FR3063879A1 - Dispositif de fabrication sur mesure d’un parfum - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (1) de fabrication sur mesure d'un parfum (P) comprenant : un moyen de stockage (2) apte à stocker des composants, un moyen de livraison (3) apte à livrer le parfum (P) fabriqué, un moyen de transport (4) apte à prélever les composants depuis le moyen de stockage (2) et à les transporter jusqu'au moyen de livraison (3), un moyen de dosage (5) apte à doser les composants, une unité de traitement (6) apte, en fonction d'une formule du parfum (P) définissant les composants et leur quantité, à commander les différents moyens (2-5), afin de réaliser la fabrication du parfum (P) de manière automatique, où le moyen de stockage (2) comprend un réservoir (21) associé à chaque composant, le moyen de transport (4) comprend un transporteur associé à chaque réservoir (21), où un transporteur comprend un tube de puisage, une pompe et un tube de livraison, le tube de puisage présentant une extrémité apte à plonger dans le réservoir (21) associé et une autre extrémité connectée à une entrée de la pompe, le tube de livraison présentant une extrémité connectée à une sortie de la pompe et une autre extrémité connectée au moyen de livraison (3), et le moyen de dosage (5) est apte à mesurer une quantité de composant fournie au moyen de livraison (3).

Description

® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :

(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction) (© N° d’enregistrement national

063 879

70261

COURBEVOIE © Int Cl⁸ : A 45 D 34/02 (2017.01)

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION

A1

©) Date de dépôt : 16.03.17.	© Demandeur(s) : LIBANORI ALBERTO— FR et DAME-
(© Priorité :	RON NANDAN JAHNVI — FR.
	@ Inventeur(s) : LIBANORI ALBERTO et DAMERON
	NANDAN JAHNVI.
(43) Date de mise à la disposition du public de la
demande : 21.09.18 Bulletin 18/38.
©) Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux	® Titulaire(s) : LIBANORI ALBERTO, DAMERON NAN-
apparentés :	DAN JAHNVI.
©) Demande(s) d’extension :	© Mandataire(s) : LIBANORI ALBERTO.

(34) DISPOSITIF DE FABRICATION SUR MESURE D'UN PARFUM.

FR 3 063 879 - A1 (oj) La présente invention concerne un dispositif (1 ) de fabrication sur mesure d'un parfum (P) comprenant: un moyen de stockage (2) apte à stocker des composants, un moyen de livraison (3) apte à livrer le parfum (P) fabriqué, un moyen de transport (4) apte à prélever les composants depuis le moyen de stockage (2) et à les transporter jusqu'au moyen de livraison (3), un moyen de dosage (5) apte à doser les composants, une unité de traitement (6) apte, en fonction d'une formule du parfum (P) définissant les composants et leur quantité, à commander les différents moyens (2-5), afin de réaliser la fabrication du parfum (P) de manière automatique, où le moyen de stockage (2) comprend un réservoir (21) associé à chaque composant, le moyen de transport (4) comprend un transporteur associé à chaque réservoir (21 ), où un transporteur comprend un tube de puisage, une pompe et un tube de livraison, le tube de puisage présentant une extrémité apte à plonger dans le réservoir (21 ) associé et une autre extrémité connectée à une entrée de la pompe, le tube de livraison présentant une extrémité connectée à une sortie de la pompe et une autre extrémité connectée au moyen de livraison (3), et le moyen de dosage (5) est apte à mesurer une quantité de composant fournie

Dispositif de fabrication sur mesure d'un parfum.

La présente invention concerne un dispositif de fabrication sur mesure d’un parfum.

L’industrie du parfum propose à ses consommateurs des compositions aux formules préétablies et pour certaine immuables depuis des dizaines d’années, comme par exemple le parfum N°5 de la Société Chanel dont il se vend chaque année plus de 10 millions de flacons. Ces parfums sont formulés de manière traditionnelle par des formulateurs spécialistes des parfums, appelés « Nez » qui travaillent à partir de plusieurs centaines d’ingrédients différents tels que les huiles essentielles, et les produits synthétiques.

Aujourd’hui les consommateurs sont de plus en plus à la recherche de produits sur-mesure, en particulier pour leurs parfums ou des parfums pour ambiance, comme une signature olfactive unique. En effet de nombreux consommateurs ne souhaitent plus se parfumer avec des compositions standardisées, vendues à des dizaines de millions d’exemplaires, qu’il n’est pas rare de retrouver sur un voisin, un collègue de travail ou un ami.

existe sur le marché plusieurs solutions pour un consommateur pour satisfaire ce besoin d’un parfum sur-mesure :

- faire appel à un Nez qui à l’occasion de plusieurs rendez-vous et entretiens pourra définir avec le consommateur ses envies et attentes en terme de parfum. Ce procédé peut s’avérer très long. De plus, le nombre de Nez à travers le monde étant très limité (environ 500] cette solution est extrêmement onéreuse.

- utiliser une approche par similarité olfactive, en tentant de composer ou identifier ou choisir un parfum basé sur les similarités rencontrées dans les parfums appréciés du consommateur, soit à l’aide d’une base de données d’odeurs, comme l’on peut trouver dans certaines boutiques de parfums spécialisées dans le monde, soit à l’aide d’un Nez électronique (voir par exemple EP 1380 976].

Aussi il existe aujourd’hui un besoin dans le monde de la parfumerie pour un dispositif permettant d’offrir au consommateur la fabrication d’un parfum sur mesure et à un prix abordable.

Un tel dispositif doit être capable, selon une formule ou recette donnée, comprenant une liste de composants et leur quantité respective, de sélectionner et de doser ces composants dans la quantité adéquate afin de fabriquer le parfum sur mesure.

