β < 80°
L’élargissement de la portion inclinée de la zone amont 114 du canal interne est compris entre 150 et 300 pm2 par mm de longueur suivant l’axe x.
Le capteur 1 comporte préférentiellement un dispositif 20 de mise en circulation d’un flux d’air dans le canal interne 10, référencé à la figure 2a, qui est agencé à la deuxième extrémité 112 de la deuxième portion 110 du canal interne et qui est configuré pour faire circuler un flux d’air depuis la première extrémité 101 de la première portion 100 du canal interne vers la deuxième extrémité 112 de la deuxième portion 110 du canal interne. Le dispositif 20 peut avantageusement être asservi afin d’assurer une vitesse moyenne constante du flux d’air au niveau de la zone de détection 115. Dans un exemple de réalisation de l’invention, le flux d’air à travers le canal interne 10 du capteur 1 présente un débit de 0,0032 m3/min et la perte de charge générée par le canal interne 10 est calculée à 9,6 Pa : dans cet exemple de réalisation, le dispositif 20 est avantageusement asservi afin d’assurer une vitesse moyenne de 1 m/s au niveau de la zone de détection 115. Le dispositif 20 peut notamment être un ventilateur, une pompe ou micro-pompe.
La figure 4a montre schématiquement une vue d’un système de détection optique du capteur 1 selon le plan de coupe B d’axes x,y. La figure 4b montre schématiquement une vue partielle en perspective du système de détection optique du capteur 1. Les figures 4a et 4b illustrent particulièrement une fonction de détecteur optique du capteur 1 et sont décrites conjointement.
Le système de détection optique du capteur 1 comporte :
- une source de lumière 30 configurée pour émettre un rayonnement lumineux dans une direction de propagation Dp, le rayonnement lumineux étant focalisé dans la zone de détection 115 du canal interne 10 ;
- un premier photodétecteur 40 configuré pour capter un premier signal de diffusion émis dans une première direction D1 par des particules traversant la zone de détection, la première direction D1 formant un premier angle Θ1 non nul avec la direction de propagation Dp du rayonnement lumineux ;
- un deuxième photodétecteur 50 configuré pour capter un deuxième signal de diffusion émis dans une deuxième direction D2 par des particules traversant la zone de détection, la deuxième direction D2 formant un deuxième angle Θ2 non nul avec la direction de propagation Dp du rayonnement lumineux, le deuxième angle Θ2 étant différent du premier angle Θ1 et les premier et deuxième angles Θ1, Θ2 n’étant pas supplémentaires ;
- un piège de lumière 60 configuré pour recevoir le rayonnement lumineux en sortie de la zone de détection 115 de manière à empêcher un retour parasite du rayonnement lumineux vers la zone de détection 115.
On accède ainsi à une information de différence d’intensité lumineuse diffusée, entre le premier signal de diffusion émis dans la première direction et le deuxième signal de diffusion émis dans la deuxième direction, qui permet d’augmenter la précision sur l’information de granulométrie des particules qui traversent la zone de détection et donc d’augmenter la précision du capteur 1. En effet, deux particules de tailles différentes présentent chacune une diffusion angulaire distincte.
La source de lumière 30 est préférentiellement une source laser, et en particulier une source laser de type diode laser. Alternativement, la source de lumière 30 peut être une diode électroluminescente, ou LED. La focalisation du rayonnement lumineux dans la zone de détection est obtenue par une optique de focalisation. Le rayonnement lumineux émis par la source de lumière 30 présente préférentiellement une puissance comprise entre 1 mW et 20 mW, plus préférentiellement une puissance comprise entre 1 mW et 10 mW, encore plus préférentiellement une puissance comprise entre 1 mW et 5 mW. Le rayonnement lumineux émis par la source de lumière 30 présente par exemple un rayonnement lumineux de 2 mW. La source de lumière 30 peut émettre un rayonnement lumineux visible, c’est-à-dire de longueur d’onde comprise dans l’intervalle [400 nm ; 700 nm], ou bien un rayonnement proche infrarouge, c’est-à-dire de longueur d’onde comprise dans l’intervalle [700 nm ; 900 nm]. Pour augmenter les performances métrologiques du capteur conformément à la théorie de Mie, un rayonnement lumineux visible de faible longueur d’onde, c’est-à-dire de longueur d’onde comprise dans l’intervalle [400 nm ; 500 nm], est plus performant. Toutefois, un bon compromis performance-coût est en particulier obtenu avec un rayonnement visible de longueur d’onde comprise dans l’intervalle [600 nm ; 700 nm], et plus particulièrement de longueur d’onde comprise dans l’intervalle [630 nm ; 670 nm].
