FR3056008A1 - Salle d'immersion, propre a reproduire un environnement, et procede d'immersion associe - Google Patents

Salle d'immersion, propre a reproduire un environnement, et procede d'immersion associe Download PDF

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Abstract

La salle d'immersion (10) comprend une enceinte (12) qui définit : - une entrée (26) ; - un espace de simulation (28) d'un environnement réel, qui présente au moins un mur d'affichage d'images (60), et au moins un élément de décor (62) physique, La salle (10) comporte un dispositif de stimulation (14) visuelle, auditive, olfactive, et/ou somesthésique. L'enceinte (12) définit un espace intermédiaire (30) de mise en condition d'un utilisateur, disposé entre l'entrée (26) et l'espace de simulation (28). L'espace intermédiaire (30) débouche dans l'espace de simulation (28) par au moins un passage d'accès (52). L'enceinte (12) comprend une paroi de séparation (50) qui sépare l'espace intermédiaire (30) de l'espace de simulation (28). L'espace intermédiaire (30) est configuré pour que l'utilisateur perçoive un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique différent par rapport à un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique correspondant produit dans l'espace de simulation (28).

Description

056 008
58591 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
COURBEVOIE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national © Int Cl8 : G 09 B 25/08 (2017.01)
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION
A1
©) Date de dépôt : 14.09.16. (© Demandeur(s) : L'OREAL Société anonyme— FR.
(© Priorité :
@ Inventeur(s) : DELHOMMEAU KARINE, GIRON
FRANCK, SAUNIER FRANCK et BATTE RICHARD.
(48/ Date de mise à la disposition du public de la
demande : 16.03.18 Bulletin 18/11.
©) Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux (® Titulaire(s) : L'OREAL Société anonyme.
apparentés :
©) Demande(s) d’extension : (© Mandataire(s) : LAVOIX.
UN ENVIRONNEMENT, ET PROCEDE D'IMMERSION (04) SALLE D'IMMERSION, PROPRE A REPRODUIRE ASSOCIE.
FR 3 056 008 - A1 (£// La salle d'immersion (10) comprend une enceinte (12) qui définit:
- une entrée (26);
- un espace de simulation (28) d'un environnement réel, qui présente au moins un mur d'affichage d'images (60), et au moins un élément de décor (62) physique,
La salle (10) comporte un dispositif de stimulation (14) visuelle, auditive, olfactive, et/ou somesthésique.
L'enceinte (12) définit un espace intermédiaire (30) de mise en condition d'un utilisateur, disposé entre l'entrée (26) et l'espace de simulation (28). L'espace intermédiaire (30) débouche dans l'espace de simulation (28) par au moins un passage d'accès (52). L'enceinte (12) comprend une paroi de séparation (50) qui sépare l'espace intermédiaire (30) de l'espace de simulation (28).
L'espace intermédiaire (30) est configuré pour que l'utilisateur perçoive un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique différent par rapport à un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique correspondant produit dans l'espace de simulation (28).
ic
Figure FR3056008A1_D0001
Figure FR3056008A1_D0002
Salle d’immersion, propre à reproduire un environnement, et procédé d’immersion associé
La présente invention concerne une salle d’immersion, propre à reproduire un environnement, la salle d’immersion comportant une enceinte définissant :
- une entrée ;
- un espace de simulation d’un environnement réel, présentant au moins un mur d’affichage d’images, et au moins un élément de décor physique, la salle comportant un dispositif de stimulation visuelle, auditive, olfactive, et/ou somesthésique produisant au moins un stimulus visuel, auditif, olfactif, et/ou somesthésique, avantageusement kinesthésique, dans l’espace de simulation.
Une telle salle d’immersion est destinée notamment à l’évaluation du comportement d’un utilisateur d’un produit dans un environnement reconstitué correspondant à un environnement réel, ou proche du réel, ou encore un environnement futuriste ou en réalité augmentée.
En particulier, la salle d’immersion est destinée à tester le comportement d’un utilisateur d’un produit cosmétique, notamment dans un environnement simulant une zone aquatique telle qu’une plage, ou plus généralement un environnement extérieur, ou semi extérieur (intérieur bénéficiant d’une source de lumière extérieure), voire un environnement intérieur en permettant une observation et une interaction avec l’utilisateur, ne perturbant pas l’utilisateur.
Le produit cosmétique est notamment un produit capillaire (soin, coiffage), un produit de soin de la peau, telle qu’une crème solaire, ou encore un produit de maquillage (teint, lèvres, yeux), un produit d’hygiène (gel douche, déodorant ou anti-transpirant), un parfum et/ou un outil de cosmétique.