Un tel dispositif rencontre différentes difficultés spécifiquement liées au produit qu’est le parfum et aux composants utilisés pour le fabriquer. Une première difficulté est qu’un tel dispositif doit être capable de doser précisément des quantités extrêmement faibles de composants, afin par exemple de composer un échantillon de test, typiquement transférable sur une touche (languette en papier permettant de tester le parfum), correspondant à un volume de 0,5 ml. Une deuxième difficulté, qui vient s’ajouter à la première, est que les composants pouvant entrer dans la composition d’un parfum présentent des natures, consistances et surtout viscosités pouvant être très variées, rendant compliqué leur transport à l’intérieur du dispositif et complexifiant encore leur dosage. Une troisième difficulté est que nombre de ces composants sont très volatils (huiles essentielles, bases alcooliques, ...) et qu’il convient d’éviter leur évaporation. Une quatrième difficulté est liée à la possible causticité des composants considérés, pouvant endommager le dispositif et ses différents constituants en contact avec les composants.

La Demanderesse a mis au point un dispositif de fabrication d’un parfum sur mesure. Ce dispositif est au moins partiellement automatisé afin de réduire le temps de fabrication, réduire le coût, mais également garantir un dosage parfait des composants jusque dans des quantités inférieures au millilitre, permettant ainsi la réalisation d’échantillon de test et assurant une répétitivité.

L’invention a pour objet un dispositif de fabrication sur mesure d’un parfum comprenant : un moyen de stockage apte à stocker des composants, un moyen de livraison apte à livrer le parfum fabriqué, un moyen de transport apte à prélever les composants depuis le moyen de stockage et à les transporter jusqu’au moyen de livraison, un moyen de dosage apte à doser les composants, et une unité de traitement apte, en fonction d’une formule du parfum définissant les composants et leur quantité, à commander les différents moyens, afin de réaliser la fabrication du parfum de manière automatique, où le moyen de stockage comprend un réservoir associé à chaque composant, le moyen de transport comprend un transporteur associé à chaque réservoir, où un transporteur comprend un tube de puisage, une pompe et un tube de livraison, le tube de puisage présentant une extrémité apte à plonger dans le réservoir associé et une autre extrémité connectée à une entrée de la pompe, le tube de livraison présentant une extrémité connectée à une sortie de la pompe et une autre extrémité connectée au moyen de livraison, et le moyen de dosage est apte à mesurer une quantité de composant fournie au moyen de livraison.

Selon une autre caractéristique, le moyen de livraison comprend une zone d’accueil apte à accueillir un flacon destiné à recevoir le parfum, et une aiguille associée à chaque composant, l’extrémité libre d’une aiguille étant disposée audessus de la zone d’accueil et l’autre extrémité de l’aiguille étant reliée à l’extrémité du tube de livraison associé.

Selon une autre caractéristique, les aiguilles sont préférentiellement disposées sensiblement verticales, les extrémités libres étant les plus rapprochées possible, tout en conservant préférentiellement une distance minimale apte à empêcher un contact entre gouttes issues de deux aiguilles voisines, ladite distance minimale étant préférentiellement au moins égale à 0,5 mm.

Selon une autre caractéristique, l’extrémité libre d’une aiguille est coupée droite, est préférentiellement réalisée en acier et est encore préférentiellement recouverte d’un matériau antiadhésif, tel du PTFE.

Selon une autre caractéristique, le moyen de livraison comprend encore une protection entourant ensemble les extrémités libres des aiguilles.

Selon une autre caractéristique, le moyen de livraison comprend encore un mélangeur/agitateur apte à mélanger le contenu de la zone d’accueil.

Selon une autre caractéristique, le moyen de dosage comprend une balance apte à peser, de manière différentielle, le contenu de la zone d’accueil.

Selon une autre caractéristique, le moyen de dosage comprend encore un débitmètre intégré à chaque transporteur.

Selon une autre caractéristique, toutes les surfaces d’un transporteur en contact avec un composant sont réalisées en matériaux compatibles, préférentiellement de l’éthylène propylène fluoré, FEP, pour les tubes et du propylène pour les surfaces mouillées de la pompe, du débitmètre ou du clapet anti-retour.

Selon une autre caractéristique, l’unité de traitement est apte à sélectionner et à commander séquentiellement chaque transporteur associé à un composant présent dans la formule afin de transporter et livrer une quantité de composant définie par la formule, ladite quantité étant dosée par la balance.

Selon une autre caractéristique, Tunité de traitement est apte à sélectionner et à commander parallèlement chaque transporteur associé à un composant présent dans la formule afin de transporter et livrer une quantité de composant définie par la formule, ladite quantité étant dosée par le débitmètre associé.

Selon une autre caractéristique, l’unité de traitement est apte à commander à un transporteur de réaliser une aspiration minime après chaque transport.

Selon une autre caractéristique, l’unité de traitement est apte à commander initialement un transport d’une portion substantielle du véhicule défini par la formule, de manière intermédiaire les transports de tous les produits odorants définis par la formule et finalement un transport de la portion restante de véhicule. Selon une autre caractéristique, un réservoir est fermé de manière étanche, préférentiellement par un couvercle à l’exception d’un orifice de mise à l’air libre, préférentiellement équipé d’un clapet anti-retour orienté pour autoriser une entrée, et d’un orifice de puisage, préférentiellement apte à accueillir de manière étanche le tube de puisage associé, les deux orifices étant préférentiellement disposés dans l’éventuel couvercle.

Selon une autre caractéristique, un réservoir comprend encore un orifice de remplissage, obturé par un septum, préférentiellement par un obturateur ou encore préférentiellement par un connecteur/obturateur, et éventuellement muni d’un entonnoir, l’orifice de remplissage étant préférentiellement disposé dans l’éventuel couvercle.

Selon une autre caractéristique, un réservoir comprend encore un orifice d’équilibrage, obturé par un septum, préférentiellement par un obturateur ou encore préférentiellement par un connecteur/obturateur, l’orifice d’équilibrage étant préférentiellement disposé dans l’éventuel couvercle.

Selon une autre caractéristique, l’orifice d’équilibrage est confondu avec l’orifice de mise à l’air libre.

