FR3064391A1 - Systeme et procede de controle de sujets suceptibles d'etre atteints de troubles cognitifs et dispositif habitronique utilise. - Google Patents

Abstract

Le système de contrôle de sujets susceptibles d'être atteints de troubles cognitifs, comprend : - un serveur (15), - des dispositifs habitroniques (3) portés chacun par un sujet, qui comprennent chacun : . un dispositif de fixation (6) pour fixer le dispositif habitronique (3) au sujet, . un module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14), pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur (15) par l'intermédiaire d'antennes relais (16) primaires. Le système de contrôle comprend une station (17) munie d'un processeur (18) pour déterminer une localisation du dispositif habitronique (3)

Description

© N° de publication : 3 064 391 (à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)

©) N° d’enregistrement national : 17 52350 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

COURBEVOIE © Int Cl⁸ : G 08 B 25/10 (2017.01), A 61 B 5/00, G 06 F 1/16

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1

©) Date de dépôt : 22.03.17. ©) Priorité :	©) Demandeur(s) : ETINNOV Société à responsabilité limitée — FR.
	@ Inventeur(s) : DROUET XAVIER.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 28.09.18 Bulletin 18/39.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés :	©) Titulaire(s) : ETINNOV Société à responsabilité limitée.
©) Demande(s) d’extension :	® Mandataire(s) : CABINET PLASSERAUD.

SYSTEME ET PROCEDE DE CONTROLE DE SUJETS SUCEPTIBLES D'ETRE ATTEINTS DE TROUBLES COGNITIFS ET DISPOSITIF HABITRONIQUE UTILISE.

FR 3 064 391 - A1

Le système de contrôle de sujets susceptibles d'être atteints de troubles cognitifs, comprend:

- un serveur (15),

- des dispositifs habitroniques (3) portés chacun par un sujet, qui comprennent chacun :

. un dispositif de fixation (6) pour fixer le dispositif habitronique (3) au sujet, . un module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14), pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur (15) par l'intermédiaire d'antennes relais (16) primaires.

Le système de contrôle comprend une station (17) munie d'un processeur (18) pour déterminer une localisation du dispositif habitronique (3)

Système et procédé de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, et dispositif habitronique utilisé.

[001] L’invention concerne le domaine des systèmes de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, et notamment de la maladie d’Alzheimer.

[002]Avec le vieillissement moyen de la population, le nombre de sujets atteints, ou susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, et notamment de la maladie d’Alzheimer augmente. Certains sujets sont susceptibles d’être traités dans des institutions spécialisées. Certains autres sujets font parfois l’objet d’un maintien à domicile, par exemple parce que leur état nécessite moins de soins quotidiens ou tout simplement pour des raisons logistiques, parce que les institutions spécialisées affichent provisoirement « complet ».

[003] Pour certains troubles cognitifs, et notamment dans le cas de la maladie d’Alzheimer, que le sujet soit en institution spécialisée ou à domicile, on observe un risque important de fugues. Une telle fugue est problématique, tant pour le sujet lui-même, qui met potentiellement sa sécurité en danger, et ne peut pas suivre son traitement pendant ce temps, que pour l’entourage du sujet, qui s’inquiète, et/ou pour les institutions spécialisées.

[004] Le document WO 2013/149,102 propose un dispositif de surveillance pour déterminer la position d’une personne, basé sur la combinaison d’un système satellitaire (« GPS » pour l’acronyme anglais « Global Positioning System »), d’un accéléromètre dont les mesures sont doublement intégrées, et d’un réseau local sans fil de faible portée. De plus, un réseau téléphonique sans fil est utilisé pour communiquer la position du dispositif de surveillance à une station de base.

[005] De tels moyens sont sûrement efficaces, mais ne sont pas bien adaptés au cas des sujets susceptibles d’être atteints de la maladie d’Alzheimer. En effet, les moyens mis en oeuvre sont très gourmands en énergie, de sorte que le dispositif de surveillance doit très fréquemment être rechargé en énergie. Or, on ne peut pas s’appuyer de manière fiable sur un sujet susceptible d’être atteint de la maladie d’Alzheimer, en particulier enclin à la fugue, pour qu’il s’assure du bon niveau énergétique du dispositif de surveillance.

[006] Pour les sujets susceptibles d’être atteints de la maladie d’Alzheimer, ce document prévoit un témoin détectant une désolidarisation du dispositif de surveillance, et générant une alerte dans ce cas. Il faut donc en conclure que le dispositif de surveillance vise à être en permanence solidarisé au sujet. La recharge du dispositif de surveillance se fait donc avec le dispositif de surveillance solidarisé au sujet, ce qui implique soit un remplacement de batteries amovibles, ce qui nécessite un grand stock de celles-ci, soit une recharge filaire, ce qui n’est pas très confortable pour le sujet.

[007] Ci-après, un exposé de l’invention. Celle-ci a pour visée de proposer une mise en oeuvre pratique d’un système de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, et notamment de la maladie d’Alzheimer.

