FR3058022A1

FR3058022A1 - Haut-parleur comportant une membrane particuliere et procede d'assemblage d'un haut-parleur

Info

Publication number: FR3058022A1
Application number: FR1660340A
Authority: FR
Inventors: Cyrille Dodard
Original assignee: Cabasse SA
Current assignee: Cabasse SA
Priority date: 2016-10-25
Filing date: 2016-10-25
Publication date: 2018-04-27
Anticipated expiration: 2036-10-25
Also published as: FR3058022B1

Abstract

Le haut-parleur (100), comporte une suspension (105), entourant une membrane (110), une coupe axisymétrique de la suspension, selon un axe orienté vers l'extérieur du haut-parleur, comportant successivement, en s'éloignant de l'axe orienté : - un premier minimum (115) local, - un premier maximum (120) local, - un deuxième minimum (125) local supérieur au premier minimum local et - un deuxième maximum (130) local supérieur au premier maximum local.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention vise un haut-parleur comportant une membrane particulière et un procédé d’assemblage d’un haut-parleur. Elle s’applique, notamment, au domaine des haut-parleurs à membranes coaxiales.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Dans le domaine des haut-parleurs à membranes coaxiales, c’est-à-dire dont les membranes se déplacent selon un axe commun, l’indépendance de déplacement de ces membranes constitue l’un des principaux défis techniques.

Dans les systèmes actuels, la membrane dite « tweeter >> correspondant aux sons aigus, de plus petites dimensions et positionnée au plus proche de l’axe de déplacement, est facilement perturbée par le mouvement de la membrane immédiatement adjacente au tweeter. L’environnement proche d’une membrane de tweeter influe fortement son rayonnement acoustique. Ainsi le mouvement de la membrane située à la périphérie du tweeter va influer / perturber le rayonnement acoustique du tweeter.

De plus, les systèmes actuels de fabrication d’un haut-parleur de medium nécessitent l’utilisation de deux suspensions :

- une première suspension, dite « avant », reliant la périphérie de la membrane au saladier et donc faisant partie de la surface rayonnante du haut-parleur,

- une suspension arrière, dite « spider », reliant la jonction bobinage/membrane au saladier et placée sous la membrane, ne participant pas au rayonnement acoustique.

L’utilisation de ces deux suspensions avec des plans de collages assez éloignés permet de guider le mouvement de l’équipage mobile selon un axe de translation correspondant à l’axe de symétrie du haut-parleur. Avec une seule suspension, l’équipage ne serait pas bien guidé. Cet équipage pourrait basculer et rendre le haut-parleur non fonctionnel :

- d’une part en raison des risques de frottement du bobinage contre l’entrefer du circuit magnétique créant un bruit de frottement parasite nettement audible et

- d’autre part parce qu’en basculant, la surface rayonnante « pousse >> autant l’air qu’elle le « tire >>, la moitié de la surface vibrant en opposition de phase avec l’autre moitié, créant autant une surpression qu’une dépression acoustique, ce qui annule globalement le rayonnement acoustique.

Enfin, les moteurs de déplacement des membranes peuvent être sujets à des linéarités imparfaites lors du déplacement. Ces non-linéarités sont des phénomènes d’ordre électromagnétique liés au déplacement du bobinage mobile vis-à-vis de l’entrefer fixe. Ils ont comme conséquences de créer des non-linéarités d’effort appliqué au bobinage, la force de Lorentz, transmis à la membrane rayonnante.

En ce qui concerne les circuits magnétiques pour haut-parleurs coaxiaux, on peut différencier deux types de circuit magnétique à double entrefers coaxiaux pour un unique aimant :

- ceux comportant des entrefers en série, c’est-à-dire qu’on crée un unique flux magnétique (toutes les lignes de champ rebouclent dans le même sens) et qu’on crée deux entrefers à partir de cet unique flux magnétique et

- ceux avec des entrefers en parallèle, c’est-à-dire qu’on crée deux flux magnétiques de sens différents (une partie des lignes de champ bouclent dans un sens, les autres en sens inverse) et qu’on crée un entrefer sur chacun des deux flux magnétiques.

