FR3053097A1 - Vis de reglage avec moyens elastiques - Google Patents

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Abstract

La présente invention se rapporte à une vis de réglage (60) s'étendant selon un axe longitudinal (63) et destinée à s'engrener avec une pièce réglable (1), la vis de réglage comprenant : - une portion filetée (61), - une portion porteuse (69) située d'un côté de la portion filetée selon l'axe longitudinal, - un ou des moyens élastiques (90) portés par la portion porteuse et aptes à être comprimés selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la vis. L'invention se rapporté également à un dispositif lumineux de véhicule automobile comprenant une vis de réglage de ce type.

Description

VIS DE REGLAGE AVEC MOYENS ELASTIQUES
La présente invention concerne une vis de réglage destinée à s'engrener avec une pièce réglable, notamment une pièce de véhicule automobile, notamment dans un dispositif lumineux de véhicule. Elle vise également un dispositif comprenant une telle vis.
Dans les dispositifs comprenant une ou des pièces réglables, une solution utilisée pour régler ces pièces est d'utiliser une vis de réglage, notamment une vis sans fin. L'un des problèmes couramment rencontré est que la pièce réglable et la vis de réglage étant supportées par des éléments différents, le positionnement précis de ces deux pièces l'une par rapport à l'autre est difficile à réaliser. Une fois ces pièces montées dans le dispositif, un jeu plus ou moins important peu apparaître entre elles, ce qui peu diminuer la précision du réglage.
Par exemple dans un dispositif lumineux de véhicule, il est important que le faisceau lumineux respecte certaines caractéristiques spatiales de répartition de l'intensité lumineuse. Par exemple, certains projecteurs doivent pouvoir réaliser un faisceau lumineux délimité par une ligne de coupure à un certain niveau au-dessus de la chaussée, afin de ne pas éblouir les conducteurs des véhicules venant en sens opposé ou ceux des véhicules suivis.
Pour cela, il est requis un positionnement précis de l'élément optique déviant les rayons lumineux émis par la source lumineuse de ces dispositifs lumineux de manière à former le faisceau lumineux désiré. Cet élément optique doit pouvoir être réglé, notamment pour ajuster la hauteur de la ligne de coupure du faisceau après montage du dispositif lumineux dans le véhicule. Par exemple, un dispositif lumineux peut comprendre un réflecteur réglé verticalement par une vis de réglage.
En cas de jeu entre l'élément optique réglable et la vis de réglage, le réglage de la hauteur de la ligne de coupure peut être imprécis. De plus, dans le cas d'un dispositif lumineux, les vibrations peuvent se reporter sur la vis de réglage et l'élément optique, entraînant des variations de cette ligne de coupure. Les automobilistes venant en sens opposé risquent donc d'être éblouis et de percevoir un scintillement du faisceau. Pour diminuer ce risque, il faut un procédé de fabrication très précis du dispositif lumineux.
Le problème technique que vise à résoudre l'invention est donc de simplifier la réalisation de dispositifs comprenant une pièce réglable par une vis de réglage. A cet effet, un premier objet de l'invention est une vis de réglage s'étendant selon un axe longitudinal et destinée à s'engrener avec une pièce réglable, la vis de réglage comprenant : une portion filetée, une portion porteuse située d'un côté de la portion filetée selon l'axe longitudinal de la vis de réglage, un ou des moyens élastiques portés par la portion porteuse et aptes à être comprimés selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la vis.
Ainsi la vis de réglage va être apte à se monter en plaçant la portion porteuse en appui contre une autre partie du dispositif, de manière à ce que les moyens élastiques puissent être précontraints selon une direction telle, qu'ils exercent une force de rappel sur la portion porteuse, de manière à contraindre la portion filetée contre la pièce réglable. De ce fait, la portion filetée sera en appui permanent contre la pièce réglable, évitant ainsi tout jeu entre la portion filetée et la vis de réglage.
La vis de réglage selon l'invention peut optionne11ement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : la portion porteuse forme l'une des extrémités de la vis de réglage ; cela rend plus efficace le rappel vers la pièce réglable et simplifie sa réalisation, notamment par moulage ; les moyens élastiques sont des 1 amell es ; ce sont des moyens simples à réaliser ; les lamelles sont venues de matière en une seule pièce avec la portion porteuse ; cela simplifie le montage de la vis de réglage en diminuant le nombre de pièces ; par ailleurs, le fait que les moyens élastiques soient des lamelles facilite la réalisation en une seule pièce, notamment par moulage, de la vis de réglage ; les lamelles comprennent une base reliée à la portion porteuse, cette base étant agencée radialement par rapport à l'axe longitudinal de la vis de réglage ; les lamelles présentent une première et une deuxième extrémités, la première extrémité étant la portion de la base reliée à la portion porteuse, les lamelles s'étendant entre leur base et leur deuxième ext rémi t é ; selon l'alinéa précédent, les lamelles se courbent depuis leur base vers cette deuxième extrémité dans le même sens ; ainsi quelle que soit l'orientation de la vis de réglage suite à sa rotation autour de son axe longitudinal, la force de rappel est dirigée environ dans la même direction ; la tangente à la courbe entre la base de chaque lamelle et la deuxième extrémité de la lamelle correspondante, au niveau de la deuxième extrémité de ces lamelles, est également tangente à un cercle passant par toutes les deuxièmes extrémités de toutes ces 1amelies ; ainsi les lamelles présentent une orientation favorisant un contact sous contrainte constant, quelle que soit l'orientation de la vis de réglage suite à sa rotation autour de son axe longitudinal ; la deuxième extrémité des lamelles est une extrémité libre ; les lamelles présentent ainsi davantage de souplesse ; l'extrémité libre des lamelles est arrondie ; cela favorise le glissement continu des lamelles, évitant ainsi des variations brusques de contrainte entre la pièce réglable et la vis de réglage ; la vis de réglage comprend un manchon flexible agencé radialement autour des lamelles et relié directement à la deuxième extrémité de chacune de ces lamelles ; cela permet une réalisation plus rigide des lamelles, comparé à une réalisation avec des deuxièmes extrémités libres ; le manchon est cylindrique ; cela facilite la réalisation du manchon autour des lamelles ; en particulier, le manchon peut être réalisé en une pièce séparée dans laquelle s'emmanchent les lamelles, ou bien en une seule pièce avec les lamelles et la vis de réglage ; dans ce dernier cas, la forme cylindrique facilite également le démoulage de l'ensemble ; les lamelles sont entre deux et quatre, notamment elles sont au nombre de trois, notamment également réparties autour de la portion porteuse ; cela permet un passage de la contrainte d'une lamelle à l'autre ; le nombre de trois est le compromis préféré entre la simplicité de réalisation, comparé à quatre lamelles, et un passage en continu de la contrainte d'une lamelle à l'autre, comparé à deux lamelles ; les lamelles comprennent deux faces principales séparées par une première et une deuxième tranches, ces faces s'étendant environ parallèlement à l'axe longitudinal de la vis de réglage, la première tranche étant du côté de la portion filetée et la deuxième tranche étant à l'opposé de la première tranche ; la portion porteuse est à l'une des extrémités de la vis de réglage, lesdites deuxièmes tranches étant inclinées vers l'autre extrémité de la vis de réglage en allant de la base de ces lamelles vers la deuxième extrémité de ces lamelles ; ainsi l'extrémité de la vis de réglage où est la portion porteuse présente une forme effilée, facilitant ainsi son engagement dans un logement lors du montage de cette vis ; la deuxième tranche forme un biseau incliné à l'opposé de la portion porteuse ; on accentue ainsi la forme effilée ; de plus, cela facilite le démoulage des lamelles ; les lamelles sont de formes identiques ; les lamelles présentent ainsi les mêmes caractéristiques de flexibilité et d'élasticité ; la distance, selon une direction radiale par rapport à la vis de réglage, entre d'une part le point de la lamelle le plus éloigné de l'axe longitudinal de la vis de réglage et d'autre part, l'axe longitudinal de la vis de réglage, est supérieure au rayon de la portion filetée ; les moyens élastiques sont en polyoxyméthilène ; ce matériau présente une bonne flexibilité et une bonne élasticité ; les lamelles et la vis de réglage sont venus de matière en une seule pièce en polyoxyméthilène ; ce matériau est particulièrement adapté pour cette les moyens élastiques sont en élastomère, en caoutchouc ou en mousse élastique, notamment les moyens élastiques sont formés par un unique manchon emmanché sur la portion porteuse ; cette réalisation permet de réaliser avec des moules plus simples la vis de réglage, mais cette dernière comporte plus de pièces, nécessitant une étape d'assemblage supplémentaire ; la vis de réglage est une vis de réglage d'un élément optique, notamment un déviateur optique, de dispositif lumineux de véhicule.
