FR3048095A1 - Procede de visualisation rapide d'un element de plan par des dispositifs informatiques en utilisant les rectangles a limite minimum - Google Patents

Abstract

Un procédé de visualisation rapide d'un élément de plan numérique (PLAN) constitué d'images et de données d'identifications (DOC_SOURCE), par des dispositifs informatiques récepteurs (M1, M2, Mn) disposant d'une zone d'affichage (DISPLAY) de dimensions variables, et connectés à un dispositif informatique principal (MO) ; le procédé comprenant : L'affiche des images du plan numérique (PLAN) par le dispositif principal (MO) ou par un dispositif d'affichage lui étant connecté, L'enregistrement dans un fichier de zonage (DOC_ZONE) des coordonnées d'un rectangle inscrit dans le plan numérique (PLAN) et défini par l'utilisateur, L'échange de tout ou partie du fichier source (DOC_SOURCE) entre le dispositif principal (MO) et au moins un des dispositifs récepteurs (M1, M2,..., Mn), L'échange du fichier de zonage (DOC_ZONE) entre le dispositif principal (MO) et au moins un des dispositifs récepteurs (M1, M2,..., Mn), La production, à partir d'au moins une partie du plan numérique (PLAN) et en utilisant les coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) du rectangle, d'un objet informatique dynamique ou un fichier informatique, destiné à être visualisé sur au moins un des dispositifs récepteurs (M1, M2,..., Mn),

Description

PROCEDE DE VISUALISATION RAPIDE D'UN ELEMENT DE PLAN PAR DES DISPOSITIFS INFORMATIQUES EN UTILISANT LES RECTANGLES A LIMITE MINIMUM.

Domaine de l'Invention : L'invention a trait au domaine de la gestion informatique de plans numériques, et plus généralement de dessins techniques. L'invention trouve particulièrement application à la visualisation rapide d'éléments de plans par une flotte de dispositifs informatiques, tels que ordinateurs portables, tablettes tactiles, smartphones, mis à disposition d'utilisateurs se déplaçant sur site, notamment des dispositifs informatiques mobiles et/ou différents disposant d'une zone d'affichage rectangulaire.

Etat de la technique :

Un plan, ou plus généralement un dessin technique, est par nature un document particulier : il s'agit de la modélisation graphique ou schématique, d'un objet ou d'un système (exemple : immeuble, villes, machines, etc), existant ou à créer, qui est complété par un certain nombre d'informations que sont, par exemple, son numéro de mise à jour (usuellement nommé « version »), son nom, son échelle, ses cotations et son orientation. Des informations contextuelles, dépendant de la finalité d'utilisation du plan, sont également associées au plan, comme par exemple des annotations, des mesures de distances sur le plan, etc. L'ensemble de ces informations, le plan lui-même qui correspond à une image numérique, c'est-à-dire la version numérique d'un plan papier, et les informations qui lui sont associées, peuvent prendre informatiquement plusieurs formats (exemple : pdf « portable document format », DWG - associé au logiciel autoCAD©, etc.) en fonction des souhaits de l'utilisateur et/ou des logiciels à sa disposition pour produire un fichier informatique codant le plan et ses informations associées.

Un élément de plan, ou un sous-détail, est une sous-partie du plan. Il s'agit d'une surface finie ou d'un ensemble de surfaces finies du document, que définissent des contours fermés inclus dans la surface totale du plan. Dans un système de coordonnées cartésiennes appliqué au plan, chaque sous-détail est défini pas un ensemble borné de points de coordonnées (x;y). Dans le cas d'un plan numérique, c'est-à-dire d'un plan représenté par une image numérique, chaque sous-détail est défini par un ensemble borné de pixels de coordonnées (x;y).

Il est très courant que les plans soient en deux dimensions, et destinés à des supports d'affichage ou de lecture rectangulaires : écrans de téléphone, d'ordinateur, de télévision, de moniteur, impressions papiers standards, etc.

Il est connu d'utiliser des plans ou des dessins techniques au sein de dispositifs informatiques mobiles collaboratifs mis à disposition de collaborateurs d'une entreprise. L'une des mises œuvre de cette technique concerne par exemple les dispositifs informatiques de « levée de réserves » utilisées dans l'industrie de la construction pour générer des listes de tâches et faciliter le suivi de l'activité. Ces dispositifs sont généralement constitués de n+1 machines (MO, ΜΙ,.,.,Μη) (tablettes tactiles, ordinateurs portables, téléphones portables, serveurs), communiquant entre elles au moyen d'un réseau de télécommunication quelconque, qui peut être de type EDGE, 3G, 4G ou Wifi, et hébergeant chacune un logiciel permettant aux utilisateurs de générer des informations en interaction avec les pages d'un plan les plus à jour que connaît le système. Les plans constituent pour ces dispositifs des données d'entrées indispensables à leur bon fonctionnement. Ce sont des documents de projet susceptibles d'être modifiés ou mis à jour régulièrement (montée de version). Dans les cas où les plans sont très complexes, par leur taille ou par la densité d'information qu'ils contiennent, l'utilisateur peut ressentir le besoin de zoner le document en isolant certaines surfaces. Le moyen usuellement utilisé consiste à identifier cette surface par son contour fermé, puis à en séparer l'intérieur et l'extérieur. L'utilisateur définit généralement ce contour au moyen d'un polygone, comme cela est représenté dans l'exemple de la figure 1. Une fois ce sous-détail identifié, il devient possible de le traiter séparément du plan d'origine (accès rapide au moyen d'une requête portant sur le nom attribué à la zone isolée, impression papier isolée, affichage isolé, etc).

Ce procédé usuel, que nous appelons procédé polygonal, présente deux défauts majeurs. 1) Il est fastidieux et demande une manipulation répétitive à l'utilisateur :

La définition de ce sous-détail par l'utilisateur au moyen d'un polygone nécessite au minimum la définition de 3 points (pour définir les sommets d'une surface triangulaire) et plus généralement N points, ou N est très largement supérieur à 3 dans le cas d'un sous-détail de surface quelconque. 2) Il tolère très mal les modifications du sous-détail au moment des montées de version du plan : A chaque fois que le contour du sous-détail est modifié entre deux montées de version du plan, le polygone doit être redéfini par l'utilisateur, ce qui occasionne de nouveau un travail manuel répétitif.

