FR3060897A1

FR3060897A1 - Procede de fixation coaxiale d'un codeur sur la face d'extremite d'un arbre tournant

Info

Publication number: FR3060897A1
Application number: FR1662545A
Authority: FR
Inventors: Quentin GREILER; Frederic Guerre-Chaley
Original assignee: NTN SNR Roulements SA
Current assignee: NTN SNR Roulements SA
Priority date: 2016-12-15
Filing date: 2016-12-15
Publication date: 2018-06-22
Anticipated expiration: 2036-12-15
Also published as: FR3060897B1

Abstract

L'invention concerne un procédé utilisant deux équerres inférieure (5) et supérieure (6) comprenant chacune une base (5a, 6a) depuis laquelle s'étendent deux bras (5b, 5c ; 6b, 6c) formant entre eux une fenêtre (7, 8) de dimension transversale (d) égale au diamètre de la périphérie (1a) du codeur (1), chaque équerre (5, 6) étant équipée de deux pions (9, 10) espacés transversalement, ledit procédé prévoyant de: positionner l'équerre inférieure (5) sur l'extrémité de l'arbre (3) avec appui des pions (9) sur sa périphérie (4) et l'équerre supérieure (6) sur l'équerre (5) avec l'appui des pions (10) décalé angulairement de celui des pions (9) ; insérer le codeur (1) dans les deux fenêtres (7, 8) ainsi superposées jusqu'à son positionnement sur la face d'extrémité (2) de l'arbre (3) avec sa périphérie en contact avec chacun des bras (5b, 6b) ; fixer ledit codeur ainsi centré sur ladite face d'extrémité de l'arbre (3) ; retirer les équerres (5, 6).

Description

(54) PROCEDE DE FIXATION COAXIALE D'UN CODEUR SUR LA FACE D'EXTREMITE D'UN ARBRE TOURNANT.

FR 3 060 897 - A1 (5j) L'invention concerne un procédé utilisant deux équerres inférieure (5) et supérieure (6) comprenant chacune une base (5a, 6a) depuis laquelle s'étendent deux bras (5b, 5c; 6b, 6c) formant entre eux une fenêtre (7, 8) de dimension transversale (d) égale au diamètre de la périphérie (1a) du codeur (1), chaque équerre (5, 6) étant équipée de deux pions (9, 10) espacés transversalement, ledit procédé prévoyant de: positionner l'équerre inférieure (5) sur l'extrémité de l'arbre (3) avec appui des pions (9) sur sa périphérie (4) et l'équerre supérieure (6) sur l'équerre (5) avec l'appui des pions (10) décalé angulairement de celui des pions (9) ; insérer le codeur (1) dans les deux fenêtres (7, 8) ainsi superposées jusqu'à son positionnement sur la face d'extrémité (2) de l'arbre (3) avec sa périphérie en contact avec chacun des bras (5b, 6b); fixer ledit codeur ainsi centré sur ladite face d'extrémité de l'arbre (3); retirer les équerres (5, 6).

L’invention concerne un procédé de fixation coaxiale d’un codeur sur la face d’extrémité d’un arbre tournant, ainsi qu’un dispositif pour la mise en oeuvre d’un tel procédé.

Elle s’applique en particulier à un codeur permettant de connaître en temps réel et avec une fiabilité optimale au moins une information relative à la rotation de l’arbre, par exemple un paramètre de rotation tel que sa position, sa vitesse, son accélération ou son sens de rotation.

Pour ce faire, on connaît des dispositifs comprenant un codeur apte à générer un signal représentatif de sa rotation et un capteur apte à déterminer une telle information par lecture du signal généré. En particulier, pour un arbre tournant présentant une périphérie de géométrie cylindrique circulaire, on choisit un codeur présentant une géométrie analogue, notamment sous une forme annulaire.

Ainsi, en solidarisant le codeur à l’arbre tournant et en fixant le capteur à distance de lecture du signal généré par ledit codeur, on peut déterminer au moins une information relative à la rotation, mais aussi à la position angulaire ou axiale dudit arbre tournant.

Dans certaines applications, le codeur doit être fixé sur la face d’extrémité de l’arbre tournant, ce qui nécessite que la rotation du codeur soit parfaitement coaxiale à celle de l’arbre pour pouvoir coder de façon fiable le déplacement dudit arbre. A défaut, le signal lu par le capteur peut présenter des variations d’intensité et/ou de fréquence indésirables, ce qui nuit à la fiabilité de la détermination de l’information de rotation de l’arbre tournant.

