FR3046763A1 - Dispositif d'aspersion de liquide de nettoyage d'une vitre de vehicule automobile, et balai d'essuyage integrant un tel dispositif d'aspersion - Google Patents

Abstract

Un dispositif d'aspersion de liquide de nettoyage d'une vitre de véhicule automobile, à l'intérieur duquel s'étend - au moins une conduite (16, 18) de distribution du liquide délimitée par une première paroi dite interne (26), et - au moins une conduite auxiliaire (22) délimitée par une deuxième paroi (30) débouchant en sa première extrémité vers ladite conduite de distribution (16, 18) et en sa deuxième extrémité sur une surface externe (27) en formant des buses (20) pour l'aspersion du liquide sur la vitre à nettoyer, comporte des moyens aux propriétés hydrophobes sont disposés à la surface des parois (26, 30) et/ou de la surface externe (27).

Description

DISPOSITIF D’ASPERSION DE LIQUIDE DE NETTOYAGE D’UNE VITRE DE VEHICULE AUTOMOBILE. ET BALAI D’ESSUYAGE INTEGRANT UN TEL DISPOSITIF D'ASPERSION :

La présente invention traite du domaine de l'essuyage de vitre, notamment de véhicule automobile, et elle concerne plus particulièrement les dispositifs d'aspersion de liquide de nettoyage de vitre ainsi que les balais d'essuyage intégrant un tel dispositif d’aspersion.

Dans de tels balais d’essuyage à dispositif d’aspersion intégré, le balai est destiné à être entraîné en mouvement selon une trajectoire prédéterminée sur un cycle de balayage de la vitre entre deux positions extrêmes, et le dispositif d'aspersion est solidaire du déplacement du balai. Le dispositif d’aspersion comprend une conduite de distribution de liquide de nettoyage dans laquelle débouche une ou plusieurs buses d'aspersion alignées selon une orientation principale longitudinale, selon laquelle s’étend le balai, sur au moins une partie d'un premier côté du balai de façon à permettre l'aspersion de liquide de lavage en avant du balai par rapport au mouvement de balayage.

Ces dispositifs d’aspersion embarqués sur le balai remplacent peu à peu les dispositifs plus classiques dans lesquels la conduite de distribution débouche sur des buses d’injection fixées sur le pourtour de la vitre à essuyer. Il est particulièrement intéressant d’avoir un dispositif d’aspersion embarqué, pour que le liquide de nettoyage soit projeté au plus près du balai et que le nettoyage réalisé par le balai soit le plus efficace possible.

Dans ce contexte, on peut prévoir d'amener le liquide de lavage alternativement d'un côté ou de l'autre du balai, selon que le balai se déplace dans un sens ou dans l’autre, de façon à ce que le liquide arrose effectivement une portion de la vitre qui va immédiatement être balayée par le balai d'essuyage. A cet effet, le dispositif d'aspersion comprend non plus un seul, mais deux ensembles de buses d'aspersion disposés de chaque côté du balai, chaque ensemble étant desservi par une conduite de distribution spécifique, les deux conduites de distribution s’étendant en parallèle l’un de l’autre.

Les dispositifs d’aspersion peuvent être rapportés sur l’extérieur de la structure du balai et fixés sur celle-ci par des moyens démontables ou bien être intégrés dans la structure du balai, la conduite étant alors creusée dans l’épaisseur de cette structure.

Dans les deux cas, on peut observer à la fin d’un cycle de lavage qu’une faible quantité de liquide de nettoyage non éjecté par les buses d’aspersion reste dans la conduite de distribution de liquide, le liquide de nettoyage, par phénomène de capillarité, ayant tendance à être emprisonné dans la conduite en formant des gouttelettes entre les parois délimitant cette conduite. Par temps froid, ce liquide de nettoyage résiduel, notamment si le conducteur n’a pas prévu de remplir son réservoir de lave-vitre avec du liquide de nettoyage spécifique aux conditions de grand froid, peut geler à l'intérieur de la conduite et boucher la circulation ultérieure de liquide, conduisant à des problèmes de qualité de lavage et potentiellement une perte de fonction.