Exposé de l'invention :

Le but de l'invention est de proposer un procédé de traitement d'un plan numérique qui permette d'isoler un sous-détail quelconque, puis de l'afficher automatiquement et de manière avantageuse sur chacun des dispositifs d'une flotte de terminaux en occupant notamment le maximum d'espace à l'écran, tout en minimisant le nombre d'opérations à réaliser par l'utilisateur au moment de la définition de la surface du sous-détail et, par la suite, au cours des mises à jour du plan. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de visualisation rapide d'un élément de plan numérique, par des dispositifs informatiques dits « récepteurs » disposant d'une zone d'affichage de dimensions variables, et connectés à un dispositif informatique dit « principal », et caractérisé en ce que :

Le plan numérique est constitué d'au moins une et d'au moins une donnée d'identification, regroupés dans un fichier dit « source »,

On affiche les images du plan numérique grâce à un moyen d'affichage connecté au dispositif informatique principal,

On enregistre les coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) d'un rectangle inscrit dans le plan numérique et défini par l'utilisateur, dans un fichier dit « de zonage »,

Tout ou partie du fichier source, est échangée entre le dispositif informatique principal et au moins un des dispositifs informatiques récepteurs,

Le fichier de zonage contenant les coordonnées du rectangle est échangé entre le dispositif informatique principal et au moins un des autres dispositifs informatiques, Un objet informatique dynamique ou un fichier informatique, destiné à être visualisé sur au moins un des dispositifs informatiques récepteur est généré à partir d'au moins une partie du plan numérique et en utilisant les coordonnées du rectangle.

Comme cela est connu, un fichier informatique est une collection d'informations numériques réunies sous un même nom, enregistrées sur un support de stockage informatique et manipulés comme une unité. En parallèle, on entend par objet informatique dynamique une collection d'informations numériques enregistrées de manière éphémère sur un support de stockage informatique et manipulés comme une unité, sans qu'il soit nécessaire de lui donner un nom. Enfin, une image matricielle, ou « carte de points » (bitmap, en anglais), est une image constituée d'une matrice de points, usuellement colorés ou en niveau de gris, c'est-à-dire, constituée d'un tableau, d'une grille, etc, ou chaque case possède une valeur de couleur ou de niveau de gris qui lui est propre et est considérée comme un point de l'image. Il s'agit donc d'une juxtaposition de points de couleurs ou de niveau de gris formant, dans leur ensemble, une image.

En d'autres termes, nous avons eu l'idée de mettre en place un procédé de visualisation d'un élément de plan robuste et particulièrement ergonomique en exploitant avantageusement les propriétés intrinsèques du Rectangle à Limite Minimum (autrement appelé MBR : minimum bounding rectangle, en anglais) L'utilisateur positionne sur le plan numérique source affiché à l'écran relié au dispositif informatique principale deux points qui définissent un rectangle englobant un sous-détail à isoler. N'importe quel sous-détail d'un plan 2D peut être isolé au moyen d'un rectangle, et le plus petit d'entre eux est défini par les points ayant pour coordonnées les extrêmes (Xmax ; Ymax) et (Xmin ; Ymin) de l'ensemble borné des points du sous-détail de coordonnées (x;y) dans le système cartésien appliqué au plan. Il n'y a pas de perte d'information puisque tous les points du sous-détail en question sont inclus dans le rectangle constitué des points (x,y) tels que Xmin < x < Xmax et Ymin < y < Ymax. Une variante consiste à utiliser les 2 points de coordonnées (Xmax ; Ymin) et (Xmin ; Ymax) pour définir le rectangle englobant. Notre procédé est plus performant que les procédés polygonaux usuels au sujet des deux problématiques citées ci-avant : 1) Il est plus rapide et moins contraignant pour l'utilisateur qui le met en oeuvre :

Quel que soit le sous-détail à isoler, notre procédé ne demande à l'utilisateur de définir que 2 points, alors qu'il en faut au moins 3, et même bien plus, dans le cadre des procédés polygonaux usuels. 2) Il est plus robuste car il tolère mieux les modifications du sous-détail au moment des montées de version du plan :

Tant que les modifications du contour du sous-détail ne modifient pas les valeurs extrêmes de l'ensemble des points du sous-détail, Xmin, Xmax, Ymin, Ymax, il n'y a pas besoin de redéfinir le rectangle. Et quand bien même cela serait le cas, la redéfinition du rectangle englobant pourra être réalisée en moins de deux opérations (modification de l'un des sommets du rectangle englobant, ou de deux sommets diagonalement opposés).

Par ailleurs, et dans les cas où les sous-détails sont destinés à être affichés sur des zones d'affichage elles même rectangulaires, ou quasiment rectangulaires, nous avons remarqué que le rectangle englobant n'était pas moins précis que le polygone puisque seules les valeurs Xmin, Xmax, Ymin, Ymax de l'ensemble des points (x ;y) du sous-détail définissent l'agrandissement ou le rétrécissement nécessaire pour un affichage occupant le plus d'espace possible sur le support (affichage dit « pleine page » ou « plein écran »).

Si l'on note L la largeur du support d'affichage rectangulaire (axe des abscisses) et H sa hauteur (axe des ordonnées), on peut réaliser un affichage pleine page ou plein écran du sous-détail en réalisant une homothétie de la surface extraite dont le rapport « R » est défini comme suit :

Pour des valeurs L et H données (taille d'écran fixée), ce rapport R ne dépend que de Xmax, Ymax, Xmin, Ymin, qui, pour un sous-détail donné, sont identiques, dans le cas d'une extraction polygonale, aux valeurs obtenues par une extraction utilisant le Rectangle à Limite Minimum.

En résumé, et par rapport aux procédés d'extraction polygonaux classiques, le procédé de la présente invention demande moins d'efforts à l'utilisateur, est plus rapide à mettre en oeuvre, est plus robuste au regard des mises à jours de plans. Il reste par ailleurs tout aussi performant en matière de définition d'affichage sur des zones d'affichage rectangulaires.

Ce procédé permet finalement d'automatiser la mise en place d'un affichage avantageusement adapté à chacun des dispositifs informatiques du réseau, comme cela est décrit par la suite. Une fois les données échangées avec les autres dispositifs informatiques du réseau, notre procédé permet à l'utilisateur d'obtenir automatiquement une vue « plein écran » sur le sous-détail isolé, le tout accompagné d'un traitement graphique mettant en valeur la zone centrale.

Selon un mode de réalisation, il est possible d'identifier le rectangle de coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) par une suite de caractères alphanumériques, ce qui permet ainsi d'identifier le sous-détail du plan numérique depuis les dispositifs récepteurs.

Selon un mode de réalisation de l'invention, les dispositifs informatiques :

Produisent et mémorisent des documents HTML contenant des balises de type conteneurs div ou img en fonction du plan numérique à afficher

Sont configurés pour afficher le plan numérique au moyen d'un navigateur internet.

