FR3057171A1

FR3057171A1 - Palme de natation

Info

Publication number: FR3057171A1
Application number: FR1659707A
Authority: FR
Inventors: Didier Cottin
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-10-07
Filing date: 2016-10-07
Publication date: 2018-04-13
Anticipated expiration: 2036-10-07
Also published as: FR3057171B1

Abstract

Cette palme de natation comporte : - une semelle (2) présentant une forme allongée selon une direction longitudinale avec une partie arrière (4) présentant une forme générale en U à partir de laquelle s'étendent deux bords longitudinaux (10) et se terminant par une partie avant (6) et formant une voilure, -au moins un moyen de serrage de longueur réglable (16; 116) s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction longitudinale et passant dans une première ouverture (12 ; 112 ; 250) de taille adaptée s'étendant le long d'un bord longitudinal (10) de la semelle ainsi que dans une seconde ouverture (12 ; 112 ; 250) de taille adaptée réalisée dans la semelle, et - un élément de forme allongée (18), élastique et replié de manière à former une boucle d'un côté de la semelle, les deux brins de l'élément de forme allongée (18) replié traversant la semelle.

Description

057 171

59707 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :

(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)

©) N° d’enregistrement national

COURBEVOIE ©IntCI⁸: A 63 B 31/11 (2017.01)

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION

A1

©) Date de dépôt : 07.10.16. (© Priorité :	© Demandeur(s) : COTTIN DIDIER — FR.
	@ Inventeur(s) : COTTIN DIDIER.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 13.04.18 Bulletin 18/15.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés :	® Titulaire(s) : COTTIN DIDIER.
©) Demande(s) d’extension :	© Mandataire(s) : CABINET PLASSERAUD.

ttxy PALME DE NATATION.

FR 3 057 171 - A1

Cette palme de natation comporte:

- une semelle (2) présentant une forme allongée selon une direction longitudinale avec une partie arrière (4) présentant une forme générale en U à partir de laquelle s'étendent deux bords longitudinaux (10) et se terminant par une partie avant (6) et formant une voilure,

-au moins un moyen de serrage de longueur réglable (16; 116) s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction longitudinale et passant dans une première ouverture (12; 112; 250) de taille adaptée s'étendant le long d'un bord longitudinal (10) de la semelle ainsi que dans une seconde ouverture (12; 112; 250) de taille adaptée réalisée dans la semelle, et

- un élément de forme allongée (18), élastique et replié de manière à former une boucle d'un côté de la semelle, les deux brins de l'élément de forme allongée (18) replié traversant la semelle.

La présente invention concerne une palme de natation, destinée notamment à créer une résistance dans l'eau lors d'un entrainement de natation.

Habituellement, une palme de natation comporte une partie chaussante et une partie d'appui. La partie chaussante est destinée à recevoir le pied d'un utilisateur tandis que la partie d'appui est reliée à la partie chaussante et présentant une voilure dont la surface dépend de la résistance à opposer lors de l'exercice d'entrainement.

Des efforts plus ou moins importants viennent s'exercer sur la palme de natation durant un exercice. Il convient alors d'assurer une bonne fixation des palmes aux pieds des nageurs pour éviter que les palmes ne se désolidarisent des pieds. Le plus souvent, la partie chaussante présente alors un chausson adapté à la forme d'un pied. Elle est réalisée généralement dans une matière synthétique (par exemple un élastomère imitant le caoutchouc) et vient entourer entièrement le pied du nageur au niveau du talon, d'une partie de la plante du pied et du cou de pied.

De telles palmes présentent des inconvénients. Un premier inconvénient est que la peau glisse mal sur la matière synthétique et il est donc difficile d'enfiler le chausson. L'utilisateur doit déformer le chausson en tirant latéralement et vers l'arrière pour pouvoir y introduire son pied.

Un autre inconvénient est que le chausson est adapté à une taille de pied déterminée. Il convient donc de prévoir des palmes de diverses pointures pour pouvoir proposer des palmes qui s'adaptent à un grand nombre d'utilisateurs.

Un autre inconvénient de nombreuses palmes est que la force exercée par les palmes sur le dessus du pied de l'utilisateur est concentrée à l'extrémité du chaussant, près des orteils. Chez certains nageurs, cela est parfois la cause de douleurs juste à la racine des orteils.

La présente invention a alors pour but de fournir une palme de natation qui puisse facilement se chausser tout en étant bien maintenue sur le pied sur lequel elle se trouve.

