FR3047571A1 - Element optique pour ameliorer la capacite de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs - Google Patents

Element optique pour ameliorer la capacite de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un élément optique (1) pour améliorer la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes chez un sujet atteint de dyschromatopsie. Cet élément optique (1) comprend un moyen de réflexion (2) configuré pour réfléchir sélectivement au moins une onde lumineuse de longueur d'onde appartenant à une première bande de longueur d'onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, ladite première bande de longueur d'onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm, en sorte de permettre, pour un sujet atteint d'une dyschromatopsie déterminée, la discrimination entre au moins une première nuance de couleur située sur un premier segment de nuances de couleurs appartenant à une ligne de confusion correspondant à la dyschromatopsie déterminée, ladite première nuance de couleur correspondant à la réception d'au moins ladite onde lumineuse, et, au moins une deuxième nuance de couleur située dans un deuxième segment de ladite ligne de confusion.

Description

ELEMENT OPTIQUE POUR AMELIORER LA CAPACITE DE DISCRIMINATION ENTRE PLUSIEURS NUANCES DE
COULEURS
Domaine de l’invention
La présente invention concerne de manière générale des éléments optiques pour améliorer la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes. Elle trouve notamment une application aux éléments optiques chez un sujet atteint de dyschromatopsie.
La présente invention concerne également un dispositif pour pallier les défauts visuels, notamment les défauts visuels en relation avec la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes, tel qu’une paire de lunettes.
Etat de la technique
Les sujets ayant une perception normale des couleurs perçoivent l’ensemble des couleurs du spectre que nous appelons la lumière visible (figure la). Même si chaque nuance de couleur représente une longueur d’onde spécifique de la lumière, les yeux d’un sujet normal ne contiennent pas de détecteur unique pour chaque longueur d’onde. Les yeux d’un sujet ayant une perception normale comprennent trois types de cellules sensibles à la couleur, communément appelés cônes. Ces cônes sont des photorécepteurs situés au fond de l’œil et permettent de transformer les signaux électromagnétiques de la lumière en signaux nerveux. Un sujet ayant une perception normale possède trois types de cônes : les cônes S sensibles aux radiations de basses longueurs d’ondes, les cônes M sensibles aux radiations de moyennes longueurs d’ondes, et les cônes L sensibles aux radiations de grandes longueurs d’ondes. Chacun de ces types de cône à une bande passante limitée, dans des longueurs d’ondes correspondant à ce qui est perçu comme des couleurs.
Sur la figure 2, on peut constater à quel point chaque type de cône répond à différentes longueurs d’ondes de la lumière. On peut par exemple constater que chaque type de cône S, M, L a une réponse forte pour une bande étroite de longueurs d’ondes. Ces réponses fortes correspondent aux pics d’absorbance de chacun des cônes. Par exemple, les cônes L réagissent plus fortement à la lumière jaune (pic de réponse d’absorption des pigments photosensibles du cône L : 564 nm), les cônes M réagissent plus fortement à la couleur verte (pic de réponse d’absorption des pigments photosensibles du cône M : 533 nm) et les cônes S réagissent plus fortement à la lumière bleu-violet (pic de réponse d’absorption des pigments photosensibles du cône S : 437 nm). Les cônes sont aussi activés par une large bande de longueurs d’ondes de chaque côté du pic de réponse, mais ils réagissent plus faiblement à ces couleurs. Cela signifie qu’il y a donc beaucoup de chevauchement entre les cônes des différents S, M et L. La principale différence entre les différents types de cônes réside dans l’amplitude de la réponse de chacun des types de cônes pour chaque longueur d’onde.
Pour voir une nuance de couleur, le cerveau doit combiner des informations provenant des cônes S, M et L et comparer la force du signal provenant de chaque type de cône.
