FR3081060A1 - Procede de gestion des annotations d'un plan numerique - Google Patents

Procede de gestion des annotations d'un plan numerique Download PDF

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Abstract

Selon un procédé de gestion des annotations d'un plan numérique sur un premier dispositif de visualisation (M1) : on sélectionne une zone du plan et on affiche une vue correspondante à un niveau de zoom sur un écran du dispositif de visualisation (M1) ; on superpose au moins une inscription manuscrite à la vue ; le procédé étant caractérisé en ce que : - on délimite une image d'annotation englobant la vue sélectionnée et l'inscription manuscrite, mais strictement incluse dans le plan ; - on superpose au moins une inscription manuscrite à l'image d'annotation ; - on mémorise l'image d'annotation et l'inscription manuscrite superposée ; - on restitue l'image d'annotation à partir de la visualisation du plan sur le premier dispositif de visualisation (M1) ou sur un deuxième dispositif de visualisation (M2,... Mn). Dispositif de visualisation et système mettant en œuvre le procédé.

Description

Description
Titre de l’invention : Procédé de gestion des annotations d’un plan numérique
Domaine technique [0001] L’invention concerne un procédé de traitement d’une vue d’un plan numérique par au moins un dispositif informatique de visualisation, connecté au travers d’un réseau informatique à un dispositif informatique formant serveur. Elle concerne plus particulièrement un procédé de gestion et de rendu d’annotations dudit plan. Elle concerne également un système mettant en œuvre ledit procédé.
ART ANTÉRIEUR [0002] Un plan, ou plus généralement un dessin technique, est par nature un document particulier : il s’agit de la modélisation graphique ou schématique, d’un objet ou d’un système (exemple : immeuble, villes, machines, etc), existant ou à créer, qui est complété par un certain nombre d’informations que sont, par exemple, son numéro de mise à jour (usuellement nommé « version »), son nom, son échelle, ses cotations et son orientation. Des informations contextuelles, dépendant de la finalité d’utilisation du plan, sont également associées au plan, comme par exemple des annotations, des mesures de distances sur le plan, etc. L’ensemble de ces informations, le plan luimême qui correspond à une image numérique, c’est-à-dire la version numérique d’un plan papier, et les informations qui lui sont associées, peuvent prendre informatiquement plusieurs formats tels que « pdf » pour « portable document format », DWG - associé au logiciel autoCAD© - en fonction des souhaits de T utilisateur et/ou des logiciels à sa disposition pour produire un fichier informatique codant le plan et ses informations associées.
[0003] Il est très courant que les plans soient en deux dimensions, mais il existe aussi des plans à plus de deux dimensions, que l’on appellera plus généralement des maquettes. Il est également courant que ces plans soient observés et, ou, lus sur des supports en deux dimensions : écrans de téléphone, d’ordinateur, de télévision, de moniteur, impressions papiers standards, etc.
[0004] Il est connu d’utiliser des plans ou des dessins techniques au sein de dispositifs informatiques mobiles collaboratifs mis à disposition de collaborateurs d’une entreprise ou d’un projet. L’une des mises en œuvre de cette technique concerne par exemple les dispositifs informatiques de « levée de réserves » utilisées dans l’industrie de la construction pour générer des listes de tâches et faciliter le suivi de l’activité. Ces dispositifs sont généralement constitués d’une pluralité de machines (tablettes tactiles, ordinateurs portables, téléphones portables, serveurs), communiquant entre elles au moyen d’un réseau de télécommunication, qui peut être de type EDGE, 3G, 4G ou Wifi, et embarquant chacune un logiciel permettant aux utilisateurs de générer des informations en interaction avec les pages d’un plan, les vues orientées de ce plan, ou le volume du plan. Selon certaines procédures propres à la gestion de projets, les utilisateurs peuvent être amenés à vouloir écrire manuellement sur le plan, par exemple pour pouvoir annoter rapidement le document, produire un visa, et disposer d’une liberté d’écrire qu’un système par saisie de caractères ne peut offrir. Le plan est alors utilisé comme un fond de support.
[0005] Pour partager des inscriptions manuscrites superposées à un plan (annotations manuscrites, dessins, etc) un procédé connu consiste à inscrire ces annotations directement sur le plan, à enregistrer cette version annotée sur le dispositif informatique mobile, puis à communiquer ce plan ainsi annoté aux différents terminaux informatiques du système. Ce procédé classique a l’inconvénient d’être très consommateur de ressources, notamment de mémoire de stockage sur le dispositif mobile et de bande passante, puisque le plan complet est stocké et envoyé à chacun des terminaux destinataires. Dans le cas où des inscriptions manuscrites sont générées au niveau de différents dispositifs du système, ce procédé usuel conduit à ce que plusieurs versions annotées du plan soient échangées, ce qui complexifie le travail de synthèse et de compréhension globale pour les utilisateurs. Qui plus est, et notamment lorsque les plans concernés sont de grandes dimensions, ce procédé usuel fortement consommateur de ressource conduit régulièrement à atteindre la limite de capacité d’un ou plusieurs composant du terminal (processeur, mémoire vive, etc) au moment où l’utilisateur dessine son annotation, ce qui peut se traduire, selon les cas, soit par des dysfonctionnements, soit par des latences désagréables observées à l’écran.
[0006] Un autre procédé démarre par le positionnement, sur le plan, de commentaires dactylographiés, éventuellement accompagnés de métadonnées. Ces commentaires et leurs localisations sont échangés entre les différents dispositifs informatiques du système sous la forme de fichiers-textes, puis l’on reconstruit au niveau de chacun des dispositifs informatiques récepteurs ayant préalablement mémorisé le plan, une représentation fidèle des commentaires initiaux par exploitation de ces fichiers-textes et de leur position. Ce procédé consomme peu de bande passante, et une exploitation avantageuse des fichiers textes peut permettre de résoudre les problématiques de gestion de la concurrence des informations localisées au même endroit du plan ; mais il ne couvre que le périmètre des informations dactylographiées et ne permet pas de partager des informations graphiques quelconques, et notamment des annotations et schémas dessinés à la main comme il est usuel d’en voir dans le cadre de missions de relecture ou de visa de plans destinés à des projets de construction.
[0007] C’est donc un objectif de l’invention de proposer un procédé de gestion des an notations d’un plan numérique sur un dispositif de visualisation qui permette de réaliser des annotations manuscrites tout en limitant les ressources nécessaires pour les gérer. C’est aussi un objectif de fournir un procédé et un système d’échange des annotations afin de les afficher sur une pluralité de dispositifs de visualisation.
Exposé de l'invention [0008] Avec ces objectifs en vue, l’invention a pour objet un procédé de gestion des annotations d’un plan numérique sur un premier dispositif de visualisation, selon lequel :
- on sélectionne une zone du plan et on affiche une vue correspondante à un niveau de zoom sur un écran du dispositif de visualisation ;
- on délimite une image d’annotation englobant la vue sélectionnée, mais strictement incluse dans le plan ;
- on superpose au moins une inscription manuscrite à l’image d’annotation ;
- on mémorise l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée ;
- on restitue l’image d’annotation à partir de la visualisation du plan sur le premier dispositif de visualisation ou sur un deuxième dispositif de visualisation.