Avantageusement, la palme de natation permettra également une adaptation à plusieurs tailles de pieds distinctes.

De préférence, l'encombrement d'une palme de natation selon l'invention sera réduit de manière à faciliter son transport.

En outre, une palme selon l'invention permettra avantageusement de répartir les forces exercées sur le dessus du pied de l'utilisateur.

Bien entendu, outre une bonne ergonomie, une palme de natation selon l'invention sera idéalement également confortable.

À cet effet, la présente invention propose une palme de natation qui comporte :

- une semelle présentant une forme allongée selon une direction dite longitudinale avec une partie dite partie arrière présentant une forme générale en U à partir de laquelle s'étendent deux bords longitudinaux et se terminant par une partie, dite partie avant et formant une voilure,

- au moins un moyen de serrage de longueur réglable, ledit moyen de serrage s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction longitudinale et passant dans une première ouverture de taille adaptée s'étendant le long d'un bord longitudinal de la semelle ainsi que dans une seconde ouverture de taille adaptée réalisée dans la semelle, et

- un élément de forme allongée, élastique et replié de manière à former une boucle d'un côté de la semelle, les deux brins de l’élément de forme allongée replié traversant la semelle.

Une telle palme de natation peut facilement être chaussée. En effet, il suffit de positionner son pied sur la semelle en le passant simplement par la boucle de l'élément de forme allongée puis de fermer le (les) moyen(s) de serrage sur le pied. La structure proposée ici pour une palme permet d'avoir une palme très simple mais bien maintenue sur le pied de son utilisateur grâce notamment au(x) moyen(s) de serrage et à l'élément de forme allongé et élastique.

La présente invention peut aussi bien être mise en œuvre pour la réalisation d'une palme de natation normale, c’est-à-dire en prévoyant une palme par pied que pour réaliser une monopalme, c’est-à-dire une semelle commune pour les deux pieds d'un utilisateur. Dans le cas d'une palme normale, les ouvertures recevant les moyens de serrage sont disposées à chaque fois sur les bords longitudinaux de la semelle tandis que pour une monopalme, des ouvertures sont également réalisées dans une partie centrale de la semelle.

Selon une forme de réalisation préférée, la semelle est réalisée dans une matière synthétique souple telle du polypropylène. Une telle matière permet un confort pour l'utilisateur et une bonne efficacité pour la palme.

Pour limiter l'encombrement de la palme de natation et faciliter son transport, on peut prévoir que la semelle est plane.

Selon une forme de réalisation préférée permettant de s'ajuster très simplement au pied d'un utilisateur, on peut prévoir que les moyens de serrage se présentent sous la forme d'au moins une sangle dont une première extrémité est munie de boucles et son autre extrémité est munie de crochets (système de type Velcro -marque déposée-). Pour un meilleur maintien sur un pied d'un utilisateur, une telle palme de natation comporte avantageusement deux sangles s'étendant en position ouverte sensiblement parallèlement l'une à l'autre.

Selon une autre variante de réalisation, les moyens de serrage de longueur réglable peuvent se présenter sous la forme d'une corde munie d'un arrêtoir. Dans cette forme de réalisation, on peut prévoir qu’une bande de mousse reliée à au moins une corde est disposée entre l'arrêtoir et la semelle. Une telle bande de mousse est avantageuse à la fois pour le confort de l'utilisateur et pour assurer un meilleur maintien de son pied.

Selon une autre variante de réalisation, les moyens de serrage peuvent également se présenter sous la forme d’un lacet plat ou rond, avec ou sans âme, ou d’une sangle fine, avec ou sans arrêtoir. En l’absence d’arrêtoir, les moyens de serrage peuvent être simplement noués.

Afin de s'adapter à un plus grand nombre de tailles de pieds différentes, la semelle présente avantageusement plusieurs trous destinés à permettre le passage de l'élément de forme allongée élastique, les divers trous étant sensiblement alignés selon une direction approximativement longitudinale.

Dans ces variantes de réalisation, pour bloquer l'élément de forme allongée et éviter tout relâchement du maintien du pied lors de l'utilisation de la palme, les deux brins de l'élément de forme allongée élastique replié traversent par exemple la semelle par un trou dans un sens et retraversent la semelle par un autre trou dans le sens inverse.