Plus généralement, un produit cosmétique est un produit tel que défini dans le Règlement CE N° 1223/2009 du Parlement européen et cLi Conseil daté du 30 novembre 2009, relatif aux produits cosmétiques.
Les produits cosmétiques sont souvent évalués par des utilisateurs dans des conditions qui ne reproduisent pas l’environnement réel dans lequel ils sont utilisés. Ceci est le cas par exemple lorsque les produits sont soumis à des panels dans un laboratoire.
Dans ce cas, l’utilisateur est généralement perturbé par le fait que les conditions du test ne correspondent aux conditions écologiques d’usage. L’utilisateur peut en outre être dérangé par les interactions avec les observateurs. Le comportement de l’utilisateur peut donc ne pas correspondre au comportement qu’il aurait dans un environnement réel.
Il peut également s’avérer utile de plonger l’utilisateur dans un environnement non réaliste dont la réalité augmentée et/ou les stimuli permettront d’évaluer de nouveaux types de produits ou d’optimiser l’évaluation sur des caractéristiques précises.
Pour améliorer le contexte de l’observation, il est possible de plonger l’utilisateur dans une salle d’immersion. Une telle salle est par exemple décrite dans US 2004/113887. Dans cette salle, des éléments de décor réel sont associés à un mur d’affichage d’images et à des dispositifs de stimulation visuelle et/ou auditive, pour recréer les conditions qui peuvent régner dans un environnement réel.
Une telle salle ne donne pas entière satisfaction, notamment pour l’évaluation de produits cosmétiques. En effet, le passage de l’utilisateur depuis le monde réel jusqu’à l’espace de simulation s’effectue sans transition, de sorte que l’utilisateur ne se sent pas nécessairement immergé dans l’environnement reconstitué et conserve une perception du monde réel pouvant perturber l’évaluation. Cette immersion brutale n’est pas optimale et peut perturber l’évaluation.
De plus, une telle salle n’est pas très adaptée à l’observation de l’utilisateur dans l’environnement reconstitué.
Un but de l’invention est donc de fournir une salle d’immersion qui améliore l’immersion d’un utilisateur dans un environnement reconstitué, notamment pour évaluer l’utilisation d’un produit par l’utilisateur, et qui permette une observation fiable et sans perturbation de l’utilisateur dans l’environnement reconstitué.
À cet effet, l’invention a pour objet une salle du type précité, caractérisée en ce que l’enceinte définit un espace intermédiaire de mise en condition d’un utilisateur, disposé entre l’entrée et l’espace de simulation, l’espace intermédiaire débouchant dans l’espace de simulation par au moins un passage d’accès, l’enceinte comprenant une paroi de séparation séparant l’espace intermédiaire de l’espace de simulation, l’espace intermédiaire étant configuré pour que l’utilisateur perçoive un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique différent, notamment atténué par rapport à un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique correspondant produit dans l’espace de simulation.
La salle selon l’invention peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible :
- la paroi de séparation est au moins partiellement ajourée ;
- la salle comporte un dispositif secondaire de stimulation visuelle, auditive, olfactive, et/ou somesthésique dans l’espace intermédiaire, produisant au moins un stimulus visuel auditif, olfactif et/ou somesthésique différent, notamment atténué par rapport au stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique correspondant produit dans l’espace de simulation ;
- l’enceinte définit un sas d’entrée, raccordant l’entrée à l’espace intermédiaire, l’enceinte comportant au moins une sortie raccordant le sas d’entrée à l’espace intermédiaire, le sas d’entrée étant dépourvu de stimulus visuel auditif, olfactif et/ou somesthésique ;
- le mur d’affichage d’images comporte un écran incliné vers l’extérieur de l’espace de simulation verticalement de bas en haut, avantageusement d’un angle compris entre 0° et 45°, avantageusement compris entre 5° et 30“
- le mur d’affichage comporte un écran à diodes électroluminescentes, ou/et un écran à rétroprojection depuis l’extérieur de l’espace de simulation vers l’espace de simulation ;
- le dispositif de stimulation comporte au moins un ensemble de stimulation somesthésique dans l’espace de simulation, comportant au moins deux sources de flux d’air localisé d’intensités réglables indépendamment l’une de l’autre ;
- le dispositif de stimulation comporte au moins un ensemble de stimulation somesthésique comportant au moins une source de flux d’air associée à au moins une source radiative, telle qu’une source infrarouge ;
- la salle comprend au moins une unité de commande propre à synchroniser l’affichage d’images sur le mur d’affichage d’images avec au moins un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique engendré par le dispositif de stimulation ;
- un espace technique contenant au moins partiellement le dispositif de stimulation, le rapport du volume de l’espace technique au volume de l’espace de simulation étant inférieur à 0,8 ;
- le volume de l’espace de simulation est supérieur au volume de l’espace intermédiaire, le volume de l’espace de simulation étant avantageusement supérieur à 40 m3;
- la salle comprend au moins un dispositif de suivi utilisateur, propre à suivre l’évolution de l’utilisateur dans l’espace de simulation.