Dans ce deuxième type, il n’existe pas de dispositif permettant une optimisation indépendante des hauteurs de l’entrefer à partir d’une pièce unique. D’autre part, le centrage des équipages mobiles (bobinage, bobine et carcasse) est une opération complexe dont l’enjeu, en termes de rendu sonore, est crucial.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un hautparleur, qui comporte une suspension, entourant une membrane, une coupe axisymétrique, de la suspension, selon un axe orienté vers l’extérieur du hautparleur, comportant successivement, en s’éloignant de l’axe orienté :

- un premier minimum local,

- un premier maximum local,

- un deuxième minimum local supérieur au premier minimum local et

- un deuxième maximum local supérieur au premier maximum local.

Grâce à ces dispositions, la suspension se déforme pour permettre au reste de l’équipage mobile formé d’une deuxième membrane fixée au deuxième maximum locale et d’une bobine associée d’avoir un mouvement de va et vient sans déformation selon l’axe de déplacement du bobinage, surnommé mode « piston >> dans le domaine des haut-parleurs.

Deuxièmement, cette liaison entre la partie mobile et la structure fixe du hautparleur assure l’étanchéité entre la face avant et arrière de la surface rayonnante. Sur un haut-parleur conventionnel, non coaxial, il n’y a pas de suspension avant io centrale, il y a juste une suspension avant périphérique. Dans le cas de la présente invention, la présence d’une membrane centrale nécessite la présence d’un élément de liaison à la périphérie de cette membrane entre une partie fixe et la partie mobile du de la deuxième membrane pour assurer cette étanchéité.

Troisièmement, cette suspension assure un rôle de maintien et de guidage de 15 l’équipage mobile lors de son mouvement selon la direction souhaitée de façon à éviter un mouvement de basculement général.

Aussi les suspensions de l’équipage mobile définissent la raideur ou à l’inverse souplesse du haut-parleur. Cette raideur n’est pas constante : la raideur évolue selon le déplacement. En général plus le déplacement est important plus la raideur augmente. On cherche dans la conception d’une suspension et dans le choix de son matériau à minimiser cette évolution et à symétriser l’évolution de cette raideur selon que le mouvement de l’équipage aille vers l’avant ou vers l’arrière.

D’autre part, dans cette conception coaxiale, cette suspension étant située juste à la périphérie de la membrane centrale, la forme influe sur le rayonnement acoustique de cette membrane centrale.

La forme particulière choisie ici pour la suspension a deux effets techniques principaux :

- la limitation des perturbations créées par la forme de cette suspension vis-àvis du rayonnement acoustique de la membrane au centre et l’optimisation de la raideur et de son évolution selon le déplacement nécessaire et voulue pour la partie mobile de la deuxième membrane externe.

Dans des modes de réalisation, la demi-coupe axiale de la suspension comporte, de plus :

- un troisième minimum local supérieur au deuxième minimum local et

- un troisième maximum local supérieur au deuxième maximum local.

Ces dispositions accentuent les avantages procurés et décrits ci-dessus.

Dans des modes de réalisation, un bobinage de déplacement de la membrane est branché directement sur la membrane.

Ces modes de réalisation permettent une transmission directe de l’effort, les pièces intermédiaires induisant un filtrage mécanique en particulier pour la montée en fréquence du haut-parleur. D’autre part, ces modes de réalisation simplifient le montage du haut-parleur.

Dans des modes de réalisation, le haut-parleur objet de la présente invention comporte une deuxième membrane, reliée au point de la suspension le plus éloigné de la membrane, chaque membrane étant mise en mouvement par une bobinage se déplaçant respectivement dans un espace dit « entrefer », entre une culasse d’une part et un aimant et une plaque de champ d’autre part, différent d’un moteur commun.

Ces modes de réalisation permettent de dissocier les débattements de la deuxième membrane des débattements de la membrane entourée par la suspension.

Dans des modes de réalisation, le moteur comporte :

- une culasse formée d’une pièce polaire,

- un aimant et

- une plaque de champ formée d’une pièce polaire, chaque entrefer étant configuré pour recevoir un bobinage, un entrefer présentant une hauteur, selon l’axe de déplacement des bobinages, supérieure à la hauteur de l’autre entrefer.

Dans des modes de réalisation, la deuxième membrane est montée sur une bobine comportant une carcasse et un bobinage et formée de deux parties :

- une première partie reliant le diamètre intérieur de la bobine à la suspension et

- une deuxième partie reliant le diamètre extérieur de la bobine à une autre suspension.

