FR3059084B1 - Procede de regulation d'une installation de ventilation domestique avec protection contre un gaz polluant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de régulation d'une installation (10) de ventilation domestique, ladite installation comportant : - un premier détecteur (26) d'une première concentration (Ci) d'un composé gazeux polluant dans une première pièce (18) d'un bâtiment (12) ; et - un dispositif (24, 124, 224) d'insufflation d'air dans ladite première pièce et/ou un dispositif d'aspiration d'air de ladite première pièce, le procédé comprenant les étapes suivantes : - insufflation et/ou aspiration d'air dans ladite première pièce selon un premier débit (Dmin, D'min) si la première concentration est inférieure à un premier seuil (CS1) ; et - insufflation et/ou aspiration d'air dans ladite première pièce selon un deuxième débit (Dmax, D'max), supérieur au premier débit, si ladite première concentration est supérieure audit premier seuil.

Description

Procédé de régulation d’une installation de ventilation domestiqueavec protection contre un gaz polluant

La présente invention concerne un procédé de régulation d’une installation deventilation domestique, ladite installation comprenant : un premier détecteur d’unepremière concentration d’un composé gazeux polluant dans une première pièce d’unbâtiment ; et un dispositif d’insufflation d’air dans ladite première pièce et/ou un dispositifd’aspiration d’air de ladite première pièce. L’invention a notamment pour but de protéger les occupants d’un bâtiment d’uneexposition à une concentration trop élevée d’un composé gazeux polluant, en particulier leradon.

Le radon est un gaz radioactif, notamment issu de désintégrations successives del’uranium naturellement présent dans certains sols. Le radon est susceptible de seretrouver concentré dans des espaces clos, tels que des caves, des vides sanitaires oudes bâtiments.

Il est connu de lutter contre des concentrations élevées de radon, ou d’autres gazpolluants, en ventilant les bâtiments concernés. De telles solutions peuvent toutefoisentraîner des surconsommations de chauffage, notamment en hiver. Par ailleurs, lesusagers de zones du bâtiment non concernées par les concentrations élevées subissentles désagréments de cette ventilation excessive.

La présente invention a pour but de proposer un procédé de régulation permettantd’optimiser la protection contre le radon ou un autre gaz polluant, sans présenter lesinconvénients ci-dessus. A cet effet, l’invention a pour objet un procédé du type précité, comprenant lesétapes suivantes : insufflation et/ou aspiration d’air dans ladite première pièce selon unpremier débit si la première concentration est inférieure à un premier seuil ; et insufflationet/ou aspiration d’air dans ladite première pièce selon un deuxième débit supérieur aupremier débit, si ladite première concentration est supérieure audit premier seuil.

Suivant d’autres aspects avantageux de l’invention, le procédé comporte l’une ouplusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toutes lescombinaisons techniquement possibles : - le dispositif d’insufflation d’air et/ou le dispositif d’aspiration d’air est(sont) apte(s)à insuffler et/ou à extraire de l’air dans au moins une deuxième pièce du bâtiment ; etl’installation comprend en outre un deuxième détecteur d’une deuxième concentration ducomposé gazeux polluant dans ladite deuxième pièce ; le procédé comprenant les étapessuivantes : insufflation et/ou aspiration d’air dans ladite deuxième pièce selon un troisième débit si la deuxième concentration est inférieure au premier seuil ; et insufflation et/ouaspiration d’air dans ladite deuxième pièce selon un quatrième débit, supérieur autroisième débit, si la deuxième concentration est supérieure au premier seuil ; - le dispositif d’insufflation d’air et/ou le dispositif d’aspiration d’air comprend desmoyens de réglage d’un ratio d’air insufflé et/ou d’air extrait entre les première etdeuxième pièces ; et le ratio est réglé à une première valeur si les première et deuxièmeconcentrations sont toutes deux inférieures ou supérieures au premier seuil ; et le ratio estréglé à une deuxième valeur si l’une des première et deuxième concentrations estinférieure, et l’autre des première et deuxième concentrations est supérieure, au premierseuil ; - l’installation comporte un dispositif d’insufflation d’air dans la première pièce, leditdispositif comprenant : une sortie d’air débouchant dans ladite première pièce, unepremière entrée d’air débouchant sur un puits climatique et une deuxième entrée d’airdébouchant sur l’air extérieur au bâtiment ; le procédé comprenant les étapes suivantes :l’air insufflé dans la première pièce est prélevé à la première entrée si la premièreconcentration est inférieure à un deuxième seuil, supérieur au premier seuil ; et l’airinsufflé dans la première pièce est prélevé à la deuxième entrée si ladite premièreconcentration est supérieure audit deuxième seuil. L’invention se rapporte en outre à une installation de ventilation domestique,comprenant : au moins un détecteur d’une concentration d’un composé gazeux polluantdans une pièce d’un bâtiment ; et un dispositif d’insufflation d’air dans ladite pièce et/ouun dispositif d’aspiration d’air de ladite pièce, ladite installation comprenant des moyensde mise en œuvre du procédé tel que décrit ci-dessus.