[0009] Grâce à l’invention, on ne mémorise qu’une partie du plan comprenant l’annotation, dans la mesure où l’image d’annotation est strictement incluse dans le plan, donc strictement plus petite. Ceci diminue les ressources nécessaires pour traiter l’annotation, en limitant la taille en mémoire vive de la zone à traiter pour y inclure l’annotation, et la taille en mémoire de stockage pour y stocker la partie de plan avec l’annotation. Lorsque l’annotation est rendue à l’affichage en direct pendant le tracé, ce traitement est également allégé car il est limité à la zone délimitée. Le processeur qui traite la zone délimitée est également moins sollicité du fait de la taille réduite de l’image. Lors de la restitution du plan sur le même dispositif de visualisation, ou sur un dispositif de visualisation distinct, l’image d’annotation est rendue à l’affichage à la demande ou de manière automatique, ce qui permet de retrouver le même rendu que lorsque l’utilisateur a créé l’annotation. Dans un mode de réalisation, l’image d’annotation est substituée à l’image du plan lorsque l’affichage concerne la zone correspondante. La sélection d’une zone du plan peut être effectuée de différentes manières. Ceci peut être par exemple réalisé par une succession de déplacements de la vue dans le plan combinés avec des agrandissements ou des rétrécissements de la vue. Ce peut être aussi la sélection d’une vue dans une liste prédéfinie de vues sur des zones d’intérêt particulier.
[0010] Selon un mode de réalisation, après la délimitation de l’image d’annotation, on génère un fichier d’image d’annotation contenant la partie de plan délimitée. Ainsi, la restitution de l’annotation est obtenue sans nouveau calcul pour reconstruire l’image. Le rendu correspond à ce que l’utilisateur avait sur son affichage lorsqu’il a réalisé l’annotation.
[0011] Selon une caractéristique particulière, l’image du fichier d’image d’annotation a une résolution qui est une fonction croissante du niveau de zoom. Autrement dit, plus la vue de la partie délimitée est globale plus la résolution est faible. Ceci permet de générer une image d’annotation de résolution adaptée à la taille de l’image. En particulier, lorsque la partie délimitée est large et englobe une part importante du plan, on diminue la résolution par rapport à celle du plan d’origine pour éviter d’avoir une image d’annotation contenant trop d’informations. Ici encore, par ce moyen on limite les ressources nécessaires pour gérer et manipuler l’image d’annotation.
[0012] Selon un mode de réalisation, lors de la restitution du plan et après la définition d’au moins une image d’annotation, on affiche sur le plan au moins un élément de lien, chaque élément de lien étant associé à l’une des images d’annotation, et on affiche l’image d’annotation associée lorsque l’élément de lien est activé. Les éléments de lien sont par exemple des boutons placés sur le plan à un endroit correspondant à l’annotation ou dans une liste d’annotations accessible séparément. L’actionnement de l’élément de lien déclenche l’affichage de l’image d’annotation.
[0013] Selon un autre mode de réalisation, lors de la restitution du plan et après la définition d’au moins une image d’annotation, on inclut l’image d’annotation dans le plan.
[0014] Selon une disposition, on crée une image intermédiaire lors de la délimitation de l’image d’annotation, et on modifie l’image intermédiaire pour y créer l’annotation, l’image intermédiaire modifiée étant enregistrée en tant qu’imagé d’annotation. L’édition est limitée à l’image intermédiaire, à une résolution modifiée le cas échéant, ce qui limite les ressources à mettre en œuvre pour l’édition.
[0015] Selon un perfectionnement, on génère un objet informatique d’encapsulation dans lequel on intègre le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée. Cet objet peut ensuite être stocké et échangé comme un tout facilement.
[0016] Selon une disposition complémentaire, on transfert le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée entre le premier dispositif de visualisation et le deuxième dispositif de visualisation, de manière à visualiser l’inscription manuscrite sur le deuxième dispositif de visualisation. Le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée peuvent être sous la forme de l’objet informatique d’encapsulation.
[0017] Dans une variante, on permet au niveau du second dispositif informatique de visualisation l’ajout d’au moins une autre inscription manuscrite sur l’image d’annotation, après que le deuxième dispositif informatique ait reçu le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée. Cette disposition permet un travail collaboratif en fournissant les moyens de modifications successives sur la même image qui se trouve alors partagée entre plusieurs collaborateurs.
[0018] Selon une autre disposition, on mémorise le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée, sous la forme de l’objet informatique d’encapsulation le cas échéant, dans la mémoire informatique d’un dispositif informatique serveur pour le mettre à la disposition du deuxième dispositif de visualisation. Le dispositif serveur permet de distribuer le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée, par exemple sous la forme de l’objet informatique d’encapsulation, à tous les dispositifs qui utilisent le plan, de manière à visualiser les annotations faites sur le premier dispositif informatique.
[0019] De manière complémentaire, on inclut en outre dans l’objet informatique d’encapsulation au moins une métadonnée choisie dans un groupe comprenant un identifiant de l’utilisateur ayant dessiné l’inscription, une information de datation fournie par une horloge du premier dispositif de visualisation, une photographie, une autre image ou un document que l’on sélectionne, une information saisie par l’utilisateur, un point de référence caractérisant la localisation de l’extrait de plan, au sein du plan, et un identifiant de l’objet informatique d’encapsulation. Ces informations enrichissent l’image d’annotation et peuvent être affichées de manière optionnelle en complément de celle-ci.
[0020] Selon un mode de réalisation, le plan est subdivisé en sous-parties, chaque souspartie constituant une zone isolée de ce plan, ou un extrait de plan, on choisit l’une des sous-parties pour l’afficher sur le premier dispositif de visualisation, et on détermine automatiquement un niveau de zoom permettant d’afficher entièrement ladite souspartie, la délimitation de l’image d’annotation correspondant à la délimitation de la sous-partie affichée.
[0021] Selon un perfectionnement, avant de mémoriser l’image d’annotation, on la transforme sous la forme d’une image monochrome. Cette transformation permet de diminuer encore le volume des informations à stocker et donc les ressources à mobiliser pour le stockage et le transfert. De plus, ceci permet un contraste plus important entre les annotations et le plan.
[0022] Selon une variante, l’étape de mémorisation de l’image d’annotation est constituée par la mémorisation des coordonnées des limites de l’image d’annotation en référence au plan, l’étape de restitution de l’image d’annotation comprenant l’extraction d’une image du plan en fonction desdites coordonnées des limites de l’image d’annotation. Les coordonnées des limites peuvent être enregistrées par exemple par les coordonnées en X et en Y de deux points du plan formant les sommets opposés d’un rectangle qui délimite l’image d’annotation. Ainsi, les ressources de mémoire et de bande passante sont très peu sollicitées pour stocker l’image d’annotation, celle-ci étant reconstituée lors de sa restitution à l’affichage. La partie annotation est par exemple une ou plusieurs images avec des zones transparentes, les zones pleines venant en super position à l’image découpée du plan. Les annotations peuvent également être mémorisées sous forme d’image vectorielle.
[0023] L’invention a aussi pour objet un dispositif de visualisation configuré pour gérer des annotations d’un plan numérique, comportant des moyens de sélection pour sélectionner une zone du plan et afficher une vue correspondante à un niveau de zoom sur un écran du dispositif de visualisation, des moyens de saisie pour superposer au moins une inscription manuscrite à la vue, le dispositif étant caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de déclenchement pour enregistrer l’annotation, et lorsque les moyens de déclenchement sont actionnés, pour que le dispositif délimite une image d’annotation englobant la vue sélectionnée et l’inscription manuscrite, mais strictement incluse dans le plan, qu’il mémorise l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée ; et qu’il restitue le plan en incluant l’image d’annotation à partir de la visualisation du plan sur le dispositif de visualisation.