Dans une forme de réalisation, les deux brins de l’élément de forme allongée traversent la semelle par un même trou dans un sens et retraversent la semelle par un autre trou dans le sens inverse. Dans ce cas, les deux brins passent par un trou situé entre le gros orteil et l’orteil voisin, le talon est encerclé par le reste de la boucle. L’insertion du pied dans l’élément de forme allongée replié offre un maintien supplémentaire. De par son élasticité, l’élément de forme allongée apporte de la rigidité à la palme de natation. Il est possible de faire varier la rigidité de la palme en modifiant la matière utilisée pour l’élément de forme allongée (par exemple choisir entre un caoutchouc Shore 50 ou Shore 100) et/ou en déplaçant l’élément de forme allongée, en le faisant passer dans des trous plus ou moins éloignés de la partie avant de la semelle.

Dans une autre forme de réalisation, un premier brin traverse la semelle dans un sens par un premier trou et dans le sens inverse par un second trou, un second brin traverse la semelle dans un sens par un troisième trou et dans le sens inverse par un quatrième trou. Les premier et second trous et/ou les troisièmes et quatrièmes trous étant situés le long d’un bord longitudinal de la semelle. Seul le talon est encerclé par la boucle formée par l’élément de forme allongée. L’insertion du pied dans l’élément de forme allongée replié est dans ce cas particulièrement aisée.

Dans le but d'améliorer le confort de la palme, il peut être prévu que l'élément de forme allongée soit constitué d'un tube en matière synthétique.

Pour limiter la longueur de la palme de natation, sa semelle présente par exemple entre la partie arrière et la partie avant une partie intermédiaire de forme évasée vers la partie avant. Ainsi, la palme s'étend dans la largeur du pied au niveau de celui-ci sans avoir à trop s'étendre vers l'avant du pied.

Une variante de réalisation avantageuse prévoit en outre que la semelle présente au niveau de la partie arrière un évidement traversant d'une surface supérieure à 1 cm². Un tel évidement peut avoir plusieurs utilités. Il permet lorsque l'utilisateur marche sur un sol, qui est le plus souvent mouillé, de limiter les risques de glisser grâce notamment au contact direct entre le talon et le sol. Par ailleurs, lorsque la palme est chaussée et le pied maintenu par au moins un moyen de serrage, une partie du talon traverse l’évidement et l’autre partie du talon est maintenue par les bords externes à l’évidement qui viennent appuyer sur le talon. La semelle ayant une certaine élasticité, les bords peuvent se déformer élastiquement pour venir épouser la forme du talon, notamment. L’évidement permet donc d’assurer une meilleure tenue latérale de la palme sur le pied et d’augmenter le confort de l’utilisateur. Enfin, lorsque l'utilisateur chausse la palme, cet évidement peut être utilisé pour passer un doigt et l'aider à chausser ladite palme.

Des détails et avantages de la présente invention apparaîtront mieux de la description qui suit, faite en référence au dessin schématique annexé sur lequel :

La figure 1 montre une forme de réalisation d'une semelle d'une palme de natation selon l'invention,

La figure 2 montre deux semelles, deux sangles et deux lanières,

La figure 3 montre une palme de natation en position fermée en vue de dessus,

La figure 4 montre la palme de natation de la figure 3 en vue de dessous,

La figure 5 montre une autre forme de réalisation d'une palme de natation en vue de dessus,

La figure 6 est une vue correspondant à la figure 5 mais en vue de dessous,

La figure 7 montre une autre forme de réalisation d’une palme de natation en vue de dessus,

La figure 8 est une vue correspondant à la figure 7 mais en vue de dessous, et

La figure 9 montre plus en détail un élément de la palme de natation également représenté sur la figure 7.

La figure 1 illustre une semelle 2 pour la réalisation d'une palme de natation. Cette semelle présente une forme allongée qui définit ainsi une direction longitudinale. Cette semelle 2 présente, en bas sur la figure 1, une partie dite partie arrière 4 qui présente sensiblement un contour extérieur en forme de U. Cette partie arrière 4 reprend ainsi la forme générale de l'empreinte d'un talon et donc de la partie arrière d'une semelle de chaussure ou similaire. À l'opposé de cette partie arrière 4 se trouve une partie de la semelle 2 dite par opposition partie avant 6. Cette dernière présente un contour arrondi plus large que la partie arrière 4. Entre la partie avant 6 et la partie arrière 4 se trouve une partie intermédiaire 8 qui relie ces deux parties et présente ainsi une forme évasée allant en s'élargissant vers la partie avant 6.