Ces modes de réalisation permettent un soutien de la deuxième membrane, par la bobine, non situé à la périphérie de la membrane, ce qui permet :

- d’assurer le débattement, à la manière d’un piston, de la membrane : la membrane ne se déforme pas, ce sont seulement les suspensions qui se déforment,

- d’assurer l’étanchéité entre la face avant et la face arrière du haut-parleur et

- de ne pas nécessiter de suspension arrière.

Dans des modes de réalisation, les deux parties sont reliées entre-elles au niveau de l’extrémité supérieure de la carcasse, préférentiellement par collage.

Dans des modes de réalisation, le haut-parleur objet de la présente invention comporte un premier anneau positionné devant la membrane vers l’extérieur du haut-parleur, solidaire d’un deuxième anneau fixé à l’interface entre la membrane et le premier minimum de la suspension.

Ces modes de réalisation permettent d’améliorer le rendement acoustique du haut-parleur formé par la membrane dans le haut de sa bande passante.

Ces modes de réalisation permettent également de créer un support pour le collage de la suspension.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé d’assemblage d’un haut-parleur objet de la présente invention, qui comporte :

- une première étape de collage d’une suspension avant extérieure à une partie externe de membrane,

- une deuxième étape de collage du bord extérieur de la suspension avant extérieure sur un saladier.

- une troisième étape de collage de la partie externe membrane contre le diamètre extérieur d’une bobine,

- une quatrième étape de collage d’un bord externe d’une suspension centrale à une partie interne de membrane pour être située d’un côté interne à la bobine,

- une cinquième étape de collage du bord interne de la suspension centrale sur un support et

- une sixième étape de collage de la partie interne de membrane contre le diamètre intérieur de la bobine.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte :

- en amont de la deuxième étape de collage, une étape de positionnement d’une cale dans un entrefer de déplacement de la membrane liée à la bobine pour immobiliser la bobine et

- en aval de la troisième étape de collage et en amont de la cinquième étape de collage, une étape de retrait de la cale.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte une étape de collage d’un cache recouvrant un joint de colle entre la bobine et les parties de membranes.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières du procédé objet de la îo présente invention étant similaires à ceux du haut-parleur objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention 15 ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du haut-parleur et du procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et en coupe, une première vue d’un mode de réalisation particulier du haut-parleur objet de la présente invention,

- la figure 2 représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes particulière du procédé objet de la présente invention,

- la figure 3 représente, schématiquement et en coupe, une deuxième vue du mode de réalisation particulier du haut-parleur objet de la présente invention,

- la figure 4 représente, schématiquement et en coupe, une troisième vue du mode de réalisation particulier du haut-parleur objet de la présente invention,

- la figure 5 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier du moteur objet de la présente invention,

- la figure 6 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier du haut-parleur objet de la présente invention,

- la figure 7 représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes particulière du procédé objet de la présente invention,

- la figure 8 représente, schématiquement et en coupe, une première étape intermédiaire d’assemblage du moteur objet de la présente invention et

- la figure 9 représente, schématiquement et en coupe, une première étape intermédiaire d’assemblage du moteur objet de la présente invention.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE REALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

On observe, sur la figure 1, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique îo d’un mode de réalisation du haut-parleur 100 objet de la présente invention. Le hautparleur 100 comporte une suspension 105, entourant une membrane 110, une coupe axisymétrique de la suspension, selon un axe orienté vers l’extérieur du haut-parleur, comportant successivement, en s’éloignant de l’axe orienté :

- un premier minimum 115 local,

- un premier maximum 120 local,

- un deuxième minimum 125 local supérieur au premier minimum local et

- un deuxième maximum 130 local supérieur au premier maximum local.

La membrane 110 correspond, par exemple, au tweeter d’un haut-parleur 100 à membranes coaxiales. Cette membrane 110 présente une symétrie de révolution et, préférentiellement, une forme convexe avec pour sommet un point situé sur l’axe de révolution. Cet axe de révolution correspond à l’axe de déplacement de la membrane 110.

Dans des modes de réalisation préférentiels, le haut-parleur 100 comporte un premier anneau 112 positionné devant la membrane 110 vers l’extérieur du haut25 parleur, solidaire d’un deuxième anneau 111 fixé à l’interface entre la membrane 110 et le premier minimum de la suspension 105.

