FR3059257B1 - Drageoir reglable - Google Patents

Abstract

Drageoir (1) pour le centrage d'une pièce ou d'un flan (11) sur une machine à emboutir comprenant un guide (17) relié à un support (19) fixé à la machine à emboutir, le support (19) comprenant des moyens de réglage de la position du guide (17) selon un premier axe, le drageoir (1) étant remarquable en ce que le support (19) comprend en outre des moyens de réglage de la position du guide (17) selon un deuxième axe, les premier et deuxième axe étant sécants.

Description

DRAGEOIR REGLABLE L’invention se situe dans le domaine de l’emboutissage et se rapporte à un drageoir utilisé dans une machine à emboutir des pièces métalliques ou en matière plastique et plus particulièrement des pièces de carrosserie de véhicule automobile. L’emboutissage consiste à déformer un flan de tôle à l’aide d’une machine à emboutir pour le transformer en une pièce de forme complexe. De façon connue, les machines à emboutir comprennent un bâti inférieur fixe ou matrice, apte à réceptionner un flan et un bâti supérieur mobile ou poinçon, apte à pénétrer dans le bâti inférieur.

Dans un souci de répétabilité et de mise en place d’une cadence rapide lors de la fabrication des pièces, il est nécessaire que les flans soient correctement centrés et maintenus en position dans la machine à emboutir. Ces fonctions de centrage et de maintien en position sont assurées par des drageoirs qui sont placés au contact des bords des flans. Les drageoirs peuvent également être utilisés pour les mêmes fonctions lors de la reprise de pièces déjà embouties. Ces drageoirs comprennent de manière générale un guide placé contre le bord d’un flan ou d’une pièce, et monté sur un support fixé à la matrice.

Le document CN105436303 présente une machine à emboutir comprenant des drageoirs permettant d’ajuster latéralement le positionnement d’un flan avant emboutissage. Par ailleurs, le document CN204294760 présente un drageoir dont le guide est monté sur le support à l’aide d’un ressort, le guide va alors s’effacer lors de la descente du poinçon. Le document FR2947744 décrit quant à lui un drageoir équipé d’un rabatteur monté mobile entre une position de retrait dans laquelle il permet le passage d’un flan de tôle et une position de butée dans laquelle il bloque en position ledit flan.

Il existe également des drageoirs mobiles tels que représentés sur la figure 1. Comme il est visible sur cette figure, le support 3 de ces drageoirs 1 comprend des moyens de réglage 5 de la position du guide 7 par rapport à la matrice 9 de la machine à emboutir qui le rendent mobile en translation par rapport à cette dernière. Un tel réglage permet d’ajuster en translation la position du guide afin de le mettre au contact d’un bord d’un flan ou d’une pièce 11. Ces moyens de réglage 5 consistent en une boutonnière 13 percée dans le support 3, une vis 15 et un trou (non visible) percé dans matrice 9. Pour déplacer le guide 7 par rapport à la matrice 9, la vis 15 est d’abord passée dans la boutonnière 13 et vissée de manière lâche dans le trou de la matrice 9. Le guide 7 peut alors être déplacé en translation selon un axe, le long de la boutonnière du support 3. Le maintien en position est ensuite réalisé grâce au serrage de la vis 15 dans le trou de la matrice 9. Si le réglage de la position du guide le demande, il est possible de déplacer le support 3 en perçant un nouveau trou dans la matrice.

La fabrication et la mise au point des machines à emboutir pour la fabrication d’une pièce requiert un positionnement précis des flans de tôle ou des pièces pré-embouties. Par conséquent, la position des drageoirs doit pouvoir être régulièrement adaptée, et les solutions proposées dans l’art antérieur à cet effet manquent d’adaptabilité.

