FR3057018A1 - Systeme pour etancheifier une virole d’un redresseur - Google Patents

Systeme pour etancheifier une virole d’un redresseur Download PDF

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Abstract

Système (2) pour étanchéifier une première virole d'un redresseur (4) annulaire de compresseur de turbomachine, cette première virole étant reliée à une deuxième virole par une pluralité d'aubes, le système (2) comprenant : - un plateau (9) sur lequel est monté à plat le redresseur (4) de sorte que l'axe de révolution du redresseur (4) soit sensiblement perpendiculaire au plateau (9) ; caractérisé en ce que le plateau (9) est sensiblement vertical et mobile en rotation autour de l'axe de révolution du redresseur (4), le système (2) comprenant en outre un dispositif (15) automatisé de chauffage mobile par rapport au plateau (9) entre une position de travail dans laquelle le dispositif (15) de chauffage est en regard d'une portion de la première virole à étanchéifier et une position de repos dans laquelle le dispositif (15) de chauffage est en retrait par rapport à la première virole.

Description

DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention concerne un système pour étanchéifier une virole, et notamment une virole intérieure, d’un redresseur de compresseur de turbomachine d’aéronef.
ETAT DE L’ART
Une turbomachine comprend un générateur de gaz comportant un ou plusieurs compresseurs, par exemple basse pression et haute pression, disposé(s) en amont d’une chambre de combustion. Un compresseur comprend plusieurs étages successifs de compression comprenant chacun une roue à aubes solidaire du rotor du compresseur et un redresseur annulaire solidaire d’un carter annulaire extérieur du compresseur.
Par convention, dans la présente demande, les termes « amont >> et « aval >> sont définis par rapport au sens de circulation des gaz dans la turbomachine. De même, par convention dans la présente demande, les termes « intérieur >> et « extérieur », et « interne >> et « externe >> associés au redresseur sont définis radialement par rapport à l’axe longitudinal de la turbomachine, qui est notamment l’axe de rotation des rotors des compresseurs.
Un redresseur de compresseur comprend traditionnellement une virole annulaire intérieure et une virole annulaire extérieure s’étendant autour de la virole intérieure, les viroles intérieure et extérieure étant reliées par une pluralité d’aubes sensiblement radiales et fixées par leurs extrémités radiales aux viroles.
Plus précisément, la virole extérieure d’un redresseur comporte des orifices radiaux dans lesquels sont engagées et fixées, par exemple par brasage, les extrémités externes des aubes. La virole intérieure comporte des orifices radiaux dans lesquels sont engagées avec jeu les extrémités internes des aubes, les extrémités internes des aubes faisant saillie d’une surface interne de la virole intérieure.
Les extrémités internes des aubes sont étanchéifiées par rapport à la virole intérieure au moyen d'un cordon en élastomère polymérisable et vulcanisable à température ambiante, plus connu sous l’acronyme anglais RTV pour « Room Température Vulcanization », appliqué à la jonction entre la surface interne de la virole intérieure et l’extrémité interne de l’aube, sur l’ensemble du contour de l’aube. Après durcissement, les cordons assurent en outre la fixation des aubes à la virole intérieure, et plus généralement le positionnement de la virole intérieure par rapport à la virole extérieure.
Ainsi, plus précisément, sur un premier poste de travail, le redresseur est monté libre en rotation autour de son axe de révolution sur un plateau incliné d’un chevalet, l’opérateur contrôlant manuellement l’orientation du redresseur. Préalablement à l’étape d’application des cordons en élastomère, un primaire d’accroche est appliqué manuellement par l’opérateur à l’aide d’un pinceau. Les différents cordons sont appliqués par l’opérateur sur le redresseur à l’aide par exemple d’une seringue remplie d’élastomère sous la forme d’un liquide visqueux, cette seringue étant par exemple connectée à un applicateur-doseur électropneumatique et pilotée par un interrupteur à pied.
Puis, sur un second poste de travail, le redresseur est mis en place sur un outillage qui permet de positionner la virole intérieure par rapport à la virole extérieure. L’ensemble redresseur plus outillage est alors-chauffé pour permettre la polymérisation et/ou la vulcanisation des cordons.
A l’heure actuelle, il est connu de réaliser l’étape de chauffage soit manuellement par un opérateur au moyen d’un décapeur thermique soit à l’aide d’un dispositif de chauffage. Plus précisément, ce dispositif de chauffage comprend notamment une cloche surplombant le dispositif, dans la laquelle se trouve des sources de chaleur, et une table horizontale mobile en translation verticale par rapport à la cloche et située à l’aplomb de cette dernière. Le redresseur est monté à plat sur la table par l’intermédiaire d’un outillage, et l’axe de révolution du redresseur est sensiblement perpendiculaire à la table. Lors d’une étape de chauffage, la table est placée au moins partiellement à l’intérieur de la cloche.
Enfin, sur un troisième poste, un contrôle du battement circulaire de la virole intérieure est réalisé à l’aide d’un comparateur monté sur un bras articulé, le redresseur étant placé sur un marbre ou un plateau tournant.
Le déplacement des outillages et/ou des redresseurs d’un poste à un autre est réalisé manuellement et/ou par l’intermédiaire d’un chariot de transport.
Une couronne de matière abradable est par la suite mise en place sur la virole intérieure étanche, cette piste d’abradable est destinée à coopérer avec des léchettes annulaires radiales du rotor de manière à limiter le passage d'air axialement d'amont en aval, et inversement.
Les opérations nécessaires pour étanchéifier la virole intérieure présentent de nombreux inconvénients.
Premièrement, les postes de travail et les opérations réalisées ne sont pas ergonomiques au détriment notamment de la santé et de la sécurité des opérateurs. En effet, les différents postes ne disposent pas de réglages permettant à l’opérateur d’adapter sa position de travail. En outre, l’opérateur manipule des charges importantes et volumineuses à savoir des redresseurs dont la masse est comprise entre 10 et 15 kg et des outillages (dispositif de chauffage) dont la masse est de l’ordre de 30 kg.
Deuxièmement, la productivité n’est pas optimale. En effet, l’opérateur utilise un chariot de transport pour déplacer l’outillage et/ou le redresseur de poste à poste. En outre, étant donné la masse et le volume importants des outillages et redresseurs, les opérateurs manipulent ces derniers par binôme.
