FR3049074A1

FR3049074A1 - Procede et dispositif d'enchassement d'un solitaire dans une montre

Info

Publication number: FR3049074A1
Application number: FR1600426A
Authority: FR
Inventors: Jean Jerome Marteau; Jean Gabriel Marteau
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-03-15
Filing date: 2016-03-15
Publication date: 2017-09-22

Abstract

Les grosses pierres précieuses, du type dit solitaires, ne peuvent être serties sur les montres : elles doivent leur être enchâssées en faisant en sorte que leurs parties qui dépassent des verres de montres soient les plus limitées possibles, en particulier des verres de montres extra-plates . L'invention consiste à bloquer, dans un orifice du verre d'une montre, à l'aide d'une couronne filetée placée sons lui dont le serrage assure l'étanchéité, la douille, dite chaton, dans laquelle est serti le solitaire, elle-même bloquée contre le boîtier de la montre et à accrocher le tout au boîtier par une tige traversant la montre qui assure la résistance à l'arrachement du solitaire conditionnant l'étanchéité du verre à sa périphérie avec le boîtier. Pour permettre le passage du mouvement de la montre sous de chaton, il est prévu de supprimer la tige en utilisant un verre épais, dont l'appui périphérique, permet non seulement de bloquer à force la base du chaton dans le fond d'un logement du boîtier, grâce à quoi le solitaire est rendu solidaire de la montre, mais encore de résister à l'arrachement.. Dans les deux cas le chaton constitue un appui central du verre, augmentant la résistance aux chocs du solitaire et la résistance à la pression extérieure du verre, elle-même augmentée par sa précontrainte lors du blocage forcé du chaton sur le boîtier. L'invention est destinée à équiper les montres bracelets et pendentifs sans couvercles.

Description

PROCEDE ET DISPOSITIF D'ENCHASSEMENT D'UN SOLITAIRE DANS UNE MONTRE

La décoration de montres avec des pierres précieuses fait l'objet de nombreuses recherches.

Le brevet CH 658969A décrit une pierre fixée à un axe de montre et le brevet US 5119350A une montre comportant une pierre de petite taille disposée sous son verre.

Le brevet WO 9828668, qui fait l'objet de commercialisation, prévoit lui plusieurs petites pierres mobiles toujours sous le verre.

Mais un véritable enchâssement dans l'épaisseur d'une montre d'une pierre précieuse de taille respectable comme un solitaire n'est prévue nulle part.

Seul un modèle déposé le 21/10/2015 sous la référence WIP047262 par l'un des inventeurs du présent brevet représente des montres ornées d'une pierre gemme en leur centre, sertie dans une creusure du verre et vissée par le fond du boîtier.

Des recherches opérées depuis cette date ont permis de trouver la solution adaptée à la réalisation de tels projets pour maintenir l'étanchéité en dépit du percement du verre, la résistance au chocs rendue d'autant plus nécessaire que la pierre sort du volume du verre et aussi la sécurité à l'arrachement des pierres précieuses.

Il est prévu un procédé d'enchâssement d'une pierre précieuse de grande taille dite solitaire et de sa douille dans une montre dont le verre qui couvre son boîtier est percé d'un orifice important permettant de laisser passer lesdits solitaire et douille qui se caractérise ainsi : on définit l'appui du solitaire sur le verre de la montre selon une méthode consistant en ce que le contact douille verre assure la solidarisation des éléments enchâssés, rétablit l'étanchéité au droit dudit orifice, le solitaire dépasseant le verre d'une hauteur minimale et on définit l'appui du solitaire sur la montre selon une méthode consistant en ce que la douille est bloquée latéralement dans ledit boîtiers, grâce à quoi tout déplacement latéral du solitaire par rapport à la montre est arrêté, le verre, solidaire de la douille, exerce par son intermédiaire une force au contact de la douille et dudit boîtier, grâce à quoi aucun enfoncement du solitaire dans la montre ne peut se produire et grâce à quoi une contrainte de traction est exercée dans le verre qui est ainsi précontraint en vue de subir des contraintes de compression, l'appui périphérique du verre subit une première réaction de soulèvement, ledit contact forcé fait que le verre est sollicité par la pression extérieure entre un appui central et son appui périphérique, grâce à quoi les contraintes de compression dans le verre entraînées par ces forces sont considérablement diminuées, le déplacement de la douille perpendiculairement au boîtier est libre au soulèvement et ne s'oppose pas à un arrachement du solitaire, le verre retransmet ledit arrachement au boîtier sous forme d'une deuxième réaction de soulèvement de son appui périphérique le verre lui-même subit une contraintes de traction en sus de celles entraînées par le contact forcé douille-boîtier.

