FR3050580A1 - Tableau electrique equipe d'un support de rail a tirette - Google Patents

Abstract

Tableau (1) électrique comprenant : - une paire de montants (4) disposés parallèlement et à distance l'un de l'autre, ayant chacun une face (9) arrière de fixation à une paroi, et une cheminée (16) pourvue d'une butée (19) tournée vers la face (9) arrière ; - un rail (22) formant un support pour un appareillage (2) électrique ; - un support (24) de rail comprenant un corps (25) définissant une face (26) frontale contre laquelle est destiné à être appliqué le rail (22), un fût (31) propre à venir se loger dans une cheminée (16), une patte (34) élastique propre à venir coopérer par encliquetage avec la butée (19), et un organe (35) de manœuvre de la patte (34) élastique, sous forme d'une tirette incluant une lanière (38) souple solidaire de la patte (34) et une poignée (39) solidaire d'une extrémité libre de la lanière (38).

Description

Tableau électrique équipé d’un support de rail à tirette L’invention a trait au domaine de l’électricité, et concerne plus particulièrement un tableau électrique de distribution destiné à accueillir un appareillage électrique incluant par ex. un ou plusieurs contacteurs, disjoncteurs, relais, ou encore interrupteurs différentiels.

Un tel tableau, qui équipe la plupart des résidences, comprend ordinairement : une paire de montants disposés parallèlement et à distance l’un de l’autre, ayant chacun une face arrière de fixation à une paroi et une cheminée pourvue d’une butée tournée vers la face arrière ; un rail formant un support pour un appareillage électrique ; un support de rail comprenant un corps définissant une face frontale contre laquelle est destiné à être appliqué le rail, un fût propre à venir se loger dans une cheminée, une patte élastique propre à venir coopérer par encliquetage avec la butée, et un organe de manœuvre de la patte élastique.

En théorie, un tel tableau, illustré notamment par le brevet européen EP 1 615 308 (Hager), a pour avantage de faciliter l’ajout de tout nouvel élément d’appareillage. Il suffit en effet de démonter le support de rail (dont le rail reste solidaire) en le décliquetant du montant, d’ajouter le nouvel élément, de le raccorder électriquement, puis de remonter le rail en encliquetant à nouveau le support sur le montant.

Dans la pratique toutefois, le démontage n’est pas si simple, car l’organe de manœuvre, qui se présente sous forme d’un levier, est petit et difficile d’accès. Il est pour ainsi dire invisible pour l’utilisateur qui, à supposer qu’il en connaisse l’existence, doit tâtonner pour le trouver puis deviner comment le manœuvrer. L’objectif est d’apporter une solution à ces problèmes, en proposant un tableau qui facilite le raccordement de l’appareillage électrique en simplifiant le démontage du support de rail. A cet effet, il est proposé un tableau électrique comprenant : une paire de montants disposés parallèlement et à distance l’un de l’autre, ayant chacun une face arrière de fixation à une paroi et une cheminée pourvue d’une butée tournée vers la face arrière ; un rail formant un support pour un appareillage électrique ; un support de rail comprenant un corps définissant une face frontale contre laquelle est destiné à être appliqué le rail, un fût propre à venir se loger dans chaque cheminée, une patte élastique propre à venir coopérer par encliquetage avec chaque butée, et un organe de manœuvre de chaque patte élastique, qui se présente sous forme d’une tirette incluant une lanière souple solidaire de la patte et circulant sur une surface d’appui courbe formée sur le support, et une poignée solidaire d’une extrémité libre de la lanière.