Selon une autre caractéristique, un transporteur comprend encore un clapet antiretour orienté pour interdire un retour du composant vers le moyen de stockage.

Selon une autre caractéristique, une pompe est une micro-pompe piézoélectrique, présentant une cylindrée comprise entre 0,lml/min et lOml/min, préférentiellement égale à 0,1 ml/min.

Selon une autre caractéristique, le dispositif comprend encore une enceinte sensiblement fermée, associée à un réservoir, apte à accueillir au moins un constituant parmi : un couvercle de réservoir, une pompe, un clapet anti-retour de mise à l’air libre, un clapet anti-retour de transporteur, un septum de remplissage, un septum d’équilibrage, un obturateur de remplissage, un obturateur d’équilibrage, un connecteur de remplissage, un connecteur d’équilibrage et/ou un entonnoir, où ladite enceinte comprend un orifice de mise à l’air libre.

Selon une autre caractéristique, le dispositif comprend encore une protection apte à recouvrir une enceinte de manière à recouvrir au moins un constituant parmi : un septum de remplissage, un septum d’équilibrage, un connecteur de remplissage, un connecteur d’équilibrage et/ou un entonnoir.

Selon une autre caractéristique, un réservoir est rigide, préférentiellement en verre ou en plastique, ou alternativement est souple.

Selon une autre caractéristique, le dispositif comprend encore au moins un pilier apte à accueillir une pluralité de, préférentiellement 4, réservoirs, de manière à maintenir en position lesdits réservoirs, préférentiellement à interfacer électriquement lesdits réservoirs et encore préférentiellement à assurer une mesure du niveau de remplissage desdits réservoirs.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins sur lesquels :

- la figure 1 illustre un mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention,

- la figure 2 illustre un autre mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention,

- la figure 3 illustre un mode de réalisation d’un moyen de stockage,

- la figure 4 illustre un mode de réalisation d’un réservoir,

- les figures 5 et 6 illustrent, en vue écorchée, un mode de réalisation d’un détail d’un réservoir,

- la figure 7 illustre un autre mode de réalisation d’un réservoir,

- la figure 8 illustre un autre mode de réalisation d’un moyen de stockage,

- la figure 9 illustre un mode de réalisation d’un moyen de livraison,

- la figure 10 illustre un autre mode de réalisation d’un moyen de livraison,

- la figure 11 illustre un mode de réalisation d’un détail d’un moyen de livraison.

Quelques définitions préalables.

Par parfum on entend désigner selon la présente invention une composition odorante pour parfumer le corps ou un espace (on parle communément de parfum d’ambiance) composé d’un mélange de composants.

Par composant on entend désigner selon la présente invention tout élément constitutif d’un parfum. Un composant peut être notamment un produit odorant ou un véhicule. Un produit odorant est appelé base quand il s’agit d’un ingrédient pur et accord quand il s’agit d’un mélange d’ingrédients purs. Un véhicule ou solvant, acceptable pour un parfum, peut comprendre un alcool, par exemple de l’éthanol ou du di-propylène-glycol (DPG), qui sert de support et d’amplificateur de l’odeur des produits odorants, une huile, avantageusement une huile désodorisée et/ou de l’eau, de préférence de l’eau distillée.

Par formule ou recette d’un parfum on entend désigner selon la présente invention la liste de composants dudit parfum, ainsi que les quantités nécessaires pour chacun de ces composants.

Par formulation on entend désigner selon la présente invention l’opération qui détermine une formule.

Les Parfums sont habituellement catégorisés en cinq types : eau de parfum, eau de toilette, eau, parfum d’ambiance et attar, selon leur niveau de concentration de produits odorants (bases et/ou accords) et/ou leur nature et proportion de véhicule.

Par produit odorant on entend désigner selon la présente invention :

- un produit chimique aromatique : produit de synthèse utilisé en parfumerie et en arôme alimentaire,

- une plantes aromatique : végétal dont on peut extraire au moins un élément naturel utilisable en parfumerie,

- un effet odorant : donné par une association de produit naturel et de synthèse à dominante camphrée.

Par base on entend désigner selon la présente invention un produit odorant pur, quelle que soit sa nature et/ou son origine.

Par accord, on entend désigner selon la présente invention un mélange de plusieurs bases (entre 2 et 200, de préférence entre 10 et 100) réalisé par un Nez afin d’obtenir une harmonie olfactive qui dépend de l’équilibre des proportions et de l’intensité olfactive de chacune des bases.

Tel qu’illustré à la figure 1, un dispositif 1 de fabrication sur mesure d’un parfum P, comprend un moyen de stockage 2 apte à stocker des composants Ci, un moyen de livraison 3 apte à livrer le parfum P fabriqué, typiquement à l’attention d’un utilisateur, un moyen de transport 4 apte à prélever les composants Ci depuis le moyen de stockage 2 et à les transporter jusqu’au moyen de livraison 3, un moyen de dosage 5, apte à doser les composants Ci, et une unité de traitement 6, ici dissimulée par la base du dispositif 1.

Ladite unité de traitement 6 dispose d’une formule du parfum P définissant les composants Ci à sélectionner parmi les composants Ci disponibles dans le moyen de stockage 2, et leur quantité ai respective. Une formule de parfum peut être définie par l’expression :

P = al.Cl + a2.C2 + ... + ai.Ci + ... + an.Cn où P est le parfum, Ci est un composant choisi parmi un produit odorant : base ou accord, ou un véhicule : alcool, huile ou eau, ai est la quantité de composant Ci. Une quantité ai est avantageusement exprimée en pourcentage, afin de pouvoir être adaptée à toute quantité totale de parfum. On a donc Lai = 1. Une quantité exprime un volume (ou alternativement une masse).

A partir de cette formule, l’unité de traitement 6 est apte à commander les différents moyens 2-5, afin de réaliser la fabrication du parfum P de manière automatique.