En particulier, on connaît l’utilisation d’un codeur solidarisé à un arbre tournant au moyen d’une armature qui est fixée, notamment par emmanchement ou frettage, sur la périphérie dudit arbre tournant, ledit codeur étant rapporté, par exemple par collage ou surmoulage, sur ladite armature.

Outre leur encombrement qui ne les rend pas toujours facilement intégrables sur l’extrémité d’un arbre tournant, ces solutions ne donnent pas entière satisfaction en ce que leur montage s’avère relativement long et compliqué. En outre, après intervention, le démontage du codeur s’avère délicat, avec des risques de détérioration de la périphérie de l’arbre tournant.

Par ailleurs, ces solutions ne permettent pas toujours de garantir la coaxialité du codeur sur l’arbre tournant, en particulier lorsqu’une grande précision de mesure est recherchée.

L’invention vise à résoudre les problèmes de l’art antérieur en proposant notamment un procédé de fixation d’un codeur sur la face d’extrémité d’un arbre tournant qui soit simple et rapide à mettre en oeuvre, éventuellement de façon réversible, tout en garantissant une coaxialité parfaite dudit codeur par rapport audit arbre tournant, afin de pouvoir déterminer de façon optimale l’information de rotation dudit arbre tournant.

A cet effet, selon un premier aspect, l’invention propose un procédé de fixation coaxiale d’un codeur sur la face d’extrémité d’un arbre tournant, ledit codeur et ledit arbre présentant chacun une périphérie de géométrie cylindrique circulaire, ledit procédé utilisant une équerre inférieure et une équerre supérieure comprenant chacune une base depuis laquelle s’étendent deux bras formant entre eux une fenêtre ayant une dimension transversale qui est égale au diamètre de la périphérie du codeur, chacune desdites équerres étant équipée de deux pions espacés transversalement, ledit procédé prévoyant de :

- positionner l’équerre inférieure sur l’extrémité de l’arbre avec ses deux pions en appui sur la périphérie dudit arbre et ses deux bras en contact avec la face d’extrémité dudit arbre ;

- positionner l’équerre supérieure sur l’équerre inférieure avec ses deux pions en appui sur la périphérie dudit arbre et ses deux bras en contact avec ladite équerre inférieure, l’appui des pions de l’équerre supérieure étant décalé angulairement de celui des pions de l’équerre inférieure ;

- insérer le codeur dans les deux fenêtres ainsi superposées jusqu’à son positionnement sur la face d’extrémité de l’arbre avec sa périphérie en contact avec chacun des bras ;

- fixer ledit codeur ainsi centré sur ladite face d’extrémité de l’arbre ;

- retirer les équerres.

Selon un deuxième aspect, l’invention propose un dispositif pour la mise en oeuvre d’un tel procédé, comprenant au moins une équerre inférieure et au moins une équerre supérieure comprenant chacune une base depuis laquelle s’étendent deux bras formant entre eux une fenêtre ayant une dimension transversale donnée, chacune desdites équerres étant équipée de deux pions espacés transversalement.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

- les figures 1 a et 1 b représentent de façon schématique le principe général d’un procédé selon l’invention, respectivement en perspective (figure 1a) et en vue de face (figure 1 b) ;

- les figures 2a et 2b représentent en perspective les équerres inférieure (figure 2a) et supérieure (figure 2b) d’un jeu selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 3a et 3b représentent en vue de face une étape d’un procédé selon l’invention mis en oeuvre avec le jeu d’équerres des figures 2a et 2b, pour la fixation d’un codeur sur respectivement la face d’extrémité d’un arbre tournant de diamètre différent ;

- les figures 4a et 4b représentent en perspective les équerres inférieure (figure 4a) et supérieure (figure 4b) d’un jeu selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 5a et 5b représentent en vue de face une étape d’un procédé selon l’invention mis en oeuvre avec le jeu d’équerres des figures 4a et 4b, pour la fixation d’un codeur sur respectivement la face d’extrémité d’un arbre tournant de diamètre différent.

En relation avec ces figures, on décrit un procédé de fixation coaxiale d’un codeur 1 sur la face d’extrémité 2 d’un arbre tournant 3, ainsi qu’un dispositif pour la mise en œuvre d’un tel procédé.