Suivant d’autres aspects avantageux de l’invention, l’installation comporte l’une ouplusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toutes lescombinaisons techniquement possibles : - l’installation comprend un dispositif d’aspiration d’air de la pièce, ledit dispositifcomprenant : un circuit d’air disposé entre une entrée, située dans la pièce, et une sortie,située à l’extérieur de la pièce ; un échangeur de chaleur disposé sur le circuit d’air etapte à absorber de la chaleur de l’air aspiré ; et un dispositif de chauffage d’eau, apte àtransférer à l’eau, de la chaleur de l’air aspiré, par l’intermédiaire dudit échangeur dechaleur ; - le détecteur est apte à détecter une concentration d’un composé gazeux polluantchoisi parmi le radon et les composés organiques volatiles ; - l’installation comprend en outre un appareil de chauffage d’air ou d’eau dubâtiment, le détecteur d’une concentration d’un composé gazeux polluant étant intégréaudit appareil de chauffage ; - l’appareil de chauffage comporte en outre au moins un autre détecteur choisiparmi un détecteur de présence et un détecteur d’hygrométrie ; - le dispositif d’insufflation d’air et/ou le dispositif d’aspiration d’air est intégré àl’appareil de chauffage. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre,donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins surlesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d’une installation de ventilationdomestique selon un premier mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 est une représentation schématique d’une installation de ventilationdomestique selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ; et - la figure 3 est une représentation schématique d’une installation de ventilationdomestique selon un troisième mode de réalisation de l’invention.

Les figures 1, 2 et 3 représentent respectivement une première 10, une deuxième110 et une troisième 210 installations de ventilation domestique, qui seront décritessimultanément ci-dessous. Les éléments communs aux installations 10, 110 et 210 sontdésignés par les mêmes numéros de référence. L’installation 10, 110, 210 comporte un bâtiment 12, qui définit un espace extérieur14 et un espace intérieur 16. Dans le cas des première 10 et deuxième 110 installations,l’espace intérieur 16 est subdivisé en une première 18 et une deuxième 20 pièces,séparées par une cloison 22. L’installation 10, 110, 210 comporte en outre un dispositif 24, 124, 224d’insufflation et/ou d’aspiration d’air dans l’espace intérieur 16. Ledit dispositif sera décritci-après. L’installation 10, 110, 210 comporte en outre au moins un premier détecteur 26d’une concentration Ct d’un composé gazeux polluant dans l’air de l’espace intérieur 16.

Dans les modes de réalisation des figures 1, 2 et 3, le premier détecteur 26 estintégré à un appareil 28, 128, 228 de chauffage d’air ou d’eau du bâtiment 12. Parexemple, les appareils 28 et 228 des figures 1 et 3 sont des radiateurs électriques ;l’appareil 128 de la figure 2 est un chauffe-eau thermodynamique, comprenant un circuitde pompe à chaleur.

Dans l’installation 10 de la figure 1, le premier détecteur 26 et le radiateurélectrique 28 sont disposés dans la première pièce 18; l’installation 10 comprend en outre un deuxième détecteur 30 du composé gazeux polluant, ledit deuxième détecteur30 étant intégré à un deuxième appareil de chauffage 32 disposé dans la deuxième pièce20.

Dans les modes de réalisation des figures 1, 2 et 3, le composé gazeux polluantdétecté par le premier 26 et/ou deuxième 30 détecteur est le radon. En variante, leditcomposé gazeux est un autre polluant, par exemple un composé organique volatile (COV)tel qu’un hydrocarbure.

