FR3058294B1 - Systeme de surveillance comportementale et de controle d'alimentation d'un elevage de mammiferes - Google Patents

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Abstract

Un système de surveillance comportementale et de contrôle d'alimentation d'un élevage de mammifères, comporte : un organe de contrôle (CTRL) configuré pour fournir, pour chaque mammifère, une consigne de ration alimentaire à un distributeur automatique de concentrés (DAC) ; et un boîtier capteur (C), pour chaque mammifère, configuré pour être installé sur une oreille dudit mammifère. Chaque boîtier capteur comporte un accéléromètre et un émetteur-récepteur radio pour communiquer avec l'organe de contrôle. Le système comporte en outre : des moyens (AN1) pour comparer des mesures d'accéléromètre, associées avec chaque mammifère, avec des données de référence (DB1), et en déduire des états comportementaux dudit mammifère en association avec leurs durées respectives ; des moyens (GM) pour déterminer, pour chaque mammifère, un niveau d'activité à partir des états comportementaux dudit mammifère sur une période temporelle prédéterminée ; des moyens pour déterminer (GM), pour chaque mammifère, la consigne de ration alimentaire, à partir du niveau d'activité déterminé pour ledit mammifère.

Description

1
La présente invention concerne un système de surveillance comportemental et de contrôle d’alimentation d’un élevage de mammifères, tels que des truies.
De nombreux élevages de mammifères sont aujourd’hui équipés de distributeurs automatiques de concentré permettant d’individualiser l’alimentation de ces animaux. 5 Chaque individu est équipé d’une étiquette RFID (« Radio-Frequency Identification » en anglais) permettant de reconnaître l’individu en question lorsqu’il s’approche du distributeur automatique de concentré. Cela permet d’enregistrer les différents passages de l’individu au distributeur automatique de concentré et d’enregistrer la quantité d’aliments ingérés par ledit individu. Cela permet aussi d’assurer qu’un 10 même individu ne vienne consommer plus que sa ration quotidienne.
Cependant, les distributeurs automatiques de concentré actuels délivrent quotidiennement une même ration pour un individu donné. Cette ration peut être ajustée par l’éleveur par configuration du distributeur automatique de concentré, mais cela nécessite une surveillance par l’éleveur du comportement de ses animaux. Cette 15 surveillance est rendue délicate par l’élevage en groupes. Notamment, la norme « Bien-Etre » applicable aux truies impose de gérer l’élevage en groupe pendant les périodes de gestation. La surveillance individuelle peut s’avérer particulièrement complexe pour l’éleveur, notamment en présence de groupes de quarante à soixante truies. De plus, même en présence d’un groupe plus restreint de truies, une telle 20 surveillance individuelle est particulièrement chronophage. Or, l’énergie contenue dans l’alimentation des truies en gestation sert d’une part aux besoins d’entretien (e.g. dépenses énergétiques liées à l’activité des truies), et d’autre part, lorsque les besoins d’entretien sont couverts, à la constitution des réserves corporelles. Ces réserves corporelles sont utilisées par les truies lors de l’allaitement des porcelets. Par 25 conséquence, une truie avec des réserves corporelles trop faibles a du mal à allaiter ses porcelets, ce qui induit des conséquences négatives sur les performances techniques et donc économiques des élevages. De même, une suralimentation engendre des réserves corporelles trop importantes pouvant gêner le déroulement de la parturition. Une gestion individualisée et actualisée de l’alimentation est donc nécessaire. 2
Il est donc souhaitable de trouver une solution qui permette d’individualiser l’alimentation de mammifères en élevage, et plus particulièrement de truies, en facilitant la surveillance par l’éleveur.
Outre l’aspect alimentaire, les distributeurs automatiques de concentré actuels 5 permettent de détecter la présence d’une pathologie chez un individu, par détection du fait que l’individu en question s’alimente peu ou ne s’alimente plus. Or, en général, cela est révélateur d’une pathologie bien installée. Notamment, en ce qui concerne la mise en groupes de truies, des problèmes d’aplombs sont apparus, du fait de la difficulté à maintenir des caillebotis « secs ». Les truies sont alors plus sujettes aux 10 boiteries, ce qui peut provoquer de graves conséquences sur leur état de santé général.
Il est donc aussi souhaitable de trouver une solution qui permette de détecter l’apparition d’une pathologie au sein d’un groupe de mammifères en élevage, et plus particulièrement de truies, en facilitant la surveillance par l’éleveur.
Ainsi, l’invention concerne un système de surveillance comportementale et de 15 contrôle d’alimentation d’un élevage de mammifères, comportant : un organe de contrôle configuré pour fournir, pour chaque mammifère, une consigne de ration alimentaire à un distributeur automatique de concentrés ; et un boîtier capteur, pour chaque mammifère, configuré pour être installé sur une oreille dudit mammifère. Le système est tel que chaque boîtier capteur comporte un accéléromètre et un émetteur- 20 récepteur radio pour communiquer avec l’organe de contrôle, et le système comporte : des moyens pour comparer des mesures d’accéléromètre, associées avec chaque mammifère, avec des données de référence, et en déduire des états comportementaux dudit mammifère en association avec leurs durées respectives ; des moyens pour déterminer, pour chaque mammifère, un niveau d’activité à partir des états 25 comportementaux dudit mammifère sur une période temporelle prédéterminée ; et des moyens pour déterminer, pour chaque mammifère, la consigne de ration alimentaire à partir du niveau d’activité déterminé pour ledit mammifère. Ainsi, grâce à des mesures d’accéléromètre du boîtier capteur, sans qu’il n’y a ait besoin de recourir à aucune autre mesure au fil de la vie du mammifère en question, il est possible de déterminer 30 automatiquement quelle ration alimentaire apporter audit mammifère.
Selon un mode de réalisation particulier, le niveau d’activité est déterminé à partir de durées des états comportementaux et d’une quantité de changements d’état comportemental sur ladite période temporelle prédéterminée. Ainsi, le niveau d’activité est plus finement déterminé. 3
Selon un mode de réalisation particulier, les mesures d’accéiéromètres sont ajustées par suppression de l’influence de l’attraction terrestre sur les accéléromètres. Ainsi, la comparaison avec les données de référence est plus fiable.
Selon un mode de réalisation particulier, les mesures d’accéiéromètres sont 5 ajustées par suppression de parasites liés aux mouvements d’oreille desdits mammifères. Ainsi, la comparaison avec les données de référence est encore plus fiable.
Selon un mode de réalisation particulier, chaque boîtier capteur comporte un analyseur configuré pour comparer les mesures de l’accéléromètre dudit boîtier 10 capteur avec les données de référence et en déduire les états comportementaux correspondants, et chaque boîtier capteur est configuré pour transmettre à l’organe de contrôle lesdits états comportementaux. Ainsi, un volume moindre de données transite depuis chaque boîtier capteur vers l’organe de contrôle. L’autonomie énergétique de chaque boîtier capteur s’en trouve améliorée. 15 Selon un mode de réalisation particulier, chaque boîtier capteur comporte un analyseur configuré pour comparer les mesures de l’accéléromètre dudit boîtier capteur avec les données de référence et en déduire les états comportementaux correspondants, et chaque boîtier capteur est configuré pour déterminer le niveau d’activité à partir desdits états comportementaux et pour transmettre à l’organe de 20 contrôle le niveau d’activité déterminé. Ainsi, un volume encore moindre de données transite depuis chaque boîtier capteur vers l’organe de contrôle. L’autonomie énergétique de chaque boîtier capteur s’en trouve encore améliorée.