Un autre objet de l'invention est un dispositif comprenant : une vis de réglage s'étendant selon un axe longitudinal et comprenant une portion filetée et une portion porteuse, ladite portion porteuse étant située d'un côté de la portion filetée selon l'axe longitudinal, une pièce réglable engrenée avec la vis de réglage, une paroi de coopération avec la vis de réglage, un ou des moyens élastiques agencés entre ladite portion porteuse et ladite paroi de coopération et aptes à être comprimés selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la vis de réglage, la pièce réglable, la paroi de coopération et le ou les moyens élastiques étant agencés de manière à ce que le ou au moins l'un des moyens élastiques soit contraint de manière à exercer une force de rappel de la portion filetée vers la pièce réglable.
Ainsi, la portion filetée est en appui permanent contre la pièce réglable, évitant ainsi tout jeu entre la portion filetée et la vis de réglage.
Le dispositif selon l'invention peut optionne11ement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : la paroi de coopération entoure au moins partiellement la portion porteuse ; elle permet ainsi de faciliter le maintien de la contrainte lors de la rotation de la vis de réglage ; le dispositif comprend un boîtier dans lequel est monté la vis de réglage, la paroi de coopération étant une portion de la ou de parois du boîtier ; le nombre de pièce est ainsi limité ; la vis de réglage est montée libre en rotation et bloquée en translation sur une paroi du boîtier ; la vis de réglage fonctionne ainsi comme une vis sans fin ; c'est une solution plus compacte, car il n'y a pas de course en translation à prévoir pour cette vis ; la vis de réglage est clippée dans le boîtier ; le boîtier présente une paroi de montage avec une face plane extérieure et une ouverture d'insertion traversant ladite paroi de montage ; la vis de réglage comprend des saillies de clippage, un palier de rotation à distance de ces saillies, la vis de réglage étant montée dans le boîtier au travers de l'ouverture d'insertion et au moyen des saillies, de manière à plaquer le palier de rotation contre ladite face plane extérieure, les bords de ladite ouverture d'insertion se logeant entre ledit palier de rotation et ces saillies ; on assure ainsi le montage et la fermeture du boîtier avec deux pièces ; la vis de réglage et la paroi de montage présentent des moyens complémentaires de clippage de la vis de réglage dans l'ouverture d'insertion ; la vis de réglage et la paroi de montage présentent des moyens complémentaires agencé de manière à former un montage à baïonnette de la vis de réglage dans l'ouverture d'insertion ; un joint annulaire est disposé autour de la vis de réglage et entre le palier de rotation et la paroi du boîtier, de manière à assurer l'étanchéité entre l'extérieur et l'intérieur du boîtier au niveau du trou de montage ; la portion porteuse forme l'une des extrémités de la vis de réglage ; les moyens élastiques sont des lamelles ; les lamelles sont venues de matière en une seule pièce avec ladite portion porteuse et/ou avec ladite paroi de coopération ; les lamelles s'étendent à partir d'une base agencée radialement par rapport à la vis de réglage, la base étant reliée à la portion porteuse ou à ladite paroi de coopération ; les 1 amell es sont ainsi plus facilement positionnées par rapport à la portion porteuse et à la paroi de coopération ; les lamelles s'étendent entre leur base et une extrémité et se courbent depuis leur base vers cette extrémité dans le même sens ; la tangente au niveau de l'extrémité des lamelles à la courbe entre la base de chaque lamelle et l'extrémité de la lamelle correspondante est également tangente à un cercle passant par toutes les extrémités de ces lamelles ; la paroi de coopération est un cylindre dont la section présente un diamètre inférieur à celui dudit cercle ; les lamelles comprennent une extrémité libre ; l'extrémité libre des lamelles est arrondie ; la vis de réglage est agencée dans le boîtier de manière à ce qu'au moins l'une des lamelles soit en précontrainte contre la paroi de coopération ; le dispositif est un dispositif lumineux de véhicule, notamment un feu antibrouillard avant ; notamment, la pièce réglable est un déviateur optique, la vis de réglage étant agencée de manière à entraîner le pivotement du déviateur optique autour d'un axe de pivotement ; la présente invention est particulièrement adaptée pour le réglage des faisceaux lumineux émis par les véhicules, notamment ceux présentant une ligne de coupure ; le dispositif comprend également un ensemble de plaquage comprenant une armature et une portion de contact portée par l'armature, l'armature entourant au moins partiellement le déviateur optique, la portion de contact étant en appui contre le déviateur optique ; le déviateur optique, la vis de réglage et ledit élément de plaquage étant agencés de manière à ce que le déviateur optique soit au moins partiellement enserré entre la vis de réglage et ladite portion de contact, et à ce que, selon une direction allant de la vis de réglage vers ladite portion de contact, dite direction de flexion, ladite portion de contact soit rigide et l'armature soit élastiquement déformable ; cela permet de réaliser un moyen d'absorption de l'effort lorsque le déviateur optique vient en butée ; l'armature est montée en précontrainte dans le boîtier de manière à générer une force de rappel à l'opposé de la direction de flexion sur la vis de réglage ; on renforce ainsi le plaquage contre la vis de réglage ; la vis de réglage, le déviateur optique et l'armature sont agencés de manière à ce que la précontrainte de l'armature soit suffisante pour entraîner une précontrainte sur la vis de réglage, de sorte que tout moyen élastique étant à l'arrière de la vis de réglage présente une contrainte supérieure au (x) moyen(s) élastique(s) à l'avant de cette vis de réglage ; ainsi le rattrapage des jeux est essentiellement réalisé par les moyens élastiques de la vis de réglage, la flexibilité de l'armature étant essentiellement mise en œuvre pour absorber les efforts sur le déviateur optique lorsque celui-ci est réglé en bout de course, en particulier pour permettre le débrayage du déviateur optique de la vis de réglage ; la vis de réglage du dispositif est une vis de réglage selon l'invention ; selon l'alinéa précédent, les moyens élastiques peuvent être des lamelles, et : oie déviateur optique comprend une partie dentée s'engrenant avec la vis de réglage, oies lamelles sont réparties autour de l'axe longitudinal de la vis de réglage, de manière à ce qu'il y ait toujours une lamelle alignée à la fois avec la vis de réglage et avec ladite partie dentée ; on renforce ainsi les rattrapages de jeux et 1 ' engrènement de la vis de réglage dans ladite partie dentée ; l'élément de plaquage est un masque placé en avant de l'élément d'appui selon la direction d'émission du faisceau lumineux par le dispositif lumineux ; un tel masque permet de cacher les câbles, le fond du boîtier ou autres éléments de formes purement fonctionnelles à la vue d'un observateur extérieur au dispositif lumineux ; en utilisant cette pièce comme élément de plaquage, il est inutile d'avoir une pièce supplémentaire, ce qui représente un gain de poids et de matière ; l'armature est un enjoliveur du masque, l'enjoliveur étant visible depuis l'extérieur dudit dispositif lumineux et présentant une ouverture centrale à travers laquelle passe les rayons lumineux émis par la source lumineuse, après ou avant déviation par le déviateur optique ; la partie dentée est un secteur de roue dentée ; c'est une forme simple de réalisation ; le secteur de roue dentée est centré sur l'axe de pivotement du déviateur optique ; cela permet une rotation avec des efforts moindres sur la vis de réglage ; le secteur de roue dentée forme un bras s'étendant selon une direction opposée à la direction de flexion, et étant d'un côté relié au déviateur optique et portant de l'autre les dents s'engrenant avec la vis de réglage, le secteur de roue dentée étant perpendiculaire à un axe de pivotement du déviateur optique et parallèle à l'axe longitudinal de la vis de réglage ; cela permet d'augmenter le nombre de tour de la vis de réglage pour orienter le déviateur optique d'un angle donné ; il est ainsi plus facile de régler finement la position du déviateur optique ; le déviateur