FR3044211A1 - ASSEMBLY AND METHOD FOR MOLDING KERATIN FIBERS - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne un ensemble comportant : - au moins une composition cosmétique de traitement cosmétique de fibres kératiniques, notamment de cils ou de sourcils, et - un dispositif comportant un moule (2a,2b) comportant au moins une cavité individuelle dans laquelle au moins l'une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie de la fibre présente dans la cavité, cette dernière présentant au moins un embranchement de manière à ce que le moulage de la composition sur la fibre conduise à la formation d'au moins deux branches dirigées vers l'extérieur.The present invention relates to an assembly comprising: at least one cosmetic composition for the cosmetic treatment of keratin fibers, in particular eyelashes or eyebrows, and a device comprising a mold (2a, 2b) comprising at least one individual cavity in which at least one one of said fibers can be introduced at least partially, so that the composition is molded on at least a portion of the fiber present in the cavity, the latter having at least one branch so that the molding of the composition on the fiber lead to the formation of at least two branches directed outwards.
Description
La présente invention concerne le traitement cosmétique de fibres kératiniques humaines, notamment de cils ou de sourcils.
On cherche à traiter de manière cosmétique les fibres kératiniques pour leur donner plus de visibilité et/ou une apparence originale.
Il existe des solutions connues telles que l’application de mascara, et rutilisation de fibres additionnelles.
La première de ces deux solutions est efficace pour augmenter la visibilité des cils, mais elle est limitée en gain de visibilité.
Des tentatives ont été effectuées pour dépasser cette limite, notamment en augmentant la quantité de matière déposée. Si l’on accroît la matière déposée par le biais d’une brosse adaptée, ou en augmentant le nombre de coups de brosse, une limite est vite atteinte, due au fait qu’à chaque nouveau dépôt, presqu’autant de matière est retirée que déposée. Des surcharges et agglomérats disgracieux sont fréquemment créés.
Cette solution est aussi limitée par le nombre d’effets esthétiques possibles. Par exemple, il est très difficile d’obtenir des revêtements très lisses, et donc très brillants.
La seconde solution consiste à coller des fibres additionnelles, notamment des faux cils, sur les cils.
Une première technique consiste à coller des franges de faux cils sur la paupière : la pose est délicate et le résultat peu naturel. De plus la rémanence est faible, étant limitée à environ une journée. De telles franges de faux cils, ainsi que leurs procédés de fabrication, sont décrits dans les brevets US 2 421 432 et US 3 559 657.
Une autre technique consiste à coller des faux cils un à un sur les cils : l’effet est peu visible, plus durable mais long à effectuer, cher et uniquement réalisable par une personne professionnelle.
On cherche donc un moyen de traiter de manière cosmétique les cils pour obtenir des effets de fort volume et/ou de forte longueur, et ce sans risque d’agglomération de cils. On cherche aussi un moyen de créer de nouveaux effets sur les fibres kératiniques, tels que des effets de revêtement lisse et brillant, le tout avec un procédé facile d’utilisation.
Par « cil », on désigne dans la suite aussi bien ceux de la frange de cils de la paupière que ceux des sourcils.
Sauf mention contraire, les grandeurs selon l’invention sont données à température et pression ambiantes, c’est-à-dire respectivement à 25°C et à 1 atmosphère.
Effets de branches multiples
De nombreuses personnes regrettent d’avoir des franges de cils pauvres, avec moins de cils qu’elles ne le souhaiteraient. L'application de mascara est une solution potentielle pour rendre les cils plus visibles. Toutefois cette solution n’est pas toujours satisfaisante car en augmentant l’épaisseur des cils, on peut aussi créer des regroupements de cils en faisceaux et l'on appauvrit encore plus le nombre de cils apparents. On peut aussi maquiller les cils avec un mascara en prenant soin d’éviter les regroupements. Mais, dans ce cas, le maquillage des cils est très léger et ne résout pas complètement le problème.
La pose d’extensions de cils n’est pas non plus satisfaisante car nécessitant un travail important à un coût souvent prohibitif. L’invention, selon un premier de ses aspects, vise à trouver une solution pratique pour obtenir un effet de charge des cils et un aspect où les cils apparaissent démultipliés.
Selon ce premier aspect, l’invention a pour objet un ensemble comportant : au moins une composition cosmétique de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines, notamment des cils ou des sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant au moins une cavité dans laquelle au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie de la fibre présente dans la cavité, cette dernière présentant au moins un embranchement de manière à ce que le moulage de la composition sur la fibre conduise à la formation d’au moins deux branches dirigées vers l’extérieur.
Au lieu de déposer comme dans l’art antérieur une composition sur les fibres kératiniques en la forçant à s’y étaler, par exemple à l’aide d’une brosse, ou de coller des fibres additionnelles, notamment des faux cils, on moule selon cet aspect de l’invention une composition sur les fibres kératiniques. Cette composition est moulée à l'état fluide, et prend ensuite en masse, ce qui permet un démoulage et la formation des branches précitées.
Ceci permet de contrôler la forme du dépôt de composition sur les fibres traitées et d’obtenir, quelle que soit la dextérité de la personne, un résultat reproductible.
La formation de branches dirigées vers l’extérieur par moulage sur les cils permet de donner l’impression d’une densité plus grande de cils. L’invention permet ainsi de générer facilement de nouvelles formes et effets peu accessibles dans l'art antérieur, notamment un effet de cils démultipliés, de dépasser si cela est recherché la longueur des fibres kératiniques ou l’épaisseur des dépôts usuels, voire de réaliser des effets coloriels ou de brillance inaccessibles, et d’intégrer aisément si on le souhaite des fibres additionnelles, telles que des faux cils. L’état de surface du moule peut être choisi pour conférer au dépôt une surface extérieure lisse et un aspect brillant si on le souhaite.
La ou les cavités peuvent être formées par le rapprochement de deux mâchoires, notamment selon un mouvement de translation de l’une des deux mâchoires par rapport à l’autre, chaque mâchoire portant une partie de moule. Chaque partie de moule peut comporter des empreintes destinées à la formation des cavités ou en variante seule l’une des deux parties de moule comporte de telles empreintes. Chaque partie de moule peut être réalisée en un matériau déformable élastiquement, tel qu'un silicone. La composition peut être portée initialement par l’une des parties de moule seulement ou par les deux.
Les branches peuvent former des pointes. Ainsi, un cil peut porter plusieurs pointes moulées.
Le cas échéant, les branches relient plusieurs cils, ce qui peut tendre à uniformiser leur courbure et à les discipliner.
Le moule peut comporter une pluralité de cavités dans chacune desquelles au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie de chaque fibre présente dans la cavité correspondante, les cavités présentant chacune au moins un embranchement de manière à ce que le moulage de la composition sur les fibres conduise à la formation d’au moins deux branches par fibre sur laquelle la composition est moulée.
Les cavités de réception des cils sont de préférence orientées généralement perpendiculairement au bord proximal adjacent du moule.
Toutes les cavités du moule peuvent présenter des embranchements. En variante, seule une partie des cavités présente des embranchements. L’embranchement peut être situé à plus de la mi-longueur de la cavité correspondante à partir de son extrémité proximale. Cela permet de conserver plus de mobilité aux cils, en permettant d’éviter plus facilement, si on le souhaite, que les branches formées ne croisent d’autres cils.
La ou chaque cavité peut ainsi comporter au moins un motif en forme de Y, notamment être constituée par un seul motif en Y. L’angle de divergence entre les branches du Y, qui forment des pointes s’étendant de préférence au-delà du cil moulé, est par exemple compris entre 10° et 60°, mieux entre 10° et 40°.
Dans une variante, la ou chaque cavité comporte au moins un motif en forme de X, notamment n'a qu'un seul motif en X ou que deux motifs en X se succédant dans le sens longitudinal de la cavité. Les motifs en X de cavités différentes peuvent se rejoindre pour former une grille de composition continue s’étendant sur plusieurs cils ; cela peut tendre à uniformiser la courbure des cils.
Un motif en X ou en Y peut, le cas échéant, recouvrir en vue de dessus plusieurs cils.
Le moule peut comporter un seul motif en X par cavité recevant un cil, le croisement des branches du X étant situé de préférence entre 1/3 et 2/3 de la longueur de la cavité, à partir de son extrémité proximale.
La ou chaque cavité peut être ouverte à ses extrémités proximale et distale.
Outre les cavités de réception des cils, Tune au moins des parties de moule peut comporter une gorge s’étendant transversalement aux cavités, comme détaillé plus loin. Une telle gorge peut être utile pour mouler une bande de composition reliant les cils entre eux, et ainsi uniformiser leur courbure. Une telle gorge peut encore être utile pour mouler une bande de composition servant de support à des fibres additionnelles rapportées.
Les cavités peuvent avoir des extrémités proximales qui se situent le long d’une ligne de base curviligne, concave vers le bord proximal du moule, c'est-à-dire vers l’utilisateur, et la gorge précitée peut être d’axe longitudinal curviligne concave vers le bord proximal du moule également. L’axe longitudinal de la gorge est de préférence plus proche de l’extrémité proximale des cavités qu’il croise que de leur extrémité distale.
La gorge peut ainsi être éloignée de moins de 2 mm du bord proximal du moule, mieux de moins d’1 mm. La gorge peut permettre de mouler une bande de composition donnant un aspect de liner sur la paupière ou l’arcade sourcilière.
Les branches formées par une même cavité peuvent être séparées à leur extrémité distale d’une distance comprise entre 0,5 et 3 mm, cette distance étant mesurée de bord à bord.
La forme et/ou l’espacement entre les cavités peut varier le long d’une ligne de base à partir de laquelle s’étendent les cavités, comme détaillé plus loin. Cela permet de réaliser un maquillage évolutif. Le nombre de branches par cavité de réception des fibres peut ainsi varier le long de la ligne de base. L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage des cils, comportant l’étape consistant à : mouler la composition sur les cils à l’aide d’un ensemble tel que défini ci- dessus.
Maquillage évolutif L’invention a également pour objet, selon un deuxième de ses aspects, qui peut se combiner ou non au premier, un ensemble comportant : au moins une composition de traitement cosmétique des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant une pluralité de cavités réparties le long d’une ligne de base et s’étendant généralement transversalement à cette ligne de base vers l’extérieur, cavités dans chacune desquelles au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie des fibres présentes dans les cavités correspondantes, la forme et/ou l’espacement entre les cavités variant le long de ladite ligne de base et/ou la nature de la composition variant le long de ladite ligne de base. L’invention permet de réaliser selon cet aspect des maquillages diversifiés.
La forme des cavités peut varier le long de la ligne de base. Par "forme", on englobe la longueur ou la section ; par exemple, deux cavités rectilignes de longueurs différentes sont considérées comme étant de formes différentes. L’espacement entre les cavités peut varier le long de la ligne de base.
Le moule peut être réalisé de façon à former par moulage plusieurs zones avec des motifs d’un même type au sein de chaque zone et des motifs qui diffèrent d’une zone à l’autre. Par exemple, le moule est agencé en zones, avec au sein de chaque zone des cavités de même forme, et les cavités présentent des formes différentes d’une zone à l’autre. On a par exemple une zone où les cavités sont agencées pour réaliser des motifs en X et une zone où elles sont agencées pour réaliser des motifs en Y.
Le nombre de telles zones va par exemple de 2 à 10.
Le long de la ligne de base, la longueur des cavités recevant les cils peut varier, par exemple pour réaliser par moulage des parties moulées sur les cils, qui soient plus longues dans une région centrale qu’aux extrémités.
Le long de la ligne de base, la section des cavités du côté de leur extrémité proximale peut varier, avec par exemple une section qui passe par un maximum quand on se déplace le long de la ligne de base d’une extrémité à l’autre de celle-ci.
Le long de la ligne de base, la section des cavités à mi-longueur peut varier, avec par exemple la section des cavités qui passe par un maximum quand on se déplace le long de la ligne de base d’une extrémité à l’autre.
Le moule peut comporter des cavités toutes de formes différentes. En variante, certaines cavités sont identiques, mais au moins la moitié des cavités recevant chacune au moins un cil présente une forme différente. Moins d’un tiers, voire moins du quart des cavités, peut présenter des formes différentes.
Dans une zone où les cavités sont identiques, lorsqu’une telle zone existe, on peut avoir le rapport η,/N, où m est le nombre de cavités identiques et N le nombre total de cavités, satisfaisant à la relation 1/10 < ni/N < 9/10, mieux 1/10 < n,/N < 1/3.
Le long de la ligne de base, la nature de la composition peut évoluer. Par exemple, on moule des compositions de couleurs différentes dans des zones distinctes du moule.
Bande concave de composition
De nombreuses personnes regrettent d’avoir des franges de cils broussailleuses. On entend par « broussailleux » le fait que les cils ne soient pas ou peu alignés, partant pour certains hors de l’angle attendu.
Ce phénomène nuit à l’esthétique et il n’existe pas d’autres solutions que d’essayer de les peigner. Si la situation est limitée à quelques cils indisciplinés, l’application d’un mascara peut limiter le problème. Toutefois, le mascara a tendance à perdre de son efficacité au long de la journée, provoquant le retour de l’effet broussailleux. De plus cette solution n’est pas adaptée à la situation où de nombreux cils sont indisciplinés. Le résultat dans ce cas tend à être pire qu’avant, car l'application de mascara crée de nombreux regroupements. L’invention vise, selon un troisième aspect, qui peut se combiner ou non à chacun des deux premiers, à résoudre ce problème et a pour objet un ensemble comportant : au moins une composition cosmétique de traitement cosmétique de cils ou de sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant deux parties de moule à refermer sur les cils, l’une moins de ces parties présentant une gorge concave, notamment curviligne, permettant la formation d’une bande de composition reliant au moins une partie des cils le long de la paupière ou de l’arcade sourcilière.
La gorge est concave vers le bord proximal du moule.
Une telle bande permet de solidariser les cils entre eux et ainsi tend à uniformiser leur courbure. Elle peut également permettre de modifier l’orientation naturelle des cils si lors du moulage les cils sont contraints à prendre une certaine orientation et que le démoulage intervient une fois que la bande s’est suffisamment refroidie pour conserver sa cohésion.
Le dispositif peut comporter des cavités dans lesquelles les cils s'engagent et qui contraignent les cils à prendre une certaine orientation lors du moulage de la bande.
Le moulage de la bande de composition sur les cils peut intervenir après peignage des cils, le cas échéant.
La gorge peut présenter une largeur constante le long de son axe longitudinal ; en variante, la largeur de la gorge varie, pour former une bande de largeur variable.
La largeur de la gorge peut notamment diminuer progressivement vers une extrémité qui correspond au coin intérieur de l’œil, ou au contraire à l’extérieur de l’œil. Une largeur plus importante sur l’extérieur de l’œil donne un effet esthétique particulièrement recherché.
La profondeur de la gorge peut être constante le long de son axe longitudinal ; en variante, la profondeur de la gorge varie selon son axe longitudinal. Une profondeur plus importante sur l’extérieur de l’œil peut également être souhaitable sur le plan esthétique.
La distance de la gorge au bord proximal du moule, c’est-à-dire celui tourné vers la paupière ou l’arcade sourcilière au moment de l’utilisation, peut être relativement faible, de façon à ce que la bande donne un aspect de liner sur la paupière ou l’arcade sourcilière.
La distance de la gorge au bord proximal peut ainsi être inférieure ou égale à 2 mm, mieux à 1 mm. L’axe longitudinal de la gorge peut présenter une courbure constante ou variable. L’axe longitudinal de la gorge peut être sans aucun segment droit, ou en variante être curviligne par morceaux ou concave du fait d’une succession de segments droits relativement courts dont les orientations diffèrent de façon à donner une allure concave vers le bord proximal du moule, par exemple au moins 25 de tels segments, par exemple 30 segments.
La gorge peut être unique. En variante, chaque partie de moule comporte plusieurs gorges qui sont par exemple concentriques. On a par exemple plusieurs gorges sensiblement parallèles et distantes les unes des autres dont la largeur décroît d'une bande à l'autre, vers l'extrémité libre des cils.
La gorge est de préférence agencée pour permettre la formation d'une bande de composition continue sur toute la frange des cils ; en variante, la gorge est interrompue, par exemple à mi-longueur, la gorge peut encore s’étendre sur la moitié de la frange seulement, par exemple pour donner un effet de liner sur l’extérieur de l’œil seulement.
La longueur de la bande formée sur les cils correspond de préférence sensiblement à la longueur de la frange de cils. La longueur de la bande est de préférence supérieure ou égale à 20 mm.
La gorge peut le cas échéant s’étendre le long d’un axe médian curviligne concave vers le bord proximal du moule en ondulant le long de cet axe médian, de façon sinusoïdale ou en zig-zag, et créer de nouveaux effets esthétiques.
Le moule peut être dépourvu d’autres cavités de moulage. En variante, le moule comporte, outre la gorge servant à mouler la bande de composition, au moins une cavité additionnelle destinée à recevoir un cil pour mouler la composition sur celui-ci, notamment une cavité telle que définie ci-dessus, présentant au moins un embranchement.
Le moule peut ainsi comporter des cavités pour le moulage des cils telles que décrites par ailleurs dans le présent document.
En présence de telles cavités, la gorge peut les intersecter de telle sorte que pour chaque cavité l’intersection ait lieu sensiblement à la même distance de l’extrémité proximale de la cavité. En variante, cette distance change d’une cavité à l’autre.
La profondeur maximale de la gorge sur la partie de moule correspondante peut être la même que celle des empreintes correspondant aux cavités sur cette même partie de moule ; en variante, elle est différente, la gorge étant par exemple plus profonde que les empreintes destinées à former les cavités de réception des cils. Cela permet d’avoir un effet de liner prononcé tout en gardant une finesse de cils.
En présence de cavités de moulage de cils, celles-ci peuvent ne pas avoir d’extrémité proximale débouchant sur le bord proximal du moule ; les cavités peuvent alors déboucher dans la gorge, laquelle s’étend de préférence comme indiqué ci-dessus à une faible distance du bord proximal du moule, le long de celui-ci, par exemple une distance représentant moins de la largeur de la gorge.
La profondeur des empreintes destinées à la formation des cavités de moulage des cils peut diminuer en allant vers le bord distal du moule, sur lequel peuvent déboucher les cavités.
De préférence, les extrémités longitudinales de la gorge sont fermées, c’est-à-dire que la gorge ne débouche pas à ses extrémités à l’extérieur du moule. L’axe longitudinal de la gorge s’étend de préférence dans un plan.
La largeur maximale de la bande formée est par exemple comprise entre 0,15 et 3 mm et l’épaisseur de la bande formée est comprise de préférence entre 0,2 et 2 mm. Le moule peut servir à la fabrication d’un article comportant une bande moulée, obtenue grâce à la gorge précitée, et le cas échéant des fibres supportées par cette bande.
Article à appliquer sur les cils
Un tel article comporte une bande préformée qui peut être appliquée sur les cils en fixant la bande sur les cils, par exemple en la faisant fondre en cas d’emploi d’une composition thermofusible pour fabriquer la bande.
La bande préformée est de préférence concave, notamment dans un plan, de façon à suivre la courbure de la paupière. La bande est de préférence curviligne.
La bande préformée peut comporter ou non des fibres choisies pour avoir le même aspect que les cils de la personne qui utilise l’article, ce qui permet de donner l’impression de cils ou sourcils plus fournis.
Les fibres peuvent être fixées à la bande en étant orientées sensiblement perpendiculairement à celle-ci. Les fibres peuvent ne s’étendre que d’un côté de la bande, leur extrémité étant située dans ou sur celle-ci.
Pour réaliser l’article, on peut utiliser le moule décrit plus haut en disposant à l’intérieur des cavités de réception des cils les fibres additionnelles et en remplissant la gorge avec la composition, les fibres dépassant dans la gorge. Après démoulage, une bande est formée, qui tient les fibres. L'invention a ainsi encore pour objet un article à appliquer sur les cils ou sourcils, comportant une bande de composition à appliquer sur les cils ou sourcils.
De préférence, la composition est thermofusible, ce qui permet de fixer la bande sur les cils en la faisant fondre au moins partiellement, par exemple en la pressant sur les cils à l'aide de deux mâchoires rapprochées l'une de l'autre, dont l'une au moins d'entre elles est chauffée à une température suffisante pour provoquer une fusion au moins partielle de la bande. L'article peut n'être constitué que par la bande de composition à appliquer sur les cils ou sourcils.
En variante, l'article est constitué par la bande et par des fibres portées par la bande, de préférence orientées sensiblement perpendiculairement à celle-ci.
De préférence, la bande porte alors entre 10 et 120 fibres.
De préférence, la bande est concave vers la paupière ou l'arcade sourcilière, de façon par exemple à suivre le contour de la paupière. Elle est de préférence curviligne, mais peut être rectiligne par morceaux.
Le rayon de courbure de la bande peut être compris entre 15 et 60 mm.
La longueur de la bande de l'article peut être comprise entre 10 et 60 mm et sa largeur entre 0,2 et 3 mm.
Les fibres portées par la bande peuvent être de longueur comprise entre 5 et 30 mm. L'invention a encore pour objet un ensemble comportant, notamment au sein d'un même emballage : - un article tel que défini ci-dessus, sous forme de bande de composition seule ou de bande de composition portant des fibres, et - un dispositif pour fixer la bande sur les cils ou sourcils, comportant deux mâchoires mobiles l'une par rapport à l'autre, pouvant être rapprochées pour presser l'article contre les cils, l'une au moins des mâchoires comporte avantageusement des moyens de chauffage pour porter la bande à une température supérieure à sa température de fusion, lorsque la bande est réalisée en une matière thermofusible.
Ces moyens de chauffage comportent par exemple une résistance chauffante, au moins une lampe émettant dans l’infrarouge ou des moyens micro-ondes.
Procédé de traitement par application d’une bande de composition reliant les cils entre eux L’invention a encore pour objet un procédé de traitement des cils ou sourcils, dans lequel : - on applique sur les cils, à l’aide d’un dispositif applicateur, notamment un dispositif applicateur comportant deux mâchoires à resserrer sur les cils, au moins une bande concave, notamment curviligne, de composition qui relie les cils entre eux, notamment en étant orientée transversalement à ceux-ci.
Cette bande est de préférence formée par une composition thermofiisible, notamment telle que définie plus loin.
La bande peut appartenir à un article tel que défini ci-dessus, étant préformée et fixée sur les cils en étant fondue à leur contact, ou être formée in situ sur les cils à l’aide d’un dispositif comportant un moule dont l’une des parties au moins comporte une gorge de formation de la bande, tel que définie ci-dessus.
Lorsque la bande est préformée, on peut utiliser pour la réaliser un dispositif tel que défini ci-dessus, dont l’une au moins des parties du moule comporte une gorge non rectiligne.
Lorsque la bande est formée in situ, le fait de déposer à la base des cils une composition fondue à l’aide d’un dispositif applicateur, permet après l’application et prise en masse de la composition due au refroidissement, de bloquer la frange de cils dans une position donnée.
Selon une variante du procédé : - on peigne les cils, puis - on applique la bande de composition thermofusible en veillant de préférence à ne pas modifier l’orientation des cils.
Selon une autre variante, on applique la composition fondue sur les cils, ou on la fait fondre au contact des cils, et l’on peigne avant refroidissement et figeage de la composition.
Selon une autre variante, on utilise des moyens agencés pour aligner les cils, le temps de l’opération d’application de la composition et de son refroidissement. On peut par exemple soumettre les cils à l’action d’un peigne et/ou à des vibrations pour les aligner.