L’invention a également pour objet un procédé d’immersion d’un utilisateur dans un environnement reconstitué, comprenant les étapes suivantes :
- fourniture d’une salle d’immersion telle définie plus haut ;
- production dans l’espace de simulation d’au moins un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique à l’aide du dispositif de stimulation ;
- passage de l’utilisateur dans l’espace intermédiaire pour percevoir un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique différent, notamment atténué par rapport à un stimulus correspondant produit dans l’espace de simulation ;
- cheminement de l’utilisateur à travers le passage d’accès, puis,
- entrée de l’utilisateur dans l’espace de simulation.
Le procédé selon l’invention peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible :
- l’enceinte définit un sas d’entrée, raccordant l’entrée à l’espace intermédiaire, l’enceinte comportant au moins une porte séparant le sas d’entrée de l’espace intermédiaire, le procédé comprenant une étape de passage de l’utilisateur par le sas d’entrée, l’espace de simulation étant masqué au moins partiellement pour l’utilisateur lors de sa présence dans le sas d’entrée ;
- il comprend la fourniture d’un produit avantageusement cosmétique à l’utilisateur dans l’espace de simulation et l’utilisation du produit par l’utilisateur dans l’espace de simulation.
L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels la figure 1 est une vue en perspective partiellement ouverte d’une première salle d’immersion selon l’invention et la figure 2 est une vue de dessus de la salle de la figure
1.
Une première salle 10 d’immersion selon l’invention est illustrée par les figures 1 et
2. Comme visible sur ces figures, la salle d’immersion 10 comporte une enceinte 12, pour l’immersion de l’utilisateur dans un environnement reconstitué, un dispositif principal 14 de stimulation visuelle, auditive, olfactive et/ou somesthésique d’un utilisateur dans l’environnement reconstitué.
La salle d’immersion 10 comporte éventuellement un dispositif secondaire 15 de stimulation visuelle, auditive, olfactive et/ou somesthésique de l’utilisateur pour le conditionnement de l’utilisateur avant son passage dans l’environnement reconstitué, et un dispositif 16 de suivi de l’utilisateur dans l’environnement reconstitué.
L’environnement reconstitué est destiné ici à reproduire un environnement réel situé à l’extérieur, comme par exemple une zone aquatique telle qu’une plage, un jardin, une terrasse de café, plus généralement l’environnement peut être un environnement semi-extérieur, intérieur, réel ou futuriste ou en réalité augmentée.
L’enceinte 12 est de préférence située dans un bâtiment. Elle comporte à sa périphérie des murs 18, un plancher 20 et un plafond (non représenté), délimitant un volume intérieur 24.
L'enceinte 12 définit une entrée 26 permettant d'accéder au volume intérieur 24 depuis l'extérieur de l'enceinte 12, un espace de simulation 28 d'un environnement réel, dans lequel l'utilisateur est destiné à être immergé, et, selon l'invention, un espace intermédiaire 30 de conditionnement de l’utilisateur avant son entrée dans l’espace de simulation 28.
L’enceinte 12 définit en outre avantageusement dans le volume intérieur 24, un sas d’accès 32 à l’espace intermédiaire 30, raccordant l’entrée 26 à l’espace intermédiaire 30, une régie technique 34, destinée à la commande de l’environnement reconstitué auquel est soumis l’utilisateur, et/ou à l’observation de l’utilisateur, et au moins un espace technique 36, propre à recevoir au moins en partie le ou les dispositifs de stimulation 14, 15.
Dans cet exemple, l’entrée 26 est fermée par une porte amont 38 permettant l’accès au sas d’entrée 32.
Le sas d’entrée 32 est délimité par des cloisons latérales 41 opaques. Il débouche dans l’espace intermédiaire 30 par une sortie 40 fermée de manière sélective par une porte aval 42.
La sortie 40 s’étend dans le prolongement axial de l’entrée 26. Elle s’ouvre axialement dans l’espace intermédiaire 30, dans une direction sans intersection avec l’espace de simulation 28.