La jonction entre le premier anneau 112 et le deuxième année 111 est par exemple assurée par trois bras 113.

La suspension 105 est formée en un matériau plus souple que le matériau formant la membrane 110. Cette suspension 105 présente, dans la demi-coupe axiale, un profil en forme de vagues ascendantes depuis la membrane 110, chaque vague est formée par un minimum local, un maximum local et un autre minimum local.

On appelle « minimum local >> un point de la coupe de la suspension 105 positionné plus proche du plan d’appui ou d’encastrement de la membrane 110 qu’un point adjacent plus proche de l’axe de déplacement de la membrane 110 et qu’un point adjacent plus éloigné de l’axe de déplacement de la membrane 110.

Si l’on considère la courbe représentative de la coupe de la suspension 105 sur un axe orthonormé du plan de la demi-coupe avec pour origine le point de la membrane situé sur l’axe de symétrie de révolution situé à l’intersection avec le plan, un minimum local correspond à un point auquel la dérivée de la courbe est nulle et auquel le signe de la dérivée change d’une valeur négative à une valeur positive.

îo On appelle « maximum local >> un point de la coupe de la suspension 105 positionné plus loin du plan général formé par la membrane 110 qu’un point adjacent plus proche de l’axe de déplacement de la membrane 110 et qu’un point adjacent plus éloigné de l’axe de déplacement de la membrane 110.

Si l’on considère la courbe représentative de la coupe de la suspension 105 sur un axe orthonormé du plan de la demi-coupe avec pour origine le point de la membrane situé sur l’axe de symétrie de révolution situé à l’intersection avec le plan, un maximum local correspond à un point auquel la dérivée de la courbe est nulle et auquel le signe de la dérivée change d’une valeur positive à une valeur négative.

Préférentiellement, la demi-coupe axiale de la suspension 105 comporte, de plus :

- un troisième minimum 135 local supérieur au deuxième minimum 125 local et

- un troisième maximum 140 local supérieur au deuxième maximum 130 local. Une vue en coupe simplifiée du dispositif 100, et accompagnée d’un repère orienté, est représenté en figure 3.

Dans des modes de réalisation préférentiels, tel que celui représenté en figure

1, un bobinage 145 de déplacement de la membrane est branchée directement sur la membrane 110.

Ce bobinage 145 est, par exemple, située dans l’entrefer d’un circuit magnétique ou moteur 160 est déplacée en fonction d’un courant électrique traversant ce bobinage 145, les variations de courant électrique étant représentatives des variations d’un signal sonore à émettre.

Ce bobinage 145 est, par exemple, fixée à une carcasse 146 fixée à la membrane 110, cette carcasse 146 présentant une forme de cylindre de révolution.

Dans des modes de réalisation préférentiels, tel que celui représenté en figure 1, le haut-parleur 100 comporte une deuxième membrane 150, reliée au point de la suspension 105 le plus éloigné de la membrane 110, chaque membrane, 110 et 150, étant mise en mouvement par un bobinage, 145 et 155, se déplaçant respectivement dans un espace dit « entrefer », entre une culasse d’une part et un aimant et une plaque de champ d’autre part, différent d’un moteur 160 commun.

La deuxième membrane 150, dont l’axe de déplacement est confondu avec l’axe de déplacement de la membrane 110, présente préférentiellement une forme de disque percé au centre et dont la surface est bombée vers l’extérieur du hautîo parleur 100. Cette deuxième membrane 150 est formée en un matériau plus rigide que le matériau formant la suspension 105.

Préférentiellement, la deuxième membrane 150 est montée sur une bobine 180 comportant une carcasse et un bobinage 155 formée de deux parties :

- une première partie 185 reliant le diamètre intérieur de la bobine à la suspension 105 et

- une deuxième partie 190 reliant le diamètre extérieur de la bobine à une autre suspension 195.

L’autre suspension 195 relie la deuxième partie 190 de la deuxième membrane 150 à un châssis 196, dit « saladier >>.