Cet aspect de l’invention s’applique à des situations autres que le traitement des cils broussailleux.
On peut par exemple mettre en œuvre le procédé pour modifier l’angle d’implantation des cils, sur l’ensemble de la frange, ou sur une partie seulement, par exemple le bord externe, pour créer des effets visuels. Pour cela, on peut envoyer un courant d’air ou appliquer une autre force du haut vers le bas, ou l’inverse, ou de côté (balayage), avant que la composition ne prenne en masse. L’avantage est que l’on peut rendre les cils plus visibles sans avoir à changer la courbure générale du cil ou la longueur de la fibre. On peut obtenir de cette façon un changement apparent de l’angle d’implantation des cils.
On peut aussi utiliser un peigne pour écarter les cils et faire prendre plus d’envergure à la frange des cils. Pour cela on peut utiliser un peigne apte à écarter les cils, tel qu’un peigne dont les dents sont mobiles et prévues pour s’éloigner les unes des autres après introduction entre les cils. Ainsi, dans une variante du procédé, on écarte les cils, et on les maintient écartés par l’apport de la bande de composition.
On peut encore réaliser l’application de la composition puis, après refroidissement, réaliser une nouvelle étape de chauffage de façon à faire fondre la composition et pouvoir modifier l’orientation des cils. Cela est utile si l’on n’est pas satisfait du résultat initial ou que l’on souhaite le modifier en cours de journée. L’application de la composition peut se faire par le dessous de la frange de cils ou par le dessus, ou des deux côtés. Une application de la composition par le dessus s'effectue par exemple à l'aide d'un moule dont seule la partie supérieure comporte la gorge de formation de la bande. L'application de la composition par le dessous s'effectue avec un moule dont seule la partie inférieure comporte ladite gorge. L'application de la composition par le dessus et le dessous s'effectue avec un moule dont les parties supérieure et inférieure comportent chacune une gorge, les deux gorges se superposant de préférence au moins partiellement, mieux exactement, lorsque le moule est refermé sur les cils.
La bande de composition peut être de couleur noire, ce qui permet d’obtenir un effet de liner, ou de couleur chair, notamment de même couleur que celle de la peau de la personne, afin de corriger la forme perçue de l’œil, notamment dans le cas d’yeux trop ouverts. Dans ce cas, la bande de composition est appliquée au plus près de la paupière.
Par exemple, la bande est appliquée à moins de 2 mm de la paupière, mieux à moins d’1 mm. La bande de composition peut encore être de couleur blanche pour donner l’illusion d’un œil plus ouvert.
Procédé de moulage de composition thermofusible
Le moulage autour des cils en utilisant une composition thermofusible, telle que celle définie plus loin dont la température de fusion est comprise entre 40°C et 120°C, requiert un moule formé de deux parties, et une composition apte à changer d’état avec la température : Fluide à température supérieure à sa température de fusion, solide à température ambiante. Ainsi, on peut positionner la frange de cils entre les deux parties du moule contenant la composition à l’état fondu puis presser le moule, attendre que la température redescende et retirer le moule.
Mais ce procédé peut poser des difficultés de réalisation : 1) Soit on chauffe la composition sans chauffer le moule. Cette solution fonctionne mais nécessite une bonne dextérité pour positionner rapidement les parties de moule avant que la composition ne refroidisse ; 2) soit on chauffe le moule de façon à ce qu’il transfère la chaleur vers la composition pour la faire fondre. Cette approche fonctionne mais pose des problèmes de migration de matière. En effet, il est inévitable que Γutilisateur prenne un certain temps pour positionner le moule. Ce faisant, il peut prendre près d’une minute pour approcher le dispositif, les deux parties de moule étant séparées à ce moment, puis le positionner de façon à ce que les cils s’insèrent entre les deux parties de moule. En général, il a besoin de vérifier encore une fois le bon positionnement. Cette vérification prend aussi du temps. Ainsi, on observe une évolution de la composition fusible pendant cette approche et cette vérification. En particulier, la composition peut migrer, formant des surplus à certains endroits du moule et des manques à d’autres. De plus, pendant le positionnement, il est difficile de ne pas toucher la peau, ou la pointe des cils, en particulier s’ils sont broussailleux, ou la base des cils. L’utilisateur s’en aperçoit en général et rectifie sa position. Toutefois, on observe quelque fois un effet de tâchage ou d’altération de la forme naturelle des cils ou des effets de regroupements non souhaités de cils.
On peut résoudre ce problème en ne lançant le chauffage qu’après positionnement adéquat et serrage des parties du moule. Toutefois, cette solution n’est pas parfaitement satisfaisante sur le plan esthétique. On voit que des moulages peuvent se former sur des cils qui ne sont pas bien positionnés. On peut risquer un moulage sur un réseau de cils pouvant être entrecroisés. Pour limiter ce problème on peut peigner préalablement les cils avec la composition, mais on observe que l’opération de positionnement provoque inévitablement certains contacts entre le dispositif et les cils, défaisant donc l’effet de peignage.
Il y a donc un problème à résoudre. L’invention vise, selon un quatrième aspect, qui peut se combiner ou non avec chacun des précédents, dans la mesure où une composition thermofiisible est utilisée, à trouver un procédé et un dispositif de moulage qui permettent un positionnement confortable des cils et un résultat de moulage esthétique, avec en particulier des cils relativement ordonnés dans le moulage. L’invention a ainsi encore pour objet, selon un quatrième de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique de fibres kératiniques, notamment des cils ou sourcils, à l’aide d’un moule en deux parties entre lesquelles les fibres sont positionnées, les deux parties de moule définissant au moins une cavité contenant une composition cosmétique thermofiisible et dans laquelle est au moins partiellement introduite au moins Tune des fibres, l’une au moins desdites parties de moule étant pourvue de moyens de chauffage, ce procédé comportant les étapes consistant à : a) chauffer la composition au-delà de sa température de fusion à l’aide des moyens de chauffage, b) interrompre le chauffage de la composition, c) rapprocher les deux parties de moule pour mouler la composition sur ladite au moins une fibre.
Grâce à cet aspect de l’invention, on a : 1) un positionnement confortable du dispositif, sans risque de lâchage, 2) pas de problème de migration de la composition et donc un résultat de moulage homogène ; et 3) un résultat de moulage où les cils sont bien alignés.
Cet alignement semble dû au fait que quand la composition entre en contact avec les cils, elle est suffisamment fondue pour provoquer un effet de force capillaire tendant à aligner les cils, sans toutefois leur laisser le temps de faire des regroupements ou des effets de lâchage.
La température Ti à laquelle la composition est chauffée au-delà de sa température de fusion Tf est par exemple telle que Ti-Tf >5°C, mieux Ti-Tf >10 °C.
Le résultat peut être encore amélioré par l’emploi d’une force mécanique au moment du contact entre les cils et les parties de moule, telle qu’un cisaillement transversal, longitudinal ou vertical.
Le procédé peut ainsi comporter l’étape consistant à soumettre les cils à des vibrations alors que la composition est à leur contact à l’état fondu.
Les vibrations et les oscillations qui en résultent peuvent avoir pour effet d’améliorer encore l’alignement des cils et donc le résultat esthétique final.
Les oscillations peuvent être provoquées manuellement ou par un système mécanique tel qu’un vibreur, soumettant à des vibrations l'une seulement ou les deux parties de moule, la fréquence des vibrations étant de préférence comprise entre 50 et 125 Hz e l’amplitude entre 0,2 et 0,4 mm, notamment 100 Hz et 0,3 mm.
On peut aussi provoquer un refroidissement accéléré de la composition dès que le contact entre les parties du moule et les cils est effectué.
On peut notamment chercher à faire en sorte que la vitesse de refroidissement de la composition après fermeture du moule, soit supérieure ou égale à 0,3°CS’1.
Pour cela, on peut utiliser un élément de type Peltier.
Les opérations a), b) et c) ci-dessus, avec éventuellement un temps de latence intermédiaire et/ou une opération de cisaillement et/ou une opération de refroidissement, et l’opération de séparation des parties du moule, peuvent être réalisées avec un contrôle des moyens de chauffage et/ou de refroidissement, et éventuellement de la fermeture et de l’ouverture du moule, de façon automatique à l’aide d’un circuit électronique. Ainsi, un seul déclenchement par l'utilisateur au début des opérations provoquera l'exécution de façon séquentielle de ces actions.
On peut préchauffer avant l'étape a) ci-dessus les parties de moule à une température inférieure à celle de fusion de la composition, par exemple maintenir les parties de moule avant l’introduction de la composition à une température Tm avec T[-Tm <5°C où Tm désigne la température de pré-chauffage et Tf la température de fusion.
Le dispositif de moulage utilisé peut comporter un capteur de température interne lui permettant de connaître la température de la composition.
Les moyens de chauffage et/ou de refroidissement peuvent être intégrés à l'une seulement des parties de moule, de préférence la partie inférieure, ou aux deux parties de moule.
Dans un exemple, la partie de moule inférieure comporte les moyens de chauffage et la partie de moule supérieure les moyens de refroidissement.
Les moyens de chauffage peuvent comporter une résistance électrique, ou une source de rayonnement infrarouge ou micro-ondes. De préférence, ces moyens de chauffage sont indissociables de l’une au moins des mâchoires du dispositif. L’invention a encore pour objet un ensemble de traitement des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, pour la mise en œuvre du procédé ci-dessus, comportant : une composition cosmétique thermofusible, un dispositif de traitement comportant deux parties de moule entre lesquelles les fibres peuvent être positionnées, lesdites parties définissant au moins une cavité de moule dans laquelle au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement pour le moulage d’une composition sur la fibre, des moyens de chauffage de l’une desdites parties de moule au moins, pour porter la composition à une température supérieure à sa température de fusion préalablement à la fermeture du moule sur la ou les fibres, des moyens de contrôle pour contrôler les moyens de chauffage afin de les désactiver automatiquement avant la fermeture du moule ou au moment de la fermeture du moule. Ces moyens de contrôles comportent par exemple une carte à microprocesseur ou microcontrôleur ou à réseau logique programmable ou analogue.
De préférence, les moyens de chauffage sont désactivés avant la fermeture du moule, de façon à ce que la partie de moule contenant la composition commence à refroidir avant la fermeture du moule, mais avec un refroidissement encore insuffisant de la composition pour que celle-ci se solidifie.
La fermeture du moule intervient par exemple en moins de 2s.
Les parties de moule peuvent être réalisées en élastomère, notamment de silicone, et être portées par des plaques métalliques, notamment en aluminium.
Les moyens de chauffage peuvent comporter une résistance chauffante.
Le dispositif peut comporter un vibreur, pour soumettre l’une au moins des parties de moule à des vibrations au moment où la composition est encore fluide. L’arrêt du vibreur ainsi que sa mise en marche peuvent être commandés automatiquement par le dispositif en fonction de la température. En particulier, l’arrêt du vibreur peut être automatique dès lors que la température de la composition descend sous une température Te avec Te = Tf + 5°C, où Tf désigne la température de fusion de la composition sous 1 atm.
Le dispositif peut comporter un élément à effet Peltier pour accélérer le refroidissement une fois les moyens de chauffage désactivés. Le cas échéant, les moyens de chauffage comportent l’élément Peltier, parcouru par un courant contraire à celui provoquant le refroidissement.
Le dispositif peut comporter un contacteur électrique actionné lors de la fermeture du moule et/ou au début du mouvement de rapprochement des parties de moule à partir d'une position initiale d'introduction des cils entre elles. Le changement d’état de ce contacteur peut être utilisé pour désactiver les moyens de chauffage.
Les parties de moule peuvent être sollicitées, par des moyens de rappel élastiques, en écartement.
Le dispositif peut comporter un circuit électronique qui permet d’effectuer la séquence d’opérations de chauffage et d’arrêt du chauffage de façon automatique, ainsi éventuellement que la fermeture ou l’ouverture du moule et/ou l’activation des moyens de refroidissement, par exemple à élément Peltier Ce circuit électronique peut être à microprocesseur, microcontrôleur ou à réseau logique programmable ou analogue. I. Fibres kératiniques traitées
Les fibres kératiniques auxquelles s’applique selon l'un quelconque de ses aspects détaillés plus haut l’invention sont de préférence humaines, en particulier sont des cils ou des sourcils, de préférence encore des cils.
Les fibres kératiniques peuvent être des cheveux. Il est ainsi possible de traiter les cheveux, en particulier sur une partie de leur longueur, comme par exemple les racines pour en augmenter la rigidité et/ou leurs pointes pour en améliorer l’aspect.
Il est possible de post-traiter les fibres kératiniques moulées selon l’invention, par d’autres produits, par exemple du mascara, ou par contact avec une surface chaude.
Chacune desdites fibres peut être au moins partiellement introduite dans une cavité respective du moule. Au moins deux desdites fibres peuvent être au moins partiellement introduites dans une même cavité. Au moins une cavité peut ne contenir qu’une seule fibre.
Lorsque les cavités présentent des embranchements (premier aspect de l'invention), et/ou pour réaliser un maquillage évolutif (deuxième aspect de l'invention), et/ou pour la mise en œuvre du procédé de moulage (quatrième aspect de l'invention), la composition peut être déposée sur au moins les trois quarts de la longueur d’au moins l’une desdites fibres, mieux sur au moins les trois quarts de la longueur de chacune desdites fibres.
La longueur d’une fibre est mesurée depuis la surface de la peau jusqu’à son extrémité libre lorsque la fibre est mise à plat.
La composition peut être déposée sur une partie seulement de la longueur d’au moins l’une desdites fibres, mieux sur une partie seulement de la longueur de chacune desdites fibres. II. Moule
Le moulage de la composition, au moins selon les premier, deuxième et quatrième aspects de l'invention, voire selon le troisième aspect, est réalisé in situ dans le moule, et le moulage permet la mise en forme de la composition.
Chaque partie de moule peut comporter une ou plusieurs empreintes, qui définissent chacune au moins partiellement une cavité du moule ou la gorge précitée servant à la réalisation de la bande de composition qui relie les cils. De préférence, le moule n’est pas limité à une seule cavité.
Le moule peut comporter au moins deux parties comportant chacune une ou plusieurs empreintes, la ou les empreintes de l’une des parties étant disposées en regard de la ou des empreintes d’au moins une autre partie, de manière à former tous les renfoncements nécessaires au moulage de la composition quand les parties du moule sont réunies.
Le moule peut comporter au moins deux parties, une partie comportant une ou plusieurs empreintes, chacune des empreintes étant notamment, sur au moins une partie de sa longueur, de section transversale semi-circulaire, l’autre partie étant dépourvue d’empreinte, de manière à former la ou les cavités du moule quand les parties du moule sont réunies. Un tel moule a l’avantage de ne pas nécessiter une grande précision de mise en regard des deux parties du moule pour former les cavités.
Les empreintes peuvent être disposées en éventail sur la partie de moule correspondante, pour accueillir les cils d’une frange.
Les empreintes peuvent être disposées le long d’une partie seulement du moule, notamment à l’avant de celui-ci, c’est-à-dire du côté proximal où les fibres kératiniques à traiter sont introduites.
Le moule peut être à usage unique ou non. L’état de surface du moule peut être lisse pour conférer à la composition une fois moulée une surface extérieure lisse et un aspect brillant.
Il peut ne pas y avoir de vitesse relative entre les fibres kératiniques et les cavités lors du moulage, par exemple pendant une durée nécessaire au durcissement ou au séchage de la composition, par exemple une durée de 10 à 60 secondes. En variante, comme expliqué ci-dessus, le moule est exposé à des vibrations alors que la composition est fluide. III. Cavités de moule
Le volume de la ou des cavités recevant les fibres à traiter peut dépasser d’au moins un facteur 2, mieux d’un facteur 10 à 100, le volume de la partie de ces fibres les remplissant.
La ou les cavités peuvent être chacune, sur au moins une partie de leur longueur, de section transversale circulaire, semi-circulaire, ovale ou polygonale, constante ou non lorsque l’on se déplace le long de la cavité.
La ou les cavités peuvent comporter des portions de forme sensiblement cylindrique ou conique.
La ou les cavités peuvent être chacune sur une portion au moins de leur longueur de section transversale décroissante de façon à donner un aspect effilé à la ou aux fibres une fois moulée(s) par la composition.
La ou les cavités peuvent être chacune de longueur comprise entre 5 et 30 mm et de largeur à l'entrée, notamment de diamètre, comprise entre 150 pm et 3 mm.
Chaque cavité peut avoir une forme allongée curviligne de façon à reproduire sensiblement la courbure des cils introduits à l'intérieur. Chaque cavité peut avoir au contraire une forme allongée qui ne reproduit pas la courbure des cils en étant notamment d’axe longitudinal rectiligne ou en ligne brisée (pour les deuxième et quatrième aspects de l'invention au moins).
Chaque cavité peut avoir une forme allongée et être fermée à l’une au moins de ses extrémités longitudinales.
Chaque cavité peut constituer un espace sensiblement entièrement fermé, en l’absence de fibre kératinique. Dans ce cas, une partie de chaque fibre kératinique introduite au moins partiellement dans une cavité peut être serrée entre les deux parties du moule réunies, tandis qu’une autre partie de la fibre kératinique s’étend dans la cavité. La cavité peut être fermée du côté d’introduction de la ou des fibres kératiniques par une paroi flexible, qui peut se déformer, de préférence élastiquement, pour laisser passer la ou les fibres kératiniques dans la cavité.
En variante, chaque cavité peut constituer un espace semi-ouvert, en l’absence de fibre kératinique. En particulier, chaque cavité peut délimiter un espace fermé à l’exception d’une extrémité par laquelle la ou les fibres kératiniques introduites au moins partiellement dans la cavité communiquent avec l’extérieur. Ainsi, chaque cavité peut déboucher à l’extérieur, du côté d’introduction de la ou des fibres kératiniques, par une ouverture par laquelle la ou les fibres kératiniques sont introduites.
Au moins deux des cavités peuvent être disjointes. L’ensemble des cavités peut être disjoint.
Les cavités peuvent être parallèles entre elles, ou non.
Les cavités peuvent être disposées à intervalles réguliers, par exemple selon un pas de 1 à 2 mm, centre à centre.
Le nombre de cavités peut être supérieur ou égal à six, de préférence encore supérieur ou égal à dix. IV. Mâchoires
La ou les cavités peuvent être formées par le rapprochement de deux mâchoires, notamment selon un mouvement de translation et/ou de rotation de l’une des mâchoires par rapport à l’autre.
Les deux mâchoires peuvent être écartées au moment où l’on introduit les fibres kératiniques et refermées pour former les cavités dans lesquelles sont introduites les fibres kératiniques.
Les mâchoires peuvent porter ou intégrer le moule.
Les mâchoires peuvent être courbées, notamment autour d’un axe géométrique perpendiculaire à l’axe longitudinal des cavités de moule recevant les cils.
Pour écarter les deux mâchoires au moment où l’on introduit les fibres kératiniques et les refermer pour former les cavités, on peut utiliser un dispositif où l’une ou les deux mâchoires coulissent sur des colonnes, ou un dispositif où l’une des mâchoires est portée par un coulisseau.
On peut également utiliser un dispositif où les mâchoires sont reliées par une charnière.
De préférence, les mâchoires sont rapprochées avec un mouvement de translation, au moins à la fin du mouvement de rapprochement.
On peut aussi utiliser un système où les mâchoires sont disjointes, et sont ou non associées par un système de guide.
Les deux mâchoires avec les parties de moule correspondantes s’ajustent de préférence suffisamment bien pour que la composition présente dans les cavités ne s’échappe pas.
Les mâchoires peuvent comporter des parties de moule en un matériau élastomère, par exemple pour absorber une déformation du moule. V. Déformation du moule
Il peut être avantageux de déformer le moule avec les fibres kératiniques en place pour réduire le volume des cavités, et par exemple forcer la composition à se répartir autour des fibres introduites dans les cavités.
Le moule peut comporter une matière flexible, en particulier une matière plastique, notamment élastomérique.
Un moule extensible, notamment élastomérique, permet de comprimer la composition pour éviter les problèmes de volume mort et/ou forcer une meilleure intégration des fibres dans la composition. Le moule peut être intégralement formé de matière flexible, en particulier plastique, notamment élastomérique.
Le moule peut comporter des parties flexibles et des parties non flexibles. Le moule peut être notamment recouvert en surface de matière flexible, notamment élastomérique, par exemple sur une épaisseur allant de 0,5 à 2 mm.
La déformation du moule peut se faire par compression, par exemple mécanique avec les doigts, ou être pneumatique ou hydraulique, ou par aspiration. Par exemple, en appuyant sur une gâchette, on peut créer une surpression entre une mâchoire et le moule, qui a pour effet de comprimer les deux parties du moule l’une sur l’autre, et d’éviter les zones mortes. VI. Démoulage
La composition peut être démoulée, extraite du moule, de préférence sans perdre sa cohésion autour des fibres kératiniques et en conservant l’état de surface conféré par le moule.
Un démoulage de la composition sans détérioration est recherché.
Le moule peut être extensible, notamment élastomérique, afin de faciliter le démoulage.
La ou les cavités du moule peuvent présenter un revêtement anti-adhérent ou avoir subi un traitement visant à conférer des propriétés anti-adhérentes. Ainsi, les parties de moule peuvent comporter en surface une matière à faible adhésion, notamment de type silicone ou PTFE. On peut aussi appliquer sur la ou les cavités du moule une couche d’un produit anti-adhérant, notamment une huile, une silicone, une poudre de PTFE ou du nitrure de bore.
Le dispositif peut comporter un système de démoulage, automatique ou non, pour agir sur le moule et/ou la composition contenue dans la ou les cavités afin de faciliter la séparation des fibres revêtues de composition, du moule. Ce système de démoulage peut comporter un ensemble de petites lames ou autres reliefs qui viennent déformer le moule en étant comprimées contre celui-ci. La déformation du moule peut avoir lieu au niveau des cavités, ce qui facilite l’éjection de la matière moulée.
Des ponts de composition peuvent relier plusieurs cavités entre elles après moulage, de manière non désirée. Le dispositif peut comporter des lames ou autres reliefs servant à couper des ponts de composition entre au moins deux cavités après moulage, notamment pour les premier, deuxième et quatrième aspects de l’invention. Ces lames ou autres reliefs peuvent agir en venant s’appliquer sur les ponts entre les cavités. Ces lames peuvent être rapportées sur le moule.
Les lames ou autres reliefs qui servent à couper les ponts de composition peuvent être portés par l’une des mâchoires. Dans ce cas, l’autre mâchoire peut présenter une surface plane au regard de la lame ou autre relief ou une gorge dans laquelle la lame ou autre relief s’engage. Les lames ou autres reliefs peuvent encore être disposés sur les deux mâchoires, de façon à ce qu’une lame ou autre relief de l’une des mâchoires s’applique sur une lame ou autre relief de l’autre mâchoire.
Le démoulage de la composition moulée est de préférence réalisé de manière mécanique, notamment par déformation du moule, éloignement des deux mâchoires l’une de l’autre et/ou par traction des fibres kératiniques hors du moule.