La cloison latérale 41 se prolonge partiellement en saillie dans l’espace intermédiaire 30, du côté de l’espace de simulation 28, pour empêcher l’utilisateur de visualiser l’espace de simulation 28 lorsque celui-ci est dans le sas d’entrée 32.
De préférence, les cloisons latérales 41 sont munies d’une charte graphique neutre, non modifiable. Le sas d’entrée 32 est muni d’un éclairage présentant une lumière neutre faible, par exemple de puissance inférieure à 60W (pour une lampe à incandescence standard).
Le sas d’entrée 32 lorsqu’il est présent, présente un volume inférieur au volume de l’espace intermédiaire 30 et au volume de l’espace de simulation 28, par exemple compris entre 5 m3 et 10 m3.L’espace intermédiaire 30 s’étend ici autour du sas d’entrée 32 et de la régie 34. Il présente une forme de L.
Il est délimité en aval par une paroi 50 de séparation avec l’espace de simulation
28.
Dans cet exemple, la paroi de séparation 50 est au moins partiellement ajourée pour permettre une visualisation partielle de l’espace de simulation 28 par l’utilisateur, lorsqu’il se trouve dans l’espace intermédiaire 30.
La paroi de séparation 50 est ici formée d’un mur végétal, par exemple un mur de branches, définissant entre elles des lumières verticales.
La paroi de séparation 50 délimite un passage 52 d’accès à l’espace de simulation 28, de largeur inférieure à 50 % de la largeur totale de la paroi de séparation 50.
Dans l’exemple représenté sur la figure 2, la paroi de séparation 50 s’étend parallèlement aux cloisons 41 définissant le sas 32.
Le passage d’accès 52 s’ouvre vers l’espace intermédiaire 30 en regard d’une cloison 41 délimitant le sas d’entrée 32, sensiblement perpendiculairement à la sortie 40, pour obliger l’utilisateur à transiter dans l’espace intermédiaire 30 en suivant un chemin tortueux.
Le volume de l’espace intermédiaire 30 est inférieur au volume de l’espace de simulation 28. Il est par exemple compris entre 12 m3 et 50 m3.
Dans l’exemple où l’environnement reconstitué est une zone aquatique, par exemple une plage, l’espace intermédiaire 30 comporte avantageusement un vestiaire 54 pour permettre à l’utilisateur de se changer, au moins une assise 56, par exemple un banc ou un fauteuil, pour permettre à l’utilisateur de s’asseoir dans l’espace intermédiaire 30, et une douche 58.
Le vestiaire 54 est situé à l’opposé du passage d’accès 52 par rapport à la sortie 40 du sas d’entrée 32. Ceci oblige l’utilisateur à maximiser son parcours dans l’espace intermédiaire 30.
L’espace de simulation 28 est situé à l’opposé de l’espace intermédiaire 30 par rapport à la paroi de séparation 50. Il est délimité par au moins un mur d’affichage d’images 60. Il comporte au moins un élément 62 de décor réel.
Dans cet exemple, au moins un mur d’affichage d’images 60 obture verticalement vers le fond l’espace de simulation 28. Avantageusement, un mur d’affichage d’images (non représenté) est aussi disposé sur le plafond en regard de l’espace de simulation 28. Eventuellement, le plafond est muni de rails avec des spots.
Le mur d’affichage d’images 60 comporte au moins un écran 64 de projection d’images statiques ou/et dynamiques reproduisant l’environnement réel.
Dans l’exemple représenté sur les figures 1 et 2, l’écran 64 est incliné vers l’extérieur de bas en haut par rapport à la verticale. Il présente par exemple un angle d’inclinaison, pris par rapport à un plan vertical, supérieur à 1°, et compris notamment entre 5° et 45°, préférentiellement entre 10° et 30.
Ceci augmente l’effet de perspective et favorise l’immersion de l’utilisateur placé debout, allongé ou assis devant l’écran 64.
De préférence, les images projetées sur l’écran 64 ne sont pas produites par un dispositif générant un faisceau lumineux dans l’espace de simulation 28. Ainsi, il n’existe pas de zone d’occultation de faisceau par un individu ou par des fumées, des brouillards, des embruns dans l’espace de simulation 28.
Par exemple, l’écran 64 est un écran constitué de diodes électroluminescentes (LED). En variante, l’écran 64 est un écran muni d’un dispositif 66 de rétroprojection, de préférence à ultra courte focale.
Avantageusement, le dispositif 66 à ultra courte focale est muni d’une optique qui redirige à la verticale la lumière émise à une distance inférieure à 400 mm du projecteur, notamment inférieure à 120 mm du projecteur pour obtenir une image juste au-dessus de l'optique grâce à un système de miroirs.