optique et la vis de réglage sont agencés de manière à permettre le pivotement du déviateur optique entre deux positions extrêmes, le déviateur optique venant en butée sur une butée de débrayage au moins dans l'une de ces positions extrêmes ; cela permet de limiter la course du déviateur optique ; le déviateur optique et la vis de réglage sont agencés de manière à ce que lorsque le déviateur optique appuie contre la butée de débrayage, la portion filetée exerce une poussée sur la partie dentée de sorte que le déviateur optique se déplace selon la direction de flexion et l'armature fléchit davantage ; cela permet d'absorber l'effort correspondant, et donc d'éviter une usure, voire une dégradation, de la vis de réglage ou du déviateur optique ; l'armature est agencée de manière à pouvoir fléchir jusqu'à ce que la partie dentée débraye de la vis de réglage ; ainsi il n'y a pas de limite d'effort exercé sur le déviateur optique et sur la vis de réglage, puisqu'au-delà d'un certain seuil la partie dentée débraye ; du fait de l'élasticité de la déformation de l'armature, une force de rappel est généré et aussitôt que la partie dentée aura débrayé, elle sera rappelée vers la vis de réglage pour s'engrener à nouveau avec celle-ci ; l'armature comprend des moyens de fixation à emboîtement élastique emboîtés dans le dispositif lumineux et agencés de manière à maintenir l'armature plaquée contre le déviateur optique ; on peut ainsi fixer simplement l'armature contre le déviateur optique par simple plaquage ; les moyens de fixation à emboîtement élastique sont agencés de manière à s'emboîter selon la direction de flexion ; cela permet d'améliorer le plaquage ; le dispositif comprend un support du déviateur optique, le support du déviateur optique comprenant des moyens complémentaires d'emboîtement avec lesquels les moyens de fixation à emboîtement élastique sont emboîtés ; on simplifie le montage ensemble de l'élément de plaquage, du déviateur optique et de son support ; le support du déviateur optique est un dissipateur thermique, notamment un radiateur ; on améliore la compacité en permettant l'évacuation de la chaleur générée par la source lumineuse ; l'armature est en polycarbonate ; cela permet une bonne flexibilité de celle-ci ; le dispositif lumineux comprend la source lumineuse ; dans ce cas le dispositif lumineux est prêt à émettre un faisceau lumineux dès qu'il sera alimenté en électricité ; la source lumineuse est une diode électroluminescente, encore appelée LED ; la présente invention est particulièrement utile dans le cadre d'un dispositif lumineux avec une diode électroluminescente ; en effet comme cette dernière est de taille très réduite comparée à des filaments de lampes classiques, les jeux et les imprécisions ont plus d'impact ; le déviateur optique est en lien direct d'un côté contre l'élément de plaquage et/ou de l'autre côté contre la vis de réglage ; le déviateur optique est une lentille ; notamment une lentille agencée de manière à réaliser par projection une image de la source lumineuse ; le déviateur optique est agencé de manière à dévier les rayons lumineux de manière à former un faisceau d'éclairage présentant une ligne de coupure ; la précision du dispositif selon l'invention est d'autant plus utile dans ce cas, car la ligne de coupure doit être positionnée précisément pour ne pas éblouir les conducteurs des véhicules venant en sens inverse ou suivis par un véhicule équipé d'un dispositif lumineux selon l'invention ; le dispositif lumineux est un feu antibrouillard, le déviateur optique étant agencé de manière à réfléchir les rayons lumineux de manière à former un faisceau antibrouillard présentant une ligne de coupure horizontale.
Un autre objet de l'invention est un véhicule comprenant un dispositif lumineux selon l'invention.
Sauf indication contraire, lorsqu'ils sont employés pour l'agencement du dispositif lumineux, les termes « avant », « arrière », « inférieur », « supérieur », « côté », « longitudinal », « transversal » se réfèrent au sens d'émission de lumière hors du dispositif lumineux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée des exemples non limitatifs qui suivent, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective qui représente de façon éclatée un dispositif lumineux selon l'invention ; la figure 2 est une vue de face du dispositif lumineux de la figure 1, illustré de façon assemblé ; la figure 3 est une coupe transversale du dispositif lumineux de la figure 2, selon un plan perpendiculaire à la vue de la figure 2 et passant par l'axe 3 ; la figure 4 est une vue en perspective et de dessous d'une vis de réglage selon une réalisation de l'invention, notamment la vis de réglage du dispositif de la figure 1 ; la figure 5 est une vue de côté de la vis de réglage de la figure 4 ; - la figure 6 est une section de la vis de réglage perpendiculairement à son axe longitudinal et au niveau des moyens élastiques ; la figure 7 est une vue en perspective et de dessus d'une partie de la vis de réglage de la figure l ; la figure 8 est une vue en perspective de l'élément de plaquage du dispositif lumineux des figures précédentes ; la figure 9 est une vue de côté dispositif lumineux de la figure 2, sans la glace de fermeture, ni le boîtier ; - la figure 10 est une coupe vue en perspective du dispositif lumineux de la figure 2, selon un plan perpendiculaire à l'axe 3 et comprenant l'axe 63, mais sans la glace de fermeture ; - la figure 11 est une vue de côté du dispositif lumineux de la figure 2, sans le boîtier, ni la glace de fermeture, du côté opposé à celui de la figure 9 ; la figure 12 représente schématiquement un principe de l'invention applicable aux différents modes de réalisation.
La figure 12 illustre une vis de réglage 60 et un dispositif selon l'invention dans son principe général.
Ce dispositif comprend ici un boîtier 50 à l'intérieur duquel est enfermée une pièce réglable 1. L'orientation de cette pièce a besoin pour ce dispositif d'être réglée. Pour cela, une vis de réglage 60 coopère avec cette pièce réglable 1 de manière à modifier son orientation.
La vis de réglage 60 s'étend selon un axe longitudinal 63 autour duquel elle est entraînée en rotation, lors de la mise en œuvre d'un moyen d'actionnement 62.
Cette vis de réglage 60 est notamment agencée de manière à s'engrener avec la pièce réglable 1. La vis de réglage 60 comprend pour cela une portion filetée 61, qui s'engrène dans des formes complémentaires disposées sur la pièce réglable 1, ces formes complémentaires n'étant pas représentées en figure 12 .
La vis de réglage 60 comprend également une portion porteuse 69 qui est située d'un côté de la portion filetée 61 selon l'axe longitudinal 63 de la vis, par exemple à l'une des extrémités de la vis de réglage 60 qui est opposée à l'extrémité portant le moyen d'actionnement 62. Cette portion porteuse 69 est pourvue de moyens élastiques 90 aptes à être comprimés selon une direction transversale à l'axe longitudinal 63 de la vis. En figure 12, cette direction transversale est dans le plan de la figure et perpendiculaire à l'axe longitudinal 63.
Le dispositif comprend une paroi de coopération 68 fixée directement ou indirectement au boîtier 50. L'un des moyens élastiques 90, en figure 12 celui du bas, est agencé entre la portion porteuse 69 et cette paroi de coopération 68.
Tel que les éléments sont agencés dans ce dispositif, la pièce réglable 1, la paroi de coopération 68 et les moyens élastiques 90 sont agencés de manière à ce que le ou les moyens élastiques 90 en contact avec cette paroi de coopération 68, ici celui du bas, soient précontraints de manière à exercer une force de rappel de cette portion filetée vers la pièce réglable 1.
Dans l'exemple illustré, le moyen élastique 90 est comprimé contre la portion de coopération 68 et exerce la force de rappel sur la portion porteuse 69, soit vers le haut sur cette figure 12, entraînant le rappel de la portion filetée 61 contre la pièce réglable 1.
Selon une variante non représentée, les moyens élastiques peuvent être portés par la paroi de coopération au lieu de la portion porteuse. Ils se compriment alors contre la portion porteuse, et entraînant le rappel de la portion filetée 61 contre la pièce réglable 1.
Ce principe est applicable à différents dispositifs comprenant au moins une pièce réglable et à différentes vis de réglage adaptées à un tel dispositif.