La forme et les dimensions des parties de la semelle dépendent des caractéristiques que l'on va vouloir donner à la palme de natation qui va intégrer cette semelle. Comme il ressort de manière claire des figures cijointes, la forme globale illustrée est celle d'une semelle de chaussure avec une partie intermédiaire 8 et une partie avant 4 élargies. Il est prévu que la partie arrière 4 de la semelle 2 vienne sensiblement épouser la forme d'un talon du pied d'un utilisateur mais que la partie intermédiaire 8 et la partie avant 4 viennent quant à elles dépasser latéralement et vers l'avant par rapport à la plante du pied et aux orteils de l'utilisateur.

La partie intermédiaire 8 présente des bords longitudinaux 10. À proximité de chacun d'eux, on remarque la présence à chaque fois de deux fentes 12 allongées longitudinalement, parallèlement auxdits bords longitudinaux 10.

On remarque également dans la semelle 2 la présence de trous 14 circulaires. De préférence, ces trous 14 sont alignés selon une direction sensiblement longitudinale. Ces trous 14 se trouvent pour les uns dans la partie intermédiaire 8 et pour les autres dans la partie avant 6 à une distance prédéfinie par rapport aux bords longitudinaux de la semelle.

Cette semelle 2 est par exemple réalisée par découpe d'une feuille en matière synthétique, par exemple en polypropylène. La semelle 2 présente ainsi une forme plane mais est assez souple pour se plier sans difficulté.

La figure 2 montre divers éléments permettant, avec une semelle 2, de réaliser une palme de natation.

Ainsi, la figure 2 montre deux sangles 16 et deux lanières 18 (une avant montage et l'autre montée sur une semelle 2).

Chaque sangle 16 se présente sous la forme d'une bande, par exemple une bande textile ou une bande tissée en matière synthétique, de préférence non élastique. Chaque sangle 16 est prévue pour passer sous la semelle 2 et venir se refermer autour d'un cou de pied d'un utilisateur. À cet effet, chaque sangle 16 présente à une extrémité des moyens de liaison et à son autre extrémité, des moyens de liaison complémentaires. Dans la forme de réalisation illustrée sur le dessin, les sangles 16 présentent des moyens de liaison de type à boucles et crochets connus sous la marque déposée et notoire Velcro. Dans ce cas, on trouve des moyens de liaison, par exemple les crochets, sur une face à une extrémité de la sangle 16 et à l'autre extrémité, sur l'autre face, se trouvent les boucles correspondantes. D'autres moyens peuvent être envisagés : on pourrait ainsi avoir par exemple des boutons, des boutons pression, un crochet venant en prise dans un cran ou similaire parmi plusieurs, une boucle et un ardillon d'un côté et des crans de l'autre côté, ....

Dans la forme de réalisation illustrée, il est prévu d'avoir deux sangles

16. Chaque sangle 16 passe dans une fente 12 d'un bord longitudinal 10 et repasse dans une autre fente 12 de l'autre bord longitudinal. Entre les deux fentes 12, la sangle 16 se trouve d'un côté de la semelle 2 qui est ainsi défini comme étant le dessous de la semelle 2. Les deux sangles 16 illustrées sont représentées sur la figure 2 en position ouverte et sont parallèles l'une par rapport à l'autre.

De nombreuses variantes apparaîtront à l'homme du métier sans sortir pour autant du cadre de l'invention. À titre d'exemple non limitatif, on peut ainsi prévoir deux sangles qui se croisent (une sangle 16 passerait alors dans la fente 12 avant sur un bord de la semelle 2 et dans la fente 12 arrière sur l'autre bord de la semelle 2). On pourrait aussi n'avoir qu'une seule sangle 16 ou bien au contraire trois sangles 16 ou plus. D'autres matières pourraient également être envisagées pour réaliser chaque sangle 16.

Les lanières 18 illustrées ici sont constituées d'un tube en matière synthétique élastique, par exemple un caoutchouc synthétique. On utilisera une lanière 18 par semelle 2 pour réaliser une palme de natation « normale >>. Dans le cas de palmes de natation « monopalme », deux lanières 18 seront utilisées, à savoir une lanière 18 par pied.

Selon une forme de réalisation préférée, une lanière 18 est pliée en deux de telle sorte que ses extrémités se retrouvent côte à côte. Ces deux extrémités sont alors introduites par le dessus de la semelle dans un trou 14 et traversent ainsi la semelle 2 de haut en bas puis elles sont réintroduites du dessous vers le dessous dans un trou 14 se trouvant plus en avant. On réalise de la sorte sur le dessus de la semelle 2 une boucle avec la lanière 18. En passant les extrémités de la lanière 18 deux fois dans un trou 14, une fixation de la lanière est assurée.