Selon un mode de réalisation particulier, chaque boîtier capteur comporte un analyseur configuré pour comparer les mesures de l’accéléromètre dudit boîtier 25 capteur avec les données de référence et en déduire les états comportementaux correspondants, et chaque boîtier capteur est configuré pour déterminer le niveau d’activité à partir desdits états comportementaux, pour déterminer la consigne de ration alimentaire à partir du niveau d’activité déterminé, et pour transmettre à l’organe de contrôle la consigne de ration alimentaire déterminée. Ainsi, un volume 30 encore moindre de données transite depuis chaque boîtier capteur vers l’organe de contrôle. L’autonomie énergétique de chaque boîtier capteur s’en trouve encore améliorée.
Selon un mode de réalisation particulier, le système comporte en outre des moyens pour détecter, pour chaque mammifère, une anomalie comportementale à 4 partir des états comportementaux dudit mammifère, en comparant les durées des états comportementaux avec une borne minimale et une borne maximale. Ainsi, grâce à des mesures d’accéléromètre du boîtier capteur, sans qu’il n’y a ait besoin de recourir à aucune autre mesure au fil de la vie du mammifère en question, il est possible de 5 détecter l’apparition d’une pathologie chez le mammifère en question.
Selon un mode de réalisation particulier, le système comporte en outre un équipement d’apprentissage configuré pour peupler une base de données stockant lesdites données de référence, et l’équipement d’apprentissage comporte : des moyens pour obtenir une capture vidéo d’un mammifère dans différents états 10 comportementaux ; des moyens pour obtenir des données d’accéléromètre correspondant à la capture vidéo ; des moyens pour obtenir une découpe en séquences de la capture vidéo ; des moyens pour effectuer une association, pour chaque séquence, d’un état comportemental du mammifère avec les données d’accéléromètre correspondantes ; et des moyens pour peupler la base de données grâce aux 15 associations effectuées. Ainsi, les données de référence sont aisément obtenues par apprentissage. L’invention concerne également un procédé de surveillance comportementale et de contrôle d’alimentation d’un élevage de mammifères, le procédé étant implémenté par un système comportant : un organe de contrôle configuré pour fournir, pour 20 chaque mammifère, une consigne de ration alimentaire à un distributeur automatique de concentré ; et un boîtier capteur, pour chaque mammifère, configuré pour être installé sur une oreille dudit mammifère. Chaque boîtier capteur comporte un accéléromètre et un émetteur-récepteur radio pour communiquer avec l’organe de contrôle. Le procédé comporte les étapes suivantes : comparer des mesures 25 d’accéléromètre, associées avec chaque mammifère, avec des données de référence, et en déduire des états comportementaux dudit mammifère en association avec leurs durées respectives ; déterminer, pour chaque mammifère, un niveau d’activité à partir des états comportementaux dudit mammifère sur une période temporelle prédéterminée ; et déterminer, pour chaque mammifère, la consigne de ration 30 alimentaire à partir du niveau d’activité déterminé pour ledit mammifère.
Les caractéristiques de l’invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d’autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : 5 - la Fig. IA illustre schématiquement un système de surveillance comportementale d’un élevage de truies et de contrôle d’alimentation de ces truies, selon un premier mode de réalisation ; - la Fig. IB illustre schématiquement une architecture de boîtier capteur tel 5 qu’utilisé dans le système de la Fig. 1A ; - la Fig. 2A illustre schématiquement un exemple d’architecture matérielle d’un organe de contrôle du système de la Fig. 1A ; - la Fig. 2B illustre schématiquement un exemple d’architecture matérielle du boîtier capteur de la Fig. IB ; 10 - la Fig. 3 illustre schématiquement un dispositif d’apprentissage destiné à peupler une base de données de référence ; - la Fig. 4A illustre schématiquement le système de surveillance comportementale de l’élevage de truies et de contrôle d’alimentation de ces truies, selon un second mode de réalisation ; 15 - la Fig. 4B illustre schématiquement une architecture de boîtier capteur tel qu’utilisé dans le système de la Fig. 4A ; - la Fig. 5A illustre schématiquement un algorithme de collecte de données représentatives d’un niveau d’activité de chaque truie, dans le cadre du système de la Fig. IA; 20 - la Fig. 5B illustre schématiquement un algorithme de contrôle d’un distributeur automatique de concentré du système de la Fig. 1A ; - la Fig. 6A illustre schématiquement un algorithme de collecte de données représentatives d’un niveau d’activité de chaque truie, dans le cadre du système de la Fig. 4A ; 25 - la Fig. 6B illustre schématiquement un algorithme de contrôle d’un distributeur automatique de concentré du système de la Fig. 4A ; - la Fig. 7 illustre schématiquement un algorithme de constitution de la base de données de référence ; et - la Fig. 8 illustre schématiquement un algorithme de détection d’anomalie 30 comportementale parmi les truies.
La suite de la description s’attache plus particulièrement au contexte d’un élevage de truies en groupes. Les principes détaillés ici peuvent toutefois s’appliquer à des élevages d’autres mammifères en groupes. 6
La Fig. IA illustre schématiquement un système de surveillance comportementale de truies en élevage et de contrôle d’alimentation de ces truies, selon un premier mode de réalisation.
Le système de la Fig. IA comporte un organe de contrôle CTRL couplé à un 5 dispositif DAC (Distributeur Automatique de Concentré). Le système de la Fig. 1A est installé dans une zone ZI de vie dans laquelle les truies sont élevées.
Chaque truie est dotée d’un boîtier capteur C incluant une alimentation autonome, un accéléromètre ACC, une étiquette RFID RT (pour « RFID Tag » en anglais) exportant un identifiant unique permettant de distinguer ladite truie parmi les 10 autres truies, un module de contrôle CTRL* assurant des traitements de données requis au sein dudit boîtier capteur C, ainsi qu’un émetteur-récepteur (« transceiver » en anglais) radio TR configuré pour transmettre régulièrement des mesures effectuées par l’accéléromètre en association avec ledit identifiant unique. Ledit identifiant unique peut servir d’identifiant du boîtier capteur C en question. En variante, il est 15 possible que l’étiquette RFID RT exporte un identifiant unique de la truie et que ledit boîtier capteur C utilise dans ses communications via l’émetteur-récepteur radio TR un autre identifiant qui est unique au moins au sein dudit système. L’organe de contrôle CTRL dispose alors d’une table de correspondance permettant de faire le lien entre l’identifiant utilisé par chaque boîtier capteur C dans ses communications et 20 l’identifiant unique de la truie à laquelle est associée ledit boîtier capteur C.