Les premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 sont préférentiellement des photodiodes. Alternativement, les premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 pourraient être des photomultiplicateurs. Par rapport aux photomultiplicateurs, les photodiodes présentent l’avantage d’être moins coûteuses et plus simples à mettre en oeuvre dans des systèmes miniatures. Chacun des premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 présente une surface active et un cône de détection d’axe normal à sa surface active.
Le piège de lumière 60 comporte une paroi 61 et une cavité 62, la paroi 61 étant orientée, par rapport à la direction de propagation Dp, de manière à dévier le rayonnement lumineux vers la cavité 62. La paroi 61 et la cavité 62 sont avantageusement noires de manière à maximiser une absorption d’un rayonnement lumineux incident. De manière avantageuse, la paroi 61 est lisse tandis que la cavité 62 est rugueuse. On entend par « surface lisse >> une surface ayant un écart moyen de rugosité Ra tel que :
Ra < 0,1 pm
On entend par « surface rugueuse >> une surface ayant un écart moyen de rugosité Ra tel que :
Ra> 10 pm
L’écart moyen de rugosité Ra est l’écart-type des aspérités de la surface considérée, tel que défini dans la norme ISO 4287.
On choisit préférentiellement la différence ΔΘ entre les premier et deuxième angles Θ1, Θ2 de manière que :
dAS ^>k— où :
- k est une constante exprimée en rad/W/ητ4 ;
- d est la distance entre chacun des premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 d’une part, et la zone de détection 115 d’autre part, exprimée en m ; si les premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 ne sont pas équidistants de la zone de détection 115, d est la plus petite distance entre chacun des premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 d’une part et la zone de détection 115 ;
- À est la longueur d’onde du rayonnement lumineux, exprimée en m ;
- S est la surface active des premier et deuxième photodétecteurs, exprimée en m2 ; si les premier et deuxième photodétecteurs n’ont pas la même surface active, S est la plus grande surface active des premier et deuxième photodétecteurs ;
- P est la puissance de la source lumineuse, exprimée en W.
Pour une configuration donnée des premier et deuxième photodétecteurs par rapport à la zone de détection et pour une longueur d’onde donnée du rayonnement lumineux, plus la puissance de la source lumineuse est grande, plus la différence ΔΘ entre les premier et deuxième angles Θ1, Θ2 peut être faible. D’une manière générale, on choisit une différence ΔΘ d’au moins 5° et préférentiellement d’au moins 15° entre les premieret deuxième angles Θ1, Θ2.
Dans l’exemple particulier de la figure 4c, le premier angle Θ1 entre la direction de propagation Dp et la première direction D1 est tel que :
Θ1 = 45° et le deuxième angle Θ2 entre la direction de propagation Dp et la deuxième direction D2 est tel que :
Θ2 = 90°
La différence ΔΘ entre les premier et deuxième angles Θ1, Θ2 est donc de 45°.
Par ailleurs, on choisit préférentiellement les première et deuxième directions D1, D2 de manière que :
- la première direction D1 et la direction de propagation Dp définissent un premier plan P1, et
- la deuxième direction D2 appartient à un deuxième plan P2 distinct du premier plan P1.
Dans l’exemple particulier de la figure 4c, le deuxième plan P2 est perpendiculaire au premier plan P1.
Toujours dans l’exemple particulier de la figure 4c, l’axe du cône de détection du premier photodétecteur 40 est confondu avec la première direction D1, et l’axe du cône de détection du deuxième photodétecteur 50 est confondu avec la deuxième direction D2. Toutefois, le premier photodétecteur 40 pourrait alternativement être agencé de manière que l’axe de son cône de détection ne soit pas confondu avec la première direction D1, par exemple en utilisant un miroir pour dévier le premier signal de diffusion dans une direction D1’ et en agençant le premier photodétecteur 40 de manière que son cône de détection soit confondu avec la direction déviée D1’. De même, le deuxième photodétecteur 50 pourrait alternativement être agencé de manière que l’axe de son cône de détection ne soit pas confondu avec la première direction D2, par exemple en utilisant un miroir pour dévier le deuxième signal de diffusion dans une direction D2’ et en agençant le deuxième photodétecteur 50 de manière que son cône de détection soit confondu avec la direction déviée D2’.