Troisièmement, l’étape de chauffage n’apporte pas satisfaction. D’une part, le chauffage n’est pas uniforme sur l’ensemble du redresseur. En effet, en fonction de la proximité avec les sources de chaleur, un cordon d’étanchéité n’est pas chauffé de manière homogène sur toute sa hauteur (hauteur définie suivant l’axe de révolution du redresseur). Le gradient de température est plus ou moins prononcé en fonction des caractéristiques dimensionnelles du redresseur. Cette non-uniformité du chauffage induit qu’un cordon d’étanchéité ne se trouve pas au même degré de polymérisation et/ou de vulcanisation sur toute sa hauteur. Pour tenter de minimiser les écarts, l’opérateur peut vérifier l’état d’avancement de la polymérisation et/ou de vulcanisation, et effectuer si nécessaire une nouvelle étape de chauffage en retournant le redresseur, au détriment de la productivité. Les redresseurs de grandes dimensions imposent de chauffer davantage le redresseur afin de polymériser et/ou vulcaniser la portion du cordon située à mi-hauteur, toutefois cette surchauffe est limitée par les tolérances géométriques associées au redresseur et contrôlées à la suite de l’étape de chauffage. En outre, le dispositif de chauffage est ouvert au détriment de la consommation d’énergie nécessaire à l’étape de chauffage.
Quatrièmement, il est nécessaire d’allouer une zone de travail au sol importante pour incorporer l’ensemble des postes de travail.
L’objectif de la présente invention est donc de proposer un dispositif pour étanchéifier une virole d’un redresseur, ce dispositif permettant de réaliser un chauffage homogène des cordons d’étanchéité et étant en outre ergonomique, compact et à basse consommation d’énergie.
EXPOSE DE L’INVENTION
L’invention propose à cet effet un système pour étanchéifier une première virole annulaire, telle qu’une virole intérieure, d’un redresseur annulaire, d’axe R de révolution, de compresseur de turbomachine, cette première virole étant reliée à une deuxième virole annulaire par une pluralité d’aubes, le système comprenant :
- un plateau sur lequel est monté à plat le redresseur de sorte que l’axe R de révolution du redresseur soit sensiblement perpendiculaire au plateau ; caractérisé en ce que le plateau est sensiblement vertical et mobile en rotation autour de l’axe R de révolution du redresseur, le système comprenant en outre un dispositif automatisé de chauffage mobile par rapport au plateau entre une position de travail dans laquelle le dispositif de chauffage est en regard d’une portion de la première virole à étanchéifier et une position de repos dans laquelle le dispositif de chauffage est en retrait par rapport à la première virole .
Premièrement, le système permet d’obtenir rapidement un chauffage précis et uniforme de la première virole, et plus précisément des cordons d’étanchéité appliqués sur la première virole préalablement à l’étape de chauffage, quelles que soient les caractéristiques dimensionnelles du redresseur. Ainsi, pour chaque cordon d’étanchéité, la température d’exposition et le temps d’exposition sont similaires.
Deuxièmement, l’automatisation du dispositif de chauffage permet d’associer à l’étape de chauffage des paramètres particuliers pour chaque référence de redresseurs.
Troisièmement, le fait que le plateau soit vertical et mobile en rotation permet à un opérateur de réaliser sur le système diverses opérations telles que par exemple l’application manuelle sur le redresseur d’un primaire d’accroche et/ou de cordons d’étanchéité sans avoir à démonter et transporter le redresseur, au bénéfice de la productivité, de l’ergonomie et de la compacité.
Le système selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :
- le système est configuré pour mettre en rotation le plateau tout en ayant le dispositif de chauffage en position de travail ;
- le plateau comprend une ouverture centrale dans laquelle se trouve au moins partiellement le dispositif de chauffage ou à travers laquelle le dispositif de chauffage peut passer lors de son déplacement de sa position de travail à sa position de repos, et inversement ;
- le système comprend un dispositif de contrôle comprenant un bras articulé sur lequel est fixé un comparateur ;
- le plateau est mobile en translation verticale et/ou inclinable selon un axe horizontal ;
- le plateau et le dispositif de chauffage sont placés dans une enceinte comprenant un rideau mécanique mobile entre une position ouverte et une position fermée ;
- le redresseur est monté sur le plateau par l’intermédiaire d’un outillage.
L’invention a pour deuxième objet une installation pour étanchéifier une première virole annulaire, telle qu’une virole intérieure, d’un redresseur annulaire de compresseur de turbomachine, l’installation comprenant :
- au moins un système tel que décrit précédemment ;
- au moins un rack de rangement comprenant au moins un tiroir apte à recevoir un outillage ;
- un équilibreur de charge apte à déplacer le redresseur jusqu’à un plateau du système et l’outillage depuis le tiroir jusqu’au plateau.
Premièrement, l’équilibreur de charge permet à l’opérateur de ne plus avoir à transporter les redresseurs et outillages, au bénéfice de la sécurité, de l’ergonomie et de la productivité.
Deuxièmement, le fait d’avoir un rack de rangement à proximité du système permet de minimiser les déplacements de l’opérateur, au bénéfice de la productivité.
L’invention a pour troisième objet un procédé pour étanchéifier une première virole annulaire, telle qu’une virole intérieure, d’un redresseur annulaire, d’axe R de révolution, de compresseur de turbomachine au moyen d’un système ou d’une installation tels que décrits précédemment, cette première virole étant reliée à une deuxième virole annulaire par une pluralité d’aubes, le procédé comprenant :
- une étape d’application d’un cordon d’étanchéité à la jonction interne entre chaque aube et la première virole ;
caractérisé en ce qu’il comprend :
- une étape automatisée de chauffage des cordons d’étanchéité dans laquelle le redresseur est entraîné en rotation autour de son axe R de révolution et au moins un dispositif de chauffage est placé en regard d’une portion de la première virole.
Premièrement, l’étape de chauffage permet ainsi d’avoir un chauffage précis, rapide et uniforme des cordons d’étanchéité. Ainsi, pour chaque cordon d’étanchéité, la température d’exposition et le temps d’exposition sont similaires.
Deuxièmement, l’automatisation de l’étape de chauffage permet d’associer à l’étape des paramètres particuliers pour chaque référence de redresseurs.
Avantageusement, le système contrôle lors de l’étape de chauffage au moins l’un des paramètres suivants :
- la vitesse de rotation du redresseur ;
- la température à laquelle sont exposés les cordons d’étanchéité ou la puissance de chauffe des cordons d’étanchéité ;
- la température maximale des cordons d’étanchéité ;
- le temps d’exposition du redresseur.
DESCRIPTION DES FIGURES
L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- les figures 1 et 2 sont respectivement des vues de face et de dessus d’une installation comprenant trois systèmes accolés pour étanchéifier une virole intérieure d’un redresseur de compresseur de turbomachine ;
- la figure 3 est une vue en perspective du système selon l’invention ;
- la figure 4 est une vue de face du système ;
- les figures 5 à 6 sont respectivement des vues de droite et de gauche du système, les panneaux d’un châssis du système n’étant pas représentés ;
- les figures 7 à 16 sont des vues de détail du système ;
- la figure 17 est une vue en coupe transversale d’un dispositif de chauffage du système dans une position de repos ;
- la figure 18 est une vue de dessus du dispositif de chauffage dans une position de travail primaire ;
- la figure 19 est une vue en coupe transversale du dispositif de chauffage dans une position de travail secondaire ;
- la figure 20 est une vue en perspective schématique d’un outillage nécessaire au montage du redresseur sur le système ;
- la figure 21 est une vue de face du système sur lequel est monté le redresseur, lors d’une étape d’application de cordons d’étanchéité ;
- la figure 22 est une vue partielle en perspective du redresseur ;
- la figure 23 est une vue de détail en perspective du redresseur ;
- les figures 24 et 25 sont des vues de détail du redresseur, lors de l’étape d’application de cordons d’étanchéité ;
- la figure 26 est une vue en coupe transversale du dispositif de chauffage, lors de l’étape automatisée de chauffage des cordons d’étanchéité.