Par ailleurs, certaines pièces présentent un fort arrondi sur un de leurs bords, tel que le nez du capot du véhicule, et il est difficile dans ce cas de trouver les appuis adéquats permettant d’obtenir un bon maintien du flan dans la machine à emboutir. II est alors nécessaire de recourir à un nombre important de drageoirs pour obtenir un maintien efficace du flan. II y a donc besoin d’une solution pour assurer le bon positionnement d’un flan de tôle ou d’une pièce sur une machine à emboutir qui permette de limiter le nombre de drageoirs nécessaires à cet effet. II existe également un besoin pour des drageoirs et des machines à emboutir montrant plus d’adaptabilité pour le réglage du positionnement d’un flan ou d’une pièce sur la matrice. L’invention a pour objectif de répondre à au moins un des problèmes de l’art antérieur en proposant un nouveau drageoir permettant de simplifier la mise au point de l’emplacement d’une pièce sur une machine à emboutir et d’améliorer le maintien en position de cette pièce dans cette machine. A cet effet, l’invention a pour objet un drageoir pour le centrage d’une pièce ou d’un flan de tôle sur une machine à emboutir comprenant un guide relié à un support fixé à ladite machine à emboutir, le support comprenant des moyens de réglage de la position du guide selon un premier axe, le drageoir étant remarquable en ce que le support comprend en outre des moyens de réglage de la position du guide selon un deuxième axe, le premier et deuxième axe étant sécants.

Ainsi le deuxième axe définit un plan avec le premier axe, et le support est donc configuré pour permettre un réglage de la position du guide dans ce plan.

Selon un mode particulier de réalisation, le support comprend une partie supérieure reliée au guide et une partie inférieure, la partie supérieure étant en partie superposée à la partie inférieure, la partie inférieure comprenant les moyens de réglage de la position du guide selon le premier axe, et la partie supérieure comprenant les moyens de réglage de la position du guide selon le deuxième axe.

De préférence, les parties supérieure et inférieure peuvent comprendre l’une ou l’autre des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons possibles :

Les deux parties du support sont mobiles, la partie supérieure étant montée mobile sur la partie inférieure et la partie inférieure étant destinée à être montée mobile sur la machine à emboutir.

La partie supérieure est montée mobile sur la partie inférieure et les moyens de réglage de la position du guide selon le deuxième axe comprennent au moins une boutonnière percée dans la partie supérieure, de préférence les moyens de réglages comprennent en outre au moins une vis et au moins un trou percé dans la partie inférieure, ledit trou étant disposé en regard de la ou de chaque boutonnière.

La ou les boutonnières de la partie supérieure sont orientées pour être parallèles au deuxième axe de réglage.

Les moyens de réglage de la position du guide de la partie inférieure comprennent au moins une boutonnière percée dans cette dernière, de préférence ils comprennent en outre une au moins une vis destinée à être insérée dans un trou percé dans la machine à emboutir et disposé en regard de la ou de chaque boutonnière.

La ou les boutonnières de la partie inférieure sont orientées pour être parallèles au premier axe de réglage.

La partie supérieure et la partie inférieure comprennent des moyens de blocage de leur position relative, de préférence les moyens de blocage comprennent une goupille et un trou traversant percé dans la partie supérieure.

La partie supérieure présente des dimensions inférieures à la partie inférieure.

La partie supérieure présente une forme en C dont l’ouverture est positionnée en regard des moyens de réglage de la position du guide de la partie inférieure.

La partie inférieure présente une forme en C dont les dimensions de l’ouverture autorisent le déplacement du guide par les moyens de réglage de la position du guide selon le premier et le second axe.

La partie inférieure comprend des moyens de guidage de la partie supérieure pour le positionnement du guide selon le deuxième axe, de préférence la partie inférieure comprend un rail de guidage orienté selon le deuxième axe et positionné à proximité ou au contact d’un bord de la partie supérieure. - Les moyens de réglage du positionnement du guide de la partie supérieure comprennent au moins une boutonnière associée à au moins deux vis et au moins deux trous percés dans la partie inférieure disposés en regard de la boutonnière. - les moyens de réglage du positionnement du guide de la partie supérieure comprennent au moins deux boutonnières chacune étant associée à une vis et à un trou percé dans la partie inférieure et disposé en regard de la boutonnière.