[0024] L’invention a aussi pour objet un système de gestion de plan numérique comportant au moins un premier et un deuxième dispositif de visualisation tel que décrit précédemment, un dispositif informatique formant serveur et des moyens de télécommunication pour échanger des données numériques entre le serveur et les dispositifs de visualisation, le serveur étant configuré pour stocker au moins un plan numérique et fournir le plan numérique aux dispositifs de visualisation par l’intermédiaire des moyens de télécommunication, le système étant caractérisé en ce que le dispositif de visualisation est configuré pour générer un fichier d’image d’annotation contenant la partie de plan délimitée à partir de la délimitation de l’image d’annotation, le dispositif de visualisation étant configuré pour générer un objet informatique d’encapsulation dans lequel le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée sont intégrés et pour transférer l’objet informatique d’encapsulation au serveur qui le stocke pour le délivrer aux dispositifs de visualisation, les dispositifs de visualisation étant configurés pour afficher l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée.
DESCRIPTION DES FIGURES [0025] Les avantages et l'invention et d'autres objets de l'invention apparaîtront dans la description détaillée qui suit, en lien avec les dessins qui l'accompagnent et parmi lesquels :
[fig.l] est une vue schématique d’un système de gestion de plan numérique mettant en œuvre l’invention ;
[fig.2] est une représentation du contenu d’un plan numérique ;
[fig.3] est un logigramme du procédé d’annotation conforme à un mode de réalisation de l’invention ;
[fig.4] est un graphique représentant la résolution d’une image d’annotation en fonction du niveau de zoom.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE [0026] On va maintenant décrire un mode de réalisation de l’invention. Pour faciliter la compréhension, on donne ici quelques définitions.
[0027] Vue d’un plan : on entend par « vue d’un plan numérique », une représentation graphique en deux dimensions, qui, lorsqu’elle est affichée, équivaudrait à ce que percevrait un utilisateur en regardant une version papier de ce plan numérique à une distance où les mentions de ce plan sont exploitables dans un mode d’utilisation normal. De manière plus directe, il peut aussi s’agir d’une représentation graphique sur un tirage papier, ou de l’affichage d’une image sur un écran. Une « vue d’un plan numérique » peut également être une extraction en deux dimensions, ou une projection en deux dimensions, ou plus généralement une représentation réduite à deux dimensions, d’un plan numérique en trois dimensions, ou plus, appelé également maquette numérique.
[0028] Niveau de zoom : On entend par « niveau de zoom », en lien avec une vue d’un plan numérique susceptible de subir des transformations homothétiques, et conformément au sens commun, un nombre strictement positif caractérisant l’état de grossissement de la vue par rapport à un état de référence dont le niveau de zoom est 1 ou 100%. Le ratio entre deux niveaux de zoom d’une vue d’un plan numérique correspond au rapport de la transformation homothétique permettant de passer d’un état (niveau de zoom au dénominateur) à l’autre (niveau de zoom au numérateur).
[0029] Bitmap : On entend par « image bitmap » ou « carte de points » une image matricielle constituée d’une matrice de points, usuellement colorés ou en niveaux de gris, c’est-à-dire, constituée d’un tableau, d’une grille, etc, ou chaque case possède une valeur de couleur ou de niveau de gris qui lui est propre et est considérée comme un point de l’image, autrement dit un pixel. Il s’agit donc d’une juxtaposition de points de couleurs ou de niveaux de gris formant, dans leur ensemble, une image.
[0030] Résolution d’un plan : On entend par « résolution d’un plan » (et par extension d’un extrait de plan), une valeur définissant sa résolution native. La résolution du plan est ainsi obtenue en divisant le nombre de pixels du plan par sa surface native. Dans le cas d’un plan numérique, on lui affecte des dimensions réelles qui correspondent à ses dimensions lorsqu’il serait imprimé sur un support physique tel qu’une feuille de papier. Cette valeur est caractéristique de la taille des pixels d’un plan, dont la surface physique est par nature constante. Plus la résolution d’un plan sera grande et plus les pixels seront petits. Il sera possible d’y lire des détails fins. Plus la résolution d’un plan sera faible et plus les pixels seront grossiers. Le niveau de détails sera alors dégradé.
[0031] Extrait de plan : Un sous-ensemble d’une vue d’un plan est appelé extrait de plan. Cette sous-partie peut avoir une résolution de plan égale ou différente de celle du plan dont elle est extraite. Une image générée à partir d’une partie d’une vue de plan constitue un premier exemple d’extrait de plan. Une surface découpée dans un plan papier constitue un autre exemple d’extrait de plan.
[0032] Encapsulation : On entend par « encapsulation » l’action de regrouper des données brutes et de les traiter comme un tout disposant de propriétés spécifiés et d’un comportement propre, au regard d’un ensemble de routines permettant de les lire ou de les manipuler. La concaténation ordonnée de données au sein d’un même fichier compressé est une forme d’encapsulation.
[0033] Inscriptions manuscrites : On entend par « inscriptions manuscrites » conformément au sens commun, tout ensemble de traits, points, lignes, courbes, surfaces ou motifs, créé entièrement ou partiellement à la main. Il peut s’agir bien évidemment de dessins crayonnés, mais aussi d’un tracé au stylet sur un écran tactile, d’un mouvement au doigt sur un écran tactile, d’un dessin résultant de la manipulation libre d’une souris connectée à un ordinateur, ou plus généralement de tout acte de production où un utilisateur agit librement sur un outil en vue de produire un dessin ou un schéma.
[0034] En se référant à la figure 1, un système 10 de gestion de plan numérique selon l’invention comporte une pluralité de dispositifs informatiques dits de visualisations Ml, M2,..., Mn équipés chacun d’un processeur, d’une mémoire vive, d’une mémoire de stockage de masse, d’un écran d’affichage et d’un module de communication avec au moins un réseau de communication informatique RI, par exemple un réseau de communication sans fil de type WIFI, EDGE, 3G, 4G, etc., et embarquent chacun un système d’exploitation pour la gestion des différents éléments matériels et logiciels embarqués. Chaque dispositif informatique de visualisation embarque également un logiciel capable de prendre en charge, de mémoriser et de manipuler, un plan numérique. Par exemple, ce plan numérique peut être mémorisé sous la forme d’un fichier image bitmap, affiché et manipulé au moyen de balises HTML de type IMG et DIV, à travers une application WEB développée en Java. Chaque dispositif informatique de visualisation dispose d’un moyen de commande permettant de sélectionner une vue et un niveau de zoom sur le plan numérique, et de générer des inscriptions manuscrites en lien avec une image extraite du plan. Par exemple, la navigation dans le plan peut se faire au moyen des touches directionnelles d’un clavier connecté à un dispositif informatique de visualisation et commandant la fenêtre d’affichage de son écran. Dans ce même exemple, deux autres touches de ce clavier peuvent permettre de contrôler le zoom avant et le zoom arrière. Toujours à titre d’exemple, la génération d’inscriptions manuscrites peut se faire en modifiant les couleurs d’une succession de pixels d’une image bitmap, cette succession étant définie au moyen d’une souris connectée à ce même dispositif informatique de visualisation, d’un stylet numérique ou au moyen d’un écran tactile. Par exemple, les dispositifs informatiques de visualisation Ml, M2,..., Mn sont des tablettes tactiles, des ordinateurs portables et/ou des smartphones, constituant une flotte de dispositifs portables à usage de collaborateurs dans le domaine de la construction, de la maintenance, des travaux, de la gestion immobilière, de l’entretien de voiries ou de réseaux, ou plus généralement de tout métier nécessitant l’intervention sur site d’équipes techniques mobiles appartenant éventuellement à des structures ou à des entreprises différentes. Les dispositifs de visualisations Ml, M2,..., Mn peuvent être tous identiques, ou être de différents modèles comme cela est usuellement le cas.