Par ailleurs, de l’eau de pluie et/ou du liquide de nettoyage peut stagner sur la surface externe du balai notamment lorsque le véhicule est à l’arrêt, et dans des conditions de grand froid, ce résidu de liquide peut également geler et boucher les sorties des moyens permettant l’aspersion du liquide de nettoyage.

Il a été envisagé de répondre à ces inconvénients de l’art antérieur par la mise en œuvre de moyens chauffants dans le balai, afin de prévenir le gel du liquide de nettoyage. Si cette solution est particulièrement efficace, elle présente un coût de fabrication important et une architecture du balai à redessiner pour pouvoir loger les moyens chauffants dans le balai.

La présente invention vise à proposer un dispositif d’aspersion de liquide de nettoyage et un balai d’essuyage de vitre permettant de répondre aux inconvénients soulevés ci-dessus, dans une réalisation peu coûteuse et facile à mettre en place.

La présente invention concerne un dispositif d’aspersion de liquide de nettoyage d’une vitre de véhicule automobile, à l’intérieur duquel s’étend : - au moins une conduite de distribution du liquide délimitée par une première paroi dite interne, et - au moins une conduite auxiliaire délimitée par une deuxième paroi débouchant en sa première extrémité dans ladite conduite de distribution et en sa deuxième extrémité opposée sur une surface externe du dispositif d’aspersion en formant des buses pour l’aspersion du liquide sur la vitre à nettoyer, caractérisé en ce que des moyens aux propriétés hydrophobes sont disposés à la surface des parois et/ou de la surface externe.

Ainsi, on propose une solution permettant d’empêcher, ou à tout le moins de limiter, le fait qu’un fluide stagne dans la conduite de distribution et/ou dans voire devant les moyens d’aspersion afin d’éviter le blocage de ces canalisations par le gel potentiel d’un liquide résiduel.

Selon des modes de réalisation différents de l’invention, on pourra prévoir que lesdits moyens aux propriétés hydrophobes consistent soit en un revêtement disposé sur au moins une desdites surfaces des parois et/ou de la surface externe, soit en un additif aux propriétés hydrophobes combiné à un matériau de base, qui peut notamment être un élastomère thermoplastique.

Dans le cas d’un additif, on pourra prévoir que celui-ci : - l’additif consiste en un agent gras organosilicône, - l’additif consiste en du polytétrafluoroéthylène, - l’additif est dosé de manière à perler sur lesdites surfaces des parois et/ou de la surface externe, - l’additif est dosé à au moins 1% du matériau de base total ou de 3 à 5 phr. L’invention concerne également un balai d’essuyage de vitre, notamment de véhicules automobiles, caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif d’aspersion de liquide de nettoyage tel que précédemment défini et des moyens aux propriétés hydrophobes de manière à diminuer une mouillabilité d’au moins une surface des parois et/ou de la surface externe.

Selon différents caractéristiques de l’invention, prises seules ou en combinaison, on pourra prévoir que : - lesdits moyens aux propriétés hydrophobes consistent en un revêtement disposé sur au moins une desdites surfaces des parois et/ou de la surface externe dudit balai, - le balai comporte une monture de support d’une lame d’essuyage apte à être au contact de la vitre à essuyer, ladite conduite de distribution du dispositif d’aspersion s’étendant dans un volume défini par ladite monture de support ou d’une coiffe disposée sur ladite monture à l’opposé de la lame d’essuyage, - ledit matériau aux propriétés hydrophobes consiste en au moins un additif aux propriétés hydrophobes combiné à tout ou partie d’un matériau de base dudit balai, qui peut notamment être un élastomère thermoplastique, - ledit additif aux propriétés hydrophobes est dosé à au moins 1% du matériau de base total dudit balai ou de 3 à 5 phr, - la monture de support et/ou la coiffe comporte une première partie réalisée en le matériau de base et une deuxième partie réalisée en le matériau de base combiné avec ledit additif aux propriétés hydrophobes, ladite deuxième partie pouvant notamment être obtenue par extrusion.

