FR3064492A1 - Dispositif de sauvetage lors d'une avalanche - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de sauvetage lors d'une avalanche, comportant un réceptacle équipé de deux bretelles de façon à pouvoir être transporté sur le dos d'un utilisateur, et un circuit aéraulique (Ca) doté d'une entrée d'air (15) et d'une sortie d'air (16) disposées sur le réceptacle (1) à distance l'une de l'autre, de moyens de mise en circulation d'air (6) adaptés pour aspirer de l'air au niveau de l'entrée d'air (15) et pour refouler cet air vers la sortie d'air (16), de moyens d'alimentation électrique (14) des moyens de mise en circulation d'air (6), de moyens de commande (13, 20, 23) du fonctionnement des moyens de mise en circulation d'air (6), et de moyens de filtration (19) d'absorption du gaz carbonique contenu dans le flux d'air.

Description

Titulaire(s) : HEURTAULT “AGISSANT AU NOM ET POUR LE COMPTE DE LATCHS SAS EN COURS DE FORMATION LUCAS.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : LATCHS.

Q4) DISPOSITIF DE SAUVETAGE LORS D'UNE AVALANCHE.

FR 3 064 492 - A1 _ L'invention concerne un dispositif de sauvetage lors d'une avalanche, comportant un réceptacle équipé de deux bretelles de façon à pouvoir être transporté sur le dos d'un utilisateur, et un circuit aéraulique (Ca) doté d'une entrée d'air (15) et d'une sortie d'air (16) disposées sur le réceptacle (1) à distance l'une de l'autre, de moyens de mise en circulation d'air (6) adaptés pour aspirer de l'air au niveau de l'entrée d'air (15) et pour refouler cet air vers la sortie d'air (16), de moyens d'alimentation électrique (14) des moyens de mise en circulation d'air (6), de moyens de commande (13, 20, 23) du fonctionnement des moyens de mise en circulation d'air (6), et de moyens de filtration (19) d'absorption du gaz carbonique contenu dans le flux d'air.

L’invention concerne un dispositif de sauvetage lors d’une avalanche, comportant un réceptacle équipé de deux bretelles de façon à pouvoir être transporté sur le dos d’un utilisateur.

Il existe à l’heure actuelle deux principales conceptions de dispositifs de sauvetage adaptés pour être transportés sur le dos des utilisateurs.

Une première conception consiste à réaliser des dispositifs de sauvetage comportant un sac à dos à l’intérieur duquel est logée, dans un état plié, une poche gonflable, communément dénommée airbag, adaptée pour se déployer, dans un état gonflé, au-dessus du dit sac à dos, par actionnement manuel, au moyen d’une poignée, de moyens de gonflage également logés dans le sac à dos.

De tels sacs à dos avec airbag, tels que notamment décrits dans les demandes de brevet US9427625, US6220909, WO 2010/085576, US 2016/0144938, ont pour objectif d’augmenter les chances de l’utilisateur de rester en surface et donc de ne pas être enseveli par l’avalanche, et selon des estimations, il s’avère que moyennant un déclenchement correct de l’airbag, les chances de survie sont notablement améliorées. A titre indicatif, il est estimé que les chances de survie sont augmentées de 50 %. Toutefois, il a été constaté que de tels dispositifs s’avèrent fréquemment inefficaces, principalement en raison d’une incapacité de l’utilisateur à déclencher manuellement l’airbag. De plus, un déclenchement correct de l’airbag ne garantit pas l’efficacité de ces dispositifs. En effet, d’autres causes telles que non déchaussement des skis, utilisation de snow-boards, neige trop lourde... peuvent conduire à un ensevelissement de l’utilisateur malgré le déploiement de l’airbag.

Une seconde conception consiste à réaliser des dispositifs de sauvetage notamment commercialisés sous l’appellation « Avalung » dont le réceptacle consiste en un harnais équipé d’un dispositif de respiration comportant un embout buccal relié à un système de valves multidirectionnelles, telles que notamment décrites dans la demande de brevet EP 2620181, adaptées pour permettre d’aspirer de l’air admis au travers d’une entrée d’air et d’expirer l’air chargé de gaz carbonique vers une sortie d’air distante de l’entrée d’air.