Le démoulage de la composition peut s’effectuer, le cas échéant, en exerçant une traction à une extrémité d’une partie du moule pour la séparer de l’autre partie, à la manière dont deux feuilles adhérant l’une à l’autre sont séparées par pelage. Le démoulage de la composition moulée peut encore, selon une variante, être réalisé au moins en partie par voie physicochimique, notamment par dissolution au moins partielle par un solvant du moule ou d’une pellicule présente à l’intérieur du moule entre celui-ci et la composition moulée sur les fibres kératiniques. VII. Apport de la composition
Dans le cas notamment où une composition non thermofusible est utilisée pour mettre en œuvre l'invention selon l'un des premier, deuxième et troisième aspects, au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, peut être déposée sur au moins l’une desdites fibres, mieux sur chacune desdites fibres, avant leur introduction dans le moule. Dans ce cas, la fermeture du moule peut répartir la composition dans les cavités et le cas échéant chasser les excès de composition hors du moule.
Notamment lors de l'emploi d'une composition thermofusible, au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, peut être initialement présente dans le moule avant introduction de la ou des fibres dans le moule. Cela peut faciliter le dosage de la composition introduite dans la ou les cavités de moule.
La composition peut être contenue avec le moule dans un conditionnement étanche, le cas échéant.
Au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, peut être injectée dans le moule, par au moins un canal d’injection.
Le moule peut comporter des parties de moule avec des empreintes dans lesquelles au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, est présente avant introduction de la ou des fibres kératiniques dans le moule. Les empreintes définissent les cavités de moule quand ce dernier est refermé.
Le moule peut comporter au moins deux parties comportant chacune des empreintes, au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, étant présente dans au moins une partie de moule, notamment dans toutes les parties du moule, avant introduction de la ou des fibres kératiniques dans le moule. La composition remplit par exemple entièrement les empreintes et n’est présente que dans les empreintes, avant fermeture du moule.
Le moule peut aussi être pré-rempli avec excès de la composition, de sorte que le matériau dépasse de la cavité, par exemple en étant un peu bombé. De cette manière, on évite une éventuelle absence de produit autour du cil et on assure la formation d’un moulage parfait. VIII. Automatisme
Le fonctionnement du dispositif de moulage peut être automatisé, comme indiqué précédemment. Un seul déclenchement peut permettre de réaliser une suite d’opérations, par exemple le remplissage des cavités avec la composition de moulage, et une action exercée sur le moule pour le déformer afin de procéder au démoulage. La fermeture du moule peut également être automatique. IX. Dispositif
Comme déjà indiqué, le dispositif servant à mettre en œuvre l'invention selon l'un quelconque de ses quatre aspects peut comporter au moins un élément chauffant servant à augmenter la température de la composition. L’augmentation de la température peut induire un changement d’état de la composition, notamment un passage de l’état solide à l’état liquide par fusion, ou pour le premier et le deuxième aspect de l'invention au moins, quand la composition utilisée n’est pas thermofiisible, la solidification de la composition, ou encore une augmentation de la réactivité de la composition.
Pour les premier et deuxième aspects de l'invention notamment, lors de l’augmentation de température, la composition peut être présente dans le moule ou hors du moule. La composition peut être présente hors du moule lors de l’augmentation de la température du moule et être injectée à l’état liquide dans le moule, notamment par au moins un canal d’injection. Le chauffage peut aussi se déclencher automatiquement à la fermeture du moule. En variante, le chauffage peut être déclenché avant la fermeture du moule et un indicateur visuel et/ou sonore peut signaler à l’utilisateur que la température recherchée pour la fermeture du moule et/ou la mise en place des fibres a été atteinte.
Notamment lorsque la composition n'est pas une composition thermofiisible, le dispositif peut comporter au moins un système d’évaporation servant à évaporer un solvant. Il peut s’agir d’un élément chauffant et/ou d’une ventilation adaptée.
Le dispositif peut comporter au moins un système d’admission de matière servant à introduire une partie ou l’ensemble de la composition dans la ou les cavités du moule, notamment comportant un ou plusieurs canaux d’injection communiquant avec une ou plusieurs cavités du moule. La composition est, par exemple, contenue dans un réservoir, et un piston ou une pompe permet de la forcer à s’écouler dans la ou les cavités du moule.
Le dispositif peut comporter au moins un élément lumineux, notamment IR, UV ou visible, ou micro-onde, servant notamment à augmenter la température de la composition, notamment par absorption du rayonnement lumineux ou micro-onde par la composition cosmétique.
La fermeture des mâchoires peut être opérée manuellement.
Le dispositif peut se présenter sous la forme d’une pince comportant au moins un logement dans lequel au moins l’un des doigts d’une main, par exemple le pouce ou l’index, peut être introduit pour écarter les deux mâchoires, afin de permettre d’introduire les fibres kératiniques et de les refermer sur elles.
Le dispositif peut se présenter sous la forme d’une pince comportant deux logements dans lesquels deux des doigts d’une main, par exemple le pouce et l’index, peuvent être introduits pour écarter les deux mâchoires, afin de permettre d’introduire les fibres kératiniques et de les refermer sur elles. Chacun de ces logements peut être amovible ou non. Chacun de ces logements peut être orientable en rotation ou non.
De préférence, la composition est thermofusible.
De préférence encore, le dispositif servant à mouler la composition permet la mise en œuvre du procédé de moulage selon le quatrième aspect de l’invention, détaillé plus haut.
Le dispositif comporte ainsi de préférence deux mâchoires pouvant être rapprochées, dont l’une au moins intègre des moyens de chauffage. X. Composition cosmétique
La composition servant au moulage des cils et/ou à la formation de la bande précitée est une composition cosmétique. Elle peut être retirée des fibres kératiniques sur lesquelles elle a été appliquée par des procédés classiques de démaquillage, par exemple par application d’eau, notamment d’eau chaude.
A. Composition thermofusible possédant une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C
Lorsque la composition cosmétique mise en œuvre selon l'un des quatre aspects de l'invention est thermofusible, ce qui est tout particulièrement préféré, elle possède de préférence une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C, et comprend au moins 15 % en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition.
En particulier, une telle composition est portée durant le moulage à une température supérieure ou égale à sa température de fusion Tf.
En particulier, la composition cosmétique peut posséder une température de fusion comprise entre 40 °C et 100 °C, de préférence comprise entre 45 °C et 85 °C.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q2000 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 120 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C / minute, puis est refroidi de 120 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C / minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 120 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C / minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure les paramètres suivants : le point de fusion (Tf) de l’échantillon, correspondant à la température du pic le plus endothermique de la courbe de fusion observé, représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température ;
Ahf: l’enthalpie de fusion de l’échantillon correspondant à l’intégrale de l’ensemble de la courbe de fusion obtenue. Cette enthalpie de fusion de l’échantillon est la quantité d’énergie nécessaire pour faire passer le composé de l’état solide à l’état liquide. Elle est exprimée en J/g.
Une telle composition cosmétique peut être fluide ou solide à 25 °C et à 1 atm.
Elle peut être aqueuse ou anhydre, et de préférence anhydre.
Elle peut présenter une teneur en extrait sec supérieure ou égale à 42 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 45 % en poids, voire supérieure ou égale à 48 % en poids, et préférentiellement supérieure ou égale à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Au sens de la présente invention, la « teneur en extrait sec », désigne la teneur en matière non volatile.
La quantité d’extrait sec (abrégé ES) d’une composition selon l’invention est mesurée au moyen d’un dessiccateur à halogène commercial « Halogen Moisture Analyser HR 73 » de chez Mettler TOLEDO. La mesure se fait sur la base de la perte de poids d’un échantillon séché par chauffage halogène et représente donc le pourcentage de matière résiduelle une fois que l’eau et les matières volatiles se sont évaporées.
Cette technique est notamment décrite dans la documentation de l’appareil fournie par Mettler TOLEDO.
Le protocole de mesure est le suivant :
On étale environ 2 g de la composition, ci-après l’échantillon, sur une coupelle métallique que l’on introduit dans le dessiccateur à halogène mentionné ci-dessus. L’échantillon est alors soumis à une température de 120 °C jusqu’à obtenir un poids constant. La Masse Humide de l’échantillon, correspondant à sa masse initiale, et la Masse Sèche de l’échantillon, correspondant à sa masse après chauffage halogène, sont mesurées au moyen d’une balance de précision. L’erreur expérimentale liée à la mesure est de l’ordre de plus ou moins 2 %.
La teneur en Extrait Sec est calculée de la manière suivante :
Teneur en Extrait Sec (exprimé en % en poids) = 100 x (Masse Sèche / Masse Humide)
Selon un premier mode de réalisation, la composition cosmétique est fluide à température ambiante.
Au sens de l’invention, la qualification de « fluide » entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention n’est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement. Une composition de type mascara est par exemple représentative de ce type de fluidité.
En particulier, la composition selon l’invention peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, et mieux comprise entre 1 Pa s et 30 Pa.s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RMI00®.
Une telle composition peut être aqueuse ou anhydre.
Elle peut se présenter sous forme d’émulsions huile dans eau, comme c’est le cas pour des émulsions de cire dans l’eau. Elle peut aussi se présenter sous forme de dispersion de particules de cires dans un milieu anhydre, comme c’est le cas de dispersion de cire dans Tisododécane.
Selon ce premier mode de réalisation, la composition cosmétique peut comprendre de 15 % à 60 % en poids, de préférence de 18 % à 55 % en poids, et encore mieux de 20 % à 50 % en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition.
Selon un deuxième mode de réalisation, préféré, la composition cosmétique est solide à température ambiante.
Au sens de l’invention, la qualification de « solide », entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention n’est pas liquide. En d’autres termes, elle manifeste une rigidité suffisante pour ne pas être dotée de propriétés d’écoulement.
La composition peut ainsi posséder avantageusement une viscosité supérieure à 1000 Pa s, de préférence supérieure à 10000 Pa s à température et pression ambiante.
Une telle composition peut être aqueuse, en particulier sous forme d’émulsion du ou des composé(s) fusible(s) dans l’eau, ou anhydre. En particulier, elle peut se présenter sous forme de dispersion du ou des composé(s) fusible(s) dans un solvant organique, de préférence volatil, préférentiellement hydrocarboné.
Une telle composition cosmétique est de préférence anhydre.
Selon ce deuxième mode de réalisation, la composition cosmétique comprend de 40 % à 100 % en poids, de préférence de 60 % à 100 % en poids, et encore mieux de 80 % à 100 % en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition.
Une composition selon l’invention peut être soumise à des moyens de chauffage avant et/ou pendant l’application.
Ces moyens de chauffage sont adaptés pour faire fondre au moins une partie du ou des composé(s) fusible(s) de la composition cosmétique.
La composition peut être chauffée localement à une température supérieure ou égale à 45 °C, voire supérieure ou égale à 50 °C, ou encore supérieure ou égale à 55 °C.
La température à laquelle au moins une partie de la composition est chauffée peut être comprise inclusivement entre 45 °C et 120 °C, mieux entre 45 °C et 85 °C.
La température peut par exemple être mesurée en surface a l’aide d’un pyromètre infrarouge, par exemple de marque FlukeR®.
Seule la composition chauffée peut venir au contact des fibres kératiniques, par exemple des cils, lors de l’application.
Il est entendu que la température de la composition cosmétique ne doit pas entraîner de risque de brûlure au moment de l’application.
Ainsi, lorsque la composition est chauffée avant application, un temps d’attente entre le moment ou la composition est chauffée et l’application sur les matières kératiniques peut éventuellement être nécessaire.
Selon une variante de réalisation, la composition est chauffée simultanément à son application sur les fibres kératiniques.
Selon une autre variante de réalisation, la composition est chauffée avant et pendant son application sur les fibres kératiniques. L’enthalpie de fusion totale de la composition est l’enthalpie consommée par la composition entre -20 °C et 120 °C. L’enthalpie de fusion totale de la composition est égale à l’aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de composition est disposé dans un creuset puis est soumis a une première montée en température allant de -20 °C à 120 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 120 °C a -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute. L’échantillon est maintenu a -20 °C pendant 5 minutes, et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute.
Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par un creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de la composition, en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. L’enthalpie de fusion de la composition consommée à la température Te est la quantité d’énergie nécessaire Ah pour faire passer la composition de l’état solide ou très visqueux de -20 °C à l’état de la composition à la température Te. Elle est exprimée en J/g.
Selon un mode de mise en œuvre de l’invention, la composition cosmétique est choisie de telle sorte que lorsque ladite composition est chauffée à la température Te, le rapport de l’enthalpie consommée entre -20 °C et Te par la composition sur l’enthalpie consommée totale Ah entre -20 °C et 120 °C, est supérieure à 0,4.
Cette relation est par exemple vérifiée pour une température Te de la composition comprise entre 45 °C et 85 °C.
Le choix de la température Te a laquelle la composition est amenée par les moyens de chauffage pourra ainsi se faire de façon a ce que ledit rapport soit supérieur ou égal à 0,4, par exemple supérieur à 0,5. Autrement dit, on chauffe a une température telle que le ratio de l’enthalpie fournie pour chauffer l’échantillon de composition à la température Te sur l’enthalpie totale est supérieure ou égale a 0,4, un tel paramètre étant mesuré selon le protocole D.S.C décrit ci-dessus.
La composition conforme à l’invention, lorsque thermofusible, est apte à passer d’un état solide à un état au moins partiellement liquide, voire totalement liquide, de préférence et ce de façon réversible.
Comme mentionné ci-dessus, une composition selon l’invention comprend une teneur en composé(s) fusible(s) supérieure à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle peut comprendre une teneur en composé(s) fusible(s) allant de 15 % à 100 %, mieux de 20 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Au sens de l’invention, le (les) composé(s) fusible(s) présente (présentent) avantageusement une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C.
De préférence, ce (ces) composé(s) peut (peuvent) être choisi(s) parmi les polymères thermoplastiques, les cires, les polymères semi-cristallins, et leurs mélanges.
Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, le ou lesdits composé(s) fusibles(s) peuvent être dotés de chaînes cristallisables.
Dans ce mode de réalisation, la composition cosmétique est alors chauffée à une température Te telle qu’au moins une partie des chaînes cristallisables du ou des composé(s) fusible(s) sont fondus au moins partiellement, voire totalement. Le changement d’état solide/liquide est ainsi du, au moins en partie, à la fusion d’une partie cristalline du ou des composé(s) fusible(s).
De préférence, le ou les composé(s) fusible(s) selon l’invention ne sont pas sous la forme d’une dispersion particulaire en milieu solvant.
Polymère thermoplastique
Au sens de la présente invention, on entend par « polymère thermoplastique », un polymère qui se ramollit à chaud et qui peut être moulé en conservant sa forme après refroidissement.
Les polymères thermoplastiques utilisables dans le cadre de la présente invention sont tout polymère, copolymère ou tout mélange de polymères et/ou copolymères ayant la propriété d’être thermoplastique.
Parmi les polymères thermoplastiques, on peut notamment citer le polyéthylène, le polystyrène, les polyamides, le chlorure de polyvinyle, le polyéthylène téréphtalate, et leurs mélanges.
On peut également citer les polyesters aliphatiques, et en particulier les polyhydroxyalkanoates (PHAs) comme le poly-3-hydroxybutyrate (PHB), le polyhydroxyvalerate (PHV) ou le polyhydroxyhexanoate (PHH), les acides polylactiques (PLA), les polybutylène succinate (PB S), les polycaprolactone (PCL), les polyanhydrides, les alcools polyvinyliques et leurs dérivés, les esters d’acétate, comme le copolymère d’acétate et de polyvinyl (PVAc), les dérivés d’amidon, les polysaccharides dont notamment les dérivés de cellulose tels que les esters de cellulose, et leur dérivés, en particulier les celluloïdes ou les éthers de cellulose, et leurs mélanges.
En particulier, parmi les esters de cellulose, on peut citer l’acétate de cellulose, le triacétate de cellulose, le propionate de cellulose, le propionate d’acétate de cellulose, le butyrate d’acétate de cellulose, et le sulphate de cellulose, et leurs mélanges.
Parmi les éthers de cellulose, on peut notamment citer la méthylcellulose, l’éthylcellulose, l’éthyl méthyl cellulose, l’hydroxyéthyl cellulose, l’hydroxypropyl cellulose (HPC), l’hydroxyéthyl méthyl cellulose, l’hydroxypropyl méthyl cellulose (HPMC), l’éthyl hydroxyéthyl cellulose, la carboxyméthyl cellulose (CMC), et leurs mélanges.
Parmi les esters d’acétate, on peut notamment citer les copolymères d’acétate et de polyvinyl, dont en particulier l’éthylène-acétate de vinyle (EVA) et ses dérivés. Par exemple, on peut citer les copolymères d’EVA/Ethylcellulose ou d’EVA/Amidon.
Comme polymère thermoplastique convenant tout particulièrement à une composition selon l’invention, on peut de préférence citer l’éthylène-acétate de vinyle (EVA), en particulier commercialisé sous la dénomination Evatane 28-800 par la société Arkema.
Dans une composition cosmétique selon l’invention, on pourra notamment utiliser les polymères thermoplastiques formulés dans un mélange, tel que le mélange d’éthylène-acétate de vinyle et de paraffine commercialisé sous la dénomination COOL BIND 34-1300® par la société National Starch.
De préférence, les polymères filmogènes considérés dans le cadre de la présente invention sont distincts des dispersions particulaires de type latex.
Cire
Par « cire », on entend d’une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d’état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu’à 200 °C et notamment jusqu’à 120 °C.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Les cires susceptibles d’être utilisées dans les compositions selon l’invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d’origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges.
Les cires, au sens de l’invention, peuvent être celles utilisées généralement dans les domaines cosmétiques ou dermatologiques. Elles peuvent notamment être polaire ou apolaire, hydrocarbonées siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles peuvent être également d’origine naturelle ou synthétique. a) Cires apolaires
Par « cire apolaire », au sens de la présente invention, on entend une cire dont le paramètre de solubilité à 25 °C tel que défini ci-après, ôaest égal à 0 (J/cm3)/2.
La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l’espace de solubilité tridimensionnel de Hansen sont décrits dans l’article de C. M. Hansen : « The three dimensionnai soluhilityparameters » J. Paint Technol. 39, 105 (1967).
Selon cet espace de Hansen : - δο caractérise les forces de dispersion de London issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires ; - δρ caractérise les forces d’interactions de Debye entre dipôles permanents ainsi que les forces d’interactions de Keesom entre dipôles induits et dipôles permanents ; - ôh caractérise les forces d’interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; - Ôa est déterminé par l’équation : ôa= (δρ2 + ôh2) 2.
Les paramètres δρ, ôh, δο et ôa sont exprimés en (J/cm3)' 2.
Les cires apolaires sont en particulier les cires hydrocarbonées constituées uniquement d’atomes de carbone et d’hydrogène et exempte d’hétéroatomes tel que N, O, Si et P.
Les cires apolaires sont choisies parmi les cires microcristallines, les cires de paraffines, l’ozokérite, les cires de polyéthylène, et leurs mélanges.
Comme ozokérite, on peut citer l’Ozokérite Wax SP 1020 P.
Comme cires microcristallines pouvant être utilisées, on peut citer Multiwax W 445® commercialisé par la société Sonnebom, Microwax HW® et Base Wax 30540® commercialisés par la société Paramelt, et Cerewax® N°3 commercialisé par la société Baerlocher.
Comme microcires pouvant être utilisées dans les compositions selon l’invention en tant que cire apolaire, on peut citer notamment les microcires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 250S® par la société Micro Powders.
Comme cire de polyéthylène, on peut citer Performalene 500-L Polyéthylène et Performalene 400 Polyéthylène commercialisés par New Phase Technologies, Asensa® SC 211 commercialisé par la société Honeywell. b) Cire polaire
Par « cire polaire », au sens de la présente invention, on entend une cire dont le paramètre de solubilité à 25 °C ôa est différent de 0 (J/cm3)1/2.
En particulier, par « cire polaire », on entend une cire dont la structure chimique est formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et comprenant au moins un hétéroatome fortement électronégatif tel qu’un atome d’oxygène, d’azote, de silicium ou de phosphore.
Les cires polaires peuvent notamment être hydrocarbonées, fluorées ou siliconées.
Préférentiellement, les cires polaires peuvent être hydrocarbonées.
Par « cire hydrocarbonée », on entend une cire formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement d’atomes d’oxygène, d’azote, et ne contenant pas d’atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
Par « cire ester », on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction ester. Par « cire alcool », on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c’est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre.
On peut notamment utiliser en tant que cires polaires celles telles que choisies parmi : i) Les cires de formule R1COOR2 dans laquelle Ri et R2 représentent des chaînes aliphatiques linéaires, ramifiées ou cycliques dont le nombre d’atomes varie de 10 à 50, pouvant contenir un hétéroatome tel que O, N ou P et dont la température de point de fusion varie de 25 °C à 120 °C. ii) Le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société Heterene. iii) Les cires diesters d’un diacide carboxylique de formule générale R3-(-OCO-R4-COO-R5), dans laquelle R3 et R5 sont identiques ou différents, de préférence identiques et représentent un groupe alkyle en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) et R4 représente un groupe aliphatique en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) linéaire ramifié pouvant contenir ou non une ou plusieurs insaturation(s), et de préférence linéaire et insaturé. iv) On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d’huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32, par exemple telles que l’huile de jojoba hydrogénée, l’huile de tournesol hydrogénée, l’huile de ricin hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, ainsi que les cires obtenues par hydrogénation d’huile de ricin estérifiée avec l’alcool cétylique. v) La cire d’abeille, la cire d’abeille synthétique, la cire d’abeille polyglycérolée, la cire de camauba, la cire de candellila, la cire de lanoline oxypropylénée, la cire de son de riz, la cire d’Ouricury, la cire d’Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon, la cire de sumac, la cire de montan, la cire d’Orange, la cire de Laurier, la cire de Jojoba hydrogénée, la cire de tournesol, cire de citron, cire d’olive, cire du berry.
Selon un autre mode de réalisation, la cire polaire peut être une cire alcool. Par « cire alcool », on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c’est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre. A titre de cire alcool, on peut citer par exemple la cire C30-50 Alcools Performacol® 550 Alcohol commercialisé par la société New Phase Technologie, l’alcool stéarique, l’alcool cétylique.
On peut aussi utiliser des cires siliconées qui peuvent être avantageusement des polysiloxanes substitués, de préférence à bas point de fusion.
Par « cire siliconée », on entend une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment comprenant des groupes Si-O.
Parmi les cires de silicones commerciales de ce type, on peut citer notamment celles vendues sous les dénominations Abilwax 9800, 9801 ou 9810 (Goldschmidt), KF910 etKF7002 (Shin Etsu), ou 176-1118-3 et 176-11481 (General Electric).
Les cires de silicone utilisables peuvent également être des alkyl ou alcoxydiméthicones, ainsi que les (C2o-C6o)alkyldiméthicones, en particulier les (C3o-C45)alkyldiméthicones comme la cire siliconée vendue sous la dénomination SF-1642 par la société GE-Bayer Silicones ou la C30-45 Alkyldiméthylsilyl Polypropylsilsesquioxane sous la dénomination SW-8005® C30 Resin Wax commercialisé par la société Dow Corning.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire d’abeille, par exemple celle commercialisée sous la dénomination White Beeswax SP-453P par la société Strahl & Pitsch ou une cire de paraffine.
Polymère semi-cristallin
La composition cosmétique selon l’invention peut comprendre au moins un polymère semi-cristallin. De préférence, le polymère semi-cristallin a une structure organique, et une température de fusion supérieure ou égale à 30 °C.
