FR3050077A1

FR3050077A1 - Antenne plane

Info

Publication number: FR3050077A1
Application number: FR1653101A
Authority: FR
Inventors: Khamprasith Bounpraseuth
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-04-08
Filing date: 2016-04-08
Publication date: 2017-10-13
Anticipated expiration: 2036-04-08
Also published as: FR3050077B1

Abstract

L'invention concerne une antenne (1) comportant : - une plaque rayonnante (2) dans laquelle sont ménagées deux fentes orthogonales en T, dont une première fente (3) qui forme la tête du T et une seconde fente (4) qui forme le pied du T, lesdites deux fentes délimitant deux ailes (5, 6) qui sont situées de part et d'autre de la seconde fente, ladite première fente délimitant avec le bord périphérique de la plaque rayonnante une bande (7), et - un élément de conduction électrique (20) comportant un premier conducteur électrique (21) branché à proximité du bord d'extrémité d'une première desdites ailes, et un second conducteur électrique (22) branché à la plaque rayonnante, à distance de la première aile. Selon l'invention, ladite première fente présente une hauteur (E2) supérieure ou égale au double de la hauteur (E1) de la bande, et chaque aile présente une hauteur (E3) supérieure ou égale à cinq fois la hauteur de la bande.

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne de manière générale les antennes radioélectriques adaptées à émettre et/ou à recevoir des ondes électromagnétiques.

Elle concerne plus précisément une antenne comportant : - une plaque rayonnante dans laquelle sont ménagées deux fentes orthogonales en T, dont une première fente qui forme la tête du T et une seconde fente qui forme le pied du T, ladite seconde fente étant la seule qui débouche sur le bord périphérique de la plaque rayonnante, lesdites deux fentes délimitant deux ailes qui sont situées de part et d'autre de la seconde fente et qui présentent deux bords d'extrémité en vis-à-vis délimitant ladite seconde fente, ladite première fente délimitant avec le bord périphérique de la plaque rayonnante une bande, et - un élément de conduction électrique comportant un premier conducteur électrique branché à proximité du bord d'extrémité d’une première desdites ailes, et un second conducteur électrique branché à la plaque rayonnante, à distance de la première aile. L’invention trouve une première application particulièrement avantageuse dans la réalisation d’antennes pour téléviseurs, c’est-à-dire d’antennes de réception de signaux UHF (ultra hautes fréquences) de type TNT (Télévision Numérique Terrestre) ou analogiques.

Elle trouve une seconde application particulièrement avantageuse dans la réalisation d’antennes pour appareils mobiles, typiquement pour téléphones mobiles et tablettes, c’est-à-dire d’antennes de réception de signaux multi-bandes (2G, 3G, 4G, 5G, WIFI, ...).

Arriere-plan technologique

Parmi les antennes de réception de signaux UHF, on pourra ici principalement distinguer les antennes râteaux et les antennes planes.

De manière classique, une antenne râteau comporte une pluralité de tiges montées sur un bras de support, dont une tige arrière appelée réflecteur, une tige intermédiaire dite rayonnante et une ou plusieurs tiges avant appelées directeurs. Ces différentes tiges sont accordées en fonction des longueurs d'onde des signaux à recevoir.

La tige rayonnante constitue l'élément actif de cette antenne, puisque c'est elle qui transmet les signaux UHF au poste de télévision via un câble coaxial. Elle forme une boucle autour du bras de support, avec deux brins respectivement branchés aux conducteurs électriques intérieur et extérieur du câble coaxial. Cette tige rayonnante est communément appelée trombone.

Les inconvénients majeurs d'une telle antenne râteau sont son encombrement important et son manque d'esthétisme, qui n'autorisent son installation que sur le toit d'une habitation.

Les antennes planes pallient ces inconvénients. La plupart d'entre elles présentent en revanche une bande de fréquences d'émission et de réception de signaux réduite, ne permettant par exemple pas de couvrir la totalité des fréquences des signaux UHF de télévision.

On connaît toutefois du document FR2956251 une antenne plane telle que définie en introduction, qui fonctionne selon un principe homologue â celui d’une antenne râteau. Grâce à sa géométrie particulière, avec ses fentes en T, sa plaque rayonnante forme en effet une sorte de trombone (on parle de doublet replié).