Selon une des caractéristiques de l’invention, chaque composant Ci, pouvant intervenir dans la composition du parfum P, est individuellement stocké dans un réservoir 21 associé, qui lui est propre. Le moyen de stockage 2 contient ainsi autant de réservoirs 21 que de composant Ci pouvant entrer dans la composition du parfum P. Selon le dispositif 1, le nombre de composants Ci peut être limité à quelques unités ou au contraire, tel qu’illustré à la figure 3, en comprendre un grand nombre pouvant atteindre quelques centaines, afin d’offrir une riche palette de choix de composants. En fonction des composant Ci, la taille des réservoirs peut varier. 11 est ainsi possible de disposer de réservoirs 21 plus petits, typiquement pour les produits odorants, avec le cas échéant plusieurs tailles en fonction des quantités typiquement utilisées ou des fréquences d’utilisation desdits composants. 11 est encore possible de disposer de réservoirs 21 plus grands, typiquement pour les solvants qui sont utilisés en plus grandes quantités et aussi plus souvent.

Selon une autre caractéristique de l'invention, plus particulièrement visible à la figure 4, le moyen de transport 4 comprend un transporteur 41 dédié, associé à chaque réservoir 21 et donc à chaque composant Ci, apte à réaliser un transport dudit composant Ci, dans une quantité ai donnée, depuis le moyen de stockage 2 jusqu’au moyen de livraison 3. Chaque transporteur 41 est indépendant et séparé des autres transporteur 41 afin d’éviter tout mélange des composants Ci avant leur livraison.

Pour cela, tel que plus particulièrement visible aux figures 4 à 6, un transporteur 41 comprend un tube de puisage 42, une pompe 43 et un tube de livraison 44. Le tube de puisage 42 présente une extrémité 421 plongeant dans le réservoir 21 associé et son autre extrémité 422 est connectée à une entrée 431 de la pompe 43 associée. Le tube de livraison 44 présente une extrémité 441 connectée à une sortie 432 de la pompe 43 associée et son autre extrémité 442 est connectée au moyen de livraison 3, typiquement au niveau d’une aiguille 33.

Puisque selon une caractéristique de l’invention, les transporteurs 41 sont indépendants les uns des autres, il convient que toutes les extrémités 442 aboutissent au moyen de livraison 3.

Un moyen de dosage 5 complète le dispositif 1 afin de lui permettre de mesurer une quantité ai fournie au moyen de livraison 3 pour chaque composant Ci sélectionné.

La figure 9 illustre un mode de réalisation du moyen de livraison 3. Le moyen de livraison 3 comprend une zone d’accueil 31. Cette zone d’accueil 31 est apte à accueillir réceptacle destiné à recevoir le parfum P fabriqué. Ce réceptacle 31 peut être, tel qu’illustré, un flacon 32. Ce peut être encore une touche. Une touche est une fine bande d’un papier de qualité spéciale pour la parfumerie, sans colle, très absorbant, destinée à recevoir ou à être trempée dans un composant ou un parfum et qui permet à un professionnel et/ou à un consommateur : chimiste, parfumeurcréateur, vendeur, etc., par olfaction, d’en apprécier la qualité et d’en suivre l’évolution.

Le moyen de livraison 3 comprend encore une aiguille 33 associée à chaque composant Ci. Tandis qu’une extrémité 332 de l’aiguille 33 est connectée à l’extrémité 442 du tube de livraison 44 associé, l’extrémité libre 331 de l’aiguille 33 est disposée au-dessus de la zone d’accueil 31. Ainsi lorsque le système de transport délivre une quantité de composant Ci exactement dosée, cette quantité est éjectée par l’aiguille 33 et aboutit, typiquement par gravité, dans la zone d’accueil 31, où elle est recueillie par le flacon 32 ou la touche.

Aussi, afin de limiter l’espace occupé, les aiguilles 33, sont préférentiellement disposées sensiblement verticales. Sachant qu’il y autant d’aiguilles 33 que de composants Ci, le nombre d’aiguille 33 peut être important. Afin de limiter la taille de la zone d’accueil 31 et l’embouchure du flacon 32, les extrémités libres 331 sont disposées tant le plus rapprochées possible. Cependant, selon une caractéristique préférentielle, plus particulièrement illustré à la figure 11, afin de ne pas risquer de contamination croisée, une distance minimale d de sauvegarde est observée. Une distance de sauvegarde d’au moins 0,5 mm permet ainsi d’empêcher le contact de gouttes issues de deux aiguilles 33 voisines.

Les aiguilles 33 sont avantageusement supportées par un support 34.

Afin de bien former les gouttes de composant Ci et ainsi obtenir le meilleur dosage, plusieurs types, formes, matières, etc. d’aiguilles ont été testées. Il est ainsi apparu qu’une aiguille 33 dont l’extrémité libre 331 est coupée droite, soit perpendiculairement à son axe, donnait les meilleurs résultats. Il est aussi apparu qu’une aiguille 33 en acier était préférable.

Afin d’éviter des problèmes de dépôt de composant à l’extrémité 331 de l’aiguille l’utilisation d’une enduction avec un matériau antiadhésif, tel du PTFE, s’est avérée profitable.

Tel qu’illustré à la figure 10, afin de protéger le bouquet d’aiguilles 33, et particulièrement leur extrémité 331, le moyen de livraison 3 comprend avantageusement une protection 35 entourant la périphérie commune des extrémités libres 331 des aiguilles 33.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le moyen de livraison 3 comprend encore optionnellement un mélangeur/agitateur 37 apte à mélanger le contenu de la zone d’accueil 31. Ce mélangeur agit typiquement en remuant, par exemple par vibration, le flacon 32.

Selon un premier mode de réalisation, le moyen de dosage 5 comprend une balance 51. Cette balance 51, avantageusement disposée dans le moyen de livraison 3, par exemple sous la zone d’accueil 31 est apte à peser, de manière différentielle, le contenu de la zone d’accueil. En pesant les quantités successivement livrées dans le flacon 32, la balance 51, interfacée à l’unité de traitement 6, permet ainsi de doser tous les composant fournis pour fabriquer le parfum, et ce avec une unique balance 51, cette balance 51 étant avantageusement disposé dans une localisation centrale, partagée par tous les composants entrant dans la composition du parfum P.