DESCRIPTION DETAILLEE
Sur les figures 1 et 2 est représentée une installation 1 comprenant trois systèmes 2 accolés pour étanchéifier une virole 3 annulaire intérieure d’un redresseur 4 annulaire (d’axe R de révolution) de compresseur de turbomachine, un rack 5 de rangement comprenant cinq tiroirs 6 aptes à recevoir chacun un outillage 7, et un équilibreur 8 de charge apte à déplacer le redresseur 4 jusqu’à un plateau 9 du système 2 et l’outillage 7 depuis le tiroir 6 jusqu’au plateau 9.
L’exemple illustré n’est en rien limitatif, le système 2 pourrait être destiné à étanchéifier une virole 10 extérieure du redresseur 4.
On définit par rapport à l’installation 1 (et donc par rapport à chacun des systèmes 2) un repère orthogonal XYZ comprenant trois axes perpendiculaires deux à deux, à savoir :
- un axe X, définissant une direction longitudinale, horizontale, confondue avec la direction d’implantation des systèmes 2 les uns à côté des autres,
- un axe Y, définissant une direction transversale, horizontale, qui avec l’axe X définit un plan XY horizontal,
- un axe Z, définissant une direction verticale, perpendiculaire au plan XY horizontal.
Tel qu’illustré sur les figures 21 à 26, un redresseur 4 comprend une virole annulaire intérieure 3 et une virole annulaire extérieure 10 s’étendant autour de la virole intérieure 3, les viroles intérieure 3 et extérieure 10 étant reliées par une pluralité d’aubes 11 sensiblement radiales et fixées par leurs extrémités 12, 13 radiales aux viroles 3, 10. La virole 10 extérieure du redresseur 4 comporte des orifices radiaux dans lesquels sont engagées les extrémités 12 externes des aubes 11. De la même manière, la virole 3 intérieure comporte des orifices radiaux dans lesquels sont engagées les extrémités 13 internes des aubes 11, les extrémités 13 internes des aubes 11 faisant saillie d’une surface 14 interne de la virole 3 intérieure (figure 23).
Un système 2 comprend un plateau 9 sensiblement vertical sur lequel est monté à plat le redresseur 4 de sorte que l’axe R de révolution du redresseur 4 soit sensiblement perpendiculaire au plateau 9, le plateau 9 étant mobile en rotation autour de l’axe R de révolution du redresseur 4.
Le système 2 comprend en outre un dispositif 15 automatisé de chauffage mobile par rapport au plateau 9 entre une position de travail (illustrée sur les figures 18, 19 et 26) dans laquelle le dispositif 15 de chauffage est en regard d’une portion de la virole 3 intérieure à étanchéifier (et plus précisément à polymériser et/ou vulcaniser) et une position de repos (illustrée sur les figures 13 à 17 et 21) dans laquelle le dispositif 15 de chauffage est en retrait par rapport à la virole 3 intérieure.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, le plateau 9 et le dispositif 15 de chauffage sont placés dans une enceinte 16 fermée sensiblement cubique délimitée par un châssis 17 et comprenant un rideau 18 mécanique mobile entre une position ouverte (illustrée sur la figure 4) et une position fermée (illustrée sur la figure 3). Le fait d’avoir une enceinte 16 permet notamment de minimiser l’énergie nécessaire à l’étape de chauffage et d’éviter toute brûlure de l’opérateur.
Plus précisément, tel qu’illustré sur la figure 3, le châssis 17 comprend une armature 19 correspondant à l’assemblage d’ensembles mécano-soudés incluant des traverses (s’étendant longitudinalement), des barres (s’étendant transversalement) et des montants (s’étendant verticalement). Afin que l’opérateur ne puisse accéder au plateau 9 que par le rideau 18, le châssis 17 comporte notamment des panneaux 20 fixés à l’armature 19. Le châssis 17 comporte également une porte 21 à double battant opposée au rideau 18 et destinée aux agents de maintenance. Le châssis 17 comprend aussi quatre anneaux 22 de levage disposés aux coins supérieurs du châssis 17 pour permettre de déplacer aisément le système 2 dans un atelier au moyen par exemple d’un pont roulant sur lequel se trouvent un ou plusieurs appareils de levage.
Le système 2 comprend un dispositif 23 de commande connecté à une ou plusieurs sources d’énergie. Le dispositif 23 de commande reçoit des ordres de l’opérateur via un pupitre 24 de commande et contrôle les différents moyens d’actionnement (30, 46, 51, 67, 119). Le dispositif 23 de commande reçoit en temps réel des informations sur l’état du système 2 via différents moyens de détection (77).
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 3 à 8, le dispositif 23 de commande est alimenté par des énergies électrique et pneumatique. Le système 2 comprend un pupitre 24 extérieur tactile fixé sur le châssis 17 et une boîte 25 intérieure à boutons-poussoirs.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 3, 4 et 7, le rideau 18 mécanique est dit roulant et mobile entre une position ouverte (illustrée sur la figure 4) dans laquelle l’opérateur peut accéder au plateau 9 et une position fermée (illustrée sur la figure 3) dans laquelle l’opérateur ne peut pas accéder au plateau 9. Le rideau 18 est actionné par un moteur placé dans un caisson 26 dans lequel est enroulé le rideau 18 lorsque ce dernier est en position ouverte, le caisson 26 étant fixé à une partie supérieure du châssis 17. Lors de son ouverture (respectivement de sa fermeture) le rideau 18 est guidé verticalement par deux coulisses 27 placées longitudinalement de part et d’autre du rideau
18. Le rideau 18 comporte en outre plusieurs zones 28 de vision pour permettre à l’opérateur de surveiller l’intérieur du système 2.
Le rideau 18 mécanique comprend des moyens de détection permettant d’informer le dispositif 23 de commande sur l’état du rideau 18 à savoir si ce dernier se trouve dans une position ouverte ou dans une position fermée. Les moyens de détection permettent notamment de s’assurer que le rideau 18 mécanique est en position fermée avant de lancer une étape automatisée de chauffage.
Avantageusement, le plateau 9 est mobile en translation verticale et/ou inclinable selon un axe horizontal pour permettre à l’opérateur d’adapter sa position de travail.