[0035] Le système 10 comporte également un dispositif informatique central MO formant serveur, par exemple un serveur UNIX, apte à communiquer avec chaque dispositif de visualisation Ml, M2,..., Mn au travers d’un réseau RI, via par exemple une application de type WEB développée en Java. Le serveur MO dispose de ressources matérielles et logicielles appropriées pour mémoriser et fournir un plan numérique depuis et vers les dispositifs informatiques de visualisation. En outre il permet de manipuler le plan numérique par exemple dans les mêmes conditions que chacun des dispositifs informatiques de visualisation.
[0036] Plus particulièrement, un plan numérique de grandes dimensions en pixels est découpé en images matricielles de même dimensions, ou plus petites, que les dimensions Ld (largeur) et Hd (hauteur) en pixels du plus petit écran parmi les écrans des dispositifs de visualisation Ml, M2,..., Mn. Ainsi, chaque dispositif est capable d’afficher en plein format chaque image matricielle produite par le serveur MO. Le second ensemble de traitements consiste à recombiner les images matricielles dans un fichier de visualisation de manière à afficher le plan numérique sur les écrans des dispositifs de visualisation Ml, M2,..., Mn.
[0037] La figure 2 illustre un exemple de fichier informatique de visualisation de plan enregistré dans la mémoire de chaque dispositif de visualisation Ml, M2,..., Mn. Le fichier de visualisation est constitué :
- d’un premier fichier D0C_HTML ayant des métadonnées META, comportant des données d’identification ID identifiant de manière unique le plan et des données de version DATE identifiant de manière unique la version du plan, ainsi qu’une portion HTML comportant un ensemble de conteneurs, par exemple définis par des balises DIV, reliés à des images, par exemple au moyen de balises IMG ;
- des fichiers informatiques intermédiaires de type image DOC_PNG1, ... DOC_PNGP, par exemple au format PNG, pour « portable network graphie », constituant un découpage du plan numérique. Chaque fichier intermédiaire comporte des métadonnées classiques META1 (par exemple l’entête IHDR d’un format PNG comprenant la hauteur et la largeur de l’image), un bloc de données pixels constituant une image, ainsi que des métadonnées META2 propres à l’invention, comportant notamment des données (RES) de résolution de l’image et des données (POS) de position de l’image dans le plan, ainsi que les données d’identification (ID) et de version (DATE) du plan ;
- un troisième fichier DOC_TXT comprenant un ensemble des mesures et annotations réalisées sur le plan au moyen du dispositif, et enregistrées par exemple dans un format texte.
[0038] La lecture du fichier D0C_HTML dans un navigateur internet permet de recomposer le plan numérique en affichant les images matricielles mémorisées dans les fichiers DOC_PNG1, ... DOC_PNGQ, ainsi que les mesures et annotations contenues dans le fichier DOC_TXT.
[0039] La description du procédé mis en œuvre est faite ci-après en lien avec la figure 3. Chaque dispositif de visualisation est prévu avec des moyens pour sélectionner, dans une première étape El, une vue et un niveau de zoom sur le plan et afficher la partie du plan ainsi sélectionnée.
[0040] Pour cela, dans un mode de réalisation simple, le plan est constitué d’une seule image, par exemple connue sous la forme d’un fichier au format PNG ou JPEG, mémorisé dans la mémoire informatique de stockage de chacun des dispositifs informatiques Ml, ..., Mn, ainsi que dans la mémoire informatique de stockage du serveur MO. Cette image est affichée par l’intermédiaire d’un conteneur de type IMG inclus dans un conteneur de type DIV. Les dimensions du conteneur DIV correspondent aux dimensions de la fenêtre d’affichage, à l’écran de chacun des dispositifs informatiques de visualisation. Chaque dispositif informatique de visualisation peut avoir la même taille de conteneur DIV, défini sur la base de la connaissance de la plus petite taille d’écran parmi l’ensemble de ces dispositifs informatiques de visualisation. Chaque dispositif informatique de visualisation peut aussi avoir sa propre taille de conteneur DIV, selon les cas. Ce mode de réalisation selon lequel le plan numérique est défini par une seule image est adapté aux plans de petite taille. Pour les plans de grandes tailles on peut envisager d’adapter le procédé décrit en utilisant d’autres modes de visualisation plus complexes, comme par exemple un mode de visualisation connu où le plan est préalablement décomposé en plusieurs sous-parties, chaque sous-partie constituant une zone isolée de ce plan, ou un extrait de plan. Chaque sous-partie pouvant être affichée seule, avec un niveau de zoom prédéterminé, de telle sorte que le choix du niveau de zoom se fait automatiquement lorsque l’on commande l’affichage de l’une ou l’autre des sous-parties. La sélection de la vue se fait en naviguant à l’intérieur du plan. Dans un plan en 2 dimensions, on peut sélectionner une vue, correspondant au conteneur DIV contenant l’image du plan, affiché à l’écran du dispositif informatique de visualisation, en opérant des combinaisons de déplacement horizontaux et verticaux depuis l’origine. On peut notamment utiliser un clavier disposant de touches directionnelles pour commander le déplacement de l’image à l’intérieur de ce conteneur DIV au moyen d’une application WEB programmée en Java, paramétrée à cet effet, et mobilisant la fonction « offset ».
[0041] Dans le cas où le plan est en 3 dimensions (maquette numérique), on peut sélectionner une vue, correspondant à la fenêtre d’affichage sur l’écran du dispositif informatique de visualisation, en opérant des combinaisons de rotations autour des trois axes de l’espace ainsi que des combinaisons de déplacements par translation en X, Y, Z. On pourra notamment utiliser à cet effet une liseuse de « Modèle Informatique du Bâtiment », comme par exemple Autodesk Viewer, qui, une fois installée et paramétrée comme il est usuel de le faire, en lien avec le dispositif informatique de visualisation, proposera les commandes nécessaires à cette navigation dans une maquette numérique au format IFC tel que défini dans la norme ISO 16739:2013.
[0042] Une mise en œuvre alternative consiste à sélectionner la vue, dans un plan en deux dimensions rectangulaire comme il est usuel d’en rencontrer, en définissant, par exemple au moyen d’une souris connectée au dispositif de visualisation, deux angles opposés du rectangle constituant cette vue. L’utilisateur cliquera ainsi sur un premier pixel à l’intérieur du plan numérique, puis sur un second, que l’on considérera alors comme étant les extrémités de l’une des diagonales de ce rectangle. Les bords du rectangle seront construits de manière à être parallèles au bord du plan.