Par « polymère semi-cristallin », on entend au sens de l’invention, des polymères comportant une partie cristallisable et une partie amorphe et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). La partie cristallisable est soit une chaîne latérale (ou chaîne pendante), soit une séquence dans le squelette.
Lorsque la partie cristallisable du polymère semi-cristallin est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes ; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère.
La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence inférieure à 120 °C.
La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence supérieure ou égale à 40 °C et inférieure à 85 °C.
Le ou les polymères semi-cristallins selon l’invention sont des solides à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C. Les valeurs de point de fusion correspondent au point de fusion mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société Mettler, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute. Le point de fusion considéré est le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme.
En dehors des chaînes ou séquences cristallisables, les séquences des polymères sont amorphes. Par « chaîne ou séquence cristallisable », on entend au sens de l’invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l’état amorphe à l’état cristallin, de façon réversible, selon qu’on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l’invention est un groupement d’atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d’atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère.
Les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semi-cristallins peuvent représenter au moins 30 % du poids total de chaque polymère et mieux au moins 40 %. Les polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables sont des homo- ou des copolymères. Les polymères semi-cristallins de l’invention à séquences cristallisables sont des copolymères, séquencés ou multi séquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères de l’invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers sont avantageusement sous forme aléatoire ou statistique.
Les polymères semi-cristallins de l’invention peuvent être d’origine synthétique.
En particulier, le polymère semi-cristallin peut être choisi parmi : - les homopolymères et copolymères comportant des motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s), - les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, - les polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d’éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, et - les copolymères acrylates/silicone.
Les polymères semi-cristallins utilisables dans l’invention peuvent être choisis en particulier parmi : - les copolymères séquencés de polyoléfines à cristallisation contrôlée, dont les monomères sont décrits dans EP 0 951 897, - les polycondensats et notamment de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d’éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US 5,156,911, tels que les (Cio-C3o)alkyle polyacrylates correspondant aux Intelimer® de la société Landec décrits dans la brochure « Intelimer® polymers », Landec IP22 (Rev. 4-97) et par exemple le produit Intelimer® IPA 13-1 de la société Landec, qui est un polyacrylate de stéaryle de poids moléculaire d’environ 145 000 et dont la température de fusion est égale à 49 °C, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO 01/19333, - les copolymères acrylates/silicone, tels que les copolymères d’acide acrylique et d’acrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères d’acide acrylique et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de méthyle, méthacrylate de butyle, d’acrylate d’éthyl-2-hexyle et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane. On peut citer en particulier les copolymères commercialisés par la société SHIN-ETSU sous les dénominations KP-561 (nom CTFA : acrylates/dimethicone), KP-541 (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Isopropyl alcohol), KP-545 (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Cyclopentasiloxane), - et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de polymères semi-cristallin particulièrement avantageux les poly(Cio-C3o)alkylacrylates, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Intelimer IPA 13-1 NG par la société Air products and Chemical.
De préférence, dans le cadre de la présente invention, le ou les composé(s) fusible(s) sont choisis parmi l’éthylène-acétate de vinyle (EVA), une cire d’abeille, une cire de paraffine, un poly(Cio-C3o)alkylacrylate, un copolymère acétate de vinyle/stéarate d’allyle et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, on pourra notamment citer les copolymères acétate de vinyle/stéarate d’allyle, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Mexomere PQ par la société Chimex.
Phase aqueuse
La composition cosmétique d’un ensemble selon l’invention peut comprendre une phase aqueuse, qui peut former une phase continue de la composition.
La phase aqueuse peut comprendre de l’eau. Elle peut également comprendre au moins un solvant hydrosoluble.
Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans le cadre de la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau.
Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l’invention, on peut citer notamment les mono-alcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone, tels que l’éthanol et l’isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l’éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol.
La phase aqueuse, par exemple composée d’eau et d’éventuellement un solvant miscible à l’eau, est généralement présente dans une composition selon l’invention en une teneur allant de 30 % à 80 % en poids, de préférence allant de 40 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Solvant volatil
Une composition cosmétique selon la présente invention peut comprendre un ou plusieurs solvant(s) volatil(s).
Dans le cadre de la présente invention, on entend par solvant volatil, un composé liquide à la température ambiante (20 °C) et à la pression atmosphérique présentant une pression de vapeur à 20 °C supérieure à 0,1 mmHg et de préférence comprise entre 0,1 et 300 mmHg, encore plus préférentiellement entre 0,5 et 200 mmHg.
Ce solvant volatil peut être de l’eau, un solvant organique non siliconé, un solvant organique siliconé ou leurs mélanges. A titre de solvant organique non siliconé volatil, on peut citer : - les alcanols volatils en C1-C4 tels que l’éthanol ou l’isopropanol ; - les alcanes volatils en C5-C7 tels que le n-pentane, l’hexane, le cyclopentane, le 2,3-diméthylbutane, le 2,2-diméthylbutane, le 2-méthylpentane ou le 3-méthylpentane ; - les esters d’acides en C1-C20 liquides et d’alcools en Ci-Cs volatils tels que l’acétate de méthyle, l’acétate de n-butyle, l’acétate d’éthyle, l’acétate de propyle, l’acétate d’isopentyle ou le 3-éthoxypopionate d’éthyle ; - les cétones liquides à température ambiante et volatiles telles que la méthyléthylcétone, la méthylisobutylcétone, la diisobutylcétone, l’isophorone, la cyclohexanone ou l’acétone ; - les polyols volatils tels que le propylène glycol ; - les éthers volatils tels que le diméthoxyméthane, le diéthoxyéthane ou le diéthyl éther ; - les éthers de glycol volatils comme le 2-butoxyéthanol, le butyle diglycol, le monoméhyléther de diéthylène glycol, le n-butyléther de propylène glycol ou l’acétate de monométhyl éther de propylène glycol ; - les huiles hydrocarbonées volatiles telles que les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, et notamment les alcanes ramifiés en Cs-Cis comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en Ce-Cig, l’isododécane, l’isodécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls, et leurs mélanges. On peut aussi citer les neopentanoate d’isohexyle ou d’isodecyle ; - les perfluoroalcanes volatils en C4-C10 tels que dodecafluoropentane, le tetradecafluorohexane ou le decafluoropentane ; - les perfluorocycloalkyles volatils tels que le perfluorométhylcyclopentane, le 1,3-perfluorodiméthylcyclohexane et le perfluorodecaline, vendus respectivement sous les dénominations de « Flutec PC 10 », « Flutec PC30 » et « Flutec PC60 » par la Société F2 Chemicals, ainsi que le perfluorodiméthylcyclobutane et la perfluoromorpholine ; - les composés fluoroalkyles ou hétérofluoroalkyles volatils répondant à la formule suivante : CH3-(CH2)n-[Z]rX-CF3 dans laquelle t est 0 ou 1 ; n est 0, 1, 2 ou 3 ; X est un radical perfluoroalkyle divalent, linéaire ou ramifié, ayant de 2 à 5 atomes de carbone, et Z représente O, S, ou NR, R étant un hydrogène, un radical -(CH2)n-CH3 ou -(CF2)m-CF3, m étant égal à 2, 3, 4 ou 5.
Parmi les composés fluoroalkyles ou hétérofluoroalkyles volatils, on peut notamment citer le méthoxynonafluorobutane vendu sous la dénomination « MSX 4518(R) », « HFE-7100(R) » par la Société 3M et l’éthoxynonafluorobutane vendu sous la dénomination « HFE-7200(R) » par la Société 3M.
De préférence, le solvant est choisi de telle manière que son point d’ébullition soit inférieur à 200 °C.
Selon un mode de réalisation particulier, le solvant organique non siliconé est choisi parmi l’éthanol, l’isopropanol, l’acétone et l’isododécane. A titre de solvant siliconé volatil, on peut citer les composés siliconés à faible viscosité choisi parmi les silicones linéaires ou cycliques ayant de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone, par exemple l’octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, le dodécaméthylcyclohexasiloxane, l’heptaméthylhexyltri-siloxane, l’heptaméthyléthyltrisiloxane, l’heptaméthyloctyltrisiloxane, l’octaméthyltrisiloxane, le décaméthyltétrasiloxane, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, le composé siliconé est choisi parmi le cyclopentadiméthylsiloxane et le dodécaméthylcyclohexasiloxane.
Selon un mode de réalisation particulier, le solvant siliconé volatil présente une viscosité inférieure à 50 centistokes.
De préférence, la silicone volatile est cyclique et choisie parmi le décaméthylcyclopentasiloxane, l’octaméthyltrisiloxane et le décaméthyltétrasiloxane. A titre d’exemple, on peut citer la décaméthylcyclopentasiloxane commercialisée sous le nom DC-245 par la société Dow Corning, l’octaméthyltrisiloxane commercialisée sous le nom DC-200 Fluid 1 est par la société Dow Corning et le décaméthyltétrasiloxane commercialisée sous le nom DC-200 Fluid 1,5 cSt par la société Dow Corning.
Cette silicone volatile cyclique présente généralement une viscosité faible, par exemple une viscosité inférieure à 5 cSt à 25 °C.
De préférence, la silicone volatile est cyclique et est le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom DC-245 par la société
Dow Corning.
De préférence, la composition cosmétique comprend moins de 20 % de solvant(s) volatil(s), de préférence moins de 10 % de solvant(s) volatil(s), et encore plus préférentiellement la composition cosmétique est dénuée de solvant(s) volatil(s).
Dans cette première variante de réalisation, la composition se solidifie lorsque sa température redescend à une valeur inférieure ou égale à sa température de fusion. B. Composition fluide contenant des particules à l’état dispersé
Selon une deuxième variante de réalisation de la composition, la composition est fluide à température ambiante et contient au moins des particules à l’état dispersé dans un milieu liquide, ladite composition étant solidifiable via l’agrégation desdites particules.
Au sens de l’invention, la qualification de « fluide », entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention, n’est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement.
Selon cette variante de réalisation, une composition selon l’invention peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,01 Pa s et 50 Pa s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, et plus préférentiellement entre 5 Pa s et 50 Pa s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM100®.
Dans le cadre de la présente invention, c’est la réorganisation des particules dispersées dans le milieu liquide qui produit la prise en masse des particules.
Pour ce faire, une composition peut comprendre de 10 % à 55 % en poids, de préférence de 12 % à 50 % en poids, de particules à l’état dispersé, par rapport au poids total de la composition.
Ces particules à l’état solide sont présentes, dans la composition selon l’invention, à un état dispersé au sein du milieu liquide associé. Ainsi, une composition selon l’invention peut se présenter sous la forme d’un colloïde ou encore d’une suspension.
Comme mentionné précédemment, la composition cosmétique est solidifiable via l’agrégation des particules à l’état dispersé.
Les particules s’agrègent sous l’effet d’une élévation de la température et/ou de l’évaporation du milieu liquide. Ainsi, la composition passe d’un état fluide a un état plus épais, et encore mieux à un état solide.
Au sens de l’invention, on entend par « agrégation », le fait qu’un matériau ou un dépôt suffisamment cohésif est obtenu, et que ledit matériau ou dépôt peut être isolé.
Un dépôt macroscopiquement continu, et de préférence cohésif, est ainsi obtenu. De préférence, un dépôt isolable qui peut être manipulé individuellement est obtenu. Par exemple, un tel dépôt peut être obtenu lorsque le dépôt est réalisé par coulage sur une surface anti-adhérente, comme une surface revêtue de PTFE ou siliconée.
Par conséquent, la présente invention est différente d’une composition qui se solidifie par agrégation mais qui ne devient pas cohésive. Par exemple, une composition selon l’invention est différente d’une composition contenant de l’eau et des pigments qui s’agrègent en séchant. En effet, le dépôt obtenu sera alors pulvérulent mais non cohésif.
Ainsi, selon un mode de réalisation préféré, une composition cosmétique fluide selon l’invention procure, après sa solidification via l’agrégation des particules, un matériau ou dépôt cohésif, et de préférence insensible à l’eau. En particulier, un tel matériau ou dépôt cohésif présente une reprise à l’eau inférieure ou égale à 10 %, de préférence inférieure ou égale à 5 %, et encore plus préférentiellement inférieure ou égale à 3 %.
Au sens de l’invention, on entend par une « reprise à l'eau », le pourcentage d’eau absorbé par le matériau ou le dépôt après 60 minutes d’immersion dans l’eau à 25 °C (température ambiante).
La reprise en eau est mesurée pour une couche de composition de 300 pm d’épaisseur (avant séchage), déposée à l’aide d’un applicateur 300 μ sur une plaque de verre munie d’une couche de ruban téflonné puis séchée pendant 24 heures à 30 °C sur une plaque thermostatée. Trois morceaux d’environ 1 cm2 sont découpés dans le film sec puis pesés (mesure de la masse Ml), puis immergés dans l’eau pendant 60 minutes ; après immersion, le morceau de film est essuyé pour éliminer l’excédent d’eau en surface puis pesé à nouveau (mesure de la masse M2). La différence M2-M1 correspond à la quantité d’eau absorbée par le film. La reprise en eau est égale à [(M2-M1)/M1] x 100 et est exprimée en pourcentage de poids d’eau par rapport au poids du film.
Ainsi, selon un mode de réalisation, l’agrégation des particules dispersées dans le milieu liquide peut être induite par évaporation, au moins partielle, voire totale, dudit milieu liquide.
De préférence, selon ce mode de réalisation, l’évaporation dudit milieu liquide s’opère à une température comprise entre 45 °C et 90 °C, de préférence comprise entre 50 °C et 80 °C. L’évaporation du milieu liquide peut également s’effectuer à température ambiante, en étant notamment stimulée par une ventilation forcée, en utilisant par exemple un sèche-cheveux.
Ainsi, une telle composition selon l’invention se prête à un épaississement via l’évaporation partiel ou totale des ingrédients liquides, figurés le plus souvent majoritairement par l’eau.
Comme mentionné précédemment, une composition selon l’invention, sujette à ce phénomène d’évaporation des ingrédients liquides formant son milieu liquide, a pour avantage de se solidifier pour former au final, un matériau solide totalement cohésif.
Ce phénomène est à distinguer d’une transition de phase au sens propre, lors du passage d’un état de la matière à un autre, telle qu’une cristallisation.
Comme vu précédemment, la composition cosmétique comprend des particules à l’état dispersé et un milieu liquide.
Ledit milieu liquide peut être par exemple choisi parmi l’eau, l’éthanol ou leurs mélanges.
Les particules à l’état dispersé peuvent être choisies parmi une cire, un polymère filmogène, et leurs mélanges, et en particulier peuvent être choisies parmi un mélange d’un polymère filmogène et d’une cire.
En particulier, il peut s’agir d’émulsions de cire, de microdispersion de cire dans l’eau, de dispersion de cire dans un solvant anhydre ou encore de polymère filmogène dispersé dans l’eau.
De préférence, la composition cosmétique comprend un ou plusieurs polymère(s) filmogène(s) sous la forme de particules à l’état dispersé et d’un milieu liquide.
Cire
Il peut notamment s’agir d’une cire telle que définie ci-dessus.
Selon un mode de réalisation de l’invention, une composition selon l’invention comprend avantageusement de 0 % à 35 % en poids, en particulier de 5 % à 30 % en poids de cire(s), voire de 10 % à 25 % en poids de cire(s), par rapport au poids total de la composition.
Dans un autre mode de réalisation, une composition selon l’invention comprend une quantité de cire inférieure à 8 %, voire inférieure à 3 %, et mieux encore inférieure à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire de camauba, avantageusement sous forme de microdispersion, par exemple celle commercialisée sous la dénomination Mexoryl SAP par la société Chimex.
Polymère filmogène
Une composition selon l’invention peut comprendre de préférence au moins une dispersion aqueuse de particules de polymère(s) filmogène(s), et éventuellement au moins un polymère filmogène additionnelle (non présent sous forme de dispersion aqueuse de particules, tel qu’un polymère filmogène hydrosoluble).
Dans la présente demande, on entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d’un agent auxiliaire de filmification, un dépôt macroscopiquement continu, et de préférence un dépôt cohésif, et mieux encore un dépôt dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit dépôt peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit dépôt est réalisé par coulage sur une surface anti-adhérente comme une surface téflonnée ou siliconée.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une teneur totale en matière sèche de polymère(s) filmogène(s) supérieure ou égale à 5 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 10 % en poids, et mieux supérieure ou égale à 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une teneur totale en matière sèche de polymère(s) filmogène(s) allant de 10 % à 55 % en poids, en particulier de 12 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
En particulier, une composition selon l’invention comprend de préférence au moins une dispersion aqueuse de particules formées d’un ou plusieurs polymères filmogènes.
Elle peut également comporter au moins un polymère filmogène hydrosoluble.
Ainsi, une composition selon l’invention peut comporter au moins un polymère filmogène additionnel, distinct de particules de polymère(s) filmogène(s) présente(s) sous forme de dispersion aqueuse.
La teneur en ce (ces) polymère(s) filmogène(s) additionnel(s), dit hydrosoluble(s), est de préférence inférieure ou égale à 10 % en poids, plus préférentiellement encore inférieure ou égale à 5 % en poids, mieux inférieure ou égale à 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Polymère(s) filmogène(s) en dispersion aqueuse
Un tel polymère filmogène présent dans ladite préparation de la composition sous la forme de particules en dispersion aqueuse, portent généralement le nom de (pseudo)latex, c’est-à-dire latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l’homme du métier.
Une dispersion convenant à l’invention, peut comprendre un ou plusieurs types de particules, ces particules pouvant varier par leur taille, par leur structure et/ou par leur nature chimique.
Une composition selon l’invention peut comporter une teneur totale en matière sèche de particules de polymère(s) filmogène(s) sous forme de dispersion aqueuse supérieure ou égale à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Avantageusement, une composition selon l’invention comporte une teneur totale en matière sèche de particules de polymère(s) filmogène(s) sous forme de dispersion aqueuse supérieure ou égale à 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une teneur totale en matière sèche de particules de polymère(s) filmogène(s) allant de 10 % à 55 % en poids, mieux de 12 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
La teneur totale en particules de polymère(s) filmogène(s) présente(s) sous forme de dispersion(s) aqueuse(s) est de préférence supérieure ou égale à 30 % en poids, préférentiellement supérieure ou égale à 40 % en poids, par rapport au poids total des particules.
Ces particules peuvent être de nature anionique, cationique ou neutre et peuvent constituer un mélange de particules de natures différentes.
Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensât, les polymères d’origine naturelle et leurs mélanges. D’une manière générale, ces polymères peuvent être des polymères statistiques, des copolymères blocs de type A-B, multi blocs A-B-A, ou encore de type ABCD..voire des polymères greffés.
Polymère filmogène radicalaire :
Par « polymère radicalaire », on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s’homopolymériser (à l’inverse des polycondensats).
Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des homopolymères ou des copolymères, acryliques et/ou vinyliques.
Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides.
Comme monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide ou monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés α,β-éthyléniques tels que l’acide acrylique, l’acide méthacrylique, l’acide crotonique, l’acide maléique, l’acide itaconique. On utilise en particulier l’acide (méth)acrylique et l’acide crotonique, et plus particulièrement l’acide (méth)acrylique.
Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l’acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d’alkyle, en particulier d’alkyle en C1-C20, plus particulièrement en C|-Cx, des (méth)acrylates d’aryle, en particulier d’aryle en Ce-Cio, des (méth)acrylates d’hydroxyalkyle, en particulier d’hydroxyalkyle en C2-C6.
Parmi les (méth)acrylates d’alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d’éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d’isobutyle, le méthacrylate d’éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle.
Parmi les (méth)acrylates d’hydroxyalkyle, on peut citer l’acrylate d’hydroxyéthyle, l’acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d’hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle.
Parmi les (méth)acrylates d’aryle, on peut citer l’acrylate de benzyle et l’acrylate de phényle.
Les esters de l’acide (méth)acrylique sont en particulier des (méth)acrylates d’alkyle.
Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c’est-à-dire qu’une partie ou la totalité des atomes d’hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.
Comme amides des monomères acide, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d’alkyle en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide et le N-t-octyl acrylamide.
Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l’homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment.
Comme exemple d’esters vinyliques, on peut citer l’acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle.
Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène de l’alpha-méthyl styrène.
La liste des monomères donnée n’est pas limitative et il est possible d’utiliser tout monomère connu de l’homme du métier entrant dans les catégories de monomères acryliques et vinyliques (y compris les monomères modifiés par une chaîne siliconée).
Comme polymère vinylique, on peut également utiliser les polymères acryliques siliconés.
On peut également citer les polymères résultant de la polymérisation radicalaire d’un ou plusieurs monomères radicalaires, à l’intérieur et/ou partiellement à la surface de particules préexistantes d’au moins un polymère choisi parmi le groupe constitué par les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesteramides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés « polymères hybrides ».
Polvcondensat :
Comme polymère filmogène de type polycondensat, on peut citer les polyuréthannes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthannes- acryliques, les polyuréthannes-polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther-polyuréthannes, les polyurées, les polyurée/polyuréthannes, les polyuréthannes siliconés, et leurs mélanges.
Le polyuréthanne filmogène peut être, par exemple, un copolymère polyuréthanne, polyurée/uréthanne, ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, comportant seule ou en mélange au moins une séquence choisie parmi : une séquence d’origine polyester aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou, une séquence siliconée, ramifiée ou non, par exemple polydiméthylsiloxane ou polyméthylphénylsiloxane, et/ou une séquence comportant des groupes fluorés.
Les polyuréthannes filmogènes tels que définis dans l’invention peuvent être également obtenus à partir de polyesters, ramifiés ou non, ou d’alkydes comportant des hydrogènes mobiles que l’on modifie par réaction avec un diisocyanate et un composé organique bifonctionnel (par exemple dihydro, diamino ou hydroxyamino), comportant en plus soit un groupement acide carboxylique ou carboxylate, soit un groupement acide sulfonique ou sulfonate, soit encore un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire.
Parmi les polycondensats filmogènes, on peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters.
Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d’acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. L’acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l’acide oxalique, l’acide malonique, l’acide diméthylmalonique, l’acide succinique, l’acide glutarique, l’acide adipique, l’acide pimélique, l’acide 2,2-diméthylgluratique, l’acide azélaïque, l’acide subérique, l’acide sébacique, l’acide fumarique, l’acide maléique, l’acide itaconique, l’acide phtalique, l’acide dodécanedioïque, l’acide 1,3-cyclohexanedicarbocylique, l’acide 1.4- cyclohexanedicarboxylique, l’acide isophtalique, l’acide téréphtalique, l’acide 2.5- norborane dicarboxylique, l’acide diglycolique, l’acide thiodipropionique, l’acide 2.5- naphtalènedicarboxylique, l’acide 2,6-naphtalène-dicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d’au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit en particulier l’acide phtalique, l’acide isophtalique et l’acide téréphtalique.
Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise en particulier un diol choisi parmi : l’éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane.
Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l’éthylènediamine, l’hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine.
Polymère d’origine naturelle :
On peut utiliser dans la présente invention des polymères d’origine naturelle, éventuellement modifiés, comme la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques insolubles dans l’eau tels que la nitrocellulose, les esters de cellulose modifiés dont notamment des esters de carboxyalkylcellulose comme ceux décrits dans la demande de brevet US 2003/185774, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, ledit au moins un polymère filmogène à l’état dispersé est choisi parmi les dispersions de polymères acryliques, les dispersions de polyuréthanne, les dispersions de sulfopolyesters, les dispersions vinyliques, les dispersions de polyvinyl acétate, les dispersions de terpolymère vinyl pyrrolidone, diméthylaminopropyl méthacrylamide et chlorure de lauryldiméthylpropylméthacrylamidoammonium, les dispersions de polymère hybrides polyuréthane/polyacryliques, les dispersions de particules de type cœur-écorce et leurs mélanges.