Si cette antenne plane permet de recevoir des signaux avec une qualité souvent satisfaisante, on constate toutefois qu’elle présente un gain perfectible dans certaines zones de sa bande de fréquences de réception.

Objet DE l’invention

Afin d’améliorer ce gain, la présente invention propose une nouvelle antenne dont les proportions ont été très largement modifiées.

Plus particulièrement, on propose selon l’invention une antenne telle que définie dans l’introduction, dans laquelle ladite première fente présente une hauteur supérieure ou égale au double de la hauteur de la bande, et dans laquelle chaque aile présente une hauteur supérieure ou égale à cinq fois la hauteur de la bande.

Classiquement, dans une antenne plane, la largeur de la plaque rayonnante impose la fréquence basse de réception de l’antenne, tandis que la hauteur de la plaque rayonnante impose la largeur de la bande de fréquence de réception de l’antenne. S’il est connu de modifier la forme des fentes de l’antenne pour en améliorer le gain, le demandeur s’est aperçu que, de manière étonnante, la hauteur des différentes parties de l’antenne pouvait également avoir une influence très sensible sur le gain de l’antenne.

Il a même pu constater que, dans les proportions revendiquées, le gain de l’antenne était très nettement supérieur au gain de l’antenne divulguée dans le document FR2956251.

En effet, lorsque ces proportions sont respectées, on constate une bonne adaptation d’impédance de l’antenne, ce qui permet d’optimiser son gain. D’autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l’antenne conforme à l’invention sont les suivantes : - la plaque rayonnante présente une hauteur totale inférieure à 40 millimètres ; - la plaque rayonnante comporte une boucle ouverte rectangulaire qui délimite deux fentes en T, dont une fente parallèle à ladite première fente et une fente qui se confond avec ladite seconde fente, et qui comporte deux extrémités respectivement connectées auxdites deux ailes ; - chaque aile présente du côté de la première fente une encoche en creux dans son bord d’extrémité, et ladite boucle ouverte rectangulaire est entièrement logée dans un espace délimité par lesdites encoches ; - ladite boucle ouverte rectangulaire s’étend sur une largeur inférieure ou égale aux deux tiers de la largeur de la plaque rayonnante ; - ladite boucle ouverte rectangulaire s’étend sur une largeur inférieure ou égale au tiers de la largeur de la plaque rayonnante ; - la plaque rayonnante comporte deux pattes qui s’étendent en parallèle depuis chaque aile, à l’opposé de la première fente ; - le premier conducteur électrique est branché à une première desdites pattes et le second conducteur électrique est branché à la seconde patte ; - la plaque rayonnante comporte deux brins rectilignes qui s’étendent à partir des deux pattes, dans des directions opposées ; - les extrémités libres des deux brins rectilignes sont écartées l’une de l’autre d’un écart inférieur ou égal aux deux tiers de la largeur de la plaque rayonnante ; et - ledit écart est inférieur ou égal au tiers de la largeur de la plaque rayonnante. L’invention concerne aussi un déviateur d’onde comportant une antenne telle que précitée, une boîte métallique adaptée à loger un terminal mobile, et un conducteur électrique permettant de connecter ladite antenne audit terminal mobile.

Préférentiellement, la boîte métallique comporte au moins une fente de longueur inférieure ou égale à 75 millimètres.

Description detaillee d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de face d’une antenne conforme à l’invention ; et - la figure 2 est une vue schématique de face d’une variante de réalisation de l’antenne de la figure 1.

En préliminaire on notera que les éléments identiques ou similaires des différentes variantes de réalisation de l’invention représentées sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois.

Sur les figures 1 et 2, on a représenté deux variantes de réalisation d’une antenne 1.