Selon un mode particulier de réalisation, le drageoir comprend des moyens de blocage en position. De préférence ces moyens de blocage sont positionnés au niveau du guide et/ou du support. De préférence encore, les moyens de blocage comprennent un trou traversant percé sur le guide et/ou le support et une ou deux goupilles.

Comme on l’aura compris à la lecture de la définition qui vient d’en être donnée et selon un premier aspect, l’invention propose un drageoir dont la position du guide peut être réglée non pas selon un seul axe, mais dans un plan défini par deux axes de réglage sécants, une fois le drageoir en place sur la machine à emboutir. Il est ainsi rendu possible d’affiner le positionnement du guide autant de fois que nécessaire lors du réglage de la machine à emboutir. Le drageoir de l’invention présente plus d’adaptabilité puisqu’il autorise des déplacements de son guide selon un plan sans avoir à effectuer de nouveaux perçages dans la matrice de la machine à emboutir pour repositionner le drageoir. Par la possibilité offerte d’un meilleur affinage de la position de son guide il permet de s’adapter plus facilement aux pièces présentant un bord très arrondi, notamment en permettant de définir deux points de contact avec les bords d’une pièce ou d’un flan de tôle, assurant un meilleur maintien de ces derniers dans la machine à emboutir avec un nombre réduit de drageoirs.

Selon un mode particulier de réalisation, la partie supérieure comprend un tube et le guide est monté mobile dans ledit tube entre une position haute et une position basse selon un axe vertical.

De préférence, le tube loge des moyens élastiques adaptés pour maintenir le guide en position haute, de préférence les moyens élastiques comprennent un ressort positionné sous le guide ou coopérant avec une bague portée par le guide en partie inférieure dudit guide.

De préférence encore, les parois intérieures du tube comprennent des moyens d’arrêt de la position du guide en position haute, de préférence le guide comprend une bague et les moyens d’arrêt du tube comprennent un épaulement destiné à coopérer avec ladite bague lorsque le guide est en position haute. On comprend que la bague est destinée à se placer en butée contre ledit épaulement lorsque le guide est en position haute.

De préférence, le tube de la partie supérieure du support s’étend en direction de la partie inférieure et la partie inférieure comprend un ajourage dimensionné pour autoriser le déplacement du tube par les moyens de réglage de la position du guide selon le premier et le second axe.

Ainsi, selon un second aspect, l’invention propose un drageoir qui comprend en outre un guide escamotable dans un tube de la partie supérieure du support. L’invention permet alors de combiner avantageusement le positionnement d’un guide de drageoir dans un plan horizontal et l’escamotage de ce guide lors de la descente du poinçon selon une direction perpendiculaire à ce plan. Le guide est en effet poussé vers sa position basse par le poinçon et ramené en position haute par ses moyens élastique lorsque le poinçon s’est relevé. Le tube dans lequel est monté le guide va accompagner ses mouvements de descente et de montée de sorte à éviter toute inclinaison non désirée de ce dernier et permettre un maintien optimal du flan de tôle. L’invention concerne également une machine à emboutir comprenant au moins un rail de guidage pour le positionnement d’un drageoir tel que défini plus haut, de préférence la machine à emboutir comprend en outre au moins un drageoir tel que défini plus haut.

De préférence encore la machine à emboutir comprend en outre au moins un trou dimensionné et positionné pour recevoir le tube d’un drageoir tel que défini plus haut, le trou étant dimensionné pour autoriser le déplacement du tube comprenant le guide du drageoir selon le premier et le deuxième axe de réglage de la position dudit guide.

On aura compris que selon un troisième aspect, l’invention propose une nouvelle machine à emboutir dont la matrice comprend des éléments qui participent au bon positionnement du guide du drageoir tel qu’un rail de guidage du déplacement de la partie inférieure dudit drageoir. L’invention est remarquable en ce que le positionnement du guide est obtenu par la coopération de moyens portés par le drageoir d’une part et par la machine à emboutir d’autre part. L’invention sera bien comprise et d’autres aspects et avantages apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d’exemple en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles : - La figure 1 est une vue de haut d’un drageoir selon l’art antérieur. - La figure 2 est une vue éclatée d’un drageoir selon l’invention. - La figure 3 est une coupe d’une vue assemblée du drageoir de la figure 2 monté sur une machine à emboutir.