Chaque tirette est visible, facile d’accès et de manipulation : il suffit d’exercer sur elle une traction pour déverrouiller et démonter le support de rail du montant respectif.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison. Ainsi : la poignée et la lanière peuvent être formées d’un seul tenant ; la lanière et la patte élastique peuvent être formées d’un seul tenant ; le support de rail peut être formé d’un seul tenant avec sa tirette ; le support de rail peut comprendre un passant pour le guidage de la lanière ; la butée peut être formée par un bord d’une échancrure pratiquée dans la cheminée ; la patte peut être formée en saillie à partir d’un bord avant d’une fenêtre pratiquée dans le fût ; la lanière peut se raccorder latéralement à un bord arrière de la patte, opposé au bord avant ; la lanière peut se présenter sous forme d’une bandelette plate ; chaque fût peut comprendre au moins un bourrelet axial en saillie, complémentaire d’une rainure axiale formée en creux dans la cheminée. D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description d’un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la FIG.1 est une vue en perspective éclatée d’un tableau électrique selon l’invention, vu par l’avant ; la FIG.2 est une vue en perspective éclatée du tableau de la FIG.1, vu par l’arrière ; la FIG.3 est une en perspective, à plus grande échelle, d’un détail du tableau pris dans le médaillon III ; la FIG.4 est une partielle en coupe du tableau de la FIG.1, suivant le plan de coupe IV ; la FIG.5 est une vue en perspective, en arraché partiel, du tableau électrique assemblé ; la FIG.6 est une vue partielle en coupe du tableau de la FIG.5, suivant le plan de coupe VI, montrant le tableau assemblé, avec, en médaillons, des détails à plus grande échelle.

Sur la FIG.1 est représenté un tableau 1 électrique. Ce tableau 1 est par ex. destiné à équiper une résidence d’habitation ou un local à usage professionnel, pour en réaliser le raccordement électrique des divers équipements électriques ou électroniques au réseau via un appareillage 2 de sécurité incluant des dispositifs 3 électriques tels que contacteur, disjoncteur, relais ou encore interrupteur différentiel.

Le tableau 1 est destiné à être accroché à une paroi (non représentée). A cet effet, il comprend, en premier lieu, une paire de montants 4 disposés parallèlement et à distance l’un de l’autre.

Le tableau 1 comprend, en deuxième lieu, un coffrage 5 destiné à être fixé sur les montants 4 pour abriter l’appareillage 2. Ce coffrage 5, avantageusement réalisé dans une matière plastique, est pourvu d’une fenêtre 6 par laquelle des façades 7 des dispositifs 3 électriques sont accessibles.

Chaque montant 4 est avantageusement réalisé dans une matière plastique, par exemple par moulage ou par fabrication additive. Chaque montant 4 comprend un corps 8 qui présente une face 9 arrière de fixation à la paroi. Cette face 9 arrière est plane et définit pour le tableau 1 un plan P de pose vertical, esquissé sur la FIG.2. Le corps 8 de chaque montant 4 est délimité par un bord 10 externe, un bord 11 interne, un bord 12 inférieur et un bord 13 supérieur. Dans l’exemple illustré sur les dessins, le bord 11 interne est échancré, de sorte à augmenter la largeur du passage pour les fils électriques de raccordement de l’appareillage 2 électrique.

Selon un mode préféré de réalisation, chaque montant 4 est symétrique par rapport à un plan médian horizontal. De la sorte, les deux montants 4 sont identiques, ce qui en simplifie la fabrication et l’usage.

Chaque montant 4 comprend une paire de pieds 14 formés en saillie à partir du corps 8, disposés respectivement au voisinage du bord 13 supérieur et du bord 12 inférieur et par lesquels le coffrage 5 est destiné à être fixé sur chaque montant 4, par ex. au moyen de vis métalliques ou de chevilles en plastique introduites au travers de trous 15 pratiqués dans le coffrage 5.

Chaque montant 4 inclut une cheminée 16, avantageusement disposée sensiblement au centre du corps 8. Selon un mode préféré de réalisation illustré sur les dessins, et en particulier dans le médaillon de détail supérieur de la FIG.1 et sur la FIG.3, la cheminée 16 est formée en saillie à partir du corps 8, perpendiculairement au plan P de pose, jusqu’à une extrémité 17 avant. La cheminée 16 a une forme cylindrique et présente un alésage 18 central qui est avantageusement traversant.

Chaque cheminée 16 est pourvue d’une butée 19 tournée vers la face 9 arrière (et donc à l’opposé de l’extrémité 17 avant). Cette butée 19 se présente sous forme d’une face qui peut être plane ou légèrement bombée, et qui s’étend sensiblement parallèlement au plan P de pose.