Il est prévu un autre procédé d'enchâssement d'un solitaire dans une montre reprenant pour partie le précédent procédé qui se caractérise ainsi : on définit un appui amélioré du solitaire sur la montre selon une méthode consistant en ce que le déplacement de la douille perpendiculairement au boîtier est bloqué au soulèvement, grâce à quoi le solitaire est directement lié à la montre et résiste audit arrachement, le verre ne transmet aucune force produisant une réaction de soulèvement supplémentaire à son appui périphérique et le verre lui-même ne subit pas de contraintes de traction en sus de celles entraînées par ledit contact forcé douille-boîtier.

On a ainsi imaginé, en s'inspirant du premier procédé, une montre dans laquelle est enchâssé, au travers d'un orifice réservé au centre de son verre , un solitaire fixé dans une pièce dite chaton, en guise de douille dont les caractéristiques sont les suivantes : une bague filetée est vissée sur le chaton pour assurer sa solidarisation avec le verre, elle serre un joint plat qui assure l'étanchéité et elle est placée en dessous du verre, grâce à quoi elle ne fait pas excroissance au- dessus de lui ; de plus une collerette en partie haute dudit chaton retient le verre et a une épaisseur très inférieure à celle de ladite bague, grâce à quoi le solitaire est encastré au maximum dans la montre ; la montre possède aussi un verre épais dont l'épaisseur et la nature des ses constituants lui permettent de résister à ladite contrainte de traction provoquée par lesdites réaction d'appui et force d’arrachement du solitaire et dont le scellement sur le boîtier de la montre lui permet de rester en contact avec lui et de maintenir l'étanchéité de la montre ; son chaton est constitué en partie basse d'une portion cylindrique, dont la base assure ledit appui forcé sur le boîtier et dont les côtés sont en contact avec le chaton pour assurer sa stabilité transversale ; son boîtier dispose d'une réservation à partie haute tronconique qui guide le chaton dans sa pénétration dans le boîtier ; la réservation dans le boîtier du boîtier est pourvue en fond d'un logement, dont le fond reçoit ledit plat du chaton et dont les côtés assurent sa stabilité transversale ; et enfin il reste à la montre, au-dessous de la réservation pratiquée dans son boîtier, une épaisseur suffisante pour contenir tout ou partie de son mouvement.

On a imaginé une autre montre, en s'inspirant du deuxième procédé, dont le mouvement autorise la présence d'un orifice central dans son boîtier, dans laquelle est enchâssé, au travers d'un orifice réservé au centre de son verre , un solitaire fixé dans une pièce dite chaton, en guise de douille dont les caractéristiques sont les suivantes : comme dans la montre précédente, une bague filetée est vissée sur le chaton pour assurer sa solidarisation avec le verre, elle serre un joint plat qui assure l'étanchéité et elle est placée en dessous du verre, grâce à quoi elle ne fait pas excroissance au- dessus de lui ; et de plus une collerette en partie haute dudit chaton retient le verre et a une épaisseur très inférieure à celle de ladite bague, grâce à quoi le solitaire est encastré au maximum dans la montre ; par contre dans cette autre montre la surface d'une couronne en partie basse du chaton assure ledit appui forcé sur le boîtier ; le chaton est prolongé par un axe, percé à son extrémité d’un trou fileté, qui assure ledit blocage latéral du solitaire sur le boîtier et permet, par accrochage au boîtier d'une vis serrée dans le trou fileté, ledit blocage au soulèvement du solitaire pour résister à un arrachement ; cette montre est percée d'un trou cylindrique qui la traverse sur toute son épaisseur, possède, côté cadran, une partie chanfreinée, grâce à laquelle le chaton est guidé lors de sa pénétration dans le boîtier, qui débouche au dos de la montre dans un logement, lequel logement contient la rondelle sur laquelle est vissé l’axe et permet d'intégrer un dispositif destiné à assurer l'étanchéité du percement comprenant un joint plat et une plaque vissée.