Dans ce cas, le dispositif de rétroprojection 66 est de préférence situé dans l’espace technique 36, à l’extérieur de l’écran 64, à l’opposé de l’espace de simulation 28 par rapport à l’écran 64.
Les éléments de décor réel 62 s’étendent dans le prolongement du mur d’affichage d’images 60, par exemple au-dessous du mur d’affichage d’images 60 et sur le sol à l’avant du mur d’affichage d’images 60.
Dans le cas d’un environnement simulant une plage, les éléments de décor réel 62 comportent une toile imprimée 68 disposée sous le mur d’affichage d’images 60 représentant un décor dans la continuité de l’image projetée, et une région sableuse 70, située devant les galets 68.
La régie technique 34 est située à l’opposé de l’espace 71 de simulation 28 par rapport au sas 32. Elle comporte au moins une unité de commande propre à piloter le mur d’affichage d’images 60 et le dispositif de stimulation 14, pour afficher des images et simultanément engendrer des stimuli visuels, auditif, olfactif et somesthésique dans l’espace de simulation 28.
L’unité de commande 71 est en outre apte à piloter chaque dispositif secondaire 15 de stimulation visuelle, auditive, olfactive et somesthésique pour engendrer, dans l’espace intermédiaire 30 des stimuli visuels, auditif, olfactif et/ou somesthésique d’intensité différente, notamment inférieure à celle des stimuli engendrés dans l’espace de simulation 28 par le dispositif de stimulation 14.
Les espaces techniques 36 sont situés à l’arrière du mur d’affichage d’images 60. Ils comprennent un espace 71A recevant les dispositifs de rétroprojection 66 des écrans 64, et une salle d’entretien 71B accessible depuis l’extérieur de l’enceinte.
Le volume des espaces techniques 36 est inférieur au volume de l’espace de simulation 28, grâce à la compacité des écrans à diodes électroluminescentes, et/ou grâce à l’utilisation de dispositifs de rétroprojection 66 à très courte focale. Le rapport du volume des espaces technique 36 au volume de l’espace de simulation 28 est avantageusement inférieur à 0,8 préférentiellement inférieur à 0,5.
Le dispositif de stimulation 14 représenté sur les figures 1 et 2 comporte au moins un ensemble de stimulation visuelle, un ensemble de stimulation auditive, un ensemble de stimulation olfactive, et/ou un ensemble de stimulation somesthésique.
L’ensemble de stimulation visuelle comporte par exemple au moins une lampe placée en regard de l’espace de simulation 28 pour reproduire un stimulus visuel, ici la lumière du jour, et notamment une lumière solaire artificielle.
L’ensemble de stimulation auditive comporte par exemple au moins un hautparleur disposé en regard de l’espace de simulation 28 pour générer un stimulus auditif, ici un son représentatif de l’environnement réel. De préférence, l’ensemble de stimulation auditive comporte une pluralité de haut-parleurs avantageusement synchronisés avec la projection d’images sur le mur d’affichage d’images 60.
L’ensemble de stimulation somesthésique est raccordé à l’espace de simulation 28 par l’intermédiaire de bouches de diffusion d’air 72, 74, 76 pour engendrer un stimulus somesthésique formé par des flux d’air. Avantageusement au moins une bouche, notamment quatre bouches sont situées au sol et au moins une bouche, notamment trois bouches sont situées au plafond.
De préférence, l’ensemble de stimulation somesthésique comporte au moins deux sources indépendantes de flux d’air, de préférence pilotables indépendamment l’une de l’autre. Chaque source est raccordée à une bouche distincte 74, 76.
Avantageusement, un dispositif de production de gouttelettes et/ou un humidificateur est associé à chaque source de flux d’air pour engendrer un environnement humide, comme un brouillard ou des embruns.
L’ensemble de stimulation somesthésique comprend avantageusement un ensemble de chauffage pour chauffer le flux d’air et placer l’utilisateur à la température souhaitée.
Avantageusement, une ou plusieurs sources radiatives de type infrarouge sont associées à l’ensemble de stimulation somesthésique afin de reproduire la sensation de chaleur que l’on éprouve quand la peau est exposée au rayonnement du soleil.
Avantageusement, l’ensemble de stimulation somesthésique est propre à engendrer une stimulation kinesthésique, à savoir une perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps. Elle fonctionne grâce à de nombreux récepteurs musculaires et ligamentaires, et aux voies et centres nerveux impliqués.
L’ensemble de stimulation olfactive est propre à engendrer et à diffuser dans l’espace de simulation 28 un stimulus olfactif, ici au moins une odeur représentative de l’environnement réel. Il comporte au moins une source d’odeurs.