Ces différents éléments constitutifs de chaque boîtier capteur C sont schématiquement montrés sur la Fig. IB (à l’exception de l’alimentation). Chaque accéléromètre effectue des mesures tridimensionnelles. Chaque boîtier capteur C peut être équipé d’un mécanisme de surveillance de niveau d’alimentation autonome, de 25 sorte que l’émetteur-récepteur radio TR est configuré pour transmettre des messages d’alerte de perte d’alimentation lorsque ledit mécanisme de surveillance détecte un niveau d’alimentation autonome inférieur à un seuil prédéfini. Chaque boîtier capteur C est toutefois préférentiellement configuré pour transmettre les mesures de son accéléromètre à une fréquence qui est définie pour atteindre une autonomie d’un 30 nombre d’années (e.g. 3 ans) au moins égal à la durée de vie attendue des truies en élevage.
Chaque boîtier capteur C est adapté pour être placé à l’oreille de la truie concernée. Pour que les boîtiers capteurs C soient utilisables en élevage commercial, les boîtiers capteurs C sont préférentiellement intégrés dans des boucles équivalentes 7 aux boucles d’oreille habituellement utilisées, et normées, pour l’identification des truies. Ces boucles d’oreille habituellement utilisées pour l’identification des truies subissent des procédures de test et de validation les garantissant contre le décrochement ou l’arrachage. Chaque boîtier capteur C est alors adapté pour être 5 installé de façon rapide et simple, comme par l’emploi d’une pince spécifique, de la même manière que les boucles d’oreille habituellement utilisées pour l’identification des truies. Pour cela, chaque boîtier capteur C est composé de deux parties pouvant être verrouillées entre elles afin de fournir une fonction de maintien à long terme.
Chaque boîtier capteur C est adapté pour résister à l’environnement des truies : 10 humidité, poussière, ammoniac, chocs, vibrations, etc. Etant donné sa constitution minimaliste, les dimensions de chaque boîtier capteur C sont suffisamment faibles pour ne pas constituer une gêne pour la truie concernée ou influer sur son comportement, et son poids est suffisamment faible pour limiter les risques d’élargissement du trou pratiqué dans le cartilage de l’oreille de ladite truie pour fixer 15 ledit boîtier capteur C.
Le dispositif DAC est installé dans une zone Z2, incluse dans la zone Zl, adaptée pour accueillir les truies une à une lorsqu’elles souhaitent s’alimenter. La zone Z2 est équipée d’un lecteur RFID configuré pour lire l’étiquette RFID du boîtier capteur C dont est équipée la truie qui pénètre dans la zone Z2. Le lecteur RFID est 20 couplé à l’organe de contrôle CTRL. Cela permet de reconnaître la truie qui pénètre dans la zone Z2 et de contrôler le dispositif DAC pour lui délivrer une ration alimentaire individualisée.
Le système de la Fig. IA comporte en outre un collecteur COL couplé à l’organe de contrôle CTRL. Le collecteur COL est équipé d’un émetteur-récepteur 25 radio configuré pour collecter les données transmises par les boîtiers capteurs C portés par les truies. Le collecteur COL joue ainsi un rôle de station de base. Les communications entre le collecteur COL et les boîtiers capteurs C peuvent être réalisées dans la bande ISM (« Industriel, Scientifique et Médical ») et s’appuyer sur un schéma de modulation tel qu’utilisé dans la technologie de réseaux étendus à 30 longue portée LoRaWAN (marque déposée, « Long Range Wide-Area Network » en anglais), aussi connue sous le diminutif « LoRa » (marque déposée, « Long Range » en anglais) du nom de l’alliance faisant la promotion de la technologie LoRaWAN (marque déposée). La portée radio du collecteur COL est adaptée aux dimensions de 8 la zone Zl, de sorte que les données transmises par chaque boîtier capteur C peuvent être reçues par le collecteur COL où que se situe la truie concernée dans la zone Zl. L’organe de contrôle CTRL comporte un détecteur DEL auquel est relié le lecteur RFID. Le détecteur DEL est configuré pour recevoir du lecteur RFID des 5 signaux indiquant la présence d’une truie dans la zone Z2 et fournissant l’identifiant unique qui permet de distinguer ladite truie parmi les autres truies. L’organe de contrôle CTRL comporte en outre un premier analyseur AN1 relié au collecteur COL. Le premier analyseur AN1 est configuré pour comparer, pour chaque truie, les mesures d’accéléromètre collectées avec des données de références 10 stockées dans une première base de données DB1. Le premier analyseur AN1 est configuré pour en déduire des états comportementaux de chaque truie au fil du temps et pour stocker des informations représentatives desdits états comportementaux dans une seconde base de données DB2. Ces états comportementaux sont par exemple de deux types : couchée ou debout. Ces états comportementaux sont selon un autre 15 exemple de trois types : couchée, debout immobile, debout en mouvement. D’autres états comportementaux peuvent être définis en fonction de la nature du mammifère considéré. Cet aspect est détaillé ci-après en relation avec la Fig. 5A. Les données de références stockées dans une première base de données DB1 peuvent provenir d’un modèle préétabli ou être obtenues par apprentissage grâce à un équipement 20 d’apprentissage LE (« training equipment » en anglais), tel que décrit ci-après en relation avec la Fig. 3. L’organe de contrôle CTRL comporte en outre préférentiellement un second analyseur AN2 et un gestionnaire d’alarmes AM. Le second analyseur AN2 est configuré pour analyser les informations représentatives des états comportementaux 25 stockées dans la seconde base de données DB2, afin de déceler des anomalies comportementales parmi les truies. Le gestionnaire d’alarmes AM est configuré pour déclencher des alarmes adaptées en fonction des anomalies comportementales détectées par le second analyseur AN2. Cet aspect est détaillé ci-après en relation avec la Fig. 8.
30 L’organe de contrôle CTRL comporte en outre un gestionnaire général GM configuré pour contrôler le dispositif DAC. Le contrôle du dispositif DAC intervient suite à la détection de présence d’une truie dans la zone Z2 par le détecteur DEL. Le gestionnaire général GM est configuré pour déterminer la ration alimentaire à délivrer à la truie détectée dans la zone Z2 et pour contrôler le dispositif DAC en conséquence. 9
Le gestionnaire général GM est configuré pour déterminer un niveau d’activité de la truie en question à partir des informations représentatives des états comportementaux stockées dans la seconde base de données DB2 vis-à-vis de ladite truie. Le gestionnaire général GM est configuré pour déterminer la ration alimentaire à délivrer 5 à chaque truie, en s’appuyant sur une table de conversion CONV. La table de conversion CONV fournit pour un ensemble prédéfini de niveaux d’activité (ou d’intervalles de niveaux d’activité) une équivalence en termes de ration alimentaire. La table de conversion CONV peut différer en fonction de la truie considérée, e.g. selon son âge, selon si la truie en question est en gestation et à quel stade. La table de 10 conversion CONV peut aussi différer selon la constitution de la zone de vie de la truie (e.g. si les truies sont réparties par groupes distincts dans la zone Zl) ou selon un niveau qualitatif des aliments délivrés par le dispositif DAC. La table de conversion CONV peut être décomposée en deux sous-tables : une première sous-table fournit pour un ensemble prédéfini de niveaux d’activité (ou d’intervalles de niveaux 15 d’activité) une équivalence en termes de dépense énergétique et une deuxième sous-table fournit pour un ensemble prédéfini de dépenses énergétiques (ou d’intervalles de dépenses énergétiques) une équivalence en termes de ration alimentaire. L’élaboration de la table CONV s’inspire par exemple sur les travaux de Noblet et son équipe (1994) qui ont quantifié, chez des truies, un coût énergétique « debout » à 14,9 kJ par 20 minute, ce qui représente un doublement du coût énergétique « couché ». L’analyse des états comportementaux permettant d’individualiser la ration alimentaire à délivrer à chaque truie est décrite ci-après en relation avec la Fig. 5B.