La description qui suit est donnée en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figue 1 est une vue éclatée d'un chaton et du verre de montre qu'il traverse ; - la figue 2 un vue latérale d'un chaton selon la revendication 3 et une coupe partielle du boîtier de la montre ; - la figue 3 est une coupe sur un chaton selon la revendication 4 et une coupe partielle du boîtier.

Dans la figure 1 le solitaire (1) est serti dans le chaton (2) dont il dépasse à peine ; le verre de montre mince est percé d'un orifice (4) ; la bague filetée (5) plaque le verre (3) contre la collerette de faible épaisseur (7) en comprimant le joint d'étanchéité (6).

On voit que la disposition de la bague, plus épaisse que la collerette, au-dessous du verre et dans la hauteur de sa voûte permet de limiter au maximum au dessus du boîtier de la montre, l'épaisseur verre-excroissance du chaton-solitaire tout en ménageant au dessous du verre un espace entre la bague et le cadran de la montre.

Les figures 2 et 3 représentent un chaton selon la revendication 3 pour la figure 2 et la revendication 4 pour la figure 3.

Ces chatons ayant les mêmes collerettes (7) sont en contact par la base (9) d'une partie cylindrique (8) et la surface (16) d'une couronne avec tout le fond (13) d'un logement (12) en partie basse de la réservation ménagée dans le boîtier en figue 2 et seulement une surface du boîtier de la largeur de la couronne du chaton réduite de l'emprise du chanfrein (20) de guidage de pénétration de l'axe (17) en figure 3.

En figure (2) le guidage des chatons lors de sa pénétrations dans le boîtier est assuré par la partie tronconique (11) de la réservation ménagée dans le boîtier.

Le maintien latéral du chaton est obtenu par le contact de l'axe du chaton avec le boîtier sur toute la hauteur du percement (19) de la figure 3, tandis que le chaton de la figure 2 n'est maintenu à la partie cylindrique (14) de la réservation que dans la hauteur (10) de son extrémité.

En partie inférieure de la figure 3 sont représentés le logement (21) contre le fond duquel vient se plaquer la rondelle (22) par la vis (18) et la plaque (24) qui assure son étanchéité en comprimant le joint (23), le tout évitant toute surépaisseur au dos de la montre.

Ces figures font ressortir les possibilités de produire des montres incorporant aussi bien des pierres d'ornement que de très belles pièces de joaillerie, ce qui donnera des produits adaptés aux amateurs quelle que soit le contenu de leurs bourses et surtout le fait que pierre précieuse et montre ne font plus qu’un.

Il est bien évident que la présente invention a été décrite à titre purement explicatif et nullement limitatif et que toute modification pourra y être apportée, notamment au niveau des équivalents techniques, sans pour autant sortir de son cadre.