Sont détaillés ci-après différents types de dispersions aqueuses, notamment commerciales, adaptées à la préparation de la composition conforme à la présente invention. 1/ Ainsi, selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la dispersion aqueuse de particules de polymère est une dispersion aqueuse de polymère acrylique.
Le polymère acrylique peut être un copolymère styrène/acrylate, et notamment un polymère choisi parmi les copolymères issus de la polymérisation d’au moins un monomère styrénique et au moins un monomère (méth)acrylate d’alkyle en Ci-Cie.
Comme monomère styrénique utilisable dans l’invention, on peut citer par exemple le styrène ou l’alpha-méthylstyrène, et en particulier le styrène.
Le monomère de (méth)acrylate d’alkyle en Ci-Cix est en particulier un (méth)acrylate d’alkyle en C1-C12 et plus particulièrement un (méth)acrylate d’alkyle en C1-C10. Le monomère (méth)acrylate d’alkyle en Ci-Cix peut être choisi parmi l’acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, l’acrylate d’éthyle, l’acrylate de propyle, l’acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, l’acrylate d’hexyle, l’acrylate d’octyle, l’acrylate de 2-éthyl hexyle, le (méth)acrylate de lauryle et le (méth)acrylate de stéaryle.
Comme polymère acrylique en dispersion aqueuse, on peut utiliser selon l’invention le copolymère styrène/acrylate commercialisé sous la dénomination « Joncryl SCX-8211®» par la société BASF ou « Syntran 5760cg» par la société Interpolymer, le polymère acrylique commercialisé sous la référence « Acronal® DS - 6250 » par la société BASF, le copolymère acrylique « Joncryl® 95 » par la société BASF. 2/ Selon un mode de réalisation de l’invention, la dispersion aqueuse de particules de polymère est une dispersion aqueuse de particules de polyester-polyuréthanne et/ou de polyéther-polyuréthanne en particulier anionique.
Le caractère anionique des polyester-polyuréthannes et des polyéther-polyuréthannes utilisés selon l’invention est du à la présence dans leurs motifs constitutifs de groupements à fonction acide carboxylique ou acide sulfonique.
Les particules de polyester-polyuréthanne ou de polyéther-polyuréthanne utilisées selon l’invention sont généralement commercialisées sous forme de dispersions aqueuses.
La teneur en particules desdites dispersions actuellement disponibles sur le marché, va d’environ 20 % à environ 60 % en poids par rapport au poids total de la dispersion.
Parmi les dispersions de polyester-polyuréthanne anionique utilisables dans les compositions selon l’invention, on peut citer en particulier celle commercialisée sous la dénomination « Avalure UR 405® » par la société NOVEON ou « Baycusan Cl004 » par la société BAYER MATERIAL SCIENCE.
Parmi les dispersions de particules de polyéther-polyuréthanne anionique utilisables selon l’invention, on peut citer en particulier celles commercialisées sous la dénomination de « Avalure UR 450® » par la société NOVEON, et sous la dénomination de « Néorez R 970® » par la société DSM.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, on peut utiliser un mélange de dispersions commerciales constitué de particules de polyester-polyuréthanne anionique telles que définies ci-dessus et de particules de polyéther-polyuréthanne anionique également définies ci-dessus.
Par exemple, on peut utiliser un mélange constitué de la dispersion commercialisée sous la dénomination de « Sancure 861®» ou un mélange de celle commercialisée sous la dénomination de « Avalure UR 405® » et de celle commercialisée sous la dénomination de « Avalure UR 450® », ces dispersions étant commercialisées par la société NOVEON. 3/ Selon un autre mode de réalisation particulier de l’invention, la dispersion aqueuse utilisée comprend un mélange d’au moins deux polymères filmogènes sous forme de particules distinctes par leurs températures de transition vitreuses (Tg) respectives.
En particulier, selon un mode de réalisation de l’invention, la composition conforme à l’invention peut comprendre au moins un premier polymère filmogène à l’état dispersé et au moins un second polymère filmogène à l’état dispersé, lesdits premier et second polymères ayant des Tg différentes et de préférence la Tg du premier polymère (Tgi) est supérieure à la Tg du second polymère (¾). En particulier, la différence entre les Tgi et Tg2 est en valeur absolue, d’au moins 10 °C, de préférence d’au moins 20 °C.
Plus précisément, elle comprend dans un milieu aqueux acceptable : a) des particules dispersées dans le milieu aqueux d’un premier polymère filmogène ayant au moins une température de transition vitreuse Tgi supérieure ou égale à 20 °C, et b) des particules dispersées dans le milieu aqueux d’un deuxième polymère filmogène ayant au moins une température de transition vitreuse Tg2 inférieure ou égale à 70 °C.
Cette dispersion résulte généralement d’un mélange de deux dispersions aqueuses de polymère filmogène.
Le premier polymère filmogène a au moins une température de transition vitreuse Tgi supérieure ou égale à 20 °C, notamment allant de 20 °C à 150 °C, et avantageusement supérieure ou égale à 40 °C, notamment allant de 40 °C à 150 °C, et en particulier supérieure ou égale à 50 °C, notamment allant de 50 °C à 150 °C.
Le deuxième polymère filmogène a au moins une température de transition vitreuse Tg2 inférieure ou égale à 70 °C, notamment allant de -120 °C à 70 °C, et en particulier inférieure à 50 °C, notamment allant de -60 °C à +50 °C, et plus particulièrement allant de -30 °C à 30 °C.
La mesure de la température de transition vitreuse (Tg) d’un polymère est effectuée par DMTA (Dynamical and Mechanical Température Analysis ou Analyse dynamique et mécanique de température) comme décrit ci-dessous.
Pour mesurer la température de transition vitreuse (Tg) d’un polymère, on effectue des essais de viscoélasticimétrie avec un appareil DMTA de « Polymer laboratories », sur un échantillon de film. Ce film est préparé par coulage de la dispersion aqueuse de polymère filmogène dans une matrice téflonnée puis séché à 120 °C pendant 24 heures. On obtient alors un film dans lequel on découpe (par exemple à l’emporte-pièce) les éprouvettes. Celles-ci ont typiquement une épaisseur d’environ 150 pm, une largeur de 5 à 10 mm et une longueur utile d’environ 10 à 15 mm. On impose à cet échantillon une sollicitation de traction. L’échantillon subit une force statique de 0,01 N à laquelle se superpose un déplacement sinusoïdal de ± 8 pm à la fréquence de 1 Hz. On travaille ainsi dans le domaine linéaire, sous de faibles niveaux de déformation. Cette sollicitation de traction est effectuée sur l’échantillon à des températures variant de -150 °C à +200 °C, avec une variation de température de 3 °C par minute.
On mesure alors le module complexe E* = E’ + iE” du polymère testé en fonction de la température.
De ces mesures, on déduit les modules dynamiques E’, E” et le pouvoir amortissant : tgs = E’ ’/E’.
Puis on trace la courbe des valeurs de tgs en fonction de la température ; cette courbe présente au moins un pic. La température de transition vitreuse Tg du polymère correspond à la température à laquelle se situe le sommet de ce pic.
Lorsque la courbe présente au moins 2 pics (dans ce cas, le polymère présente au moins 2 Tg), on prend comme valeur de Tg du polymère testé la température pour laquelle la courbe présente un pic de plus forte amplitude (c’est-à-dire correspondant à la plus grande valeur de tgs ; on ne considère dans ce cas que la Tg « majoritaire » comme valeur de Tg du polymère testé).
Dans la présente invention, la température de transition Tgi correspond à la Tg « majoritaire » (au sens défini précédemment) du premier polymère filmogène lorsque ce dernier présente au moins 2 Tg ; la température de transition vitreuse Tg2 correspond à la Tg « majoritaire » du deuxième polymère filmogène lorsque ce dernier présente au moins 2 Tg·
Le premier polymère filmogène et le deuxième polymère filmogène peuvent être choisis, indépendamment l’un de l’autre, parmi les polymères radicalaires, les polycondensats et les polymères d’origine naturelle tels que définis précédemment ayant les caractéristiques de température de transition vitreuse définies précédemment.
Comme premier polymère filmogène en dispersion aqueuse, on peut utiliser les dispersions aqueuses de polymère vendues sous les dénominations « NeoRez R-989® » par la société DSM, « Joncryl 95 » et « Joncryl® 8211 » par la société BASF.
Comme deuxième polymère filmogène en dispersion aqueuse, on peut utiliser par exemple les dispersions aqueuses de polymère vendues sous les dénominations « Avalure® UR-405 », « Avalure® UR-460 » par la société NOVEON ou « Acrilem IC89RT® » par la société ICAP, Néocryl A-45 par la société DSM.
Le polymère filmogène de la dispersion aqueuse « Avalure® UR-460 » est un polyuréthanne obtenu par la polycondensation de polyoxyde de tétraméthylène, de diisocyanate de tétraméthylxylylène, de diisocyanate d’isophorone et d’acide diméthylol propionique.
Selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré de l’invention, on utilise comme premier et second polymères filmogènes en dispersion aqueuse l’association de dispersion de polymère styrène/acrylate telle que la dispersion commercialisée sous la référence « Joncryl 8211® » par BASF et de dispersion de polymère acrylique telle que la dispersion commercialisée sous la référence « Neocryl A-45® » par DSM.
Selon un autre mode de réalisation préféré, on utilise comme premier polymère filmogène en dispersion aqueuse une dispersion de polymère acrylique telle que la dispersion commercialisée sous la référence « Joncryl 95® » par BASF et comme second polymère filmogène une dispersion de polymère polyuréthane anionique commercialisée sous la référence « Avalure UR405® » par DSM.
Comme dispersions aqueuses de polymère filmogène, on peut utiliser : - les dispersions acryliques vendues sous les dénominations « Acronal DS-6250® » par la société BASF, « Neocryl A-45® », « Neocryl XK-90® », « Neocryl A-1070® », « Neocryl A-1090® », « Neocryl BT-62® », « Neocryl A-1079® » et « Neocryl A-523®» par la société DSM, «Joncryl 95®», «Joncryl 8211®» par la société BASF, « Daitosol 5000 AD® » ou « Daitosol 5000 SJ » par la société DAITO KASEY KOGYO ; « Syntran 5760 CG» par la société Interpolymer, - les dispersions aqueuses de polyuréthanne vendues sous les dénominations « Neorez R-981® » et « Neorez R-974® » par la société DSM, les « Avalure UR-405® », « Avalure UR-410® », « Avalure UR-425® », « Avalure UR-450® », « Sancure 875® », « Avalure UR 445® », « Avalure UR 450® » par la société NOVEON, « Impranil 85® » par la société BAYER, « Baycusan Cl004® » par la société BAYER MATERIAL SCIENCE, - les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque « Eastman AQ® » par la société Eastman Chemical Products, - les dispersions vinyliques comme le « Mexomère PAM », les dispersions aqueuses de polyvinyl acétate comme le « Vinybran® » de la société Nisshin Chemical ou celles commercialisées par la société UNION CARBIDE, les dispersions aqueuses de terpolymère vinyl pyrrolidone, diméthylaminopropyl méthacrylamide et chlorure de lauryldiméthylpropylméthacrylamidoammonium telles que le « Styleze W® »-d’ISP, - les dispersions aqueuses de polymère hybrides polyuréthane/polyacryliques telles que celles commercialisées sous les références « Hybridur® » par la société AIR PRODUCTS ou « Duromer® » de NATIONAL STARCH, - les dispersions de particules de type cœur-écorce telles que celles commercialisées par la société ARKEMA sous la référence « Kynar ® » (cœur : fluoré -écorce : acrylique) ou encore celles décrites dans US 5 188 899 (cœur : silice - écorce : silicone) et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré, une composition conforme à l’invention comprend une dispersion aqueuse de particules choisies parmi les dispersions aqueuse de polymère(s) filmogène(s) acryliques et dérivés, en particulier de styrène-acrylique et dérivés, et les dispersions aqueuse de polymère(s) polyuréthane(s), en particulier de polyester-polyuréthanne, et leurs dérivés, et leur(s) mélange.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de polymère filmogène particulièrement avantageux les latex, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Syntran 5760 CG par la société INTERPOLYMER
Selon un mode de réalisation particulier, la teneur totale en cire(s) et la teneur totale en particules de polymère(s) filmogène(s) sont telles que le ratio pondéral de la (des) cire(s) sur les particules de polymère(s) filmogène(s) est supérieur ou égal à 1/2, mieux à 2/3.
De préférence, ce ratio est inclusivement compris entre 1/2 et 2, plus préférentiellement encore entre 2/3 et 3/2.
Selon un mode de réalisation particulier, la teneur totale en cire(s) et la teneur totale en particules de polymère(s) filmogène(s), toutes deux préférentiellement présentes sous forme de particules en dispersion aqueuse, avec le (les) polymère(s) filmogène(s) choisies parmi les dispersions aqueuse de polymère(s) filmogène(s) acryliques et dérivés, en particulier styrène-acrylique et dérivés, et les dispersions aqueuse de polymère(s) hybrides polyester-polyuréthanne, et leurs mélanges, sont telles que le ratio pondéral des particules de (des) cire(s) sur lesdites particules de polymère(s) filmogène(s), est supérieur ou égal à 1/2, mieux à 2/3.
Par exemple, ce ratio est inclusivement compris entre 1/2 et 2, plus préférentiellement encore entre 2/3 et 3/2.
De préférence, les particules à l’état dispersé peuvent être choisies parmi une cire, du latex, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l’invention consiste en une dispersion particulaire comprenant au moins un mélange d’une microdispersion de camauba et d’un latex.
La composition peut être conditionnée dans un récipient sous pression et comporter un gaz propulseur sous pression.
Lors du moulage, la composition peut être chauffée au-delà de la température de vaporisation du milieu liquide.
La composition peut être ventilée, par exemple par un flux d’air, lors du moulage, de manière à accélérer l’évaporation du milieu liquide. L’ouverture des mâchoires peut également contribuer à l’évaporation du milieu liquide.
Un absorbeur spécifique du milieu liquide peut être introduit lors du moulage ou préalablement à celui-ci. Le solvant est alors éliminé au moins en partie par absorption.
Le moule, notamment s’il est à usage unique, peut comporter un absorbeur spécifique au milieu liquide.
Le dispositif peut comporter un système qui aide au séchage de la composition, le système réalisant un apport d’énergie, notamment sous forme de lumière ou de chaleur, et/ou comportant un circuit d’aération, une aspiration et/ou un soufflage d’air. L’une ou les deux mâchoires du dispositif peuvent être dotées d’un système d’une admission de composés asséchant, comme un sel de calcium par exemple.
Le moule peut comporter une matière absorbante ou être recouvert de matière absorbante ou dessicative, notamment une céramique ou une matière poreuse, ou un actif chimique apte à absorber, comme un silica-gel ou au moins un composé tel qu’un aérogel, de l’argile, de la bentonite, des sels de calcium ou cobalt ou cuivre (chlorure, sulfate), des halogénures de lithium, du carbonate de potassium, des sulfates de magnésium ou sodium, ou des composés organiques comme des sucres.
Les fibres kératiniques à traiter peuvent être recouvertes d’une matière absorbante telle que ci-dessus avant leur introduction dans le moule. C. Composition fluide comprenant un composé activable
Selon une troisième variante de réalisation de la composition qui convient notamment pour les premier, deuxième et troisième aspects de celle-ci, une composition cosmétique dans un procédé ou un ensemble selon l’invention est fluide à température ambiante et contient au moins un composé activable par un stimulus physique ou chimique, ladite composition étant solidifiable via la transformation de la forme activée dudit composé en un matériau solide, par auto-réaction et/ou interaction avec au moins un composé annexe.
Au sens de l’invention, la qualification de « fluide », entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention, n'est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement.
Ainsi, une telle composition peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, de préférence comprise entre 1 Pa.s et 50 Pa.s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particuleir mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM 100®.
Une composition selon cette variante de réalisation se prête à une solidification via la transformation de la forme activée d’un composé activable en un matériau solide, par auto-réaction et/ou interaction avec au moins un composé annexe.
La réticulation opérée peut-être du type AA ou AB.
Ainsi, la composition est fluide avant réaction et devient solide après réaction.
Au sens de l’invention, un composé « activable » est un composé ou une espèce qui réagit de façon caractéristique en réponse à un stimulus physique ou chimique.
En particulier, le stimulus physique ou chimique peut être une variation de lumière, par exemple UV ou visible, de pH, de température ou de taux d’humidité, ou encore la mise en présence avec au moins un réactif, distinct ou non, du composé annexe.
Ainsi, en réponse à un tel stimulus, la forme activée du composé activable se transforme en un matériau solide, induisant alors la solidification de la composition le contenant.
Selon un premier mode de réalisation, la composition est solidifiable par auto-réaction du composé activable.
Dans ce mode de réalisation, le composé activable réagit avec lui-même ou sur lui-même en réponse à un stimulus physique ou chimique.
Plus particulièrement, le composé activable est un composé photosensible.
Ainsi, le stimulus peut être une variation de lumière, par exemple UV ou visible. Un tel stimulus peut engendrer une réticulation du composé activable.
Ainsi, le composé activable est de préférence choisi parmi les monomères, oligomères ou polymères à fonction acrylate, méthacrylate, acrylamide, ou méthacrylamide et les monomères, oligomères ou polymères aptes à réagir par cycloaddition 2+2 ou 2+4, tels que les composés stilbazolium.
Il peut avantageusement s’agir de composés méthacrylates commercialisés sous la dénomination Power Polish™ Top Coat par la société CND Shellac.
Comme oligomères ou polymères aptes à réagir par cycloaddition 2+2 ou 2+4, peuvent être notamment cités les polyvinylalcool/acétate greffés par des fonctions stilbazolium.
Selon un deuxième mode de réalisation, la composition est solidifiable par interaction du composé activable avec au moins un composé annexe, l’interaction étant de type covalente ou non covalente.
Dans ce mode de réalisation, les deux composés activable et annexe peuvent réagir rapidement, et produire en moins de quelques minutes, via leur transformation, la solidification recherchée de la composition les contenant.
Selon un premier aspect, le composé annexe est un composé présent dans l’atmosphère, par exemple l’eau ou l’oxygène, et le composé activable est choisi parmi une huile siccative, un monomère, oligomère ou polymère à fonction silane, un cyanoacrylate, une silicone réactive, et leurs mélanges.
Par « huile siccative », on entend désigner une huile qui, lorsqu’elle est étalée en couche mince puis exposée à l’air, se transforme en pellicule solide. En particulier, on entend désigner dans le cadre de la présente invention par « huile siccative », les huiles, et de préférence les triglycérides, comportant des doubles liaisons conjuguées, de préférence comportant au moins deux doubles liaisons conjuguées, et de préférence comportant au moins trois doubles liaisons conjuguées.
Les huiles siccatives conformes à l’invention peuvent être d’origine naturelle. De manière avantageuse, l’huile siccative peut être choisie parmi les huiles végétales siccatives telles que l’huile de lin, l’huile de bois de Chine (ou Canton), l’huile d’oïticica, l’huile de vernonia, l’huile d’œillette, l’huile de grenade, l’huile de calendula, les esters de ces huiles végétales, les résines alkydes obtenues à partir de ces huiles végétales, et leurs mélanges. Les résides alkydes sont des polyesters comprenant des chaînes hydrocarbonées d’acides gras, obtenus notamment par polymérisation de polyols et de polyacides ou de leur anhydride correspondant, en présence d’acides gras. Ces acides gras sont présents, notamment sous la forme de triglycérides, dans la majorité des huiles naturelles, telles qu’en particulier les huiles citées précédemment. L’huile siccative convenant à la mise en œuvre de la présente invention peut être modifiée par réaction chimique. En particulier, elle peut être raffinée et/ou partiellement polymérisée. A ce titre, on peut citer les huiles soufflées et les standolies, les huiles maléinisées, époxydées ou cuites. Le soufflage d’une huile se caractérise notamment par une polymérisation de ladite huile avec l’oxygène de l’air.
Comme cyanocrylate convenant tout particulièrement à l’invention, peut être cité le 2-octyl-2-cyanoacrylate stabilisé avec 1 % d’acide phosphorique, par exemple RITE LOK CON895, commercialisé par la Société CHEMENCE.
De manière avantageuse, le composé activable est l’éthylcyanoacrylate, notamment commercialisé sous la dénomination Superglue 3 par la société Loctite peut également être cité.
Les silicones réactives peuvent être choisies parmi les silicones réactives sensibles à l’humidité.
De préférence, il s’agira des silicones réactives commercialisées sous la dénomination Joint & Fix par la société GEB.
Selon un second aspect, le composé activable et le composé annexe possèdent respectivement des groupes fonctionnels complémentaires.
On entend par « groupes fonctionnels complémentaires », des groupes qui sont aptes à réagir entre eux.
Ainsi, le composé activable et le composé annexe peuvent être respectivement un composé nucléophile et un composé électrophile.
Comme couples de composé nucléophile et de composé électrophile convenant tout particulièrement à l’invention, on peut notamment citer les polyols ou polyamines à faire réagir avec des polyanhydrides ou des polyisocyanates.
De préférence, le composé nucléophile et le composé électrophile sont une polyamine et un polyanhydride ou deux silicones réactives distinctes. A titre de silicones réactives, peuvent être tout particulièrement citées les silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek ou bien le produit DOW CORNING 7-FC4210 ELASTOMER film forming base commercialisé par la société Dow Corning et le produit Dow Corning 7-FC4210 Curing Agent commercialisé par la société Dow Corning. A titre d’exemple de polyamine/polyanhydride, on peut utiliser le diamino propane à mélanger avec la GANTREZ AN-119 BF de la société Ashland.
Le composé activable et le composé annexe peuvent également être respectivement un polymère cationique et un polymère anionique.
Comme couples de polymère cationique et de polymère anionique convenant tout particulièrement à l’invention, on peut notamment citer les polyacrylates ou polymethacrylates ou copolymère (tel que UltraHold STrong de la société BASF) ayant des fonctions acide neutralisés (ammoniaque, amine, base forte) à combiner avec des polymères cationiques tels que JR 400, Polysaccharrides quaternisés (Gomme de guar quatemisée du type Jaguar C13S de la société Rhodia, HEC Quaternisé ), PolyDADMAC tel que le POLYQUATERNIUM-7 de la société NALCO.
Le composé activable et le composé annexe peuvent également être respectivement un composé carbonate ou alginate et un composé à base de calcium.
Comme composé carbonate, on peut notamment citer le carbonate ou bicarbonate de sodium de potassium d’ammonium.
Les composés alginates peuvent être choisis parmi le PROTAN AL PH 6160 de la société FMC corporation. A titre de composés à base de calcium, peuvent être cités le chlorure de calcium, et autres halogénures.
De préférence, il s’agit d’une solution d’alginate de sodium telle que celle commercialisée sous la dénomination Kelcosol par la société ISP et d’une solution aqueuse de chlorure de calcium.
Catalyseur
Selon un mode de réalisation préféré, la composition comprend en outre un catalyseur, notamment adapté à l’accélération de la réaction. A titre d’exemple dans le cas des silicones réactives, le catalyseur peut notamment être choisi parmi les dérives de titane.