Les cônes fonctionnent grâce à la présence de pigments photorécepteurs sensibles à la lumière. L’absence de l’un des pigments provoque une défaillance du type de cône concerné. Le cerveau atteint d’une dyschromatopsie doit donc se passer des informations fournies par ce cône pour concevoir la vision. Il existe plusieurs types de dyschromatopsie. Parmi celles qui nous intéressent, on trouve la tritanopie, la deutéranopie et la protanopie pour lesquelles il y a une incapacité pour le sujet de voir, respectivement, le bleu, le vert ou le rouge, causée par l’absence totale de cône récepteur bleu, vert ou rouge. Il existe aussi la tritanomalie, la deutéranomalie et la protanomalie qui consistent en des faibles performances d’un pigment photorécepteur dans, respectivement, les cônes 5, M et L ; dans ce cas, le sujet perçoit un spectre lumineux réduit et perçoit les nuances de couleurs différemment d’une personne avec une vision normale et c’est ainsi qu’il peut être incapable de discriminer plusieurs nuances de couleurs distinctes. Par exemple, un sujet atteint de deutéranopie aura des difficultés pour discriminer certaines nuances de rouge de certaines nuances de vert.
Des moyens de simulation sont actuellement connus pour mettre en œuvre la simulation de la vision d’un sujet atteint d’une forme de dyschromatopsie. Ces moyens, connus de l’homme du métier, permettent de déterminer si les yeux d’un sujet soumis à une information spectrale ont la capacité de discriminer différentes nuances de couleurs.
Dans le domaine, on connaît déjà un élément optique pour améliorer la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes chez un sujet atteint de dyschromatopsie. Suite à la détermination de la forme de dyschromatopsie dont est atteint le sujet, un filtre coloré absorbant est intégré dans l’élément optique afin d’améliorer le contraste de la vision du sujet. A titre d’exemple, pour un sujet atteint de deutéranopie, un filtre coloré de couleur magenta est intégré dans l’élément optique. Lorsque le sujet regarde à travers cet élément optique, il est par exemple en mesure de discriminer le nombre 26 du test d’Ishihara alors qu’il ne pourrait pas le distinguer sans cet élément optique. Classiquement, le nombre 26 du test d’Ishihara correspond à la planche n°22 dudit test ; à titre d’exemple, les sujets atteints de protanopie ou de forte protanomalie lisent seulement le chiffre 6 ; les sujets atteints de protanomalie légère perçoivent plus nettement le chiffre 6 que le chiffre 2 ; les sujets atteints de déutéranopie ou de forte deutéranomalie lisent seulement le chiffre 2 ; les sujets atteints de deutéranomalie légère perçoivent plus nettement le chiffre 2 que le chiffre 6. Ce filtre coloré absorbe certaines radiations colorées d’une lumière blanche qui comprend une infinité de radiations colorées pour obtenir de nouvelles de nuances de couleurs. En utilisant le filtre, seules certaines radiations colorées sont transmises, le filtre coloré absorbant les radiations colorées qui n’ont pas été transmises à l’œil du sujet. Dans le cas de l’intégration d’un filtre coloré de couleur magenta, ce filtre absorbe les radiations vertes pour ne laisser passer que les radiations rouges et les radiations bleues. Les radiations vertes sont absorbées par le filtre coloré de couleur magenta pour définir une nuance de gris (le vert et le magenta étant des nuances de couleurs complémentaires), le sujet atteint de deutéranopie ou de deutéranomalie est alors capable de distinguer la nuance verte de la nuance rouge, puisque la nuance verte sera perçue comme du gris car absorbée par le filtre coloré de couleur magenta et la nuance de couleur rouge sera transmise à l’œil du sujet.
Il a été constaté qu’un élément optique comprenant un tel filtre coloré décalait l’ensemble du spectre lumineux vers la nuance de couleur du filtre coloré sélectionné. Dans le cas d’un filtre coloré de couleur magenta, les radiations cyans et les radiations jaunes sont décalées respectivement vers le bleu et le rouge lorsqu’un sujet regarde à travers cet élément optique comprenant un tel filtre coloré. La superposition des radiations transmises à l’œil du sujet confère une perception dont la couleur dominante est le magenta, ce qui impacte négativement la perception des nuances de couleurs de jaune et de cyan, puisque chacune de ces nuances est décalée respectivement vers le bleu et le rouge.