Dans un mode de réalisation, la ou chaque source d’odeur diffuse à la sortie des bouches 72, 74, 76 ou est intégrée aux sources de flux d’air. Dans une autre variante, les sources d’odeur sont situées sur des colonnes de part et d’autre de l’écran 64.
Le dispositif auxiliaire de stimulation 15 est formé des mêmes ensembles que le dispositif de stimulation 14. Il ne sera pas décrit plus en détails. Il est propre à produire dans l’espace intermédiaire 30 des stimuli visuels, auditifs, olfactifs, et/ou somesthésiques atténués par rapport à ceux engendrés dans l’espace de simulation 28. Ces stimuli sont d’intensités différentes, notamment inférieures aux stimuli produits par le dispositif de stimulation 14 dans l’espace de simulation 28.
Par exemple, les sons produits par les haut-parleurs dans l’espace intermédiaire 30 sont d’intensité différentes, notamment plus faible que les sons produits par les hautparleurs situés dans l’espace de simulation 28.
De même, la lumière produite dans l’espace intermédiaire 30 est d’intensité plus faible que celle produite dans l’espace de simulation 28, avec avantageusement une couleur similaire à celle présente dans l’espace de simulation 28.
L’odeur produite éventuellement par le dispositif auxiliaire de stimulation 15 est également d’intensité plus faible que celle présente dans l’espace de simulation 28.
Dans une variante, le dispositif auxiliaire 15 de comporte pas d’ensemble de stimulation olfactive. Le dispositif de suivi 16 comporte au moins un capteur de suivi de l’utilisateur, par exemple un microphone pour capturer les réponses verbales de l’utilisateur, une caméra et un ensemble de déplacement de la caméra pour suivre les mouvements de l’utilisateur, ou/et des capteurs de réponse physiologique de l’utilisateur. De préférence le dispositif 16 comporte plusieurs microphones permettant de capter les réponses verbales, plusieurs caméras permettant d’observer les gestuelles et les réponses comportementales, et/ou des capteurs de réponse physiologique.
Un premier procédé d’immersion d’un utilisateur dans un environnement reconstitué, mis en œuvre dans la salle 10 selon l’invention, va maintenant être décrit.
Initialement, l’utilisateur pénètre dans le sas d’entrée 32 par l’entrée 26. L’utilisateur est avantageusement en tenue de ville. La porte aval 42 est fermée.
La luminosité dans le sas d’entrée 32 est maintenue faible pour perturber les repères spatiaux de l’utilisateur.
Puis, l’utilisateur ouvre la porte aval 42. Il visualise alors l’espace intermédiaire 30, sans voir l’espace de simulation 28.
Il entre alors dans l’espace intermédiaire 30 pour être mis en condition par son passage à travers l’espace de simulation 28.
Dans l’espace intermédiaire 30, l’utilisateur perçoit les stimuli engendrés par le dispositif auxiliaire de stimulation 15. Ces stimuli sont d’intensités plus faibles que ceux présents dans l’espace de simulation 28.
De plus, l’utilisateur perçoit à travers la paroi de séparation 50 ajourée des stimuli affaiblis provenant de l’espace de simulation 28, notamment des stimuli visuels, auditifs, olfactifs et/ou somesthésiques.
Ainsi, l’utilisateur acquiert progressivement des références relatives à l’espace de simulation 28, sans être directement plongé dans cet espace 28. Ces références sont engendrées par des stimuli lointains, qui sont masqués, notamment par la paroi de séparation ajourée 50.
L’utilisateur se prépare ensuite pour pénétrer dans l’espace de simulation 28. Avantageusement, il se rend dans le vestiaire 54 pour se changer, et passe éventuellement sous la douche 58.
L’utilisateur chemine linéairement vers la paroi de séparation 50, puis tourne de 90° pour s’engager dans le corridor défini entre la paroi de séparation 50 et la cloison latérale 41 opaque.
Le cheminement de l’utilisateur dans l’espace intermédiaire 30 étant tortueux, son immersion progressive vers l’espace de simulation 28 est continue, sans rupture ou effet de surprise, puisque l’attention du participant est orientée sur la tâche cognitive consistant à se changer.
Néanmoins, compte tenu des ouvertures dans la paroi de séparation 50, la curiosité de l’utilisateur est stimulée en lui donnant l’impression qu’il existe du mouvement de l’autre côté de la paroi de séparation 50. Ceci l’incite à entrer dans l’espace de simulation 28.
L’utilisateur se dirige alors vers le passage d’accès 52. L’espace de simulation 28 apparaît progressivement dans son champ de vision.