II est prévu, lorsque la palme est chaussée à un pied, que les deux brins de lanière 18 passent entre le gros orteil et l'orteil voisin du pied correspondant tandis que la boucle réalisée avec la lanière 18 sur le dessus de la semelle 2 vienne passer derrière le pied juste au-dessus du talon. De par son élasticité, la lanière 18 apporte de la rigidité à la palme de natation. II est possible de faire varier la rigidité de la palme en modifiant la matière utilisée pour la lanière 18 (par exemple choisir entre un caoutchouc Shore 50 ou Shore 100) et/ou en déplaçant la lanière 18, en la faisant passer dans des trous 14 plus ou moins éloignés de la partie avant de la semelle.

De même que pour les sangles 16, l'homme du métier peut envisager de nombreuses variantes de réalisation pour la lanière 18 sans sortir du cadre de l'invention. La forme tubulaire de la lanière 18 est avantageuse car elle permet à la lanière de venir s'aplatir sur le pied automatiquement sans retournement comme cela peut arriver avec une lanière plane. Toutefois, une lanière plane est tout à fait envisageable. Les sections pour la lanière peuvent être multiples : pleine, creuse, rectangulaire, circulaire, ovale, .... On peut par exemple utiliser un fil élastique tressé tel ceux par exemple utilisés pour réaliser un sandow.

Les figures 3 à 4 illustrent chacune une palme de natation mettant en œuvre une semelle 2, deux sangles 16 et une lanière 18. Sur ces figures, les sangles sont en position comme si un pied venait chausser la palme illustrée.

Pour venir chausser la palme illustrée, les sangles 16 sont ouvertes comme illustré sur la figure 2. L'utilisateur vient alors glisser son pied dans la boucle formée par la lanière 18 sur le dessus de la palme puis avance son pied jusqu'à faire passer, d'une part, les brins de la lanière 18 passant par un trou entre son gros orteil et son orteil voisin et, d'autre part, que la lanière 18 passe derrière son pied, au-dessus de son talon. Les sangles 16 sont alors refermées sur le cou de pied de l'utilisateur.

Les figures 5 et 6 illustrent une variante de réalisation de palme de natation. On retrouve dans cette variante une semelle 2 avec des moyens de serrage de longueur réglable ainsi qu'un élément de forme allongée élastique replié de manière à former une boucle.

Les moyens de serrage ne se présentent plus ici sous la forme d'une sangle et de ce fait les ouvertures réalisées dans la semelle ne sont plus des fentes mais des trous 112, par exemple de forme circulaire. Les moyens de serrage sont formés ici à chaque fois par une corde 116 constituée par exemple d'une âme en matière synthétique (par exemple en polyester ou en polypropylène pour bien résister au chlore) placée dans une enveloppe extérieure tressée ou tricotée. La corde 116 est repliée en deux et son extrémité non repliée est munie d'une pièce appelée arrêtoir 117 dans le domaine de la confection. Il s'agit d'une pièce présentant un trou traversant. Un épaulement est réalisé dans le trou traversant. En faisant un nœud dans la corde, ce nœud étant d'une taille suffisante, alors il vient buter contre l'épaulement. Lorsque dans l'arrêtoir 117 le nœud est contre l'épaulement, la corde est bloquée en translation dans un sens. La longueur du moyen de serrage est alors réglée et le serrage est ensuite obtenu en venant faire passer l'extrémité repliée de la corde 116 autour de l'arrêtoir 117 comme illustré sur les figures 5 et 6.

Un arrêtoir de ce type est bien adapté à cette utilisation. Une fois le nœud réalisé à la bonne position, le réglage ne bouge plus. S'il faut changer le réglage, il suffit de défaire et refaire le nœud. Bien entendu d'autres types d'arrêtoir peuvent être utilisés.

Pour, d'une part, réaliser un meilleur serrage et, d'autre part, un meilleur confort de l'utilisateur, il est prévu d'avoir au moins une paire de cordes 116 (repliés chacun), de préférence deux paires de cordes 116 comme montré sur les figures 5 et 6. De même que les sangles 16 décrites précédemment, chaque corde 116 repliée passe par un trou 112 au niveau d'un bord longitudinal de la semelle 2, puis traverse partiellement transversalement la semelle pour repasser en sens inverse par un trou 112 de l'autre bord longitudinal de la semelle 2.