Selon l’exemple illustré sur les figures, le plateau 9 est mobile en translation verticale et inclinable selon un axe longitudinal, les deux mouvements étant découplés l’un de l’autre pour pouvoir les régler indépendamment.
Plus précisément, le plateau 9 est inclinable selon un axe longitudinal par rapport à une table 29 qui est elle-même mobile en translation verticale par rapport au châssis 17.
Dans son mouvement de translation verticale par rapport au châssis 17, la table 29 est mise en mouvement via des moyens 30 d’actionnement en translation.
Avantageusement, les moyens 30 d’actionnement en translation fonctionnent via une énergie mécanique et/ou électrique et/ou pneumatique.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 7 et 8, les moyens 30 d’actionnement comprennent deux actionneurs 31 linéaires de levage, tels que des colonnes télescopiques électromécaniques, synchronisés bordant longitudinalement la table 29 et comprenant chacun d’une part une base 32 fixée au châssis 17 et d’autre part une tête 33 fixée à la table 29 et mobile en translation verticale par rapport à la base 32. Les actionneurs 31 linéaires sont notamment pilotés par un interrupteur 34 à pied.
Avantageusement, pour des raisons de sécurité, un soufflet 35 est positionné sous le plateau 9, ce soufflet 35 étant fixé sur les actionneurs 31 linéaires.
Dans son mouvement de translation verticale par rapport au châssis 17, la table 29 est guidée via des moyens 36 de guidage en translation.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 7 et 8, les moyens 36 de guidage comprennent un arbre 37 de guidage vertical maintenu par un support 38 à pied fixé au châssis 17 et sur lequel se déplace un coulisseau 39 vertical cylindrique fixé à la table 29.
Avantageusement, pour améliorer les performances de la liaison entre le coulisseau 39 et l’arbre 37, des organes antifrictions tels que des coussinets et/ou des organes à éléments roulants tels que des douilles à billes sont incorporés entres ces deux pièces.
Tel qu’illustré sur la figure 8, la table 29 correspond à un ensemble mécano-soudé comprenant notamment des poutres à profile en U, des entretoises et des tubes à section carré.
Le plateau 9 est inclinable selon un axe longitudinal par rapport à la table 29 par l’intermédiaire d’un cadre 40 de forme parallélépipédique au sein duquel est intégré le plateau 9.
Dans son mouvement d’inclinaison par rapport à la table 29, le cadre 40 est guidé via des moyens 41 de guidage.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 8 à 10, les moyens 41 de guidage comprennent deux roues 42 supérieures libres en rotation et deux roues 43 inférieures libres en rotation bordant longitudinalement le cadre 40 et fixées à ce dernier, ces roues 42, 43 supérieures et inférieures étant respectivement engagées dans des chemins 44 verticaux de guidage et des chemins 45 transversaux de guidage (formés par des poutres à profil en U) et ainsi aptes à se déplacer dans ces derniers. Dans un plan YZ, le cadre 40 est inclinable au maximum d’un angle de 30° par rapport à la verticale (définie par l’axe Z), autour d’un axe longitudinal, dans un sens anti-horaire.
Dans son mouvement d’inclinaison par rapport à la table 29, le cadre 40 est mis en mouvement via des moyens 46 d’actionnement.
Avantageusement, les moyens 46 d’actionnement fonctionnent via une énergie mécanique et/ou électrique et/ou pneumatique.
Selon l’exemple illustré sur les figures et notamment la figure 9, les moyens 46 d’actionnement comprennent un actionneur 47 linéaire comprenant d’une part un dispositif 48 d’entraînement fixé à la table 29, tel qu’une unité linéaire à vis entraînée par un moteur électrique, et d’autre part un chariot 49 solidaire du cadre 40 via une barre 50 d’accouplement et mobile en translation transversale par rapport au dispositif 48 d’entraînement. La barre 50 d’accouplement est montée mobile en rotation par rapport au chariot 49 autour d’un axe vertical et mobile en rotation par rapport à une chape du cadre 40 autour d’un axe longitudinal. Ainsi, le déplacement du chariot 49 le long du dispositif 48 d’entraînement permet de régler l’inclinaison du plateau 9.
Avantageusement, pour améliorer les performances des liaisons barre 50/chape et barre 50/chariot 49, des organes antifrictions tels que des coussinets et/ou des organes à éléments roulants tels que des roulements sont incorporés.
Le système 2 comprend des moyens de détection permettant d’informer le dispositif 23 de commande sur l’état d’inclinaison du cadre 40. Les moyens de détection permettent notamment de s’assurer que le plateau 9 est vertical lors du montage (respectivement du démontage) de l’outillage 7 et du redresseur 4.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, les moyens de détection comprennent une patte rapportée sur le chariot 49 et apte à venir en contact avec deux interrupteurs de fin de course fixés sur le dispositif 48 d’entraînement, l’un étant apte à informer le dispositif 23 de commande que le plateau 9 est vertical et l’autre étant apte à informer le dispositif 23 de commande que le plateau 9 est incliné au maximum.
Tel qu’illustré sur les figures 11 et 12, le plateau 9 est annulaire d’axe P de révolution transversal (sensiblement coaxial avec l’axe R de révolution du redresseur 4 lorsque ce dernier est monté sur le plateau 9) et mobile en rotation autour de l’axe P de révolution (ou autour de l’axe R de révolution du redresseur 4 lorsque ce dernier est monté sur le plateau 9) par rapport au cadre 40.
Dans son mouvement de rotation par rapport au cadre 40, le plateau 9 est mis en mouvement par des moyens 51 d’actionnement en rotation.
Avantageusement, les moyens 51 d’actionnement en rotation fonctionnent via une énergie mécanique et/ou électrique et/ou pneumatique.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 11 et 12, le plateau 9 comprend une roue 52 comprenant des dents extérieurement et un chemin de roulement intérieurement.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 9 à 12, les moyens 51 d’actionnement en rotation comprennent un actionneur 53 rotatif, tel qu’un motoréducteur électrique, fixé à une plaque 54 arrière (non représentée sur les figures 11 et 12) du cadre 40, et un pignon 55 de sortie entraîné par l’actionneur 53 et engrené avec les dents de la roue 52 du plateau 9.
Avantageusement, les moyens 51 d’actionnement en rotation comprennent un embrayage 56, tel qu’un embrayage 56 électromagnétique, disposé entre le pignon 55 de sortie et l’actionneur 53 rotatif, et configuré pour occuper :
- une position embrayée, dans un mode automatique ou semi-automatique dans lesquelles le plateau 9 est déplacé par l’intermédiaire de l’actionneur 53 rotatif ;
- une position débrayée, dans un mode manuel dans lequel le plateau 9 est déplacé manuellement par l’opérateur.