La réactivité du composé ou de la composition peut être accélérée par des voies conventionnelles telles qu’un apport d’énergie, notamment par lumière ou chaleur, ou un catalyseur.
Le dispositif de moulage peut comporter un système d’admission d’au moins un réactif. L’une ou les deux mâchoires peuvent comporter au moins deux systèmes d’admission de réactifs séparés, les réactifs venant en contact au sein de la ou des cavités de moule.
Le dispositif peut comporter une chambre de mélange des réactifs en amont de la ou des cavités de moule.
Le dispositif peut comporter un système déclencheur tel qu’un illuminateur, notamment un illuminateur en lumière IR, UV ou visible. Le moule est alors de préférence transparent aux longueurs d’onde utilisées pour déclencher la réaction. D. Composition ductile
Selon une quatrième variante de réalisation de la composition convenant notamment aux premier et deuxième aspects de celle-ci ainsi qu’au troisième aspect, la composition cosmétique est ductile et présente, de préférence, un module de Young inférieur ou égal à 100 MPa, à température et pression ambiante.
Dans cette variante de réalisation de la composition, cette dernière est associée à un moule déformable, sous compression ou aspiration.
On entend qualifier par « ductile » la capacité de la composition cosmétique à se déformer plastiquement sans se rompre. La rupture s’effectue lorsqu’un défaut, tel qu’une fissure ou une cavité, induit par la déformation plastique, devient critique et se propage. La ductilité reflète donc l’aptitude qu’à la composition cosmétique à résister à cette propagation.
Ainsi, la composition considérée se déforme, sous compression ou sous aspiration, de façon plastique, c’est-à-dire qu’elle conserve au moins en partie la déformation qui lui est donnée par le moule, sans casser.
En particulier, la composition, sous compression ou sous aspiration, se déforme et épouse la forme de la ou des fibres kératiniques introduites dans la ou les cavités du moule déformable.
De préférence, la composition cosmétique est déformable à une pression comprise entre 0,02 bar et 100 bar, à température ambiante.
En outre, la composition est de préférence auto-cicatrisante, c’est-à-dire qu’elle donne un matériau qui, quand on le soumet à une déformation mécanique l’amenant à faire apparaître une fissure, ladite fissure cicatrise et ce faisant, le matériau retrouve tout ou partie de son intégrité. L’opération de cicatrisation se fait d’elle-même dans un temps allant de quelques secondes à une heure environ, par simple contact des deux bords de la fissure.
En particulier, la composition est de préférence pâteuse, c’est-à-dire que la consistance de cette composition est intermédiaire entre une phase solide et une phase liquide. La viscosité d’une composition pâteuse est avantageusement supérieure à 0,1 Pa.s, et de préférence supérieure à 1 Pa.s, ceci à 25 °C avec un taux de cisaillement de 10 s'1, la viscosité étant en particuleir mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM100®.
Ainsi, la composition considérée est suffisamment pâteuse pour ne pas fluer sous son propre poids dans les conditions ambiantes de température et de pression. Dans ce cas, la composition peut être avantageusement présentée sous une forme qui aide à l’intégration des fibres kératiniques. Par exemple, des stries peuvent être inscrites dans la composition. Les stries guident les fibres kératiniques et facilitent l’intégration au sein de la matière.
De préférence, la composition cosmétique présente un module de Young inférieur ou égal à 100 MPa, à température et pression ambiante.
En particulier, elle peut présenter un module de Young inférieur ou égal à 10 MPa, à température et pression ambiante.
Le module d’Young caractérise la résistance de la composition exposée à une action mécanique. Ainsi, il caractérise la force à imposer, par unité de surface, pour produire une modification de la composition.
Pour mesurer le module d’Young, on effectue des essais de traction. Le film est découpé en éprouvettes de forme rectangulaire, de longueur 80 mm et de largeur 15 mm.
Les essais sont réalisés sur un appareil commercialisé sous l’appellation Lloyd ou commercialisé sous l’appellation Zwick dans les mêmes conditions de températures et d’humidité que pour le séchage, c’est-à-dire une température de 22 °C +/- 2 °C et un taux d’humidité relative de 50 % +/- 5 %.
Les éprouvettes sont étirées à la vitesse de 20 mm/mn et la distance entre les mors est de 50 mm +/- 1 mm
En d’autres termes, avantageusement, la composition selon l’invention possède à l’état sec une déformation à la rupture εΓ supérieure ou égale à 15 %, et de préférence supérieure ou égale à 25 %.
La déformation à la rupture est déterminée par des essais de traction effectués sur un échantillon d’une composition de l’invention sous forme d’un film d’environ 200 pm d’épaisseur.
Pour effectuer ces essais, le film est découpé en éprouvettes haltères de longueur utile 33±1 mm et de largeur utile 6 mm. La section (S) de l’éprouvette est alors définie comme S = largeur x épaisseur (cm2) ; cette section sera utilisée pour le calcul de la contrainte.
Les essais sont réalisés, par exemple, sur un appareil de traction commercialisé sous l’appellation Lloyd® LR5K. Les mesures sont réalisées à température ambiante (20 °C).
Les éprouvettes sont étirées à une vitesse de déplacement de 33 mm/min, correspondant à une vitesse de 100 % d’allongement par minute.
On impose donc une vitesse de déplacement et on mesure simultanément l’allongement AL de l’éprouvette et la force F nécessaire pour imposer cet allongement. C’est à partir de ces données AL et F que l’on détermine les paramètres contrainte σ et déformation ε.
Il est ainsi obtenu une courbe contrainte σ = (F/S) en fonction de la déformation ε = ([A]L/L0) x 100, l’essai étant conduit jusqu’à rupture de l’éprouvette, L0 étant la longueur initiale de l’éprouvette.
La déformation à la rupture εΓ est la déformation maximale de l’échantillon avant le point de rupture (en %).
Par ailleurs, la composition cosmétique peut présenter une recouvrance élastique inférieure ou égale à 80 %, après une traction de 40 %.
On entend par recouvrance élastique, le niveau de retour à sa longueur initiale, d’une éprouvette après une traction de 40 % puis relâchement de la contrainte. Ainsi, si la longueur initiale de l’éprouvette est L0, la longueur après traction de 40 %, et le relâchement de la contrainte est L(t), la recouvrance R(t) à l’instant t, compté après relâchement, est égale à : 100 x (l-((L(t)-Lo)/Lo)/0,4).
Ainsi, si L(t) = L0, alors R(t) = 100.
Si L(t) = 1,4 x L0, alors R(t) = 0.
Le test de recouvrance est réalisé en préparant d’abord une éprouvette d’environ 200 pm d’épaisseur, de 6 cm de long, et 1 cm de large. Si besoin, l’éprouvette est éventuellement réalisée sur un film de support dont l’impact mécanique est jugé faible au regard des propriétés mécaniques de l’éprouvette. L’éprouvette est soumise à une traction de 40 % de sa longueur à la vitesse de 0,1 mm/s. Puis, la contrainte est relâchée et on attend 1 minute.
La composition est de préférence concentrée en matière sèche et présente par conséquent une forte adhérence, ou un fort « tack ». L’adhérence peut être mesurée comme indiqué ci-dessous.
On entend par « FmaX », la force maximale de traction, mesurée à l’aide d’un extensomètre, nécessaire pour décoller les surfaces de 38 mm2, respectives de deux supports (A) et (B), rigides, inertes, non-absorbants, placés en regard l’un de l’autre. La surface A est enduite préalablement par ladite composition à raison de 519 pg/mm2, séchées pendant 24 heures à 22 °C sous une humidité relative de 50 %. La surface B est non recouverte. Puis, les deux surfaces sont soumises pendant 20 secondes à une compression de 3 Newtons et enfin soumises pendant 30 secondes à une traction de vitesse de 20 mm/minute. On détermine la force Fmax de traction nécessaire pour séparer deux surfaces de deux supports, rigides, inertes et non-absorbants et placés en regard l’un de l’autre enduites par le matériau coiffant à évaluer à l’aide d’un extensomètre, par exemple un appareil du type LLOYD modèle LR5K. Les supports solides, rigides, inertes et non absorbants sont typiquement un plastique du type verre. Selon l’invention, la force Fmax est préférentiellement supérieure à IN, et de préférence supérieure à 4N.
Ainsi, la composition cosmétique comprend au moins 20 % en poids de matière(s) sèche(s), de préférence au moins 50 % en poids de matière(s) sèche(s), par rapport au poids total de la composition.
En particulier, la composition cosmétique comprend au moins un composé choisi parmi une cire, par exemple la cire de carnauba, la cire d’abeille et la cire de paraffine, une huile, une gomme telle que la gomme arabique, une pâte à modeler, un composé organique à longue chaîne tel que le phosphate de cétyle, un polymère possédant une Tg variant de -20 °C à 20 °C, et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, les valeurs de Tg (ou de température de transition vitreuse) indiquées sont des valeurs de Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs du polymère, que l’on peut trouver dans un manuel de référence tel que le Polymer Handbook, 3rd ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox :
GOi étant la fraction massique du monomère i dans la sequence considérée et Tg, étant la température de transition vitreuse de l’homopolymère du monomère i.
Ainsi, sauf indication contraire, les Tg des polymères dans la présente demande sont des valeurs de Tg théoriques.
Cire
Conviennent en particulier à titre de cires, celles décrites précédemment.
Dans cette variante, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire de camauba, la cire d’abeille et la cire de paraffine.
Huile A titre d’huiles convenant à l’invention peuvent être citées : - les huiles hydrocarbonées d’origine animale, - les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, comme le dicapryl ether, - les esters de synthèse, comme les huiles de formule R1COOR2, dans laquelle Ri représente un reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit >10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d’alcool et d’acide gras, comme par exemple, l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate d’isopropyle, le stéarate d’octyle, les esters hydroxylés, comme le lactate d’isostéaryle, l’hydroxystéarate d’octyle, les ricinoléates d’alcools ou de polyalcools, le laurate d’hexyle, les esters de l’acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, les esters de l’acide isononanoïque, comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle, - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, - les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, et leurs mélanges, - les huiles siliconés non phénylées, comme par exemple la caprylyl méthycone, et - les huiles siliconés phénylées, comme par exemple les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cSt, la triméthylpentaphényltrisiloxane, et leurs mélanges ; ainsi que les mélanges de ces différentes huiles.
Gomme A titre de gomme convenant à la présente invention, on peut citer la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme de casse, la gomme-gutte, la gomme-laque, la gomme karaya, la gomme tara ou la gomme gellane.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de gomme particulièrement avantageuse la gomme arabique. Pâte à modeler A titre de pâte à modeler convenant à la présente invention, on peut citer la platicine, la plastiline ou encore la clastilène. Elles sont caractérisées par leur malléabilité et le fait qu’elles ne sèchent pas et conservent ainsi leur malléabilité.
Composé organique à longue chaîne A titre de composé organique convenant à la présente invention, on peut notamment citer les huiles à longue chaîne carbonées, notamment en Cis et plus.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de composé organique à longue chaîne particulièrement avantageux le phosphate de cétyle.
Polymère possédant une Tz variant de -20 °C et 20 °C A titre de polymère possédant une Tg variant de -20 °C et 20 °C convenant à la présente invention, on peut citer les polypropylènes, ou encore les polymères acryliques, méthacryliques, polyuréthannes, polyester de plus haute Tg, mais dont la Tg du matériau final a été rabaissée par l’emploi d’un plastifiant.
En particulier, on pourra citer le polyester sulfonique notamment commercialisée sous la dénomination polyester sulfonique AQ 1350 par la société Eastman Chemicals dont la Tg avoisine les 0 °C.
La composition peut, sous la pression, se déformer et épouser la forme de la ou des fibres kératiniques, en particulier humaines, introduites dans la ou les cavités de moule.
Elle se déforme sous compression de façon plastique, c’est à dire qu’elle conserve au moins en partie la déformation qui lui est donnée par le moule.
Le dispositif de moulage est dans ce cas de préférence adapté à la compression. Ainsi, le dispositif peut comporter une ou plusieurs parties de moule déformables sous compression. La ou les parties de moule peuvent ainsi comporter au moins une matière élastiquement déformable, notamment une matière élastomérique et/ou une matière plastique.
Matière colorante
Dans l’ensemble des variantes A. à D. détaillées précédemment, il est avantageux que la composition comprenne de préférence au moins une matière colorante, notamment de couleur noire ou d’une autre ou de plusieurs autres couleurs.
De nouveaux effets bi- ou multicolores peuvent notamment être créés.
La composition peut être sensiblement de la même couleur que celles des fibres additionnelles le cas échéant.
Cette (ou ces) matière(s) colorante(s) est (ou sont) de préférence choisie parmi les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
De préférence, les compositions selon l’invention comportent au moins une matière colorante pulvérulente. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres, de préférence parmi les pigments.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, des oxydes métalliques, en particulier le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer, de titane, ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d’oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l’oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth. On peut également citer, à titre d’exemple de nacres, le mica naturel recouvert d’oxyde de titane, d’oxyde de fer, de pigment naturel ou d’oxychlorure de bismuth.
Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres Timica, Flamenco et Duochrome (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres Timiron commercialisées par la société Merck, les nacres sur base de mica Prestige commercialisées par la société Eckart et les nacres sur base de mica synthétique Sunshine commercialisées par la société Sun Chemical.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le β-carotène, l’huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou.
De préférence, les pigments contenus dans les compositions selon l’invention sont choisis parmi des oxydes métalliques.
Une composition selon l’invention peut comprendre en outre au moins une matière colorante particulaire ou non, hydrosoluble ou non, et de préférence à raison d’au moins 0,01 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Pour des raisons évidentes, cette quantité est susceptible de varier significativement au regard de l’intensité de l’effet coloriel recherchée et de l’intensité coloriel procuré par les matières colorantes considérées et son ajustement relève clairement des compétences de l’homme de l’art.
Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 6 % à 22 % en poids par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la (les) matières colorante(s) est (sont) choisi(s) parmi un ou plusieurs oxyde(s) métallique(s) présent(s) à une teneur supérieure ou égale à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement comprise inclusivement entre 6 % et 22 % en poids par rapport au poids total de la composition. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé sur lequel : - la figure 1 représente un exemple de dispositif de moulage selon l’invention, en position ouverte, - la figure 2 représente le dispositif de la figure 1 en position fermée, - la figure 3 représente le dispositif de la figure 1 en vue de dessus selon la flèche III, - la figure 4 représente de façon schématique le circuit électronique du dispositif des figures 1 à 3, - la figure 5 représente l’évolution de la température au cours du temps dans le cas de l’utilisation d’une composition thermofusible avec le dispositif des figures 1 à 3, - la figure 6 représente différentes étapes du procédé mis en œuvre avec le dispositif des figures 1 à 3 dans le cas de l’utilisation d’une composition thermofusible, - la figure 7 représente une partie de moule avec des empreintes permettant la formation de cavités de moulage rectilignes, - la figure 8 est une vue en perspective d’un exemple de partie de moule permettant de réaliser un effet de cils démultipliés avec des pointes dirigées vers l’extérieur, - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8 d’une variante de réalisation de la partie de moule, - la figure 10 est une vue de dessus selon la flèche X de la figure 9, - la figure 11 représente un autre exemple de formation d’embranchements lors du moulage, - la figure 12 illustre un exemple de maquillage évolutif, - les figures 13 à 15 sont des vues analogues à la figure 12 d’autres exemples de maquillage évolutif, - la figure 16 représente un exemple de partie de moule permettant la formation d’une bande concave de composition sur les cils, - la figure 17 est une section transversale de la partie de moule de la figure 16, - la figure 18 illustre une frange de cils sur laquelle la bande a été moulée, - la figure 19 représente une variante de réalisation de la partie de moule, et - la figure 20 représente un article comportant une bande curviligne de composition, préformée, conformément au troisième aspect de l'invention, - la figure 21 représente en coupe un exemple de partie de moule incurvée, - les figures 22 et 23 représentent un autre exemple d’ensemble selon l’invention, sous forme de pince, respectivement avec les mâchoires du moule fermées en configuration de moulage et ouvertes, - la figure 24 représente de façon schématique un exemple de moule avant fermeture, - les figures 25A et 25B, 26, 27 et 28 représentent d’autres exemples de dispositifs selon l’invention sous forme de pince, les moules n’étant pas représentés, les figures 25A et 25B illustrant un même exemple de dispositif respectivement avec les mâchoires fermées et ouvertes, - la figure 26 représente le dispositif des figures 25A et 25B, les logements de réception des doigts ayant été démontés, - les figures 29A et 29B représentent différentes étapes d’utilisation d’un exemple de système de démoulage, - la figure 30 représente un autre exemple de moule avant fermeture, - la figure 31 représente un exemple d’une partie de dispositif équipé de lames, - les figures 32 et 33 représentent deux exemples de raccordement d’une fibre additionnelle à un cil à l’aide d’une composition selon l’invention, - les figures 34A et 34B représentent respectivement une partie de moule avec des fibres en attente, avant mise en place des cils et de la composition, et la partie de moule après mise en place des cils et introduction de la composition, - les figures 35 et 36 représentent une cavité comportant un cil et une cavité comportant plusieurs cils, - les figures 37A à 37E représentent en coupe des exemples de dispositions de la composition selon l’invention avant moulage, au sein d’une cavité de moule dans laquelle est introduit un cil, - la figure 38 représente un exemple de canal d’injection communiquant avec des cavités de moule, - les figures 39A, 39B et 39C illustrent différentes étapes d’un exemple de moulage par compression, et - les figures 40A et 40B illustrent un exemple de compression de moule.
Le dispositif de moulage 1 représenté sur les figures 1 à 3 comporte un boîtier 100 pouvant être manipulé par l’utilisateur, avec un cadre 101 dont la partie supérieure 102 porte une première mâchoire avec une première partie de moule 2a.
Le cadre 100 présente des montants 103 entre lesquels peut se déplacer une deuxième mâchoire avec une deuxième partie de moule 2b, portée par un coulisseau 104.
Ce dernier peut être déplacé entre une position basse, représentée à la figure 1, d’insertion des cils entre les mâchoires, et une position haute, illustrée à la figure 2, dans laquelle les deux parties de moule 2a, 2b sont proches ou en contact pour mouler la composition sur les cils. Les deux mâchoires peuvent être sollicitées en position ouverte par un ressort, non représenté.
La mâchoire inférieure portant la partie de moule 2b est parcourue, comme on le voit sur la figure 3, par une résistance électrique 110 qui s’étend par exemple en formant des créneaux.
La mâchoire inférieure peut s'étendre en porte-à-faux par rapport au boîtier 100 sur une distance s, de même que la mâchoire supérieure.
La résistance électrique 110 est par exemple d’une longueur de 10 cm.
Chacune des mâchoires inférieure et supérieure comporte de préférence une plaque métallique, par exemple en aluminium.
La plaque en aluminium qui porte la partie inférieure 2b du moule fait par exemple 2 cm de large et 2 cm de long. Cette plaque est fixée par collage avec la résistance électrique sur le coulisseau 104.
La course en déplacement vers le haut de la partie de moule inférieure 2b entre les configurations des figures 1 et 2 est par exemple comprise entre 1 et 3 cm, et de préférence de l’ordre de 2 cm. L’intensité du courant qui parcourt la résistance électrique 110 est choisie par exemple de façon à obtenir une température de 80 °C au niveau de la plaque en aluminium de la mâchoire inférieure en moins de 20 secondes, à partir d’une température initiale de 24°C dans un environnement à 24 °C.
Le boîtier 100 peut loger un circuit électronique 600 de contrôle du fonctionnement du dispositif 1, représenté schématiquement à la figure 4.
Dans l’exemple considéré, un contacteur électrique 601 est actionné dès le mouvement vers le haut de la mâchoire inférieure pour permettre au circuit électronique 600 d’en être informé, et une sonde de température 602 est intégrée à la mâchoire inférieure pour permettre de connaître sa température.
Le dispositif 1 peut intégrer un vibreur 605, commandé par le circuit électronique 600. Ce vibreur est par exemple intégré au boîtier 100, à proximité du cadre 103, ou à l’une des mâchoires. La fréquence des vibrations est par exemple de 100 Hz, et l’amplitude des vibrations de 0,3 mm
Le dispositif 1 peut comporter, le cas échéant, un ou plusieurs éléments Peltier 610 pour accélérer le refroidissement, intégrés aux mâchoires.
Le circuit électronique 600 comporte un contrôleur agencé pour, comme illustré à la figure 6, dans une première étape 700, maintenir la température du moule à une valeur de consigne de préchauffage Tm, par exemple inférieure ou égale de 15 degrés Celcius à la température de fusion de la composition cosmétique.
Ce préchauffage peut s’appliquer uniquement à la partie de moule dans laquelle est reçue la composition avant fermeture du moule, notamment lorsque la composition n’est reçue que dans les empreintes de l’une des parties de moule, par exemple la partie inférieure 2b comme dans l’exemple des figures 1 et 2. Dans ce cas, le préchauffage n’est réalisé que sur la partie inférieure de moule.
Lorsque l’utilisateur déclenche le chauffage de la composition à une température Ti supérieure à Tf, par exemple supérieure de plus de 5 °C à la température de fusion Tf de la composition, à l’étape 710, le circuit électronique 600 régule le courant dans la résistance chauffante 110 de façon à atteindre la température Ti puis à la conserver à l’étape 711. L’atteinte de la température Ti peut être signalée à l’utilisateur par exemple par un signal sonore et/ou visuel, par exemple l’allumage d’un voyant lumineux sur le boîtier 100. L’utilisateur positionne ses cils entre les parties de moule 2a et 2b et lorsqu’il considère que le positionnement est correct, il procède à l’instant ti la fermeture du moule en agissant sur le coulisseau 104 pour rapprocher la partie de moule 2b de l’autre partie 2a.
Le rapprochement des mâchoires est détecté à l’étape 712 grâce au contacteur 601 qui change d’état. Le circuit électronique 600 est agencé pour, dans ce cas, interrompre le chauffage à l’étape 713 et, le cas échéant, en présence d’un ou plusieurs éléments Peltier 610, accélérer le refroidissement en utilisant ces éléments.
On a représenté à la figure 5 l’évolution de la température T entre le moment to où l’utilisateur déclenche le chauffage de la composition pour atteindre la valeur Ti et celui ti où le rapprochement des mâchoires des parties de moule commence.
Immédiatement après l’arrêt du chauffage à l’instant ti, le vibreur 605 est mis en marche, lorsque celui-ci est présent dans le dispositif 1.
Le refroidissement de la composition s’effectue, la température de fusion est franchie à l’instant t2 et la température atteint une valeur Te à l’instant te avec Te<Tf. L’utilisateur peut alors être informé que la composition est figée par l’émission d’un signal sonore et/ou visuel, par exemple l’allumage d’un voyant correspondant sur le boîtier 100.
Lorsque la température Te est atteinte, l’arrêt du vibreur 605 peut être commandé par le circuit 600 à l’étape 716 et l’utilisateur peut ouvrir les parties de moule pour retirer les cils.
Ce procédé, qui correspond au quatrième aspect de l’invention ci-dessus, est mis en œuvre avec une composition thermofusible telle que décrite au chapitre A plus haut et avec des cavités de moulage des cils qui peuvent avoir des formes quelconques, et être notamment provenir de parties de moule ayant des empreintes 4 rectilignes et parallèles comme illustré à la figure 7.