L’arbre tournant 3 présente une périphérie 4 de géométrie cylindrique circulaire et est entraîné en rotation suivant son axe A longitudinal de révolution, par exemple au moyen d’un moteur électrique.

L’arbre tournant 3 peut être équipé d’un dispositif de détermination d’au moins une information relative à sa rotation, par exemple un paramètre de rotation tel que sa position, sa vitesse, son accélération ou son sens de rotation. En particulier, cette information peut être utilisée par une unité de gestion du système, notamment relativement à la gestion de la rotation de I’arbre tournant

3.

Pour ce faire, le codeur 1 est apte à générer un signal représentatif de sa rotation, ledit codeur présentant notamment une géométrie annulaire ayant une périphérie 1a de géométrie cylindrique circulaire.

Ainsi, en fixant de façon coaxiale le codeur 1 sur la face d’extrémité 2 de I’arbre tournant 3, on garantit son déplacement conjoint audit arbre tournant afin de générer un signal qui soit représentatif de la rotation dudit arbre tournant.

Le dispositif de détermination comprend en outre un capteur qui est apte à déterminer l’information par lecture du signal généré par le codeur 1, et qui est pour ce faire destiné à être fixé à distance de lecture dudit signal, notamment en étant disposé en regard axial de la face d’extrémité 2 de I’arbre tournant 3 sur laquelle ledit codeur est destiné à être fixé.

En particulier, le codeur 1 peut présenter une piste annulaire de génération du signal, le diamètre de ladite piste, et donc celui de la périphérie 1a du codeur 1, étant inférieur au diamètre de la périphérie de I’arbre tournant 3.

Selon une réalisation, le codeur 1 est apte à émettre un champ magnétique périodique, par exemple en comprenant au moins deux pôles magnétiques Nord et Sud qui sont disposés pour délivrer un signal magnétique pseudo sinusoïdal.

A titre d’exemple, le codeur 1 peut être formé d’un aimant sur lequel les pôles magnétiques sont constitués, notamment en formant au moins une piste aimantée. En particulier, l’aimant peut comprendre une matrice, par exemple réalisée à base d’un matériau plastique ou élastomère, dans laquelle sont dispersées des particules magnétiques, notamment des particules de ferrite ou de terres rares comme le NdFeB, qui sont aimantées suivant la succession de pôles.

En relation avec un tel codeur 1, le document WO-2006/064169 décrit un capteur agencé pour délivrer deux signaux respectivement SIN et COS en quadrature et de même amplitude qui sont chacun représentatifs du champ magnétique, lesdits signaux pouvant être utilisés pour déterminer l’information de rotation du codeur

1.

En particulier, le capteur peut comprendre au moins un élément sensible, notamment choisi parmi les sondes magnétosensibles, par exemple à effet Hall, et/ou les sondes à base de magnétorésistances à effet tunnel (TMR), de magnétorésistances anisotropes (AMR) ou de magnétorésistances géantes (GMR).

Pour permettre la fixation coaxiale du codeur 1, le procédé prévoit d’utiliser une équerre inférieure 5 et une équerre supérieure 6 comprenant chacune une base 5a, 6a depuis laquelle s’étendent deux bras 5b, 6b formant entre eux une fenêtre 7 ayant une dimension transversale d égale au diamètre de la périphérie 1a du codeur 1.

En particulier, le procédé peut être mis en oeuvre au moyen d’un dispositif comprenant plusieurs jeux d’équerres 5, 6 comprenant chacun une équerre supérieure 6 et une équerre inférieure 5 dont les deux bras 5b, 5c ; 6b, 6c respectifs forment entre eux une fenêtre 7, 8 avec une dimension transversale donnée en fonction du diamètre de la périphérie 1a du codeur 1 à fixer.

De façon avantageuse, le dispositif peut comprendre deux jeux d’équerres 5, 6 présentant chacun la dimension transversale d correspondant à un codeur 1, ainsi qu’un agencement adapté suivant le diamètre de la face d’extrémité 2 sur laquelle le codeur 1 doit être fixé.

En particulier, pour la fixation d’un même codeur 1, et donc pour une dimension transversale d des fenêtres 7, 8 :

- les figures 2 et 3 représentent un premier jeu d’équerres 5, 6 destiné à être utilisé avec un arbre tournant 3 de diamètre important, notamment compris entre 75 et 100 mm ; et

- les figures 4 et 5 représentent un deuxième jeu d’équerres 5, 6 destiné à être utilisé avec un arbre tournant 3 de diamètre moins important que pour le premier jeu, notamment compris entre 50 et 75 mm.