Dans ces deux variantes, il s’agit d’une antenne plane qui est conçue pour capter des signaux UHF et/ou des signaux de téléphonie mobile et pour présenter un gain important, de manière à pouvoir capter des signaux de faibles puissances. Cette antenne est passive, en ce sens qu’elle est dépourvue d’amplificateur. L’antenne 1 représentée sur la figure 1 est particulièrement adaptée à la réception de signaux numériques hertziens de type TNT (Télévision Numérique Terrestre) dont la puissance est souvent inférieure à celle des signaux analogiques hertziens. L’antenne 1 représentée sur la figure 2 est quant à elle particulièrement adaptée à la réception de signaux dans différentes bandes de fréquences. Il pourra par exemple s’agir de signaux ; - 2G dans les bandes 900 MHz et 1800 MHz, - 3G dans les bandes 900 MHz et 2100 MHz, - 4G dans les bandes 800 MHz, 1800 MHz et 2600 MHz, - 5G dans la bande 700 MHz, - WIFI et Bluetooth dans la bande 2400 MHz.

En variante, chaque antenne 1 pourrait être conçue pour capter des signaux d’autres fréquences, en modifiant ses dimensions en conséquence.

Chaque antenne 1 peut par exemple être prévue pour être positionnée verticalement. Dans cette position, on définit respectivement la hauteur H1 et la largeur L1 de l'antenne 1 comme les deux dimensions verticale et horizontale de cette antenne 1.

Cette antenne 1 comporte deux éléments essentiels, à savoir une plaque rayonnante 2 et un élément de conduction électrique 20 qui est branché sur la plaque rayonnante 2 et qui permet de transmettre le signal reçu par celle-ci vers un appareillage électrique. On pourra envisager que cet appareillage électrique soit formé par l’unité électronique de commande d’un téléviseur, ou encore par l’unité électronique de commande d’un terminal mobile (téléphone, tablette, ordinateur...). L’antenne 1 pourrait également comporter, de part et d'autre de la plaque rayonnante 2, un réflecteur et un directeur accordés en fréquence avec la plaque rayonnante 2 pour permettre d'optimiser les performances de cette dernière.

La plaque rayonnante 2 constitue le composant actif de cette antenne 1, puisque c'est elle qui reçoit les signaux à transmettre à l’unité électronique de commande.

La plaque rayonnante 2 est plane et présente une forme globalement rectangulaire. Elle présente en outre un axe de symétrie vertical Al.

La plaque rayonnante 2 de l’antenne 1 représentée sur la figure 1 forme un dipôle unique, à savoir un grand doublet replié.

La plaque rayonnante 2 de l’antenne 1 représentée sur la figure 2 forme quant à elle, outre ce premier dipôle, un second dipôle constitué par un petit doublet replié et un troisième dipôle constitué par un doublet simple (en variante, la plaque rayonnante pourrait ne former qu’un seul des second et troisième dipôles).

Pour clarifier le présent exposé, on pourra dans un premier temps décrire l’antenne représentée sur la figure 1, puis ensuite préciser en quoi l’antenne représentée sur la figure 2 diffère de celle représentée sur la figure 1,

Telle que représentée sur la figure 1, la plaque rayonnante 2 présente donc un bord périphérique globalement rectangulaire, avec quatre côtés. Cette plaque rayonnante 2 présente deux fentes orthogonales en T, qui débouchent l’une sur l’autre. La première fente 3, de forme rectangulaire, constitue la tête du T et la seconde fente 4, également de forme rectangulaire, constitue le pied du T. Cette seconde fente 4 est la seule qui débouche sur le bord périphérique de la plaque rayonnante 2, à savoir sur le bord inférieur de la plaque rayonnante 2.

Ces deux fentes 3, 4 délimitent deux ailes 5, 6 qui sont situées de part et d'autre de la seconde fente 4 et qui présentent deux bords d'extrémité 5A, 6A en vis-à-vis délimitant la seconde fente 4. La première fente 3 délimite quant à elle, avec le bord supérieur du bord périphérique de la plaque rayonnante 2, une bande 7.

On observe par ailleurs sur la figure 1 que la plaque rayonnante 2 comporte deux pattes 12, 13 qui s’étendent en parallèle l’une de l’autre, chacune depuis l’une des ailes 5, 6, dans une direction opposée à la première fente 3. Ces deux pattes 12, 13 s’étendent au niveau des bords d’extrémité des deux ailes 5, 6, si bien qu’elles délimitent entre elles un prolongement de la seconde fente 4. Elles sont écartées l’une de l’autre d’une distance réduite, strictement inférieure au centimètre. L’élément de conduction électrique 20 comporte quant à lui un premier conducteur électrique 21 qui est branché à une première aile 5 de la plaque rayonnante 2, à proximité de la seconde fente 4 (à une distance strictement inférieure au centimètre), et un second conducteur électrique 21 qui est branché à la plaque rayonnante 2, à distance de cette première aile 5.