On comprend que dans le cas d’un additif aux propriétés hydrophobes noyé dans la masse et suffisamment dosé pour être réparti de façon homogène dans tout le volume du matériau de base, l’invention permet à la fois d’agir sur le liquide de nettoyage stagnant à l’intérieur et sur les liquides stagnant à l’extérieur du balai. D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l’aide de la description et des dessins parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d’un balai d’essuyage selon l’invention, dans lequel un conduit de distribution de liquide de nettoyage est traversé par un liquide de nettoyage pour sa distribution vers les conduites auxiliaires et les orifices d’aspersion qu’elles portent ; - la figure 2 est une vue en coupe d’une conduite de distribution et de conduites auxiliaires associées, selon un premier mode de réalisation de l’invention, ladite figure étant représentative de l’interaction d’une goutte avec une paroi délimitant la conduite de distribution ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale, semblable à la vue de la figure 1, d’un balai d’essuyage selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale, semblable à la vue de la figure 1, d’un balai d’essuyage selon un troisième mode de réalisation ; et - la figure 5 est une vue d’ensemble en perspective d’un balai d’essuyage de vitre de véhicule automobile et d’un bras d’entraînement associé, le balai étant monté pivotant à l’extrémité libre du bras d’entraînement par l’intermédiaire d’un connecteur.

Un balai d’essuyage 1, tel que cela est visible sur la figure 5, est monté par l’intermédiaire d’un connecteur central 32 sur un bras d’entraînement en rotation 34, afin de réaliser le balayage du balai le long de la vitre et permettre son nettoyage.

Le balai comporte ici un dispositif d'aspersion intégré, c’est-à-dire que des conduites de circulation de liquide sont prévues le long du balai, dans la direction longitudinale d’allongement du balai, pour amener du liquide de nettoyage provenant d’un circuit d’alimentation non représenté vers des buses d’injection embarquées sur le balai, avantageusement fondues dans la structure du balai. Le connecteur 32 comporte des canules, ici non visibles, faisant la jonction entre les tuyaux flexibles du circuit d’alimentation de liquide de nettoyage et les conduites aménagées dans ou sur le balai d’essuyage 1.

Sur la figure 1, on a illustré plus en détails le dispositif d’aspersion dans son application embarqué dans un balai, spécifique ici en ce qu’il comporte deux rampes, c’est-à-dire deux conduites s’étendant parallèlement le long du balai, afin de permettre l’aspersion d’un côté ou de l’autre du balai selon le sens de balayage. On comprendra que le dispositif d’aspersion est caractérisé selon l’invention en ce qu’il comporte des moyens de modification de la mouillabilité des parois délimitant notamment la conduite de distribution du liquide de nettoyage, et que dès lors, sans sortir du contexte de l’invention, on pourra prévoir que le dispositif d’aspersion présente une ou deux rampes.

Une monture 2 sert de support à une lame d'essuyage 4, dont l’extrémité 6 est destinée à rester contre la vitre à nettoyer lors du cycle de balayage. La monture de support 2 comporte un logement central 8 pour une vertèbre de rigidification 10 et elle comporte une coiffe 12 dont le sommet forme un déflecteur 14 et dont les parties latérales logent deux conduites 16 et 18 de distribution de liquide de nettoyage, de part et d'autre du balai 1.

Bien entendu, la présence d’une ou de plusieurs conduites 16, 18 de distribution de liquide de nettoyage n’est pas limitatif de l’invention, et un mode de réalisation d’un balai 1 ayant une seule conduite formée dans une partie latérale de la coiffe 12 est illustré en figure 3 et 4.

La figure 2 illustre une conduite de distribution 16, 18 de liquide dans une vue en coupe le long du balai 1. La conduite 16, 18 est définie par un alésage longitudinal par rapport à la direction d’allongement du balai 1 et se situe dans une portion latérale de la coiffe 12 ou de la monture 2 de sorte que la conduite est délimitée par une première paroi 26 de cette portion latérale. La première paroi 26 dite interne est destinée à être en contact avec le liquide de nettoyage.