Dans les modes de réalisation représentés, au moins une équerre, et notamment chacune des équerres supérieure 6 et inférieure 5, présente une base 5a, 6a qui s’étend transversalement, ainsi que deux bras 5b, 5c ; 6b, 6c espacés transversalement en s’étendant longitudinalement de façon parallèle depuis ladite base et en formant entre eux la fenêtre 7, 8. En particulier, les équerres 5, 6 des figures 2 et 3 présentent une géométrie en U.

Chacune des équerres 5, 6 est équipée de deux pions 9, 10 espacés transversalement. Sur les figures 2 à 5, les pions 9, 10 présentent une paroi d’appui 9a, 10a de section de révolution, notamment cylindrique. En variante représentée sur les figures 1, les pions 9, 10 peuvent présenter une paroi d’appui 9a, 10a de section parallélépipédique.

Le procédé prévoit de positionner l’équerre inférieure 5 sur l’extrémité de l’arbre 3 avec ses deux pions 9 en appui sur la périphérie 4 dudit arbre et ses deux bras 5b, 5c en contact avec, notamment à plat sur, la face d’extrémité 2 dudit arbre, puis de positionner l’équerre supérieure 6 sur l’équerre inférieure 5 avec ses deux pions 10 en appui sur la périphérie 4 dudit arbre et ses deux bras 6b, 6c en contact avec, notamment à plat sur, ladite équerre inférieure, l’appui des pions 10 de l’équerre supérieure 6 étant décalé angulairement de celui des pions 9 de l’équerre inférieure 5.

Dans les modes de réalisation représentés, le contact des pions 10 de l’équerre supérieure 6 sur la périphérie 4 de l’arbre 3 est décalé d’un angle compris entre 60° et 120°, et notamment de l’ordre de 90°, de celui des pions 9 de l’équerre inférieure 5.

Une fois les deux équerres 5, 6 ainsi positionnées, le procédé prévoit d’insérer le codeur 1 dans les deux fenêtres 7, 8 ainsi superposées, jusqu’à son positionnement sur la face d’extrémité 2 de l’arbre 3 avec sa périphérie 1a en contact avec chacun des bras 5b, 5c, 6b, 6c.

Du fait de leur positionnement à plat et en appui périphérique sur la face d’extrémité 2 de l’arbre tournant 3, les équerres inférieure 5 et supérieure 6 définissent chacune un plan médian P, P’ qui s’étend longitudinalement au centre de leurs fenêtres 7, 8 respectives en passant par l’axe A de rotation dudit arbre.

Ainsi, en superposant les fenêtres 7, 8 de ces équerres 5, 6 en décalage angulaire, leurs plans médians P, P’ respectifs se coupent au niveau de l’axe A de rotation de l’arbre 3, de sorte que le centre de l’espace défini entre lesdites fenêtres correspond au centre de la face d’extrémité 2 dudit arbre.

De ce fait, en disposant dans cet espace le codeur 1 avec sa périphérie 1a en contact avec quatre appuis formés chacun sur un bras 5b, 5c, 6b, 6c, on assure le centrage dudit codeur par rapport à la face d’extrémité 2 de l’arbre tournant 3, et donc la coaxialité dudit codeur et dudit arbre.

En outre, l’espacement transversal de l’appui périphérique de leurs pions 9, 10 respectifs permet de stabiliser la disposition des équerres 5, 6 sur l’extrémité de l’arbre tournant 3, notamment en évitant tout désaxement intempestif desdites équerres par rapport audit arbre tournant lors de la disposition du codeur 1 sur la face d’extrémité 2 dudit arbre tournant.

En relation avec les figures 2 et 3, pour permettre la fixation d’un codeur 1 sur un arbre tournant 3 de diamètre important, on utilise des équerres 5, 6 dont les bras 5b, 5c ; 6b, 6c s’étendent longitudinalement directement depuis la base transversale 5a, 6a, les deux pions 9, 10 d’appui périphérique étant en outre formés à proximité de respectivement une extrémité de ladite base. Ainsi, l’écart transversal entre les deux pions 9, 10 de chaque équerre 5, 6 est sensiblement égal à la dimension transversale d de la fenêtre 7, 8 de ladite équerre.