Selon un mode de réalisation de l'invention, l'utilisateur commence par définir, à l'intérieur du plan numérique affiché sur le dispositif d'affichage relié au dispositif informatique pricnipal, deux sommets diagonalement opposés d'un rectangle englobant le détail qu'il souhaite extraire. Une suite de caractères alphanumériques saisie par l'utilisateur correspond au nom qu'il donne à ce détail. Il est possible d'introduire des tests automatiques augmentant la robustesse du procédé en vérifiant que ce nom est disponible et non vide. De la même façon, on peut également introduire des tests vérifiant que la surface du rectangle défini par l'utilisateur est non nulle.

Selon un mode de réalisation de l'invention, l'affichage plein écran est obtenu en générant un objet informatique dynamique ou un fichier informatique, destiné à être visualisé sur au moins un des dispositifs informatiques récepteur à partir d'au moins une partie du plan numérique à laquelle aura été appliquée une transformation homothétique de rapport R calculée en fonction des dimensions L et H de la zone d'affichage rectangulaire du dispositif informatique en question, (agrandissement si R > 1, rétrécissement si 0 < R < 1).

Selon un mode particulier, on choisit :

Selon un mode de réalisation, les dispositifs informatiques produisent des objets informatiques dynamiques, mémorisés dans leur mémoire vive, comprenant des conteneurs d'images, éventuellement transformés homothétiquement, incorporant la ou les images matricielles affichées à l'écran.

Selon un mode de réalisation de l'invention, on effectue également la production en fonction des données caractérisant le rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) et d'éventuels autres paramètres, d'un fichier informatique, ou d'un objet informatique dynamique, dit « graphique » destinée à mettre en valeur le sous-détail du plan numérique. Ce fichier graphique, ou l'objet informatique dynamique graphique, peut alors être constitué d'une couche semi-opaque superposée à au moins une partie du plan numérique.

Selon un mode de réalisation de l'invention une couche semie-opaque recouvre la totalité du plan numérique à l'exclusion de la surface délimitée par le rectangle défini par les données (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax). Le fichier graphique est dans ce cas un objet informatique composé de conteneurs dont l'un d'entre eux uniquement est vide et se confond, par superposition avec le rectangle englobant le détail. Cela permet de mettre visuellement en valeur le détail.

Selon un mode de réalisation de l'invention, la zone d'affichage est centrée sur le détail lorsque l'on tient compte d'un décalage de type « offset left top » (à partir de l'angle supérieur gauche du plan) tel que :

L'invention a également pour objet un système informatique de visualisation rapide d'un élément de plan numérique, comprenant des dispositifs informatiques dits « récepteurs » connectés au travers d'un réseau informatique à un dispositif informatique dit « principal », chaque dispositif informatique disposant ou étant relié à un moyen de commande permettant de recueillir des informations ou des ordres émis par l'utilisateur, disposant d'une mémoire informatique pour mémoriser au moins un fichier informatique dit « source » composé d'au moins une image matricielle et d'au moins une donnée d'identification, constituant le plan numérique, ainsi qu'un fichier informatique dit « de zonage », comprenant des données spécifiant un rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) dans le plan numérique, disposant ou étant relié à un dispositif d'affichage comprenant une zone d'affichage, et disposant d'une unité de traitement capable de générer, puis d'afficher sur son dispositif d'affichage, des objet informatiques dynamiques ou des fichiers informatiques en utilisant ou en transformant tout ou partie du plan numérique :

Le dispositif informatique principal étant configuré pour : L'affichage, grâce au dispositif d'affichage dont il dispose, ou lui étant relié, et configuré pour le permettre, des images matricielles constituant le plan numérique,

La réception et la mémorisation de données caractérisant un rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) contenu à l'intérieur de la surface du plan numérique, éventuellement émises par l'utilisateur grâce au moyen de commande,

La diffusion du fichier informatique de zonage, comprenant les données spécifiant le rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax), à tout ou partie des dispositifs informatiques récepteurs connectés au réseau,

La diffusion de tout ou partie du fichier informatique source, à tout ou partie des dispositifs informatiques récepteurs connectés au réseau,

Au moins un des dispositifs informatiques récepteur étant configuré pour : Générer, à partir d'au moins une partie du plan numérique et des coordonnées du rectangle (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) un objet informatique dynamique ou un fichier informatique destiné à être visualisé.

Ce système est apte à mettre en oeuvre un procédé du type précité.

Brève description des figures L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels des références identiques désignent des éléments identiques ou analogues, et dans lesquels :

La figure 1 est une présentation schématique du principe usuel, selon l'art antérieur, d'extraction polygonal d'un élément de plan, demandant à l'utilisateur de définir un grand nombre de points (tous les sommets du polygone).

La figure 2 est une présentation schématique du principe d'extraction s'appuyant sur la notion de Rectangle à Limite Minimum (objet de la présente invention). Cette présentation permettra au lecteur de visualiser les valeurs Xmin, Xmax, Ymin, Ymax. La figure 3 apporte une lecture plus fine des valeurs Xmin, Xmax, Ymin, Ymax, à l'échelle du pixel.

La figure 4 explicite les notions d'affichage « plein écran et d'affichage « dans son contexte »

La figure 5 détaille ce que nous appelons le conteneur CP*, qui est l'objet informatique permettant d'afficher le plan numérique non modifié sur les terminaux récepteurs. Les figures 6A, 6B, 6C, 6D détaillent ce que nous appelons le conteneur modifié, qui est l'objet informatique permettant d'afficher le sous-détail en plein écran sur les terminaux récepteurs. La construction de ce conteneur modifié, à partir de CP*, est présenté ici dans le cas d'une homothétie de facteur R=2

Les figure 7A et 7B permettront au lecteur de mieux comprendre le calcul du décalage à prendre en compte (offset) pour permettre l'affichage d'une vue centrée sur le détail. La figure 7A présente le cas initial, sans décalage. La figure 7B présente le cas final, après décalage.

La figure 8 permettra au lecteur de mieux comprendre la construction des conteneurs CPmono, Cmonol, Cmono2, Cmono3, Cmono4 et Cmono5 qui sont les objets informatiques permettant de mettre en valeur le sous-détail au moyen d'un traitement graphique.

La figure 9 donne l'exemple d'un résultat qui serait obtenu sur une tablette tactile.