La surface externe 27 de la portion latérale fait partie de la surface externe du dispositif et du balai 1 et est destinée à être au contact des intempéries tels que la pluie, la boue, le gel. . .ainsi qu’au liquide de nettoyage après avoir été aspergé. On peut notamment repérer de façon plus visible des conduites auxiliaires 22 pratiquées dans la portion latérale de manière à déboucher en leur première extrémité dans la conduite de distribution 16, 18 et en leur deuxième extrémité sur la surface externe 27 via des buses d’aspersion 20. De préférence, le diamètre d’une conduite auxiliaire 22 est inférieur au diamètre d’une conduite de distribution 16, 18. Les buses d’aspersion 20 autorisent l'aspersion de jets de liquide lorsque le balai 1 est déplacé dans un sens ou dans un autre. En outre, les conduites auxiliaires 22 sont délimitées par des parois internes 30 définissant leur circonférence.

Selon l’invention, on diminue la cohésion existante entre un fluide, comme le liquide de nettoyage ou l’eau de pluie, et la surface de contact en utilisant des moyens aux propriétés hydrophobes, afin de réduire l’étalement des gouttes résiduelles qui risquent de geler conduisant au bouchage des buses 20 ou des conduites 16, 18. On vise ainsi à favoriser l’éjection du liquide résiduel.

Autrement dit, les moyens aux propriétés hydrophobes jouent le rôle de moyens de modification de la mouillabilité des surfaces en contact avec un liquide risquant de geler. On définit la mouillabilité d’une surface comme l’aptitude du matériau de cette surface à se laisser mouiller par un liquide. Ainsi, plus la surface est mouillable, plus le liquide en contact avec cette surface va s’étaler. L’utilisation d’un moyen aux propriétés hydrophobes permet alors de diminuer la mouillabilité de la surface.

Par la suite, on va décrire des applications du dispositif d’aspersion dans son intégration à un balai d’essuyage. Il sera précisé à nouveau ci-après que cette application préférée n’est toutefois pas limitative de l’invention.

On va décrire dans un premier temps un premier mode de réalisation en se référant notamment à la figure 2.

Un revêtement 24 est déposé sur la surface interne des parois 26 délimitant la ou les conduite(s) 16, 18 de distribution de liquide, ainsi que sur la surface des parois 30 délimitant les conduites auxiliaires 22. Ce revêtement 24 crée une couche superficielle visant à réduire la surface de contact et l’adhérence du liquide notamment du liquide de lavage bouchant les conduites 16, 18, 22, due à la capillarité. On comprend qu’un tel traitement pourrait être injecté également dans d’autres parties du balai et dans les canules du connecteur central 32 liant le balai au bras d’entraînement.

Cette couche superficielle sur les parois 26, 30 est un produit hydrophobe que l’on vient déposer en enrobage sur les surfaces servant à guider le liquide de nettoyage.

La couche ainsi formée permet de réduire la mouillabilité de la surface des parois 26, 30 délimitant les conduites 16, 18, 22. Tel qu’illustré sur la figure 2, le liquide de nettoyage qui est au contact de la paroi rendue hydrophobe se rassemble sous la forme de gouttelettes 28 de forme sphérique du fait de la tension superficielle réduite, de sorte que ces gouttelettes se retrouvent en position instable et qu’elles sont entraînées facilement par leur poids ou par le mouvement du balai pour être éjectées.

Cette couche superficielle s’étend avantageusement sur toute la longueur de la surface des parois 26, 30 des conduites 16, 18, 22 afin d’éviter que le liquide ne puisse stagner et geler dans aucune zone interne du balai. Toutefois, il est facile de prévoir dans cette solution que seulement une zone ou une autre des canalisations 16, 18, 22 soit enrobée par un revêtement hydrophobe 24, pour limiter le coût par exemple.

On comprend que sur une surface hydrophobe, l’angle de contact devient maximal, de sorte que l'eau garde plutôt sa forme de gouttelette 28 et que la surface de contact avec la conduite devient minimale. On modifie ainsi la mouillabilité de la surface pour que l’eau s’échappe au centre de la conduite, par instabilité de la goutte 28.

On se distingue ainsi du cas de l’art antérieur, dans lequel on peut voir du liquide résiduel qui adhère aux surfaces délimitant la conduite à cause de leur mouillabilité. L’adhésion à la surface tend à ce que le liquide s’étale et ne prend pas une forme de gouttelette sphérique, et à ce que le liquide reste en place et puisse former une obstruction à la circulation ultérieure de liquide en gelant à l’intérieur de la conduite 16, 18.