Les figures 4a à 4c illustrent différentes positions du guide d’un drageoir selon l’invention. - La figure 5 est une vue de haut montrant plusieurs drageoirs selon l’invention montés sur une machine à emboutir.

La figure 6 est une vue en coupe d’un drageoir selon l’invention en position haute et monté sur une machine à emboutir.

La figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 6 mais avec le drageoir placé en position basse.

Dans la description qui suit, le terme « comprendre >> est synonyme de « inclure >> et n’est pas limitatif en ce qu’il autorise la présence d’autres éléments dans le drageoir ou la machine à emboutir auquel il se rapporte. II est entendu que le terme « comprendre >> inclut les termes « consister en >>. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

La figure 1 ayant été décrite en partie introductive, on se référera désormais aux figures 2 et 3 représentant un drageoir 1 selon l’invention. Ce drageoir 1 est adapté pour le centrage d’une pièce ou d’un flan 11 de tôle dans une machine à emboutir et comprend un guide 17 relié à un support 19. Le guide 17 est destiné à accoster le bord de la pièce ou du flan 11 de tôle, de sorte à la ou le maintenir en position dans la machine à emboutir. Dans la suite de l’exposé on fera uniquement référence à un flan 11 de tôle par souci de clarté. Comme il est visible sur ces figures, le guide 17 présente de préférence une forme conique allongée. Le support 19 est quant à lui relié à la matrice 21 de la machine à emboutir et plus particulièrement à un bloc de fonderie 23 de ladite matrice 21. Ce support 19 a pour fonction de régler la position du guide 17, permettant d’ajuster sa position sur la machine à emboutir afin de positionner et de centrer correctement le flan 11 de tôle dans cette dernière.

Le drageoir 1 de l’invention est remarquable en ce que le support 19 permet à la fois de régler en position le guide selon un premier axe mais également selon un deuxième axe non parallèle au premier, les premier et deuxième axes étant sécants. Le deuxième axe définit ainsi un plan avec le premier axe. Le support 19 peut être utilisé pour régler la position du guide 17 dans ce plan. Avantageusement, le plan ainsi défini est horizontal. Ainsi le drageoir 1 de l’invention permet un positionnement précis du guide 17 par rapport au flan 11 de tôle.

Les premier et deuxième axes de réglage sont préférentiellement choisis pour être orthogonaux entre eux.

Il est à noter qu’en utilisant des guides de tailles différentes, le drageoir de l’invention offre un troisième axe de réglage et de permet positionner le guide dans un espace à trois dimensions, s’adaptant à différentes hauteurs pouvant être montrées par un bord du flan de tôle.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention illustré sur les figures 2 et 3, le support 19 comprend deux parties en partie superposées l’une à l’autre, à savoir une partie supérieure 25 et une partie inférieure 27. La partie supérieure 25 est reliée au guide 17 alors que la partie inférieure 27 est destinée à être reliée à la matrice 21 de la machine à emboutir. La partie supérieure est montée mobile sur la partie inférieure 27 et la partie inférieure 27 est destinée à être montée mobile sur la matrice 21 de la machine à emboutir, et de préférence sur un bloc de fonderie, comme représenté en figure 3.

La fixation du guide 17 sur la partie supérieure 25 peut se faire par tout moyen. Par exemple, le guide 17 peut comprendre un pion 29 qui est enfoncé dans un alésage de la partie supérieure 25, comme représenté. La partie supérieure peut alors comprendre une surépaisseur au niveau dudit alésage destiné à recevoir le pion 29 pour des raisons de solidité de l’ensemble. En effet, la fixation du guide 17 doit être suffisante pour qu’il ne risque pas de bouger lors du positionnement du flan 11 de tôle dans la machine à emboutir, ou lors de l’opération d’emboutissage elle-même.