La figure 5 montre schématiquement une vue en coupe, selon le plan B d’axes x,y, d’un dispositif de chauffage du flux d’air circulant dans le canal interne 10 du capteur 1, le dispositif de chauffage comportant au moins un élément chauffant par effet Joule agencé sur une paroi du canal interne 10, en amont 114 de la zone de détection 115. La figure 5 illustre particulièrement une fonction de contrôle thermique de l'hygrométrie du flux d’air circulant dans le canal interne 10 du capteur 1.
Le dispositif de chauffage permet avantageusement un contrôle de l’hygrométrie des particules du flux d’air afin de s’affranchir des conditions atmosphériques extérieures. En effet, certains types de particules gonflent significativement sous l’effet de l’humidité, ce qui est susceptible, en modifiant la taille des particules, de fausser les mesures. En maîtrisant l’hygrométrie du flux d’air, on améliore donc la précision du capteur 1.
L’élément chauffant par effet Joule est préférentiellement une résistance ou alternativement un régulateur linéaire.
Le dispositif de chauffage comporte préférentiellement une pluralité d’éléments chauffants par effet Joule en série, ladite pluralité étant agencée sur une paroi du canal interne en amont de la zone de détection. Cela présente l’avantage d’utiliser une pluralité d’éléments chauffants de plus petites dimensions, plutôt qu’un unique élément chauffant de dimensions plus importantes, et donc de minimiser la perturbation mécanique du flux d’air au sein du canal interne 10. Dans l’exemple particulier de la figure 5, le dispositif de chauffage comporte des premier, deuxième et troisième éléments chauffants par effet Joule R1, R2, R3.
Grâce à le au moins un élément chauffant par effet Joule, la température du flux d’air parvenant dans la zone de détection est préférentiellement supérieure de 3°C à 10°C à la température du flux d’air entrant dansle capteur 1. Cette différence de température est suffisante pour garantir une absence de facteur de croissance des particules présentes dans le flux d’air (« growth factor >> en anglais).
Le capteur 1 comporte préférentiellement un capteur de température et un capteur d’humidité et le au moins un élément chauffant par effet Joule est préférentiellement asservi en fonction d’une première mesure de température et d’une deuxième mesure d’humidité du flux d’air dans le capteur 1. La première mesure de température et la deuxième mesure d’humidité du flux d’air peuvent par exemple être réalisées en entrée ou en sortie du canal interne 10 capteur 1, ou en tout point intermédiaire du canal interne 10. On s’adapte ainsi aux conditions atmosphériques extérieures afin d’améliorer la précision du capteur tout en optimisant sa consommation énergétique.
Le capteur 1 selon un aspect de l’invention assure avantageusement à la fois les fonctions de filtre fluidique, de détecteur optique et de contrôle thermique précédemment décrites, mais le capteur 1 selon un aspect de l’invention peut alternativement n’assurer qu’une ou deux de ces trois fonctions, selon toutes les combinaisons possibles :
- fonction filtre fluidique seule,
- fonctions filtre fluidique et détecteur optique,
- fonctions filtre fluidique et contrôle thermique,
- fonction détecteur optique seule,
- fonctions détecteur optique et contrôle thermique,
- fonction contrôle thermique seule.
Le capteur 1 comporte préférentiellement un calculateur et une mémoire de stockage afin de réaliser tout ou partie des fonctions suivantes :
- contrôler la mise en circulation du flux d’air dans le capteur 1 par le dispositif 20 de mise en circulation, c’est-à-dire contrôler la vitesse et le débit du flux d’air dans le canal interne 10 du capteur 1 ;
- traiter les premier et deuxième signaux de diffusion issus des premier et deuxième photodétecteurs 40, 50 afin de calculer en temps réel une concentration en particules fines du flux d’air circulant dans le canal interne 10 du capteur 1 ;
- contrôler la au moins une résistance du dispositif de chauffage en fonction des mesures de température et d’humidité réalisées par les capteurs de température et d’humidité.
Le calculateur est par un exemple un microcontrôleur ou un microprocesseur. La mémoire de stockage est préférentiellement une mémoire morte reprogrammable EPROM (de l’anglais « Erasable Programmable Read Only Memory ») mais peut également être une mémoire vive RAM (de l’anglais « Random Access Memory »), une mémoire morte programmable PROM (de l’anglais « Programmable Read Only Memory »), une mémoire FLASH-EPROM ou tout autre puce ou cartouche mémoire.