Toutefois, un tel agencement n’est pas optimal pour la fixation du codeur 1 sur un arbre 3 de diamètre plus petit. En effet, si l’écart transversal entre les deux pions 9, 10 d’une équerre 5, 6 est trop important, il est impossible de disposer simultanément lesdits pions de chacune desdites équerres en appui périphérique sur l’arbre tournant 3.

Pour pallier ces inconvénients, on prévoit donc, comme représenté sur les figures 4 et 5, un jeu d’équerres adapté à la fixation d’un codeur 1 sur un arbre 3 de diamètre réduit, dans lequel au moins une équerre 5, 6, et plus particulièrement chacune des équerres supérieure 6 et inférieure 5, présente deux segments 11 b, 11c ; 12b, 12c inclinés vers l’extérieur en reliant la base transversale 5a, 6a à respectivement un bras longitudinal 5b, 5c ; 6b, 6c, les pions 9, 10 étant chacun disposés sur respectivement un desdits segments à proximité de ladite base.

Ainsi, l’écart transversal entre les pions 9, 10 est inférieur à la dimension transversale d de la fenêtre 7, 8 de centrage du codeur 1, ce qui permet de disposer simultanément lesdits pions de chacune des équerres 5, 6 en appui périphérique sur un arbre tournant 3 de petit diamètre.

En outre, comme représenté sur les figures 4a et 5, au moins un segment, et notamment un segment 11b de l’équerre inférieure 5, présente une échancrure extérieure 13. Ainsi, lorsque le diamètre de l’arbre tournant 3 est particulièrement petit, par exemple de l’ordre de 50 mm, on évite que le segment 11b n’interfère avec un pion 10 de l’équerre supérieure 6, afin de permettre audit pion de venir correctement en appui périphérique sur l’arbre tournant 3.

Pour améliorer la stabilité du positionnement des équerres 5, 6 sur l’arbre tournant 3, le procédé prévoit une fixation temporaire du positionnement de l’équerre inférieure 5 sur la face d’extrémité 2 dudit arbre et/ou de l’équerre supérieure 6 sur ladite équerre inférieure.

Pour ce faire, au moins une équerre 5, 6 comprend au moins un moyen 14, 14a, 14b, 15a, 15b de fixation temporaire de son positionnement, notamment sous la forme d’un aimant. En particulier, chacun des bras 5b, 5c ; 6b, 6c d’au moins une équerre 5, 6 peut intégrer au moins un tel moyen 14, 14a, 14b, 15a, 15b de fixation temporaire.

Sur les figures 2 et 3, les bras 5b, 5c ; 6b, 6c de chacune des équerres 5, 6 comprennent chacun un aimant proximal 14a, 15a et un aimant distal 14b, 15b disposés respectivement sur leur extrémité proche de la base 5a, 6b et sur leur extrémité libre à distance de ladite base. Ainsi, pour une plage de diamètre de l’arbre tournant 3, les équerres inférieure 5 et supérieure 6 peuvent être fixées temporairement respectivement à la face d’extrémité 2 et à ladite équerre inférieure au moyen d’au moins deux de leurs aimants 14a, 14b ; 15a, 15b.

En relation avec la figure 3b, lorsque le diamètre de l’arbre tournant 3 est particulièrement important, notamment de l’ordre de 100 mm, l’équerre inférieure 5 est fixée à la face d’extrémité 2 au moyen de ses quatre aimants 14a, 14b. Par ailleurs, l’équerre supérieure 6 est fixée à l’équerre inférieure 5 au moyen de ses aimants distaux 15b.

En relation avec la figure 3a, lorsque le diamètre de l’arbre tournant 3 est moins important, notamment de l’ordre de 75 mm, les équerres inférieure 5 et supérieure 6 sont fixées respectivement à la face d’extrémité 2 et à ladite équerre inférieure au moyen de leurs aimants proximaux 14a, 15a.

Sur les figures 4 et 5, l’équerre inférieure 5 comprend deux aimants 14 disposés chacun sur respectivement un bras 5b, 5c, l’équerre supérieure 6 comprenant deux aimants proximaux 15a disposés respectivement sur la base 6a et sur un segment incliné 12b, notamment de part et d’autre du plan médian P’, ainsi que deux aimants distaux 15b disposés chacun sur respectivement une extrémité distale d’un bras 6b, 6c. Ainsi, pour une plage de diamètre de l’arbre tournant 3, les équerres inférieure 5 et supérieure 6 peuvent être fixées temporairement respectivement à la face d’extrémité 2 et à ladite équerre inférieure au moyen d’au moins deux de leurs aimants 14 ; 15a, 15b.