Selon une mise en oeuvre préférée de l’invention, la partie inférieure 27 comprend des moyens de réglage 33 de la position du guide 17 selon le premier axe, et la partie supérieure 25 comprend des moyens de réglage 31 de la position du guide 17 selon le deuxième axe. Plus précisément, la partie inférieure 27 comprend des moyens de réglage indirects de la position du guide 17, par réglage selon le premier axe de la position de la partie supérieure 25 reliée au guide 17.

La partie supérieure 25 permet le réglage de la position du guide 17 par rapport à la partie inférieure 27 et à cet effet, les moyens de réglage 31 de la position du guide 17 de la partie supérieure 25 peuvent comprendre au moins une boutonnière 35 percée dans la partie supérieure 25 et la traversant. La ou les boutonnières 35 présentent une longueur et une largeur, leur longueur étant parallèle au deuxième axe. La ou chaque boutonnière 35 peut être respectivement associée à au moins une vis 37 et au moins un trou 39 percé dans la partie inférieure 27 disposé en regard de la boutonnière 35.

La partie inférieure 27 permet le réglage de la position du guide 17 par rapport à la matrice de la machine à emboutir, et à cet effet les moyens de réglage 33 de la position du guide 17 de la partie inférieure 27 peuvent comprendre au moins une boutonnière 41 percée dans la partie inférieure 27 et la traversant. La ou les boutonnières 41 présentent une longueur et une largeur, leur longueur étant parallèle au premier axe. La ou chaque boutonnière 41 peut être associée à au moins une vis 43 et à au moins trou disposé en regard de la boutonnière 41 et percé dans la matrice 21 ou plus précisément dans le bloc de fonderie 23 de la matrice.

Selon un mode de réalisation de l’invention, les dimensions des parties inférieure et supérieure du support sont adaptées pour permettre au drageoir de l’invention de prendre le minimum de place sur la matrice.

Pour ce faire la partie supérieure 25 a des dimensions inférieures à la partie inférieure 27. En outre dans l’exemple représenté, chaque partie a une forme en C. L’ouverture du C de la partie supérieure 25 fait face au moyens de positionnement du guide de la partie inférieure 27 de sorte à laisser dépasser la ou les vis 43 de réglage de la partie inférieure 27, quelle que soit sa position par rapport à la boutonnière de la partie inférieure 27. L’ouverture du C de la partie inférieure 27 présente des dimensions autorisant le déplacement du guide 17 lors de son positionnement selon le premier et le deuxième axe. Pour cette même raison, le bloc de fonderie peut également comprendre un trou 45.

On se tournera à présent vers les figures 4a à 4c qui illustrent différentes positions du guide 17 sur le support et donc qui seront utilisées pour décrire le procédé de positionnement du guide 17 d’un drageoir 1 selon l’invention. La figure 4a représente une position centrée du guide 17 avant réglage de sa position adéquate. La figure 4b représente un premier ajustement de la position du guide 17 selon le premier axe A. Pour ajuster la position du guide 17 selon le premier axe A, on fixe de manière lâche la partie inférieure 27 du drageoir 1 à la matrice au moyen d’une ou plusieurs vis 43 en leur faisant traverser la ou les boutonnières 41 respectives de la partie inférieure 27. La partie inférieure 27 peut alors être bougée en translation le long de la ou des boutonnières 41 jusqu’à obtenir la position adéquate. Une fois ce premier réglage effectué, la ou les vis 43 sont serrées pour fixer la partie inférieure 27 en position. Un deuxième ajustement de la position du guide 17 selon le deuxième axe B est ensuite effectué comme représenté sur la figure 4c. Pour ajuster la position du guide 17 selon le deuxième axe B, on fixe de manière lâche la partie supérieure 25 à la partie inférieure 27 au moyen d’une ou de plusieurs vis 37 en leur faisant traverser la ou les boutonnières 35 respectives de la partie supérieure 25. La partie supérieure 25 peut alors être bougée en translation le long de la ou des boutonnières 35 jusqu’à obtenir la position adéquate. Une fois le réglage effectué, la ou les vis 37 sont serrées pour maintenir la position. L’ajustement de la position du guide peut également se faire en premier lieu selon le deuxième axe et en deuxième lieu selon le premier axe.