Dans un mode de réalisation particulier, le lecteur RFID est relié au dispositif DAC et non à l’organe de contrôle CTRL (qui ne comporte donc pas le détecteur 25 DET). L’organe de contrôle CTRL est configuré pour déterminer la ration alimentaire à fournir à chaque truie, à partir des informations représentatives des états comportementaux stockées dans la seconde base de données DB2 vis-à-vis de ladite truie et de la table de conversion CONV. L’organe de contrôle CTRL est alors configuré pour fournir au dispositif DAC, par exemple sous forme de fichier, une
30 consigne de ration alimentaire pour ladite truie à appliquer sur une période prédéterminée (e.g. ration alimentaire quotidienne). Le dispositif DAC est alors configuré pour que, lors des différents passages de ladite truie sur ladite période prédéterminée, la consigne de ration alimentaire soit respectée. Le dispositif DAC 10 peut aussi solliciter l’organe de contrôle CTRL lorsqu’une truie est détectée dans la zone Z2 afin de connaître la consigne de ration alimentaire pour ladite truie.
Dans un mode de réalisation particulier, l’organe de contrôle CTRL intègre un serveur web permettant à l’éleveur d’accéder grâce à un terminal de visualisation (e.g. 5 une tablette) via un réseau de communication (non représenté sur la Fig. IA) aux données stockées dans la seconde base de données DB2, de sorte à avoir accès à des informations comportementales détaillées sur chaque truie. Ce serveur web peut aussi permettre d’accéder à des informations concernant les alarmes générées par le gestionnaire d’alarme AM (liste d’alarmes, truies concernées, horaires de détection, 10 etc.). Ce serveur web peut aussi permettre de configurer l’organe de contrôle CTRL (e.g. pour stopper des alarmes, pour modifier la table de conversion CONV, etc.).
Dans un mode de réalisation particulier, l’organe de contrôle CTRL intègre un émetteur-récepteur de téléphonie cellulaire, comme par exemple une clef 3G, (3e Génération), afin de permettre d’envoyer des courriels ou des messages SMS (« Short 15 Message System» en anglais) ou des notifications à un téléphone portable dont le numéro d’appel est préenregistré au sein de l’organe de contrôle CTRL (pour typiquement joindre l’éleveur).
Dans un mode de réalisation particulier, l’organe de contrôle CTRL est intégré au dispositif DAC. 20 Dans un mode de réalisation particulier, le collecteur COL est intégré à l’organe de contrôle CTRL. L’architecture de l’organe de contrôle CTRL de la Fig. IA peut être réalisée grâce à une implémentation purement matérielle, par une machine dédiée ou un composant dédié, tel qu’un FPGA (« Field-Programmable Gâte Array » en anglais) ou 25 un ASIC (« Application-Specific Integrated Circuit » en anglais), ou par un ensemble de machines dédiées ou de composants dédiés. L’architecture de l’organe de contrôle CTRL de la Fig. IA peut être réalisée grâce à une implémentation logicielle, en s’appuyant sur l’exemple d’architecture matérielle décrite ci-après en relation avec la Fig. 2A. Tout ou partie des algorithmes et étapes décrits ci-après peut ainsi être 30 implémenté sous forme logicielle par exécution d’un ensemble d’instructions par une machine programmable, telle qu’un DSP (« Digital Signal Processor » en anglais) ou un processeur, ou être implémenté sous forme matérielle. Cela signifie notamment que seule une partie des fonctionnalités peut être implémentée sous forme logicielle, alors que le reste de l’architecture est implémenté sous forme purement matérielle. 11
La Fig. 2A illustre schématiquement un exemple d’architecture matérielle de l’organe de contrôle CTRL. L’organe de contrôle CTRL comporte alors, reliés par un bus de communication : un microcontrôleur ou processeur CPU (« Central Processing Unit » en anglais) ; une mémoire vive RAM (« Random Access Memory » en 5 anglais) ; une mémoire morte ROM (« Read Only Memory » en anglais) ; une unité de stockage, telle qu’un disque dur HDD (« Hard Disk Drive » en anglais), ou un lecteur de support de stockage d’informations, tel qu’un lecteur de cartes SD (« Secure Digital » en anglais) ; un ensemble d’interfaces COM permettant de communiquer au sein du système de la Fig. 1A et éventuellement via un réseau de communication. 10 La première base de données DB1, la seconde base de données DB2 et la table
de conversion CONV peuvent ainsi être stockées sur une unité de stockage, telle qu’un disque dur HDD, ou sur un support de stockage d’informations, tel qu’une carte SD. La première base de données DB1, la seconde base de données DB2 et la table de conversion CONV peuvent ainsi être stockées dans une mémoire EEPROM 15 (« Electrically-Erasable Programmable Read-Only Memory » en anglais), telle qu’une mémoire Flash.
Le processeur CPU est capable d’exécuter des instructions chargées dans la mémoire RAM à partir de la mémoire ROM, d’une unité de stockage, d’un support de stockage d’informations, tel qu’une carte SD, ou d’un réseau de communication. 20 Lorsque l’organe de contrôle CTRL est mis sous tension, le processeur CPU est capable de lire de la mémoire RAM des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d’ordinateur causant l’implémentation, par le processeur CPU, de tout ou partie des algorithmes et étapes décrits ci-après.
De la même manière, chaque boîtier capteur C peut reposer sur une mise en 25 œuvre purement matérielle ou sur une mise en œuvre logicielle. Cela signifie aussi que seule une partie des fonctionnalités peut être implémentée sous forme logicielle, alors que le reste de l’architecture est implémenté sous forme purement matérielle. La Fig. 2B illustre schématiquement un exemple d’architecture matérielle de chaque boîtier capteur C. Chaque boîtier capteur C comporte alors, reliés par un bus de 30 communication : un microcontrôleur pC ; une mémoire vive RAM ; une mémoire morte ROM ; un lecteur de support de stockage d’informations, tel qu’un lecteur de cartes SD ; un ensemble d’interfaces COM permettant de communiquer au sein du système de la Fig. IA. Le microprocesseur pC est capable d’exécuter des instructions chargées dans la mémoire RAM à partir de la mémoire ROM, d’une unité de stockage, 12 d’un support de stockage d’informations, tel qu’une carte SD. Lorsque ledit boîtier capteur C est mis sous tension, le microprocesseur pC est capable de lire de la mémoire RAM des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d’ordinateur causant l’implémentation, par le microprocesseur pC, de tout 5 ou partie des algorithmes et étapes décrits ci-après.