Préférentiellement, un trou 197 borgne taraudé de positionnement d’une tige filetée permettant la fixation du haut-parleur dans une enceinte traversant le châssis 196 de sorte que cet orifice présente une symétrie de rotation avec pour axe de rotation l’axe de déplacement de chaque membrane, 110 et 150.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 1, le moteur

160 comporte :

- une culasse 165 formée d’une pièce polaire,

- un aimant 170 et

- une plaque de champ 175 formée d’une pièce polaire, chaque entrefer étant configuré pour recevoir un bobinage, 145 ou 155, un entrefer présentant une hauteur, selon l’axe de déplacement des bobinages, supérieure à la hauteur de l’autre entrefer.

On observe, en figure 4, schématiquement et en demi-coupe, une vue simplifiée du dispositif 100 objet de la présente invention. Le bobinage 145 actionnant le déplacement de la membrane 110 se déplace dans l’entrefer 166 situé au plus proche de I’axe de symétrie de révolution du haut-parleur 100.

Le bobinage 155 actionnant le déplacement de la membrane 150 se déplace dans l’entrefer 171 situé le plus loin de I’axe de symétrie de révolution du hautparleur 100.

La plaque de champ 175 est formée, par exemple, du même matériau que le matériau formant la culasse 165. Cette plaque de champ 175 comporte deux branches, 176 et 177, une première branche 176 étant positionnée au contact d’une face de l’aimant 170 bas éloignée, et parallèle à, la base 178 de la culasse 160. La deuxième branche 177 prolonge l’entrefer 171 en hauteur.

On observe, sur la figure 2, schématiquement, un logigramme d’étapes particulier du procédé 200 objet de la présente invention. Ce procédé 200 d’assemblage d’un haut-parleur 100 tel que décrit en regard des figures 1, 3 et 4, comporte :

- une première étape 205 de collage d’une suspension avant extérieure à une partie externe de membrane,

- une deuxième étape 210 de collage du bord extérieur de la suspension avant extérieure sur un saladier.

- une troisième étape 215 de collage de la partie externe membrane contre le diamètre extérieur d’une bobine,

- une quatrième étape 220 de collage d’un bord externe d’une suspension centrale à une partie interne de membrane pour être située d’un côté interne à la bobine,

- une cinquième étape 225 de collage du bord interne de la suspension centrale sur un support et

- une sixième étape 230 de collage de la partie interne de membrane contre le diamètre intérieur de la bobine.

Dans des modes de réalisation particuliers, le procédé 200 comporte :

- en amont de la deuxième étape 210 de collage, une étape 235 de positionnement d’une cale dans un entrefer de déplacement de la membrane liée à la bobine pour immobiliser la bobine et

- en aval de la troisième étape 215 de collage et en amont de la cinquième étape de collage, une étape 240 de retrait de la cale.

On appelle « cale » un outil de centrage et de positionnement en hauteur placé entre une plaque de champs du moteur du haut-parleur et une carcasse associée au bobinage de ce moteur.

Ce type de montage avec outil de centrage et positionnement du bobinage mobile est classique pour un haut-parleur de medium standard. Sur un haut-parleur standard, le bon positionnement et guidage du bobinage est assuré grâce à un double maintien de l’ensemble membrane/suspension/bobinage avec un jeu de deux îo suspensions, la suspension avant et la suspension arrière dite « spider », positionnées à l’extérieur du bobinage.

Sur un haut-parleur standard, les deux suspensions sont collées avec l’outil de centrage de bobinage en place à l’intérieur du bobinage. Lorsqu’on retire cet outil, le maintien de l’équipage mobile est bien assuré par le jeu de suspension avant et arrière.

Dans les modes de réalisation décrits en regard des figures 1 et 4, le bon positionnement et le maintien du bobinage au centre de son entrefer sont assurés par le jeu des deux suspensions avant, l’une positionné classiquement à la périphérie du HP, donc vers l’extérieur de la bobine, l’autre positionnée vers l’intérieur de la bobine.

Ceci rend le montage délicat, car, dans les modes de réalisation décrits en regard des figures 1 et 4, l’outil de centrage doit être retiré alors que l’ensemble membrane/bobinage n’est maintenue en place que par une seule suspension extérieure 195.