Pour augmenter le confort de la palme de natation, il est prévu d'avoir une bande de mousse 20 disposée de manière à limiter le contact entre un pied venant chausser la palme de natation et les cordes 116. Une forme de réalisation préférée prévoit ici deux paires de cordes 116 et deux bandes de mousse 20. Bien entendu, il peut n'y avoir qu'une seule bande de mousse (tenue par une, deux, trois, ...) cordes 116 ou bien plusieurs (deux, trois, Chaque bande de mousse 20 présente sensiblement une forme rectangulaire. Avantageusement, elle présente des trous de passage pour les cordes 116 de manière à pouvoir être solidarisée à au moins une corde 116, de préférence à une paire de cordes 116 comme illustré sur les figures 5 et 6. La bande de mousse 20 est montée sur les cordes 116 de manière à se trouver entre l'arrêtoir 117 et la semelle 2.

II est possible de prévoir plusieurs (deux peuvent être suffisants) de bandes de mousse 20 avec une palme de natation. Ces bandes sont alors de tailles différentes pour s'adapter à la taille du pied de l'utilisateur. En outre, on peut prévoir une épaisseur plus importante de la bande de mousse lorsque cette dernière est destinée à venir contre le cou de pied de l'utilisateur.

Dans cette variante de réalisation, il est proposé que l'élément de forme allongée élastique replié de manière à former une boucle est, comme également illustré sur les figures 2 à 4 une lanière 18 passant par les trous 14.

Les figures 8, 9 et 10 illustrent une autre variante de réalisation d’une palme de natation. Comme dans la variante précédente, on retrouve une semelle 2 avec des moyens de serrage de longueur réglable formés par une corde 116 présentant sur l’une de ses extrémités une pièce appelée arrêtoir ainsi qu’une bande de mousse placée entre l’arrêtoir et la semelle.

Dans cette variante, chacune des extrémités de la corde 116 passe du dessous vers le dessus par un trou 250 au niveau d’un des deux bords longitudinaux de la semelle, respectivement, puis traverse partiellement transversalement la semelle à travers des trous passants de la bande de mousse 30 pour repasser en sens inverse par un trou de l’autre bord longitudinal de la semelle 2 jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent.

Les deux extrémités passent alors à travers un arrêtoir 217 dont la position permet de régler la longueur du moyen de serrage, c’est-à-dire de la corde 116.

Dans cette variante, l’arrêtoir 217 est une pièce présentant un trou traversant. Un piston coulisse dans la pièce perpendiculairement au trou traversant est comporte lui aussi un trou traversant de -sensiblement- même diamètre et est précontraint élastiquement. La précontrainte est telle qu'il convient d'agir sur le piston pour que son trou traversant vienne coïncider avec le trou traversant de la pièce. En appuyant sur le piston, les deux trous viennent donc coïncider et les deux extrémités de la corde peuvent coulisser librement dans lesdits trous. Lorsque l’arrêtoir 217 atteint la position souhaitée sur la corde 116, il suffit de lâcher le piston pour venir arrêter l’arrêtoir sur la corde. La longueur du moyen de serrage est alors réglée en positionnant l’arrêtoir 217 sur la corde 116 à la position de serrage voulue.

Dans cette variante, la bande de mousse 30 est configurée de façon à éviter tout contact de la corde 116 avec un pied venant chausser la palme de natation. La bande de mousse 30 comporte une première portion 32 et une seconde portion 34 de dimensions supérieures ou égales à la première portion. La première portion 32 comporte des trous de passage permettant à la bande de mousse 30 d’être solidarisée à la corde 116. Lorsque la bande de mousse 30 est en place sur la semelle 2, la seconde portion 34 est repliée sous la première portion 32 et la corde 116 est insérée dans les trous 250 et dans les trous de passage de façon à solidariser la bande de mousse 30 à la semelle 2. La deuxième portion 32 de la bande de mousse 30 permet donc d’éviter tout contact de la corde 116 avec un pied lorsque la palme est chaussée.