Dans son mouvement de rotation par rapport au cadre 40, le plateau est guidé par des moyens 57 de guidage en rotation.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 11 et 12, les moyens 57 de guidage en rotation comprennent trois galets 58 engagés dans le chemin de roulement de la roue 52 et angulairement répartis de façon régulière. Chaque galet 58 est libre en rotation autour d’un axe parallèle à l’axe P de révolution du plateau 9 et fixe par rapport au cadre 40, les galets 58 étant fixés à la plaque 54 arrière (non représentée sur les figures 11 et 12) du cadre 40.
Le plateau 9 comprend des moyens 59 de fixation du redresseur 4.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 10 et 12, les moyens 59 de fixation comprennent une broche 60 de centrage et un locating 61 (ou pion de positionnement) aptes à permettre la fixation de l’outillage 7 sur lequel est fixé un redresseur 4. Le plateau 9 comprend une position de référence (illustrée notamment sur les figures 4, et 12) dans laquelle la broche 60 de centrage est comprise dans un plan YZ médian.
Le système 2 comprend des moyens de détection permettant d’informer le dispositif 23 de commande sur l’état du plateau 9 à savoir si ce dernier se trouve dans sa position de référence. Les moyens de détection permettent notamment d’avoir le plateau 9 dans sa position de référence lors du montage (respectivement démontage) de l’outillage 7 et du redresseur 4.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, les moyens de détection comprennent un capteur inductif fixé sur le cadre 40 et une lame métallique fixée au plateau 9 et située en regard du capteur lorsque le plateau 9 est dans sa position de référence.
Le plateau 9 comprend une ouverture 62 centrale dans laquelle se trouve au moins partiellement le dispositif 15 de chauffage ou à travers lequel le dispositif 15 de chauffage peut passer lors de son déplacement de sa position de travail à sa position de repos, et inversement.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 9, 10 et 13 à 19, le dispositif 15 de chauffage traverse l’ouverture 62 circulaire lors de son déplacement de sa position de travail à sa position de repos. Le cadre 40 comprend un carter 63 sensiblement annulaire coaxial avec l’ouverture 62 et rapporté sur la plaque 54 arrière. En outre, le dispositif 15 de chauffage est rapporté sur une plate-forme 64, en forme de U dans un plan horizontal, rapportée sur la plaque 54 arrière (non représentée sur les figures 11 et 12) du cadre 40. La plate-forme 64 correspond à un ensemble mécano-soudé comprenant notamment des tubes à section rectangulaire, des entretoises et une assise 65 horizontale centrale.
Le dispositif 15 de chauffage comprend une ou plusieurs sources 66 de chaleur mobiles en translation transversale par rapport à la plateforme (ou par rapport au plateau 9) via des moyens 67 d’actionnement en translation entre une position de travail dans laquelle les sources 66 de chaleur sont en regard d’une portion de la virole 3 intérieure à étanchéifier (et plus précisément à polymériser et/ou vulcaniser) et une position de repos dans laquelle les sources 66 de chaleur sont en retrait par rapport à la virole 3 intérieure.
Avantageusement, les sources 66 de chaleur sont des générateurs infrarouges également appelés radiateurs ou lampes infrarouges, ou tout autre dispositif émettant un rayonnement infrarouge.
Plus précisément, chaque générateur a une puissance de 500 W et émet un rayonnement infrarouge présentant une longueur d’onde courte. Les générateurs sont alimentés via une alimentation électrique de 230 V. La température d’exposition dépend de la distance de travail et du temps d’exposition, la température d’exposition étant par exemple de l’ordre de 300°C.
Avantageusement, les moyens 67 d’actionnement en translation fonctionnent via une énergie mécanique et/ou électrique et/ou pneumatique.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 13 à 19, les sources 66 de chaleur sont d’une part mobiles en translation transversale par rapport à une platine 68 via un actionneur 69 linéaire primaire, et d’autre part la platine 68 est mobile en translation transversale par rapport à l’assise 65 de la plate-forme 64 via un actionneur 70 linaire secondaire. Les actionneurs 69, 70 linéaires primaire et secondaire sont par exemple des vérins pneumatiques.
Plus précisément, l’actionneur 69 primaire comprend un corps 71 primaire fixé à la platine 68 et une tige 72 primaire mobile en translation transversale par rapport au corps 71 primaire. De la même manière, l’actionneur 70 secondaire comprend un corps 73 secondaire fixé à l’assise 65 et une tige 74 secondaire fixé à la platine 68 et mobile en translation transversale par rapport au corps 73 secondaire. Chaque actionneur 69, 70 est ainsi mobile entre une position sortie et une position rentrée. Avantageusement, les actionneurs 69, 70 primaire et secondaire sont équipés de capteurs de fin de course.
Les actionneurs 69, 70 linéaires primaire et secondaire superposés et couplés permettent donc de positionner les sources 66 de chaleur du dispositif 15 de chauffage dans deux positions de travail distinctes, à savoir une position de travail primaire (illustrée sur la figures 18) dans laquelle les actionneurs 69, 70 primaire et secondaire sont respectivement dans des positions sortie et rentrée, et une position de travail secondaire (illustrée sur la figure 19) dans laquelle les actionneurs 69, 70 primaire et secondaire sont respectivement dans des positions sortie et sortie. Les positions de travail primaire et secondaire correspondent chacune à une référence de redresseurs 4, l’objectif étant de centrer transversalement les sources 66 de chaleur par rapport à la virole 3 intérieure du redresseur 4 pour optimiser l’étape de chauffage.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 17 et 19, les sources 66 de chaleur sont solidaires de la tige 72 primaire via une plaque 75 avant et une équerre 76 renforcée, les sources de chaleur étant fixées sur une portion horizontale de l’équerre 76. Chaque source 66 de chaleur est inclinée par rapport à un plan horizontal de manière à focaliser le rayonnement émis sur la virole 3 intérieure, lorsque les sources 66 de chaleurs se trouvent dans une position de travail.
Le dispositif 15 de chauffage comprend des moyens 77 de détection de la température de la virole 3 intérieure, cette information étant transmise au dispositif 23 de commande. Les moyens 77 de détection permettent notamment de vérifier la température de chauffage par rapport à la consigne et/ou de réajuster la température de chauffage au cours de l’étape de chauffage.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 17 et 19, les moyens 77 de détection comprennent un pyromètre 78 fixé sur la portion horizontale de l’équerre 76 entre les deux sources 66 de chaleur.
Dans son mouvement en translation transversale par rapport à la platine 68, la tige 72 primaire est guidée par des moyens 79 de guidage en translation.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 13 à 19, les moyens 79 de guidage en translation comprennent une unité 80 de guidage en H fixée à plat sur la platine 68 et dans laquelle coulissent deux colonnes 81 cylindriques, parallèles à la tige 72 primaire, réparties de part et d’autre de l’actionneur 69 primaire, chaque colonne 81 étant fixée à la plaque 75 avant à l’une de ses extrémités et munie d’une butée 82 à son extrémité opposée.