Objet de l’invention
Dans ce contexte, le problème ici posé est de proposer un élément optique pour améliorer la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes chez un sujet atteint de dyschromatopsie, qui soit de construction simple et permettant de préserver la fidélité des radiations de couleur passant à travers l’élément optique et perçu par le sujet. Plus particulièrement, un des problèmes visés par l’invention est de limiter la déformation des nuances de couleurs qui peuvent être perçues par le sujet.
Un autre problème visé par l’invention est d’améliorer la saturation d’une nuance de couleur pour laquelle le sujet a des cônes fonctionnant convenablement tout en améliorant la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes.
La solution proposée par la présente invention est que l’élément optique comprend un moyen de réflexion configuré pour réfléchir sélectivement au moins une onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une première bande de longueur d’onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, ladite première bande de longueur d’onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm, en sorte de permettre, pour un sujet atteint d’une dyschromatopsie déterminée, la discrimination entre au moins une première nuance de couleur située sur un premier segment de nuances de couleurs appartenant à une ligne de confusion correspondant à la dyschromatopsie déterminée, ladite première nuance de couleur correspondant à la réception d’au moins ladite onde lumineuse, et, au moins une deuxième nuance de couleur située dans un deuxième segment de ladite ligne de confusion.
Un tel élément optique permet de pallier les inconvénients précités. Il permet à un sujet atteint de dyschromatopsie de mieux interpréter les contrastes sans pour autant permettre de reconnaître réellement la nuance de couleur. Dans l’exemple cité correspondant à un sujet atteint de deutéranopie ou de deutéranomalie, le sujet est alors en mesure de discriminer des nuances de vert des nuances de rouge, car les nuances de vert réfléchies par le moyen de réflexion deviennent des nuances de gris pour le sujet regardant à travers cet élément optique. Deux nuances de couleurs métamères pour un sujet atteint de dyschromatopsie peuvent donc être discriminées.
De manière générale, les couleurs métamères définissent deux lumières visibles dont le spectre physique est différent, mais que la vision humaine ne différencie pas. Comme indiqué ci-avant, pour percevoir une nuance de couleur, le cerveau doit combiner des informations provenant des cônes S, M et L et comparer la force du signal provenant de chaque type de cône. Plus précisément, pour un rayonnement lumineux arrivant dans l’œil d’un sujet humain, chacun des cônes va multiplier l’intensité de chaque longueur d’onde du rayonnement par sa sensibilité à cette longueur d’onde (figure 2). Ce traitement est appliqué à toutes les longueurs d’ondes composant le rayonnement. Toutefois, la perception humaine est telle qu’un nombre limité de nuances de couleurs peuvent être perçues comme distinctes, par rapport aux nuances de couleurs définis par leur spectre.
Les nuances de couleurs peuvent être représentées via un système colorimétrique à deux dimensions, comme par exemple un diagramme de chromaticité à deux dimensions, x et y. Ce diagramme représenté sur les figures 3a à 3c illustre les nuances de couleurs perceptibles pour un sujet non atteint de dyschromatopsie. Ces nuances de couleurs perceptibles sont contenues dans une surface délimitée d’une part par les longueurs d’ondes des couleurs dites pures, correspondant à des radiations monochromatiques dont les longueurs d’ondes varient entre 380 nm et 740 nm, en passant par toutes les longueurs d’ondes intermédiaires (voir figure la et lb), et d’autre part, par une ligne reliant les points extrêmes de cette courbe, c’est-à-dire les points correspondant respectivement à 380 nm et 740 nm. Le blanc est localisé environ au milieu de cette surface. Les propriétés mathématiques de ce diagramme permettent notamment de déterminer géométriquement et de façon simple quelle nuance de couleur résulte du mélange, dans des proportions données, de plusieurs autres nuances de couleurs qui y sont déjà repérées. Une lumière polychromatique peut être décomposée en une pluralité d’ondes lumineuses monochromatiques. Le diagramme permet donc à partir d’ondes lumineuses monochromatiques et de leur intensité de déterminer la nuance de couleur résultant du mélange. Une nuance de couleur peut donc correspondre à une combinaison de plusieurs ondes lumineuses monochromatiques. Dans le cas d’une couleur dite pure, la nuance de couleur correspond à une onde lumineuse monochromatique. Il y a un lien étroit entre la perception de la nuance par un sujet et la réception des ondes lumineuses monochromatiques par ce sujet.