Les stimuli visuels, auditifs, olfactifs, et/ou somesthésiques engendrés par le dispositif de stimulation 14 dans l’espace de simulation 28 deviennent alors perceptibles de manière croissante pour l’utilisateur, lorsqu’il atteint le passage d’accès 52.
L’utilisateur entre alors dans l’espace de simulation 28. Le mur d’affichage d’images 60 est actif et affiche des images statiques et/ou dynamiques s’inscrivant dans la continuité des éléments de décor physique 62 disposés à l’avant du mur d’affichage d’images 60.
L’écran 64 constituant le mur d’affichage d’images 60 étant incliné vers l’extérieur, il offre plus de perspective à l’utilisateur, qui se trouve encore plus immergé dans l’environnement reconstitué.
Simultanément, les sources de flux d’air sont pilotées de manière indépendante et variable pour créer des effets somesthésiques de vent, d’humidité, et/ou de brouillard qui sont projetés dans l’espace de simulation 28 à travers les bouches 72, 74, 76.
Avantageusement, les sources de flux d’air et de rayonnement infrarouge sont pilotées de manière synchrone avec l’affichage d’images sur le mur d’affichage d’image 60 pour faire coopérer les effets visuels et somesthésiques.
Simultanément, les haut-parleurs diffusent un son correspondant à l’environnement reconstitué.
L’utilisateur est donc totalement plongé dans l’environnement reconstitué. Grâce au passage à travers l’espace intermédiaire 30, l’utilisateur est guidé vers l’immersion, en étant actif par rapport à cette immersion. Les stimuli atténués présents dans l’espace intermédiaire 30 agissent sur l’utilisateur pour renforcer son immersion dans l’espace de simulation 28.
Une fois immergé dans l’espace de simulation 28, l’utilisateur peut évoluer en position debout, assise, ou allongée dans l’espace de simulation 28.
L’utilisateur effectue alors les tests sur les produits dont il dispose, suivant un protocole donné, par exemple en les appliquant sur une surface corporelle, comme la peau et/ou les cheveux.
Les observateurs de l’utilisateur peuvent alors suivre l’évolution de l’utilisateur en face-à-face, par capture de réponse verbale à l’aide d’un microphone, par capture de réponse comportementale à l’aide de la caméra et du suivi caméra, et/ou par capture de réponse physiologique.
Les observateurs de l’utilisateur, présents en régie ou/et dans l’espace de simulation 28 ne perturbent pas la perception de l’utilisateur. Par ailleurs, l’utilisateur peut être observé dans l’environnement reconstitué créé au sein de l’espace de simulation 28. Ceci donne à l’observateur une idée très réaliste de l’environnement réel, contrairement à un dispositif de réalité augmentée, dans lequel seul l’utilisateur perçoit l’environnement tridimensionnel dans lequel il est plongé.
Avantageusement, l’observateur communique avec l’utilisateur via les enceintes de la salle, soit par les enceintes présentes dans l’espace de simulation 28, soit par les enceintes présentes dans l’espace intermédiaire 30. Ceci est faisable à partir de la régie technique 34 et/ou à partir d’un casque / micro retour en nomade.
L’observateur peut également donner des consignes à l’utilisateur ou recueillir des informations de l’utilisateur via un téléphone mobile porté par l’utilisateur ou plus généralement par un ensemble de communication à distance.
Ainsi, l’utilisateur teste les produits dont il dispose dans un environnement au plus proche de la réalité, de manière contrôlée, standardisée, et reproductible.
La salle d’immersion 10 permet avantageusement de moduler l’environnement reconstitué en créant des scenarii ou des protocoles d’évaluation avec des conditions variables.
Cette salle est également utile pour réunir des utilisateurs en vue de leur appliquer des stimuli sensoriels dévolus à la reproduction ou à la projection d’un univers «produit», «Marque» ou autre qui stimuleront la créativité.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. -Salle d’immersion (10), propre à reproduire un environnement, la salle d’immersion (10) comprenant une enceinte (12) définissant :
    - une entrée (26) ;
    - un espace de simulation (28) d’un environnement réel, présentant au moins un mur d’affichage d’images (60), et au moins un élément de décor (62) physique, la salle (10) comportant un dispositif de stimulation (14) visuelle, auditive, olfactive, et/ou somesthésique produisant au moins un stimulus visuel, auditif, olfactif, et/ou somesthésique, avantageusement kinesthésique, dans l’espace de simulation (28) ;
    caractérisée en ce que l’enceinte (12) définit un espace intermédiaire (30) de mise en condition d’un utilisateur, disposé entre l’entrée (26) et l’espace de simulation (28), l’espace intermédiaire (30) débouchant dans l’espace de simulation (28) par au moins un passage d’accès (52), l’enceinte (12) comprenant une paroi de séparation (50) séparant l’espace intermédiaire (30) de l’espace de simulation (28), l’espace intermédiaire (30) étant configuré pour que l’utilisateur perçoive un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique différent, notamment atténué par rapport à un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique correspondant produit dans l’espace de simulation (28).