La Fig. 3 illustre schématiquement l’équipement d’apprentissage TE destiné à peupler la base de données de référence DB1. L’équipement d’apprentissage TE comporte un gestionnaire d’entrées/sorties I/O, ainsi qu’un clavier KB et/ou une souris M et un écran DISP connectés au 10 gestionnaire d’entrées/sorties I/O. L’équipement d’apprentissage TE comporte en outre un gestionnaire d’apprentissage TM (« training manager » en anglais) connecté aussi au gestionnaire d’entrées/sorties I/O, ainsi qu’au collecteur COL. L’équipement d’apprentissage TE est connecté à une caméra vidéo CAM par le biais du gestionnaire d’entrées/sorties LO. 15 L’équipement d’apprentissage TE est aussi connecté, directement ou indirectement, au moins temporairement, à la base de données DB1 par le biais du gestionnaire d’apprentissage TM. Par exemple, l’équipement d’apprentissage TE comporte un lecteur de support de stockage d’informations, tel qu’un lecteur de cartes SD. La base de données DB1 est ainsi stockée sur carte SD et peuplée par le 20 gestionnaire d’apprentissage TM. Cette carte SD est alors insérée dans un lecteur de cartes SD intégré à l’organe de contrôle CTRL, afin de fournir la base de données DB1 à l’organe de contrôle CTRL.
La Fig. 4A illustre schématiquement le système de surveillance comportementale de truies en élevage et de contrôle d’alimentation de ces truies, selon 25 un second mode de réalisation.
Le système de la Fig. 4A comporte un organe de contrôle CTRL’ couplé au dispositif DAC (Distributeur Automatique de Concentré). Le système de la Fig. 4A est installé dans la zone Zl de vie dans laquelle les truies sont élevées. Le système de la Fig. 4A comporte en outre le collecteur COL, couplé à l’organe de contrôle CTRL’. 30 L’organe de contrôle CTRL’ adopte le comportement de l’organe de contrôle CTRL vis-à-vis du dispositif DAC comme décrit en relation avec la Fig. IA. Le dispositif DAC est installé dans la zone Z2, qui est équipée du lecteur RFID. Le lecteur RFID est couplé au dispositif DAC, comme déjà évoqué en relation avec la Fig. IA. Le lecteur RFID peut, en variante, être couplé à l’organe de contrôle CTRL’. 13 L’organe de contrôle CTRL’ comporte alors le détecteur DET, et adopte le comportement de l’organe de contrôle CTRL vis-à-vis de la détection d’une truie dans la zone Z2 comme décrit en relation avec la Fig. 1 A.
Chaque truie est dotée d’un boîtier capteur C’. Les boîtiers capteurs C’ sont une 5 évolution des boîtiers capteurs C dans laquelle des fonctionnalités de l’organe de contrôle CTRL ont été transférées aux boîtiers capteurs C’. L’organe de contrôle CTRL’ est alors simplifié par rapport à l’organe de contrôle CTRL, et les boîtiers capteurs C’ sont moins énergivores que les boîtiers capteurs C, car ils nécessitent de transmettre moins d’informations au collecteur COL. L’organe de contrôle CTRL’ 10 comporte alors un gestionnaire général GM’ et la table de conversion CONV. Le gestionnaire général GM’ est configuré pour déterminer la ration alimentaire à délivrer à chaque truie, à partir des informations représentatives des états comportementaux, qui sont ici transmises par les boîtiers capteurs C’, et de la table de conversion CONV. Dans un mode de réalisation particulier en variante, la table de 15 conversion CONV est aussi transférée dans l’implémentation des boîtiers capteurs C’.
Comme pour l’organe de contrôle CTRL, l’organe de contrôle CTRL’ peut reposer sur une implémentation matérielle ou logicielle.
Comme schématiquement illustré sur la Fig. 4B, chaque boîtier capteur C’ comporte l’accéléromètre ACC, le premier analyseur AN1 recevant directement les 20 mesures effectuées par l’accéléromètre ACC, la première base de données DB1, la seconde base de données DB2, l’émetteur-récepteur radio TR, ainsi que l’étiquette RFID RT. La seconde base de données DB2 est alors connectée à l’émetteur-récepteur radio TR de manière à pouvoir faire remonter, à l’organe de contrôle CTRL’, les informations représentatives des états comportementaux de la truie en question au fil 25 du temps. A noter ici que la seconde base de données DB2 est plus simple dans le second mode de réalisation, puisqu’elle ne stocke que des informations relatives à la truie qui porte le boîtier capteur C’ en question.
Dans un mode de réalisation particulier, chaque boîtier capteur C’ comporte en outre le second analyseur AN2, ainsi que le gestionnaire d’alarmes AM. Le 30 gestionnaire d’alarmes AM est alors connecté à l’émetteur-récepteur radio TR de manière à pouvoir faire remonter des alarmes à l’organe de contrôle CTRL’.
Le comportement de ces différents éléments constitutifs de chaque boîtier capteur C’ est identique à celui déjà décrit en relation avec le premier mode de 14 réalisation. Ce n’est qu’une question de répartition de fonctionnalités au sein du système.
Dans un mode de réalisation particulier déjà évoqué en relation avec la Fig. 4A, la table de conversion CONV est aussi incluse dans les boîtiers capteurs C’. Chaque 5 boîtier capteur C’ inclut alors aussi un gestionnaire général GM”. Le gestionnaire général GM’ ’ est alors configuré pour déterminer la ration alimentaire à délivrer à la truie en question, à partir des informations représentatives des états comportementaux stockées dans la seconde base de données DB2 et de la table de conversion CONV.
Dans un autre mode de réalisation où la table de conversion CONV est incluse 10 dans l’organe de contrôle CTRL’, le gestionnaire général GM” est alors configuré pour déterminer le niveau d’activité de la truie en question, à partir des informations représentatives des états comportementaux stockées dans la seconde base de données DB2, et pour transmettre le niveau d’activité déterminé à l’organe de contrôle CTRL’, afin que l’organe de contrôle CTRL’ détermine, à partir du niveau d’activité, la ration 15 alimentaire à délivrer à la truie en question.
Comme pour les boîtiers capteurs C, les boîtiers capteurs C’ peuvent reposer sur une implémentation matérielle ou logicielle. A noter que, dans le cadre du second mode de réalisation, la première base de données DB1 est peuplée grâce à l’équipement terminal TE de la Fig. 3. La différence 20 réside, par rapport au premier mode de réalisation, en ce qu’un boîtier capteur spécifique est utilisé pour effectuer l’apprentissage dans le cadre du second mode de réalisation. Ce boîtier capteur spécifique est similaire au boîtier capteur C, de sorte à ce que l’équipement terminal TE puisse récupérer les données d’accéléromètre.
La Fig. 5A illustre schématiquement un algorithme de collecte de données 25 représentatives d’un niveau d’activité de chaque truie, tel qu’implémenté dans le cadre du système de la Fig. 1 A.