Un détecteur de radon utilisable dans le cadre de l’invention est décrit dans ledocument US4871914. Un tel détecteur, peu coûteux, est basé sur le comptage desimpulsions d’énergie de désintégration radioactive du radon. L’installation 10, 110, 210 comporte en outre une unité électronique 34 derégulation du dispositif 24, 124, 224 d’insufflation et/ou d’aspiration d’air dans l’espaceintérieur 16. Ladite unité électronique 34 comprend au moins un microprocesseur et estreliée électroniquement au premier détecteur 26, à l’éventuel deuxième détecteur 30 et audispositif 24, 124, 224 comme décrit ci-après.

De manière optionnelle, l’installation 10,110,210 comporte en outre un premier 36et un deuxième 38 capteurs de pression (figure 1), respectivement situés dans l’espaceextérieur 14 et dans l’espace intérieur 16, chacun desdits capteur étant relié à l’unitéélectronique 34.

De manière optionnelle, l’installation 10, 110, 210 comporte en outre d’autrescapteurs (non représentés) reliés à l’unité électronique 34, tels que des capteursd’hygrométrie et/ou des détecteurs de présence dans l’espace intérieur 16. Lesdits autrescapteurs sont préférentiellement intégrés aux appareils de chauffage 28, 128, 228. L’installation 10 de la figure 1 est une installation double flux. En particulier, ledispositif 24 comprend un premier circuit 40 d’insufflation d’air dans l’espace intérieur 16et un second circuit 42 d’extraction d’air dudit espace intérieur 16.

Le premier circuit 40 comporte une entrée d’air 44, située dans l’espace extérieur14, et une première 46 et une deuxième 48 sorties d’air, respectivement situées dans lespremière 18 et deuxième 20 pièces du bâtiment 12.

Le deuxième circuit 42 comporte une sortie d’air 50, située dans l’espace extérieur14, et une première 52 et une deuxième 54 entrées d’air, respectivement situées dans lespremière 18 et deuxième 20 pièces du bâtiment 12.

Chacun des premier 40 et deuxième 42 circuits comprend en outre un dispositifmotorisé 56, 58, d’insufflation et/ou d’aspiration d’air, entre la ou les entrées 44, 52, 54 etla ou les sorties 46, 48, 50. Chacun des dispositifs motorisés 56, 58 est reliéélectroniquement à l’unité électronique 34. L’unité électronique 34 régule les dispositifs motorisés 56, 58, respectivement selon un débit D d’air entrant et selon un débit D’ d’airsortant.

Dans le circuit 40 d’air entrant, chacune des deux sorties 46, 48 présente un débitd’air di, d2. La somme desdits débits di, d2 est égale au débit D d’air entrant. De même,dans le circuit 42 d’air sortant, chacune des deux entrées 52, 54 présente un débit d’airdj, d’2, la somme desdits débits étant égal au débit D’ d’air sortant.

Chacun des premier 40 et deuxième 42 circuits comprend en outre un régulateurde débit d’air 60, 62 de type registre. Le régulateur 60 d’air entrant est apte à modifier unratio entre les débits d’air d! et d2 des deux sorties 46, 48. Le régulateur 62 d’air sortantest apte à modifier un ratio entre les débits d’air dj, d’2 des deux entrées 52, 54.

De préférence, le dispositif 24 comprend en outre un récupérateur de chaleur 64.Ledit récupérateur 64, disposé à proximité de l’entrée d’air extérieur 44 et de la sortie d’airintérieur 50, est configuré de sorte à transférer, à l’air extérieur entrant, au moins unepartie de la chaleur de l’air intérieur sortant. L’installation 10 de la figure 1 est une installation dite « centralisée », c’est-à-direéquipant plusieurs pièces 18, 20 du bâtiment 12. Selon une variante dite « locale» àl’installation 10 de la figure 1, le premier 40 et le deuxième 42 circuits comprennentrespectivement une seule sortie 46 et une seule entrée 52, situées dans la première pièce18. La deuxième pièce 20 est équipée d’un dispositif analogue d’insufflation etd’aspiration d’air. L’installation 110 de la figure 2 est une installation d’extraction centralisée. Ledispositif 124 comprend un circuit 142 d’extraction d’air de l’espace intérieur 16. Demanière analogue au deuxième circuit 42 de la figure 1, le circuit 142 comporte : unesortie d’air 50, une première 52 et une deuxième 54 entrées d’air, un dispositif motorisé58 d’aspiration d’air et un régulateur de débit d’air 62 entre les première 52 et deuxième54 entrées. Le dispositif motorisé 58 d’aspiration d’air est régulé par l’unité électronique34 comme décrit ci-dessus à l’appui de la figure 1.