Le collage du deuxième ensemble membrane/suspension intérieure est ainsi plus complexe puisqu’il faut que cet ensemble ne puisse pas apporter de contrainte mécanique sur l’ensemble membrane/suspension extérieure déjà en place. Une telle contrainte mécanique pourrait avoir comme conséquence de légèrement bouger le bobinage de sa position de référence et de le figer dans cette position décalée. Un tel décalage risquerait de compromettre la bonne fonctionnalité du haut-parleur typiquement avec le bobinage qui frotterait dans l’entrefer, les entrefers étant très étroits afin de maximiser le champ magnétique nécessaire à un haut-parleur de bonne qualité.

Préférentiellement, le haut-parleur 100 présente un jeu fonctionnel entre le diamètre intérieur du bobinage 155 et la membrane 185 qui permet de s’affranchir de tous les problèmes éventuels liés aux tolérances dimensionnelles et de formes des pièces 105 et 185. C’est alors le joint de colle entre le bobinage et la pièce 185 qui rattrapera sans problème et sans impacter le positionnement du bobinage mobile les éventuels légers défauts dimensionnels, de positionnement et de forme inhérent à ce type de montage.

Dans des modes de réalisation particuliers, le procédé 200 comporte une étape 245 de collage d’un cache recouvrant un joint de colle entre la bobine et les îo parties de membranes.

On observe, sur la figure 5, schématiquement et en coupe axisymétrique, un mode réalisation particulier du moteur 300 objet de la présente invention. Ce moteur 300 de haut-parleur coaxial comporte, symétriquement selon une coupe axisymétrique :

- une culasse 305 présentant une cavité 310 délimitée par deux parois : une paroi 315 proximale de l’axe d’axisymétrie et une paroi 320 distale de l’axe,

- un aimant 325, positionné contre une base de la cavité et

- une plaque 330 de champ, comportant :

- une extrémité 335 proximale de l’axe d’axisymétrie présentant une première hauteur définie selon l’axe et

- une extrémité 340 distale de l’axe présentant une deuxième hauteur différente de la première hauteur ;

la plaque de champ étant positionnée dans la cavité contre l’aimant :

- l’extrémité proximale de la plaque de champ étant positionnée, d’un premier côté 345 de l’aimant, en regard de la paroi proximale de la culasse, formant un entrefer 350 proximal et

- l’extrémité distale de la plaque de champ étant positionnée, d’un deuxième côté 355 de l’aimant, en regard de la paroi distale de la culasse, formant un entrefer 360 distal, la plaque de champ étant traversée par deux flux magnétiques de sens contraire.

La culasse 305 est une pièce polaire analogue à la pièce polaire similaire formant la culasse 165 décrite en regard de la figure 4. La cavité 310 de cette culasse 305 est orientée vers l’extérieur du moteur 300. La paroi proximale 315 présente préférentiellement une première hauteur, définie selon l’axe de symétrie du moteur 300, inférieure à la hauteur de la paroi distale 320.

Cette différence de hauteur permet de créer, une fois le moteur 300 assemblé, des entrefers de dimensions différentes permettant d’y positionner des bobinages différents correspondants à des distances de débattement propres aux membranes associées à ces entrefers.

L’aimant 325 est similaire à l’aimant 170 décrit en regard de la figure 4. Cet aimant présente préférentiellement une largeur, définie selon un axe perpendiculaire à l’axe de symétrie du moteur 300, inférieure à la largeur de la plaque de champ 330.

La plaque de champ 330 est similaire à la plaque de champ 177 telle que décrite en regard de la figure 4. Les deux extrémités, 335 et 340, présentent deux hauteurs, selon l’axe de symétrie, différentes, de telle sorte que la hauteur de l’extrémité distale 340 est supérieure à la hauteur de l’extrémité proximale 335.

La somme des hauteurs de l’aimant 325 et de l’extrémité distale 340 est préférentiellement grossièrement égale à la hauteur de la paroi 320 distale.

De même, la somme des hauteurs de l’aimant 325 et de l’extrémité proximale 335 est préférentiellement grossièrement égale à la hauteur de la paroi 315 proximale.

La jonction entre les deux extrémités, 335 et 340, comporte préférentiellement une partie généralement parallèle à l’axe de symétrie du moteur 300. Cette jonction est en butée pour le déplacement d’un support 910 de membrane, tel que décrit en regard des figure 7, 8 et 9, selon un axe de déplacement perpendiculaire à l’axe de symétrie et vers l’extérieur de cet axe.