Selon un mode de réalisation illustré sur les dessins, et plus particulièrement sur la FIG.3, la butée 19 est formée par un bord d’une échancrure 20 pratiquée dans la cheminée 16. Plus précisément, dans l’exemple illustré, l’échancrure 20 est formée dans la cheminée 16 du côté de celle-ci tourné vers le bord 11 interne du corps 8 ; la butée 19 est formée par un bord avant de cette échancrure 20. Comme on le voit bien sur la FIG.3, la cheminée 19 présente un pontet 21 assez épais entre son extrémité 17 avant et la butée 19.

Le tableau 1 comprend, en troisième lieu, un rail 22 formant un support pour l’appareillage 2 électrique. Ce rail 22, sur lequel les dispositifs 3 électriques peuvent être encliquetés, est avantageusement réalisé à partir d’un profilé métallique à section en forme de U.

Comme on le voit sur les FIG.1 et FIG.2, à chacune de ses extrémités latérales, le rail 22 est pourvu d’une découpe 23. La fonction de cette découpe 23 sera expliquée ci-après. Le rail 22 n’est pas destiné à être fixé directement sur les montants 4. A cet effet, le tableau 1 comprend, en quatrième lieu, un support 24 de rail par l’intermédiaire duquel le rail 22 est destiné à être fixé de manière amovible sur au moins l’un des montants 4, ou de préférence, comme dans l’exemple illustré, conjointement sur les deux montants 4.

Ce support 24 de rail est avantageusement réalisé dans une matière plastique, par ex. par moulage ou encore par fabrication additive.

Le support 24 de rail comprend, premièrement, un corps 25 définissant une face 26 frontale contre laquelle est destiné à être appliqué le rail 22, et une face 27 arrière par laquelle le corps 25 est destiné à être appliqué contre les montants 4. Dans l’exemple illustré, la fixation du rail 22 sur le support 24 est amovible ; cette fixation peut être réalisée au moyen de vis 28 (ici au nombre de deux) qui viennent se prendre dans des trous 29 ménagés dans le support 24, au travers d’orifices 30 pratiqués de manière correspondante dans le rail 22.

Le support 24 de rail comprend, deuxièmement, un fût 31 propre à venir se loger dans une cheminée 16. Selon un mode avantageux de réalisation, le support 24 s’étend entre deux extrémités 32 latérales, sensiblement sur toute la largeur du tableau 1, et relie les montants 4 l’un à l’autre.

Dans ce mode de réalisation, illustré sur les dessins, et plus particulièrement sur la FIG.1 et sur la FIG.2, le corps 25 du support 24 se présente sensiblement sous forme d’un barreau allongé, et le support 24 comprend une paire de fûts 31, formés chacun en saillie à une extrémité 32 latérale, à partir de la face 27 arrière.

Comme cela est visible notamment dans le médaillon de détail de la FIG.2 et dans le médaillon de détail de la FIG.4, à chaque extrémité 32 latérale du support 24 est formée une surface 33 courbe d’appui tournée à l’opposé de la face 26 frontale.

Chaque fût 31 inclut une patte 34 élastique propre à venir coopérer par encliquetage avec la butée 19 de la cheminée 16 correspondante, et un organe 35 de manœuvre de la patte 34 élastique pour permettre le retrait aisé du support 24 des montants 4 (avec le rail 22 et l’appareillage 2).

Selon un mode préféré de réalisation illustré sur les dessins, et plus particulièrement sur la FIG.3, la patte 34 est formée en saillie à partir d’un bord 36 avant d’une fenêtre 37 pratiquée dans le fût 31.

Cette fenêtre 37 est avantageusement réalisée d’un côté intérieur du fût 31.

Par ailleurs, selon un mode préféré de réalisation illustré sur les dessins, et notamment dans le médaillon de détail inférieur de la FIG.1, l’organe 35 de manœuvre se présente sous forme d’une tirette.

Cette tirette 35 inclut : une lanière 38 souple solidaire de la patte 34 et circulant sur une surface 33 courbe d’appui, et une poignée 39 solidaire d’une extrémité libre de la lanière 38.

Selon un mode préféré de réalisation, la lanière 38 et la poignée 39 sont formées d’un seul tenant.