De préférence, le circuit 142 comporte en outre un échangeur de chaleur 164 apteà transférer au moins une partie de la chaleur de l’air intérieur sortant à l’appareil dechauffage 128. Par exemple, l’échangeur de chaleur 164 a une fonction d’évaporateurdans le circuit de pompe à chaleur du chauffe-eau thermodynamique 128. L’installation 210 de la figure 3 est une installation à insufflation centralisée. Ledispositif 224 comprend un circuit 240 d’insufflation d’air dans l’espace intérieur 16.

Le circuit 240 comprend notamment une première entrée d’air 244, une premièresortie d’air 246 et un dispositif motorisé 56 d’insufflation d’air. Ledit dispositif motorisé 56est régulé par l’unité électronique 34 comme décrit ci-dessus à l’appui de la figure 1.

De préférence, le circuit 240 comprend en outre une deuxième sortie d’air (nonreprésentée), chaque sortie desservant une pièce différente du bâtiment 12 comme dansle cas du premier circuit 40 de la figure 1.

Dans le mode de réalisation de la figure 3, le circuit 240 comprend en outre unedeuxième entrée d’air 266. La première entrée d’air 244 débouche au fond d’un puitsclimatique 268 aménagé à l’extérieur du bâtiment 12. De préférence, les parois du puitsclimatique 268 sont étanches au radon.

La première entrée d’air 244 est donc située sous le niveau du sol. Au contraire, ladeuxième entrée d’air 266 débouche sur l’air extérieur de l’espace extérieur 14, au-dessus du niveau du sol. Le puits climatique permet d’atténuer les variations detempérature de l’air entrant, entre l’été et l’hiver, par rapport à l’air extérieur.

Le circuit 240 comprend en outre un régulateur de débit d’air 270 entre lespremière 244 et deuxième 266 entrées. Le régulateur 270 permet notamment de modulerla température de l’air entrant, en fonction des températures au niveau des première 244et deuxième 266 entrées et de la température souhaitée dans l’espace intérieur 16.

Un procédé de fonctionnement de l’installation 10, 110, 210 va maintenant êtredécrit. Ce procédé est mis en œuvre par l’intermédiaire d’un programme mémorisé dansl’unité électronique 34.

Tout d’abord, au moins le premier détecteur 26 mesure une concentration deradon dans l’espace intérieur 16. La concentration Ci mesurée est comparée à unepremière concentration seuil Csi, mémorisée dans l’unité électronique 34.

Si la concentration Ci est inférieure à la première concentration seuil Csi, l’unitéélectronique 34 fixe le ou les débits D, D’ du ou des dispositifs motorisés 56, 58,respectivement à une première valeur Dmin d’air entrant et à une première valeur D’min d’airsortant.

Les premières valeurs Dmin, D’min, mémorisées dans l’unité électronique 34,correspondent à un besoin minimal de ventilation pour assurer la qualité de l’air dansl’espace intérieur 16.

En revanche, si la concentration Ct est supérieure à la première concentrationseuil Cs1, l’unité électronique 34 fixe le ou les débits D, D’, respectivement à unedeuxième valeur Dmax d’air entrant et à une deuxième valeur D’max d’air sortant. Chacunedes deuxièmes valeurs Dmax d’air entrant et D’max d’air sortant est supérieure,respectivement aux premières valeurs Dmin d’air entrant et D’min d’air sortant.

Les deuxièmes valeurs Dmax, D’max, dont la valeur est mémorisée dans l’unitéélectronique 34, sont choisies de manière à assurer une évacuation rapide du radon del’espace intérieur 16.