Dans cette variante, la lanière 18 est insérée dans des trous circulaires 250 situés à proximité de l’un et l’autre des bords longitudinaux de la semelle. Une extrémité de la lanière est tout d’abord introduite par le dessus de la semelle dans un trou 250 situé à proximité de l’un des bords longitudinaux, traversant ainsi la semelle 2 de haut en bas, puis est réintroduite du dessous vers le dessous dans un trou 250 se trouvant plus en avant. De même, l’autre extrémité de la lanière est insérée dans un trou 250 à proximité de l’autre des bords longitudinaux, traversant ainsi la semelle 2 de haut en bas, puis est réintroduite du dessous vers le dessous dans un trou 250 se trouvant plus en avant. La portion de la lanière repliée située entre les deux extrémités forme alors une boucle du côté de la partie arrière 4 de la semelle 2.

On notera que dans cette variante les trous 250 sont utilisés pour le passage de la lanière 18 et de la corde 116.

Dans les variantes de réalisation des figures 5 à 9, on remarque la présence d'un évidement 22 traversant réalisé dans la partie arrière 4 de la semelle 2. Cet évidement 22 est de forme indéfinie et mesure dans le sens longitudinal de 1 à 8 cm et dans le sens transversal de 1 à 5 cm environ. II s'agit ici de permettre à l'utilisateur de la palme de natation, lorsqu'il marche, d'avoir son talon au sol. De la sorte, les risques de glissade sont limités.

Un talon étant légèrement bombé, la présence d'un évidement 22 permet aussi de positionner naturellement le talon d'un utilisateur par rapport à la semelle 2 et de stabiliser le talon de l’utilisateur par rapport à la semelle. En effet, lorsque la palme est chaussée et le pied maintenu par les moyens de serrage, les bords de l’évidement peuvent se déformer élastiquement pour venir épouser la forme du talon et exercent une pression sur le talon de l’utilisateur.

La présence de l'évidement 22 peut aussi être mise à profit pour venir relier un cordon de sécurité (plus connu sous le nom anglais correspondant leash correspondant à une attache).

Les palmes proposées présentent plusieurs avantages. Un des premiers avantages qui ressort de la description qui précède est leur simplicité. Elles sont en outre peu encombrantes (pas de chausson qui donne beaucoup de volume à une palme classique de l'art antérieur) et également légères. Par ailleurs, les palmes proposées sont planes et ne présentent donc pas de renforts latéraux offrant une résistance aux mouvements latéraux comme les palmes « classiques >> de l’art antérieur. Les palmes proposées peuvent donc être également utilisées pour nager la brasse.

Lors de l'utilisation de telles palmes dans l'eau, les forces de réaction sont réparties et s'exercent aussi sur le cou de pied alors qu'avec des palmes de l'art antérieur, le plus souvent les forces de réactions sont concentrées à l'extrémité du chaussant, près des orteils. De telles palmes permettent alors d'éviter des douleurs au niveau des orteils que constatent parfois les personnes utilisant régulièrement des palmes. Par ailleurs, les forces de réaction étant optimisées sur le dessus du pied, notamment sur le cou de pied, l’effort musculaire peut être plus intense. L’utilisation de telles palmes permet alors de réaliser des entraînements d’intensité plus soutenue.

D'un point de vue fabrication, il n'y a pas de distinctions à faire pour la réalisation d'une palme destinée à un pied droit et une autre destinée à un pied gauche. II suffit de retourner une semelle pied droit dessus-dessous pour qu'elle devienne une semelle pied gauche.

Une palme comme décrite ci-dessus peut s'adapter à un grand éventail de tailles de pieds. Les moyens de serrage étant de longueur réglable, ils viennent s'adapter à la morphologie du pied de l'utilisateur. Dans la forme de réalisation avec les sangles, ces dernières sont auto-ajustables : en les fermant, elles viennent s'adapter automatiquement à la morphologie du pied. D'autres moyens de réglages (autres que le système connu sous la marque déposée Velcro décrit plus haut) peuvent aussi être utilisés. Des systèmes tels tout type de système de fermeture de ceinture peuvent être envisagés. On peut aussi utiliser une lanière avec des boucles encliquetables. Les cordes sont elles aussi, comme expliqué en référence aux figures 6 et 7, de longueur réglable et donc adaptable à la morphologie de l'utilisateur. Ensuite, la lanière peut elle aussi être ajustée, d'une part, en faisant varier la longueur de la boucle qu'elle forme sur le dessus de la palme et, d'autre part, en modifiant le trou par lequel elle traverse la semelle (on peut remarquer ici que dans une variante de réalisation, deux trous distincts pourraient être prévus pour faire passer la lanière du dessus de la semelle vers le dessous de celle-ci, une par brin). On peut alors par exemple envisager d'avoir deux tailles seulement de palme : une taille enfant et une taille adulte.