En pratique, ces deux conducteurs électriques 21, 22 sont respectivement branchés aux deux pattes 12, 13 de la plaque rayonnante 2.

La plaque rayonnante 2 forme ainsi une sorte de grand doublet replié plat, auquel se connectent les deux conducteurs électriques 21, 22.

Grâce à sa forme rectangulaire, la plaque rayonnante 2 présente alors un encombrement réduit si bien que l’antenne 1, lorsqu’elle est placée en extérieur, présente une prise au vent moindre et, lorsqu’elle est placée en intérieur, demeure peu visible.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l’invention, la première fente 3 présente une hauteur E2 supérieure ou égale au double de la hauteur E1 de la bande 7, et chaque aile 5, 6 présente une hauteur E3 supérieure ou égale à cinq fois la hauteur E1 de la bande 7.

De cette manière, le gain de l’antenne 1 se trouve particulièrement optimisé.

On peut maintenant donner un exemple de dimensions de la plaque rayonnante 2.

La largeur L1 de la plaque rayonnante 2 est choisie en fonction de la fréquence basse de la bande de fréquences dans laquelle on souhaite que l'antenne 1 rayonne (on parlera ci-après de « bande de fréquences de l’antenne »). A titre d’exemple, dans la mesure où l’antenne 1 est conçue pour recevoir des signaux UHF, la plaque rayonnante 2 peut présenter une largeur L1 égale, à 30% près, à 200 millimètres.

On notera ici que dans la variante de la figure 2, dans la mesure où l’antenne 1 sera conçue pour recevoir des signaux de téléphonie mobile, la plaque rayonnante 2 pourra présenter une largeur L1 égale, à 30% près, à 150 millimètres. De cette manière, elle présentera une fréquence centrale de fonctionnement à environ 900 MHz.

La hauteur H1 de la plaque rayonnante 2 est quant à elle choisie en fonction de la largeur de la bande de fréquences de l’antenne 1. Elle n'est pas choisie pour être trop élevée, de manière à ne pas réduire le gain de l'antenne 1. Ici, comme le montre la figure 1, la plaque rayonnante 2 présente une hauteur H1 inférieure à 50 millimétrés. Elle pourra par exemple être égale, à 20% près, à 40 millimètres. L'épaisseur de la plaque rayonnante 2 métallique est ici particulièrement faible, de l'ordre de 0,3 millimètre, de manière à réduire le coût des matières premières nécessaires à la fabrication de l'antenne 1.

La hauteur El de la bande 7 de la plaque rayonnante 2 est ici égale, à 20% près, à 1,7 millimètre.

La hauteur E2 de la première fente 4 est ici égale, à 20% près, à 10 millimètres.

La hauteur E3 des ailes 5, 6 est ici égale, à 20% près, à 20 millimètres.

Les ailes 5, 6 présentent par ailleurs des largeurs telles que la seconde fente 4 présente une largeur faible, inférieure à 10 millimètres, ici de l’ordre de 1 à 5 millimètres. Grâce à cette faible largeur, la seconde fente 4 permet à l'antenne 1 de rayonner sur l'ensemble de la bande de fréquences souhaitée.

La première fente 3 s'étend quant à elle de telle manière que ses extrémités sont situées à une distance du bord périphérique de la plaque rayonnante 2 qui est comprise entre 5 et 65 millimètres.

La plaque rayonnante 2 est ici métallique. Le matériau est choisi pour être non seulement très conducteur électriquement mais également peu onéreux. Ici, la plaque rayonnante 2 est réalisée d'une seule pièce en laiton. Elle pourrait en variante être réalisée dans un matériau autre, tel que par exemple l'aluminium ou le cuivre.

Cette plaque rayonnante 2 est préférentiellement située sur une face plane d’un support diélectrique. En pratique, ce support diélectrique pourra former le substrat d’un circuit imprimé, par exemple en bakélite. Alors, la fine couche de laiton formant la plaque rayonnante 2 pourra être imprimée sur l’une des faces du support diélectrique.