[008] Selon un premier aspect, l’invention a pour objet un système de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, comprenant :

- un serveur,

- une pluralité de dispositifs habitroniques destinés à être portés chacun par un sujet, chaque dispositif habitronique comprenant :

. un dispositif de fixation adapté pour fixer le dispositif habitronique au sujet, . un module de communication sans fil à faible consommation énergétique, adapté pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais primaires, le système de contrôle comprenant en outre une station munie d’un processeur adapté pour déterminer, au moyen d’un module de localisation, une localisation dudit dispositif habitronique à partir au moins de données de positions d’au moins trois antennes relais primaires et des signaux reçus en ces antennes relais primaires depuis le dispositif habitronique.

[009] Grâce à ces dispositions, la géolocalisation du sujet peut être obtenue par des moyens très peu gourmands en énergie. Le dispositif habitronique peut être porté pendant une longue durée sans avoir à être rechargé, ce qui permet de l’utiliser en pratique dans l’application visée.

[010] Selon une réalisation, ledit dispositif habitronique comprend en outre :

- au moins un capteur adapté pour acquérir des données relatives au sujet,

- au moins un processeur adapté pour traiter des données relatives au sujet acquises par le capteur, et pour générer des données relatives au sujet à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique.

[011] Selon une réalisation, l’au moins un capteur est choisi parmi l’un et/ou l’autre des capteurs suivants : un capteur de pouls adapté pour détecter un rythme cardiaque du sujet, un thermomètre adapté pour déterminer une température corporelle du sujet, un capteur d’impédance, adapté pour mesurer une impédance électrique corporelle du sujet, un capteur d’oxymétrie, adapté pour mesurer un taux d’oxygène dans un vaisseau sanguin du patient.

[012] Selon une réalisation, l’au moins un capteur est programmé pour prendre alternativement un état actif au cours duquel il effectue une mesure pendant une durée d’activité, et un état de veille au cours duquel il n’effectue pas de mesure pendant une durée de veille, et dans lequel un ratio de la durée d’activité sur la durée de veille est inférieur à 1%.

[013] Selon une réalisation, l’au moins un capteur comprend un capteur inertiel, adapté pour mesurer un déplacement du sujet, dans lequel le processeur du dispositif habitronique est adapté pour détecter un mouvement similaire à une chute du sujet à partir des données du capteur inertiel, et pour générer des données relatives à une chute du sujet à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique.

[014] Selon une réalisation, le dispositif habitronique comprend une interface, notamment un bouton poussoir, actionnable par le sujet, adapté pour générer une donnée d’actionnement d’interface à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique.

[015] Selon une réalisation, le dispositif habitronique comprend en outre l’un et/ou l’autre de : une alimentation, un module de réception d’énergie adapté pour charger une batterie à partir d’une source d’énergie externe, un écran, une horloge, un capteur d’autonomie adapté pour mesurer une autonomie restante du dispositif habitronique.

[016] Selon une réalisation, le module de communication sans fil à faible consommation énergétique est adapté pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais primaires de deux réseaux différents.

[017] Selon une réalisation, le système de contrôle comprend en outre au moins une clé distante du dispositif de fixation, et adaptée pour ouvrir le dispositif de fixation de manière à séparer le dispositif habitronique du sujet.

[018] Selon une réalisation, le dispositif habitronique comprend en outre un capteur de séparation adapté pour détecter une séparation du dispositif habitronique du sujet et pour générer des données relatives à une séparation à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique.

[019] Selon une réalisation, le dispositif habitronique comprend un bracelet adapté à être porté au poignet d’un sujet.

[020] Selon une réalisation, la station comprend également une interface utilisateur adaptée pour afficher des données relatives aux sujets.

[021] Selon un autre aspect, on prévoit un tel dispositif habitronique.

[022] Selon un autre aspect, l’invention se rapporte à un procédé de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, dans lequel :

on fournit un serveur, on fournit une pluralité de dispositifs habitroniques destinés à être portés chacun par un sujet, chaque dispositif habitronique comprenant :

. un dispositif de fixation adapté pour fixer le dispositif habitronique au sujet, . un module de communication sans fil à faible consommation énergétique, adapté pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais primaires, le module de communication sans fil à faible consommation énergétique émet des données relatives au sujet en direction du serveur par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais primaires, un processeur d’une station du système de contrôle détermine, au moyen d’un module de localisation, une localisation dudit dispositif habitronique à partir au moins de données de positions d’au moins trois antennes relais primaires et des signaux reçus en ces antennes relais primaires depuis le dispositif habitronique.

[023] Selon un autre aspect, l’invention se rapporte à un programme d’ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté par un processeur, fait exécuter au processeur ce procédé.

[024] On décrit maintenant brièvement les figures des dessins.

[025] La figure 1 est une vue schématique de la mise en oeuvre du système selon un mode de réalisation de l’invention.