Dans une étape 501, des données d’accéléromètre sont collectées par le premier analyseur AN1 pendant un laps de temps T. L’analyseur AN1 fait ainsi pour chaque truie. Les données d’accéléromètre proviennent, pour chaque truie, du boîtier capteur 30 C dont est équipée ladite truie.
Dans un mode de réalisation particulier, le premier analyseur AN1 ajuste les données d’accéléromètre pour supprimer l’influence de l’attraction terrestre sur les accéléromètres. 15
Dans un mode de réalisation particulier, le premier analyseur AN1 ajuste les données d’accéîéromètre en supprimant des parasites liés aux mouvements d’oreille, en utilisant un modèle descriptif de tels parasites. Ce modèle peut être obtenu par apprentissage en relevant des données d’accéîéromètre lorsque la truie étudiée est 5 globalement statique.
Dans une étape 502, le premier analyseur AN1 effectue une comparaison des données d’accéîéromètre collectées avec les données de référence stockées dans la première base de données DB1. Les données de référence donnent un référentiel de données d’accéîéromètre pour chaque état comportemental (couché, débout, etc.) des 10 truies, et le premier analyseur AN1 recherche des similitudes entre les données d’accéîéromètre collectées et les données de référence, afin de déterminer pour tout ou partie du laps de temps T à quel état comportemental correspondent les données d’accéîéromètre collectées.
Dans une étape 503, en fonction du résultat de la comparaison, le premier 15 analyseur AN1 effectue une classification des données d’accéîéromètre collectées en au moins un état comportemental de chaque truie considérée (une même truie peut avoir différents états comportementaux successifs pendant le laps de temps T). La classification s’effectue en retenant, d’après les données de référence, l’état comportemental ayant une plus grande similitude avec les données d’accéîéromètre 20 considérées.
Dans une étape 504, le premier analyseur AN1 enregistre des informations représentatives de l’état comportemental ou des états comportementaux ainsi déterminé(s) dans la seconde base de données DB2, en association avec une durée pendant laquelle chaque état comportemental a été décelé d’après les données 25 d’accéîéromètre collectées.
La Fig. 5B illustre schématiquement un algorithme de contrôle du dispositif DAC, tel qu’implémenté dans le cadre du système de la Fig. 1 A.
Dans une étape 551, le lecteur RFID détecte la présence d’une truie dans la zone Z2 par lecture de l’étiquette RFID RT contenue dans le boîtier capteur C porté par 30 ladite truie. Ladite truie est ainsi reconnue.
Dans une étape 552, le gestionnaire général GM récupère les informations représentatives de l’état comportemental ou des états comportementaux de ladite truie pour une période temporelle P prédéterminée, qui ont été stockées dans la seconde base de données DB2. 16
Dans une étape 553 optionnelle, le gestionnaire général GM détermine, à partir desdites informations récupérées, d’éventuels changements d’état comportemental de la truie considérée pendant la période temporelle P. En effet, chaque changement d’état comportemental (e.g. passage de « debout » à « couché) peut faire l’objet d’une 5 estimation de coût énergétique propre, à prendre en compte dans le calcul de la ration alimentaire à délivrer à ladite truie.
Dans une étape 554, le gestionnaire général GM détermine, à partir des informations représentatives de l’état comportemental ou des états comportementaux de ladite truie pour la période temporelle P prédéterminée, un niveau d’activité de 10 ladite truie. Ainsi, le niveau d’activité est déterminé à partir de durées des états comportementaux, et éventuellement d’une quantité de changements d’état comportemental sur la période temporelle P.
Dans une étape 555, le gestionnaire général GM détermine, grâce à la table de conversion CONV et du niveau d’activité déterminé, un besoin alimentaire de ladite 15 truie.
Dans une étape 556, le gestionnaire général GM instruit le dispositif DAC pour que la ration alimentaire délivrée à ladite truie respecte le besoin alimentaire déterminé.
La Fig. 6A illustre schématiquement un algorithme de collecte de données 20 représentatives d’un niveau d’activité de chaque truie, tel qu’implémenté dans le cadre du système de la Fig. 4A.
Dans une étape 601, des données d’accéléromètre sont collectées par le premier analyseur AN1 pendant un laps de temps T. L’analyseur AN1 de chaque boîtier capteur C’ le fait pour la truie à laquelle ledit boîtier capteur C’ est fixé. 25 Dans un mode de réalisation particulier, le premier analyseur AN1 ajuste les données d’accéléromètre pour supprimer l’influence de l’attraction terrestre sur les accéléromètres.
Dans un mode de réalisation particulier, le premier analyseur AN1 ajuste les données d’accéléromètre en supprimant des parasites liés aux mouvements d’oreille, 30 en utilisant un modèle descriptif de tels parasites.
Dans une étape 602, le premier analyseur AN1 effectue une comparaison des données d’accéléromètre collectées avec les données de référence stockées dans la première base de données DB1. Les données de référence donnent un référentiel de données d’accéléromètre pour chaque état comportemental (couché, débout, etc.) des 17 truies, et le premier analyseur AN1 recherche des similitudes entre les données d’accéléromètre collectées et les données de référence, afin de déterminer pour tout ou partie du laps de temps T à quel état comportemental correspondent les données d’accéléromètre collectées. 5 Dans une étape 603, en fonction du résultat de la comparaison, le premier analyseur AN1 effectue une classification des données d’accéléromètre collectées en au moins un état comportemental de chaque truie considérée (une même truie peut avoir différents états comportementaux successifs pendant le laps de temps T). La classification s’effectue en retenant, d’après les données de référence, l’état 10 comportemental ayant une plus grande similitude avec les données d’accéléromètre considérées.
Dans une étape 604, le premier analyseur AN1 enregistre des informations représentatives de l’état comportemental ou des états comportementaux ainsi déterminé(s) dans la seconde base de données DB2, en association avec une durée 15 pendant laquelle chaque état comportemental a été décelé d’après les données d’accéléromètre collectées.
Dans une étape 605, le gestionnaire général GM” récupère les informations représentatives de l’état comportemental ou des états comportementaux de ladite truie pour une période temporelle P prédéterminée, qui ont été stockées dans la seconde 20 base de données DB2.
Optionnellement, le gestionnaire général GM” détermine, à partir desdites informations récupérées, d’éventuels changements d’état comportemental de la truie considérée pendant la période temporelle P. En effet, chaque changement d’état comportemental (e.g. passage de «debout» à «couché) peut faire l’objet d’une 25 estimation de coût énergétique propre, à prendre en compte dans le calcul de la ration alimentaire à délivrer à ladite truie.
Le gestionnaire général GM” détermine, à partir des informations représentatives de l’état comportemental ou des états comportementaux de ladite truie pour la période temporelle P prédéterminée, un niveau d’activité de ladite truie. Ainsi, 30 le niveau d’activité est déterminé à partir de durées des états comportementaux, et éventuellement d’une quantité de changements d’état comportemental sur la période temporelle P.