De préférence, les premières Dmin, D’min et deuxièmes Dmax, D’max valeurs sontchoisies de sorte à maintenir une légère surpression dans l’espace intérieur 16 parrapport à l’espace extérieur 14. Une telle surpression permet de limiter ou d’éviter unepénétration du radon dans le bâtiment 12 depuis l’extérieur.

Selon une variante, seules les valeurs Dmin, Dmax pour l’air entrant sontmémorisées dans l’unité de régulation 34 ; les valeurs D’min, D’max pour l’air sortant sontadaptées par le programme afin de maintenir ladite surpression, sur la base des mesuresdes premier 36 et deuxième 38 capteurs de pression. L’inverse peut également êtreeffectué.

Selon un mode de réalisation de l’invention, appliqué à l’installation 10 de la figure1, chacun des premier 26 et deuxième 30 détecteurs mesure une concentration de radonC15 C2, respectivement dans la première pièce 18 et dans la deuxième pièce 20 del’espace intérieur 16. Chaque concentration C15 C2 mesurée est comparée à la premièreconcentration seuil Cs1.

Si les concentrations Ct et C2 sont toutes deux inférieures ou supérieures à laditepremière concentration seuil Cs1, chacun des ratios d!/d2 et dj/d’2 est maintenu à unepremière valeur standard, mémorisée dans l’unité de régulation 34. Ladite valeur standardcorrespond à un premier réglage de chaque régulateur de débit d’air 60, 62.

En revanche, si seule l’une desdites concentrations Ci et C2est supérieure à laditepremière concentration seuil Csi, le réglage de chacun desdits régulateurs 60, 62 estmodifié de sorte à maximiser le débit d’air dans la pièce concernée. Ainsi, la ventilationest favorisée dans la pièce nécessitant l’évacuation du radon.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, appliqué à l’installation 210 de lafigure 3, la concentration Ci mesurée par le premier détecteur 26 est comparée à unedeuxième concentration seuil Cs2, mémorisée dans l’unité électronique 34 etpréférentiellement supérieure à la première concentration seuil Cs1. Si Cù est supérieure àCs2, le régulateur 270 favorise l’extraction de l’air entrant au niveau de la deuxième entrée266, de manière à éviter l’extraction de l’air dans le puits climatique 268. Ce dernierprésente en effet des risques supérieurs de pollution au radon.

Un autre mode de réalisation de l’invention s’applique au cas où l’installation 10,110, 210 comprend un détecteur d’une présence dans l’espace intérieur 16. Laconcentration Ct mesurée par le premier détecteur 26 est comparée à une troisièmeconcentration seuil Cs3, mémorisée dans l’unité électronique 34 et supérieure à lapremière concentration seuil Cs1. Si Ct est supérieure à Cs3 et si une présence estdétectée dans l’espace intérieur 16, un signal d’alerte visuel ou sonore est déclenché dans le bâtiment 12, afin d’inciter les occupants à évacuer ledit bâtiment et/ou à en ouvrirles portes et les fenêtres pour en accélérer la ventilation.

Un autre mode de réalisation de l’invention s’applique au cas où l’installation 10,110, 210 comprend un capteur d’hygrométrie. Un signal d’alerte visuel ou sonore estdéclenché lorsque le capteur détecte un taux d’hygrométrie trop faible, par exempleinférieur à 30%. Un tel taux d’hygrométrie peut en effet réduire l’efficacité du détecteur deradon.

De manière optionnelle, les signaux d’alerte décrits ci-dessus, ou encore desinformations relatives au dépassement des différentes concentrations seuil Cs1, Cs2 et Cs3,sont envoyés par l’unité de régulation 34 à des supports connectés de type téléphone,tablette ou ordinateur, ou encore à d’autres installations climatiques.