De même, selon un mode préféré de réalisation, la lanière 38 et la patte 34 élastique sont formées d’un seul tenant.

Ainsi, dans l’exemple illustré, ces deux caractéristiques sont combinées et le support 24 de rail est formé d’un seul tenant avec sa tirette 35.

Lorsque le support 24 de rail est fabriqué par moulage, la tirette 35 s’étend avantageusement dans le prolongement du corps 25 du support. En prévision de l’utilisation du support 24, chaque tirette 35 est alors repliée contre l’extrémité 32 latérale correspondante du corps 24 en venant épouser localement la surface 33 courbe d’appui.

Selon un mode préféré de réalisation, la lanière 38 se présente sous forme d’une bandelette plate, qui, à la manière d’une ceinture, est souple en flexion dans un plan horizontal tout en présentant une certaine rigidité dans toute direction verticale.

Afin de maintenir chaque lanière 38 contre le corps 25 et pour assurer son guidage, le support 24 de rail comprend un passant 40. Un passant 40 est prévu à chaque 32 extrémité latérale du support 24. Selon un mode de réalisation illustré sur les dessins, et plus particulièrement dans le médaillon de détail de la FIG.1, chaque passant 40 se présente sous forme d’une paire de cornières en regard, qui définissent ensemble un interstice dans lequel la lanière 38 est logée de manière coulissante.

Comme on le voit bien sur la FIG.4, chaque fût 31 est ouvert du côté opposé à la patte 34, pour permettre le passage de la lanière 38. Celle-ci se raccorde latéralement à un bord 41 arrière de la patte 34, opposé au bord 36 avant. C’est par ce bord 41 arrière que la patte 34 vient coopérer avec la butée 19 lorsque le support 24 est emboîté sur les montants 4, chaque fût 31 venant se loger dans une cheminée 16, comme illustré dans le médaillon de détail supérieur de la FIG.6. Ainsi qu’illustré sur la FIG.4, la patte 34 dépasse latéralement du fût 31, du côté de son bord 41 arrière.

Pour faciliter le guidage du support 24 de rail en évitant que celui-ci ne se mette de travers lors du montage, chaque fût 31 comprend avantageusement au moins un bourrelet 42 qui fait radialement saillie et s’étend axialement, perpendiculairement au plan P de pose. Chaque bourrelet 42 est complémentaire d’une rainure 43 axiale de guidage formée en creux dans l’alésage 18 de la 16 cheminée. Dans l’exemple illustré, chaque fût 31 comprend une paire de bourrelets 42 diamétralement opposés, de part et d’autre verticalement du fût 31.

Pour assembler le tableau 1, on procède comme suit. On commence par fixer les montants 4 sur une paroi, en les mettant à niveau l’un de l’autre et en maintenant entre eux un écartement correspondant à la longueur du support 24 de rail.

On monte ensuite le rail 22 sur le support 24 du côté de la face 26 frontale, en l’y fixant au moyen des vis 28 qui viennent en prise hélicoïdale avec les trous 29 au travers des orifices 30. Les découpes 23 permettent le libre passage des lanières 38. S’il n’a pas déjà été réalisé, on procède au raccordement électrique de l'appareillage 2, puis on le monte sur le rail 22.

On monte alors le support 24, portant le rail 22 et l'appareillage 2, sur les montants 4 en emboîtant simultanément les fûts 31 dans les cheminées 16. Le guidage horizontal de chaque fût 31 est facilité par les rainures 43 dans lesquelles viennent coulisser les bourrelets 42.

Lors de l’insertion de chaque fût 31 dans sa cheminée 16 respective, la patte 35 vient glisser contre l’alésage 18 et se déforme de manière élastique en pivotant autour du bord 36 avant. L’enfoncement du fût 31 dans la cheminée 16 se poursuit jusqu’à ce que le bord 41 arrière de la patte 34 parvienne au droit de la butée 19, ce qui libère la patte 34 qui retrouve élastiquement sa position initiale par flexion vers l’extérieur et vient ainsi s’appliquer contre la butée 19.