Avantageusement encore, la balance 51 peut être utilisée pour détecter la présence ou l’absence d’un réceptacle, tel le flacon 32, préalablement à tout transport/livraison. Dès que la présence est confirmée, un tarage automatique peut être réalisé.

Selon un autre mode de réalisation, alternatif ou complémentaire du précédent, le moyen de dosage 5 comprend encore un débitmètre 52. Selon une caractéristique avantageuse, un tel débitmètre 52 est intégré à chaque transporteur 41, typiquement en série avec la pompe 43, sur l’un des tubes 42, 44.

Afin d’accommoder les différents composants Ci, de types et de natures très différentes, il convient de réaliser toutes les parties du dispositif 1 en contact avec les composants Ci and des matériaux compatibles. Selon un mode de réalisation préféré, de l’éthylène propylène fluoré, FEP, est utilisé pour les tubes 42, 44 et du propylène pour les surfaces mouillées de la pompe 43, du débitmètre 52 ou du clapet anti-retour 45. Les aiguilles 33 sont avantageusement en acier. Les réservoirs 21 sont avantageusement en verre ou en plastique.

L’unité de traitement 6 est interfacée avec les différents moyens 2-5, plus exactement avec les constituants actifs de chacun des moyens 2-5. Ainsi, pour le moyen de transport 4, l’unité de traitement 6 est interfacée avec la pompe 43. Aussi en sélectionnant un transporteur 41 et donc une pompe 43, l’unité de traitement 6 sélectionne un composant Ci associé et peut commander à la pompe de transporter ledit composant Ci. En connaissant la cylindrée de chaque pompe 43 il est possible de réaliser un dosage du composant associé. Cependant une telle commande en boucle ouverte s’avère nettement sensible aux différences de caractéristiques inter-composants et se trouve ainsi perturbée notamment par les différences de viscosités et ou les inévitables variations de température au cours du temps.

Pour le moyen de dosage 5, l’unité de traitement 6 est interfacée avec la balance 51 et/ou avec les débitmètres. Ceci lui permet d’obtenir une mesure de la quantité de composant Ci. Sur la base de cette mesure, l’unité de traitement 6 peut alors réaliser une commande de transport asservie ou en boucle fermée, nettement plus robuste. Une telle commande en boucle fermée permet ainsi de doser, et ce de manière très précise, y compris dans les quantités très réduites envisagées, des composants Ci entant dans la composition d’un parfum dont la viscosité varie entre lmPas (équivalente à l’eau) et 500mPas (équivalente au miel).

Avec une unique balance 51 centrale, il convient de sélectionner séquentiellement les composants Ci afin de les doser, un à la fois. L’unité de traitement 6 sélectionne et commande un transporteur 41 à la fois pour qu’il délivre une quantité ai de composant associé. La balance 51 est alors utilisée de manière différentielle pour peser/doser successivement chaque composant pendant son transport et sa livraison. Le processus est repris séquentiellement pour chacun des composants de la formule.

Si l’on utilise les débitmètres 52, chaque transporteur 41 disposant de son débitmètre associé, il est possible de réaliser le dosage et donc le transport de plusieurs, voire tous, les composants Ci en parallèle. Aussi l’unité de traitement 6 peut commander simultanément, plusieurs, voire tous les transporteurs 41, un dosage pouvant être réalisé indépendamment pour chaque transporteur 41 en ce qu’il dispose d’un débitmètre 52 associé individuel. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux en ce qu’il permet une fabrication de parfum nettement plus rapide.

A l’issue d’un transport de composant Ci, il peut persister à l’extrémité libre 331 d’une aiguille 33 une goutte. Cette goutte en séchant peut conduire à la formation d’un dépôt ou d’une cristallisation pouvant être préjudiciable en ce qu’elle modifie le profil ou le diamètre de ladite extrémité libre 331 et peut ainsi influencer le dosage. Il a été vu qu’une enduction de ladite extrémité 331 pouvait résoudre ce problème. Selon une autre caractéristique pouvant être alternative ou complémentaire à la précédente, il est réalisé une aspiration après chaque transport. Cette aspiration est typiquement réalisée par la pompe 43 du transporteur 41 associé, sous la commande de l’unité de traitement. Le volume rétro aspiré est en pratique très faible en ce qu’il doit être juste suffisant pour éviter la formation d’une goutte. Un tel mode de réalisation est possible en l’absence d’un clapet anti-retour 45 ou si ce clapet peut être inhibé.

Une livraison de faibles quantités de composants Ci dans la zone d’accueil 31 peut conduire à des pertes par exemple par évaporation ou rendre délicat un mélange ultérieur. Un parfum comprend toujours une partie majoritaire de véhicule qui est donc présente en quantité importante relativement aux produits odorants. Aussi, selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le transport des différents composants, tels qu’indiqués par la formule, est préférentiellement organisé de la manière suivante : au cours d’une première étape le dispositif 1 transporte d’abord une portion substantielle du véhicule défini par la formule. Cette portion substantielle comprend typiquement au moins 20% du véhicule total et préférentiellement sensiblement 50%. Le transport de cette potion substantielle réalise dans le flacon 32 un « fond » qui va permettre d’accueillir les composants suivants en garantissant un contenu et une humidité, empêchant une perte d’un composant ultérieur de faible dosage, par séchage ou évaporation. Au cours d’une deuxième étape, le dispositif 1 transporte ensuite séquentiellement ou parallèlement, tous les produits odorants, tels que définis par la formule et qui viennent alors rejoindre le « fond » précédent et avantageusement s’y mélanger. Enfin, au cours d’une troisième étape, le dispositif 1 transporte finalement la portion restante de véhicule, afin de terminer le parfum P. Ce mode de réalisation, et particulièrement la troisième étape qui vient verser le reste de véhicule sur l’ensemble des produits odorants assure avantageusement un mélange des composants. L’efficacité de ce procédé est telle qu’un mélangeur 37 peut devenir optionnel.