De tels dispositifs de sauvetage ont pour objectif de faciliter la respiration d’une personne ensevelie sous la neige. Toutefois, le temps de survie d’une personne ensevelie équipée d’un tel dispositif de sauvetage reste relativement limité en raison notamment de la contamination de l’air disponible par le gaz carbonique expiré par la personne ensevelie.

Une autre solution a consisté à associer les deux techniques de sauvetage ci-dessus décrites et à réaliser des dispositifs de sauvetage du type notamment décrits dans la demande de brevet EP 3042586, comprenant un sac à dos intégrant :

- un airbag adapté pour se déployer par actionnement manuel d’une poignée,

- un dispositif de respiration comprenant un système de valves multidirectionnelles auxquelles est relié un embout buccal par un tuyau souple permettant de porter le dit embout à la bouche de l’utilisateur.

De tels dispositifs sont donc adaptés, en premier lieu, pour prévenir l’ensevelissement des utilisateurs, et en second lieu, pour faciliter la respiration dans l’éventualité d’un ensevelissement.

Toutefois, si les chances de survie s’avèrent globalement augmentées du fait de l’intégration dans un même sac à dos de deux types de dispositifs de sauvetage, les performances propres de chacun de ces dispositifs ne se trouvent pas améliorées.

Au contraire, les deux opérations que doit effectuer l’utilisateur (actionnement de la poignée de gonflage de l’airbag et saisie de l’embout buccal pour le porter à la bouche) requièrent une maîtrise que ne favorisent pas les conditions difficiles, notamment de stress, subies par l’utilisateur, avec pour conséquence, une incapacité de ce dernier à effectuer l’une et/ou l’autre de ces actions.

La présente invention vise également un dispositif de sauvetage lors d’une avalanche et a pour premier objectif de fournir un dispositif destiné au sauvetage d’une personne ensevelie sous la neige, conduisant à augmenter le temps de survie de cette personne.

Un autre objectif de l’invention est de fournir un dispositif de sauvetage d’une personne ensevelie sous la neige, dont le déclenchement du dispositif respiratoire ne nécessite pas d’intervention humaine.

Un autre objectif de l’invention est de fournir un dispositif de sauvetage permettant de faciliter la localisation d’une personne ensevelie sous la neige.

Un autre objectif de l’invention est de fournir un dispositif de sauvetage comportant un airbag et un dispositif respiratoire, dont seul le gonflage de l’airbag requiert une intervention humaine.

A cet effet, l’invention vise un dispositif de sauvetage lors d’une avalanche, comportant un réceptacle équipé de deux bretelles de façon à pouvoir être transporté sur le dos d’un utilisateur, et selon l’invention, ce dispositif de sauvetage comprend un circuit aéraulique doté :

- d’une entrée d’air et d’une sortie d’air disposées sur le réceptacle à distance l’une de l’autre,

- de moyens de mise en circulation d’air adaptés pour aspirer de l’air au niveau de l’entrée d’air et pour refouler cet air vers la sortie d’air,

- de moyens d’alimentation électrique des moyens de mise en circulation d’air,

- de moyens de commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air,

- de moyens de filtration d’absorption du gaz carbonique contenu dans le flux d’air.

Le principe à la base de l’invention a consisté à puiser, lors des inspirations de l’utilisateur, l’oxygène contenu dans l’air renfermé dans le système fermé que constitue la poche d’air formée autour de ce dernier par l’avalanche, et à rejeter, dans ce système fermé, de l’air purifié du gaz carbonique produit et renfermant un pourcentage conséquent d’oxygène consommable ultérieurement par l’utilisateur. A titre indicatif, le pourcentage d’oxygène dans l’air est de 21%, et seulement 3% à 5% de cet oxygène est consommé lors de son inspiration et de son expiration, de sorte qu’il subsiste 16% à 18% d’oxygène consommable dans l’air expiré par une personne.

Le dispositif selon l’invention conduit donc, d’une part, à réduire la vitesse de l’appauvrissement en oxygène présent dans le système fermé et, d’autre part, à purifier cet air du gaz carbonique toxique pour l’homme au-delà d’un taux déterminé estimé à une valeur de l’ordre de 25 %, de sorte que le temps de survie des personnes ensevelies se trouve notablement augmenté, de même, par conséquent, que le temps dévolu aux secours pour arriver sur place.