Préférentiellement, la plaque de champ 330 présente une largeur, définie selon un axe perpendiculaire à l’axe de symétrie, supérieure à la largeur de l’aimant 325.

Le positionnement de cette plaque de champ 330 définit deux entrefers :

- un entrefer proximal 350 et

- un entrefer distal 360.

On observe, sur la figure 6, schématiquement et en coupe axisymétrique, un mode réalisation particulier du haut-parleur 400 objet de la présente invention. Ce haut-parleur 400 coaxial, comporte :

- un moteur 300 tel que décrit en regard de la figure 5,

- une première membrane 405 mécaniquement solidaire d’une première carcasse 410 et d’un premier bobinage 415, ce premier bobinage étant positionné dans l’entrefer 350 proximal,

- une deuxième membrane 420 mécaniquement solidaire d’une deuxième carcasse 425 et d’un deuxième bobinage 430, ce deuxième bobinage étant positionné dans l’entrefer 360 distal.

La première membrane 405 est similaire à la première membrane 110 décrite en regard des figures 1,3 et 4.

La première carcasse 410 est similaire à la carcasse de la bobine 180 décrite îo en regard de la figure 1.

Le premier bobinage 415 est similaire au bobinage 155 tel que décrit en regard de la figure 1.

La deuxième membrane 420 est similaire à la deuxième membrane 150 décrite en regard des figures 1 et 4.

La deuxième carcasse 425 est similaire à la carcasse 146 décrite en regard de la figure 1.

Le deuxième bobinage 430 est similaire au bobinage 145 tel que décrit e regard de la figure 1.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 6, le haut20 parleur 400 comporte une suspension 455, entourant la première membrane, une coupe axisymétrique de la suspension, selon un axe orienté vers l’extérieur du hautparleur, comportant successivement, en s’éloignant de l’axe orienté :

- un premier minimum 435 local,

- un premier maximum 440 local,

- un deuxième minimum 445 local supérieur au premier minimum local et

- un deuxième maximum 450 local supérieur au premier maximum local.

Une telle caractéristique est enseignée en regard de la figure 3.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 6, le hautparleur 400 comporte une deuxième membrane 420, reliée au point de la suspension

455 le plus éloigné de la première membrane 405.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 6, la deuxième membrane 420 est formée de deux parties :

- une première partie 460 reliant le diamètre intérieur de la deuxième carcasse 425 à la suspension 455 et

- une deuxième partie 465 reliant le diamètre extérieur de la deuxième carcasse à une autre suspension.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 6, les deux parties, 460 et 465, sont reliées entre-elles au niveau de l’extrémité supérieure de la deuxième carcasse 425.

On observe, sur la figure 7, schématiquement, un logigramme d’étapes particulières du procédé 500 objet de la présente invention. Ce procédé 500 de centrage d’une membrane de haut-parleur 400 coaxial tel que décrit en regard de la figure 6, comporte :

- une étape 505 de positionnement de deux pièces de centrage, l’une contre l’autre, l’une de ces pièces de centrages agissant comme support d’une membrane et l’autre de ces pièces agissant comme support pour un bobinage,

- une étape 510 de collage de la carcasse, associée au bobinage, à la membrane,

- une étape 515 de positionnement d’un support de membrane dans une pièce de centrage configurée pour positionner le bobinage par rapport au support de membrane,

- une étape 520 de collage d’une extrémité latérale de la membrane sur un support de membrane,

- une étape 525 d’assemblage d’un moteur tel que décrit en regard de la figure 5, comportant :

- une étape 530 de fixation d’un aimant à une culasse et

- une étape 535 de fixation d’une plaque de champ à l’aimant et

- une étape 540 de fixation du support de membrane à la plaque de champ. L’étape de positionnement 505 est réalisée, par exemple, par l’assemblage de deux pièces, 805 et 810, de centrages complémentaires :

- une première pièce 810 de centrage servant de contour extérieur et de butée, à la fois horizontalement et verticalement, pour la première membrane 405 telle que décrite en regard de la figure 6 et

- une deuxième pièce 805 de centrage servant de contour intérieur et de butée, à la fois horizontalement et verticalement, pour la carcasse 410 associée au bobinage 415.