[0043] Le niveau de zoom est défini en opérant par exemple un agrandissement ou un rétrécissement du plan. Dans le cadre de cette réalisation préférée, le plan est constitué d’une image bitmap manipulée au moyen d’une application WEB programmée en Java mobilisant des balises HTML de type DIV et IMG. Le zoom avant ou arrière est déclenché par l’utilisateur qui appuie sur l’une ou l’autre de deux touches nondirectionnelles d’un clavier connecté au dispositif de visualisation. Par exemple la touche + pour un zoom avant et la touche - pour un zoom arrière. Cet évènement déclenchera un appel qui modifiera alors les attributs « height » et « width » (hauteur et largeur) de la balise IMG et qui provoquera une réactualisation de l’affichage.
[0044] Dans une deuxième étape E2, on construit un extrait du plan en produisant une image englobant la vue sélectionnée, mais strictement incluse dans le plan.
[0045] Dans le cadre de cette réalisation préférée, on construit un extrait de plan en produisant une image dont les bords correspondent à ceux de la vue sélectionnée en réalisant une opération de type capture d’écran après que l’utilisateur ait déterminé la vue souhaitée et le niveau de zoom. Dans une utilisation classique du procédé, le conteneur DIV inclus dans l’écran et permettant l’affichage du plan, est à ce stade plus petit que le conteneur IMG contenant le plan numérique, de sorte que l’image résultant de cette capture d’écran est strictement incluse à l’intérieur de ce plan numérique. Cette capture d’écran est par exemple déclenchée par l’utilisateur, qui appuie sur l’une des touches du clavier connecté au dispositif de visualisation, prévue à cet effet, au moyen d’une routine exécutée côté client, développée en JavaScript mobilisant la fonction « html2canvas ». Le paramètre « element » de la fonction « html2canvas » est alors choisi comme étant le conteneur HTML DIV contenant l’image du plan. On impose alors que les dimensions en pixels de l’image générée par la capture d’écran soient égales aux dimensions en pixels de ce conteneur DIV. On utilisera pour cela les paramètres « height » et « width » de la fonction « html2canvas », tandis que les dimensions du conteneur DIV pourront être connues par récupération des attributs « height » et « width » de ce conteneur.
[0046] En variante on intercale, à l’issue de cette étape, une étape intermédiaire visant à transformer l’image extraite éventuellement colorée vers une version en noir et blanc, c’est-à-dire en niveau de gris. Cette étape intermédiaire permet de préparer l’extrait de plan de manière à garantir un bon contraste une fois les inscriptions rédigées. Elle peut également permettre de réduire le poids de l’image, selon certaines configurations avantageuses, pour faciliter la diffusion et préserver davantage encore la bande passante. Cette transformation de l’image extraite peut se faire au moyen d’un algorithme de traitement connu, s’appuyant par exemple sur le calcul du coefficient de luminance de chacun des pixels de cette image à partir de leur couleur RGB, tel que défini par la recommandation UIT-R BT 709.
[0047] Une variante consisterait à ne pas produire une image, mais plutôt à mémoriser des éléments caractéristiques de cette image (déplacement X,Y par rapport à l’origine du plan / hauteur et largeur / orientation / niveau de zoom ...). Ce serait ces informations qui seraient encapsulées, et on reconstituerait l’image au niveau d’un deuxième dispositif de visualisation sans avoir besoin de l’échanger. Cela suppose que le deuxième dispositif de visualisation possède préalablement le plan, dans sa mémoire, au démarrage du procédé. Cette variante a l’avantage de préserver de manière encore plus importante la bande passante.
[0048] La résolution de l’extrait de plan est une fonction croissante du niveau de zoom, c’est-à-dire que plus le niveau de zoom est élevé et plus la résolution de cet extrait de plan sera importante. En variante, il peut s’agir d’une fonction constante.
[0049] Compte tenu de l’opération de type capture d’écran réalisée, les dimensions de l’image correspondent à celles du conteneur DIV permettant d’afficher le plan, et ceci quel que soit le niveau de zoom retenu. Par contre, et en fonction de ce niveau de zoom, l’extrait de plan aura quant à lui aura une résolution variable. Ainsi, si l’on fait tenir dans le conteneur DIV, par exemple, la moitié du plan, dans sa largeur, au moment de la réalisation de la production de l’image constituant l’extrait de plan, cet extrait de plan aura une résolution de 2n/L où n est le nombre de pixels de conteneur DIV, dans sa largeur, et L et la taille du plan, dans sa largeur. C’est-à-dire qu’il faudra 2n/L pixels pour couvrir une largeur de plan de 1m, pour une résolution exprimée en pixel par mètre. Si l’on augmente maintenant le zoom de manière à faire tenir dans le conteneur DIV le quart du plan, dans sa largeur, au moment de la réalisation de la production de l’image, l’extrait de plan aura une résolution de 4n/L, et sera donc plus élevée. On a bien là une résolution de l’extrait de plan qui est une fonction croissante du zoom. Sur la figure 4, on a représenté la résolution r de l’extrait de plan que l’on obtiendra dans le cadre de cette réalisation préférée en partant d’un plan numérique connu sous la forme d’un fichier image bitmap de résolution native R, en fonction du niveau de zoom Z, exprimé en pourcentage.
[0050] Dans le cadre de cette réalisation préférée, l’extrait de plan est produit à la suite d’une opération de type capture d’écran telle que décrite ci-avant. Les dimensions de l’image résultant de cette capture d’écran sont déterminées par la taille du conteneur DIV contenant l’image du plan, indépendant du niveau de zoom. Par contre, la résolution de l’extrait de plan est bien une fonction croissante du niveau de zoom. En effet, en considérant un plan connu sous la forme d’une image bitmap de résolution native R (zoom 100%), lorsque le zoom Z retenu dans le cadre du présent procédé est supérieur ou égal à 100%, l’extrait de plan possède un niveau de détail maximal et sa résolution r vaut R. Pour ce même plan, et lorsque le niveau de zoom Z retenu dans le cadre du présent procédé est compris entre 0% et 100%, le niveau de détail de l’extrait de plan est moins bon, et sa résolution r vaut r = Z x R. Si l’on avait utilisé en amont un plan connu non pas sous la forme d’une image bitmap, mais plutôt sous la forme d’un fichier vectoriel, il aurait été possible d’obtenir une résolution strictement croissante sur une plage de zoom Z supérieure à 100%.
[0051] Dans une troisième étape E3, et dans le cadre de cette mise en œuvre, on mémorise, dans la mémoire informatique de stockage du dispositif informatique de visualisation considéré, l’image ainsi produite, par exemple sous la forme d’un fichier PNG nommé « image 1 ». D’autres format d’image tels que « JPEG », « TILE » pourraient être utilisés.
[0052] Dans une quatrième étape E4, on superpose des inscriptions manuscrites à l’extrait de plan (ou au plan, à l’intérieur de la vue sélectionnée). L’utilisateur ajoute librement des inscriptions manuelles à l’extrait de plan. Il s’agit là des annotations qu’il souhaite partager et diffuser aux autres dispositifs de visualisations, comme il est par exemple coutume de le faire dans le cadre de procédures propres aux métiers de la construction.