Comme indiqué ci-avant, chez un sujet atteint, la dyschromatopsie peut être causée par l’absence totale de cônes récepteurs S, M et L, ou par de faibles performances des pigments photorécepteurs dans les cônes S, M et L. Il en résulte l’incapacité pour un sujet atteint de dyschromatopsie de discriminer plusieurs nuances de couleurs se trouvant sur un même alignement, parce qu’il ne peut exploiter qu’une dimension du diagramme de chromaticité.
Un tel alignement dans le diagramme de chromaticité est appelé ligne de confusion, et est propre à un sujet déterminé. Une telle ligne de confusion s’étend depuis un point déterminé qui dépend de la forme de dyschromatopsie concernée, jusqu’à un point de la périphérie du diagramme de chromaticité.
Sur les figures 3a, 3b et 3c, sont représentées des exemples de lignes de confusion apparaissant sous la forme de faisceaux de droites partant d’un même point (les lignes de confusion montrées sur ces figures ne sont pas exhaustives). Ce point déterminé dépend de la forme de dyschromatopsie. A titre d’exemple, pour un sujet atteint de deutéranopie, les lignes de confusion s’étendent depuis un point D (voir figure 3a). Pour un sujet atteint de protanopie, les lignes de confusion s’étendent depuis un point P (voir figure 3b). Pour un sujet atteint de tritanopie, les lignes de confusion s’étendent depuis un point T (voir figure 3c). Les points se situant sur un même faisceau de droite correspondent à des nuances de couleurs pour lesquelles le sujet atteint de cette forme de dyschromatopsie est dans l’incapacité de les discriminer. Ainsi, bien que ces nuances de couleurs apparaissent comme différentes pour un sujet dit normal, ces mêmes nuances de couleur apparaissent comme identiques pour un sujet atteint de dyschromatopsie.
Lorsqu’une ligne de confusion s’étend selon une ligne qui comprend les longueurs d’ondes de couleurs dites pures et que le moyen de réflexion est configuré pour réfléchir sélectivement une ou plusieurs ondes lumineuses de longueurs d’ondes déterminées ci-avant, on comprend donc que le sujet peut discriminer une première nuance de couleur d’une deuxième nuance de couleur appartenant à une même ligne de confusion, notamment parce que la première nuance de couleur correspond à une onde lumineuse monochromatique qui est réfléchie sélectivement par le moyen de réflexion. Lorsqu’une ligne de confusion s’étend selon une ligne qui traverse la surface du diagramme, le sujet sera en mesure de discriminer une première nuance d’une deuxième nuance s’étendant selon la même ligne, car une ou plusieurs ondes lumineuses monochromatiques sont réfléchies sélectivement, ce qui permet de réduire le nombre d’ondes lumineuses parvenant à l’œil du sujet. La réduction du nombre de longueurs d’ondes parvenant à l’œil du sujet permet alors de rendre cette nuance de couleur plus pure, c’est-à-dire de décaler cette nuance de couleur vers la périphérie du diagramme de la figure 3a. En d’autres mots, la réflexion d’une onde lumineuse ayant une longueur d’onde déterminée permet de réduire son intensité ce qui permet de modifier la combinaison des informations provenant des cônes S, M et L et donc de modifier la nuance de couleur résultant du mélange. Ainsi, une première nuance de couleur et une deuxième nuance de couleur non pures peuvent être discriminées même si elles figurent sur une même ligne de confusion. Ainsi, une première nuance de couleur correspondant à la réception d’au moins ladite onde lumineuse, correspond à la perception par le sujet de cette première nuance de couleur lorsque cette onde lumineuse est reçue ou captée par son œil.