Claims (8)

1. Capteur (1) pour la mesure en temps réel de la concentration de particules dans l’air caractérisé en ce qu’il comporte :
- un canal interne (10) pour la circulation d’un flux d’air comportant des particules à détecter, le canal interne comportant une zone de détection (115) ;
- une source de lumière (30) configurée pour émettre un rayonnement lumineux dans une direction de propagation (Dp), le rayonnement lumineux étant focalisé dans la zone de détection (115) du canal interne ;
- un premier photodétecteur (40) configuré pour capter un premier signal de diffusion émis par des particules traversant la zone de détection (115) dans une première direction (D1) formant un premier angle (Θ1) non nul avec la direction de propagation (Dp) du rayonnement lumineux ;
- un deuxième photodétecteur (50) configuré pour capter un deuxième signal de diffusion émis par des particules traversant la zone de détection (115) dans une deuxième direction (D2) formant un deuxième angle (Θ2) non nul avec la direction de propagation (Dp) du rayonnement lumineux, le deuxième angle (Θ2) étant différent du premier angle (Θ1) et les premier et deuxième angles (Θ1, Θ2) n’étant pas supplémentaires ;
- un piège de lumière (60) configuré pour recevoir le rayonnement lumineux en sortie de la zone de détection (115) de manière à empêcher un retour parasite du rayonnement lumineux vers la zone de détection (115).
2. Capteur (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la différence entre les premier et deuxième angles (Θ1, Θ2) est d’au moins 5° et préférentiellement d’au moins 15°.
3. Capteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que :
- la première direction (D1) et la direction de propagation (Dp) définissent un premier plan (P1), et
- la deuxième direction (D2) appartient à un deuxième plan (P2) distinct du premier plan (P1).
4. Capteur (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que le deuxième plan (P2) est perpendiculaire au premier plan (P1).
5. Capteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le piège de lumière (60) comporte une paroi (61) noire et une cavité (62) noire, la paroi (61) déviant le rayonnement lumineux vers la cavité (62).
6. Capteur (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi (61) est lisse tandis que la cavité (62) est rugueuse.
7. Capteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le canal interne (10) comporte :
- une première portion (100) comportant une paroi latérale (103) s’étendant entre une première extrémité ouverte (101) et une deuxième extrémité fermée (102), la première extrémité ouverte (101) s’étendant suivant un plan d’entrée (Pe) ;
- une deuxième portion (110) communiquant avec la première portion via une première ouverture (105) dans la paroi latérale (103) de la première portion (100), la première ouverture étant adjacente à la première extrémité ouverte ;
- une zone de stockage (120) communiquant avec la première portion via une deuxième ouverture (107) dans la paroi latérale (103) de la première portion (100), la deuxième ouverture étant adjacente à la deuxième extrémité fermée, les première et deuxième ouvertures (105, 107) étant agencées de part et d’autre de la paroi latérale (103) ;
- une plaque de déflexion (130) fixée à une jonction entre la première extrémité ouverte (101) de la première portion (100) et la deuxième portion (110), la plaque de déflexion (130) s’étendant à l’intérieur de la première portion (100) et formant avec une première direction (D1) normale au plan d’entrée (Pe) un angle a tel que :
0° < a < 90° la plaque de déflexion (130), la première portion (100) et les première et deuxième ouvertures (105, 107) étant dimensionnées de manière que dans un flux d’air entrant dans le capteur (1) par la première extrémité ouverte (101) et comportant des premières particules de diamètre inférieur ou égal à 10 pm et deuxièmes particules de diamètre supérieur à 10 pm, les premières particules sont déviées par la plaque de déflexion (130), passent par la première ouverture (105) et parviennent dans la deuxième portion (110) du canal interne (10) tandis que les deuxièmes particules sont déviées par la plaque de déflexion (130), impactées par une partie de la paroi latérale (103) formant une plaque d’impaction (103-i), passent par la deuxième ouverture (107) et parviennent dans la zone de stockage (120).
8. Capteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif de chauffage du flux d’air circulant dans le canal interne (10), le dispositif de chauffage comportant au moins un élément chauffant par effet Joule (R1, R2, R3) agencé sur une paroi du canal interne en amont (114) de la zone de détection (115).
FR1754367A 2017-05-17 2017-05-17 Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air Withdrawn FR3066599A1 (fr)