[0053] Cet ajout se fait, dans le cadre de cette réalisation préférée, en modifiant la couleur d’un ensemble de pixels de l’image constituant l’extrait de plan, sélectionnés par l’utilisateur. On a choisi dans le cas présent de colorier ces pixels en rouge, indépendamment de leur couleur de départ. Il s’agit d’un choix arbitraire et d’autres choix peuvent être effectués en fonction du but recherché. En particulier, on privilégiera des couleurs proposant un fort contraste avec les niveaux de gris, dans la mesure où les plans sont généralement dessinés en noir et blanc. En variante, il est possible de laisser la possibilité à l’utilisateur de choisir la couleur ou les couleurs de son inscription, ce qui a l’avantage de favoriser l’émergence d’un niveau de contraste adapté au but recherché. Cela peut être fait, par exemple, en laissant la possibilité à l’utilisateur d’appuyer sur un touche du clavier connecté au dispositif de visualisation ; cette touche commandant le changement de couleur au sein du liste de plusieurs coloris prédéterminés.
[0054] Dans le cadre de cette réalisation préférée, l’utilisateur se sert d’une souris connectée au dispositif de visualisation pour définir les pixels constituant son inscription. Comme il est habituel de le voir, le pointeur de la souris est matérialisé à l’écran par une flèche, et chaque clic de l’utilisateur est interprété comme un évènement initiant le changement de couleur du pixel survolé par le pointeur. Ce changement de couleur au sein de l’image est opéré par une routine exécutée côté client et programmée en JavaScript à cet effet ; laquelle mobilise notamment une balise de type « canvas ». Dans ce cadre, chaque évènement de clic commandera au sein de l’attribut « context » du « canvas » le changement de couleur dans un carré d’un pixel de côté. A l’issue de ces modifications, l’utilisateur pourra indiquer la fin de son inscription manuscrite en appuyant par exemple sur une touche du clavier connecté au dispositif de visualisation, et prévue à cet effet. Ce dernier évènement déclenchera la conversion du « canvas » en un objet informatique provisoire par l’intermédiaire de la fonction « toDataURL » ; cet objet informatique provisoire étant dès lors transformé en fichier image au format PNG grâce à la routine « FileSystem ». Ce fichier PNG est nommé « image2 ». Il est mémorisé dans la mémoire informatique de stockage du dispositif de visualisation. Selon d’autres modes de réalisation, il est envisageable de mémoriser les inscriptions manuelles et l’image constituant l’extrait de plan de façon distincte, en réalisant deux fichiers séparés.
[0055] Dans le cadre d’une mise en œuvre différente, le dispositif informatique de visualisation dispose d’un écran tactile, et l’utilisateur commande la sélection des pixels en touchant cet écran tactile sur lequel est projeté l’image constituant l’extrait, soit directement de son doigt, soit par le truchement d’un stylet prévu à cet effet.
[0056] Dans le cadre d’une variante au présent procédé, on permet l’ajout d’au moins une autre inscription manuscrite sur l’image d’annotation définie initialement au niveau d’un second dispositif informatique de visualisation, après que celui-ci ait reçu l’objet informatique d’encapsulation relatif à cette image extraite, tel que défini ci-après. La production de cette seconde inscription se fait de manière identique à la précédente, mais sur l’image d’annotation définie initialement. La modification de couleur des pixels sélectionnés, dans le cadre de cette deuxième inscription, peut conduire à changer une deuxième fois la couleur de certains pixels, de telle sorte que la seconde inscription apparaisse visuellement superposée à la première dans le cas où les deux inscriptions relèvent de couleurs différentes (par exemple rouge pour la première et bleue pour la seconde). On répète alors le processus de diffusion de telle sorte que le premier dispositif informatique de visualisation, ou un troisième autre dispositif informatique de visualisation, soit amené à mémoriser dans sa mémoire de stockage, après réception, l’objet informatique d’encapsulation ainsi modifié ou mis à jour. Cette variante peut permettre à des utilisateurs distants d’enrichir par collaboration additive le même extrait de plan à partir du dispositif informatique de visualisation qui serait en leur possession.
[0057] L’utilisateur utilise des moyens de déclenchement pour enregistrer l’annotation dans une cinquième étape E5, dans laquelle on associe des métadonnées à l’extrait de plan. Selon certaines mises en œuvre du procédé, il peut s’avérer utilise d’associer une ou plusieurs métadonnées à l’extrait de plan. Ces métadonnées sont soit déjà stockées par le dispositif de visualisation, soit fournies à l’aide d’une interface adaptée par l’utilisateur. Il peut s’agir par exemple de :
- un nom de l’utilisateur ayant dessiné l’inscription. Cette information serait par exemple saisie par l’utilisateur lui-même au moyen du clavier connecté au dispositif informatique de visualisation, dans un champ de saisie prévu à cet effet et présenté comme tel. Le contenu ainsi saisi par l’utilisateur viendrait alors alimenter par exemple la première ligne d’un tableau à une colonne associé à l’extrait de plan.
- la date de l’instant auquel l’extrait de plan a été généré. Cette date peut être identifiée de manière automatique lorsque le dispositif informatique de visualisation dispose d’une horloge interne, par exemple, ou renseignée par l’utilisateur dans des conditions similaires à celles évoquées ci-avant. Cette date viendrait alors alimenter, par exemple, la deuxième ligne du tableau à une colonne cité ci-avant.
- une photographie ou une autre image ; celle-ci faisant par exemple l’objet d’un chemin d’accès renseigné par l’utilisateur dans des conditions similaires à celles évoquées ci-avant. Ce chemin d’accès viendrait alors alimenter par exemple la troisième ligne du tableau à une colonne cité ci-avant.
- un document, par exemple connu sous la forme d’un fichier au format PDF ; celuici faisant par exemple l’objet d’un chemin d’accès renseigné par l’utilisateur dans des conditions similaires à celles évoquées ci-avant. Ce chemin d’accès viendrait alors alimenter par exemple la quatrième ligne du tableau à une colonne cité ci-avant.
- un commentaire ; celui-ci étant par exemple écrit par l’utilisateur dans des conditions similaires à celles évoquées ci-avant. Ce commentaire, constituant une chaîne finie de caractères, viendrait alors alimenter par exemple la cinquième ligne du tableau à une colonne cité ci-avant.
- un point de référence caractérisant la localisation de l’extrait de plan, au sein du plan ; celui-ci pouvant par exemple correspondre au coin supérieur gauche du rectangle englobant la vue sélectionnée, défini par ses coordonnées dans un repère attaché au plan en deux dimensions. Ces coordonnées viendraient alors alimenter par exemple la sixième ligne du tableau à une colonne cité ci-avant.
[0058] Dans le cadre de cette mise en œuvre, et au fur et à mesure de leur production, les métadonnées et le tableau à une colonne renseigné sont mémorisés dans la mémoire informatique de stockage du dispositif informatique de visualisation concerné.
[0059] Ces métadonnées peuvent servir à enrichir l’inscription manuelle en constituant des précisions d’informations. Ces métadonnées peuvent également permettre de distinguer différents extraits d’un même plan dans un contexte collaboratif où le présent procédé est successivement répété plusieurs fois.