Par ailleurs, des palmes telles que décrites ci-dessus sont aptes à être livrées démontées et peuvent être démontées après utilisation. De manière avantageuse, tous les éléments qui la constituent sont plats et peuvent être contenus dans une enveloppe format A4, par exemple. En effet, il est possible de réaliser la semelle en une matière une matière synthétique souple de faible épaisseur, par exemple du polypropylène de 2 mm d’épaisseur. Des bandes de mousses d’une épaisseur de 4mm peuvent également être utilisées. Ainsi, la palme démontée présente un encombrement réduit permettant de réduire les coûts de stockage et d’expédition, notamment vers l’étranger.

Des caractéristiques des différentes formes de réalisation d'une palme de natation illustrées sur les figures peuvent être utilisées indifféremment dans l'une ou l'autre des formes de réalisation évoquées. Ainsi par exemple la forme de réalisation des figures 2 à 4 ne présente pas d'évidement au niveau du talon de l'utilisateur mais on ne sortirait pas du cadre de l'invention en prévoyant un tel évidement pour cette forme de réalisation. De même, une bande de mousse peut bien entendu être utilisée avec un grand nombre de types de moyens de serrage. Par ailleurs, dans les formes de réalisation représentées en référence aux figures 1 à 6, la lanière pourrait être insérée dans des trous à proximité des bords longitudinaux tel que décrit en référence aux figures 7 et 8.

Ainsi, la présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférés décrits ci-dessus et aux variantes de réalisation évoquées. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après.

Claims

REVENDICATIONS

1. Palme de natation, caractérisée en ce qu'elle comporte :

- une semelle (2) présentant une forme allongée selon une direction dite longitudinale avec une partie dite partie arrière (4) présentant une forme générale en U à partir de laquelle s'étendent deux bords longitudinaux (10) et se terminant par une partie, dite partie avant (6) et formant une voilure,

- au moins un moyen de serrage de longueur réglable (16 ; 116), ledit moyen de serrage s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction longitudinale et passant dans une première ouverture (12 ; 112 ; 250) de taille adaptée s'étendant le long d'un bord longitudinal (10) de la semelle ainsi que dans une seconde ouverture (12; 112; 250) de taille adaptée réalisée dans la semelle, et

- un élément de forme allongée (18), élastique et replié de manière à former une boucle d'un côté de la semelle, les deux brins de l’élément de forme allongée (18) replié traversant la semelle.
2. Palme de natation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la semelle (2) est réalisée dans une matière synthétique souple telle du polypropylène.
3. Palme de natation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la semelle (2) est plane.
4. Palme de natation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de serrage (16 ; 116) se présentent sous la forme d'au moins une sangle (16) dont une première extrémité est munie de boucles et son autre extrémité est munie de crochets.
5. Palme de natation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de serrage de longueur réglable (16 ; 116) se présentent sous la forme d'une corde (116) munie d'un arrêtoir (117).
6. Palme de natation selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'une bande de mousse (20 ; 30) reliée à au moins une corde (116) est disposée entre l'arrêtoir (117) et la semelle (2).
7. Palme de natation selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la semelle (2) présente plusieurs trous (14; 250) destinés à permettre le passage de l'élément de forme allongée (18), les divers trous (14 ;

250) étant sensiblement alignés selon une direction approximativement longitudinale.
8. Palme de natation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les deux brins de l’élément de forme allongée (18) traversent la semelle (2) par

5 un même trou (14) dans un sens et retraversent la semelle (2) par un autre trou (14) dans le sens inverse.
9. Palme de natation selon la revendication 7, caractérisée en ce qu’un premier brin traverse la semelle (2) dans un sens par un premier trou et dans le sens inverse par un second trou (250), en ce qu’un second brin traverse la
10 semelle (2) dans un sens par un troisième trou et dans le sens inverse par un quatrième trou (250); les premier et second trous (250) et/ou les troisièmes et quatrièmes trous (250) étant situés le long d’un bord longitudinal (10) de la semelle (2).

10. Palme de natation selon l'une des revendications 1 à 9,

15 caractérisée en ce que l’élément de forme allongée (18) est constitué d'un tube en matière synthétique.
11. Palme de natation selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la semelle (2) présente au niveau de la partie arrière (4) un évidement (22) traversant d'une surface supérieure à 1 cm².

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