Comme cela a été exposé supra, la plaque rayonnante 2 de l’antenne 1 représentée sur la figure 1 forme un unique dipôle, à savoir un grand doublet replié. En revanche, dans la variante de réalisation de l’antenne 1 représentée sur la figure 2, la plaque rayonnante 2 forme en outre un second dipôle constitué par un petit doublet replié et un troisième dipôle constitué par un doublet simple.

Comme le montre bien la figure 2, le second dipôle est ici constitué par une partie de la plaque rayonnante 2, qui forme une bande en forme de boucle ouverte rectangulaire 8.

Cette boucle ouverte rectangulaire 8 délimite deux fentes orthogonales en T, qui débouchent l’une dans l’autre, dont une fente 9 parallèle à la première fente 3 et une fente qui se confond avec la seconde fente 4.

La boucle ouverte rectangulaire 8 présente ainsi une branche supérieure, deux branches latérales et deux branches inférieures dont les extrémités libres sont situées en vis-à-vis, de part et d’autre de la seconde fente 4, et sont respectivement connectées aux deux ailes 5, 6.

Comme le montre bien la figure 2, cette boucle ouverte rectangulaire 8 s’étend à la jonction entre la première fente 3 et la seconde fente 4, si bien que dans cette variante, ces première et seconde fentes 3, 4 ne communiquent pas ensemble. Etonnamment, cette caractéristique n’a aucune influence sur le gain du premier dipôle, dans sa bande de fréquences.

De manière préférentielle, la boucle ouverte rectangulaire 8 s’étend sur une largeur L2 inférieure ou égale aux deux tiers de la largeur L1 de la plaque rayonnante 2.

Elle peut même s’étendre sur une largeur L2 inférieure ou égale au tiers de la largeur L1 de la plaque rayonnante 2 sans pour autant nuire au gain du premier dipôle, ce qui s’avère étonnant.

Le second dipôle, du fait de sa taille réduite, forme en effet une sorte de court-circuit entre les deux ailes 5, 6 du premier dipôle. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il nuise au fonctionnement du premier dipôle. Toutefois, on constate étonnamment que ce court-circuit ne réduit pas sensiblement le gain du premier dipôle dans sa bande de fréquences.

La largeur L2 est choisie en fonction de la bande de fréquences dans laquelle on souhaite que ce second dipôle rayonne.

Elle est ici choisie égale à 80 millimètres, à 20% près. De cette manière, le second dipôle présente une fréquence centrale de fonctionnement à environ 1800 MHz.

La hauteur de ce second dipôle est choisie en fonction de la largeur de la bande de fréquences dans laquelle on souhaite que le second dipôle rayonne. Ici, cette largeur étant très réduite (inférieure à 200 MHz), la hauteur de la boucle ouverte rectangulaire 8 est inférieure au centimètre. Elle est ici égale, à 25% près, à 4 millimètres.

On pourrait prévoir que la boucle ouverte rectangulaire 8 s’étende dans l’espace délimité par la première fente 3.

Toutefois, ici, comme le montre la figure 2, la boucle ouverte rectangulaire 8 est logée au niveau des ailes 5, 6. Cette caractéristique permet de faciliter la fabrication de la plaque rayonnante 2.

Pour cela, chaque chaque aile 5, 6 présente une encoche 10, 11 en creux dans son bord d’extrémité, qui s’étend le long de la première fente 3. Ces encoches 10, 11 délimitent alors un espace dans lequel la boucle ouverte rectangulaire 8 est entièrement logée.

Le troisième dipôle, dont on rappelle qu’il s’agit d’un doublet simple, comporte quant à lui deux brins rectilignes 14, 15 qui s’étendent à partir des deux pattes 12, 13, dans des directions opposées.

Ces deux brins rectilignes 14, 15 s’étendent ici selon des axes confondus, mais iis pourraient en variante s’étendre selon des axes inclinés l’un par rapport à l’autre.