La description se poursuit plus particulièrement en référence aux figures 4-6. De nombreux composants Ci sont très volatils (huile essentielle, bases alcoolique, ...J. Aussi il convient de les stocker de manière étanche afin de maintenir constante la saturation de l’air au contact du composant Ci pour éviter une variation de qualité ou de concentration du composant Ci qui ne manquerait pas de fausser le dosage. Aussi selon une caractéristique de l’invention, chaque réservoir 21 est avantageusement fermé de manière étanche. Cette fermeture peut, par exemple, être réalisée au moyen d’un couvercle 22. Cette étanchéité trouve cependant quelques exceptions. Une première exception est un orifice de mise à l’air libre 23 est ménagé dans le réservoir 21, directement dans la paroi dudit réservoir 21 ou avantageusement, si un couvercle 22 est présent, dans ledit couvercle 22. Un tel orifice de mise à l’air libre 23 permet de conserver une pression constante dans le réservoir 21, y compris lors d’un puisage, tout particulièrement dans le cas d’un réservoir 21 rigide. Cet orifice ou évent 23, est préférentiellement équipé d’un clapet anti-retour 24. Ce clapet anti-retour 24 est alors orienté de manière à autoriser une entrée, d’un fluide entourant l’extérieur du réservoir 21, typiquement un gaz, le plus souvent de l’air, en interdisant toute sortie, limitant ainsi la possibilité d’une évaporation du composant Ci contenu dans le réservoir

21. Une autre exception est un orifice de puisage 25, destiné à accueillir, préférentiellement de manière étanche, le tube de puisage 42 associé. Comme pour l’orifice de mise à l’air libre 23, l’orifice de puisage 25 peut être ménagé directement dans la paroi du réservoir 21 ou avantageusement, si un couvercle 22 est présent, dans ledit couvercle 22.

Afin de conserver au maximum l’étanchéité, y compris dans les phases de remplissage du réservoir 21, ce dernier comprend avantageusement un orifice de remplissage 26 obturé la majeure du temps, soit hors utilisation, mais pouvant être ouvert lors d’une utilisation pour remplir le réservoir 21.

Selon un premier mode de réalisation (non illustré), l’obturation de l’orifice de remplissage 26 est réalisée par un septum. Un septum est une paroi membraneuse élastomère pouvant être traversée par perçage au moyen d’une aiguille de remplissage, le perçage se refermant au retrait de l’aiguille. Selon un autre mode de réalisation (non illustré), l’orifice de remplissage 26 est équipé d’un obturateur, comprenant par exemple une canalisation munie d’une vanne. Selon un autre mode de réalisation illustré aux figures 5-6, l’orifice de remplissage 26 est obturé par un connecteur/obturateur 263. Un tel connecteur/obturateur 263 comprend un connecteur qui assure une fonction d’obturation simultanée : lorsque rien ne lui est connecté il est obturé et lorsqu’un connecteur homologue lui est connecté il est ouvert. Le connecteur homologue est avantageusement celui d’un moyen de remplissage.

Selon un autre mode de réalisation, plus particulièrement illustré à la figure 7, un entonnoir 264 est connecté à l’orifice de remplissage 26. Le remplissage est alors réalisé par gravité. Un obturateur est avantageusement disposé entre l’entonnoir 264 et le réservoir 21 afin de pouvoir obturer hors phase de remplissage.

Afin de permettre un remplissage en présence d’un réservoir 21 étanche, il convient de prévoir encore un orifice d’équilibrage 27, permettant une sortie des gaz compensant une entrée de composant. A l’instar de l’orifice de remplissage 26, l’orifice d’équilibrage 27 est avantageusement obturé hors utilisation et ouvert durant un remplissage. Comme pour l’orifice de remplissage 26, l’obturation sélective de l’orifice d’équilibrage 27 peut être réalisée par un septum, par un obturateur ou encore par un connecteur/obturateur 273. Dans le mode de réalisation où l’orifice de remplissage 26 comprend un entonnoir 264, l’orifice d’équilibrage 27 réalise avantageusement une mise à l’air libre, de préférence obturée hors utilisation.

Comme précédemment, les septa, les obturateurs, les connecteurs/obturateurs 263, 273 et/ou l’entonnoir 264 peuvent être disposés directement dans la paroi du réservoir 21 ou avantageusement, si un couvercle 22 est présent, dans ledit couvercle 22.

Selon un mode de réalisation, l’orifice d’équilibrage 27 est confondu avec l’orifice de mise à l’air libre 23. Un tel mode de réalisation est possible en l’absence d’un clapet anti-retour 24 ou si ce clapet peut être inhibé.

Selon un mode de réalisation, illustré aux figures 5 et 6, un transporteur 41 comprend encore un clapet anti-retour 45 orienté pour interdire un retour du composant Ci vers le moyen de stockage 2, soit vers le réservoir 21.

Avantageusement, compte-tenu de la résolution très faible de dosage nécessaire, de l’ordre du dixième de millilitre, une pompe 43 est réalisée au moyen d’une micro-pompe piézoélectrique, présentant une cylindrée comprise de l’ordre de 0,1 ml/min.

Selon une autre caractéristique, illustrée aux figures 4-8, est associé à chaque réservoir 21, une enceinte 28 sensiblement fermée. Cette enceinte 28 est apte à accueillir au moins un composant parmi : un couvercle 22 de réservoir, une pompe 43, un clapet anti-retour 24 de mise à l’air libre, un clapet anti-retour 45 de transporteur, un septum de remplissage, un septum d’équilibrage, un obturateur de remplissage, un obturateur d’équilibrage, un connecteur 263 de remplissage, un connecteur 273 d’équilibrage, et/ou un entonnoir 264. Une telle enceinte 28 permet avantageusement de regrouper ces composants et de les protéger. Dans l’hypothèse où l’orifice de mise à l’air libre 23 débouche à l’intérieur de cette enceinte 28, il convient de pratiquer un orifice de mise à l’air libre 281 dans cette enceinte 28, avantageusement en partie basse.