Priority Applications (3)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1754367A FR3066599A1 (fr) 2017-05-17 2017-05-17 Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air
PCT/EP2018/063012 WO2018211044A1 (fr) 2017-05-17 2018-05-17 Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air
EP18728061.5A EP3625548A1 (fr) 2017-05-17 2018-05-17 Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1754367 2017-05-17
FR1754367A FR3066599A1 (fr) 2017-05-17 2017-05-17 Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR3066599A1 true FR3066599A1 (fr) 2018-11-23

Family

ID=59521049

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1754367A Withdrawn FR3066599A1 (fr) 2017-05-17 2017-05-17 Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l'air

Country Status (3)

Country Link
EP (1) EP3625548A1 (fr)
FR (1) FR3066599A1 (fr)
WO (1) WO2018211044A1 (fr)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR3097642A1 (fr) 2019-06-24 2020-12-25 Electricite De France Procédé de mesure de la pollution particulaire dans un environnement, programme d'ordinateur et support d'enregistrement correspondants

Families Citing this family (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN112630108A (zh) 2019-09-24 2021-04-09 法雷奥汽车空调湖北有限公司 一种颗粒物传感器和汽车空调总成
FR3105941B1 (fr) 2020-01-06 2021-12-31 Sogefi Filtration Spa Procede et equipement de controle de l’etat d’un filtre a air d’habitacle de vehicule, par determination d’un effet barriere aux particules fines

Citations (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2014194379A1 (fr) * 2013-06-03 2014-12-11 Xtralis Technologies Ltd Système de détection de particules et procédés associés
WO2016065465A1 (fr) * 2014-10-31 2016-05-06 The University Of British Columbia Détecteur en temps réel à base microfluidique pour matière particulaire fine

Patent Citations (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2014194379A1 (fr) * 2013-06-03 2014-12-11 Xtralis Technologies Ltd Système de détection de particules et procédés associés
WO2016065465A1 (fr) * 2014-10-31 2016-05-06 The University Of British Columbia Détecteur en temps réel à base microfluidique pour matière particulaire fine