La figure 10 est une vue schématique d'un système informatique selon l'invention d'une visualisation rapide d'un élément de plan numérique en utilisant les rectangles à limite minimum

Les figures 11A et 11B sont les deux parties d'un organigramme d'un procédé de visualisation rapide d'un élément de plan en utilisant les rectangles à limite minimum, selon l'invention

Description détaillée de l'invention

En se référant à la figure 10, un système (10) selon l'invention comporte une pluralité de dispositifs informatiques Ml, M2, ..., Mn équipés chacun d'un processeur, d'une mémoire vive, d'une mémoire de stockage de masse, d'un écran d'affichage comprenant une zone d'affichage rectangulaire de largeur L et de hauteur H (en pixels) (DISPLAY), d'un dispositif de saisie destiné à l'utilisateur et d'un module de communication avec au moins un réseau de communication informatique RI, par exemple un réseau de communication sans fil de type WIFI, 3G, 4G, EDGE, etc, et embarquent chacun un système d'exploitation pour la gestion des différents éléments matériels et logiciels embarqués. Par exemple, les dispositifs Ml,..., Mn sont des tablettes tactiles, des ordinateurs portables et/ou des smartphones, constituant une flotte de dispositifs portables à usage de collaborateurs dans le domaine de la construction, de la maintenance, des travaux, de la gestion immobilière, de l'entretien de voiries ou de réseaux, ou plus généralement de tout métier nécessitant l'intervention sur site d'équipes techniques mobiles appartenant éventuellement à des structures ou à des entreprises différentes. Les dispositifs Ml, ... Mn peuvent être identiques, ou différents comme cela est usuellement le cas. Les dispositifs sont notamment différents dans le cas de figure où des entreprises différentes sont amenées à échanger des informations sur un même projet. Ces entreprises n'ont pas nécessairement le même matériel informatique à disposition (hétérogénéité des machines Ml,..., Mn). Le système (10) comporte également un dispositif principal MO, par exemple un serveur UNIX connecté à un ordinateur équipé d'un écran, d'un clavier et d'une souris, apte à communiquer avec chaque dispositif Ml, ..., Mn au travers du réseau RI, via par exemple une application de type WEB développée en JAVA. Chaque dispositif informatique (MO, Ml, M2, ..., Mn) embarque également un logiciel capable de prendre en charge des plans numériques.

Il va à présent être décrit un mode de réalisation d'un procédé de visualisation rapide d'un élément de plan numérique utilisant les rectangles à limite minimum, selon l'invention, illustré à titre d'exemple en relation avec des plans numériques produits et mémorisés sous la forme de fichiers HTML contenant des balises de type conteneurs div ou img. Ces plans numériques peuvent être affichés par exemple au moyen d'un navigateur internet à partir des dispositifs informatiques (MO, Ml, ..., Mn) configurés à cet effet. Dans le cadre de cette réalisation les plans numériques sont des fichiers informatiques dits « source » (DOC_SOURCE), comprenant au moins une image matricielle (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2, ..., SUB_PLANQ), des données d'identification (NOM_PLAN), et d'autres métadonnées qui ne sont pas nécessairement utiles à la présente invention (numéro de version, orientation, etc). Le plan numérique est matérialisé par un objet informatique dynamique. Chaque image élément du plan (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2, ..., SUB_PLANQ) est attachée à un conteneur d'image (balise img). Les conteneurs d'images sont regroupés, en une ou plusieurs lignes, dans des conteneurs de lignes superposés (balise div). Les conteneurs de lignes superposés sont regroupés dans un conteneur principal (balise div), appelé CP, sur MO, ou CP* sur Ml, M2, ..., Mn. Le tout est ordonné de manière à constituer une représentation fidèle du plan réel, comme cela est représenté par la figure 5. D'autres solutions d'affichage seraient possibles. Elles n'ont pas d'incidence sur le procédé objet de la présente invention. Le procédé a simplement besoin de permettre à l'utilisateur de visualiser le plan numérique. En particulier, le procédé nécessite que l'utilisateur puisse voir l'élément (SOUS-DETAIL) qu'il souhaite traiter.

Selon cette réalisation, le procédé démarre au niveau du dispositif informatique principal MO, qui est capable de permettre à l'utilisateur de définir une zone rectangulaire, inscrit dans le conteneur CP matérialisant le plan numérique, au moyen d'une librairie adaptée, telle qu'imgAreaSelect. Dans le cadre de cette réalisation, l'utilisateur se sert d'un ordinateur configuré de manière à pouvoir communiquer avec le serveur UNIX via une connexion internet, équipé d'un écran, d'un clavier et d'une souris dont la position est matérialisée à l'écran par un pointeur, comme il est habituel de le voir. Au démarrage de ce procédé (Figure 11A : renvoi 30), l'utilisateur voit à l'écran le conteneur CP, ici de type div, constituant la version la plus à jour du plan numérique source dont il souhaite extraire un sous-détail. La librairie imgAreaSelect est appliquée à ce conteneur. Un élément HTML de type formulaire est également appliqué à cette page WEB. Il propose un champ alphanumérique accessible et visible, permettant à l'utilisateur de renseigner un nom : NOM ZONE et des champs inaccessibles et cachés, qui permettent de renseigner 4 valeurs : Xmax, Ymax, Xmin, Ymin. Un autre champ de ce formulaire est déjà renseigné ; il s'agit d'un champ alphanumérique contenant le nom du plan affiché NOM PLAN. Dans le cadre de cette réalisation, ce nom est unique et non vide.

On définit le repère RI comme étant le repère orthonormé, de norme égale à 1 pixel, prenant pour origine le coin supérieur gauche du conteneur. L'axe des abscisses est orienté vers la droite et se confond avec le bord supérieur du conteneur. L'axe des ordonnées est orienté vers le bas et se confond avec le bord gauche du conteneur. Par convention le pixel situé à l'intérieur du conteneur, dans le coin supérieur gauche est le point de coordonnées cartésiennes (1;1) dans ce repère RI.

Selon cette réalisation, l'évènement de démarrage est celui qui correspond au moment où l'utilisateur clique sur un point, PI, à l'intérieur du conteneur CP affiché. Le deuxième évènement de ce procédé est celui où l'utilisateur relâche le clic en ayant la pointe de son curseur positionnée au niveau d'un second point, P2, à l'intérieur du conteneur CP. L'utilisateur définit ainsi une sélection rectangulaire dont PI et P2 sont des sommets inclus et diagonalement opposés (Figure 11A : renvoie 31). PI a pour coordonnées (XI ;Y1) dans RI. P2 a pour coordonnées (X2 ;Y2) dans RI. Le second évènement appelle une fonction qui interroge l'objet imgAreaSelect en vue d'en récupérer XI, Yl, X2, Y2, puis qui stocke les données de cette sélection dans le formulaire de la page WEB : - Xmax correspond à la plus grande valeur du couple (X1;X2). - Xmin correspond à la plus petite valeur du couple (X1;X2). - Ymax correspond à la plus grande valeur du couple (Y1;Y2). - Ymin correspond à la plus petite valeur du couple (Y1;Y2). (Figure 11A : renvoi 32)

La figure 3 illustre ces valeurs.

Selon d'autres réalisations, il est possible d'exclure de la zone de sélection soit l'un des points PI ou P2, soit les deux. Cela à une incidence de 1 sur Xmin et/ou Xmax et/ou Ymin et/ou Ymax, selon les cas d'exclusions retenus.