En particulier, ce principe peut être appliqué à un dispositif lumineux de véhicule, notamment à un feu antibrouillard, comme il va être exposé ci-après.
La pièce réglable peut être un déviateur optique, tel qu'une lentille, un réflecteur, une combinaison de lentilles, une combinaison de réflecteurs, ou une combinaison de lentille(s) et de réflecteur(s).
Les figures 1 et 2 illustré un exemple de réalisation, dans lequel le dispositif est un dispositif lumineux de véhicule.
Ce dispositif lumineux comprend un boîtier 50 définissant un logement 52 à l'intérieur duquel sont disposés une source lumineuse 6 et un déviateur optique 1 déviant les rayons émis par cette source lumineuse 6. Ce déviateur optique est la pièce réglable 1 selon l'invention et est actionné par une vis de réglage 60.
De façon classique, le dispositif lumineux peut comprendre une glace de fermeture 54 et une pièce de style ou masque 30, situé entre la glace de fermeture 54 et le déviateur optique 1, selon la direction d'émission X du faisceau lumineux par le dispositif lumineux.
Le boîtier 50 comprend une partie formant une enveloppe sensiblement cylindrique, définissant le logement 52. Le boîtier peut comprendre des oreilles de fixation 53 destinées à être fixées au véhicule.
Le dispositif lumineux permet l'émission d'un faisceau lumineux tronqué ou à tout le moins présentant une décroissance très rapide de la luminosité émise en dessous d'un certain niveau, le bord de la partie tronquée ou cette décroissance très rapide correspondant à une ligne de coupure. Par exemple, le faisceau se trouve limité sous un plan, notamment destiné à être sensiblement horizontal et à se trouver à une certaine hauteur au dessus de la chaussée, une fois le dispositif monté dans le véhicule.
Dans l'exemple illustré, le dispositif est un projecteur générant un faisceau antibrouillard, présentant donc une ligne de coupure horizontale; ce projecteur est encore appelé feu antibrouillard avant ou projecteur antibrouillard.
Ce dispositif est configuré pour autoriser un réglage d'un positionnement de la ligne de coupure du faisceau, selon une direction donnée, notamment destinée à être verticale.
Dans l'exemple illustré le déviateur optique est une lentille 1, présentant une partie de déviation 4, délimitée par un dioptre arrière et un dioptre avant.
Les dioptres avant et arrière de la partie de déviation 4 sont agencés de manière à dévier les rayons lumineux pour former le faisceau lumineux avec la ligne de coupure. Selon un exemple de réalisation non illustré, on peut également avoir des dioptres avant et/ou arrière portant des stries agencées pour dévier les rayons lumineux de manière à former la ligne de coupure.
Le réglage de la position de la ligne de coupure est réalisé par variation du positionnement angulaire de la lentille 1 autour d'un axe de pivotement, dans cet exemple un axe de rotation 3, par 1'actionnement de la vis de réglage 60.
Cet axe de rotation 3 est destiné à être orienté selon l'axe transversal du véhicule équipé du dispositif lumineux.
Dans cet exemple, pour permettre ce réglage, la lentille 1 comprend également deux parties d'articulation mobiles 9 et 10 de part et d'autre de la partie de déviation 4, autour desquelles elle peut tourner. Sur la figure 3, ces parties d'articulation mobiles 9 et 10 sont schématiquement séparées de la partie de déviation 4 par les lignes pointillées.
La lentille 1 comprend également une partie dentée 11 coopérant avec une vis de réglage 60, dont la rotation autour de l'axe longitudinal 63 de cette vis entraîne le pivotement vers le haut ou vers le bas de la lentille 1.
Ainsi, le réglage de la ligne de coupure s'effectue par un actionnement d'un seul organe, à savoir la lentille 1, servant à la formation et à la transmission du faisceau.
La partie de déviation 4 et les parties d'articulation mobiles 9, 10, sont avantageusement constituées de la même matière, notamment elles sont venues de matière en une seule pièce.
La source lumineuse 6 est dans cet exemple, une diode électroluminescente, placée en amont de la lentille 1 selon le sens d'émission des rayons lumineux.
Le dispositif lumineux comprend un support 20 supportant à la fois cette source lumineuse 6 et la lentille 1. Ce support est fixé directement sur le boîtier 50. Il positionne et fixe ainsi directement la source 6 dans le boîtier 50 par rapport à la lentille.
La ligne de coupure est ici obtenue par un agencement mutuel de la lentille 1, notamment de ses dioptres avant et arrière, et de la source lumineuse 6, comme cela est connu, notamment des documents EP1762776, en particulier les modes de réalisation correspondant aux figures 11 et suivantes, et/ou EP1970619, en particulier le mode de réalisation de la figure 1.
Selon cet exemple, l'axe de rotation 3 passe sensiblement par la source lumineuse 6. La lentille 1 pourra en outre présenter un foyer au niveau de la source lumineuse 6. On dispose de la sorte d'un faisceau dont la forme et la répartition des intensités lumineuses à l'intérieur de cette forme ne varient pas en fonction du positionnement angulaire de la lentille 1 et donc ne dépendent pas du positionnement de la ligne de coupure.
La source lumineuse est dans cet exemple une diode électroluminescente ou LED 6.
Comme illustré en figures 9 et 10, la portion filetée 61 de la vis de réglage 61 s'engrène avec la partie dentée 11 de la lentille 1, pour actionner la rotation de celle-ci autour de l'axe de rotation 3. De ce fait, selon le sens de rotation de la vis de réglage 60, le secteur de roue dentée 11 bascule vers le haut ou vers le bas, entraînant le réglage de la partie de déviation 4 respectivement vers le bas ou vers le haut.
Ainsi, on assure le déplacement de l'image projetée de la LED 6 et donc du faisceau lumineux correspondant. Notamment, dans le cadre d'un faisceau d'antibrouillard, on peut régler la hauteur de sa ligne de coupure.
Les figures 4 à 7 illustrent un exemple de réalisation d'une vis de réglage 60, relevant du principe illustré en figure 12. Cette vis de réglage est celle qui est intégrée au dispositif illustré en figures 1 à 3 et 9 à 11.
Sur ces figures 4 à 7, la vis de réglage 60 est représentée avec son axe longitudinal 63. Elle comprend successivement, le long de cet axe longitudinal 63, une première extrémité formée par une roue de réglage 62, un palier de rotation 64, des ergots de clippage 67, une portion filetée 61, et une deuxième extrémité formée par une portion porteuse 69 portant des lamelles 90. Les lamelles 90 forment ici et les moyens élastiques de la vis de réglage.
La roue de réglage 62 forme ici le moyen d'actionnement en rotation de la vis de réglage 60 dans un sens ou dans 1'autre.
Comment on peut plus précisément le voir en figure 6 et 7, les lamelles 90 sont agencées de manière à être flexibles et élastiquement déformables vers la portion porteuse 69. Ici la flexibilité est assurée par leur forme particulière. Cela n'est cependant pas limitatif.
Ici grâce à leur forme et à leur positionnement, ces lamelles 90 peuvent être comprimées transversalement par rapport à l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60.
Chacune de ces lamelles 90 comprend une première extrémité et une deuxième extrémité. La première extrémité de chaque lamelle est formée par une base 91 qui s'étend radialement depuis la portion porteuse 69. La deuxième extrémité est une extrémité libre 93, ici formée par un bout arrondi.
La lamelle 90 présente un coude 94 entre la base 91 et une portion de flexion 92 de la lamelle, située entre ce coude 94 et l'extrémité libre 93. La portion de flexion 92 de chaque lamelle présente une courbure telle, que l'ensemble des extrémités libres 93 de chacune des lamelles 90 peuvent être circonscrites dans un cercle dont le centre est sur l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60. Autrement dit, chacune des extrémités libres 93 passe par un seul et même cercle.
Par ailleurs, cette courbure des portions de flexion des lamelles 90 est telle qu'au niveau des extrémités libres 93, la courbure de chaque lamelle 90 est tangente à ce cercle circonscrit. Ainsi lorsque l'on insère la portion porteuse 69 dans le logement prévu pour la vis de réglage 61, à savoir ici la cassette 55, celui-ci ayant une forme cylindrique, les lamelles 90 vont être environ tangentes à la paroi intérieure de cette cassette 55. De ce fait, le glissement des lamelles 90 contre la paroi interne de la cassette 55 sera facilité, comme on peut le voir par exemple en figure 6.