[026] La figure 2 est une vue en perspective éclatée partielle d’un exemple de dispositif habitronique pouvant être utilisé dans le cadre de l’invention.

[027] La figure 3 est un schéma synthétique des fonctionnalités intégrées dans le dispositif habitronique, selon un mode de réalisation.

[028] Ci-après un exposé détaillé de plusieurs modes de réalisation de l’invention assorti d’exemples et de référence aux dessins. De manière générale, dans le texte, les références chiffrées désignent certaines caractéristiques générales, et une lettre est ajoutée derrière la référence chiffrée pour désigner un élément en particulier de la caractéristique générale.

[029] La figure 1 est une vue schématique d’un exemple de mise en oeuvre de l’invention. Dans ce mode de réalisation, on a représenté par un trait mixte une institution spécialisée 1 telle qu’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Une telle institution héberge plusieurs sujets 2. Par exemple, sur la figure 1, on a représenté un premier sujet 2a et un deuxième sujet 2b. L’institution peut héberger plus de deux sujets 2.

[030] Chaque sujet 2 porte un dispositif habitronique 3. En particulier, le dispositif habitronique 3 est porté de manière permanente. Un exemple de réalisation pratique sera donné ci-après. Dans le cas particulier présenté ici, le dispositif habitronique 3 comprend un bracelet 4 destiné à être porté au poignet (voire à la cheville). Le bracelet comprend un corps principal 5 et un dispositif de fixation 6 annulaire, fixé au corps principal 5, et adapté pour fixer le dispositif habitronique 3 au sujet.

[031] Comme c’est visible sur la figure 2, selon un exemple de réalisation, le dispositif de fixation 6 comprend deux bras latéraux 7, 8, reliés chacun à une enveloppe centrale 9. Les bras latéraux 7, 8 sont par exemple venus de matière avec l’enveloppe centrale 9, pour former un corps de liaison 10, qui sera décrit plus en détail ci-après. Le corps de liaison 10, unitaire, est par exemple réalisé en matériau plastique, souple, par moulage. Outre le corps de liaison 10, le dispositif habitronique 3 comprend un boîtier électronique 11 qui sera décrit plus en détail ci-après. Le boîtier électronique 11 est de préférence réalisé étanche. Par étanche, on comprend un degré d’étanchéité suffisant pour supporter une douche ou un bain. Le boîtier électronique 11 est assemblé à demeure au corps de liaison 10. Par exemple, l’enveloppe centrale 9 définit un logement 12 de réception du boîtier électronique 11 dans lequel celui-ci est verrouillé, par exemple par des nervures. L’interaction entre le corps de liaison 10 et le boîtier électronique 11 contribue au caractère étanche du dispositif habitronique 3.

[032] Le boîtier électronique 11 comprend divers composants, qui seront décrits plus en détail ci-après. En particulier, comme représenté de manière fonctionnelle sur la figure 3, le boîtier électronique 11 comprend un processeur 13, ou micro-contrôleur. Le boîtier électronique 11 comprend également un module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14. Par « module de communication sans fil à faible consommation énergétique », on fait référence à un module émettant/recevant sur un réseau de communication sans fil une faible quantité de données sur de longues distances et à une fréquence faible. En particulier, on fait référence à un module émettant/recevant sur un réseau de communication sans fil :

Sur une distance au moins égale à 100 mètres, et par exemple au moins égale à 1.000 mètres en milieu urbain, selon la densité de l’habitat,

A un débit inférieur à 500 kilobits par seconde (kbit/s).

[033]—En particulier, un module de communication sans fil opérant sur des réseaux de communication connus sous les acronymes anglais « LPN » (pour « Low-Power Network » - réseau à faible consommation énergétique) ou « LPWAN », (pour « Low-Power Wide-Area Network » - réseau longue distance à faible consommation énergétique) à la date de priorité de la demande de brevet, est considéré comme un module de communication sans fil à faible consommation énergétique au sens de la demande de brevet. Aujourd’hui, de tels réseaux sont basés sur des bandes de fréquence aux alentours de 868 MHz.

[034] Revenant sur la figure 1, il est représenté également un serveur 15. Le serveur 15 est adapté pour communiquer avec les dispositifs habitroniques 3 par l’intermédiaire d’un réseau de communication sans fil à faible communication énergétique, du type de ceux décrits précédemment. La communication entre le serveur 15 et les dispositifs habitroniques 3 se fait par l’intermédiaire d’antennes relais 16. Les antennes relais 16 sont réparties sur le territoire, ou sur une partie du territoire couvrant l’emplacement de l’institution spécialisée 1. La communication entre les dispositifs habitroniques 3 et les antennes relais 16 se fait sans fil. La communication entre les antennes relais 16 et le serveur 15 se fait par tout moyen approprié.

[035] La figure 1 présente également une station 17. La station 17 est utilisée pour traiter les données échangées entre le serveur 15 et les dispositifs habitroniques 3. Le cas échéant, le serveur 15 et la station 17 peuvent faire partie du même système informatique. Le cas échéant, la station 17 peut être disposée à l’intérieur de l’institution spécialisée 1.