Selon une réalisation variante de ce procédé, la définition du point P2 de coordonnées (X2;Y2), qui constitue le second évènement, peut se faire non pas en relâchant le clic, mais en effectuant un deuxième clic. Dans ce cas, le fait de relâcher le clic n'aura pas d'effet et ne constituera pas un évènement. Enfin, selon une troisième variante, la définition du point P2 peut se faire en entrant manuellement des valeurs numériques dans un champ de formulaire ajouté à cet effet. Ces valeurs peuvent correspondre, par exemple, à la hauteur et à la largeur, en pixels, de la sélection à définir.

Le deuxième évènement étant résolu, les paramètres Xmin, Xmax, Ymin, Ymax de la sélection sont connus. L'utilisateur peut renseigner le champ de formulaire accessible et visible lui permettant d'attribuer un nom (NOM_ZONE) à la sélection (Figure 11A : renvoi 33). Dans le cadre de cette réalisation préférée, la saisie est faite au moyen d'un clavier dont dispose un ordinateur connecté au dispositif informatique MO, après que l'utilisateur eut cliqué dans le champ approprié. Selon une réalisation variante, le champ alphanumérique permettant d'attribuer un nom à la sélection (NOM_ZONE) peut constituer le premier évènement du procédé. Dans ce cas de figure, la définition de PI deviendra le second évènement, et la définition de P2 sera le troisième évènement, qui achèvera la complète saisie du formulaire. Selon un autre procédé variante, la saisie du nom de la sélection (NOM ZONE) peut aussi se faire indépendamment des évènements PI et P2. A ce stade, le formulaire est complet et contient 6 paramètres : le nom du plan affiché (NOM_PLAN), le nom de la sélection (NOMZONE), Xmin, Xmax, Ymin, Ymax. Ces paramètres constituent le fichier informatique dit « de zonage » (DOC_ZONE). Selon d'autres modes de réalisation le fichier de zonage peut ne pas contenir le nom du plan (NOM_PLAN) mais plutôt une référence ou un moyen d'identifier le plan, ou de rattacher ce fichier au plan. De même, selon des modes de réalisations différents, le nom de la zone (NOM_ZONE) peut ne pas faire partie du fichier de zonage (DOCZONE). Dans ce cas, on peut imaginer qu'il ne soit possible d'afficher qu'une zone par plan, auquel cas il n'est pas nécessaire de la nommer, ou que le nom de la zone soit défini plus tard, au cours du procédé, par exemple au niveau des dispositifs informatiques récepteurs. A minima, le fichier de zonage doit contenir les caractéristiques du rectangle et un moyen de rattacher ce fichier au plan source. L'utilisateur dispose d'un moyen de déclencher la sauvegarde des données du formulaire (Figure 11A : renvoi 34). Dans le cadre de cette réalisation, ce moyen est matérialisé par un bouton numérique « valider » affiché à l'écran. L'évènement qui enclenche cette sauvegarde correspond au moment où l'utilisateur clique sur ce bouton à l'aide de la souris. Selon une réalisation variante, cet évènement peut correspondre au fait que l'utilisateur appuie sur l'une des touches du clavier, dans la mesure où celle-ci aura été spécifiquement réservée à cet effet, comme par exemple la touche « entrée ».

Lorsque l'évènement de sauvegarde a lieu, un algorithme envoie une demande de création au dispositif central MO. Il est possible d'introduire à ce stade une étape de contrôle, visant à vérifier la conformité de certaines données. Si le test est approuvé, les données du formulaire sont enregistrées dans une table, sur MO. Sinon, l'enregistrement est annulé et un message d'erreur est automatiquement affiché sur l'écran de l'utilisateur.

Dans le cadre de cette réalisation, l'opération de contrôle effectuée porte : - Sur la conformité du nom de la sélection : on vérifie que NOM ZONE est non vide - Sur la disponibilité du nom de la sélection : on vérifie que NOM ZONE est différent des NOM_ZONE déjà connus de MO, pour toutes les sélections ayant la même valeur NOM_PLAN que celle que l'on souhaite enregistrer.

Sur la validité de la sélection :

o on vérifie que Xmax est inférieur ou égal à la largeur, en pixels, du conteneur CP

o on vérifie que Ymax est inférieur ou égal à la hauteur, en pixels, du conteneur CP o on vérifie que Xmax moins Xmin est supérieur ou égal à 1 pixel o on vérifie que Ymax moins Y min est supérieur ou égal à 1 pixel o on vérifie que Xmax, Xmin, Ymax et Ymin sont bien des valeurs strictement positives

Plusieurs de ces contrôles sont redondants, mais ils sont opérés par mesure de sécurité. Dès l'instant où les données sont enregistrées sur MO, elles sont automatiquement communiquées à travers RI à chacun des dispositifs informatiques Ml, ..., Mn (Figure 11A : renvoi 35), qui, lorsqu'ils les reçoivent, les enregistrent à leur tour dans une table (Figure 11B : renvoi 36). Si Ml, M2,..., Mn ne disposent pas déjà des données concernant le plan numérique source, c'est-à-dire, du fichier informatique source (DOC_SOURCE) caractérisant le plan numérique (PLAN), il est nécessaire de le transmettre également. Dans le cadre d'une autre réalisation, il est possible d'envoyer systématiquement à toutes les machines Ml, ..., Mn, en plus de DOC_ZONE, toutes les données concernant le plan numérique source (DOC_SOURCE).

Le mode de transmission des fichiers informatiques source (DOC_SOURCE) et de zonage (DOC_ZONE), n'a pas d'importance pour le présent procédé. On peut envisager :

Que DOC SOURCE soit déjà connu de tous les dispositifs MO, Ml, M2, ..., Mn, et que l'on ait choisi de ne transmettre que DOC_ZONE,

Que l'envoi de DOC_ZONE soit systématiquement accompagné de l'envoi de DOC_SOURCE

Que l'envoi soit initié non pas automatiquement, mais sur demande d'un des dispositifs Ml, M2,..., Mn

Que l'envoi soit effectué à certains dispositifs (Ml, M2,..., Mn) mais pas à tous (dans ce cas, le procédé ne se poursuivra que sur ceux des dispositifs Ml, M2,..., Mn ayant reçu les données).

Dans le cadre d'une variante à la présente invention, le procédé pourrait non pas démarrer sur MO, mais sur l'un des dispositifs informatiques Ml, M2, ..., Mn. Dans ce cas, le fichier informatique de zonage (DOC_ZONE), éventuellement accompagné du fichier informatique source (DOC SOURCE), seraient envoyés à MO qui se chargeraient alors de diffuser à l'ensemble des autres dispositifs informatiques Ml, M2,..., Mn.