En variante au procédé décrit ci-dessus, l’au moins un détecteur de radon estremplacé par un détecteur d’un autre polluant gazeux, par exemple d’un composéorganique volatil tel qu’un hydrocarbure ou un aldéhyde.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. - Installation (10, 110, 210) de ventilation domestique, comprenant : - au moins un premier détecteur (26) d’une première concentration (CO d’uncomposé gazeux polluant dans une première pièce (18) d’un bâtiment (12) ; et - un dispositif (24, 124, 224) d’insufflation d’air dans ladite première pièce et/ou undispositif d’aspiration d’air de ladite première pièce, ladite installation comportant des moyens (34) de mise en œuvre d’un procédécomprenant les étapes suivantes : - insufflation et/ou aspiration d’air dans ladite première pièce selon un premierdébit (Dmin, D’min) si la première concentration est inférieure à un premier seuil (Cs1) ; et - insufflation et/ou aspiration d’air dans ladite première pièce selon un deuxièmedébit (Dmax, D’max), supérieur au premier débit, si ladite première concentration estsupérieure audit premier seuil ; ladite installation étant caractérisé en ce qu’elle comprend en outre un appareil(28, 32, 128, 228) de chauffage d’air ou d’eau du bâtiment, l’au moins un premierdétecteur (26) d’une première concentration d’un composé gazeux polluant étant intégréaudit appareil de chauffage.
2. 2. - Installation selon la revendication 1, dans laquelle : - le dispositif d’insufflation d’air et/ou le dispositif d’aspiration d’air est(sont) apte(s)à insuffler et/ou à extraire de l’air dans au moins une deuxième pièce (20) du bâtiment ; et - l’installation comprend en outre un deuxième détecteur (30) d’une deuxièmeconcentration (C2) du composé gazeux polluant dans ladite deuxième pièce ; le procédé dont l’installation comporte des moyens (34) de mise en œuvrecomprenant les étapes suivantes : - insufflation et/ou aspiration d’air dans ladite deuxième pièce selon un troisièmedébit (Dmin, D’min) si la deuxième concentration est inférieure au premier seuil ; et - insufflation et/ou aspiration d’air dans ladite deuxième pièce selon un quatrièmedébit (Dmax, D’max), supérieur au troisième débit, si la deuxième concentration estsupérieure au premier seuil.
3. 3. - Installation selon la revendication 2, dans laquelle : - le dispositif d’insufflation d’air et/ou le dispositif d’aspiration d’air comprend desmoyens (60, 62) de réglage d’un ratio d’air insufflé et/ou d’air extrait entre les première etdeuxième pièces ; et - le ratio est réglé à une première valeur si les première et deuxièmeconcentrations (Ci, C2) sont toutes deux inférieures ou supérieures au premier seuil ; et - le ratio est réglé à une deuxième valeur si l’une des première et deuxièmeconcentrations est inférieure, et l’autre des première et deuxième concentrations estsupérieure, au premier seuil.
4. 4. - Installation (210) selon l’une des revendications précédentes, comportant undispositif (224) d’insufflation d’air dans la première pièce, ledit dispositif comprenant : unesortie d’air (246) débouchant dans ladite première pièce, une première entrée d’air (244)débouchant sur un puits climatique (268) et une deuxième entrée d’air (266) débouchantsur l’air extérieur au bâtiment ; le procédé dont l’installation comporte des moyens (34) de mise en œuvrecomprenant les étapes suivantes : - l’air insufflé dans la première pièce est prélevé à la première entrée (244) si lapremière concentration est inférieure à un deuxième seuil (CS2), supérieur au premierseuil ; et - l’air insufflé dans la première pièce est prélevé à la deuxième entrée (266) siladite première concentration est supérieure audit deuxième seuil.
5. 5. - Installation (110) selon l’une des revendications précédentes, comprenant undispositif (124) d’aspiration d’air de la pièce, ledit dispositif comprenant : - un circuit d’air (142) disposé entre une entrée (52, 54), située dans la pièce, etune sortie (50), située à l’extérieur de la pièce ; - un échangeur de chaleur (164) disposé sur le circuit d’air et apte à absorber de lachaleur de l’air aspiré ; et - un dispositif (128) de chauffage d’eau, apte à transférer à l’eau, de la chaleur del’air aspiré, par l’intermédiaire dudit échangeur de chaleur.
6. 6. - Installation selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle ledétecteur (26, 30) est apte à détecter une concentration d’un composé gazeux polluantchoisi parmi le radon et les composés organiques volatiles.
7. 7. - Installation selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’appareilde chauffage comporte en outre au moins un autre détecteur choisi parmi un détecteur deprésence et un détecteur d’hygrométrie.
8. 8,- Installation selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif(24, 124, 224) d’insufflation d’air et/ou le dispositif d’aspiration d’air est intégré à l’appareilde chauffage (28, 32, 128, 228).