Selon une autre caractéristique, une protection 29, apte à recouvrir l’enceinte 28 est utilisée pour masquer et protéger hors utilisation certains constituants disposés en limite de l’enceinte 28, tels que : un septum de remplissage, un septum d’équilibrage un connecteur de remplissage, un connecteur d’équilibrage et/ou un entonnoir.

Selon un mode de réalisation le réservoir 21 est rigide. 11 peut s’agir d’une bouteille en plastique ou en verre. Avantageusement le couvercle 22 est vissable sur le goulot. Selon un mode de réalisation alternatif, un réservoir 21 est réalisé souple. Dans ce cas il se déforme pour accommoder les variations de volume de composant contenu en fonction des puisages et des remplissages. Dans ce cas, tant les orifices de mise à l’air libre 23, 281, que l’orifice d’équilibrage 27 peuvent être supprimés.

Selon une autre caractéristique de l’invention, plus particulièrement visible aux figures 2, 8, le moyen de stockage 2 est avantageusement organisé par grappes de réservoirs 21 organisées autour de piliers 8. Chaque pilier 8 est apte à accueillir une pluralité comprise entre 2 et 8, préférentiellement 4, réservoirs 21. Chaque pilier 8 assure un support/maintien en position des réservoirs 21.11 assure encore une borne de connexion au moyen d’un connecteur 81 apte à accueillir un connecteur 46 prévu sur l’enceinte 28 associée à un réservoir 21. Ceci permet de connecter la pompe 43 et le cas échéant le débitmètre 52 à l’unité de traitement 6. Le pilier 8 peut encore assurer une fonction de mesure du niveau de remplissage du ou des réservoir(s) 21 accueilli(s), avantageusement sans contact. Une tel fonction peut permettre d’alerter l’utilisateur, par exemple via l’interface homme machine 7, lorsqu’un composant Ci arrive à un niveau bas et qu’un remplissage est nécessaire, en lui indiquant quel composant est concerné.

Le dispositif selon l’invention permet de fabriquer toute quantité souhaitée de parfum, ainsi que tout type de parfum. A titre d’exemple, les volumes de : échantillon (1ml), 5ml, 15ml, 25ml, 50ml, 75 ml, 100 ml, 200ml, 250ml ou encore 500 ml, peuvent être proposés au choix de l’utilisateur.

Le dispositif 1 selon l’invention comprend encore une interface homme machine 7 permettant de configurer le dispositif 1 et servant notamment à indiquer la formule du parfum P. Cette interface homme machine 7, comprend tout type de périphérique informatique, tel que par exemple un écran, un affichage, un clavier, une dalle tactile, un lecteur de code barre, un système de reconnaissance vocale, une souris ou similaire ou tout autre équipement équivalent. De manière avantageuse selon l’invention, l’interface homme machine 7 peut être connectée à un réseau informatique, pouvant prendre par exemple la forme d’un serveur informatique, physiquement connecté à l’interface ou connecté via Internet (également appelé serveur dématérialisé ou serveur dans le Cloud), permettant de transmettre les instructions de fabrication d’un parfum à distance.

Par unité de traitement 6 on entend désigner selon la présente invention un système de traitement automatisé. Cette unité de traitement peut comprendre en particulier un ou plusieurs processeurs, de la mémoire, un logiciel, une ou plusieurs bases de données. De préférence le logiciel permet de commander les moyens en fonction de la formule.

Bien que deux ou plusieurs réservoirs 21 puissent contenir un même composant (que ce soit à la même concentration ou une autre), dans un mode de réalisation préféré, chaque réservoir 21 contient un composant différent. La taille des réservoirs 21 peut varier, mais dans une forme de réalisation préférés, ils ont un volume d'environ 5 millilitres à environ 2000 millilitres.

L’invention est décrite dans ce qui précède à titre d’exemple. Il est entendu que l’homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l’invention, en associant par exemple les différentes caractéristiques ci-dessus prises seules ou en combinaison, sans pour autant sortir du cadre de l’invention

Claims (21)

1. Revendications

   1. Dispositif (1) de fabrication sur mesure d’un parfum (P) comprenant :

   - un moyen de stockage (2) apte à stocker des composants (Ci),

   - un moyen de livraison (3) apte à livrer le parfum (P) fabriqué,

   - un moyen de transport (4) apte à prélever les composants (Ci) depuis le moyen de stockage (2) et à les transporter jusqu’au moyen de livraison (3),

   - un moyen de dosage (5) apte à doser les composants (Ci), et

   - une unité de traitement (6) apte, en fonction d’une formule du parfum (P) définissant les composants (Ci) et leur quantité (ai), à commander les différents moyens (2-5), afin de réaliser la fabrication du parfum (P) de manière automatique, caractérisé en ce que

   - le moyen de stockage (2) comprend un réservoir (21) associé à chaque composant (Ci),

   - le moyen de transport (4) comprend un transporteur (41) associé à chaque réservoir (21), où un transporteur (41) comprend un tube de puisage (42), une pompe (43) et un tube de livraison (44), le tube de puisage (42) présentant une extrémité (421) apte à plonger dans le réservoir (21) associé et une autre extrémité (422) connectée à une entrée (431) de la pompe (43), le tube de livraison (44) présentant une extrémité (441) connectée à une sortie (432) de la pompe (43) et une autre extrémité (442) connectée au moyen de livraison (3), et