Une fois les pièces, 805 et 810, de centrage mécaniquement associées à 5 l’élément de haut-parleur 400 correspondant, le positionnement de ces pièces l’une par rapport à l’autre permet d’assurer le centrage de la carcasse 410 par rapport à la membrane 405.

L’étape de collage 510 est réalisée, par exemple, par application d’un composé adhésif à la périphérie de la carcasse et par la mise en contact de cette îo périphérie et de la membrane 405.

Le résultat de cette étape intermédiaire est visible en figure 8.

Une fois la carcasse 410 et la membrane 405 collées, les pièces, 805 et 810, de centrage sont retirées.

L’étape de positionnement 515 est réalisée, par exemple, par :

- le positionnement du support 910 contre une pièce 905 de centrage, la pièce

905 de centrage agissant comme contour extérieur pour le support 910 de manière à en bloquer le déplacement par rapport à un axe perpendiculaire à l’axe de symétrie du haut-parleur 400 et

- la solidarisation de la carcasse 410 avec une pièce de centrage 905 servant de contour intérieur et de butée, à la fois horizontalement, pour la carcasse

410 pour que la membrane 405 entre en contact avec le support 910.

L’étape de collage 520 est réalisée, par exemple, par application d’un composé adhésif à la périphérie de la membrane et par la mise en contact de cette périphérie et du support 910.

Le résultat de cette étape intermédiaire est visible en figure 9.

La pièce 905 de centrage est ensuite retirée.

L’étape de fixation 530 est réalisée par collage de l’aimant à la culasse.

L’étape de fixation 535 est réalisée par collage de la plaque de champ à l’aimant.

L’étape de fixation 540 est réalisée par vissage du support 910 à la plaque de champ.

Le résultat de cette étape est visible en figure 6.

Claims

REVENDICATIONS

1. Haut-parleur (100), caractérisé en ce qu’il comporte une suspension (105), entourant une membrane (110), une coupe axisymétrique de la suspension, selon un axe orienté vers l’extérieur du haut-parleur, comportant successivement, en s’éloignant de l’axe orienté :

- un premier minimum (115) local,

- un premier maximum (120) local,

- un deuxième minimum (125) local supérieur au premier minimum local et

- un deuxième maximum (130) local supérieur au premier maximum local.
2. Haut-parleur (100) selon la revendication 1, dans lequel la demi-coupe axiale de la suspension (105) comporte, de plus :

- un troisième minimum (135) local supérieur au deuxième minimum local et

- un troisième maximum (140) local supérieur au deuxième maximum local.
3. Haut-parleur (100) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel un bobinage (145) de déplacement de la membrane (110) est branchée directement sur la membrane.
4. Haut-parleur (100) selon l’une des revendications 1 à 3, qui comporte une deuxième membrane (150), reliée au point de la suspension (105) le plus éloigné de la membrane (100), chaque membrane étant mise en mouvement par un bobinage (145, 155) se déplaçant respectivement dans un espace dit « entrefer», entre une culasse d’une part et un aimant et une plaque de champ d’autre part, différent d’un moteur (160) commun.
5. Haut-parleur (100) selon la revendication 4, dans lequel le moteur (160) comporte :

- une culasse (165) formée d’une pièce polaire,

- un aimant (170) et

- une plaque de champ (175) formée d’une pièce polaire, chaque entrefer étant configuré pour recevoir un bobinage (145, 155), un entrefer présentant une hauteur, selon l’axe de déplacement des bobinages, supérieure à la hauteur de l’autre entrefer.
6. Haut-parleur (100) selon l’une des revendications 4 ou 5, dans lequel la deuxième membrane (150) est montée sur une bobine (180) comportant une carcasse et un bobinage (155) formée de deux parties :

- une première partie (185) reliant le diamètre intérieur de la bobine à la

5 suspension (105) et

- une deuxième partie (190) reliant le diamètre extérieur de la bobine à une autre suspension (195).
7. Haut-parleur (100) selon la revendication 6, dans lequel les deux parties sont îo reliées entre-elles au niveau de l’extrémité supérieure de la carcasse.
8. Haut-parleur (100) selon l’une des revendications 1 à 7, qui comporte un premier anneau (112) positionné devant la membrane (110) vers l’extérieur du haut-parleur, solidaire d’un deuxième anneau (111) fixé à l’interface entre la membrane (110) et le

15 premier minimum de la suspension (105).