Dans un deuxième mode de réalisation illustré par la figure 3, le revêtement 24 est déposé sur tout ou partie de la surface externe 27 du dispositif d’aspersion ou du balai 1 notamment sur la surface externe de la coiffe 12 ou de la monture de support 2.

Bien entendu, le revêtement 24 peut également être déposé à la fois sur la paroi 26 délimitant respectivement une conduite de distribution 16, 18, sur la paroi 30 délimitant respectivement une conduite auxiliaire 22 et sur tout ou une partie de la surface externe 27, et plus particulièrement sur une zone de la surface externe 27 avoisinant les buses 20 afin d’éviter leur obstruction par l’eau extérieure gelée par exemple.

Dans un troisième mode de réalisation illustré par la figure 4, les moyens de modification de la mouillabilité des surfaces en contact avec le liquide risquant de geler consistent en un additif hydrophobe mélangé au matériau dit de base utilisé pour la réalisation de tout ou une partie du balai 1 ou du dispositif, ce matériau de base pouvant être de type élastomère thermoplastique. Le matériau utilisé pour la réalisation du balai 1 peut être entendu comme le matériau utilisé pour la monture de support 2 ou de la coiffe 12 portant la ou les conduite(s) 16, 18, 22. Dans ce sens, le traitement hydrophobe est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du balai 1 et concerne alors la surface interne 26 ainsi que la surface externe 27. A titre d’exemple, on peut ajouter à un élastomère thermoplastique, classiquement utilisé pour la fabrication d’une monture de support de balai, un additif de type agent gras organosilicone, aux propriétés hydrophobes reconnues, ou bien de type 'polytetrafluoroethylene' (PTFE) offrant des propriétés hydrophobes et un très bas coefficient de friction.

Le dosage peut varier en fonction du risque de blocage d’une goutte, notamment en fonction de la longueur de la conduite, ou en fonction du pays de commercialisation du véhicule et du risque de gel associé. On prévoit de doser l’additif à au moins 1% du volume de matière totale du matériau de réalisation du dispositif ou du balai 1, et avantageusement de 3 à 5 phr (pour « parts per hundred of rubber » en anglais ayant pour équivalence « parties pour 100 parties d’élastomères » en français). L’objectif de tels dosages est que suffisamment d’agents actifs hydrophobes viennent perler en surface pour avoir une action sur le liquide de nettoyage.

Il a été précisé ci-dessus que l’additif hydrophobe pourra être mélangé au matériau de base utilisé pour la réalisation de tout ou partie du balai 1 ou du dispositif, et l’on comprend par cette formulation que l’élément du balai dans lequel est logé la conduite de circulation et les conduites auxiliaires, à savoir ici la monture de support 2 ou la coiffe 12, est formé de deux parties distinctes parmi lesquelles une première partie réalisée en le matériau de base et une deuxième partie réalisée en le matériau de base combiné avec ledit additif aux propriétés hydrophobes. Cette deuxième partie pourra notamment être obtenue par co-extrusion. Tel qu’illustré, la deuxième partie est ici une partie latérale de la coiffe et on peut noter que le reste de la coiffe, notamment le déflecteur, est formé dans un matériau de base, en particulier sans additifs hydrophobes. Dans un autre exemple de réalisation le déflecteur est formé dans un matériau comportant des additifs hydrophobes.

Ainsi avec ces trois modes de réalisation, on atteint l’objectif d’éviter que le liquide n’ayant pas été expulsé en fin de cycle de nettoyage empêche la circulation ultérieure du liquide.

La description qui précède explique clairement comment l’invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés et notamment de proposer un dispositif d’aspersion de liquide de nettoyage qui permette d’éviter d’une part le gel de liquide de nettoyage dans la conduite de distribution et d’autre part le gel de tout fluide au voisinage extérieur des buses, en utilisant des moyens simples à mettre en place et peu coûteux. Il convient de noter que la solution proposée, consistant en un traitement des surfaces avec un matériau modifiant la mouillabilité des surfaces de contact du liquide, peut également permettre de réduire les pertes de charge internes, en réduisant la friction du liquide dans les conduites.