En relation avec la figure 5a, lorsque le diamètre de l’arbre tournant 3 est particulièrement petit, notamment de l’ordre de 50 mm, l’équerre inférieure 5 est fixée à la face d’extrémité 2 au moyen de ses deux aimants 14, l’équerre supérieure 6 étant fixée sur l’équerre inférieure 5 au moyen de ses deux aimants proximaux 15a.

En relation avec la figure 5b, lorsque le diamètre de l’arbre tournant 3 est plus important, notamment de l’ordre de 75 mm, l’équerre inférieure 5 est fixée à la face d’extrémité 2 au moyen de ses deux aimants 14, l’équerre supérieure 6 étant fixée sur l’équerre inférieure 5 au moyen d’un de ses aimants proximaux 15a et d’un de ses aimants distaux 15b, lesdits aimants étant notamment disposés du même côté par rapport au plan médian P’. Par ailleurs, l’autre aimant distal 15b est disposé en regard de la face d’extrémité 2.

Les bras 5b, 6b comprennent chacun une portée 16b, 16c; 17b, 17c entre lesquelles la fenêtre 7, 8 est formée et qui s’étendent parallèlement en étant espacées de la dimension transversale d, la périphérie 1a du codeur 1 venant en contact avec chacune desdites portées lors de l’insertion dudit codeur dans les deux fenêtres 7, 8 superposées.

Sur l’équerre inférieure 5, les deux portées 16b, 16c sont formées directement sur le côté intérieur de respectivement un bras 5b, 5c. Les bras 6b, 6c de l’équerre supérieure 6 sont équipés chacun d’une barrette 18b, 18c sur laquelle la portée 17b, 17c est formée, chaque barrette 18b, 18c s’étendant notamment en une seule pièce perpendiculairement depuis la face inférieure de respectivement un bras 6b, 6c.

De façon avantageuse, les barrettes 18b, 18c sont saillantes des bras 6b, 6c sur une hauteur h qui est inférieure ou égale à l’épaisseur e des bras 5b, 5c de l’équerre inférieure 5. Ainsi, lorsque les bras 6b, 6c de l’équerre supérieure 6 sont positionnés sur l’équerre inférieure 5, les barrettes 18b, 18c, et donc les portées 17b, 17c, sont disposées par rapport aux portées 16b, 16c pour venir recevoir en appui la périphérie 1a du codeur 1 positionné sur la face d’extrémité 2.

En outre, la hauteur h des barrettes 18b, 18c est suffisante pour former avec la face d’extrémité 2 un jeu dont la hauteur est inférieure à l’épaisseur du codeur 1, afin de permettre le maintien en contact dudit codeur contre lesdites barrettes lors de l’insertion dudit codeur dans les fenêtres superposées 7, 8.

En relation avec les figures 4 et 5, la base 5a, 6a et/ou au moins un bras 5b, 5c ; 6b, 6c d’au moins une équerre 5, 6 présente un évidement intérieur 19, 20. Ainsi, pour permettre le positionnement angulaire de l’équerre supérieure 6 sur l’équerre inférieure 5 lorsque le diamètre de l’arbre tournant 3 est particulièrement petit, comme représenté sur la figure 5a :

- une barrette 18c de l’équerre supérieure 6 peut être disposée au moins partiellement dans un évidement 19 de la base 5a de l’équerre inférieure 5 ; et

- l’autre barrette 18b peut être disposée au moins partiellement dans un évidement 20 du bras 5c de l’équerre inférieure 5.

Une fois le codeur 1 correctement centré sur la face d’extrémité 2 de l’arbre tournant 3, le procédé prévoit de fixer ledit codeur sur ladite face d’extrémité, puis de retirer les équerres 5, 6. En particulier, le codeur 1 peut être fixé par collage, vissage ou soudage sur la face d’extrémité 2 de l’arbre 3.