De plus, lors de la filtration de l’air, notamment avantageusement réalisée au moyen d’un filtre renfermant de la chaux sodée ou de la chaux barytée, la réaction chimique est une réaction exothermique, de sorte que l’air expiré consiste en de l’air chauffé qui participe à la lutte contre l’hypothermie en réchauffant l’air renfermé dans la poche d’air.

Selon un mode de réalisation avantageux visant notamment à favoriser la lutte contre l’hypothermie, l’entrée d’air et la sortie d’air sont positionnées sur le réceptacle de façon à être situées au moins sensiblement à hauteur du visage de l’utilisateur.

Selon un autre mode de réalisation avantageux de l’invention, les moyens de commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air comprennent des moyens de détection de mouvement et une unité de commande à laquelle sont connectés les dits moyens de détection, programmée de façon à déclencher le fonctionnement des dits moyens de mise en circulation d’air après réception d’un signal représentatif d’une absence de mouvement pendant un laps de temps prédéterminé T1.

Le déclenchement du dispositif respiratoire ne nécessite donc aucune intervention humaine, du fait qu’il intervient automatiquement lorsqu’une absence de mouvement durant un laps de temps donné T1 est détectée. Ainsi, le déclenchement intervient notamment même si la personne équipée du dispositif selon l’invention se trouve inconsciente.

En vue toutefois d’éviter des déclenchements intempestifs du dispositif respiratoire, les moyens de commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air comprennent un interrupteur à actionnement manuel apte à commuter l’unité de commande entre un état passif d’inhibition de la surveillance des signaux reçus des moyens de détection de mouvement, et un état actif de surveillance des dits signaux en vue de la commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air.

Ainsi, le déclenchement du dispositif respiratoire ne peut intervenir qu’après commutation, commandée par l’utilisateur, de l’unité de commande dans son état actif de surveillance, commutation normalement commandée lorsque l’utilisateur juge que la zone dans laquelle il évolue constitue une zone dangereuse en termes de risques d’avalanches.

Selon un autre mode de réalisation avantageux de l’invention, des moyens d’alarme sonore sont connectés à l’unité de commande, la dite unité de commande étant programmée, dans son état actif, pour déclencher les dits moyens d’alarme sonore après la réception pendant un laps de temps T1 d’un signal représentatif d’une absence de mouvement, et pour différer le déclenchement du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air pendant un laps de temps prédéterminé T2 suivant le déclenchement des moyens d’alarme sonore.

Ces moyens d’alarme sonore ont pour première fonction de prévenir l’utilisateur de l’imminence du déclenchement du dispositif respiratoire, offrant à ce dernier la faculté d’inhiber ce déclenchement, lors d’une fausse alerte, par une action sur l’interrupteur visant à commuter l’unité de commande dans son état passif.

îo Ces moyens d’alarme sonore ont pour autre fonction de maintenir l’utilisateur éveillé et de favoriser sa localisation.

Selon un autre mode de réalisation avantageux de l’invention, le réceptacle consiste en un sac formant un sac à dos avec les deux bretelles, et renfermant :

- une poche gonflable, dite airbag, logée dans un état plié dans le sac à dos, et adaptée pour se déployer, dans un état gonflé, au-dessus du dit sac à dos,

- des moyens de gonflage de l’airbag,

- et des moyens de déclenchement à actionnement manuel des moyens de gonflage.

Un tel dispositif de sauvetage est donc adapté, en premier lieu, pour prévenir l’ensevelissement des utilisateurs, et en second lieu, pour faciliter la respiration dans l’éventualité d’un ensevelissement.

De plus, seule la fonction de prévention de l’ensevelissement de 25 l’utilisateur nécessite une action humaine destinée au déclenchement des moyens de gonflage.

Par ailleurs, les moyens de mise en circulation d’air du circuit aéraulique comportent, avantageusement selon l’invention, au moins un moteur électrique d’entraînement d’un rotor à pales.