[036] La figure 4 représente schématiquement un procédé pour la localisation d’un dispositif habitronique 3. Le dispositif habitronique 3 émet, par son module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14 un signal. La figure 4 représente un certain nombre d’antennes relais 16, dans le cas présent trois antennes relais 16 à proximité du dispositif habitronique 3. Le signal émis par le dispositif habitronique 3 est transmis, par l’intermédiaire des antennes-relais 16, et du serveur 15, à la station 17. On appelle « antenne relais primaires » les antennes relais qui reçoivent directement le signal du dispositif habitronique 3, sans transmission via une antenne relais intermédiaire. La station 17 comprend un processeur 18. Celui-ci est muni d’un module de localisation 19 déterminant la position géographique du dispositif habitronique 3 à partir du signal émis par celuici. Plus particulièrement, le module de localisation 19 utilise la position connue des trois antennes relais 16 et le signal tel qu’il a été reçu en celles-ci pour déterminer la position géographique du dispositif habitronique 3. Cette détermination est par exemple basée sur le décalage temporel entre les signaux reçus en chaque antenne relais 16. En effet, comme l’atténuation du signal entre le dispositif habitronique 3 et une antenne 16 dépend directement de la distance entre ces deux objets, le module de localisation 19 peut détermine la position du dispositif habitronique 3 par rapport aux trois antennes.

[037] Selon le procédé, le serveur 15 reçoit des signaux en provenance de différentes antennes 16. Le serveur 15 détermine que des signaux en provenance de plusieurs antennes 16 différentes correspondent au même signal émis. Le module de localisation 19 a accès à une base de données permettant d’associer aux différentes antennes leurs positions géographiques. La position du dispositif habitronique 3 peut alors être déterminée. Par « position du dispositif habitronique 3 », on entend au moins la position dans le plan (approximé) de la surface de la Terre, sans forcément déterminer une position tri-dimensionnelle du dispositif habitronique 3, c’est-à-dire avec une composante suivant la verticale (hauteur). Toutefois, en variante, la position tridimensionnelle du dispositif habitronique 3 peut être déterminée. Celle-ci peut-être formulée de toute manière appropriée, telle que par référence à un référentiel fixe donné (par exemple, coordonnées GPS), ou simplement par référence aux trois antennes 16 identifiées, comme représenté sur la figure 4. Le cas échéant, la localisation du dispositif habitronique est fournie à un utilisateur sur une interface utilisateur 20, comme par exemple sur un écran de la station 17.

[038] Le processeur 18 peut comprendre un module d’alerte 21 pour déterminer si la localisation du dispositif habitronique 3 est conforme à une règle pré-établie. Par exemple, une règle pré-établie peut être que le dispositif habitronique 3 doit être localisé à l’intérieur de l’institution spécialisée 1 (ou proche de celle-ci, pour autoriser une marge d’erreur, et/ou permettre aux sujets de se déplacer dans un certain périmètre en dehors de l’institution spécialisée 1). Le module d’alerte 21 peut ainsi déclencher une alarme pour l’utilisateur si un dispositif habitronique ne respecte pas la règle.

[039]Quand le système est utilisé avec plusieurs dispositifs habitroniques 3, le signal émis par le dispositif habitronique 3 peut comprendre des informations d’identification de ce dernier. Dans ce cas, le module de localisation 19 peut associer à la localisation déterminée pour un dispositif habitronique 3 l’information d’identification de celui-ci.

[040] Comme visible sur la figure 3, le boîtier électronique 11 contient également une alimentation 22 alimentant en énergie les divers autres composants du boîtier électronique 1 qui en ont besoin, notamment le processeur 13. L’alimentation 22 peut être une alimentation amovible accessible via une fermeture verrouillée. Par exemple, la fermeture n’est pas déverrouillable sans un outil dédié, qui n’est pas mis à disposition du sujet. En variante, l’alimentation 22 peut être une alimentation non amovible, et rechargeable. La recharge peut par exemple être faite par l’intermédiaire d’un cordon électrique amovible pouvant relier un module de réception d’énergie 53 du boîtier électronique 11 au secteur, ou sans fil. Selon un exemple, la recharge sera faite sans retirer le dispositif habitronique 3 du sujet. En variante, on pourra envisager qu’un personnel qualifié soit en mesure de retirer le dispositif habitronique 3 du sujet en vue de le placer en mode de recharge. Dans ce cas, on peut envisager d’attribuer au sujet un autre dispositif habitronique 3, chargé, pendant la recharge du dispositif habitronique dont l’alimentation est usagée.

[041] L’alimentation 22 peut également comprendre une jauge d’énergie ou capteur d’autonomie 25 qui mesure l’énergie disponible restante. Le processeur 13 peut également comprendre une horloge 23 mesurant l’heure. On peut par exemple prévoir une horloge numérique, proposant deux types alternatifs d’affichage : « digital » (heure en format numérique) et « analogique » (horloge à aiguille traditionnelle).