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé de fixation coaxiale d’un codeur (1) sur la face d’extrémité (2) d’un arbre tournant (3), ledit codeur et ledit arbre présentant chacun une périphérie (1a, 4) de géométrie cylindrique circulaire, ledit procédé utilisant une équerre inférieure (5) et une équerre supérieure (6) comprenant chacune une base (5a, 6a) depuis laquelle s’étendent deux bras (5b, 5c ; 6b, 6c) formant entre eux une fenêtre (7, 8) ayant une dimension transversale (d) qui est égale au diamètre de la périphérie (1a) du codeur (1), chacune desdites équerres étant équipée de deux pions (9, 10) espacés transversalement, ledit procédé prévoyant de :

- positionner l’équerre inférieure (5) sur l’extrémité de l’arbre (3) avec ses deux pions (9) en appui sur la périphérie (4) dudit arbre et ses deux bras (5b, 5c) en contact avec la face d’extrémité (2) dudit arbre ;

- positionner l’équerre supérieure (6) sur l’équerre inférieure (5) avec ses deux pions (10) en appui sur la périphérie (4) dudit arbre et ses deux bras (6b, 6c) en contact avec ladite équerre inférieure, l’appui des pions (10) de l’équerre supérieure (6) étant décalé angulairement de celui des pions (9) de l’équerre inférieure (5) ;

- insérer le codeur (1) dans les deux fenêtres (7, 8) ainsi superposées jusqu’à son positionnement sur la face d’extrémité (2) de l’arbre (3) avec sa périphérie (1a) en contact avec chacun des bras (5b, 5c ; 6b, 6c) ;

- fixer ledit codeur ainsi centré sur ladite face d’extrémité de l’arbre (3) ;

- retirer les équerres (5, 6).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il prévoit une fixation temporaire du positionnement de l’équerre inférieure (5) sur la face d’extrémité (2) de l’arbre (3) et/ou de l’équerre supérieure (6) sur l’équerre inférieure (5).
3. Procédé selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le contact des pions (10) de l’équerre supérieure (6) sur la périphérie (4) de l’arbre (3) est décalé d’un angle compris entre 60° et 120° de celui des pions (9) de l’équerre inférieure (5).
4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le codeur (1 ) est fixé par collage, vissage ou soudage sur la face d’extrémité (2) de l’arbre (3).
5. Dispositif pour la mise en œuvre d’un procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une équerre inférieure (5) et au moins une équerre supérieure (6) comprenant chacune une base (5a, 6a) depuis laquelle s’étendent deux bras (5b, 5c ; 6b, 6c) formant entre eux une fenêtre (7, 8) ayant une dimension transversale (d) donnée, chacune desdites équerres étant équipée de deux pions (9, 10) espacés transversalement.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les bras (5b, 5c ; 6b, 6c) comprennent chacun une portée (16b, 16c ; 17b, 17c) entre lesquelles la fenêtre (7, 8) est formée, lesdites portées s’étendant parallèlement en étant espacées de la dimension transversale (d).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les bras (6b, 6c) d’une équerre supérieure (6) sont équipés chacun d’une barrette (18b, 18c) sur laquelle la portée (17b, 17c) est formée.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les barrettes (18b, 18c) sont saillantes des bras (6b, 6c) sur une hauteur (h) qui est inférieure ou égale à l’épaisseur (e) des bras (5b, 5c) de l’équerre inférieure (5).
9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce qu’au moins une équerre (5, 6) comprend au moins un moyen (14,14a, 14b, 15a, 15b) de fixation temporaire de son positionnement, notamment sous la forme d’un aimant.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que chacun des bras (5b, 5c ; 6b, 6c) d’au moins une équerre (5, 6) intègre au moins un moyen (14, 14a, 14b, 15a, 15b) de fixation.
11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé en ce qu’au moins une équerre (5, 6) présente une base (5a, 6a) qui s’étend transversalement, deux bras (5b, 5c ; 6b, 6c) espacés transversalement

5 s’étendant longitudinalement de façon parallèle depuis ladite base en formant entre eux la fenêtre (7, 8).
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que l’équerre (5, 6) présente une géométrie en U.
13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 5 à 12, caractérisé en ce qu’au moins une équerre (5, 6) présente deux segments inclinés (11b, 11c, 12b, 12c) qui relient la base (5a, 6a) à respectivement un bras (5b, 5c ; 6b, 6c).
15 14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce qu’au moins un segment (11b) présente une échancrure extérieure (13).

15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 5 à 14, caractérisé en ce que la base (5a) et/ou au moins un bras (5c) d’au moins une équerre (5)
20 présente un évidement intérieur (19, 20).

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