Sur la figure 3a, sont représentées les lignes de confusion d’un deutéranope. Grâce à l’invention, le sujet atteint de deutéranopie a alors la capacité de discriminer les nuances de vert des nuances de rouge sur une même ligne de confusion. Sur la figure 3a, sont par exemple représentés un premier segment [AB] et un second segment [BC], Le premier segment [AB] s’étend dans les nuances de vert et le second segment [BC] s’étend dans les nuances de rouge et de jaune. En réfléchissant sélectivement une bande de longueur d’onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, on parvient donc à discriminer des nuances de couleurs figurant sur une même ligne de confusion.
En fonction du type de dyschromatopsie, qui peut par exemple être établi par un test d’Ishihara ou par une méthode de détermination du type de dyschromatopsie et/ou de quantification de l’anomalie, le moyen de réflexion est choisi pour réfléchir sélectivement au moins une onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une première bande de longueur d’ondes ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm. Ainsi agencé, une faible partie des radiations lumineuses se dirigeant vers l’élément optique est impactée et une grande partie des radiations lumineuses n’est pas impactée par l’élément optique puisqu’elles sont transmises à l’œil du sujet sans être décalées dans le spectre.
Ce moyen de réflexion choisi pour réfléchir sélectivement une bande de longueur d’ondes permet par ailleurs une adaptation plus souple de l’élément optique car les longueurs d’onde réfléchies peuvent être adaptées en fonction du type de dyschromatopsie dont est atteint le sujet. A titre d’exemple, la détermination du type de dyschromatopsie et la quantification de l’anomalie peuvent être établies à partir d’un test de rangement de pions, aussi appelés tests d’appariement.
Dans un mode de réalisation, la première bande de longueur d’onde sélectionnée est comprise entre 500 et 565 nm.
Dans un autre mode de réalisation, la première bande de longueur d’onde est comprise entre 440 nm et 500 nm.
Dans un mode de réalisation, la première bande de longueur d’onde sélectionnée est comprise entre : 540 et 565 nm, ou, 515 et 540 nm, ou, 490 et 515 nm, ou, 465 et 490 nm, ou, 440 et 465 nm
Dans un mode de réalisation, la deuxième nuance de couleur correspond à une longueur d’onde comprise entre 590 nm et 740 nm.
Dans un mode de réalisation, le moyen de réflexion est configuré pour réfléchir sélectivement au moins une deuxième onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une deuxième bande de longueur d’onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, ladite deuxième bande de longueur d’onde étant distincte de la première bande de longueur d’onde, ladite deuxième bande de longueurs d’onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm.
Dans un mode de réalisation, le moyen de réflexion est configuré pour réfléchir sélectivement une pluralité d’ondes lumineuses de longueurs d’ondes appartenant à une pluralité de bandes de longueurs d’ondes distinctes, chacune des bandes présentant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, étant distincte de la première bande de longueur d’onde et de la deuxième bande de longueur d’ondes, et étant comprise entre 440 nm et 565 nm.
Suivant un deuxième objet de l’invention, est également visé un dispositif pour pallier les défauts visuels comprenant une monture sur laquelle est fixé au moins un élément optique tel que défini dans l’un des modes de réalisation ci-avant mentionnés.
Description des dessins L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent. Ces figures ne sont données qu’à titre illustratif mais nullement limitatif de l’invention : -la figure la illustre l’ensemble des nuances de couleurs du spectre correspondant à la lumière visible telle que perçu par un sujet normal, -la figure lb montre un tableau énumérant les longueurs d’ondes correspondant aux nuances de couleurs du spectre lumineux, - la figure 2 illustre la réponse des cônes S, M et L d’un sujet sain en fonction des longueurs d’ondes des radiations lumineuses, - la figure 3a illustre un diagramme de chromaticité avec les lignes de confusion d’un sujet atteint de deutéranopie, - la figure 3b illustre un diagramme de chromaticité avec les lignes de confusion d’un sujet atteint de protanopie, - la figure 3 c illustre un diagramme de chromaticité avec les lignes de confusion d’un sujet atteint de tritanopie, - la figure 4 illustre une représentation schématique d’un exemple de réalisation de l’élément optique comprenant un moyen de réflexion.