Les extrémités libres de ces deux brins rectilignes 14, 15 sont écartées l’une de l’autre d’un écart L3 qui est inférieur ou égal au deux tiers de la largeur L1 de la plaque rayonnante 2, voire inférieur ou égal à la moitié de la largeur L1 de la plaque rayonnante 2, selon la bande de fréquence dans laquelle on souhaite que ce troisième dipôle rayonne.

Cet écart L3 est ici choisi égal à 60 millimètres, à 20% près. De cette manière, le second dipôle présente une fréquence centrale de fonctionnement à environ 2400 MHz.

En variante, cet écart L3 pourrait être choisi égal à 80 millimètres, à 20% près. De cette manière, les premier et second dipôles présenteraient des fréquences centrales de fonctionnement sensiblement identiques (à environ 1800 MHz), ce qui augmenterait le gain de l’antenne dans cette bande de fréquences.

On peut maintenant décrire un exemple particulier d’utilisation de cette antenne.

Comme on le sait, une antenne de téléphone mobile (ou de tout autre terminal mobile connecté, de type montre connecté, tablette connectée, ...) émet des rayonnements radioélectriques susceptibles d’élever la température des tissus. La puissance de ces rayonnements est généralement mesurée au moyen d’un indice de débit d'absorption spécifique DAS (aussi connu sous sa dénomination anglaise SAR pour « Spécifie Absorption Rate »), qui indique la quantité d'énergie véhiculée par les ondes radiofréquences lorsque l’appareil fonctionne à pleine puissance.

Un téléphone mobile placé dans un véhicule ou dans une habitation fonctionne souvent à pleine puissance, du fait des parois du véhicule ou de l’habitation qui forment obstacle au passage des ondes. Ceci est source d’inquiétude pour les utilisateurs, qui craignent en effet pour leur santé.

Le principe ici proposé pour réduire la puissance des rayonnements reçus par les usagers est une boîte métallique (ayant fonction de cage de Faraday) utilisée en combinaison avec une antenne déportée.

La boîte métallique sera prévue pour pouvoir accueillir le téléphone mobile. Elle sera équipée d’un conducteur électrique (par exemple un câble coaxial) permettant de connecter le téléphone mobile à l’antenne déportée.

La connexion du téléphone mobile au câble coaxial pourra se faire au moyen d’un branchement physique. En variante, la boîte métallique pourra être équipée d’une antenne intérieure adaptée à capter les signaux émis par le téléphone mobile et à les transmettre sur le câble coaxial.

La connexion du câble coaxial à l’antenne déportée pourra quant à elle être plus classique. L’antenne déportée présentera préférentiellement la forme de l’antenne décrite supra, en référence aux figures. Elle sera avantageusement placée en dehors du véhicule ou du lieu d’habitation (par exemple sur le toit).

On comprend ainsi que le terminal mobile pourra communiquer avec l’extérieur sans émettre d’onde à l’intérieur du véhicule ou de l’habitation, et en consommant moins d’énergie puisque l’antenne déportée est placée d’une manière plus favorable pour recevoir et transmettre les signaux.

La boîte métallique présentera préférentiellement un couvercle refermable pour y introduire le téléphone mobile.

On peut prévoir que lorsque le téléphone mobile sonne, l’utilisateur le sorte de la boîte métallique pour l’utiliser de manière classique.

Toutefois, de manière préférentielle, la boîte métallique présentera une forme telle que, si elle bloque la majeure partie des ondes électromagnétiques (notamment dans la majeure partie des bandes 2G, 3G, 4G, 5G), elle laisse passer les ondes électromagnétiques dans au moins une bande de fréquence bien identifiée, ici par exemple dans la bande Bluetooth ou WIFI.

De cette manière, bien qu’enfermé dans la boîte métallique, le téléphone mobile restera utilisable au moyen d’une oreillette Bluetooth portée par l’usager (ou par WIFI).

En pratique, la boîte métallique pourra présenter au moins une fente de longueur inférieure â une dimension prédéterminée, correspondant à la bande de fréquence identifiée.

Ici, la boîte métallique pourra présenter des fentes réparties sur plusieurs de ses faces. Chaque fente présentera une longueur inférieure ou égale à 75 millimètres, ici de l’ordre de 65 millimètres.

La présente invention n’est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l’homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit.