[0060] Dans une sixième étape E6, dite d’encapsulation, on encapsule l’image constituant l’extrait de plan, les métadonnées, et les inscriptions manuscrites superposées dans un objet informatique. A cette étape, les éventuelles métadonnées, l’image constituant l’extrait de plan et les inscriptions associées sont manipulées comme un tout et regroupées dans un objet informatique adapté, appelé capsule. Cette opération est réalisée, dans le cas présent, au niveau du dispositif informatique de visualisation où ont été produites les informations. Au titre du procédé objet de la présente invention, l’encapsulation est considérée complète dès l’instant où l’objet informatique d’encapsulation contient au moins l’image constituant l’extrait de plan et les inscriptions manuscrites y relatives. Dans le cadre de cette réalisation préférée, on intègre aussi des métadonnées, connues sous la forme d’un tableau à une colonne tel que présenté ci-avant. Ce tableau contient ici deux lignes : la première ligne correspondant à une chaîne de caractères constituant un commentaire, tel que présenté ci-avant ; la deuxième ligne correspondant à deux valeurs numériques constituant les coordonnées du point de référence caractérisant la localisation dans le plan, telles que présentées ciavant. Dans le cadre de cette réalisation préférée, l’objet informatique d’encapsulation est une archive. On construit cette archive en intégrant, par concaténation, le fichier « image2 », en premier lieu, puis le tableau des métadonnées. Selon d’autres modes de réalisation il peut y avoir un intérêt à construire une archive intégrant le fichier « imagel », le fichier « image2 » et le tableau de métadonnées. Cela peut s’avérer utile dans un cadre fortement collaboratif où l’on s’attend à avoir besoin de réutiliser le fichier imagel sur d’autres dispositifs informatiques de visualisations du système, par exemple pour permettre à un utilisateur de proposer des inscriptions manuelles qui lui sont personnelles, indépendamment de celles contenues dans le fichier « image2 ». Le procédé objet de la présente invention serait alors utilisé dans un cadre plus large et plus complexe.
[0061] En variante, et selon un mode de réalisation plus complexe, on intègre également à la capsule une information d’identification permettant de reconnaître, de manière unique cette capsule et les données y relatives. Il peut par exemple s’agir, comme il est usuel de le voir, d’un numéro d’identification généré au moment de la création de la capsule, en combinant des informations relatives au plan numérique considéré, à l’image constituant l’extrait de plan, à l’heure de génération et au numéro du dispositif informatique de visualisation, dans un contexte où ces données sont connues et disponibles. Cette variante est utile dans un cadre où plusieurs capsules sont amenées à être produites et échangées au sein du système. On dispose alors d’un moyen simple pour reconnaître ou trier chaque capsule.
[0062] A l’issue de cette étape d’encapsulation, l’archive est alors mémorisée dans la mémoire informatique de stockage du dispositif informatique de visualisation.
[0063] Dans une septième étape E7, on échange l’objet informatique d’encapsulation entre le dispositif de départ et un autre dispositif du système tel que le serveur.
[0064] L’objet informatique d’encapsulation, une fois mémorisé au niveau d’un premier dispositif informatique de visualisation, et ensuite diffusé à au moins un autre dispositif informatique du réseau. Dans le cas présent, ce deuxième dispositif informatique est le serveur central MO. Ce serveur et le dispositif informatique de visualisation établissent ensemble des connections régulières par l’intermédiaire de leur module de communication respectif, et à travers le réseau de communication RI. Dans le cas présent, le dispositif informatique de visualisation est un ordinateur portable disposant d’un module 3G configuré à cet effet, communicant à travers le réseau téléphonique 3G et le réseau internet, avec le serveur MO, lequel dispose d’un module filaire de connexion à internet comme il est habituel d’en voir. Selon un mode de réalisation privilégié, les connexions sont initiées toutes les heures, dans le cas présent, par le dispositif informatique de visualisation qui dispose d’une horloge interne. D’autres solutions de communication et de connexion peuvent être envisagées. Par exemple, la connexion peut être initiée par le serveur, sur la base d’un protocole de communication de type Server Push. On rappelle que cette technique de communication s’oppose au fonctionnement classique des transactions WEB puisqu’il s’agit de cas où le client ouvre le dialogue et tire l’information vers lui. Selon une autre mise en œuvre du procédé, la connexion peut être demandée par un utilisateur au niveau du dispositif informatique de visualisation. Dans ce cas de figure, l’utilisateur verra apparaître à l’écran du dispositif de visualisation prévu à cet effet, un bouton sur lequel cliquer, par exemple, grâce à une souris connectée, comme il est usuel de le voir. Cet évènement de clic déclenchera la demande d’établissement d’une connexion au serveur.
[0065] Lorsqu’une connexion est établie, l’objet informatique d’encapsulation est envoyé par le dispositif informatique au serveur, qui le réceptionne.
[0066] Selon d’autres modes de réalisation, l’objet informatique peut être envoyé à un autre dispositif informatique de visualisation du système. Dans ce cas, on enverra cet objet informatique au serveur MO au cours de l’une de ses connexions au premier dispositif de visualisation. Le serveur le mémorisera, puis, depuis ce serveur MO, on enverra cet objet au second dispositif de visualisation au cours d’une connexion du serveur avec celui-ci. Ce mode de réalisation peut être choisi dans le cadre d’une utilisation du procédé ayant pour but de partager des informations à partir des dispositifs informatiques de visualisations uniquement, par exemple dans le cadre d’une exploitation mobile du procédé sur des tablettes tactiles ou des smartphones.
[0067] On mémorise l’objet informatique d’encapsulation dans la mémoire informatique du deuxième dispositif informatique de visualisation.
[0068] Sur le deuxième dispositif de visualisation, on affiche le plan d’une manière connue en soi. On ajoute sur le plan des éléments de lien, chaque élément de lien étant associé à l’une des images d’annotation. Lorsque l’élément de lien est activé, on reconstruit la vue sélectionnée, au niveau de zoom retenu, laquelle comprend l’annotation manuscrite superposée associée à l’élément de lien. On mobilisera pour cela une application Web développée en Java, et utilisant des balises DIV et IMG. La balise IMG en question a alors, comme attribut « src », le contenu du fichier « image2 », qui constitue dans le cas présent le premier élément de l’objet informatique d’encapsulation mémorisé par le serveur MO au préalable. Les métadonnées qui constituent le second élément de l’objet informatique d’encapsulation, peuvent être exploitées pour enrichir cet affichage. Par exemple, la chaîne de caractères constituant le commentaire contenu dans la première ligne du tableau des métadonnées peut devenir le contenu d’une balise de type P, juxtaposée à la balise IMG. Cet affichage peut aussi être réalisé au niveau du serveur MO. L’ensemble est affiché alors sur un écran connecté à ce serveur MO.
Revendications
[Revendication 1] Procédé de gestion des annotations d’un plan numérique sur un premier dispositif de visualisation (Ml), selon lequel : - on sélectionne une zone du plan et on affiche une vue correspondante à un niveau de zoom sur un écran du dispositif de visualisation (Ml) ; - on délimite une image d’annotation englobant la vue sélectionnée, mais strictement incluse dans le plan ; - on superpose au moins une inscription manuscrite à l’image d’annotation ; - on mémorise l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée ; - on restitue l’image d’annotation à partir de la visualisation du plan sur le premier dispositif de visualisation (Ml) ou sur un deuxième dispositif de visualisation (M2, ... Mn).
[Revendication 2] Procédé selon la revendication 1, selon lequel, après la superposition de l’inscription manuscrite à l’image d’annotation, on génère un fichier d’image d’annotation contenant la partie de plan délimitée.