Description détaillée
Sur la figure 4, est représenté un élément optique 1 pour améliorer la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes. Cet élément optique 1 est destiné à être utilisé par un sujet atteint de dyschromatopsie. Classiquement, il équipe un dispositif pour pallier les défauts visuels telle une paire de lunettes. Ce dispositif comprend alors deux éléments optiques 1 fixés sur une monture.
Sur la figure 4, un rayonnement en amont de l’élément optique 1 se propage vers l’élément optique 1. Classiquement, ce rayonnement est une lumière blanche et comprend notamment des radiations correspondant à l’ensemble du spectre visible. Afin de faciliter la compréhension de la figure 4, les ondes lumineuses monochromatiques présentant des longueurs d’ondes λΐ, λ2 et λ3 sont représentées distinctement. Sur cette figure 4, l’onde lumineuse présentant une longueur d’onde λ3 est réfléchie.
Selon l’invention, l’élément optique 1 comprend un moyen de réflexion 2 pour réfléchir sélectivement au moins une onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une première bande de longueur d’ondes. Cette première bande de longueur d’onde a une largeur comprise entre 1 et 25 nm. Cette largeur de la première bande de longueur d’onde peut être fixée à 25 nm afin d’améliorer la capacité de discrimination sur une bande de longueur plus large. En effet, pour un sujet deutéranope ou deutéranomale, des nuances de vert et des nuances de rouge sont perçus de la même manière. Ainsi, en réfléchissant une bande de longueur d’ondes correspondant à ces nuances de vert, le sujet sera en mesure de discriminer ces nuances de vert de ces nuances de rouge. La largeur de la bande de longueur d’onde peut être sélectionnée en fonction de la sensibilité du sujet. Pour un sujet deutéranope, une largeur de bande de longueur d’onde de 25 nm sera privilégiée ; une largeur de bande de longueur d’onde de 20 nm est également avantageuse. Au contraire, pour un sujet deutéranomal ayant une faible diminution de la sensibilité de la couleur verte, on privilégie une largeur, plus étroite, de 5 nm ; une largeur de bande de 1 ou 10 nm est également avantageuse. Un sujet deutéranomal ayant une forte diminution de la sensibilité de la couleur verte, on privilégie une largeur de 15 nm ; une largeur de bande de 20 nm peut également convenir. Ce critère de choix sur la largeur de la première bande de longueur d’onde est aussi applicable aux sujets protanope et protanomale, tritanope et tritanomal.
Afin d’améliorer la discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes, la première bande de longueur d’onde, ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, est comprise entre 440 nm et 565 nm.
Le moyen de réflexion 2 est configuré de sorte à permettre, pour un sujet atteint d’une dyschromatopsie déterminée, la discrimination entre au moins une première nuance de couleur située sur un premier segment de nuances de couleurs appartenant à une ligne de confusion correspondant à la dyschromatopsie déterminée, ladite première nuance de couleur correspondant à la réception d’au moins ladite onde lumineuse, et, au moins une deuxième nuance de couleur située dans un deuxième segment de ladite ligne de confusion. S’agissant de la première nuance de couleur, celle-ci peut être de couleur dite pure ; dans ce cas, le sujet pourra discriminer la première nuance de couleur de la deuxième nuance de couleur parce que la ou les ondes lumineuses appartenant à cette première bande de longueur d’onde sont réfléchies. Lorsque la première nuance de couleur correspond à une combinaison de couleurs dites pures, la réflexion de l’onde lumineuse permet de modifier la proportion du mélange entre les couleurs et donc de discriminer deux nuances de couleurs figurant sur une même ligne de confusion.