Le dispositif informatique récepteur est capable d'afficher le plan numérique source (PLAN). Dans le cadre de cette réalisation, chaque dispositif informatique récepteur est capable d'afficher un objet HTML appelé CP* (balise div), contenant au moins un conteneur image (balise img) attaché à une image du plan (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2, ..., SUB_PLANQ) comme cela a été décrit ci-avant, et dont l'ensemble ordonné constitue une représentation fidèle du plan numérique source NOM_PLAN (voir en particulier la figure 5). Dans le cadre de cette réalisation, chaque image est associée à un couple (i,j) repérant sa position dans le plan numérique. Le conteneur CP* est construit de manière à réorganiser les images en fonction de leur position (i,j).

Le procédé objet de la présente invention permet à l'utilisateur, sur ces bases, d'accéder rapidement à une lecture avantageuse du sous-détail qu'il a isolé sur MO depuis n'importe quel dispositif informatique du réseau. Pour cela, et dans le cadre de cette réalisation, nous avons choisi de mettre à la disposition de l'utilisateur un bouton numérique affiché sur l'écran du dispositif informatique récepteur. Ce bouton porte le nom de la zone (NOM_ZONE). L'utilisateur peut cliquer sur ce bouton en utilisant sa souris, par exemple, si le dispositif récepteur est un ordinateur portable équipé d'une souris, ou effectuer une pression digitale sur son écran, par exemple, si le dispositif récepteur est un smartphone équipé d'un écran tactile, ou une tablette équipée d'un écran tactile. Dans le cadre de cette réalisation, cette action constitue un évènement qui commande le démarrage d'un algorithme optimisant l'affichage du sous-détail isolé. Au final, l'utilisateur verra automatiquement apparaître dans la zone d'affichage rectangulaire de son écran le sous-détail centré et affiché en « plein écran », comme cela est illustré par la figure 9. Les étapes de l'algorithme qui est mis en oeuvre dans le cadre de cette réalisation du procédé sont décrites ci-après. Dans le cadre d'une autre réalisation, plus simpliste, l'algorithme peut également être déclenché automatiquement, dès réception des données par Ml, M2,..., Mn, sans que l'utilisateur ait besoin d'envoyer un ordre de commande. Dans le cadre d'une réalisation variante il est possible de coupler l'étape de transmission de DOC_ZONE et/ou de DOC_SOURCE au démarrage de cet algorithme. Dans ce cas de figure, la transmission ne sera pas effectuée au préalable, mais le dispositif (Ml, M2, ..., Mn) pourra envoyer à MO une requête demandant de lui communiquer les données manquantes. Cette approche permet notamment de préserver l'espace mémoire des dispositifs Ml, M2, ..., Mn (on ne récupère que les données dont on a besoin), mais elle a l'inconvénient de nécessiter une connexion au moment exact ou l'utilisateur déclenche la demande d'affichage, ce qui constitue une limite d'utilisation. Dans le cas général, il est nécessaire d'avoir une connexion entre MO et le dispositif récepteur (Ml, M2, ..., Mn) à un moment quelconque entre la date de création de DOC_ZONE et la demande d'affichage effectuée par l'utilisateur. Dans le cas particulier exposé, la connexion doit être assurée au moment exact de la demande d'affichage.

Les dimensions, en pixels, de la zone rectangulaire d'affichage du dispositif informatique récepteur sont connues (Figure 11B : renvoi 37). On note la largeur de ce rectangle L et sa hauteur H. Pour les obtenir dans le cadre de cette réalisation, on utilise les fonctions « contenu.width() », pour la largeur, et « contenu.heightQ » pour la hauteur, appliquées au conteneur d'affichage. On calcule alors le facteur d'agrandissement ou de rétrécissement R qui permettra d'afficher la sélection en « plein écran » dans la zone d'affichage du dispositif informatique concerné (Figure 11B : renvoi 38) :

R est une valeur qui peut changer, d'un dispositif récepteur à l'autre. C'est une valeur qui varie également en fonction des sélections (DOC_ZONE).

Pour des raisons de confort d'affichage, ou dans le but de pouvoir aider l'utilisateur à visualiser le détail de plan dans son contexte, il est possible d'utiliser pour le calcul de R des valeurs Lr et Hr, où Lr et Hr sont des valeurs prédéterminées par l'opérateur mettant en œuvre le procédé, telles que : 0 < Lr < L et 0 < Hr < H. Il s'agit d'une variante à la présente invention, qui réduit la qualité d'affichage (zoom) de la sélection mais qui a l'avantage de mieux replacer cette sélection dans son contexte. Voir figure 4. L'algorithme mis en oeuvre sur le dispositif informatique destinataire commence par appliquer au plan numérique source une homothétie de rapport R (Figure 11B : renvoi 39). Il s'agira d'un agrandissement si R est supérieur à 1, ou d'une réduction si R est inférieur à 1 tout en restant positif. Dans le cadre de cette réalisation, on travaille à partir du conteneur CP*. Ce conteneur CP* contient au moins un conteneur de lignes, contenant au moins un conteneur d'image, contenant une image. CP* contient en définitive une matrice d'images juxtaposées, constituant le plan numérique. Chaque image est repérée par sa position (i ;j) dans cette matrice à 2 dimensions. La figure 5 fournit une représentation graphique de CP* est des éléments qu'il contient, où i positionne la colonne et j positionne la ligne. Dans le cadre de cette réalisation, le conteneur principal CP* et le conteneur de ligne sont des balises div. Le conteneur d'image est une balise img.

Au titre de cette réalisation de l'invention, l'algorithme hébergé sur le dispositif informatique récepteur génère un ensemble de conteneurs d'images (appelés conteneurs d'image modifiés : MOD PLAN1, MOD PLAN2, ..., MOD_PLANQ) correspondant aux homothéties de facteur R de chacun des conteneurs d'images de CP* (appelés conteneurs d'image sources). Ces conteneurs d'images modifiés sont repérés par le couple (i ;j) qui positionne dans la matrice CP* le conteneur d'image source à partir duquel chacun d'entre eux a été généré. Dans le cas présent, tous les conteneurs d'image sont des balises img. On réalise donc une homothétie de facteur R en modifiant les attributs de hauteur et de largeur de chacun des conteneurs d'image sources (multiplication par R, arrondie au pixel entier inférieur). Dans le cadre de cette réalisation, les dimensions en pixels de chacun des conteneurs d'image sources (hauteur et largeur) sont connues, et dépendent du procédé retenu pour l'affichage du plan numérique (PLAN). Il est possible de retrouver ces dimensions en utilisant les fonctions contenu.widthQ et contenu.height() appliquées aux conteneurs en question.