Toutefois, ce procédé est avantageusement mis en œuvre avec des parties de moule réalisées conformément au premier, deuxième ou troisième aspect de l’invention.
On a ainsi représenté à la figure 8 une partie de moule 2a ou 2b permettant la formation de pointes multiples par moulage de la composition sur les cils, par exemple à l’aide du dispositif 1 représenté sur les figures 1 à 3.
Chaque empreinte individuelle 4 de la partie de moule présente du côté proximal une section monobrin et qui se divise en deux en un embranchement 120 pour former deux branches 121, encore appelées pointes.
Ainsi, en vue de dessus, la partie de moule présente des empreintes de réception des cils chacune en forme de Y. L’embranchement 120 se situe par exemple le long de la cavité individuelle à une distance de l’extrémité proximale de celle-ci qui est comprise entre 1/3 et 2/3 de sa longueur, l’embranchement étant de préférence situé comme illustré à plus de la moitié de la longueur de la cavité.
Lors de l’utilisation d’un moule comportant une telle partie de moule, les cils peuvent être introduits dans chaque cavité individuelle sur une longueur inférieure à la distance séparant l’embranchement 120 de l’entrée de la cavité du côté proximal, de façon à former une pointe double pour chaque cil introduit dans une cavité individuelle.
On peut encore réaliser des pointes multiples avec des empreintes 4 en forme de X, comme illustré aux figures 9 et 10.
On voit sur celles-ci que chaque empreinte comporte deux branches 130 qui se croisent en un embranchement 131 situé par exemple entre 1/3 et 2/3 de la longueur de la cavité mesurée selon son axe longitudinal Xc.
Dans l’exemple considéré, cet embranchement 130 se situe à une distance lc de l’extrémité proximale 133 de la cavité inférieure à la moitié de sa longueur, mesurée selon l’axe longitudinal de la cavité.
La section de chaque branche 130 peut aller en diminuant vers son extrémité distale 137, comme illustré à la figure 35.
Dans l’exemple considéré, chaque branche 130 est rectiligne mais on peut, dans une variante non illustrée, utiliser des branches non rectilignes, se croisant.
Lors de l’utilisation, les cils sont introduits au moins partiellement chacun dans l’une des branches seulement d’un motif en X, ou en variante deux cils consécutifs sont introduits dans les deux branches d’un même motif.
On peut réaliser un moule avec des cavités qui se croisent en plusieurs points, de façon à former une grille sur les cils, comme illustré à la figure 11. Sur cette figure, on a représenté que le résultat du moulage, sans faire apparaître les cils. Une telle grille peut contribuer à aplanir la frange de cils et ainsi à la discipliner, notamment en présence de cils broussailleux. Le moule peut comporter sur chaque partie de moule une empreinte qui constitue une demi-grille. Les cils sont pris en sandwich entre les deux demi-grilles fermées sur les deux parties de moule.
On voit sur la figure 11 que le moule peut comporter des cavités permettant de réaliser des motifs en X et d’autres cavités des motifs en forme de V inversé ou de branches rectilignes qui convergent vers l’extérieur, sans se rejoindre.
Il est possible conformément au deuxième aspect de l’invention, de réaliser des cavités de moule dont la forme et/ou l’écartement ou l’orientation évolue le long du moule, de façon à permettre la formation, sur les cils, de motifs moulés qui varient le long de la frange de cils, comme illustré à la figure 12. Sur cette figure, les cils eux-mêmes n’ont pas été représentés, dans un souci de clarté.
On peut ainsi avoir sur une première zone ZI un premier type de motif formé sur les cils, puis le long d’une zone Z2 un deuxième type de motif, et enfin le long d’une zone Z3 un troisième type de motif, tous les motifs étant différents.
On a illustré à la figure 13 un maquillage évolutif correspondant à une longueur de cavité de moule qui tend à croître le long de la ligne de base depuis une extrémité jusqu’à l’extrémité opposée.
La longueur peut croître de façon régulière ou non. L’angle a du motif moulé par rapport à la normale à la paupière peut également évoluer, en augmentant par exemple avec la longueur des cavités. L’angle a passe par exemple de 0° à 30° quand la longueur augmente. La longueur des motifs moulés passe par exemple de 3 mm à 15 mm.
La figure 14 représente un maquillage évolutif multizone avec des zones latérales Z\ et Z3 à cavités rectilignes, de longueurs différentes et une zone centrale Z2 à motifs en Y.
La figure 15 représente un maquillage évolutif où la densité de motifs moulés le long de la ligne de base varie, étant par exemple sensiblement la même pour les zones latérales Zi et Z3 et plus élevée par la zone centrale Z2.
On a représenté aux figures 16 et 17 une variante de partie de moule 2a ou 2b destinée à la formation d’une bande de composition moulée sur les cils, conformément au troisième aspect de l’invention.
La partie de moule comporte, de préférence à proximité de son bord proximal 150 comme illustré, une gorge 160, encore appelée gouttière, concave vers le bord proximal 150. Cette gorge 160 est curviligne et suit la forme curviligne du bord proximal 150 de la partie de moule.
Une telle gorge 160 permet la formation par moulage sur les cils 7 d’une bande de composition 170, qui présente une forme curviligne, comme illustré à la figure 18 et qui suit le contour de la paupière P ou de l’arcade sourcilière adjacente.
La partie de moule peut ne comporter que cette gorge curviligne 160, afin de former uniquement la bande de composition sur les cils pour les relier entre eux et contribuer à les discipliner.
Chaque partie de moule peut comporter une seule gorge 160, les deux gorges se superposant lorsque les deux parties de moule sont amenées en contact sur les cils, et une cavité permettant de mouler une unique bande de composition.
En variante, seule l'une des parties de moule, de préférence la partie inférieure 2b, comporte la gorge 160, l'autre en étant dépourvue.
La gorge 160 est réalisée de préférence à une faible distance dg du bord proximal 150, avec de préférence dg < 2mm, mieux 1 mm
Comme illustré à la figure 19, la partie de moule 2a ou 2b peut comporter outre la gorge 160 précitée, une pluralité d'empreintes individuelles 4 de réception de cils qui permettent la formation par moulage non seulement de la bande de composition 170 mais également de mouler la composition sur chaque cil, afin de les gainer et/ou de former des extensions ou des branches multiples, comme détaillé précédemment, sous réserve d’adapter la forme qui convient.
Il est possible de réaliser hors de la frange de cils, avec des parties de moule 2a, 2b telles qu'illustrées à la figure 19, un article 200 comportant une bande de composition 210 préformée, portant une pluralité de fibres 220, comme illustré à la figure 20.
Un tel article 200 peut être appliqué après sa fabrication sur une frange de cils en faisant fondre au moins partiellement la bande de composition à l’aide d’un dispositif applicateur chauffant, similaire à un recourbe cils par exemple. Cela permet, d’une part, d’obtenir un effet de liner sur la paupière, par la proximité ou le contact de la bande de composition 210 avec la paupière ou la peau de l’arcade sourcilière et, d’autre part, du fait de la présence des fibres 220, d’accroître la densité de cils.
On voit que la partie de moule inférieure 2b peut être incurvée le cas échéant, comme illustré sur la figure 21, afin de reproduire la forme incurvée des cils, le rayon de courbure étant de préférence compris entre 15 et 25 mm.
Le bord proximal de la partie de moule 2b destiné à entrer en contact avec la paupière peut avoir un rayon de courbure compris entre 15 et 25 mm
Le dispositif 1 peut se présenter, selon une variante de mise en œuvre de l’invention, sous la forme d’une pince, comme représenté sur les figures 22 et 23.
De même que le dispositif représenté aux figures 1 à 3, ce dispositif sous forme de pince comporte un moule 2 en deux parties 2a et 2b en élastomère. Les deux parties 2a et 2b du moule 2 ont par exemple chacune une épaisseur e d’environ 2 mm Les deux parties 2a et 2b du moule 2 comportent des empreintes 4, convenant à la mise en œuvre de l’invention selon son premier ou son deuxième aspect par exemple. Le dispositif 1 comporte deux mâchoires 3a et 3b qui portent respectivement les parties 2a et 2b de moule. Le fonctionnement peut s’effectuer de la même manière que décrit en référence à la figure 6 de façon à mettre en œuvre l’invention selon son quatrième aspect.
Chaque partie 2a, 2b comporte par exemple une quinzaine d’empreintes 4, par exemple de largeur / d’environ 0,5 mm, de longueur L d’environ 2,5 cm, et de section transversale semi-circulaire décroissante sur une partie au moins de leur longueur de façon à donner un aspect effilé aux cils une fois moulés par la composition 6. Les empreintes 4 de chaque partie 2a, 2b du moule 2 sont de préférence, comme illustré, sensiblement parallèles entre elles au moins du côté proximal du moule. Les empreintes peuvent être régulièrement espacées, selon un pas p de 1,5 mm, centre à centre.
Le moule 2a, 2b peut avoir un rayon de courbure selon la direction M de la figure 23 compris entre 15 et 25 mm afin d’épouser la forme des cils. Le bord de la partie 2b destiné à entrer en contact avec la paupière peut être de forme arrondie, concave vers l’extérieur, avec un rayon de courbure de préférence compris entre 15 et 25 mm.
Les bords des mâchoires 3a, 3b et du moule 2a, 2b destinés à entrer en contact avec la paupière peuvent être de forme arrondie, concave vers l’extérieur, notamment circulaire, le bord de la paupière décrivant en première approximation un arc de cercle.
Lorsque les mâchoires sont refermées l’une contre l’autre, comme représenté à la figure 22, des cavités 5 sont formées grâce aux empreintes 4 qui se superposent deux à deux. On crée ainsi par exemple une quinzaine de cavités 5. Les cavités 5 sont fermées sur les côtés et débouchent à l’extérieur, du côté avant, proximal, d’introduction des cils, par une ouverture circulaire par laquelle les cils sont introduits. Les cavités peuvent être fermées à leur extrémité arrière, distale.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter comme illustré deux logements 20a, 20b dans lesquels des doigts d’une main, par exemple le pouce et l’index, peuvent être introduits pour déplacer les deux mâchoires 3 a, 3b, afin de permettre d’introduire les cils entre elles et de les refermer sur elles.
La composition cosmétique 6 à mouler est placée dans des empreintes 4 de la partie 2b du moule 2 avant introduction des cils. La composition 6 est de préférence une composition cosmétique possédant une température de fusion comprise entre 40°C et 120°C, et comprenant au moins 15% en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition, telle que décrite précédemment.
Seule l’une des parties de moule peut présenter des empreintes, ce qui est particulièrement avantageux pour un dispositif 1 dépourvu de système de guidage, la mise en relation entre les deux parties du moule n’ayant pas besoin d’être effectuée de manière très précise. A titre d’exemple, on a représenté à la figure 24 un dispositif 1 dans lequel la partie 2a du moule 2 est lisse et la partie 2b comporte des empreintes 4 semi-circulaires.
Par ailleurs, chaque cavité 5 peut avoir une forme allongée qui ne reproduit pas la courbure du ou des cils introduits, la cavité pouvant notamment être non courbée le long de sa direction longitudinale, étant par exemple d’axe longitudinal rectiligne.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter un système de guidage, par exemple sous forme de reliefs de formes complémentaires, amenant à positionner les mâchoires 3a, 3b pour faire correspondre entre elles les deux parties du moule 2a, 2b de manière précise. Le dispositif 1 sous forme de pince peut ainsi comporter par exemple un système de guidage par cônes mâle et femelle.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter un système de guidage de type charnière film ou autre forme d’articulation 40, comme représenté sur les figures 25 A et 25B, de telle sorte que les mâchoires puissent être rapprochées par un mouvement de pivotement de l’une par rapport à l’autre. Chaque cavité formée par la superposition de deux empreintes peut être d’axe longitudinal rectiligne. Les bords avant des mâchoires 3a, 3b destinés à entrer en contact avec la paupière peuvent être de forme circulaire, comme illustré.
Lors de l’utilisation du dispositif 1, l’angle a que fait le plan de moulage avec l’horizontale peut être nul ou non nul, notamment compris entre 20 et 40°, comme illustré à la figure 26. Le fait d’incliner le plan des moules permet de caler au mieux la courbure du bord venant en contact avec la paupière de la courbure de la paupière elle-même.
La charnière 40 peut comporter un ou plusieurs ressorts 50 comme représenté à la figure 27, assistant le mouvement d’ouverture par exemple.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter un seul logement 20a de réception d’un doigt, comme illustré sur la figure 28 ou deux logements, comme décrit précédemment.
Le ou les logements 20a, 20b peuvent être orientables en rotation, ce qui permet un ajustement en fonction de l’angle entre le pouce et l’index de l’utilisateur. Ils peuvent être positionnables le cas échéant en différents points 60a, 60b, ou 60c, suivant la distance souhaitée entre les doigts et le visage de l’utilisateur, comme illustré à la figure 26.
Chaque partie de moule 2a, 2b peut être intégré à la mâchoire correspondante 3a, 3b. Le dispositif 1 sous forme de pince peut alors être réalisé en un matériau souple de type silicone par exemple, pour faciliter le démoulage.
Le moule peut encore être réalisé dans un matériau souple de type silicone avec inclusion d’une armature rigide. Le ou les logements 20a, 20b peuvent être réalisés dans un matériau rigide, afin d’améliorer le maintien des pinces et la forme globale du moule, tout en facilitant le démoulage.
Le moule 2a, 2b peut ne pas être intégré aux mâchoires 3a, 3b. Les mâchoires portent alors les parties de moule, lesquelles sont rapportées sur les mâchoires. Le moule peut être souple et maintenu aux mâchoires par exemple par adhérence ou par coopération de formes, par exemple par encliquetage et/ou fixation glissière. Les mâchoires sont alors de préférence rigides.
Le moule 2a, 2b peut être à usage unique ou non. Les mâchoires 3 a, 3b peuvent être réutilisables ou non.
La composition 6 peut être présente au sein du moule avant utilisation du dispositif 1, dans la partie 2a, la partie 2b ou dans les deux parties. Le chargement du moule en composition peut être réalisé préalablement à l’utilisation du dispositif, par exemple à l’aide d’un doseur.
Un dispositif sous forme de pince présente l’avantage d’être léger, de permettre à l’utilisateur de percevoir précisément les contraintes appliquées, sur la paupière, pendant les opérations, d’engendrer une très faible occultation visuelle autorisant une vision optimale pour l’utilisateur, et d’être d’utilisation aisée.
Le dispositif 1, qu’il soit sous forme de pince ou non, peut comporter un système facilitant le démoulage, comme par exemple un ensemble de petites lames 10 qui viennent déformer le moule, par exemple lorsque déplacées relativement à celui-ci en direction des empreintes 4, comme illustré sur les figures 29A et 29B. Dans le cas où l’on cherche à réaliser une bande de composition reliant plusieurs cils entre eux conformément au troisième aspect de l’invention, on veillera bien entendu à ce que de telles lames ne sectionnent pas la bande.
Le moule 2 peut également comporter, comme illustré à la figure 30, des reliefs 9 entre deux empreintes 4 destinées à former deux cavités, de manière à couper des éventuels ponts de composition.
Le dispositif 1 peut comporter des lames 11 servant à couper d’éventuels ponts de composition entre deux cavités, comme illustré à la figure 31.
Les lames 11 sont par exemple rétractées au sein de la partie du moule 2a avant fermeture de celui-ci, et tendent à avancer à la fermeture du moule. Les lames 11 sont par exemple solidaires d’un support 111 mobile relativement à la partie 2a.
En variante, la matière de la partie 2a est élastomère et surmoulée sur les lames 11, lesquelles peuvent appuyer sur les ponts de composition s’étendant entre les empreintes 4 grâce à la déformabilité de la matière avec laquelle est réalisée la partie 2a.
On peut utiliser d’autres systèmes encore pour couper les ponts, par exemple un système permettant d’envoyer de l’air comprimé par des fentes situées entre les empreintes ou un élément chauffant.
La composition 6 peut permettre de fixer une fibre additionnelle 12 à un cil 7, avec ou sans recouvrement axial entre le cil et la fibre additionnelle, comme illustré respectivement sur les figures 32 et 33. Le cil peut se retrouver sur la fibre additionnelle si la fibre additionnelle est dans une cavité de la partie de moule inférieure, et inversement si les fibres additionnelles sont dans les cavités de la partie de moule supérieure. Pratiquement, les fibres additionnelles peuvent se trouver aussi à côté des cils selon l’organisation que provoquera la pression des deux parties du moule.
Les fibres additionnelles peuvent notamment être de faux cils.
Les fibres additionnelles 12 peuvent être disposées en attente dans des empreintes 4 du moule 2, comme illustré à la figure 34A. La composition 6 peut ensuite être appliquée aux extrémités des fibres additionnelles 12 et les cils 7 introduits dans les empreintes 4 du moule 2 et mis en contact avec la composition 6, comme illustré à la figure 34B. Les empreintes 4 ont ici été représentées rectilignes mais elles peuvent en variante comporter des embranchements conformément au premier aspect de l’invention, ou viser à réaliser un maquillage évolutif conformément au deuxième aspect de l’invention.
Les cavités peuvent être sur au moins une partie de leur longueur de forme semi-cylindrique dans le cas où la partie 2a du moule est plate et la partie 2b du moule est semi-cylindrique dans la zone de formation de la cavité 5, comme illustré sur la figure 24.
Chaque cavité 5 peut recevoir un ou plusieurs cils 7, comme illustré respectivement sur les figures 35 et 36.
Avant moulage, la composition 6 peut, selon différentes variantes, être présente sur une partie seulement de la cavité 5, comme représenté sur les figures 37A à 37C, sur l’ensemble de la cavité, comme illustré sur la figure 37E, ou absente de la cavité comme représenté sur la figure 37D. Dans ce dernier cas, la composition peut être injectée par un canal d’injection 8 communiquant avec les cavités 5 du moule, comme illustré à la figure 38.
La composition 6 peut être présente initialement, avant mise en place des cils, sur la partie supérieure de la cavité, correspondant à la partie du moule 2a, comme illustré sur la figure 37A, sur la partie inférieure de la cavité, correspondant à la partie du moule 2b, comme illustré sur la figure 37 B, ou à la fois sur la partie supérieure et sur la partie inférieure de la cavité, correspondant aux deux partie du moule 2a et 2b, comme sur les figures 37C et 37E.
On peut, sauf lorsque l’on souhaite mettre en œuvre le quatrième aspect de l’invention, remplacer la composition thermofusible par une composition cosmétique fluide à température ambiante et contenant au moins des particules à l’état dispersé dans un milieu liquide.
Le dispositif peut alors comporter ou être mis à proximité d’un élément chauffant, l’élément chauffant étant par exemple un élément résistif, un élément radiatif, ou un dispensateur d’ondes.
Le dispositif peut comporter ou être mis à proximité d’un système qui aide au séchage par apport d’énergie, notamment sous forme de lumière ou de chaleur, et/ou comportant un circuit d’aération, une aspiration et/ou un soufflage d’air, afin d’évaporer au moins une partie du milieu liquide.
Le moule peut comporter un absorbeur spécifique du milieu liquide afin d’éliminer au moins une partie du milieu liquide.
Dans un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, on utilise une composition qui est une composition fluide à température ambiante et contenant au moins un composé activable par un stimulus physique ou chimique. On enferme les cils et la composition dans le moule. Après réaction, on démoule.
Le dispositif peut alors comporter ou être mis à proximité d’un élément chauffant afin d’accélérer la réaction, l’élément chauffant étant par exemple un élément résistif, un élément radiatif, ou un dispensateur d’ondes.
Le dispositif selon l’invention peut comporter un système déclencheur tel qu’un élément lumineux afin de déclencher la réaction, par exemple un illuminateur en lumière IR, UV ou visible. Le moule est alors de préférence transparent aux longueurs d’onde utilisées pour déclencher la réaction.
Dans un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, la composition est une composition ductile et présente, de préférence, un module de Young inférieur ou égal à 100 MPa, à température et pression ambiante.
Les figures 39A à 39C illustrent différentes étapes d’un exemple de moulage par compression. La composition 6 est initialement présente dans la partie 2a du moule et les cils 7 dans l’autre partie 2b.
Après fermeture des deux parties du moule, les cavités 5 sont formées, comme illustré sur les figures 39 B et 39C.
Une compression exercée sur le moule, flexible, permet de diminuer le volume des cavités du moule, comme illustré à la figure 39C et d’améliorer le contact entre les cils 7 et la composition 6.
Les figures 40A et 40B représentent un moule avant et après compression des cavités, sans les cils ni la composition. La plus grande dimension des cavités A est par exemple de 3 mm avant compression et elle est réduite d’au moins 30%, par exemple à 2 mm, après compression.
EXEMPLES PROPOSES
Exemples 1 A 8 : Composition thermofusible possédant une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C
Exemple 1 : Ensemble contenant une composition à base de polymère thermoplastique et un dispositif possédant un élément chauffant 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit ci-après.
Toutes les matières premières utilisées sont pesées à l’aide d’une balance (précision 0,01 g). Les composés sont fondus dans un poêlon de 500 mL à double enveloppe avec circulation d’huile chaude pour contrôler la température. L’ensemble est chauffé à environ 95 °C - 98 °C.
Une fois le mélange fondu, il est mis à homogénéiser par une agitation au Moritz (agitation de type rotor stator constitué d’une partie fixe dans laquelle une seconde partie mobile tourne à vitesse variable), afin de disperser les pigments.
La composition est ensuite utilisée chaude sous forme liquide pour être déposer sur les moules ou à température ambiante sous forme solide.
La formule est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 1 est tel que décrit en référence aux figures 1 à 3 avec le moule décrit à la figure 8 ou 9. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique fondue à base de polymère thermoplastique est placée dans les empreintes du moule à l’aide d’une pipette ou d’une seringue, puis l’excédent est raclé avec une lame de rasoir si nécessaire. L’ensemble est ensuite laissé à refroidir.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Le chauffage est actionnée en alimentant l’élément chauffant du dispositif pendant 4 minutes jusqu’à atteindre une température d’environ 60 °C au sein de la composition.
Le chauffage est ensuite arrêté alors que les deux mâchoires sont resserrées sur la frange de cils de façon à l’emprisonner. L'ensemble est laissé à refroidir pendant 4 minutes. A l’issue des 4 minutes, les deux mâchoires sont écartées.
Les deux parties du moule restent fixées sur la frange de cils. Les deux parties du moule sont donc écartées, en tirant sur leur largueur, pour dégager les cils.
Un maquillage avec effet de pointe démultiplié est obtenu sur les cils.
Exemple 2 : Ensemble contenant une composition à base de cire et un dispositif possédant un élément chauffant U Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit ci-après.
Toutes les matières premières utilisées sont pesées à l’aide d’une balance (précision 0,01 g). Les composés sont fondus dans un poêlon de 500 mL à double enveloppe avec circulation d’huile chaude pour contrôler la température. L’ensemble est chauffé à environ 95 °C - 98 °C.
Une fois le mélange fondu, il est mis à homogénéiser par une agitation au Moritz (agitation de type rotor stator constitué d’une partie fixe dans laquelle une seconde partie mobile tourne à vitesse variable), afin de disperser les pigments.
La composition est ensuite utilisée chaude sous forme liquide pour être déposée sur les moules ou à température ambiante sous forme solide.
La formule est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 1. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de cire est placée dans les empreintes du moule.
Le dispositif et la composition cosmétique sont utilisés de la même manière qu’illustrée dans l’exemple 1.