Avantageusement, pour améliorer les performances de la liaison entre l’unité 80 de guidage et les colonnes 81, des organes antifrictions tels que des coussinets et/ou des organes à éléments roulants tels que des douilles à billes sont incorporés.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 17 et 19, la tige 74 secondaire est solidarisée à la platine 68 par l’intermédiaire d’une attache 83 en forme de T.
Avantageusement, un compensateur 84 de désalignement est placé entre la tige 74 secondaire et l’attache 83.
Dans son mouvement en translation transversale par rapport à l’assise 65 de la plate-forme 64, la platine 68 est guidée par des moyens 85 de guidage en translation.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 13, 15 et 18, les moyens 85 de guidage en translation comprennent deux guides 86 à éléments roulants, par exemple à billes, bordant longitudinalement la platine 68, chaque guide 86 comprenant un rail 87 de guidage rapporté sur l’assise 65 et un patin 88 rapporté sur la platine 68.
Avantageusement, le système 2 comprend des moyens 89 de refroidissement aptes à refroidir le redresseur 4 et plus précisément la virole 3 intérieure, à la suite de l’étape de chauffage.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 13 à 19, les moyens 89 de refroidissement comprennent deux ventilateurs 90 montés de part et d’autre des sources 66 de chaleur, chaque ventilateur 90 étant monté sur une chape 91 et apte à être régler manuellement autour d’un axe vertical et d’un axe horizontal de manière indépendante pour optimiser le refroidissement.
Avantageusement, le système 2 comprend un dispositif 92 de contrôle comprenant un bras 93 articulé sur lequel est fixé un comparateur 94. Le comparateur 94 permet de contrôler le battement circulaire de la virole 3 intérieure du redresseur 4 à la suite de l’étape de chauffage.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 13 et 14, le dispositif 92 de contrôle surplombe le dispositif 15 de chauffage. Le comparateur 94 est fixé sur un bras 93 sensiblement longitudinal, le bras 93 étant reliée rigidement à une tringle 95 transversale cylindrique montée mobile en translation transversale, par rapport à une potence 96 primaire rapportée sur la plate-forme 64, via deux semelles 97 de guidage distantes transversalement l’une de l’autre.
Le dispositif 92 de contrôle est réglable manuellement. En effet, d’une part la tringle 95 traverse une bride 98 d’intersection munie d’une manette 99 permettant d’immobiliser transversalement la tringle 95 par rapport à la potence 96 primaire. D’autre part, le bras 93 comprend plusieurs articulations munies de poignées 100 permettant de placer idéalement le comparateur 94 par rapport à la virole 3 intérieure. Un comparateur 94 comprend un cadran 101 gradué sur lequel pivote en son centre une aiguille et un palpeur 102 mobile par rapport au cadran 101 apte à venir en contact avec la surface 14 interne de la virole 3 intérieure.
Avantageusement, pour améliorer les performances de la liaison entre les semelles 97 et la tringle 95, des organes antifrictions tels que des coussinets et/ou des organes à éléments roulants tels que des douilles à billes sont incorporés.
Le dispositif 92 de contrôle comprend en outre une potence 103 secondaire disposée symétriquement suivant un plan YZ par rapport à la potence 96 primaire. La potence 103 secondaire comprend un appui 104 apte à recevoir une portion du bras 93 lorsque ce dernier est dans une position de rangement (illustrée sur les figures 13 et 14).
Le dispositif 92 de contrôle comprend des moyens de détection permettant d’informer le dispositif 23 de commande sur l’état du bras 93 à savoir si ce dernier se trouve dans une position de rangement. Les moyens de détection permettent notamment d’éviter une collision entre le bras 93 du dispositif 92 de contrôle et le dispositif 15 de chauffage.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, les moyens de détection comprennent un capteur inductif fixé sur le carter 63 du cadre 40 et en regard du bras 93 lorsque ce dernier se trouve dans une position de rangement.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 20 et 21, le redresseur 4 est monté sur le plateau 9 par l’intermédiaire d’un outillage 7 (outillage 7 non représenté sur la figure 21).
Plus précisément, tel qu’illustré sur la figure 20, chaque outillage 7 est adapté à une référence de redresseurs 4. Un outillage 7 est en l’occurrence stocké verticalement dans un tiroir 6 coulissant transversalement du rack 5 de rangement. Un outillage 7 est de forme annulaire d’axe O de révolution sensiblement coaxiale avec les axes P, R de révolution du plateau 9 et du redresseur 4, lorsque ce dernier est monté sur le plateau 9 via l’outillage 7.
L’outillage 7 comprend deux oreilles 105 opposées en saillie radiale, chacune des oreilles 105 étant munie d’un orifice 106 sensiblement vertical apte à recevoir une broche à billes liée à un brin d’une élingue. L’outillage 7 comprend en outre des protubérances 107, 108 supérieure et inférieure en saille radiale, ces protubérances 107, 108 supérieure et inférieure comprenant respectivement un trou 109 supérieur et un trou 110 inférieur transversaux aptes à recevoir respectivement la broche 60 de centrage et le locating 61 (ou pion de positionnement) du plateau 9. La fixation de l’outillage 7 sur le plateau 9 est réalisée via des moyens de fixation tels que par exemple huit vis de type imperdable réparties angulairement de manière régulière autour de l’axe P. L’outillage 7 comprend en outre des brides 111, par exemple trois, aptes à brider le redresseur 4 sur l’outillage
7.
Avantageusement, l’outillage 7 est ajouré et par exemple réalisé en acier.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 1 et 2, un équilibreur 8 de charge permet de déplacer le redresseur 4 depuis par exemple un chariot de manutention jusqu’au plateau 9 (et inversement) et l’outillage 7 depuis le tiroir 6 jusqu’au plateau 9 (et inversement).
L’équilibreur 8 de charge est monté mobile en translation longitudinalement et transversalement sur la zone de travail par l’intermédiaire d’un pont 112 suspendu. Plus précisément, l’équilibreur 8 de charge est mobile en translation transversale par rapport à une poutre 113 transversale qui est elle-même en translation longitudinale par rapport à deux poutres 114 longitudinales soutenues par une ossature 115 porteuse de forme parallélépipédique. L’équilibreur 8 de charge comprend un câble 116 enroulable (respectivement déroulable) raccordé à une poignée 117 ergonomique munie d’un crochet 118 de levage.
Pour déplacer l’outillage 7 depuis le tiroir 6 jusqu’au plateau 9 (ou inversement), l’équilibreur 8 de charge comprend une élingue (non représentée sur les figures) comportant deux brins unis à l’une de leurs extrémités par l’intermédiaire d’un anneau engagé dans le crochet 118, chaque élingue comprenant une broche à billes à son extrémité libre apte à être inséré dans un orifice 106 d’une oreille 105 de l’outillage 7.