Dans ce cas, en outre, et de façon avantageuse selon l’invention, le circuit aéraulique comporte un organe de distribution d’air apte à présenter deux positions : une première position de distribution de l’air vers l’airbag, et une seconde position de distribution de l’air vers les moyens de filtration et la sortie d’air du dit circuit aéraulique, et :

- l’organe de distribution et les moyens de déclenchement destinés au gonflage de l’airbag sont connectés à l’unité de commande,

- l’unité de commande est programmée pour piloter l’organe de distribution d’air de façon, d’une part, à engendrer le gonflage de l’airbag lors de l’actionnement manuel des moyens de déclenchement, et d’autre part, pour commander le refoulement de l’air vers la sortie d’air du circuit aéraulique après réception d’un signal, délivré par les moyens de détection de mouvement, représentatif d’une absence de mouvement.

Ainsi, le dispositif de sauvetage comporte un ensemble moteur(s)/rotor(s) assurant le gonflage de l’airbag et la circulation d’air dans le circuit aéraulique.

De plus, l’organe de distribution est avantageusement adapté, selon l’invention, dans sa seconde position, pour connecter l’airbag avec une voie de mise à l’air libre du dit airbag.

Cette seconde position conduit à provoquer le dégonflage de l’airbag et ainsi à libérer de l’espace autour de l’utilisateur enseveli, et à délivrer dans la poche d’air un volume supplémentaire d’air.

En lieu et place d’un moteur/rotor, les moyens de gonflage de l’airbag peuvent également avantageusement consister en un système venturi associé à une valve, et en une cartouche renfermant un gaz sous pression adaptée pour activer le dit système venturi lors de l’actionnement des moyens de déclenchement du type pyrotechnique.

Dans ce cas, ces moyens de gonflage sont indépendants des moyens de mise en circulation d’air du circuit aéraulique qui peuvent consister en un moteur/rotor dédié à ce circuit aéraulique.

D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent, à titre d’exemple non limitatif, un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins :

- la figure 1 est un schéma synoptique d’un dispositif de sauvetage conforme à l’invention,

- la figure 2 est une vue en perspective schématique de ce dispositif de sauvetage sur laquelle, d’une part, les liaisons aérauliques et électriques ne sont pas représentées, et d’autre part, les équipements renfermés dans le sac à dos sont représentés en traits discontinus.

Le dispositif de sauvetage lors d’un avalanche conforme à l’invention tel que représenté à titre d’exemple aux figures 1 et 2 se présente sous la forme d’un sac à dos comportant notamment, de façon usuelle, un sac 1 dans lequel sont ménagés des volumes de rangement d’effets personnels, équipé de deux bretelles 2, 3 permettant de transporter le dit sac sur le dos.

En premier lieu, le sac 1 comporte, intérieurement, un compartiment supérieur dans lequel est logé, dans sa position pliée, un airbag 4.adapté, par actionnement manuel d’une poignée 5 accessible au niveau d’une des bretelles 3, pour se gonfler et se déployer au dessus du sac à dos, dans le but de maintenir l’utilisateur en surface et d’éviter ainsi son ensevelissement par l’avalanche.

De façon avantageuse, afin d’éviter des déclenchements accidentels de l’airbag 4 dans des zones non appropriées, la poignée 5 consiste en une poignée amovible destinée à être mise en place uniquement lorsque le porteur du sac à dos 1 juge que la zone dans laquelle il évolue constitue une zone dangereuse en termes de risques d’avalanches.

De plus, des moyens de connexion de cette poignée 5 sont avantageusement disposés sur chacune des bretelles 2, 3 de façon à permettre une activation aisée de cette dernière par un droitier ou un gaucher.

Enfin, concernant la poignée 5, cette dernière consiste avantageusement en un contacteur électrique, et le sac à dos comporte, pour chaque bretelle 2, 3, un câble électrique de connexion à une unité de commande 13 décrite en détail plus loin.

En vue du gonflage de l’airbag 4, le sac à dos 1 intègre, en outre, des moyens de gonflage activés par actionnement manuel de la poignée 5, consistant en une turbine constituée d’un ensemble moteur électrique/rotor à pales, par exemple du type décrit dans la demande de brevet US 2016/0144938, relié :

- côté aspiration, par des conduites 9, à deux entrées d’air 7, 8 ménagées dans la portion inférieure de la paroi arrière du sac 1,

- côté refoulement, à l’airbag 4 par deux conduites 10, 11 s’étendant dans le prolongement l’une de l’autre, entre lesquelles est interposé un distributeur 12 avec électrovanne de pilotage : une conduite dite principale 10 s’étendant entre la turbine 6 et le distributeur 12, et une conduite d’alimentation de l’airbag 4 reliant le distributeur au dit airbag.