Dans un mode de réalisation de l’invention, la première bande de longueur d’onde sélectionnée, ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, est comprise entre 500 nm et 565 nm. De telles valeurs (entre 500 et 565 nm) permettent favorablement de réfléchir les radiations de nuance de vert et les radiations de nuance de cyan. Il a été constaté que la réflexion d’une onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une première bande de longueurs d’ondes comprise entre 500 nm et 565 nm et ayant une largeur de bande comprise entre 1 nm et 25 nm améliorait considérablement la capacité de discrimination entre les nuances de vert et les nuances de rouge chez les sujets atteint de deutéranopie, deutéranomalie, protanopie et protanomalie. Ce constat porte en particulier sur les sujets atteints de deutéranopie et deutéranomalie pour qui l’utilisation de l’élément optique 1 selon ce mode de réalisation a permis de discriminer le nombre 26 dans le test d’Ishihara. Par exemple, le moyen de réflexion 2 est configuré pour réfléchir sélectivement plusieurs ondes lumineuses de sorte qu’une bande de longueur d’ondes comprise entre 520 nm et 545 nm, c’est-à-dire ayant une largeur de bande de 25 nm, est réfléchie.
Dans un autre mode de réalisation, la première bande de longueur d’onde sélectionnée, ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, est comprise entre 440 nm et 500 nm. De telles valeurs (entre 440 nm et 500 nm) permettent favorablement de réfléchir les radiations de nuance d’indigo et les radiations de nuance de bleu. Il a été constaté que la réflexion d’une bande de longueurs d’ondes comprise entre 440 nm et 500 nm et ayant une largeur de bande comprise entre 1 nm et 25 nm améliorait considérablement la capacité de discrimination entre les nuances de vert et les nuances de bleu chez les sujets atteint de tritanopie et tritanomalie.
Il a été constaté qu’en fonction de la dyschromatopsie, les bandes de longueur d’onde peuvent être comprises entre : 540 et 565 nm, ou, 515 et 540 nm, ou, 490 et 515 nm, ou, 465 et 490 nm, ou, 440 et 465 nm.
Comme indiqué plus haut dans la description, la largeur de cette première bande de longueur d’onde est fixée en fonction du type de dyschromatopsie. Les valeurs préférentielles de largeur de bande pour un sujet atteint de deutéranopie, protanopie et tritanopie sont de 20 nm et 25 nm. Les valeurs préférentielles de largeur de bande pour un sujet atteint de deutéranomalie, protanomalie et tritanomalie sont de 1 nm, 5 nm, 10 nm, 15 nm, en fonction de la gravité de l’atteinte ; plus la sensibilité du sujet à une nuance de couleur est faible, plus la largeur de bande est élevée.
Par ailleurs, le moyen de réflexion 2 peut réfléchir sélectivement une pluralité d’ondes lumineuses de longueur d’ondes, de sorte que toutes les ondes lumineuses présentant des longueurs d’onde appartenant à la première bande de longueur d’ondes sont réfléchies.
Dans un mode de réalisation de l’invention, le moyen de réflexion 2 est configuré pour réfléchir sélectivement au moins une deuxième onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une deuxième bande de longueur d’onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, ladite deuxième bande de longueur d’onde étant distincte de la première bande de longueur d’onde, ladite deuxième bande de longueurs d’onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm. Par exemple, toutes les ondes lumineuses présentant des longueurs d’ondes appartenant à la première bande de longueur d’ondes sont réfléchies, la première bande de longueur d’ondes étant comprise entre 520 nm et 545 nm, avec une largeur de bande de 25 nm, et, toutes les ondes lumineuses présentant des longueurs d’ondes appartenant à la deuxième bande de longueur d’ondes sont réfléchies, la deuxième bande de longueur d’onde étant comprise 500 nm et 510 nm, avec une largeur de bande de 10 nm. Ce mode de réalisation est avantageux notamment lorsqu’il s’agit d’une anomalie des cônes S, M et L et pas une absence. En effet, cela permet de cibler davantage les longueurs d’ondes pour lesquelles il y a une diminution des photopigments, par rapport à un sujet bichromate.