[042] Le boîtier électronique 11 peut également comprendre un affichage 24, tel qu’un écran. L’affichage 24 permet de présenter au sujet l’heure, accessible depuis l’horloge 23. L’heure affichée peut comprendre les heures et les minutes. Elle peut ne pas comprendre les secondes, afin de limiter l’énergie nécessaire à la modification de l’affichage, qui n’est alors modifié qu’une fois par minute. Le cas échéant, l’affichage 24 permet de présenter au sujet un témoin de batterie, accessible depuis la jauge d’énergie 25.

[043] Le boîtier électronique 11 peut également comprendre une interface 26 d’entrée utilisateur permettant à l’utilisateur de saisir quelques informations à destination du processeur 13, par exemple pour le réglage de l’heure, des préférences d’affichage, .... Il s’agit par exemple d’un ou plusieurs boutons de commande accessibles au sujet ou du fait que l’affichage 24 est tactile.

[044] Comme présenté ci-dessus, le boîtier électronique 11 comprend un module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14. Dans un exemple particulier, le module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14 comprend deux puces 27, 28, adaptées chacune pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur 15 par l’intermédiaire d’un réseau, les réseaux adressés par ces deux puces étant différents. Par exemple, la puce 27 émet sur le réseau SIGFOX. La puce 28 émet sur le réseau LoRa. Cette approche permet de commercialiser un même produit sur des territoires adressés par des réseaux différents.

[045] Le boîtier électronique 11 comprend également une antenne 29 interne adaptée pour émettre les données en direction des antennes relais 16.

[046] Le boîtier électronique 11 comprend également au moins un capteur 30. On peut par exemple prévoir un capteur inertiel 31, comprenant un ou plusieurs accéléromètres et/ou un ou plusieurs goniomètres. Le capteur inertiel 31 peut permettre de déterminer un déplacement du sujet. Le traitement des données issues du capteur inertiel 31 peut par exemple être utilisé pour déterminer une chute du sujet. On peut aussi prévoir un ou plusieurs capteurs physiologiques du sujet. On peut par exemple prévoir un pléthysmographe 32. Le traitement des données issues du pléthysmographe 32 peut par exemple être utilisé pour déterminer le rythme cardiaque du sujet et/ou la teneur en oxygène dans le sang de celui-ci au niveau du dispositif habitronique. Le pléthysmographe 32 peut alors comprendre un capteur optique positionné en regard d’une artère du sujet. On peut par exemple prévoir un capteur de température, ou thermomètre 33. Le traitement des données issues du capteur de température 33 peut par exemple être utilisé pour déterminer la température corporelle du sujet. Le capteur de température 33 peut être positionné directement en contact de la peau du sujet. On peut par exemple prévoir un capteur d’activité électrodermale, ou capteur d’impédance 34. Le traitement des données issues du capteur d’activité électrodermale 34 peut par exemple être utilisé pour déterminer la conductance électrique de la peau du sujet. Ceci peut être un indicateur de la sudation du sujet. Le capteur d’activité électrodermale 34 peut être positionné directement en contact de la peau du sujet.

[047] Les données acquises par l’un et/ou l’autre des capteurs 30 sont transmises au processeur 13 pour traitement. Le cas échéant, un pré-traitement des données acquises est déjà réalisé au niveau du capteur 30 luimême.

[048] Le boîtier électronique 11 peut également comprendre une interface d’alerte 35. L’interface d’alerte peut comprendre par exemple un bouton-poussoir 36, facilement accessible au sujet, en étant par exemple de grandes dimensions et disposé sur la face supérieure du dispositif habitronique 3, L’interface d’alerte 35 est actionnable par le sujet pour générer un message d’alerte. L’interface d’alerte 35 est connectée au processeur 13 pour que le message d’alerte généré par le sujet soit transmis au processeur 13.

[049] Le boîtier électronique 11 du dispositif habitronique 3 comprend en outre un capteur de séparation 54 adapté pour détecter une séparation du dispositif habitronique 3 du sujet et pour générer des données relatives à une séparation à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14. Il peut par exemple s’agir d’un module d’émission/réception en champ proche qui mesure la proximité immédiate du sujet.

[050] Le processeur 13 est configuré pour, à une fréquence donnée, générer une mesure de paramètres physiologiques du patient au moyen du ou des capteurs physiologiques, mettre en forme un message comprenant une information relative aux signaux acquis, et générer l’envoi de ce message. La fréquence peut être faible, par exemple inférieure à 1/300 Hz [une fois toutes les 5 minutes], notamment inférieure à 1/3600 Hz [une fois par heure]. La fréquence peut varier au cours du temps, de sorte que la fréquence mentionnée cidessus peut être une fréquence moyenne sur une période de temps donnée. Cette fréquence moyenne peut être réglable, notamment par la réception par le dispositif habitronique 3 d’un message de commande issu du serveur 15.