Par ailleurs, le fonctionnement du moteur électrique 6 est géré par une unité de commande 13 alimentée par une batterie 14 du type par exemple batterie lithium-ion, à laquelle est connectée la poignée 5. De façon usuelle, cette unité de commande 13 ainsi que l’ensemble des composants électroniques équipant le sac à dos 1 sont adaptés pour résister à des conditions de basses températures.

Lors du déclenchement d’une avalanche, et de façon connue en soi, en vue d’éviter son ensevelissement, le porteur du sac à dos actionne la poignée 5 de façon à initier le démarrage de la turbine 6 et à provoquer le îo gonflage et l’extraction de l’airbag 4 qui sont obtenus très rapidement au bout d’un laps de temps de l’ordre de quelques secondes.

En second lieu, le sac 1 intègre un circuit aéraulique Ca destiné à faciliter la respiration d’une personne ensevelie sous la neige et à augmenter le temps de survie de cette personne.

Ce circuit aéraulique s’étend entre une entrée d’air 15 positionnée sur une des bretelles 2 de façon à être située sensiblement à hauteur du visage du porteur du sac à dos, et une sortie d’air 16 positionnée sur l’autre bretelle 3 de façon à être également située à hauteur du visage du porteur du sac à dos. Cette sortie d’air 16 peut également être positionnée sur le sac à dos 1 de façon à être située au niveau de la nuque du porteur du dit sac à dos.

Ce circuit aéraulique Ca intègre la turbine 6 (ou un ensemble moteur/rotor dédié à ce circuit aéraulique) à laquelle (ou auquel) est reliée :

- côté aspiration, l’entrée d’air 15 par une conduite 17,

- côté refoulement, la sortie d’air 16 par, successivement, la conduite principale 10, le distributeur 12, et une conduite 18.

A des fins explicitées plus loin, le distributeur 12 consiste par exemple en un distributeur 5/2 adapté pour commuter entre :

- une première position dans laquelle les conduites 10 et 11 sont mises en communication, destinée au gonflage de l’airbag 4 lors du fonctionnement de la turbine 6,

- une seconde position dans laquelle, d’une part, les conduites 10 et 18 sont mises en communication, destinée à créer une circulation d’air dans le circuit aéraulique Ca lors du fonctionnement de la turbine 6, et d’autre part, la conduite 11 d’alimentation de l’airbag 4 est mise en communication avec une voie à l’air libre du distributeur 12, de façon à engendrer le dégonflage du dit airbag.

Par ailleurs, selon l’invention, le circuit aéraulique Ca comporte, interposé sur la conduite 18, un filtre 19, par exemple d’une autonomie de l’ordre de 45 mn à 1 heure, renfermant un matériau présentant la propriété de capter le gaz carbonique, tel que, par exemple, de la chaux sodée ou de la chaux barytée sous forme de granules.

En vue de la gestion du fonctionnement du circuit aéraulique Ca, le dispositif selon l’invention comprend, en outre, connectés à l’unité de îo commande 13, les accessoires suivants :

- un interrupteur marche/arrêt 20 positionné sur la bretelle 3 du sac à dos de façon à pouvoir être actionné par le porteur du dit sac à dos,

- un voyant 21 également positionné sur la bretelle 3, adapté pour indiquer, d’une part, l’état, marche ou arrêt, de l’unité de commande 13, ainsi que l’état, opérationnel ou non opérationnel de l’ensemble ; à titre d’exemple, le voyant 21 est éteint dans l’état arrêté de l’unité de commande 13, un voyant vert correspond à un état marche opérationnel, et un voyant rouge correspond à un état marche non opérationnel,

- des témoins lumineux 22 représentatifs de l’état de charge de la batterie 14,

- un capteur de détection de mouvement 23, consistant, par exemple, en un accéléromètre,

- des moyens d’alarme sonre 24 consistant, par exemple, en un haut-parleur, et éventuellement couplés à des moyens d’alarme visuelle.

La fonction de ces différents accessoires et, globalement, le fonctionnement du circuit aéraulique Ca sont décrits ci-dessous.