Par ailleurs, cette forme courbée des lamelles 90 permet de déformer celles-ci de façon plus aisée et de manière plus souple.
Pour favoriser la rotation de la vis de réglage 60 dans la cassette 55, les extrémités libres 93 présentent une forme arrondie, notamment une portion de cylindre circulaire d'axe parallèle à celui de l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60.
Comme illustré en figures 4, 5 et 7, lorsque la vis de réglage 60 est démontée du dispositif lumineux, les lamelles 90 ne sont plus sous contrainte et sont écartées de la portion porteuse 69, de telle sorte que le cercle circonscrit aux extrémités libres 93 de ces lamelles est d'un diamètre supérieur au diamètre de la portion filetée 61, filetage compris.
Par exemple sur la figure 6, selon la direction radiale, les extrémités libre 93 de chaque lamelle comprennent le point le plus éloigné dans chaque lamelle 90 de l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60. La distance de ce point à l'axe longitudinal 63 selon une direction radiale est supérieure au rayon de la portion filetée 61.
Autrement dit, si l'on insère la vis de réglage 60 dans un manchon dont le diamètre correspond environ au diamètre du filetage de la portion filetée 61, ces lamelles 90 doivent être comprimées pour pouvoir rentrer dans ce manchon.
Dans cet exemple, le diamètre de la paroi intérieure de la cassette 55 est inférieur à celui de ce cercle circonscrit. De ce fait, quand la vis de réglage 60 est montée dans la cassette 55, ces lamelles sont en précontrainte.
La portion de flexion 92 de chaque lamelle 90 comprend deux faces principales. La première face principale 95 est en vis-à-vis de la portion porteuse 69. La deuxième face principale 96 est située à l'opposé de cette première face 95, et donc tournée vers l'extérieur de la vis de réglage 60.
Ces faces principales s'étendent globalement parallèlement à l'axe longitudinal 63, notamment chaque face principale 95, 96, peut être définie par des directrices parallèles à l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60. Cela facilite le démoulage de la vis de réglage, en particulier dans cet exemple, où les lamelles 90 sont venues de matière en une seule pièce avec la portion porteuse 69.
Ces faces principales sont séparées par deux tranches, une première tranche 97 orientée du côté de la portion filetée 61 et une deuxième tranche 98 à l'opposé de la première tranche 97, à savoir orientée vers le haut dans le dispositif illustré.
Comme dans l'exemple illustré, la première tranche 97 peut être globalement plane et s'inscrire dans un plan environ perpendiculaire à l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60. La deuxième tranche 98 se rapproche de plus en plus de la première tranche 97 au fur et à mesure qu'on évolue le long de la lamelle correspondante vers son extrémité libre 93. Ainsi, chaque lamelle 90 est longitudinalement de moins en moins large.
Par ailleurs, cette deuxième tranche 98 présente un dévers orienté vers l'extérieur de la vis de réglage 60, selon une direction radiale. Ainsi, la deuxième tranche 98 forme un biseau, incliné à l'opposé de la portion porteuse 69.
Grâce à cet affinement longitudinal de la lamelle vers la portion filetée et à ce dévers, comme on peut le voir en figures 5 et 7, l'extrémité supérieure de la vis de réglage 60 s'inscrit environ dans un cône, facilitant ainsi son engagement dans la cassette 55.
La vis de réglage 60 peut être formée d'une seule pièce, par exemple être venue de matière en polyoxyméthilène.
Comme illustré notamment aux figures 1 et 10, le logement 52 peut être délimité par une paroi cylindrique 80 du boîtier 50, sur laquelle est montée la glace de fermeture 54. Le logement 52 est délimité à l'avant par cette glace de fermeture 54 et à l'arrière par une paroi de fond du boîtier 50.
De manière non limitative, ce boîtier 50 présente un manchon 85 s'étendant depuis la paroi de fond du boîtier et débouchant dans une cassette 55 de logement de la vis de réglage 60. Ce manchon 85 relie ainsi le logement 52 et la cassette 55.
La vis de réglage 60 est agencée dans la cassette 55 et est clippée dans le boîtier 50. La vis de réglage 60 est ainsi bloquée en translation dans cette cassette 55 .
Par exemple, comme illustré, les ergots de clippage 67 sont formés par des saillies qui sont radiales par rapport à la vis de réglage 60 et sont agencés contre des portions complémentaires non présentées sur ces figures, situées à proximité d'une ouverture d'insertion de la vis de réglage 60 dans la cassette 55. Ces ergots de clippage 67 permettant ainsi d'empêcher la vis de réglage 60 de bouger en translation vers le bas.
De la même manière, dans cet exemple, le palier de rotation 64 est agencé contre une paroi circulaire 82 du boîtier 50, de manière à empêcher la vis de réglage 60 de se déplacer en translation vers le haut.
La paroi circulaire 82 délimite l'ouverture d'insertion de la vis de réglage 60. Les bords de cette ouverture d'insertion, donc la paroi circulaire 82 à ce niveau, sont logés entre le palier de rotation 64 et ces ergots de blocage 67, de manière à plaquer le palier de rotation 64 contre la face plane extérieure de cette paroi circulaire 82. En plus du blocage en translation, cela facilite une rotation étanche de la vis dans l'ouverture d'insertion.
Un joint 81 annulaire est ici agencé entre les ergots de clippage 67 et ce palier de rotation 64, de manière à assurer l'étanchéité du boîtier 54 au niveau de l'ouverture d'insertion permettant de monter la vis de réglage 60. Ce joint 81 peut par exemple être posé préalablement sur la vis de réglage 60.
Dans cet exemple, un épaulement circulaire, situé entre la paroi circulaire 82 et les portions complémentaires, permet d'accueillir le joint 81.Le masque 30, forme un élément de plaquage. Comme illustré en figure 1, le support 20, la lentille 1 et le masque 30 s'empilent, dans cet ordre, dans le boîtier 50. Ce faisant, le masque 30 se fixe sur le support 20 par l'intermédiaire de pattes de fixation 33 munies d'un trou, des crochets 23 du support venant se clipper dans ces trous, comme on peut le voir en figures 9 et 11.
En étant ainsi empilé, le masque 30 plaque la lentille 1 contre son support 20, comme il sera détaillé plus loin.
Le masque 30 présente une ouverture centrale 34. Une fois le projecteur antibrouillard assemblé, le masque 30 entoure la lentille 1, sa partie de déviation 4 se logeant dans l'ouverture centrale 34. De l'extérieur, vu de face, pratiquement seulement cette partie de déviation 4 de la lentille 1 et la face avant du masque 30 sont visibles.
Le support 20 comprend ici en outre une carte de commande électronique 24. Cette carte 24 sert, notamment, à contrôler la LED 6. Des bras 21, 22 du support 20 s'étendent de part et d'autre de cette carte de commande 24, selon l'axe de rotation 3.
Le support 20 est dans cet exemple un dissipateur thermique, présentant à l'arrière des ailettes 25. Ce dissipateur thermique 20 est plus particulièrement en relation d'échange thermique avec la LED 6, notamment via la carte électronique 24.
Pour favoriser la dissipation thermique et la compacité du projecteur, la paroi de fond du boîtier 50 comprend dans cet exemple une ouverture arrière, non représentée, à travers laquelle passent les ailettes 25. Le projecteur comprend dans ce cas un joint 58, annulaire, afin d'assurer une étanchéité entre le support 20 et la paroi du fond du boîtier 50.
Le dissipateur thermique peut être en métal, notamment en aluminium, ou encore en polymère thermo-conducteur.
Le boîtier 50 peut comprendre un dispositif de ventilation, tel qu'un trou de ventilation 56 traversant la paroi latérale du boîtier 50 et bouché par une membrane semi-perméable 57. Cela permet de mettre l'intérieur du boîtier 50 en communication avec l'extérieur.
La face interne du boîtier 50 peut comprendre des nervures de clippage, à savoir d'emboîtement élastique, pour fixer le support 20 dans le boitier 50 par des moyens complémentaires de ces nervures.