[051] Le cas échéant, la fréquence de mesure et la fréquence d’émission sont décorrélées. De plus, il peut y avoir une latence entre la mesure et l’émission. Les capteurs 30, ou du moins les capteurs physiologiques, sont configurés pour passer une majeure partie de leur temps en veille, pendant lequel ils ne font aucune mesure, et ne consomme que très peu d’énergie. Un capteur prend alternativement un état actif au cours duquel il effectue une mesure pendant une durée d’activité, et un état de veille au cours duquel il n’effectue pas de mesure pendant une durée de veille. Un ratio de la durée d’activité sur la durée de veille est inférieur à 1%. Le capteur inertiel peut, lui, rester actif en permanence afin de pouvoir détecter à tout moment une chute potentielle du sujet.

[052] Le message comprenant une information relative aux signaux acquis comprend, selon les capteurs du système, une information relative à l’accélération, une information relative à l’activité électro-dermale, une information relative à la pléthysmographie (par exemple oxymétrie et/ou rythme cardiaque), et/ou une information relative à la température corporelle. Ce message comprenant une information relative aux signaux acquis peut également être complété par une information relative au boîtier électronique lui-même, comme par exemple un indicateur de dysfonctionnement (température du boîtier électronique 11, mesurée par un capteur de température dédié du processeur 13, et/ou information sur l’état de charge de l’alimentation 22). Le cas échéant, ces informations sont réparties parmi deux ou plusieurs messages envoyés à fréquence faible.

[053] L’information relative aux signaux acquis peut présenter un contenu informatif de faible volume, par exemple inférieur à 100 octets, notamment inférieur à 20 octets. Par exemple, on peut utiliser les volumes suivants :

information relative à l’accélération : 4 octets, information relative à l’activité électro-dermale : 2 octets, information relative à l’oxymétrie : 2 octets, information relative au rythme cardiaque : 2 octets, information relative à la température corporelle : 2 octets, information de température du boîtier électronique :2 octets, information sur l’état de charge de l’alimentation : 1 octet.

[054] L’envoi par le boîtier électronique 11 d’un tel message permet de localiser le dispositif habitronique 3 comme décrit ci-dessus. Par conséquent, il est possible de localiser le sujet à la fréquence d’envois de ces signaux, ce qui est suffisant pour aider à la recherche du sujet fugueur.

[055] En sus des messages comprenant une information relative aux signaux acquis, le boîtier électronique peut générer et émettre d’autres messages. Ces messages sont des messages ponctuels dont l’émission est déclenchée par la détection d’un évènement. Par exemple, un message ponctuel d’alerte est émis quand l’interface d’alerte 35 est activée (bouton poussoir 36 enclenché).

[056] Par exemple, le processeur 13 détermine que la jauge d’énergie détecte un seuil d’énergie restante inférieure à un seuil prédéterminé (par exemple 12%). Un message ponctuel d’alerte énergie basse est émis quand il est détecté le dépassement de ce seuil.

[057] Par exemple, le processeur 13 détermine que la jauge d’énergie détecte un seuil d’énergie supérieure à un seuil prédéterminé (par exemple 99%). Un message ponctuel d’alerte fin de charge est émis quand il est détecté le dépassement de ce seuil. Cela signifie que le dispositif habitronique 3 est chargé et peut être séparé du système de charge.

[058] Par exemple, le processeur 13 détermine, à partir des données issues des capteurs inertiels, une probable chute du sujet (mouvement similaire à une chute). Un message ponctuel d’alerte chute probable est émis suite à cette détermination.

[059] Par exemple, le processeur 13 détermine, à partir des données issues du capteur de séparation 54, une séparation du dispositif habitronique 3 du sujet. Un message ponctuel d’alerte séparation est émis suite à cette détermination.

[060] Par exemple, le processeur 13 détermine qu’une erreur de fonctionnement est survenue. Un message ponctuel d’alerte erreur est émis suite à cette détermination.

[061] L’information contenue dans de tels messages ponctuels peut être fournie sur un ou deux octets.

[062]Ainsi, lorsqu’on utilise le réseau LoRa, on peut notamment utiliser la classe A de communications de ce réseau.

[063] Le système qui vient d‘être décrit a une autonomie au moins égale à 3 mois, et notamment au moins égale à 6 mois. Ceci est obtenu grâce à la faible fréquence des mesures et des envois.

[064] L’envoi par le boîtier électronique 11 de tels messages ponctuels d’alerte permet aussi de localiser le dispositif habitronique 3 comme décrit ci-dessus.

[065] Le module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14 peut également être configuré pour recevoir des messages, ne serait-ce que des accusé-réception des paquets émis.

[066] Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif habitronique 3 comprend un dispositif de fixation 6 tel que représenté sur la figure 2. Le dispositif de fixation 6 comprend une première portion 37 et une deuxième portion 38 mobiles l’une par rapport à l’autre dans une configuration déverrouillée, et fixée l’une à l’autre dans la configuration verrouillée. Le passage de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée se fait à l’aide d’une clé 39. Le passage de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée ne peut pas se faire à l’aide uniquement des doigts. Le passage de la configuration déverrouillée à la configuration verrouillée peut se faire sans utiliser la clé 39.