En premier lieu, la seule intervention requise de l’utilisateur consiste, lorsque, par exemple ce dernier s’engage dans une zone exposée aux avalanches, à commuter l’interrupteur 20 dans sa position « marche », de façon à commander la mise en service de l’unité de commande 13, activation matérialisée par le voyant 21.

Dans le cas d’une poignée 5 amovible, cette mise en service peut également être engendrée par la mise en place de cette poignée 5 moyennant, par exemple, l’installation d’un capteur de présence de la dite poignée.

ίο

Une fois cette activation réalisée, l’unité de commande 13 est programmée pour analyser les signaux issus du capteur de détection de mouvement 23 et, après réception d’un signal représentatif d’une absence de mouvement pendant un laps de temps prédéterminé T1, par exemple de l’ordre de la minute, pour déclencher l’émission de signaux sonores par le biais du haut-parleur 24.

Ce déclenchement de l’émission de signaux sonores a pour but d’ouvrir une période, par exemple de 2 à 3 minutes, pendant laquelle, lorsque l’absence de mouvement pendant la période T1 résulte d’une inaction îo volontaire de l’utilisateur, ce dernier peut interrompre la procédure engagée en commutant l’interrupteur 20 vers sa position « arrêt ».

Dans le cas contraire, représentatif d’une incapacité de l’utilisateur à réagir pouvant résulter d’un ensevelissement de ce dernier, l’unité de commande 13 est programmée pour activer le fonctionnement de la turbine 6 et éventuellement pour engendrer la commutation du distributeur 12 vers sa seconde position, de façon, d’une part, à créer une circulation d’air dans le circuit aéraulique Ca, et, d’autre part, à initier le dégonflage de l’airbag 4 qui constitue ainsi une source d’air.

Toute la procédure ci-dessus décrite est donc conçue pour que, dans l’hypothèse où le porteur du sac à dos se trouve enseveli lors d’une avalanche, le déclenchement de la circulation d’air dans le circuit aéraulique Ca et des moyens d’alarme sonore soit commandé de façon automatisée sans nécessiter d’intervention humaine.

Lorsque l’utilisateur se trouve enseveli, la circulation d’air ainsi créée dans le circuit aéraulique Ca conduit, d’une part, à réduire la vitesse de l’appauvrissement en oxygène présent dans la poche d’air formée autour de ce dernier par l’avalanche et, d’autre part, à purifier cet air du gaz carbonique toxique pour l’homme au-delà d’un taux déterminé, de sorte que le temps de survie de l’utilisateur se trouve notablement augmenté.

De plus, la réaction chimique d’absorption du gaz carbonique est une réaction exothermique, de sorte que l’air expiré consiste en de l’air chauffé qui participe à la lutte contre l’hypothermie en réchauffant l’air renfermé dans la poche d’air.

Par ailleurs, l’unité de commande 13 est programmée pour maintenir activée l’émission de signaux d’alarme sonore, en vue de maintenir l’utilisateur éveillé et de favoriser sa localisation.

Le dispositif de sauvetage selon l’invention ci-dessus décrit comporte 5 donc, d’une part, des premiers moyens de sauvetage conçus pour maintenir l’utilisateur à la surface de la coulée de neige, et lui éviter d’être enseveli par l’avalanche, et des seconds moyens de sauvetage visant à pallier une éventuelle inefficacité des premiers moyens de sauvetage, conçus pour être déclenchés de façon automatisée, c'est-à-dire sans requérir d’intervention îo humaine, et pour conduire à augmenter de façon notable le temps de survie d’une personne ensevelie et, par conséquent, le temps dévolu aux secours pour arriver sur place.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1/ Dispositif de sauvetage lors d’une avalanche, comportant un réceptacle (1) équipé de deux bretelles (2, 3) de façon à pouvoir être transporté sur le dos d’un utilisateur, caractérisé en ce qu’il comprend un circuit aéraulique (Ca) doté :

   - d’une entrée d’air (15) et d’une sortie d’air (16) disposées sur le réceptacle (1) à distance l’une de l’autre,

   - de moyens de mise en circulation d’air (6) adaptés pour aspirer de l’air au niveau de l’entrée d’air (15) et pour refouler cet air vers la sortie d’air (16),

   - de moyens d’alimentation électrique (14) des moyens de mise en circulation d’air (6),

   - de moyens de commande (13, 20, 23) du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air (6),