Dans cet exemple, le fond du boitier comprend également un connecteur 51 pour alimenter électriquement la source lumineuse 6.
Le boitier 50 présente également une protubérance formant une bague de maintien 59 d'un pignon de renvoi 70, dont l'axe longitudinal est perpendiculaire à celui de la vis de réglage 60. Le pignon de renvoi 70 coopère avec les dents de la roue de réglage 62, de manière à ce que 1 ' actionnement du pignon 70 entraîne la rotation de la roue de réglage 62 et donc de la vis de réglage autour de l'axe longitudinal 63.
Le masque 30, illustré en détails en figure 8, comprend une armature 36 qui forme l'enjoliveur de ce masque. En effet, comme on peut le voir en figure 2, la partie avant de l'armature 36 forme la partie visible depuis l'extérieur du dispositif lumineux et permet de masquer le fond du boîtier 50.
Dans cet exemple, l'enjoliveur 36 entoure totalement la lentille 1, une fois le dispositif lumineux assemblé.
Dans cet exemple, le masque 30 comprend deux portions de contacts 31 et 32. Celles-ci sont ici formées par des protubérances s'étendant environ selon le sens de l'empilement des éléments à l'intérieur du boîtier 50. Les portions de contact 31, 32, sont tournées vers l'arrière de l'armature 36, de sorte qu'elles ne sont pas visibles depuis l'extérieur. Une fois le dispositif lumineux assemblé la première portion de contact 31 et la deuxième portion de contact 32, viennent en contact avec des portions externes 13 et 12, respectivement de la première partie d'articulation mobile 9 et de la deuxième partie d'articulation mobile 10.
Comme illustré en figures 1 et 3, la portion externe de la première partie d'articulation mobile 9 et la portion externe de la deuxième partie d'articulation mobile 10 sont formées par une première portion cylindrique 13 et une deuxième portion cylindrique 14.
Comme illustré en figure 3, les bras du support 20 sont formés par des portions de disque 21, 22, comprenant chacun une tranche 21a, 22a, chaque tranche étant logée dans des formes complémentaires, à savoir des portions concaves 15, 16 de la lentille 1 situées à l'arrière de celle-ci.
Les portions de contact 31, 32 se terminent par une forme concave complémentaire des portions cylindriques 13, 14.
Ainsi, la première partie d'articulation mobile 9 tourne aisément entre la portion de contact 31 et la portion de disque 21. De même, la deuxième partie d'articulation mobile 10 tourne aisément entre la portion de contact 32 et la portion de disque 22.
Les portions de disque 21, 22 et les portions de contact 31, 32 maintiennent la lentille 1 d'une part sur le support 20, et d'autre part libre en rotation par rapport à ce dernier. Les portions de disque 21, 22 et les portions de contact 31, 32 forment donc ici des parties d'articulation fixes entre lesquelles pivotent les parties d'articulation mobile 9, 10, formant ainsi deux articulations de la lentille.
Dans cet exemple, les portions concaves 15, 16, de la lentille 1 sont situées entre les portions cylindriques 13 et 14, selon l'axe de rotation 3. L'armature 36 plaque ainsi fermement les parties d'articulation mobile 9, 10 contre le support 20.
Ce décalage entre les deux parties d'articulation fixe de chaque articulation, à savoir le décalage selon l'axe de rotation 3 entre la portion cylindrique correspondante 13, 14 et la portion concave correspondante 15, 16, permet de réaliser plus facilement la lentille 1 avec un bras s'étendant vers l'arrière, ce bras formant une portion de secteur denté 11, qui forme ici la partie dentée coopérant avec la vis de réglage 60.
Les portions de disque 21, 22, présentent des faces de contact 21b, 22b, agencées transversalement et à l'opposé de la source lumineuse 6. Elles forment des paliers de contact glissant, coopérant chacune avec une face plane de la partie d'articulation mobile correspondante 9, 10.
Dans cet exemple, ces faces planes et ces faces de contact 21b, 22b sont inclinées vers l'intérieur, à savoir vers l'espace compris entre chaque articulation de la lentille 1. Cela permet un meilleur empilement de la lentille 1 avec son support 20 dans le boîtier 50, les parties d'articulation mobiles 9, 10, se plaçant de part et d'autre des portions cylindriques 21 et 22.
Comment illustré sur la figure 3, le support 20 comprend un décalage vers l'avant permettant le positionnement de la carte 24, non représentée sur cette figure, et de la LED 6, de manière à ce que l'élément photoémissif de cette dernière passe au niveau de l'axe de rotation 3.
Comme illustré en figure 9 et 11, le masque est clippé sur le support 20 et la portion de contact 31 est en contact avec la partie cylindrique 9, appuyant ainsi sur celle-ci. Le boîtier 50 n'a pas été représenté sur ces figures 9 et 11 pour des raisons de clarté du dessin.
Le masque 30 en se plaquant contre la lentille 1 permet non seulement de plaquer celle-ci contre le support 30 mais également de plaquer le secteur de roue dentée 11 contre la vis de réglage 60.
Le secteur de roue dentée 11 appuie sur la vis de réglage 60. En particulier, les dents du secteur de roue dentée 11 sont engrenées avec la portion filetée 61 de la vis de réglage 60.
Ainsi dans le mode de réalisation exemplifié sur ces figures, le support 20 ainsi que la vis de réglage 60 forment chacun séparément un élément d'appui contre laquelle est plaquée la lentille 1.
Comme on peut l'observer en figures 9 et 10, le bras formé par le secteur de roue dentée 11 est agencé entre la portion de contact 31 et la vis de réglage 60, plus particulièrement sa partie dentée 61, selon une direction d'alignement parallèle à celle de la direction X d'émission du faisceau lumineux par le proj ecteur.
Dans cet exemple, l'enjoliveur 36 est flexible et élastiquement déformable, ici sur les côtés du masque 30, selon une direction de flexion F. En figure 9 les pointillés représentent la position de flexion maximale de l'enjoliveur 36.
Cette direction de flexion F de l'enjoliveur 36 correspond dans cet exemple à la direction d'alignement de la portion de contact 31, du bras formé par le secteur de roue dentée 11 et de la vis de réglage 60.
Quand la vis de réglage 60 est actionnée, la lentille 1 pivote jusqu'à une certaine limite, par exemple en butant contre le support 30. Dans un tel cas, le secteur de roue dentée 11 force sur la vis de réglage 60. L'agencement du secteur de roue dentée 11, permet le transfert de cet effort sur la vis de réglage 60 aux portions de contact 31, 32, qui étant rigides, entraînent la déformation de l'enjoliveur 36 selon la direction de flexion F. Ainsi, les dents du secteur de roue dentée 11 se désengagent progressivement de la portion filetée 61, jusqu'à atteindre la position de flexion maximale, au niveau de laquelle les dents du secteur de roue dentée 11 sont complètement désengagées de la portion filetée 61. Il y a alors débrayage de la lentille 1 de la vis de réglage 60.
Aussitôt lentille débrayée, l'élasticité de l'enjoliveur 36 entraîne la lentille 1, et donc le secteur de roue dentée 11, en rappel vers l'arrière, ramenant le secteur de roue dentée 11 en engrènement dans la portion filetée 61.
Le masque 30 peut être monté dans le boîtier 50 de manière à être légèrement précontraint sur la lentille. Ici, l'interférence entre le diamètre le filetage de la portion filetée 61 et du secteur de roue dentée 11 est de 3,5 mm. On pourra donc avoir sur ce projecteur un déplacement de 3 ou 5 mm vers l'avant du secteur de roue dentée 11 avant le débrayage celui-ci.
Par interférence entre deux parties montées ensemble, on entend que ces parties ont été rapprochées davantage qu'elles ne le seraient sans déformation. La distance entre leur position de montage en contact sans déformation et la position montée en déformation correspond à la valeur de l'interférence.
Dans cet exemple, la flexibilité des lamelles 90 de la vis de réglage joue un rôle de rattrapage de jeu au niveau de l'articulation de la lentille 1.
En effet en cas de jeu entre les parties d'articulation mobiles 9, 10, et les portions de disque 21, 22 et les portions de contact 31, 32, la flexibilité des lamelles 90 permet de rattraper les décalages éventuels.