   - le moyen de dosage (5) est apte à mesurer une quantité (ai) de composant (Ci) fournie au moyen de livraison (3).
2. 2. Dispositif (1) selon la revendication 1, où le moyen de livraison (3) comprend une zone d’accueil (31) apte à accueillir un flacon (32) destiné à recevoir le parfum (P), et une aiguille (33) associée à chaque composant (Ci), l’extrémité libre (331) d’une aiguille (33) étant disposée au-dessus de la zone d’accueil (31) et l’autre extrémité (332) de l’aiguille (33) étant reliée à l’extrémité (442) du tube de livraison (44) associé.
3. 3. Dispositif (1) selon la revendication 2, où les aiguilles (33) sont préférentiellement disposées sensiblement verticales, les extrémités libres (331) étant les plus rapprochées possible, tout en conservant préférentiellement une distance minimale [d] apte à empêcher un contact entre gouttes issues de deux aiguilles [33] voisines, ladite distance minimale [d] étant préférentiellement au moins égale à 0,5 mm.
4. 4. Dispositif [1] selon l’une quelconque des revendications 2 ou 3, où l’extrémité libre (331] d’une aiguille (33) est coupée droite, est préférentiellement réalisée en acier et est encore préférentiellement recouverte d’un matériau antiadhésif, tel du PTFE.
5. 5. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, où le moyen de livraison (3) comprend encore une protection (35) entourant ensemble les extrémités libres (331) des aiguilles (33).
6. 6. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, où le moyen de livraison (3) comprend encore un mélangeur/agitateur (37) apte à mélanger le contenu de la zone d’accueil (31).
7. 7. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, où le moyen de dosage (5) comprend une balance (51) apte à peser, de manière différentielle, le contenu de la zone d’accueil (31).

   B. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, où le moyen de dosage (5) comprend encore un débitmètre (52) intégré à chaque transporteur (41).
8. 9. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, où toutes les surfaces d’un transporteur (41) en contact avec un composant (Ci) sont réalisées en matériaux compatibles, préférentiellement de l’éthylène propylène fluoré, FEP, pour les tubes (42, 44) et du propylène pour les surfaces mouillées de la pompe (43), du débitmètre (52) ou du clapet anti-retour (45).
9. 10. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, où l’unité de traitement (6) est apte à sélectionner et à commander séquentiellement chaque transporteur (41) associé à un composant (Ci) présent dans la formule afin de transporter et livrer une quantité (ai) de composant (Ci) définie par la formule, ladite quantité (ai) étant dosée par la balance (51).
10. 1 1. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, où l’unité de traitement (6) est apte à sélectionner et à commander parallèlement chaque transporteur (41) associé à un composant (Ci) présent dans la formule afin de transporter et livrer une quantité (ai) de composant (Ci) définie par la formule, ladite quantité (ai) étant dosée par le débitmètre (52) associé.
11. 12. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, où l’unité de traitement (6) est apte à commander à un transporteur de réaliser une aspiration minime après chaque transport.
12. 13. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, où l’unité de traitement (6) est apte à commander initialement un transport d’une portion substantielle du véhicule défini par la formule, de manière intermédiaire les transports de tous les produits odorants définis par la formule et finalement un transport de la portion restante de véhicule.

    1 1·. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, où un réservoir (21) est fermé de manière étanche, préférentiellement par un couvercle (22), à l’exception d’un orifice de mise à l’air libre (23), préférentiellement équipé d’un clapet anti-retour (24) orienté pour autoriser une entrée, et d’un orifice de puisage (25), préférentiellement apte à accueillir de manière étanche le tube de puisage (42) associé, les deux orifices (23, 25) étant préférentiellement disposés dans l’éventuel couvercle (22).
13. 15. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, où un réservoir (21) comprend encore un orifice de remplissage (26), obturé par un septum, préférentiellement par un obturateur ou encore préférentiellement par un connecteur/obturateur (263), et éventuellement muni d’un entonnoir (264), l’orifice de remplissage (26) étant préférentiellement disposé dans l’éventuel couvercle (22).
14. 16. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, où un réservoir (21) comprend encore un orifice d’équilibrage (27), obturé par un septum, préférentiellement par un obturateur ou encore préférentiellement par un connecteur/obturateur (273), l’orifice d’équilibrage (27) étant préférentiellement disposé dans l’éventuel couvercle (22).
15. 17. Dispositif (1) selon la revendication 16, où l’orifice d’équilibrage (27) est confondu avec l’orifice de mise à l’air libre (23).
16. 18. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, où un transporteur (41) comprend encore un clapet anti-retour (45) orienté pour interdire un retour du composant (Ci) vers le moyen de stockage (2).
17. 19. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, où une pompe (43) est une micro-pompe piézoélectrique, présentant une cylindrée comprise entre 0,lml/min et lOml/min préférentiellement égale à 0,1 ml/min.
18. 20. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 19, comprenant encore une enceinte (28) sensiblement fermée, associée à un réservoir (21), apte à accueillir au moins un constituant parmi : un couvercle (22) de réservoir, une pompe (43), un clapet anti-retour (24) de mise à l’air libre, un clapet anti-retour (45) de transporteur, un septum de remplissage, un septum d’équilibrage, un obturateur de remplissage, un obturateur d’équilibrage, un connecteur (263) de remplissage, un connecteur (273) d’équilibrage et/ou un entonnoir (264), où ladite enceinte (28) comprend un orifice (281) de mise à l’air libre.
19. 2 1. Dispositif (1) selon la revendication 20, comprenant encore une protection (29) apte à recouvrir une enceinte (28) de manière à recouvrir au moins un constituant parmi : un septum de remplissage, un septum d’équilibrage, un connecteur (263) de remplissage, un connecteur (273) d’équilibrage et/ou un entonnoir (264).
20. 22. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 21, où un 5 réservoir (21) est rigide, préférentiellement en verre ou en plastique, ou alternativement est souple.
21. 23. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 22, comprenant encore au moins un pilier (8) apte à accueillir une pluralité de, préférentiellement

    10 4, réservoirs (21), de manière à maintenir en position lesdits réservoirs (21), préférentiellement à interfacer électriquement lesdits réservoirs (21) et encore préférentiellement à assurer une mesure du niveau de remplissage desdits réservoirs (21).