Sur la figure 5, un bord du flan 11 de tôles présentant des pattes en périphérie, est placé sur la matrice 21 d’une machine à emboutir et est maintenu en position par deux drageoirs 1 selon l’invention. Le guide de chacun des drageoirs étant positionné par rapport à un plan et non seulement un axe, on remarque au travers de cette figure que ces guides peuvent être précisément positionnés contre les bords du flan et notamment que chacun peut présenter deux points d’appui avec les bords du flan.

Selon un mode de réalisation préféré représentée sur les figures 1 et 2, le drageoir 1 de l’invention comprend au moins un moyen de guidage lors du positionnement du guide 17. Pour ce faire, la partie inférieure 27 peut comprendre un moyen de guidage du déplacement de la partie supérieure 25 pour le positionnement du guide 17 selon le deuxième axe. Sur les figures 1 et 2, le moyen de guidage correspond à un rail de guidage 47 positionné à proximité ou au contact d’un bord de la partie supérieure 25. Ce rail de guidage 47 étant positionné selon le deuxième axe. Alternativement ou de manière complémentaire les moyens de réglage 31 de la position du guide 17 de la partie supérieure 25 peuvent comprendre un moyen de guidage. Par exemple les moyens de réglage 31 de la position du guide 17 de la partie supérieure 25 peuvent comprendre au moins deux boutonnières 35 associées respectivement à une vis 37 et un trou 39 percé dans la partie inférieure 27 disposé en regard de la boutonnière 35. Egalement, les moyens de réglage 31 de la position du guide 17 de la partie supérieure 25 peuvent comprendre au moins une boutonnière 35 associée à au moins deux vis 37 et au moins deux trous 39 percés dans la partie inférieure 27 disposés en regard de la boutonnière 35. Dans les deux derniers modes de réalisation présentés, la présence d’au moins deux vis prévient tout pivotement de la partie supérieure 25 lors de son déplacement, qui pourrait être susceptible de se produire lorsqu’une seule vis est présente.

Par ailleurs, l’ensemble formé par la machine à emboutir et le drageoir peut comprendre au moins un moyen de guidage du déplacement de la partie inférieure 27 lors du positionnement du guide 17 selon le premier axe, ledit moyen de guidage est alors porté par la matrice 21. Sur les figures 1 et 2, ce moyen de guidage est un rail de guidage positionné selon le premier axe et porté préférentiellement par le bloc de fonderie 23. Alternativement ou de manière complémentaire, le drageoir en tant que tel comprend des moyens de guidage du déplacement de la partie inférieure, dans ce cas ils sont associés aux moyens de réglage 33 de la position du guide 17 de la partie inférieure 27. Ces moyens de guidage sont équivalents à ceux précédemment présentés pour la partie supérieure, par exemple deux vis dans une ou deux boutonnières.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le drageoir 1 comprend des moyens de blocage en position sur la matrice. Ces moyens de blocage permettent de maintenir solidement en position les différents éléments du drageoir 1 dans la matrice 21. Par ailleurs, ces moyens de blocage permettent de pouvoir facilement retrouver la position des différents éléments du drageoir 1 suite à un éventuel démontage du drageoir 1 lors d’une maintenance de la machine à emboutir. Ces moyens de blocage peuvent être positionnés au niveau du guide 17 et/ou du support 19. Pour ce faire, le guide 17 et/ou le support 19 présentent au moins un trou 49 traversant destiné à recevoir une goupille. De préférence, chaque partie du support comprend un trou traversant. La matrice 21 est contre-percée une fois le réglage fait au niveau de ce ou de ces trous et la ou les goupilles sont insérées. Une fois les goupilles insérées, le guide 17 et/ou le support 19 ne peuvent plus bouger en translation par rapport à la machine à emboutir, leur position étant bloquée. Le guide 17 et/ou le support 19 sont alors reliés et fixés à la matrice de la machine à emboutir par leur goupille.