Dans une étape 606, le gestionnaire général GM” transmet à destination du gestionnaire général GM’ (organe de contrôle CTRL’) une information représentative 18 du niveau d’activité déterminé. Cette transmission peut être à l’initiative du gestionnaire général GM” et l’organe de contrôle CTRL’ mémorise le niveau d’activité déterminé jusqu’à ce que le gestionnaire général GM’ en ait besoin. Cette transmission peut en variante être à l’initiative du gestionnaire général GM’ et le 5 boîtier capteur C’ concerné mémorise le niveau d’activité déterminé jusqu’à ce que le gestionnaire général GM’ en ait besoin.
La Fig. 6B illustre schématiquement un algorithme de contrôle du dispositif DAC, tel qu’implémenté dans le cadre du système de la Fig. 4A.
Dans une étape 651, le lecteur RFID détecte la présence d’une truie dans la zone 10 Z2 par lecture de l’étiquette RFID RT contenue dans le boîtier capteur C ou C’ porté par ladite truie. La truie en question est ainsi reconnue.
Dans une étape 652, le gestionnaire général GM’ récupère le niveau d’activité déterminé pour ladite truie (voir l’étape 606 décrite ci-dessus).
Dans une étape 653, le gestionnaire général GM’ détermine, grâce à la table de 15 conversion CONV et du niveau d’activité déterminé, un besoin alimentaire de ladite truie.
Dans une étape 654, le gestionnaire général GM ou GM’ instruit le dispositif DAC pour que la ration alimentaire délivrée à ladite truie respecte le besoin alimentaire déterminé. 20 Dans le second mode de réalisation où la table de conversion CONV est située dans chaque boîtier capteur C’, le gestionnaire général GM” transmet à destination du gestionnaire général GM’ une information représentative dudit besoin alimentaire, et non du niveau d’activité déterminé pour ladite truie. Cette transmission peut être à l’initiative du gestionnaire général GM” et l’organe de contrôle CTRL’ mémorise 25 l’information représentative dudit besoin alimentaire jusqu’à ce que le gestionnaire général GM’ en ait besoin. Cette transmission peut en variante être à l’initiative du gestionnaire général GM’ et le boîtier capteur C’ concerné mémorise l’information représentative dudit besoin alimentaire jusqu’à ce que le gestionnaire général GM’ en ait besoin. 30 Dans un autre mode de réalisation particulier, le gestionnaire général GM” transmet à destination du gestionnaire général GM’ (organe de contrôle CTRL’) une information représentative de chaque état comportemental décelé grâce aux données d’accéîéromètre, en association avec la durée dudit état comportemental. Cette transmission peut être à l’initiative du gestionnaire général GM” et l’organe de 19 contrôle CTRL’ mémorise l’information représentative de chaque état comportemental décelé, et la durée associée, jusqu’à ce que le gestionnaire général GM’ en ait besoin. Cette transmission peut en variante être à l’initiative du gestionnaire général GM’ et le boîtier capteur C’ concerné mémorise l’information 5 représentative de chaque état comportemental décelé, et la durée associée, jusqu’à ce que le gestionnaire général GM’ en ait besoin. Le niveau d’activité et le besoin alimentaire correspondants sont alors déterminés par le gestionnaire général GM’.
La Fig. 7 illustre schématiquement un algorithme de constitution de la première base de données DB1. L’algorithme de la Fig. 7 est exécuté par l’équipement 10 d’apprentissage TE, et plus particulièrement (sauf mention contraire) par le gestionnaire d’apprentissage TM.
Dans une étape 701, l’équipement d’apprentissage TE collecte des données d’accéléromètre.
Dans un mode de réalisation particulier, l’équipement d’apprentissage TE ajuste 15 les données d’accéléromètre pour supprimer l’influence de l’attraction terrestre sur les accéléromètres.
Dans un mode de réalisation particulier, l’équipement d’apprentissage TE ajuste les données d’accéléromètre en supprimant des parasites liés aux mouvements d’oreille, en utilisant le modèle descriptif de tels parasites déjà mentionné. 20 Dans une étape 702, l’équipement d’apprentissage TE effectue une capture vidéo, grâce à la caméra vidéo CAM, de la truie portant le boîtier capteur d’où proviennent les données d’accéléromètre. Les étapes 701 et 702 se font en parallèle de sorte à ce que les données d’accéléromètre et la capture vidéo soient synchronisées temporellement. Une précision de synchronisation de l’ordre de 1 s suffit typiquement 25 au vu de la rapidité des mouvements des truies et au vu de la durée pendant laquelle les truies restent dans un même état comportemental (debout, couché, etc.).
Dans une étape 703, l’équipement d’apprentissage TE obtient une découpe en séquences de la capture vidéo. Chaque séquence vidéo est représentative d’un état comportemental en particulier (debout, couché, etc.). Certaines portions de la capture 30 vidéo peuvent être supprimées. La découpe en séquences est effectuée par un opérateur humain, qui visualise la vidéo sur l’écran DISP et se sert du clavier KB et/ou de la souris M pour indiquer à quel état comportemental correspond chaque séquence. 20
Dans une étape 704, l’équipement d’apprentissage TE sépare les données d’accéléromètre collectées en fonction de la découpe en séquences. En effet, grâce à la synchronisation temporelle, l’équipement d’apprentissage TE est en mesure de déterminer quelles données d’accéléromètre collectées correspondent à quelle 5 séquence.
Dans une étape 705, l’équipement d’apprentissage TE effectue une association, pour chaque séquence, des données d’accéléromètre collectées correspondantes avec l’état comportemental correspondant. La combinaison de l’amplitude des mesures d’accéléromètre, de leurs fréquences et de leurs durées est suffisamment significative 10 pour classifier les différents états comportementaux à détecter ultérieurement.
Dans une étape 706, l’équipement d’apprentissage TE peuple la première base de données DB1 avec l’association effectuée pour chaque séquence à l’étape 705. Cela fournit des données de référence constituant un référentiel de données d’accéléromètre pour chaque état comportemental (couché, débout, etc.) des truies. 15 La Fig. 8 illustre schématiquement un algorithme de détection d’anomalie comportementale parmi les truies.
Dans une étape 801, le second analyseur AN2 récupère des informations représentatives d’état comportemental stockées dans la seconde base de données DB2. Dans le premier mode de réalisation, le second analyseur AN2 récupère lesdites 20 informations pour une truie en particulier. Dans le second mode de réalisation, le second analyseur AN2 récupère lesdites informations pour la truie portant le boîtier capteur C’ où est située ladite seconde base de données DB2.