Ainsi, dans i’une et l’autre des variantes représentées sur les figures 1 et 2, on aurait pu prévoir que la plaque rayonnante comporte une seconde bande, située à l’opposée de la première bande (7) par rapport aux ailes, cette seconde bande délimitant avec les deux ailes une troisième fente. Dans cette variante, le gain de l’antenne s’en trouverait encore un peu amélioré.

Encore en variante, dans le mode de réalisation de l’antenne représentée sur la figure 2, on aurait pu prévoir que le troisième dipôle forme un doublet replié et/ou que le second dipôle forme un doublet simple.

Dans une autre variante du mode de réalisation de l’antenne représentée sur la figure 2, on aurait pu prévoir que les deux conducteurs électriques soient branchés à distance des pattes, c’est-à-dire à distance du troisième dipôle.

Claims

REVENDICATIONS

1. Antenne (1 ) comportant : - une plaque rayonnante (2) dans laquelle sont ménagées deux fentes orthogonales en T, dont une première fente (3) qui forme la tête du T et une seconde fente (4) qui forme le pied du T, ladite seconde fente (4) étant la seule qui débouche sur le bord périphérique de la plaque rayonnante (2), lesdites deux fentes délimitant deux ailes (5, 6) qui sont situées de part et d'autre de la seconde fente (4) et qui présentent deux bords d'extrémité en vis-à-vis délimitant ladite seconde fente (4), ladite première fente (3) délimitant avec le bord périphérique de la plaque rayonnante (2) une bande (7), et - un élément de conduction électrique (20) comportant un premier conducteur électrique (21) branché à proximité du bord d'extrémité d’une première desdites ailes (5), et un second conducteur électrique (22) branché à la plaque rayonnante (2), à distance de la première aile (5), caractérisée en ce que ladite première fente (3) présente une hauteur (E2) supérieure ou égale au double de la hauteur (El) de la bande (7), et en ce que chaque aile (5, 6) présente une hauteur (E3) supérieure ou égale à cinq fois la hauteur (El ) de la bande (7).
2. Antenne selon la revendication précédente, dans laquelle la plaque rayonnante (2) présente une hauteur totale (H1) inférieure à 40 millimètres.
3. Antenne (1) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la plaque rayonnante (2) comporte une boucle ouverte rectangulaire (8) qui délimite deux fentes en T, dont une fente (9) parallèle à ladite première fente (3) et une fente qui se confond avec ladite seconde fente (4), et qui comporte deux extrémités respectivement connectées auxdites deux ailes (5, 6).
4. Antenne (1) selon la revendication précédente, dans laquelle chaque aile (5, 6) présente du côté de la première fente (3) une encoche (10, 11) en creux dans son bord d’extrémité, et dans laquelle ladite boucle ouverte rectangulaire (8) est entièrement logée dans un espace délimité par lesdites encoches (10, 11).
5. Antenne (1) selon l’une des deux revendications précédentes, dans laquelle ladite boucle ouverte rectangulaire (8) s’étend sur une largeur (L2) inférieure ou égaie au deux tiers de la largeur (L1) de la plaque rayonnante (2).
6. Antenne (1) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite boucle ouverte rectangulaire (8) s’étend sur une largeur (L2) inférieure ou égale au tiers de la largeur (L1 ) de la plaque rayonnante (2).
7. Antenne (1) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la plaque rayonnante (2) comporte deux pattes (12, 13) qui s’étendent en parallèle depuis chaque aile (5, 6), à l’opposé de la première fente (3), le premier conducteur électrique (21) étant branché à une première desdites pattes (12) et le second conducteur électrique (22) étant branché à la seconde patte (13).
8. Antenne (1) selon la revendication précédente, dans laquelle la plaque rayonnante (2) comporte deux brins rectilignes (14, 15) qui s’étendent à partir des deux pattes (12, 13), dans des directions opposées.
9. Déviateur d’onde comportant une antenne conforme à l’une des revendications précédentes, une boîte métallique adaptée à loger un terminal mobile, et un conducteur électrique permettant de connecter ladite antenne audit terminal mobile.
10. Déviateur d’onde selon la revendication précédente, dans lequel la boîte métallique comporte au moins une fente de longueur inférieure ou égaie à 75 millimètres.