De manière alternative ou complémentaire, la partie supérieure 25 et la partie inférieure 27 comprennent un moyen de blocage de leur position relative. A cet effet, la partie supérieure 25 peut comprendre au moins un trou traversant destiné à recevoir une goupille. Une fois le réglage fait au niveau de ce ou ces trous, la partie inférieure 27 est contre-percée d’au moins un trou et la ou les goupilles sont insérées. Une fois la ou les goupilles insérées, les deux parties du support 19 ne sont plus mobiles entre elles, leur position relative est bloquée. Les deux parties du support 19 sont alors fixées entre elles.

On se tournera à présent vers les figures 6 et 7 présentant un mode particulier de réalisation de l’invention selon lequel le guide 17 est escamotable. En effet, dans le cas contraire, le drageoir 1 dépassant de la surface du flan de tôle, il serait nécessaire d’ajourer le poinçon de manière à ce qu’il ne percute pas le drageoir 1 lors de sa descente. En rendant le drageoir 1 escamotable, ce dernier pourra s’effacer lors de la descente du poinçon. A cet effet et comme on peut le voir sur ces figures, le guide 17 est monté mobile entre une position haute (représentée en figure 6) et une position basse (représentée en figure 7) selon l’axe vertical. Le mouvement du guide 17 est permis par des moyens d’escamotage du guide 17 qui sont présents au niveau du support 19. Dans l’exemple représenté, la partie supérieure 25 du support 19 comprend un tube 51 logeant des moyens élastiques 53 et au moins une partie du guide 17. Ces moyens élastiques 53 peuvent être par exemple un ressort. Le tube 51 présente une longueur adaptée pour permettre un enfoncement suffisant du guide 17 afin qu’il ne gêne pas la descente du poinçon 61. L’invention est donc avantageuse en ce que les moyens d’escamotage sont passifs et de demandent pas de mécanismes supplémentaires.

Comme il est visible sur ces figures, les moyens élastiques 53 sont positionnés en dessous du guide et agencés pour coopérer avec l’extrémité inférieure du tube 51 et celle du guide 17 en vue de pousser le guide 17 vers l’extrémité supérieure du tube 51. Ainsi, lorsque le poinçon 61 est en position haute et qu’il n’appuie pas sur le guide 17, le guide 17 et placé en position haute et maintient un bord du flan. Lorsque le poinçon 61 descend vers sa position basse, il entre en contact avec la partie supérieure du guide 17 et l’enfonce dans le tube 51, le plaçât en position basse ou escamotée. L’extrémité inférieure du tube 51 peut être fermée par un couvercle 59. Ce couvercle 59 peut servir d’appui au ressort et permet avantageusement d’accéder aux éléments logés dans le tube 51 afin de les monter et de les démonter, lors d’une opération de maintenance du drageoir par exemple. Le couvercle peut être monté sur le tube par tout moyen et par exemple par vissage, le couvercle présentant alors un filetage apte à coopérer avec un filetage complémentaire présent sur les parois du tube.

Par ailleurs, les parois intérieures du tube 51 peuvent comprendre des moyens d’arrêt du guide 17 en position haute. Dans l’exemple représenté, ces moyens d’arrêt comprennent un épaulement 55 à l’intérieur du tube 51. Cet épaulement est cependant adapté pour permettre le passage de la partie supérieure 25 du guide 17 tout en minimisant le jeu latéral du guide dans le tube 51. Le guide 17 comprend quant à lui une bague 57 présentant un diamètre adapté pour coopérer avec l’épaulement 55 à l’intérieur du tube 51 lorsque le guide 17 est en position haute. Bien entendu, la position de l’épaulement 55 dans le tube 51 est choisie de manière à ce qu’en position haute, le guide du drageoir soit suffisamment haut pour maintenir en position un bord de la pièce. Par ailleurs, les moyens élastiques 53 peuvent également coopérer avec la bague 57 et sont alors positionnés autour de la partie inférieure du guide, comme il est représenté sur ces figures. De manière alternative, la bague 57 du guide peut coopérer avec une nervure formée contre les parois du tube 51.