Pour déplacer le redresseur 4 depuis par exemple un chariot de manutention jusqu’au plateau 9 (ou inversement), l’équilibreur 8 de charge comprend une sangle de levage (non représentée sur les figures) engagée dans le crochet 118.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment la figure 9, afin de faciliter le démontage de l’outillage 7, le système 2 comprend trois moyens 119 d’éjection de l’outillage 7 répartis angulairement de manière régulière. Chaque moyen 119 d’éjection est fixé sur le cadre 40 et comporte trois doigts mobiles transversalement aptes à venir désengager l’outillage 7 du plateau 9 lorsque ce dernier se trouve dans sa position de référence. Les moyens 119 d’éjection sont notamment pilotés par un interrupteur à pied (non représenté sur les figures).
Lorsque le redresseur 4 arrive sur l’installation 1 pour être étanchéifier, les extrémités 12 externes des aubes 11 sont engagées et fixées, par exemple par brasage, dans les orifices radiaux de la virole 10 extérieure. D’autre part, les extrémités 13 internes des aubes 11 sont engagées avec jeu dans les orifices radiaux de la virole 3 intérieure, les extrémités 13 internes des aubes 11 faisant saillie de la surface 14 interne de la virole 3 intérieure (figure 23).
Le système 2 selon l’exemple illustré permet d’étanchéifier la virole 3 intérieure et plus particulièrement les extrémités 12 internes des aubes 11 par rapport à la virole 3 intérieure.
Le procédé pour étanchéifier la virole 3 intérieure comprend ainsi les étapes suivantes :
- une étape d’application d’un cordon 120 d’étanchéité à la jonction interne entre chaque aube 11 et la virole 3 intérieure ;
- une étape automatisée de chauffage des cordons 120 d’étanchéité dans laquelle le redresseur 4 est entraîné en rotation autour de l’axe R de révolution du redresseur 4 et au moins un dispositif 15 de chauffage est placé en regard d’une portion de la virole 3 intérieure, et plus précisément les sources 66 de chaleur.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, en amont de l’étape d’application des cordons 120 d’étanchéité, chronologiquement, le procédé comprend une étape de montage de l’outillage 7 sur le plateau 9 et une étape de montage du redresseur 4 sur l’outillage 7.
Plus précisément, l’étape de montage de l’outillage 7 est effectuée par l’opérateur au moyen de l’équilibreur 8 de charge muni de l’élingue. En effet, au cours de cette étape, l’opérateur réalise notamment les opérations suivantes :
- verrouillage de chaque broche à billes d’un brin de l’élingue dans un orifice 106 d’une oreille 105 de l’outillage 7 correspondant au redresseur 4 à étanchéifier, l’outillage 7 se trouvant alors stocké dans un tiroir 6 du rack 5 de rangement ;
- déplacement de l’outillage 7 en position verticale depuis le tiroir 6 jusqu’au plateau 9 en manipulant soit la poignée 117 soit directement l’outillage 7 ;
- montage de l’outillage 7 sur le plateau 9 en introduisant respectivement les trous 109, 110 supérieur et inférieur de l’outillage 7 dans la broche 60 de centrage et le locating 61 (ou pion de positionnement) du plateau 9 dans sa position de référence.
Plus précisément, l’étape de montage du redresseur 4 est également effectuée par l’opérateur au moyen de l’équilibreur 8 de charge muni de la sangle de levage. En effet, au cours de cette étape, l’opérateur réalise notamment les opérations suivantes :
- immobilisation du redresseur 4 à l’aide de la sangle, le redresseur 4 se trouvant alors par exemple sur un chariot de manutention ;
- déplacement du redresseur 4 depuis le charriot jusqu’au plateau 9 sur lequel se trouve l’outillage 7 en manipulant soit la poignée 117 soit directement le redresseur 4 ;
- bridage du redresseur 4 sur l’outillage 7 au moyen des brides 111 présentes sur l’outillage 7, et plus précisément bridage de la virole 10 extérieure du redresseur 4.
En amont de l’étape d’application des cordons 120 d’étanchéité, le procédé comprend une étape d’application d’un primaire d’accroche.
Plus précisément, l’étape d’application d’un primaire d’accroche est effectuée par l’opérateur soit de manière manuelle soit de manière semiautomatique. Ainsi, au cours de cette étape, l’opérateur applique le primaire d’accroche, par exemple à l’aide d’un pinceau, à la jonction entre la surface 14 interne de la virole 3 intérieure et l’extrémité 13 interne de l’aube 11, sur l’ensemble du contour de l’aube 11.
En mode manuel, l’opérateur contrôle manuellement la position angulaire du plateau 9 (embrayage 56 en position débrayée).
En mode semi-automatique, l’opérateur contrôle, via par exemple soit un bouton de la boîte 25 intérieure à boutons-poussoirs soit un interrupteur 123 à pied (choix également du sens de rotation), la position angulaire du plateau 9 (embrayage 56 en position embrayée).
Lors de l’étape d’application du cordon 120 d’étanchéité, l’opérateur applique plus précisément, pour chaque aube 11, un cordon 120 en élastomère polymérisable et vulcanisable à température ambiante, plus connu sous l’acronyme anglais RTV pour « Room Température Vulcanization », à la jonction entre la surface 14 interne de la virole 3 intérieure et l’extrémité 13 interne de l’aube 11, sur l’ensemble du contour de l’aube 11.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures et notamment les figures 21,24 et 25, l’opérateur applique, pour chaque aube 11, un cordon 120 en élastomère à la jonction entre la surface 14 interne de la virole 3 intérieure et l’extrémité 13 interne de l’aube 11
Les cordons 120 sont appliqués à l’aide d’une seringue 121 remplie d’élastomère sous la forme d’un liquide visqueux, cette seringue 121 étant connectée à un applicateur-doseur 122 électropneumatique fixé sur la table 29 (illustré notamment sur la figure 8) et pilotée par un interrupteur à pied (non représenté sur les figures).
De la même manière que lors de l’étape d’application du primaire d’accroche, le contrôle de la position angulaire du plateau 9 est soit manuel soit semi-automatique.
Lors des étapes d’application du primaire d’accroche et de l’élastomère RTV, l’opérateur peut régler à sa convenance la hauteur et l’inclinaison du plateau 9 via par exemple un bouton de la boîte 25 intérieure à boutons-poussoirs, au bénéfice de l’ergonomie.
Lors de l’étape automatisée de chauffage, les cordons 120 en élastomère RTV sont chauffés pour permettre la polymérisation et/ou la vulcanisation de ces derniers, et ainsi permettre leur durcissement.
En amont de débuter l’étape de chauffe, l’opérateur positionne le rideau 18 mécanique en position fermée pour éviter notamment que l’opérateur soit exposé au rayonnement des sources 66 de chaleur.