   - de moyens de filtration (19) d’absorption du gaz carbonique contenu dans le flux d’air.
2. 2/ Dispositif de sauvetage selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de filtration consistent en un filtre (19) renfermant de la chaux sodée ou de la chaux barytée.
3. 3/ Dispositif de sauvetage selon l’une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que l’entrée d’air (15) et la sortie d’air (16) sont positionnées sur le réceptacle (1) de façon à être situées au moins sensiblement à hauteur du visage de l’utilisateur.
4. 4/ Dispositif de sauvetage selon l’une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que les moyens de commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air (6) comprennent des moyens de détection de mouvement (23) et une unité de commande (13) à laquelle sont connectés les dits moyens de détection, programmée de façon à déclencher le fonctionnement des dits moyens de mise en circulation d’air après réception d’un signal représentatif d’une absence de mouvement pendant un laps de temps prédéterminé T1.
5. 5/ Dispositif de sauvetage selon la revendication 4 caractérisé en ce que les moyens de commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air (6) comprennent un interrupteur (20) à actionnement manuel apte à commuter l’unité de commande (13) entre un état passif d’inhibition de la surveillance des signaux reçus des moyens de détection de mouvement (23), et un état actif de surveillance des dits signaux en vue de la commande du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air (6).
6. 6/ Dispositif de sauvetage selon l’une des revendications 4 ou 5 caractérisé en ce qu’il comprend des moyens d’alarme sonore (24) connectés à l’unité de commande (13), la dite unité de commande étant programmée, dans son état actif, pour déclencher les dits moyens d’alarme sonore après la réception pendant un laps de temps T1 d’un signal représentatif d’une absence de mouvement, et pour différer le déclenchement du fonctionnement des moyens de mise en circulation d’air (6) pendant un laps de temps prédéterminé T2 suivant le déclenchement des moyens d’alarme sonore.
7. 7/ Dispositif de sauvetage selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de mise en circulation d’air (6) du circuit aéraulique (Ca) comportent un moteur électrique d’entraînement d’un rotor à pales.
8. 8/ Dispositif de sauvetage selon l’une des revendications précédentes dont le réceptacle consiste en un sac (1) formant un sac à dos avec les deux bretelles (2, 3), caractérisé en ce qu’il comprend :

   - une poche gonflable (4), dite airbag, logée dans un état plié dans le sac à dos (1), et adaptée pour se déployer, dans un état gonflé, au-dessus du dit sac à dos,

   - des moyens de gonflage (6) de l’airbag (4),

   - et des moyens de déclenchement (5) à actionnement manuel des moyens de gonflage (6).
9. 9/ Dispositif de sauvetage selon l’une des revendications 4 à 6 et les revendication 7 et 8 prises ensemble caractérisé en ce que :

   - le circuit aéraulique (Ca) comporte un organe de distribution d’air (12) apte à présenter deux positions : une première position de distribution de l’air vers l’airbag (4), et une seconde position de distribution de l’air vers les moyens de filtration (19) et la sortie d’air (16) du dit circuit aéraulique,

   - le dit organe de distribution et les moyens de déclenchement (5) destinés au gonflage de l’airbag étant connectés à l’unité de commande (13),

   - la dite unité de commande étant programmée pour piloter l’organe de distribution d’air (12) de façon, d’une part, à engendrer le gonflage de l’airbag (4) lors de l’actionnement manuel des moyens de déclenchement (5), et d’autre part, pour commander le refoulement de l’air vers la sortie d’air (16) du circuit aéraulique (Ca) après réception d’un signal, délivré par les moyens de détection de mouvement (23), représentatif d’une absence de mouvement.
10. 10/ Dispositif de sauvetage selon la revendication 9 caractérisé en ce 5 que l’organe de distribution (12) est adapté, dans sa seconde position, pour connecter Tairbag (4) avec une voie de mise à l’air libre du dit airbag.
11. 11/ Dispositif de sauvetage selon la revendication 8 caractérisé en ce que les moyens de gonflage de l’airbag (4) comprennent un système venturi associé à une valve, et une cartouche renfermant un gaz sous pression îo adaptée pour activer le dit système venturi lors de l’actionnement des moyens de déclenchement (5).

    1/2

    Fïg 1

    24 20 cm cm

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