On note Cim(i,j) le conteneur d'image source de position (i,j)

On note Chim(i,j) le conteneur d'image modifié générée à partir de Cim(i,j)

On note LCim(i,j) la largeur du conteneur d'image source Cim(i,j)

On note HCim(i,j) la hauteur du conteneur d'image source Cim(i,j)

On note LChim(i,j) la largeur du conteneur d'image modifié généré à partir de Cim(i,j)

On note HChim(i,j) la hauteur du conteneur d'image modifié généré à partir de Cim(i,j)

En résumé on a : LChim(i,j) = R x LCim(i,j), arrondi à l'entier inférieur HChim(i,j) = R x HCim(i,j), arrondi à l'entier inférieur

Par construction, et comme cela est décrit par la figure 5, dans le cadre de cette réalisation, tous les conteneurs d'image sources ayant la même valeur j ont la même hauteur, et tous les conteneurs d'image sources ayant la même valeur i ont la même largeur. Il en va donc de même pour les conteneurs d'image modifiés.

Pour chaque valeur de j, l'algorithme génère ensuite un conteneur de ligne modifié CLh(j), dont la hauteur en pixels est la hauteur HChim(i,j) de toutes les images modifiées ayant cette valeur j, et dont la largeur est égale à la somme, pour tout i, des largeurs LChim(i,j). Chaque conteneur de ligne modifié CLh(j) se voit attribuer les conteneurs Chim(i,j) de manière ordonnée (sur i). On remarque que par construction, tous les conteneurs de ligne CLh(j) ont la même largeur. Les conteneurs de lignes modifiés sont, dans le cas présent, des balises div. L'algorithme génère finalement le conteneur principal modifié CPh dont la largeur est égale à la largeur des conteneurs de ligne CLh(j) et dont la hauteur est égale à somme, pour tous j et à i fixé, des hauteurs HChim(i,j). Par construction, cette somme est la même quelle que soit la valeur de i retenue. Le conteneur principal CPh se voit attribuer les conteneurs de ligne CLh(j) de manière ordonnée (sur j). Le conteneur principal est également une balise div, dans le cas présent.

On a ainsi reconstitué un conteneur principal qui est approximativement l'image de CP* par une homothétie de facteur R (à quelques arrondies de pixels près). Voir notamment la figure 6B qui donne un exemple de cette opération pour un facteur R=2.

Ce conteneur principal modifié permet un affichage avantageux du sous-détail défini par l'utilisateur sur MO. En centrant la fenêtre d'affichage du dispositif récepteur sur le sous-détail, ce dernier apparaîtra automatiquement en « plein écran » du fait de l'homothétie mise en œuvre. Connaissant les dimensions L et H, en pixels, de la zone d'affichage du terminal, ainsi que Xmin, Xmax, Ymin, Ymax, qui définissent le sous-détail, on peut déterminer le décalage à imposer au conteneur principal modifié pour obtenir une vue centrée (Figure 11B : renvoi 40). Dans le cadre de cette réalisation, le décalage est imposé en changeant les propriétés « left » et « top » du conteneur principal modifié dont la position par défaut est définie à partir de son coin supérieur gauche, tel qu'illustré par les figures 7 A et 7B, avec :

En définitive, l'utilisateur observe à l'écran une vue optimisée du sous-détail qu'il a défini sur MO (Figure 11B : renvoi 41).

On intègre à ce stade un traitement graphique permettant de dissocier visuellement le sous-détail isolé du reste du plan numérique (Figure 11B : renvois 42A et 42B). Dans le cadre de la présente réalisation, nous avons fait le choix d'appliquer une couche monochrome semie-transparente au-dessus du plan numérique, autour de la zone rectangulaire définie par l'utilisateur. Cela nécessite d'ajouter quelques étapes à l'algorithme :

Dans le cas présent, l'algorithme génère un conteneur principal supplémentaire, appelé CPmono, dont les dimensions sont égales au conteneur principal modifié. CPmono est une balise div.

On note LCPmono la largeur de ce conteneur.

On note HCPmono la hauteur de ce conteneur. L'algorithme construit ensuite jusqu'à 5 conteneurs supplémentaires inclus dans CPmono : Cmonol, de largeur LCmonol et de hauteur HCmonol,

Cmono2, de largeur LCmono2 et de hauteur HCmono2,

Cmono3, de largeur LCmono3 et de hauteur HCmono3,

Cmono4, de largeur LCmono4, et de hauteur HCmono4,

Cmono5, de largeur LCmono5, et de hauteur HCmono5.

Dans le cadre de cette réalisation, ces conteneurs sont eux aussi des balises div. Ils sont construits de manière à ce que Cmono3 soit superposé à la zone rectangulaire définie par l'utilisateur sur MO, comme cela est décrit par la Figure 8. On a : LCmonol = R.Xmin HCmonol = HCPmono LCmono2 = R.(Xmax - Xmin) HCmono2 = R.Ymin LCmono3 = R.(Xmax-Xmin) HCmono3 = R.(Ymax-Ymin) LCmono4 = R.(Xmax - Xmin) HCmono4 = HCPmono - R.Ymax LCmono5 = LCPmono - R.Xmax HCmono5 = HCPmono

Le traitement graphique est ainsi obtenu en modifiant les attributs de fond (background) et d'opacité (opacity) des conteneurs Cmonol, Cmono2, Cmono4 et Cmono5. Cmono3 est laissé vide. A titre d'exemple, nous avons choisi d'appliquer un fond noir, opaque à 50%. Pour finir l'algorithme impose à CPmono un décalage (offset left top) identique à celui du conteneur principal modifié.

Ce traitement graphique permet à l'utilisateur d'identifier clairement le détail, y compris dans le cas (le plus fréquent) où l'une de ses dimensions est inférieure à la dimension correspondante de la zone d'affichage, comme cela est illustré par la Figure 9.

Dans le cadre d'une réalisation variante, il est possible d'encadrer le détail isolé, en modifiant, par exemple, l'attribut « border » du conteneur Cmono3.