Tel que cela a pu déjà être précisé, il convient de noter que ce type de traitement peut être appliqué à l’ensemble des canalisations (balais, tuyaux, raccords,...) d’un système de nettoyage de vitre comportant un dispositif d’aspersion intégré sur un balai, mais qu’il peut également être appliqué aux canalisations d’autres systèmes d’aspersion, tels que par exemple les systèmes à gicleurs classiques fixé sensiblement sur le pourtour de la vitre.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l’homme du métier à la structure du dispositif d’aspersion et du balai qui viennent d’être décrites à titre d’exemple non limitatif, dès lors que l’on utilise des moyens de modification de la mouillabilité des surfaces aptes à être en contact avec le liquide. Le liquide peut ainsi rester le même que celui acheté dans le commerce et des installations coûteuses de chauffage des canalisations n’ont pas à être prévues. En tout état de cause, l’invention ne saurait se limiter au mode de réalisation spécifiquement décrit dans ce document, et s’étend en particulier à tous moyens équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de ces moyens.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif d’aspersion de liquide de nettoyage d’une vitre de véhicule automobile, à l’intérieur duquel s’étend : au moins une conduite (16, 18) de distribution du liquide délimitée par une première paroi dite interne (26), et - au moins une conduite auxiliaire (22) délimitée par une deuxième paroi (30) débouchant en sa première extrémité vers ladite conduite de distribution (16, 18) et en sa deuxième extrémité sur une surface externe (27) en formant des buses (20) pour l’aspersion du liquide sur la vitre à nettoyer, caractérisé en ce que des moyens aux propriétés hydrophobes sont disposés à la surface des parois (26, 30) et/ou de la surface externe (27).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens aux propriétés hydrophobes consistent en au moins un additif aux propriétés hydrophobes combiné à un matériau de base.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit additif aux propriétés hydrophobes consiste en un agent gras organosilicone.
4. 4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit additif aux propriétés hydrophobes consiste en du polytétrafluoroéthylène.
5. 5. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit additif aux propriétés hydrophobes est dosé de manière à perler sur lesdites surfaces des parois (26, 30) et/ou de la surface externe (27).
6. 6. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que ledit matériau de base dudit dispositif est un élastomère thermoplastique.
7. 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que ledit additif aux propriétés hydrophobes est dosé à au moins 1% du matériau de base total.
8. 8. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que ledit additif est dosé de 3 à 5 phr.
9. 9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens aux propriétés hydrophobes consistent en un revêtement (24) disposé sur au moins une desdites surfaces des parois (26, 30) et/ou de la surface externe (27).
10. 10. Balai d’essuyage de vitre, notamment de véhicules automobiles, caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif d’aspersion de liquide de nettoyage et des moyens aux propriétés hydrophobes de manière à diminuer une mouillabilité d’au moins une surface des parois (26, 30) et/ou de la surface externe (27) selon l’une quelconque des revendications précédentes.
11. 11. Balai selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits moyens aux propriétés hydrophobes consistent en un revêtement (24) disposé sur au moins une desdites surfaces des parois (26, 30) et/ou sur la surface externe (27) dudit balai (1).
12. 12. Balai selon la revendication 10, caractérisé en ce qu’il comporte une monture de support (2) d’une lame d’essuyage (4) apte à être au contact de la vitre à essuyer, ladite conduite de distribution (16, 18) du dispositif d’aspersion s’étendant dans un volume défini par ladite monture de support (2) ou d’une coiffe (12) disposée sur ladite monture (2) à l’opposé de la lame d’essuyage (4).
13. 13. Balai selon la revendication 12, caractérisé en ce que lesdits moyens aux propriétés hydrophobes consistent en au moins un additif aux propriétés hydrophobes combiné à tout ou partie d’un matériau de base dudit balai.
14. 14. Balai selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit matériau de base dudit balai est un élastomère thermoplastique.
15. 15. Balai selon l’une quelconque des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce que la monture de support (2) et/ou la coiffe (12) comporte une première partie réalisée en le matériau de base et une deuxième partie réalisée en le matériau de base combiné avec ledit additif aux propriétés hydrophobes.
16. 16. Balai selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite deuxième partie est obtenue par co-extrusion.