Selon une réalisation de l'invention et notamment dans cet exemple, le masque 30, la lentille 1 et le support 20 sont montés ensemble de manière à ce que les portions de contacts 31, 32, soient en interférence avec les portions cylindriques 13, 14, de 0,2 mm selon la direction de flexion F.
En d'autres termes, une fois le dispositif lumineux assemblé, la ou les lamelles 90 en contact avec la paroi de coopération 68, donc à l'arrière de la vis de réglage, vont être comprimées de manière à se rapprocher de l'axe longitudinal 63 de la vis de réglage 60, d'environ 0,2 mm. Cette ou ces lamelles 90 sont donc précontraintes, ce qui permet de davantage rattraper les jeux.
Par ailleurs, les lamelles 90 arrière étant davantage précontraintes que celle située à l'avant, elles exercent donc une force de rappel de la portion filetée 61 vers le secteur de roue dentée 11.
Ainsi lorsque comme illustré dans la figure 10, l'armature 36 appuie via la portion de contact 31 sur le secteur de roue dentée 11, ce dernier appuie sur la vis de réglage 60 et pousse donc celle-ci légèrement vers l'arrière du dispositif lumineux, entraînant également à l'arrière la portion porteuse 69 et comprimant les lamelles 90 se situant en arrière de la vis de réglage 60. En figure 6, où la portion porteuse 69 est représentée à l'intérieur de la cassette 55, cela concerne les deux lamelles dont l'extrémité libre 93 est située à l'arrière de l'axe longitudinal 63, soit les lamelles situées à droite en figure 6. En raison du plaquage par le masque 30, la lamelle la plus à l'arrière est la plus déformée, puisqu'elle est transversale à la direction de déplacement D de la portion porteuse 69.
Ici les lamelles 90 sont au nombre de trois cela permet que, quelle que soit l'orientation de la vis de réglage 60 selon la position conférée à la lentille 1, il y ait toujours au moins une lamelle 90 en compression contre la portion de coopération 68. De plus, chaque lamelle 90 s'étend de sa base 91 jusqu'à son extrémité libre 93 quasiment jusqu'au niveau de la base de la lamelle suivante. Ainsi au fur et à mesure que la vis de réglage 60 tourne, une lamelle 90 glisse contre la portion de coopération 68 et petit à petit sa compression va diminuer au fur et à mesure qu'elle s'écarte de la direction de déplacement D et qu'elle évolue vers l'avant de la cassette 55. En parallèle, la lamelle précédente, selon le sens de rotation, va être de plus en plus comprimée puisqu'elle va prendre une orientation de plus en plus transversale par rapport à la direction de déplacement D et passer à l'arrière de la cassette 55. Ainsi au fur et à mesure de la rotation de la vis de réglage 60, la contrainte est transférée de lamelle en lamelle.
On a donc une continuité de la contrainte globale sur la vis de réglage 60. Cette contrainte conserve une valeur constante, se répartissant de façon continue et progressive d'une lamelle à l'autre. La force de contrainte rappelant la portion filetée 61 vers le secteur de roue dentée 11 est donc ici constante.
Ici, les lamelles sont de formes identiques, ce qui facilite une répartition uniforme de la contrainte de la portion porteuse 69 contre la paroi de coopération 68.
Par ailleurs, il y a toujours une lamelle 90 alignée avec la portion porteuse 69 et la partie dentée 11, la portion porteuse 69 étant entre cette lamelle 90 et la partie dentée 11.
Dans l'exemple illustré, les portions de contact 31, 32, les portions cylindriques 13, 14, et les portions de disque 21, 22 sont plus petites d'un côté du projecteur, ici du côté de la partie dentée 11, que de l'autre côté du projecteur. Cela permet de réaliser des détrompeurs de manière à positionner le masque 30 dans le bon sens autour de la lentille 1, et également de cette lentille 1 sur ce support 20.
Egalement, comme ici, le masque 30 peut comprendre un pion 38 saillant depuis l'arrière de l'enjoliveur 36 et s'étendant longitudinalement en direction du fond du boîtier. Ce pion 38 et le support 20 sont agencés de manière à ce que le pion 38 ne puisse passer à côté du support que si la lentille 1 est placée correctement sur le support 20.
Comme illustré en figure 10, le bras portant le secteur de roue dentée 11 passe au travers du manchon 85 et débouche par une ouverture 84 à l'intérieur de la cassette 55.
Le montage du projecteur peut être réalisé de la façon suivante.
Dans un premier temps : - on clippe la vis de réglage 60 dans la cassette de réglage 55, au travers de l'ouverture d'insertion ; on monte la lentille 1 sur son support 20 et on clippe le masque 30 sur le support et autour de lentille 1, plaquant ainsi la lentille 1 contre le support 2 0.
Dans un deuxième temps, on glisse l'ensemble masque/lentille/support dans le boîtier 50, le secteur de roue dentée 11 passant au travers de l'ouverture de la cloison qui sépare le manchon 85 de la cassette 55.
Selon une réalisation de l'invention et comme dans l'exemple illustré, le masque 30 et/ou le support 20, ainsi que le boîtier 50 sont ici agencés de manière à entraîner le positionnement de l'ensemble masque/lentille/support dans le boîtier 50. Notamment, des rails de guidage 86 permettent de guider le glissement du support 20 dans le boîtier 50, de manière à faciliter le passage du secteur de roue dentée 11 au travers de l'ouverture dans la cloison séparant la cassette 55 du manchon 85, et 1'engrènement avec la vis de réglage 60.
Ensuite, on peut monter le renvoi d'angle 70 dans la bague de maintien 59, puis fermer le projecteur par la glace de fermeture 54.
Dans cet exemple, la compression des lamelles 90 permet d'absorber les écarts de jeu qu'il pourrait y avoir dans les positionnements des différents éléments du dispositif lumineux. Cela est particulièrement avantageux dans l'exemple illustré, dans lequel les différents éléments sont empilés de l'avant vers le fond du boîtier 50.
Dans le mode de réalisation illustré, la précontrainte de l'armature 36 en raison de sa déformation selon le direction de flexion F une fois montée dans le dispositif lumineux est supérieure à la raideur des ailettes 90 selon la direction de flexion F, qui est parallèle à la direction de déplacement D la portion porteuse 69. De ce fait, la précontrainte de l'armature 36 entraîne une précontrainte de la vis de réglage 60 telle, que les lamelles à l'arrière de la vis de réglage subissent une contrainte supérieure aux lamelles situées à l'avant de la vis de réglage.
Par ailleurs, la précontrainte du masque 30, en raison la flexibilité de l'armature 36, permet que lorsque la vis de réglage 60 tourne sur elle-même sans blocage, il n'y a aucune variation dans la compression et la flexibilité de l'armature 36. La position de la lentille 1 est ainsi peu impactée.
Par ailleurs, une fois le dispositif lumineux monté, la flexion de l'armature 36 et des lamelles 90 étant à l'équilibre, en cas de blocage la vis de réglage, la contrainte va davantage se porter sur la flexibilité du masque 30 et entraîner le débrayage du secteur de roue dentée 11.
Dans l'exemple illustré, les lamelles 90 peuvent présenter une forme et une certaine souplesse pour se déformer de 2 mm vers la portion porteuse 69, mais requérir une contrainte beaucoup plus forte pour se déformer davantage.
En effet comme illustré en figure 6, le déplacement de l'extrémité libre 93 de la lamelle 90 vers la portion porteuse 69 est relativement facile au début car la flexion de la portion de flexion 92 par rapport à la base 91 est faible. Il faut en revanche une flexion beaucoup plus importante pour comprimer davantage cette lamelle.
Dans cet exemple, lorsque la vis de réglage 60 n'est pas montée dans le boîtier 50, le cercle dans lequel les extrémités libres 93 sont circonscrites a un diamètre supérieur à celui de la paroi interne de la cassette 55. Ainsi une fois la vis de réglage montée dans le boîtier, les lamelles 90 sont précontraintes. Notamment, cette précontrainte est telle, qu'une fois le dispositif assemblé, toutes les lamelles 90 sont en contact contre la paroi interne de la cassette 55, y compris celles placées à l'avant, à savoir entre la lentille 1 et la portion porteuse 69, comme illustré en figure 6.