[Revendication 3] Procédé selon la revendication 2, selon lequel l’image du fichier d’image d’annotation a une résolution qui est une fonction croissante du niveau de zoom.
[Revendication 4] Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel, lors de la restitution du plan et après la définition d’au moins une image d’annotation, on affiche sur le plan au moins un élément de lien, chaque élément de lien étant associé à l’une des images d’annotation, et on affiche l’image d’annotation associée lorsque l’élément de lien est activé.
[Revendication 5] Procédé selon l’une des revendications 1 à 3, selon lequel, lors de la restitution du plan et après la définition d’au moins une image d’annotation, on inclut l’image d’annotation dans le plan.
[Revendication 6] Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel on crée une image intermédiaire lors de la délimitation de l’image d’annotation, et on modifie l’image intermédiaire pour y créer l’annotation, l’image intermédiaire modifiée étant enregistrée en tant qu’imagé d’annotation.
[Revendication 7] Procédé selon l’une des revendications 3 à 6 en combinaison avec la revendication 2, selon lequel on génère un objet informatique d’encapsulation dans lequel on intègre le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée.

Claims (1)

  1. Revendications [Revendication 1] Procédé de gestion des annotations d’un plan numérique sur un premier dispositif de visualisation (Ml), selon lequel : - on sélectionne une zone du plan et on affiche une vue correspondante à un niveau de zoom sur un écran du dispositif de visualisation (Ml) ; - on délimite une image d’annotation englobant la vue sélectionnée, mais strictement incluse dans le plan ; - on superpose au moins une inscription manuscrite à l’image d’annotation ; - on mémorise l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée ; - on restitue l’image d’annotation à partir de la visualisation du plan sur le premier dispositif de visualisation (Ml) ou sur un deuxième dispositif de visualisation (M2, ... Mn). [Revendication 2] Procédé selon la revendication 1, selon lequel, après la superposition de l’inscription manuscrite à l’image d’annotation, on génère un fichier d’image d’annotation contenant la partie de plan délimitée. [Revendication 3] Procédé selon la revendication 2, selon lequel l’image du fichier d’image d’annotation a une résolution qui est une fonction croissante du niveau de zoom. [Revendication 4] Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel, lors de la restitution du plan et après la définition d’au moins une image d’annotation, on affiche sur le plan au moins un élément de lien, chaque élément de lien étant associé à l’une des images d’annotation, et on affiche l’image d’annotation associée lorsque l’élément de lien est activé. [Revendication 5] Procédé selon l’une des revendications 1 à 3, selon lequel, lors de la restitution du plan et après la définition d’au moins une image d’annotation, on inclut l’image d’annotation dans le plan. [Revendication 6] Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel on crée une image intermédiaire lors de la délimitation de l’image d’annotation, et on modifie l’image intermédiaire pour y créer l’annotation, l’image intermédiaire modifiée étant enregistrée en tant qu’imagé d’annotation. [Revendication 7] Procédé selon l’une des revendications 3 à 6 en combinaison avec la revendication 2, selon lequel on génère un objet informatique d’encapsulation dans lequel on intègre le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée.
    [Revendication 8] Procédé selon la revendications 7, selon lequel on inclut en outre dans l’objet informatique d’encapsulation au moins une métadonnée choisie dans un groupe comprenant un identifiant de l’utilisateur ayant dessiné l’inscription, une information de datation fournie par une horloge du premier dispositif de visualisation, une photographie, une autre image ou un document que l’on sélectionne, une information saisie par l’utilisateur, un point de référence caractérisant la localisation de l’extrait de plan, au sein du plan, et un identifiant de l’objet informatique d’encapsulation. [Revendication 9] Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel on transfert le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée entre le premier dispositif de visualisation et le deuxième dispositif de visualisation, de manière à visualiser l’inscription manuscrite sur le deuxième dispositif de visualisation. [Revendication 10] Procédé selon la revendication 9, dans lequel on permet au niveau du second dispositif informatique de visualisation (M2,... Mn) l’ajout d’au moins une autre inscription manuscrite sur l’image d’annotation, après que le deuxième dispositif informatique ait reçu le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée. [Revendication 11] Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel on mémorise le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée, sous la forme de l’objet informatique d’encapsulation le cas échéant, dans la mémoire informatique d’un dispositif informatique serveur (MO) pour le mettre à la disposition d’un deuxième dispositif de visualisation (M2, ... Mn). [Revendication 12] Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel le plan est subdivisé en sous-parties, chaque sous-partie constituant une zone isolée de ce plan, ou un extrait de plan, on choisit l’une des sous-parties pour l’afficher sur le premier dispositif de visualisation (Ml), et on détermine automatiquement un niveau de zoom permettant d’afficher entièrement ladite sous-partie, la délimitation de l’image d’annotation correspondant à la délimitation de la sous-partie affichée. [Revendication 13] Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel avant de mémoriser l’image d’annotation, on la transforme sous la forme d’une image monochrome. [Revendication 14] Procédé selon l’une des revendications 1, 4, 5, 7 à 13, selon lequel l’étape de mémorisation de l’image d’annotation est constituée par la mémorisation des coordonnées des limites de l’image d’annotation en
    [Revendication 15] [Revendication 16] référence au plan, l’étape de restitution de l’image d’annotation comprenant l’extraction d’une image du plan en fonction desdites coordonnées des limites de l’image d’annotation.
    Dispositif de visualisation configuré pour gérer des annotations d’un plan numérique, caractérisé en ce qu’il comporte :
    - des moyens de sélection pour sélectionner une zone du plan et afficher une vue correspondante à un niveau de zoom sur un écran du dispositif de visualisation ;
    - des moyens pour délimiter une image d’annotation englobant la vue sélectionnée, mais strictement incluse dans le plan ;
    - des moyens de saisie pour superposer au moins une inscription manuscrite à l’image d’annotation délimitée ;
    - des moyens de déclenchement pour enregistrer l’annotation, et lorsque les moyens de déclenchement sont actionnés, pour que :
    - il mémorise l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée ; et
    - il restitue le plan en incluant l’image d’annotation à partir de la visualisation du plan sur le dispositif de visualisation (Ml).
    Système de gestion de plan numérique comportant au moins un premier et un deuxième dispositif de visualisation (Ml, ... Mn) selon la revendication 15, un dispositif informatique formant serveur (MO) et des moyens de télécommunication pour échanger des données numériques entre le serveur (MO) et les dispositifs de visualisation (Ml, ... Mn), le serveur (MO) étant configuré pour stocker au moins un plan numérique et fournir le plan numérique aux dispositifs de visualisation (Ml, ... Mn) par l’intermédiaire des moyens de télécommunication (RI), le système étant caractérisé en ce que le dispositif de visualisation (Ml, ... Mn) est configuré pour générer un fichier d’image d’annotation contenant la partie de plan délimitée à partir de la délimitation de l’image d’annotation, le dispositif de visualisation (Ml, ... Mn) étant configuré pour générer un objet informatique d’encapsulation dans lequel le fichier d’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée sont intégrés et pour transférer l’objet informatique d’encapsulation au serveur qui le stocke pour le délivrer aux dispositifs de visualisation (Ml, ... Mn), les dispositifs de visualisation (Ml, ... Mn) étant configurés pour afficher l’image d’annotation et l’inscription manuscrite superposée.
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