Claims (14)

1. Revendications

   1. Procédé de visualisation rapide d'un élément (SOUS DETAIL) de plan numérique (PLAN), par des dispositifs informatiques dits « récepteurs » (Ml, M2, Mn) disposant d'une zone d'affichage (DISPLAY) de dimensions variables, et connectés à un dispositif informatique dit « principal » (MO), et caractérisé en ce que : - Le plan numérique est constitué d'au moins une image (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2,..., SUB_PLANQ) et d'au moins une donnée d'identification (NOM_PLAN), regroupés dans un fichier dit « source » (DOC_SOURŒ), - On affiche les images (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2,..., SUB_PLANQ) du plan numérique (PLAN) grâce à un moyen d'affichage connecté au dispositif informatique principal (MO), - On enregistre les coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) d'un rectangle inscrit dans le plan numérique (PLAN) et défini par l'utilisateur, dans un fichier dit « de zonage » (DOC_ZONE), - Tout ou partie du fichier source (DOC_SOURCE), est échangée entre le dispositif informatique principal (MO) et au moins un des dispositifs informatiques récepteurs (Ml, M2,..., Mn), - Le fichier de zonage (DOC_ZONE) contenant les coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) du rectangle est échangé entre le dispositif informatique principal (MO) et au moins un des autres dispositifs informatiques (Ml, M2,..., Mn), • Un objet informatique dynamique ou un fichier informatique, destiné à être visualisé sur au moins un des dispositifs informatiques récepteur (Ml, M2,..., Mn), est généré à partir d'au moins une partie du plan numérique (PLAN) et en utilisant les coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) du rectangle.
2. 2. Procédé selon la revendication précédente, et selon lequel on ajoute au fichier de zonage (DOC_ZONE) une suite de caractères alphanumériques (NOM_ZONE) permettant d'identifier l'élément (SOUS DETAIL) du plan numérique (PLAN) depuis les dispositifs informatiques récepteurs (Ml, M2,..., Mn).
3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2 et caractérisé en ce que l'objet informatique dynamique ou le fichier informatique est généré à partir d'au moins une partie du plan numérique (PLAN) en appliquant à celle-ci une transformation homothétique dont le rapport R est une fonction des dimensions L et H de la zone d'affichage rectangulaire (DISPLAY) du dispositif informatique récepteur (Ml, M2,..., Mn) sur lequel il doit être visualisé.
4. 4. Procédé selon l'une des revendications précédente et selon lequel la vue résultant de l'affichage standard sur le dispositif informatique récepteur (Ml, M2,..., Mn) de l'objet informatique dynamique ou du fichier informatique, est automatiquement soumise à un décalage spatial, par rapport à la zone d'affichage (DISPLAY) du dispositif informatique en question (Ml, M2, ..., Mn), calculé en fonction des coordonnées (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) du rectangle.
5. 5. Procédé selon l’une des revendication précédentes et selon lequel (Xmin ;Ymin) et (Xmax;Ymax) sont les coordonnées cartésiennes de deux points définissant des sommets diagonalement opposés d'un rectangle dans le système de coordonnées prenant pour origine le coin supérieur gauche du plan numérique (PLAN), dont l'axe des abscisses, orienté vers la droite, est confondu avec le bord supérieur du plan numérique (PLAN) et dont l'axe des ordonnées, orienté vers le bas, est confondu avec le bord gauche du plan numérique (PLAN), avec Xmin < Xmax et Ymin < Ymax.
6. 6. Procédé selon la revendication 3, et pour lequel le rapport R de la transformation homothétique est tel que :
7. 7. Procédé selon la revendication 4 et selon lequel le décalage spatial est égal, en pixels, à « top » sur l'axe des ordonnées et à « left » sur l'axe des abscisses, tel que :
8. 8. Procédé selon l'une des revendications précédente et selon lequel on effectue également la production en fonction des données caractérisant le rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax), d'un fichier informatique, ou d'un objet informatique dynamique, dit « graphique » destinée à mettre en valeur l'élément (SOUS-DETAIL) du plan numérique (PLAN).
9. 9. Procédé selon la revendication 8 et selon lequel le fichier graphique, ou l'objet informatique dynamique graphique, est constitué d'une couche semi-opaque superposée à au moins une partie du plan numérique (PLAN).
10. 10. Procédé selon la revendication 8 ou selon la revendication 9 et selon lequel une couche semie-opaque recouvre la totalité du plan numérique (PLAN) à l'exclusion de la surface délimitée par le rectangle défini par les données (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax).
11. 11. Procédé selon l'une des revendications précédentes et selon lequel au moins un des dispositifs informatiques (MO, Ml, M2, ..., Mn) produit un objet informatique dynamique, de type HTML, contenant des balises de type conteneurs et des balises de type image.
12. 12. Procédé selon les revendications 3 et 11 et selon lequel la transformation homothétique est opérée en multipliant les attributs de hauteur et de largeur d'au moins une balise image par un même facteur R.
13. 13. Système informatique de visualisation rapide d'un élément (SOUS-OETAIL) de plan numérique (PLAN), comprenant des dispositifs informatiques dits « récepteurs » (Ml, M2, ..., Mn) connectés au travers d'un réseau informatique (RI) à un dispositif informatique dit « principal » (MO), chaque dispositif informatique (MO, Ml, M2,..., Mn) disposant ou étant relié à un moyen de commande permettant de recueillir des informations ou des ordres émis par l'utilisateur (COMMANDE), disposant d'une mémoire informatique (SSD) pour mémoriser au moins un fichier informatique dit « source » (DOC_SOURCE) composé d'au moins une image matricielle (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2,..., SUB_PLANQ) et d'au moins une donnée d'identification (NOM_PLAN), constituant le plan numérique (PLAN), ainsi qu'un fichier informatique dit « de zonage » (DOC_ZONE), comprenant des données spécifiant un rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) dans le plan numérique (PLAN), disposant ou étant relié à un dispositif d'affichage comprenant une zone d'affichage (DISPLAY), et disposant d'une unité de traitement capable de générer, puis d'afficher sur son dispositif d'affichage, des objet informatiques dynamiques ou des fichiers informatiques en utilisant ou en transformant tout ou partie du plan numérique (PLAN) : Le dispositif informatique principal (MO) étant configuré pour : - L'affichage, grâce au dispositif d'affichage dont il dispose, ou lui étant relié, et configuré pour le permettre, des images matricielles (SUB_PLAN1, SUB_PLAN2, ..., SUB_PLANQ) constituant le plan numérique (PLAN), - La réception et la mémorisation de données caractérisant un rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) contenu à l'intérieur de la surface du plan numérique (PLAN), éventuellement émises par l'utilisateur grâce au moyen de commande (COMMANDE), - La diffusion du fichier informatique de zonage (DOC_ZONE), comprenant les données spécifiant le rectangle et sa position (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax), à tout ou partie des dispositifs informatiques récepteurs (Ml, M2,..., Mn) connectés au réseau (RI), - La diffusion de tout ou partie du fichier informatique source (DOC_SOURCE), à tout ou partie des dispositifs informatiques récepteurs (Ml, M2,..., Mn) connectés au réseau (RI), Au moins un des dispositifs informatiques récepteur (Ml, M2,Mn) étant configuré pour : - Générer, à partir d'au moins une partie du plan numérique (PLAN) et des coordonnées du rectangle (Xmin, Xmax, Ymin, Ymax) un objet informatique dynamique ou un fichier informatique destiné à être visualisé.
14. 14. Système selon la revendication 13 apte à mettre en œuvre un procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 12