Ainsi d'une manière générale dans la présente invention, la vis de réglage permet en elle-même de rattraper les jeux de montage à l'intérieur du dispositif, notamment du dispositif lumineux, et permet ainsi d'assurer le maintien en engrènement de la vis de réglage et de la pièce réglable.
Par ailleurs, selon une réalisation de l'invention, elle permet également la coopération avec un élément de plaquage qui lui aussi se déforme par flexibilité pour permettre de plaquer la pièce réglable contre la vis de réglage et notamment pour permettre le débrayage de celle-ci.
Les moyens élastiques ne sont pas limités aux lamelles décrites. Ils peuvent être formés de lamelles en d'autres matériaux ou d'autres formes, ou bien être des éléments en caoutchouc ou en mousse élastique.
Selon une réalisation non représentée, la deuxième extrémité des lamelles n'est pas libre mais jointe à un manchon commun. C'est ce manchon qui est alors en contact avec la portion de coopération, le manchon et les lamelles formant le moyen élastique. Le manchon entoure donc l'ensemble des 1amelies.
Selon la réalisation du paragraphe précédent, la vis de réglage peut être adaptée au dispositif illustré. Par exemple, le manchon a un diamètre inférieur à celui de la paroi intérieure de la cassette 55, de manière à ce que les lamelles soient sous précontrainte une fois le dispositif assemblé.
La présente invention est particulièrement avantageuse dans le cadre d'un projecteur antibrouillard. Cependant, elle pourrait être appliquée à d'autres dispositifs lumineux.
Par exemple, à des dispositifs lumineux avec une lentille en rotation autour d'un axe vertical pour réaliser une partie mobile d'un faisceau lumineux, notamment un premier faisceau avec une ligne de coupure oblique ou verticale, ce premier faisceau étant destiné à être combiné à un faisceau avec une ligne de coupure hori zontale.
Selon une réalisation de l'invention, cette combinaison peut s'appliquer à un dispositif lumineux selon l'invention générant un faisceau lumineux élémentaire avec une coupure oblique ou verticale destiné à être combiné à un deuxième faisceau élémentaire avec la ligne de coupure horizontale. Le faisceau à coupure oblique se déplaçant horizontalement par actionnement de l'élément optique, par exemple en fonction des virages pris par le véhicule équipé du dispositif lumineux ou encore en fonction des véhicules arrivant en sens opposé.

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS
    1. Vis de réglage (60) s'étendant selon un axe longitudinal (63) et destinée à s'engrener avec une pièce réglable (1), la vis de réglage comprenant : une portion filetée (61), - une portion porteuse (69) située d'un côté de la portion filetée selon l'axe longitudinal de la vis de réglage, - un ou des moyens élastiques (90) portés par la portion porteuse et aptes à être comprimés selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la vis de réglage.
  2. 2. Vis de réglage (60) selon la revendication 1, dans laquelle la portion porteuse (69) forme l'une des extrémités de la vis de réglage.
  3. 3. Vis de réglage (60) selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle les moyens élastiques sont des lamelles (90).
  4. 4. Vis de réglage selon la revendication 3, dans laquelle les lamelles (90) sont venues de matière en une seule pièce avec la portion porteuse (69).
  5. 5. Vis de réglage (60) selon la revendication 3 ou 4, dans laquelle les lamelles (90) comprennent une base (91) reliée à la portion porteuse (69), cette base étant agencée radialement par rapport à l'axe longitudinal (63) de la vis de réglage, et dans laquelle les lamelles présentent une première et une deuxième extrémités, la première extrémité étant la portion de ladite base reliée à la portion porteuse, les lamelles s'étendant entre leur dite base et leur dite deuxième extrémité (93) et se courbant depuis leur base vers cette deuxième extrémité dans le même sens.
  6. 6. Vis de réglage (60) selon la revendication 5, dans laquelle la tangente à la courbe entre la base (91) de chaque lamelle (90) et la deuxième extrémité (93) de la lamelle correspondante, au niveau de la deuxième extrémité de ces lamelles, est également tangente à un cercle passant par toutes les deuxièmes extrémités de toutes ces lamelles.
  7. 7. Vis de réglage (60) selon l'une des revendications 3 à 6, dans laquelle la deuxième extrémité des lamelles est une extrémité libre (93).
  8. 8. Vis de réglage (60) selon la revendication 7, dans laquelle l'extrémité libre (93) des lamelles est arrondie.
  9. 9. Vis de réglage (60) selon l'une des revendications 5 à 6, dans laquelle la vis de réglage comprend un manchon flexible agencé radialement autour des lamelles et relié directement à la deuxième extrémité de chacune de ces lamelles.
  10. 10. Vis de réglage (60) selon l'une des revendications 3 à 9, dans laquelle les lamelles (90) sont au nombre de trois.
  11. 11. Vis de réglage (60) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la distance, selon une direction radiale par rapport à la vis de réglage, entre d'une part le point de la lamelle (90) le plus éloigné de l'axe longitudinal (63) de la vis de réglage et d'autre part, l'axe longitudinal de la vis de réglage, est supérieure au rayon de la portion filetée (61).
  12. 12. Dispositif comprenant : - une vis de réglage (60) s'étendant selon un axe longitudinal (63) et comprenant une portion filetée (61) et une portion porteuse (69), ladite portion porteuse étant située d'un côté de la portion filetée selon l'axe longitudinal, - une pièce réglable (1) engrenée avec la vis de réglage, - une paroi de coopération (68) avec la vis de réglage, un ou des moyens élastiques (90) agencés entre ladite portion porteuse et ladite paroi de coopération et aptes à être comprimés selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la vis de réglage, la pièce réglable, la paroi de coopération et le ou les moyens élastiques étant agencés de manière à ce que le ou au moins l'un des moyens élastiques soit contraint de manière à exercer une force de rappel de la portion filetée vers la pièce réglable.
  13. 13. Dispositif selon la revendication 12, comprenant un boîtier dans lequel est monté la vis de réglage, la paroi de coopération étant une portion de la ou de parois du boîtier.
  14. 14. Dispositif selon l'une des revendications 12 ou 13, dans lequel les moyens élastiques sont des lamelles (90) portées par ladite portion porteuse (69) et/ou par ladite paroi de coopération (68).
  15. 15. Dispositif selon l'une des revendications 12 à 14, le dispositif étant un dispositif lumineux de véhicule, la pièce réglable étant un déviateur optique (1), la vis de réglage (60) étant agencée de manière à entraîner le pivotement du déviateur optique autour d'un axe de pivotement (3) .
  16. 16. Dispositif selon la revendication 15, ledit dispositif comprenant également : - un ensemble de plaquage (30) comprenant une armature (36) et une portion de contact (31) portée par l'armature, l'armature entourant au moins partiellement le déviateur optique (1), ladite portion de contact étant en appui contre le déviateur optique, le déviateur optique, la vis de réglage (60) et ledit élément de plaquage étant agencés de manière à ce que le déviateur optique soit au moins partiellement enserré entre la vis de réglage et ladite portion de contact, et à ce que, selon une direction allant de la vis de réglage vers ladite portion de contact, dite direction de flexion (F), ladite portion de contact soit rigide et l'armature soit élastiquement déformable.
  17. 17. Dispositif lumineux selon la revendication 16, dans lequel la vis de réglage (60), le déviateur optique (1) et l'armature (36) sont agencés de manière à ce que la précontrainte de l'armature soit suffisante pour entraîner une précontrainte sur la vis de réglage, de sorte que tout moyen élastique (90) à l'arrière de la vis de réglage présente une contrainte supérieure au(x) moyen(s) élastique(s) à l'avant de la vis de réglage.
  18. 18. Dispositif lumineux selon l'une des revendications 12 à 17, dans lequel la vis de réglage (60) est une vis de réglage selon l'une des revendications 1 à 11.
  19. 19. Dispositif lumineux selon la revendication 18 lorsqu'elle est prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 3 à 11, dans lequel : le déviateur optique (1) comprend une partie dentée (11) s'engrenant avec la vis de réglage (60), les lamelles (90) sont réparties autour de l'axe longitudinal (63) de la vis de réglage, de manière à ce qu'il y ait toujours une lamelle alignée à la fois avec la vis de réglage et à la fois avec ladite partie dentée.
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