  2. 2. - Salle (10) selon la revendication 1, dans laquelle la paroi de séparation (50) est au moins partiellement ajourée.
  3. 3. - Salle (10) selon la revendication 1 ou 2 , dans laquelle la salle (10) comporte un dispositif secondaire de stimulation (15) visuelle, auditive, olfactive, et/ou somesthésique dans l’espace intermédiaire (30), produisant au moins un stimulus visuel auditif, olfactif et/ou somesthésique différent, notamment atténué par rapport au stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique correspondant produit dans l’espace de simulation (28).
  4. 4. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’enceinte (12) définit un sas d’entrée (32), raccordant l’entrée (26) à l’espace intermédiaire (30), l’enceinte (12) comportant au moins une sortie (40) raccordant le sas d’entrée (32) à l’espace intermédiaire (30), le sas d’entrée (32) étant dépourvu de stimulus visuel auditif, olfactif et/ou somesthésique.
  5. 5. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le mur d’affichage d’images (60) comporte un écran (64) incliné vers l’extérieur de l’espace de simulation (28) verticalement de bas en haut, avantageusement d’un angle compris entre 0° et 45°, avantageusement compris ertre5° et 30°.
  6. 6. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le mur d’affichage comporte un écran (64) à diodes électroluminescentes, ou/et un écran (64) à rétroprojection depuis l’extérieur de l’espace de simulation (28) vers l’espace de simulation (28).
  7. 7. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le dispositif de stimulation (14) comporte au moins un ensemble de stimulation somesthésique dans l’espace de simulation (28), comportant au moins deux sources de flux d’air localisé d’intensités réglables indépendamment l’une de l’autre.
  8. 8. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le dispositif de stimulation (14) comporte au moins un ensemble de stimulation somesthésique comportant au moins une source de flux d’air associée à au moins une source radiative, telle qu’une source infrarouge.
  9. 9. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins une unité de commande (71) propre à synchroniser l’affichage d’images sur le mur d’affichage d’images (60) avec au moins un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique engendré par le dispositif de stimulation (14).
  10. 10. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un espace technique (36) contenant au moins partiellement le dispositif de stimulation (14) , le rapport du volume de l’espace technique (36) au volume de l’espace de simulation (28) étant inférieur à 0,8.
  11. 11. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le volume de l’espace de simulation (28) est supérieur au volume de l’espace intermédiaire (30), le volume de l’espace de simulation (28) étant avantageusement supérieur à 40m3.
  12. 12. - Salle (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins un dispositif (16) de suivi utilisateur, propre à suivre l’évolution de l’utilisateur dans l’espace de simulation (28).
  13. 13. - Procédé d’immersion d’un utilisateur dans un environnement reconstitué, comprenant les étapes suivantes :
    - fourniture d’une salle (10) d’immersion selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 ;
    - production dans l’espace de simulation (28) d’au moins un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique à l’aide du dispositif de stimulation (14) ;
    - passage de l’utilisateur dans l’espace intermédiaire (30) pour percevoir un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou somesthésique différent, notamment atténué par rapport à un stimulus correspondant produit dans l’espace de simulation (28) ;
    - cheminement de l’utilisateur à travers le passage d’accès (52) puis,
    - entrée de l’utilisateur dans l’espace de simulation (28).
  14. 14. - Procédé selon la revendication 13, dans lequel l’enceinte (12) définit un sas d’entrée (32), raccordant l’entrée (26) à l’espace intermédiaire (30), l’enceinte (12)
    5 comportant au moins une porte séparant le sas d’entrée (32) de l’espace intermédiaire (30), le procédé comprenant une étape de passage de l’utilisateur par le sas d’entrée (32), l’espace de simulation (28) étant masqué au moins partiellement pour l’utilisateur lors de sa présence dans le sas d’entrée (32).
  15. 15. - Procédé selon l’une quelconque des revendications 13 ou 14, comprenant la
    10 fourniture d’un produit avantageusement cosmétique à l’utilisateur dans l’espace de simulation (28) et l’utilisation du produit par l’utilisateur dans l’espace de simulation (28).
    3056θθ8
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