Non-Patent Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
ANONYMOUS: "Ambient Air Quality Monitoring - Continuous Particulates Analyzer CPA", 12 February 2017 (2017-02-12), pages 1 - 2, XP055442261, Retrieved from the Internet <URL:https://web.archive.org/web/20170212015558if_/http://hnunordion.fi/environnement/netissa/CPA%20HNU.pdf> [retrieved on 20180118] *
HUANLING HU ET AL: "Determination of the refractive index and size distribution of aerosol from dual-scattering-angle optical particle counter measurements", APPLIED OPTICS, vol. 45, no. 16, 1 June 2006 (2006-06-01), WASHINGTON, DC; US, pages 3864, XP055440740, ISSN: 0003-6935, DOI: 10.1364/AO.45.003864 *
S. A. LISENKO ET AL: "Nephelometric method for measuring mass concentrations of urban aerosols and their respirable fractions", ATMOSPHERIC AND OCEANIC OPTICS, vol. 27, no. 6, November 2014 (2014-11-01), RU, pages 587 - 595, XP055440723, ISSN: 1024-8560, DOI: 10.1134/S102485601406013X *
WENJIA SHAO ET AL: "Fine Particle Sensor Based on Multi-Angle Light Scattering and Data Fusion", SENSORS, vol. 17, no. 5, 4 May 2017 (2017-05-04), pages 1033 - 1, XP055442307, DOI: 10.3390/s17051033 *

Cited By (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR3097642A1 (fr) 2019-06-24 2020-12-25 Electricite De France Procédé de mesure de la pollution particulaire dans un environnement, programme d'ordinateur et support d'enregistrement correspondants
EP3757567A1 (fr) 2019-06-24 2020-12-30 Electricité de France Procédé de mesure de la pollution particulaire dans un environnement, programme d'ordinateur et support d'enregistrement correspondants

Also Published As

Publication number Publication date
EP3625548A1 (fr) 2020-03-25
WO2018211044A1 (fr) 2018-11-22

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP3625549B1 (fr) Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l&#39;air
US6859277B2 (en) Particle counter with strip laser diode
FR3066599A1 (fr) Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l&#39;air
EP2291636B1 (fr) Dispositif et procédé de mesure électro-optique destinés à la classification et au comptage d&#39;éléments microscopiques
CN110095477A (zh) 测定微尘的分析仪
EP2364438A1 (fr) Procede et systeme d&#39;analyse de particules solides dans un milieu
WO2020104750A1 (fr) Sonde adaptee pour la mesure de la composition d&#39;un gaz comburant
EP1183518B1 (fr) Dispositif pour determiner les valeurs d&#39;au moins un parametre de particules, notamment de gouttelettes d&#39;eau
MX2007007242A (es) Velocimetro optico de tiempo de recorrido.
CN107543784B (zh) 颗粒物质检测器
FR2541460A1 (fr) Procede et appareil pour la detection et le comptage de particules presentes dans une suspension en circulation, pour analyses hematologiques et autres
FR3066600A1 (fr) Capteur pour la mesure de la concentration de particules dans l&#39;air
FR3001292A1 (fr) Procede et dispositif de mesure de la concentration en agent d&#39;extinction dans une zone feu
EP4085246A1 (fr) Dispositif de detection de presence de pollens dans l&#39;air, et procede de detection correspondant
EP3583402B1 (fr) Detecteur optique de particules et procede de fabrication d&#39;un detecteur de particules
EP2005396A1 (fr) Dispositif de comptage et de determination du sens de passage d etres vivants
EP3899490B1 (fr) Détecteur optique de particules
WO2015075217A1 (fr) Procede et systeme optique de detection de particules dans un ecoulement
Salinas et al. Portable Solar Spectrum Reflectometer for planar and parabolic mirrors in solar thermal energy plants
EP1540312A1 (fr) Procede et dispositif permettant de mesurer un flux lumineux retrodiffuse par un milieu disperse, non perturbe par les reflexions aux interfaces
EP3598102A1 (fr) Détecteur optique de particules
US20210270711A1 (en) System and Method for Determining Particulate Size Distribution and Other Properties from a Combined Optical and Aerodynamic Inversion
WO2023079172A1 (fr) Module d&#39;observation et dispositif associé de détection de la présence d&#39;au moins une particule d&#39;un aerosol
FR3041098A1 (fr) Dispositif pour evaluer une concentration particulaire surfacique dans un environnement a atmosphere controlee tel qu&#39;une salle propre et procede associe
EP3933379A1 (fr) Capteur optique de particules

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20181123

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 4

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 5

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 6

ST Notification of lapse

Effective date: 20240105