A la suite de l’ordre donné par l’opérateur de débuter l’étape de chauffage et sous réserve que les moyens de détection détecte que le rideau 18 est en position fermée, le système 2 sous le contrôle du dispositif 23 de commande réalise notamment les opérations suivantes de manière automatisée :
- positionnement du dispositif 15 de chauffage en position de travail (primaire ou secondaire selon le redresseur 4 correspondant), rotation du plateau 9 et allumage des sources 66 de chaleurs, les cordons 120 d’étanchéité étant ainsi exposés de manière homogène au rayonnement des sources 66 de chaleurs pendant un temps déterminé (étape illustrée sur la figure 26) ;
- arrêt des sources 66 de chaleur.
Le dispositif 23 de commande, en fonction de la référence du redresseur 4, contrôle lors de l’étape de chauffage au moins l’un et avantageusement l’ensemble des paramètres suivants :
- la vitesse de rotation du redresseur 4 (ou plateau 9) ;
- la température à laquelle sont exposés les cordons 120 d’étanchéité ou la puissance de chauffe des cordons 120 d’étanchéité ;
- la température maximale des cordons 120 d’étanchéité, par exemple 250°C ;
- le temps d’exposition du redresseur 4.
A la suite de l’étape de chauffage, le procédé comprend une étape automatisé de refroidissement des cordons 120 en élastomère.
Selon le mode réalisation illustré sur les figures, les cordons 120 sont refroidis par l’intermédiaire des ventilateurs 90, le plateau 9 étant mobile en rotation. Dès lors que le pyromètre 78 mesure une température inférieure à celle d’une consigne (par exemple 30°C), les ventilateurs sont arrêtés. Puis le plateau 9 et le dispositif 15 de chauffage sont respectivement positionnés en position de référence et en position de repos.
A la suite de l’étape de refroidissement, le procédé comprend une étape de contrôle de la virole 3 intérieure, et plus précisément un contrôle du battement circulaire de la virole 3 intérieure. La tolérance de battement est par exemple de 1 mm.
Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, l’étape de contrôle est effectuée par l’opérateur au moyen du dispositif 92 de contrôle. En effet, au cours de cette étape, l’opérateur réalise notamment les opérations suivantes :
- déverrouillage de la tringle 95 par l’intermédiaire de la manette 99 ;
- déplacement transversal de la tringle 95 de manière à ce que le comparateur 94 se trouve en regard de la virole 3 intérieure ;
- verrouillage de la tringle 95 par l’intermédiaire de la manette 99 ;
- réglage des articulations du bras 93 au moyen des poignées 100 de sorte que le palpeur 102 soit légèrement enfoncé et en contact avec la surface 14 interne de la virole 3 intérieure ;
- rotation du plateau 9 soit de manière manuelle soit de manière semiautomatique ;
- lecture sur le cadran 101 du comparateur 94 du débattement circulaire de la virole 3 intérieure.

Claims (11)

  1. REVENDICATIONS
    1. Système (2) pour étanchéifier une première virole (3) annulaire, telle qu’une virole (3) intérieure, d’un redresseur (4) annulaire d’axe (R) de révolution, de compresseur de turbomachine, cette première virole (3) étant reliée à une deuxième virole (10) annulaire par une pluralité d’aubes (11), le système (2) comprenant :
    - un plateau (9) sur lequel est monté à plat le redresseur (4) de sorte que l’axe (R) de révolution du redresseur (4) soit sensiblement perpendiculaire au plateau (9) ;
    caractérisé en ce que le plateau (9) est sensiblement vertical et mobile en rotation autour de l’axe (R) de révolution du redresseur (4), le système (2) comprenant en outre un dispositif (15) automatisé de chauffage mobile par rapport au plateau (9) entre une position de travail dans laquelle le dispositif (15) de chauffage est en regard d’une portion de la première virole (3) à étanchéifier et une position de repos dans laquelle le dispositif (15) de chauffage est en retrait par rapport à la première virole (3).
  2. 2. Système (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système (2) est configuré pour mettre en rotation le plateau (9) tout en ayant le dispositif (15) de chauffage en position de travail.
  3. 3. Système (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le plateau (9) comprend une ouverture (62) centrale dans laquelle se trouve au moins partiellement le dispositif (15) de chauffage ou à travers laquelle le dispositif (15) de chauffage peut passer lors de son déplacement de sa position de travail à sa position de repos, et inversement.
  4. 4. Système (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système (2) comprend un dispositif (92) de contrôle comprenant un bras (93) articulé sur lequel est fixé un comparateur (94).
  5. 5. Système (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le plateau (9) est mobile en translation verticale et/ou inclinable selon un axe horizontal.
  6. 6. Système (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le plateau (9) et le dispositif (15) de chauffage sont placés dans une enceinte (16) comprenant un rideau (18) mécanique mobile entre une position ouverte et une position fermée.
  7. 7. Système (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le redresseur (4) est monté sur le plateau (9) par l’intermédiaire d’un outillage (7).
  8. 8. Installation (1) pour étanchéifier une première virole (3) annulaire, telle qu’une virole (3) intérieure, d’un redresseur (4) annulaire de compresseur de turbomachine, l’installation (1) comprenant :
    - au moins un système (2) selon l’une des revendications 1 à 7 ;
    - au moins un rack (5) de rangement comprenant au moins un tiroir (6) apte à recevoir un outillage (7) ;
    - un équilibreur (8) de charge apte à déplacer le redresseur (4) jusqu’à un plateau (9) du système (2) et l’outillage (7) depuis le tiroir (6) jusqu’au plateau (9).
  9. 9. Procédé pour étanchéifier une première virole (3) annulaire, telle qu’une virole intérieure, d’un redresseur (4) annulaire, d’axe (R) de révolution, de compresseur de turbomachine au moyen d’un système (2) selon l’une des revendications 1 à 7 ou d’une installation (1) selon la revendication 8, cette première virole (3) étant reliée à une deuxième virole (10) annulaire par une pluralité d’aubes (11), le procédé comprenant :
    - une étape d’application d’un cordon (120) d’étanchéité à la jonction interne entre chaque aube (11) et la première virole (3) ;
    5 caractérisé en ce qu’il comprend :
    - une étape automatisée de chauffage des cordons (120) d’étanchéité dans laquelle le redresseur (4) est entraîné en rotation autour de son axe (R) de révolution et au moins un dispositif (15) de chauffage est placé en regard d’une portion de la première virole (3).
  10. 10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que le système (2) contrôle lors de l’étape de chauffage au moins l’un des paramètres suivants :
    - la vitesse de rotation du redresseur (4) ;
  11. 15 - la température à laquelle sont exposés les cordons (120) d’étanchéité ou la puissance de chauffe des cordons (120) d’étanchéité ;
    - la température maximale des cordons (120) d’étanchéité ;
    - le temps d’exposition du redresseur (4).
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WO2015007994A1 (fr) * 2013-07-18 2015-01-22 Snecma Procede d'assemblage de pieces de turbomachine et ensemble mis en œuvre lors d'un tel procede

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