[067] Dans l’exemple présenté, un bras latéral, par exemple le bras latéral 7, comprend une pluralité de trous de réglage espacés le long du bras latéral 7. Le dispositif de fixation 6 est fixé à l’autre bras latéral 8. Dans le cas présent, la première portion 37 comprend un boîtier périphérique 41 muni d’une première fente 40 pour la fixation du bras latéral 8, et d’une deuxième fente 42 pour le passage du bras latéral 7, parallèle au bras latéral 8. Le boîtier périphérique 41 comprend également un trou de passage 43 pour le passage d’un pion de verrouillage vers la deuxième fente 42.

[068] La deuxième portion 38 est montée mobile par rapport à la première partie 37. Par exemple, elle est montée pivotante par rapport à celle-ci autour d’un axe 55 monté dans deux paliers 44. La deuxième portion 37 porte un pion de réglage 45 qui, en position verrouillée s’étend, à travers le trou de passage 43 dans la deuxième fente 42 où il coopère avec un trou de réglage du bras latéral 7 pour définir une position de réglage du bracelet 4. En position déverrouillée, le pion de réglage 45 ne s’étend pas dans la deuxième fente 42. Le bras latéral 7 est alors libre d’être retiré de la fente 42 ou d’y être inséré.

[069] Le verrouillage se fait par l’intermédiaire d’une pluralité d’organes de verrouillage 46, ce qui rend difficile le déverrouillage au moyen des doigts. Dans l’exemple présenté, on prévoit trois organes de verrouillage. Dans l’exemple présenté, les organes de verrouillage 46 sont prévus sur la deuxième portion 38. Des butées complémentaires 47 sont prévues sur la première portion 37. On pourrait envisager d’autres réalisations. On prévoit une butée complémentaire 47 par organe de verrouillage 46. On prévoit un verrouillage élastique. Proche de la butée 47, une fente de passage 49 est prévue pour autoriser le passage de l’organe de verrouillage 46, celui-ci se déformant élastiquement au cours de son passage pour atteindre une position de verrouillage où il coopère avec la butée 47 correspondante.

[070]On prévoit dans la première portion 37, une fenêtre de déverrouillage 50 permettant de solliciter élastiquement l’organe de verrouillage 46 pour le dégager de la butée 47. Dans le cas présent, on prévoit une clé 39 pour dégager simultanément l’ensemble des organes de verrouillage 46 des butées complémentaires 47. Cette clé 39 comprend par exemple des pions d’extrémité 51, chaque pion d’extrémité 51 s’engageant par une fenêtre de déverrouillage 50 respective. Dans le cas présent, on peut réaliser les fenêtres de déverrouillage 50 sur des faces différentes du boitier périphérique 41. Dans l’exemple présenté, on les prévoit sur trois faces différentes. On prévoit que certains pions d’extrémité 51 soient portés par des bras élastiques 52 de la clé, qui sont déformés élastiquement pour permettre aux pions d’extrémités 51 qu’ils portent d’atteindre la fenêtre de déverrouillage 50 correspondante.

[071] La face inférieure de l’enveloppe centrale 9, au contact de la peau du sujet, peut être ajourée pour permettre à certains capteurs du boîtier électronique 11 d’être en contact direct avec la peau du sujet.

Références :

Institution spécialisée 1 sujet 2

Dispositif habitronique 3 bracelet 4 corps principal 5 dispositif de fixation 6 bras latéraux 7, 8 enveloppe centrale 9 corps de liaison 10 boîtier électronique 11 logement 12 processeur 13 module de communication sans fil à faible consommation énergétique 14

Serveur 15

Antenne relai 16

Station 17

Processeur 18 module de localisation 19 Interface utilisateur 20 Module d’alerte 21 Alimentation 22 Horloge 23 Ecran 24 jauge d’énergie 25 interface 26 d’entrée utilisateur puces 27, 28 Antenne 29 Capteur 30 Capteur inertiel 31 Pléthysmographe 32 Capteur de température 33 Capteur d’activité électrodermale 34 Interface d’alerte 35 Bouton poussoir 36 Première portion 37

Deuxième portion 38 Clé 39 première fente 40 boîtier périphérique 41 deuxième fente 42 trou de passage 43 paliers 44 pion de réglage 45 organe de verrouillage 46 butée complémentaire 47 fente de passage 49 fenêtre de déverrouillage 50 pions d’extrémité 51 bras élastiques 52 module de réception d’énergie capteur de séparation 54 axe 55

Claims (14)

1. Revendications

   1. Système de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, comprenant :

   - un serveur (15),

   - une pluralité de dispositifs habitroniques (3) destinés à être portés chacun par un sujet, chaque dispositif habitronique (3) comprenant :