De préférence, au moins les parois intérieures du tube 51 comprennent des coussinets adaptés pour s’appuyer contre la partie supérieure du guide 17. Ces coussinets sont formés en matériau souple, non abrasif, et permettent de réduire l’usure du guide 17 au cours du temps.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Drageoir (1 ) pour le centrage d’une pièce ou d’un flan (11 ) de tôle sur une machine à emboutir comprenant un guide (17) relié à un support (19) fixé à ladite machine à emboutir, le support (19) comprenant des moyens de réglage de la position du guide (17) selon un premier axe, le drageoir (1) étant caractérisé en ce que le support (19) comprend en outre des moyens de réglage de la position du guide (17) selon un deuxième axe, les premier et deuxième axe étant sécants.
2. 2. Drageoir (1 ) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support (19) comprend une partie supérieure (25) reliée au guide et une partie inférieure (27), la partie supérieure (25) étant en partie superposée à la partie inférieure (27), la partie inférieure (27) comprenant les moyens de réglage de la position du guide (17) selon le premier axe, et la partie supérieure (25) comprenant les moyens de réglage de la position du guide (17) selon le deuxième axe.
3. 3. Drageoir (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie supérieure (25) est montée mobile sur la partie inférieure (27) et en ce que les moyens de réglage (31) de la position du guide (17) selon le deuxième axe comprennent au moins une boutonnière (35) percée dans la partie supérieure (25), de préférence les moyens de réglages (31) comprennent en outre au moins une vis (37) et au moins un trou (39) percé dans la partie inférieure (27), ledit trou (39) étant disposé en regard de la ou de chaque boutonnière.
4. 4. Drageoir (1) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la partie inférieure (27) comprend des moyens de guidage de la partie supérieure (25) pour le positionnement du guide (17) selon le deuxième axe, de préférence la partie inférieure (27) comprend un rail (47) de guidage orienté selon le deuxième axe et positionné à proximité ou au contact d’un bord de la partie supérieure (25).
5. 5. Drageoir (1) selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la partie supérieure (25) et la partie inférieure (27) comprennent des moyens de blocage de leur position relative, de préférence les moyens de blocage comprennent une goupille et un trou traversant percé dans la partie supérieure (25).
6. 6. Drageoir (1) selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la partie supérieure (25) comprend un tube (51) et en ce que le guide (17) est monté mobile dans ledit tube (51) entre une position haute et une position basse selon un axe vertical.
7. 7. Drageoir (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le tube (51) loge des moyens élastiques (53) adaptés pour maintenir le guide (17) en position haute, de préférence les moyens élastiques (53) comprennent un ressort positionné sous le guide (17) ou coopérant avec une bague (57) portée par le guide (17) en partie inférieure dudit guide (17).
8. 8. Drageoir (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les parois intérieures du tube (51) comprennent des moyens d’arrêt (55) de la position du guide (17) en position haute, de préférence le guide (17) comprend une bague (57) et les moyens d’arrêt du tube (51) comprennent un épaulement (55) destiné à coopérer avec ladite bague (57) lorsque le guide (17) est en position haute.
9. 9. Drageoir (1) selon l’une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que le tube (51) de la partie supérieure (25) du support (3) s’étend en direction de la partie inférieure (27) et en ce que la partie inférieure (27) comprend un ajourage dimensionné pour autoriser le déplacement du tube (51) par les moyens de réglage (31, 33) de la position du guide (17) selon le premier et le second axe.
10. 10. Machine à emboutir comprenant au moins un rail de guidage (47) pour le positionnement d’un drageoir (1) selon l’une des revendications 1 à 9, de préférence la machine à emboutir comprend en outre au moins un drageoir (1) selon l’une des revendications 1 à 9.