Dans une étape 802, le second analyseur AN2 effectue une analyse comportementale à partir des informations récupérées à l’étape 801. Plus 25 particulièrement, le second analyseur AN2 analyse les temps passés dans chaque état comportemental par la truie considérée et vérifie si ces temps sont au-dessus d’une borne maximale prédéfinie ou en dessous d’une borne minimale prédéfinie. Si tel est le cas, une anomalie comportementale est détectée. Cette borne minimale et cette borne maximale peuvent être distinctes pour chaque truie (en fonction de son âge, de 30 sa corpulence, du fait qu’elle est en gestation,...). Cette borne minimale et cette borne maximale peuvent être automatiquement fixées par le second analyseur AN2 en analysant les temps passés dans chaque état comportemental par la truie considérée pendant une période d’apprentissage pendant laquelle le comportement de ladite truie est jugé normal par l’éleveur (par exemple pendant 5 jours consécutifs). Par exemple, 21 la moyenne et l’écart-type du temps passer dans chaque état comportemental sur la période d’apprentissage sont déterminés, puis la borne maximale correspondante est fixée à la moyenne à laquelle est ajouté deux fois l’écart-type et la borne minimale correspondante est fixée à la moyenne à laquelle est retranché deux fois l’écart-type. 5 Dans une étape 803, le second analyseur AN2 vérifie si une anomalie comportementale a été détectée. Si tel est le cas, une étape 804 est effectuée ; sinon, l’étape 801 est réitérée, dans laquelle, pour le premier mode de réalisation, le second analyseur AN2 passe à une autre truie.
Dans l’étape 804, le gestionnaire d’alarme AM génère une alarme vis-à-vis de la 10 truie considérée. Dans un mode de réalisation particulier, si une truie présente une anomalie comportementale pendant un nombre prédéfini de jours consécutifs (par exemple 3 jours), le gestionnaire d’alarme AM génère une alarme particulière. Par exemple, cette alarme génère l’envoi d’un message SMS dédié, alors que les autres alarmes ne sont visibles que via le portail web. L’étape 801 est ensuite réitérée, dans 15 laquelle, pour le premier mode de réalisation, le second analyseur AN2 passe à une autre truie.

Claims (9)

  1. 22' REVENDICATIONS 1) Système de surveillance comportementale et de contrôle d’alimentation d’un élevage de mammifères, comportant : 5 - un organe de contrôle (CTRL ; CTRL’) configuré pour fournir (556 ; 654). pour chaque mammifère, une consigne de ration alimentaire à un distributeur automatique de concentrés (DAC) ; et - un boîtier capteur (C ; C’), pour chaque mammifère, configuré pour être installé sur une oreille dudit mammifère ; 10 le système étant tel que chaque boîtier capteur comporte un accéléromètre (ACC) et un émetteur-récepteur radio (TR) pour communiquer avec l’organe de contrôle, et comporte : - des moyens (AN1) pour comparer (502 ; 602) des mesures d’accéléromètre, associées avec chaque mammifère, avec des données de référence, et en déduire (503 ; 15 603) des états comportementaux dudit mammifère en association avec leurs durées respectives ; - des moyens (GM ; GM’ : GM”) pour déterminer (554 ; 605), pour chaque mammifère, un niveau d’activité à partir des états comportementaux dudit mammifère sur une période temporelle prédéterminée ; et 20 - des moyens pour déterminer (GM ; GM’ ; GM”), pour chaque mammifère, la consigne de ration alimentaire à partir du niveau d’activité déterminé pour ledit mammifère, caractérisé en ce que le système comporte en outre des moyens pour ajuster les mesures d’accéléromètres par suppression de parasites liés aux mouvements d’oreille 25 desdits mammifères.
  2. 2) Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que le niveau d'activité est déterminé à partir de durées des états comportementaux et d’une quantité de changements d’état comportemental sur ladite période temporelle prédéterminée. 30
  3. 3) Système selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les mesures d’accéléromètres sont ajustées par suppression de l’influence de l’attraction terrestre sur les accéléromètres. ’ 2Î
  4. 4) Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque boîtier capteur (C5) comporte un analyseur (AMI) configure pour comparer les mesures de l’accéléromètre dudit boîtier capteur avec les données de référence et en déduire les états comportementaux correspondants, et en ce que chaque 5 boîtier capteur (C’) est configuré pour transmettre à l’organe de contrôle lesdits états comportementaux.
  5. 5) Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque boîtier capteur (C’) comporte un analyseur (AN1) configuré pour 10 comparer les mesures de l’accéléromètre dudit boîtier capteur avec les données de référence et en déduire les états comportementaux correspondants, et en ce que chaque boîtier capteur (C’) est configuré pour déterminer le niveau d’activité â partir desdits états comportementaux et pour transmettre à l’organe de contrôle le niveau d’activité déterminé. 15
  6. 6) Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque boîtier capteur (C’) comporte un analyseur (AN1) configuré pour comparer les mesures de l’accéléromètre dudit boîtier capteur avec les données de référence et en déduire les états comportementaux correspondants, et en ce que chaque 20 boîtier capteur (C’) est configuré pour déterminer le niveau d’activité à partir desdits états comportementaux, pour déterminer la consigne de ration alimentaire à partir du niveau d’activité déterminé, et pour transmettre à l’organe de contrôle la consigne de ration alimentaire déterminée. 25
  7. 7) Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comporte en outre des moyens (AN2) pour détecter, pour chaque mammifère, une anomalie comportementale à partir des états comportementaux dudit mammifère, en comparant les durées des états comportementaux avec une borne minimale et une borne maximale. 30
  8. 8) Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 7. caractérisé en ce qu’il comporte en outre un équipement d’apprentissage (TE) configuré pour peupler une base de données (DB1) stockant lesdites données de référence, et en ce que l’équipement d’apprentissage comporte : '24 - des moyens (CAM, LO) pour obtenir une capture vidéo d’un mammifère dans différents états comportementaux ; - des moyens (COL, TM) pour obtenir des données d’accéîéromètre correspondant à la capture vidéo ; 5 - des moyens (KB / M, I/O) pour obtenir une découpe en séquences de 3a capture vidéo ; - des moyens (TM) pour effectuer une association, pour chaque séquence, d’un état comportemental du mammifère avec ies données d’accéîéromètre correspondantes ; et 10 - des moyens (TM) pour peupler la base de données grâce aux associations effectuées.
  9. 9) Procédé de surveillance comportementale et de contrôle d’alimentation d’un élevage de mammifères, le procédé étant implémenté par un système comportant : 15 - un organe de contrôle (CTRL ; CTRL’) configuré pour fournir (556 ; 654), pour chaque mammifère, une consigne de ration alimentaire à un distributeur automatique de concentrés (DAC) ; et - un boîtier capteur (C ; C’), pour chaque mammifère, configuré pour être installé sur une oreille dudit mammifère, chaque boîtier capteur comportant un 20 accéléromètre (ACC) et un émetteur-récepteur radio (TR) pour communiquer avec l’organe de contrôle, le procédé comportant les étapes suivantes : - comparer (502 ; 602) des mesures d’accéîéromètre, associées avec chaque mammifère, avec des données de référence, et en déduire (503 ; 603) des états 25 comportementaux dudit mammifère en association avec leurs durées respectives ; - déterminer, pour chaque mammifère, un niveau d’activité (554 ; 605) à partir des états comportementaux dudit mammifère sur une période temporelle prédéterminée ; et - déterminer (555 ; 653), pour chaque mammifère, la consigne de ration 30 alimentaire à partir du niveau d’activité déterminé pour ledit mammifère, caractérisé en ce que les mesures d’accéiéromètres sont ajustées par suppression de parasites liés aux mouvements d’oreille desdits mammifères.
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