Dans le même temps, la face 27 arrière du corps 25 vient buter contre les extrémités 17 des cheminées 16, de sorte que le pontet 21 se trouve pris en sandwich entre la patte 34 élastique appliquée contre la butée 19, et la face 27 arrière du corps 25 appliqué contre l’extrémité 17 avant de la cheminée 16. Ainsi, le support 24 de rail (avec le rail 22 et les appareillages 2) se trouve à la fois supporté par les montants 4, et complètement immobilisé par rapport à eux. L’assemblage du tableau 1 est achevé avec le montage du coffrage 5, qui vient recouvrir l’appareillage 2 et est fixé sur les montants 4 au moyen de vis ou de chevilles qui viennent se prendre dans les pieds 14. Dans cette configuration, visible sur la figure 5, les façades 7 des dispositifs 3 demeurent accessibles pour toute intervention manuelle au travers de la fenêtre 6 ; les tirettes 35 sont visibles et accessibles de part et d’autre, latéralement, du support 24 de rail.

Pour procéder à un nouveau raccordement d’un dispositif 3 électrique, on commence par ôter le coffrage 5, en retirant les vis (ou les chevilles). Puis on démonte le support 24 de rail, sans qu’il soit nécessaire de retirer l’appareillage 2 existant. A cet effet, on attrape les poignées 39 et on exerce sur elles une traction perpendiculairement au plan P de pose, dans la direction opposée aux montants 4 (c'est-à-dire en s’éloignant de ceux-ci).

La traction, dirigée axialement, exercée sur chaque poignée 39 provoque (via la lanière 38 qui agit à la manière d’une courroie de transmission) une traction, dirigée latéralement, sur la patte 34 qui fléchit vers l’intérieur du fût 31 et s’écarte de la butée 19. Ces mouvements sont illustrés par les flèches et les pointillés dans les médaillons de détail de la FIG.6. Ainsi libéré des montants 4, le support 24 de rail peut être retiré pour permettre l’installation d’un ou plusieurs autres dispositif(s) 3 électrique(s).

On voit que ce démontage est particulièrement simple et efficace. La traction exercée sur les tirettes 35 va dans le sens du retrait du support 24 de rail, ce qui évite les mouvements complexes.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Tableau (1) électrique comprenant : une paire de montants (4) disposés parallèlement et à distance l’un de l’autre, ayant chacun une face (9) arrière de fixation à une paroi, et une cheminée (16) pourvue d’une butée (19) tournée vers la face (9) arrière ; un rail (22) formant un support pour un appareillage (2) électrique ; un support (24) de rail comprenant un corps (25) définissant une face (26) frontale contre laquelle est destiné à être appliqué le rail (22), un fût (31) propre à venir se loger dans une cheminée (16), une patte (34) élastique propre à venir coopérer par encliquetage avec la butée (19), et un organe (35) de manœuvre de la patte (34) élastique ; ce tableau (1) étant caractérisé en ce que l’organe (35) de manœuvre se présente sous forme d’une tirette incluant une lanière (38) souple solidaire de la patte (34) et circulant sur une surface (33) courbe d’appui formée sur le support (24), et une poignée (39) solidaire d’une extrémité libre de la lanière (38).
2. 2. Tableau (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la poignée et la lanière sont formées d’un seul tenant.
3. 3. Tableau (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la lanière (38) et la patte (34) élastique sont formées d’un seul tenant.
4. 4. Tableau (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support (24) de rail est formé d’un seul tenant avec sa tirette (35).
5. 5. Tableau (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support (24) de rail comprend un passant (40) pour le guidage de la lanière (38).
6. 6. Tableau (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la butée (19) est formée par un bord d’une échancrure (20) pratiquée dans la cheminée (16).
7. 7. Tableau (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la patte (34) est formée en saillie à partir d’un bord (36) avant d’une fenêtre (37) pratiquée dans le fût (31).
8. 8. Tableau (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que la lanière (38) se raccorde latéralement à un bord (41) arrière de la patte (34), opposé au bord (36) avant de la fenêtre (37).
9. 9. Tableau (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la lanière (38) se présente sous forme d’une bandelette plate.
10. 10. Tableau (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque fût (31) comprend au moins un bourrelet (42) axial en saillie, complémentaire d’une rainure (43) axiale formée en creux dans la cheminée (16).