Dans un mode de réalisation de l’invention, le moyen de réflexion 2 est configuré pour réfléchir sélectivement une pluralité d’ondes lumineuses de longueurs d’ondes appartenant à une pluralité de bandes de longueurs d’ondes distinctes ayant chacune une largeur comprise entre 1 et 25 nm, chacune des bandes de longueurs d’ondes étant distincte de la première bande de longueur d’onde et de la deuxième bande de longueur d’ondes, chacune des bandes de longueur d’onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm. Ce mode de réalisation permet d’adapter la réflexion des longueurs d’ondes en fonction des nuances de couleurs pour lesquelles le sujet a un déficit de sensibilité.
Afin de préserver la fidélité des radiations de couleur passant à travers l’élément optique 1 et perçu par le sujet, il est préférable que l’élément optique 1 comprenne seulement un moyen de réflexion 2. Bien sûr, l’homme du métier peut juxtaposer un filtre coloré définissant un moyen d’absorption pour absorber une bande de longueur déterminée mais cela aura pour effet d’altérer les nuances de couleurs et de décaler le spectre de couleur vers la nuance de couleur du filtre coloré. Dans un mode de réalisation, le moyen de réflexion 2 est réalisé à partir d’un traitement de surface opéré sur une face externe de l’élément optique 1. En référence à l’exemple illustré sur la figure 4, l’onde lumineuse présentant une longueur d’onde λ3 est donc réfléchie grâce au traitement de surface qui est configuré pour réfléchir sélectivement λ3.

Claims (8)

  1. REVENDICATIONS E Elément optique (1) pour améliorer la capacité de discrimination entre plusieurs nuances de couleurs distinctes chez un sujet atteint de dyschromatopsie, comprenant un moyen de réflexion (2) configuré pour réfléchir sélectivement au moins une onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une première bande de longueur d’onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, ladite première bande de longueur d’onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm, en sorte de permettre, pour un sujet atteint d’une dyschromatopsie déterminée, la discrimination entre : - au moins une première nuance de couleur située sur un premier segment de nuances de couleurs appartenant à une ligne de confusion correspondant à la dyschromatopsie déterminée, ladite première nuance de couleur correspondant à la réception d’au moins ladite onde lumineuse, et, - au moins une deuxième nuance de couleur située dans un deuxième segment de ladite ligne de confusion.
  2. 2. Elément optique (1) selon la revendication 1, dans lequel la première bande de longueur d’onde sélectionnée est comprise entre 500 et 565 nm.
  3. 3. Elément optique (1) selon la revendication 1, dans lequel la première bande de longueur d’onde est comprise entre 440 nm et 500 nm.
  4. 4. Elément optique (1) selon la revendication 1, dans lequel la première bande de longueur d’onde sélectionnée est comprise entre : 540 et 565 nm, ou, 515 et 540 nm, ou, 490 et 515 nm, ou, 465 et 490 nm, ou, 440 et 465 nm.
  5. 5. Élément optique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième nuance de couleur correspond à une longueur d’onde comprise entre 590 nm et 740 nm.
  6. 6. Élément optique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le moyen de réflexion (2) est configuré pour réfléchir sélectivement au moins une deuxième onde lumineuse de longueur d’onde appartenant à une deuxième bande de longueur d’onde ayant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, ladite deuxième bande de longueur d’onde étant distincte de la première bande de longueur d’onde, ladite deuxième bande de longueurs d’onde étant comprise entre 440 nm et 565 nm.
  7. 7. Élément optique (1) selon la revendication 6, dans lequel le moyen de réflexion (2) est configuré pour réfléchir sélectivement une pluralité d’ondes lumineuses de longueurs d’ondes appartenant à une pluralité de bandes de longueurs d’ondes distinctes, chacune des bandes présentant une largeur comprise entre 1 et 25 nm, étant distincte de la première bande de longueur d’onde et de la deuxième bande de longueur d’ondes, et étant comprise entre 440 nm et 565 nm.
  8. 8. Dispositif pour pallier les défauts visuels comprenant une monture sur laquelle est fixé au moins un élément optique (1) tel que défini dans l’une quelconque des revendications précédentes.
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