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé d'enchâssement d'une pierre précieuse de grande taille dite solitaire (1) et de sa douille (2) dans une montre dont le verre (3) qui couvre son boîtier est percé d'un orifice important(4) permettant de laisser passer lesdits solitaire et douille caractérisé en ce que : - on définit l'appui dudit solitaire sur le verre de ladite montre en ce que le contact douille verre assure la solidarisation des éléments enchâssés, en ce qu'il rétablit l'étanchéité au droit dudit orifice et en ce que ledit solitaire dépasse ledit verre d'une hauteur minimale - et on définit l'appui dudit solitaire sur ladite montre elle-même en ce que ladite douille est bloquée latéralement dans ledit boîtiers, grâce à quoi tout déplacement latéral du solitaire par rapport à la montre est arrêté, en ce que ledit verre, solidaire de ladite douille, exerce par son intermédiaire une force au contact de ladite douille et dudit boîtier, grâce à quoi aucun enfoncement du solitaire dans la montre ne peut se produire et grâce à quoi une contrainte de traction est exercée dans le verre qui est ainsi précontraint en vue de subir des contraintes de compression, en ce que l'appui périphérique du verre subit une première réaction de soulèvement, en ce que ledit contact forcé fait que le verre est sollicité par la pression extérieure entre un appui central et son appui périphérique, grâce à quoi les contraintes de compression dans le verre entraînées par ces forces sont considérablement diminuées, en ce que le déplacement de ladite douille perpendiculairement au dit boîtier est libre au soulèvement et ne s'oppose pas à un arrachement dudit solitaire, en ce que le verre retransmet ledit arrachement audit boîtier sous forme d'une deuxième réaction de soulèvement de son appui périphérique et en ce que le verre lui-même subit une contraintes de traction en sus de celles entraînées par ledit contact forcé douille-boîtier.
2. Procédé d'enchâssement d’un solitaire dans une montre selon la revendication 1 caractérisé en ce que - on définit un appui amélioré dudit solitaire sur ladite montre en ce que le déplacement de ladite douille perpendiculairement au dit boîtier est bloqué au soulèvement, grâce à quoi le solitaire est directement lié à la montre et résiste audit arrachement, en ce que le verre ne transmet aucune réaction de soulèvement supplémentaire à son appui périphérique et en ce que le verre lui-même ne subit pas de contraintes de traction en sus de celles entraînées par ledit contact forcé douille-boîtier.
3. Montre dans laquelle est enchâssé, selon le procédé objet de la revendication 1, au travers d'un orifice (4) réservé au centre de son verre (3), un solitaire (1) fixé dans une pièce dite chaton (2), en guise de douille caractérisé en ce que : - on définit une bague filetée (5) en ce qu'elle est vissée sur le chaton pour assurer sa solidarisation avec le verre en ce qu'elle serre un joint plat (6) qui assure l'étanchéité et en ce qu'elle est placée en dessous du verre, grâce à quoi elle ne fait pas excroissance au-dessus de lui ; - on définit une collerette (7) en partie haute dudit chaton en ce qu'elle retient le verre et en ce que son épaisseur est très inférieure à celle de ladite bague, grâce à quoi le solitaire est encastré au maximum dans la montre ; - on définit un verre épais en ce que son épaisseur et la nature des ses constituants lui permettent de résister à ladite contrainte de traction provoquée par lesdites réaction d'appui et force d'arrachement du solitaire et en ce que son scellement sur le boîtier de la montre lui permet de rester en contact avec lui et de maintenir l'étanchéité de la montre ; - on définit une portion cylindrique (8) en partie basse du chaton en ce que sa base (9) assure ledit appui forcé sur le boîtier et en ce que ses côtés (10) sont en contact avec le boîtier pour assurer sa stabilité transversale ; - on définit une réservation à partie haute tronconique (11) du boîtier en ce qu'elle guide le châton à sa pénétration dans ledit boîtier ; - on définit un logement (12) au fond de cette réservation en ce que son fond (13) reçoit ledit plat du chaton et en ce que ses côtés (14) assurent sa dite stabilité transversale ; - et on définit une épaisseur (15) de la partie de montre au-dessous de ladite réservationen ce qu'elle est suffisante pour contenir tout ou partie de son mouvement.
4. Montre, dont le mouvement autorise la présence d'un orifice central dans son boîtier, dans laquelle est enchâssé, selon le procédé objet de la revendication 2, au travers d'un orifice (4) réservé au centre de son verre (3), un solitaire (1) fixé dans une pièce dite chaton (2), en guise de douille caractérisé en ce que : - on définit une bague filetée (5) en ce qu'elle est vissée sur le chaton pour assurer sa solidarisation avec le verre en ce qu'elle serre un joint plat (6) qui assure l'étanchéité et en ce qu'elle est placée en dessous du verre, grâce à quoi elle ne fait pas excroissance au-dessus de lui ; - on définit une collerette (7) en partie haute dudit chaton en ce qu'elle retient le verre et en ce que son épaisseur est très inférieure à celle de ladite bague, grâce à quoi le solitaire est encastré au maximum dans la montre ; - on définit la surface (16) d'une couronne en partie basse du chaton en ce qu'elle assure ledit appui forcé sur le boîtier ; on définit un axe (17), percé à son extrémité d'un trou fileté, dans le prolongement du chaton en ce qu'il assure ledit blocage latéral du solitaire sur le boîtier et en ce qu'il permet, par accrochage au boîtier d'une vis (18) serrée dans ledit trou fileté, ledit blocage au soulèvement du solitaire pour résister à un arrachement ; - on définit un percement cylindrique (19) de la montre en ce qu'il traverse toute l'épaisseur de la montre, en ce qu'il possède, à son extrémité côté cadran, une partie chanfreinée (20), grâce à quoi le chaton est guidé lors de sa pénétration dans le boîtier et en ce qu'il débouche au dos de la montre dans un logement (21) ; - et on définit ledit logement en ce qu'il contient la rondelle (22) sur laquelle est vissé ledit axe et en ce qu'il permet d'intégrer un dispositif destiné à assurer l'étanchéité dudit percement comprenant un joint plat (23) et une plaque vissée (24).