   . un dispositif de fixation (6) adapté pour fixer le dispositif habitronique (3) au sujet, . un module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14), adapté pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur (15) par l’intermédiaire d'au moins des antennes relais (16) primaires,

   Le système de contrôle comprenant en outre une station (17) munie d’un processeur (18) adapté pour déterminer, au moyen d’un module de localisation (19), une localisation dudit dispositif habitronique (3) à partir au moins de données de positions d’au moins trois antennes relais (16) primaires et des signaux reçus en ces antennes relais primaires depuis le dispositif habitronique (3).
2. 2. Système de contrôle selon la revendication 1, dans lequel ledit dispositif habitronique (3) comprend en outre :

   - au moins un capteur (30) adapté pour acquérir des données relatives au sujet,

   - au moins un processeur (13) adapté pour traiter des données relatives au sujet acquises par le capteur (30), et pour générer des données relatives au sujet à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14).
3. 3. Système de contrôle selon la revendication 2, dans lequel l’au moins un capteur (30) est choisi parmi l’un et/ou l’autre des capteurs suivants :

   - un capteur de pouls adapté pour détecter un rythme cardiaque du sujet,

   - un thermomètre (33) adapté pour déterminer une température corporelle du sujet,

   - un capteur d’impédance (34), adapté pour mesurer une impédance électrique corporelle du sujet,

   - un capteur d’oxymétrie, adapté pour mesurer un taux d’oxygène dans un vaisseau sanguin du patient.
4. 4. Système de contrôle selon la revendication 2 ou 3, dans lequel l’au moins un capteur (30) est programmé pour prendre alternativement un état actif au cours duquel il effectue une mesure pendant une durée d’activité, et un état de veille au cours duquel il n’effectue pas de mesure pendant une durée de veille, et dans lequel un ratio de la durée d’activité sur la durée de veille est inférieur à 1 %.
5. 5. Système de contrôle selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel l’au moins un capteur (30) comprend un capteur inertiel (31), adapté pour mesurer un déplacement du sujet, dans lequel le processeur (13) du dispositif habitronique (3) est adapté pour détecter un mouvement similaire à une chute du sujet à partir des données du capteur inertiel (31), et pour générer des données relatives à une chute du sujet à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14).
6. 6. Système de contrôle selon l’une des revendications 2 à 5, dans lequel le dispositif habitronique (3) comprend une interface (35), notamment un bouton poussoir (36), actionnable par le sujet, adapté pour générer une donnée d’actionnement d’interface à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14).
7. 7. Système de contrôle selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le dispositif habitronique comprend en outre l’un et/ou l’autre de :

   - une alimentation (22),

   - un module de réception d’énergie (53) adapté pour charger une batterie à partir d’une source d’énergie externe,

   - un écran (24),

   - une horloge (23),

   - un capteur d’autonomie (25) adapté pour mesurer une autonomie restante du dispositif habitronique (3).
8. 8. Système de contrôle selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14) est adapté pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur (15) par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais primaires (16) de deux réseaux différents.
9. 9. Système de contrôle selon l’une des revendications 1 à 8, comprenant en outre au moins une clé (39) distante du dispositif de fixation (6), et adaptée pour ouvrir le dispositif de fixation (6) de manière à séparer le dispositif habitronique (3) du sujet.
10. 10. Système de contrôle selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel le dispositif habitronique (3) comprend en outre un capteur de séparation (54) adapté pour détecter une séparation du dispositif habitronique (3) du sujet et pour générer des données relatives à une séparation à émettre par le module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14).
11. 11. Système de contrôle selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel le dispositif habitronique (3) comprend un bracelet (4) adapté à être porté au poignet d'un sujet.
12. 12. Système de contrôle selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel la station (17) comprend également une interface utilisateur (20) adaptée pour afficher des données relatives aux sujets.
13. 13. Procédé de contrôle de sujets susceptibles d’être atteints de troubles cognitifs, dans lequel :

    - on fournit un serveur (15),

    - on fournit une pluralité de dispositifs habitroniques (3) destinés à être portés chacun par un sujet, chaque dispositif habitronique(3) comprenant :

    . un dispositif de fixation (6) adapté pour fixer le dispositif habitronique (3) au sujet, . un module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14), adapté pour émettre des données relatives au sujet en direction du serveur par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais (16) primaires,

    - le module de communication sans fil à faible consommation énergétique (14) émet des données relatives au sujet en direction du serveur (15) par l’intermédiaire d’au moins des antennes relais (16) primaires,

    - un processeur (18) d’une station (17) du système de contrôle détermine, au moyen d’un module de localisation (19), une localisation dudit dispositif habitronique (3) à partir au moins de données de positions d’au moins trois antennes relais (16) primaires et des signaux reçus en ces antennes relais primaires depuis le dispositif habitronique (3).
14. 14. Programme d’ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté par un processeur, fait exécuter au processeur le procédé selon la revendication 13.

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