Exemple 3 : Ensemble contenant une composition à base de polymère semi-cristallin et un dispositif possédant un élément chauffant 13 Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit dans l’exemple 2.
La formule est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 1. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de polymère semi-cristallin est placée dans les empreintes du moule.
Le dispositif et la composition cosmétique sont utilisés de la même manière qu’illustrée dans l’exemple 1.
Exemple 4 : Ensemble contenant une composition fluide et un dispositif possédant un élément chauffant Γ) Composition cosmétique fluide
La composition cosmétique fluide utilisée est identique à celle commercialisée sous la dénomination Mascara Volume Millions de Cils par la société L’Oréal. Cette composition possède une viscosité d’environ 4 Pa.s. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 1. 3Ί Mise en œuvre
La composition cosmétique est placée dans les empreintes du moule.
Le dispositif et la composition cosmétique sont utilisés de la même manière qu’illustrée dans l’exemple 1.
Exemples 5 et 6 : Composition fluide contenant des particules à l’état dispersé
Exemple 5 : Ensemble contenant une composition à base de cire et de latex et un dispositif possédant un élément chauffant 1) Composition cosmétique solidifiable
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
La composition est fluide à température ambiante.
21 Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 9 est tel que décrit à l’exemple 1, modifié pour que le chauffage puisse débuter après fermeture du moule. 31 Mise en œuvre
La composition cosmétique solidifiable à base de cire et de latex est placée dans les empreintes du moule.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Le chauffage est actionné grâce à l’élément chauffant du dispositif pendant 5 minutes jusqu’à atteindre une température d’environ 70 °C.
Le chauffage est ensuite arrêté et l’ensemble est laissé à refroidir pendant 10 minutes. Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes. La composition cosmétique est devenue solide par agrégation des particules, lors de l’élévation de température.
Les deux parties du moule restent fixées sur la frange de cils. Les deux parties du moule sont donc écartées, en tirant sur leur largueur, pour dégager les cils.
Le résultat est ensuite légèrement frotté afin de casser les possibles ponts de composition formés entre deux empreintes.
Les cils sont gainés d’un dépôt lisse, homogène et cohésif, avec un effet de cils démultipliés.
Exemple 6 : Ensemble contenant une composition à base de latex et d’éthanol et un dispositif possédant un élément chauffant 1) Composition cosmétique solidifiable
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
La composition est fluide à température ambiante.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 5. 3Ί Mise en œuvre
La composition cosmétique solidifiable à base de latex et d’éthanol est placée dans les empreintes du moule.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Le chauffage est actionné grâce à l’élément chauffant du dispositif pendant 5 minutes jusqu’à atteindre une température d’environ 70 °C.
Le chauffage est ensuite arrêté et l’ensemble est laissé à refroidir pendant 10 minutes. Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes. La composition cosmétique est devenue solide par agrégation des particules de latex, lors de l’élévation de température.
Les deux parties du moule restent fixées sur la frange de cils. Les deux parties du moule sont donc écartées, en tirant sur leur largueur, pour dégager les cils.
Le résultat est ensuite légèrement frotté afin de casser les possibles ponts de composition formés entre deux empreintes.
Les cils sont gainés d’un dépôt lisse, homogène et cohésif. Un effet de pointes démultiplié est obtenu.
Exemples 7 A12 : Composition fluide comprenant un composé activable
Exemple 7 : Ensemble contenant une composition à base de composés méthacrylates U Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée à 100 % en poids de composés méthacrylates commercialisés sous la dénomination Power Polish™ Top Coat par la société CND Shellac. La composition est manipulée en prenant soin d’éviter le contact avec la lumière du jour. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 11 comporte deux mâchoires déplaçables sur des colonnes. Les deux parties du moule, placées entre deux mâchoires mobiles, sont en élastomère de silicone transparent aux UV (silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek) et présentent les empreintes représentées sur les figures 8 ou 9. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de composés méthacrylates est placée dans les empreintes de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est ensuite placée.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner. L’ensemble est placé à proximité d’une source UV A (lampe UV utilisée pour les gels UV produisant 36 W).
Après 4 minutes d’exposition, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène avec effet de cils démultipliés est obtenu sur les cils.
Exemple 8 : Ensemble contenant une composition réactive à base d’éthvlcvanoacrvlate 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée à 100 % en poids d’éthylcyanoacrylate commercialisé sous la dénomination Superglue 3 par la société Loctite. La composition est manipulée en prenant soin d’éviter le contact avec l’eau. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3 ) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base d’éthylcyanoacrylate est placée dans les rainures de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est humidiée par un sprayage de façon à y déposer 0,3 g d’eau puis mise en place.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires (3a) et (3b) sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 4 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Exemple 9 : Ensemble contenant une composition à base de silicone réactive 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée à 100 % en poids de silicone réactive commercialisé sous la dénomination Joint & Fix par la société GEB. La composition est manipulée en prenant soin d’éviter le contact avec l’eau. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de silicone réactive est placée dans les empreintes de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est humidifiée par un sprayage de façon à y déposer 0,1 g d’eau, puis mise en place.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif. Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 12 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec effet de démultiplication des pointes.
Exemple 10 : Ensemble contenant une composition à base de silicones réactives 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée de deux composants de silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek.
Les deux composés sont mélangés et le mélange est introduit dans le moule sans tarder, en moins de 3 minutes après la réalisation du mélange. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de silicones réactives est placée, immédiatement après sa préparation, dans les empreintes de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est ensuite mise en place.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 7 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, sans mouvement de brossage de cils. Le maquillage est facile à appliquer sans avoir besoin de calibrer la quantité de composition prélevée et appliquée.
Exemple 11 : Ensemble contenant une composition à base de silicones réactives U Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée de deux composants de silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek. Le mélange des composants est effectué in situ dans le dispositif. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3Ί Mise en œuvre
Le composant A est placé dans les rainures de la partie inférieure du moule. Quant au composé B, il est placé dans la partie supérieure du moule.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 7 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec un effet de cils démultipliés.
Exemple 12 : Ensemble contenant une composition d’alginate de sodium et de chlorure de calcium 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit ci-après.
La formule est constituée d’une part d’une solution d’alginate de sodium (commercialisée sous la dénomination Kelcosol par la société ISP) à 5 % et d’autre part d’une solution aqueuse de chlorure de calcium à 3 % de pH=7 gélifiée par un épaississant non ionique d’hydroxyéthycellulose à 2 %. Les compositions sont préparées par dissolution des composés dans l’eau.
Le mélange des composants est effectué in situ dans le dispositif. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 11. 3) Mise en œuvre
La solution à base d’alginate de sodium est placée dans les empreintes de la partie inférieure du moule. Quant à la solution gélifiée à base de chlorure de calcium, elle est placée en quantité équivalente à la quantité de solution d’alginate dans la partie supérieure du moule.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 3 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec un effet de cils démultiplliés.
Exemples 13 a 15 : Composition ductile
Exemple 13 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 13 comporte deux mâchoires mobiles sur des colonnes. Les deux parties du moule, placées entre deux mâchoires mobiles, sont en élastomère de silicone (silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek). Le moule est tel que décrit aux figures 8 ou 9.
Sous la compression, le moule se déforme et pousse les cavités à réduire leur volume. 3) Mise en œuvre
De l’huile végétale et de la poudre de nitrure de bore en plaquettes (Boron Nitride de la société Merck) sont placées, à raison de respectivement 25 mg et 50mg, dans chacune des parties du moule.
La composition cosmétique décrite ci-dessus est ensuite placée dans les empreintes des deux parties du moule, jusqu’à les remplir.
La composition est laissée à sécher pendant 10 minutes.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Les cils sont compressés fortement, en appliquant une pression d’environ 4 kg sur la mâchoire supérieure pendant 1 minute.
Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils avec un effet de cils démultipliés. La couche de mascara a pris la forme du moule.
Exemple 14 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous en dissolvant le polyester sulfonique dans l’éthanol.
2j Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 13. 3) Mise en œuvre
De l’huile végétale et de la poudre de nitrure de bore en plaquettes (Boron Nitride de la société Merck) sont placées, à raison de respectivement 25 mg et 50 mg, dans chacune des parties du moule.
La composition cosmétique décrite ci-dessus est ensuite placée dans les empreintes du moule, jusqu’à les remplir.
La composition est laissée à sécher pendant 24 heures.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Les cils sont compressés fortement, en appliquant une pression d’environ 4 kg sur la mâchoire supérieure pendant 1 minute.
Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes et les motifs formés sont dégagés.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec un effet de cils démultipliés. La couche de mascara a pris la forme du moule.
Exemple 15 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. Elle est constituée de pâte à modeler Chavant commercialisé par la société Esprit composite sous le nom de Plastiline Ivoire. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 13. 3) Mise en œuvre
De l’huile végétale et de la poudre de nitrure de bore en plaquettes (Boron Nitride de la société Merck) sont placées, à raison de respectivement 25 mg et 50 mg, dans chacune des parties du moule.
La composition cosmétique décrite ci-dessus est ensuite placée dans les empreintes du moule, jusqu’à les remplir.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Les cils sont compressés fortement, en appliquant une pression d’environ 4 kg sur la mâchoire supérieure pendant 1 minute.
Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes et les sculptures sont dégagées.
La matière a intégré les cils, tout en prenant la forme du moule.
Exemple 16
On réalise un moule dans un matériau siliconé avec sur l’une des parties de moule une gorge curviligne d’environ 3 cm de longueur, 2 mm de largeur, 1 mm de hauteur, telle qu’illustrée à la figure 16. On la remplit avec une composition thermofusible. On refroidit et l’on dégage l’article réalisé.
Puis on pose cet article sur un appareil recourbe cil chauffant, par exemple de marque Talika.
On utilise le recourbe cil comme un applicateur chauffant, en prenant soin de ne pas recourber les cils. ESSAI 1
On peigne les cils, puis on applique la bande de composition thermofusible. ESSAI 2
On applique la bande de composition thermofusible, puis on peigne avant refroidissement. ESSAI 3
On maintient les cils alignés en utilisant un peigne le temps de l’application de la bande de composition.
Pour ces trois essais, on obtient, même sur une frange indisciplinée, des résultats de discipline.
Les mêmes essais sont réalisés avec un matériau coloré (noir ou couleur chair). Dans le premier cas, on discipline les cils avec en plus un effet de liner. Dans le second cas, on obtient un effet de prolongement de la paupière spécialement intéressant dans le cas des yeux trop ouverts (« œil rond »).
Les figures et les exemples ont été décrits avec des cils comme fibres kératiniques traitées, mais ces figures et exemples s’appliquent également à d’autres types de fibres kératiniques, notamment à des sourcils ou des cheveux.
Les particularités de réalisation des différents exemples décrits peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées.
The present invention relates to the cosmetic treatment of human keratin fibers, in particular eyelashes or eyebrows.
It is sought to cosmetically treat the keratinous fibers to give them more visibility and / or an original appearance.
There are known solutions such as the application of mascara, and reuse of additional fibers.
The first of these two solutions is effective for increasing the visibility of eyelashes, but it is limited in gaining visibility.
Attempts have been made to overcome this limit, in particular by increasing the amount of material deposited. If we increase the material deposited by means of a suitable brush, or by increasing the number of brush strokes, a limit is quickly reached, due to the fact that with each new deposit, almost as much material is withdrawn than filed. Unsightly surges and clumps are frequently created.
This solution is also limited by the number of possible aesthetic effects. For example, it is very difficult to obtain very smooth, and therefore very bright coatings.
The second solution is to stick additional fibers, including false eyelashes, on the eyelashes.
A first technique is to glue false eyelashes on the eyelid: the pose is delicate and the result unnatural. In addition the remanence is low, being limited to about a day. Such eyelash fringes, as well as their methods of manufacture, are described in US Pat. Nos. 2,421,432 and 3,559,657.
Another technique is to glue false eyelashes one by one on the eyelashes: the effect is not very visible, more durable but long to perform, expensive and only achievable by a professional.
We are therefore looking for a way to cosmetically treat the eyelashes to obtain effects of high volume and / or length, without risk of agglomeration of eyelashes. We are also looking for a way to create new effects on keratinous fibers, such as smooth and shiny coating effects, all with an easy-to-use process.
By "eyelash" is meant in the following both those of the fringe of eyelashes of the eyelid than those of the eyebrows.
Unless otherwise stated, the quantities according to the invention are given at ambient temperature and pressure, that is to say respectively at 25 ° C. and at 1 atmosphere.
Effects of multiple branches
Many people regret having poor eyelashes, with fewer eyelashes than they would like. The application of mascara is a potential solution to make eyelashes more visible. However, this solution is not always satisfactory because by increasing the thickness of the eyelashes, it is also possible to create groupings of eyelashes into bundles and the number of visible eyelashes is further depleted. We can also make the eyelashes with a mascara taking care to avoid groupings. But, in this case, the makeup of the eyelashes is very light and does not solve the problem completely.
The installation of eyelash extensions is also unsatisfactory because requiring significant work at a cost often prohibitive. The invention, according to a first of its aspects, aims to find a practical solution to obtain a load effect of the eyelashes and an aspect where the eyelashes appear multiplied.
According to this first aspect, the subject of the invention is an assembly comprising: at least one cosmetic composition for cosmetic treatment of human keratin fibers, in particular eyelashes or eyebrows, and a device comprising a mold comprising at least one cavity in which at least one one of said fibers can be introduced at least partially, so that the composition is molded on at least a portion of the fiber present in the cavity, the latter having at least one branch so that the molding of the composition on the fiber lead to the formation of at least two branches directed outwards.
Instead of depositing as in the prior art a composition on the keratinous fibers by forcing it to spread thereon, for example with the aid of a brush, or to glue additional fibers, especially false eyelashes, one molds according to this aspect of the invention a composition on keratinous fibers. This composition is molded in the fluid state, and then takes the mass, which allows demolding and the formation of the aforementioned branches.
This makes it possible to control the shape of the composition deposit on the treated fibers and to obtain, whatever the dexterity of the person, a reproducible result.
The formation of branches directed outwards by molding on the eyelashes gives the impression of a greater density of eyelashes. The invention thus makes it possible to easily generate new forms and effects which are not easily accessible in the prior art, in particular a reduced eyelash effect, to exceed, if desired, the length of the keratin fibers or the thickness of the usual deposits, or even to achieve inaccessible color or gloss effects, and easily integrate if desired additional fibers, such as false eyelashes. The surface condition of the mold may be chosen to provide the deposit with a smooth outer surface and a glossy appearance if desired.
The cavity or cavities may be formed by the approximation of two jaws, in particular in a translational movement of one of the two jaws relative to the other, each jaw carrying a mold part. Each mold part may have cavity-forming cavities or alternatively only one of the two mold parts has such cavities. Each mold part may be made of an elastically deformable material, such as a silicone. The composition may be initially carried by one or both of the mold parts.
The branches can form spikes. Thus, an eyelash can carry several molded tips.
If necessary, the branches connect several eyelashes, which may tend to standardize their curvature and discipline them.
The mold may comprise a plurality of cavities in each of which at least one of said fibers may be introduced at least partially, so that the composition is molded on at least a portion of each fiber present in the corresponding cavity, the cavities each having at least one branch so that the molding of the composition on the fibers leads to the formation of at least two branches by fiber on which the composition is molded.
The eyelash receiving cavities are preferably oriented generally perpendicular to the adjacent proximal edge of the mold.
All mold cavities may have branches. In a variant, only a portion of the cavities have branches. The branch can be located more than halfway down the corresponding cavity from its proximal end. This makes it possible to retain more mobility in the eyelashes, making it easier to avoid, if desired, the formed branches from crossing other eyelashes.
The or each cavity may thus comprise at least one Y-shaped pattern, in particular be constituted by a single Y-pattern. The angle of divergence between the branches of the Y, which form peaks extending preferably beyond the molded eyelash, is for example between 10 ° and 60 °, better between 10 ° and 40 °.
In a variant, the or each cavity comprises at least one X-shaped pattern, in particular has only one X pattern or two X patterns succeeding one another in the longitudinal direction of the cavity. X patterns of different cavities can join to form a continuous composition grid extending over several eyelashes; this may tend to standardize the curvature of the eyelashes.
A pattern in X or Y may, if necessary, cover in top view several eyelashes.
The mold may comprise a single X-pattern per cavity receiving an eyelash, the crossing of the branches of the X being preferably located between 1/3 and 2/3 of the length of the cavity, from its proximal end.
The or each cavity may be open at its proximal and distal ends.
In addition to the eyelash receiving cavities, at least one of the mold portions may comprise a groove extending transversely to the cavities, as detailed below. Such a groove may be useful for molding a strip of composition connecting the eyelashes to each other, and thus uniform their curvature. Such a groove may be further useful for molding a web of composition serving as a backing for added added fibers.
The cavities may have proximal ends that lie along a curvilinear baseline concave toward the proximal edge of the mold, i.e. towards the user, and the aforementioned groove may be of longitudinal axis curvilinear concave towards the proximal edge of the mold also. The longitudinal axis of the groove is preferably closer to the proximal end of the cavities that it crosses than to their distal end.
The groove can thus be less than 2 mm away from the proximal edge of the mold, better by less than 1 mm. The throat can be used to mold a band of composition giving a liner appearance on the eyelid or the brow bone.
The branches formed by the same cavity can be separated at their distal end by a distance of between 0.5 and 3 mm, this distance being measured from edge to edge.
The shape and / or spacing between the cavities may vary along a baseline from which the cavities extend, as detailed below. This allows for an evolutionary makeup. The number of branches per fiber receiving cavity can thus vary along the baseline. The invention further relates to a process for making eyelashes, comprising the step of: molding the composition on the eyelashes using an assembly as defined above.
The subject of the invention is also, according to a second of its aspects, which may or may not combine with the first, an assembly comprising: at least one cosmetic treatment composition for keratinous fibers, in particular eyelashes or eyebrows, and device comprising a mold having a plurality of cavities distributed along a base line and extending generally transversely to this baseline outwardly, cavities in each of which at least one of said fibers can be introduced at least partially, so that the composition is molded on at least a portion of the fibers present in the corresponding cavities, the shape and / or spacing between the cavities varying along said baseline and / or the nature of the composition varying along said baseline. The invention makes it possible to achieve in this aspect diversified makeup.
The shape of the cavities may vary along the baseline. "Form" includes length or section; for example, two rectilinear cavities of different lengths are considered to be of different shapes. The spacing between the cavities may vary along the baseline.
The mold can be made to mold several areas with patterns of the same type within each zone and patterns that differ from one area to another. For example, the mold is arranged in zones, with cavities of the same shape within each zone, and the cavities have different shapes from one zone to another. For example, there is an area where the cavities are arranged to produce X-patterns and an area where they are arranged to make Y-patterns.
The number of such areas ranges from 2 to 10, for example.
Along the baseline, the length of the cavities receiving the eyelashes may vary, for example to mold molded portions on the eyelashes, which are longer in a central region than at the ends.
Along the baseline, the section of the cavities on the proximal end side may vary, for example with a section that passes through a maximum as one travels along the baseline from one end to the other of it.
Along the baseline, the cross section of the mid-length cavities may vary, for example with the section of the cavities that passes through a maximum when moving along the baseline from one end to the other .
The mold may have cavities all of different shapes. Alternatively, some cavities are identical, but at least half of the cavities each receiving at least one eyelash has a different shape. Less than a third, or even less than a quarter of cavities, may have different shapes.
In an area where the cavities are identical, when such an area exists, one can have the ratio η, / N, where m is the number of identical cavities and N is the total number of cavities, satisfying the relation 1/10 <ni / N <9/10, better 1/10 <n, / N <1/3.
Along the baseline, the nature of the composition may evolve. For example, different color compositions are molded in separate areas of the mold.
Concave band of composition
Many people regret having fringes of bushy eyelashes. The term "bushy" means that the eyelashes are not or slightly aligned, leaving some out of the expected angle.
This phenomenon is detrimental to aesthetics and there is no alternative to trying to comb them. If the situation is limited to a few unruly eyelashes, the application of a mascara may limit the problem. However, mascara tends to lose its effectiveness throughout the day, causing the return of the bushy effect. Moreover this solution is not adapted to the situation where many eyelashes are undisciplined. The result in this case tends to be worse than before because the mascara application creates many groupings. The invention aims, according to a third aspect, which may or may not combine with each of the first two, to solve this problem and relates to a set comprising: at least one cosmetic composition for the cosmetic treatment of eyelashes or eyebrows, and a device comprising a mold comprising two mold parts to be closed on the eyelashes, one of these parts having a concave groove, in particular curvilinear, allowing the formation of a band of composition connecting at least a portion of the eyelashes along the eyelid or brow bone.
The groove is concave towards the proximal edge of the mold.
Such a band makes it possible to secure the eyelashes to one another and thus tends to standardize their curvature. It can also make it possible to modify the natural orientation of the eyelashes if during the molding the eyelashes are forced to take a certain orientation and the demolding occurs once the band has cooled sufficiently to maintain its cohesion.
The device may comprise cavities in which the eyelashes engage and which force the eyelashes to take a certain orientation during the molding of the strip.
The molding of the composition band on the eyelashes can take place after combing the eyelashes, if necessary.
The groove may have a constant width along its longitudinal axis; alternatively, the width of the groove varies, to form a band of variable width.
The width of the groove may in particular gradually decrease towards an end which corresponds to the inner corner of the eye, or on the contrary to the outside of the eye. A larger width on the outside of the eye gives a particularly sought after aesthetic effect.
The depth of the groove may be constant along its longitudinal axis; alternatively, the depth of the groove varies along its longitudinal axis. A greater depth on the outside of the eye may also be aesthetically desirable.
The distance from the groove to the proximal edge of the mold, that is to say the one turned towards the eyelid or the brow bone at the moment of use, can be relatively small, so that the band gives an appearance liner on the eyelid or brow bone.
The distance from the groove to the proximal edge can thus be less than or equal to 2 mm, better than 1 mm. The longitudinal axis of the groove may have a constant or variable curvature. The longitudinal axis of the groove may be without any straight segment, or alternatively may be curvilinear in pieces or concave due to a succession of relatively short straight segments whose orientations differ so as to give a concave shape towards the proximal edge of the groove. mold, for example at least 25 such segments, for example 30 segments.
The throat can be unique. In a variant, each mold part has several grooves which are, for example, concentric. For example, there are several grooves substantially parallel and spaced from each other, the width of which decreases from one band to the other, towards the free end of the eyelashes.
The groove is preferably arranged to allow the formation of a continuous composition band over the entire eyelash fringe; alternatively, the throat is interrupted, for example at mid-length, the throat can still extend over half of the fringe only, for example to give a liner effect on the outside of the eye only.
The length of the band formed on the eyelashes preferably corresponds substantially to the length of the eyelash fringe. The length of the strip is preferably greater than or equal to 20 mm.
The groove may optionally extend along a curvilinear median axis concave to the proximal edge of the mold by waving along this median axis, sinusoidally or zig-zag, and create new aesthetic effects.
The mold may be devoid of other molding cavities. In a variant, the mold comprises, in addition to the groove serving to mold the composition band, at least one additional cavity intended to receive an eyelash for molding the composition thereon, in particular a cavity as defined above, having at least one a fork.
The mold may thus include cavities for molding eyelashes as described elsewhere in this document.
In the presence of such cavities, the groove may intersect them so that for each cavity the intersection is substantially at the same distance from the proximal end of the cavity. In a variant, this distance changes from one cavity to another.
The maximum depth of the groove on the corresponding mold part may be the same as that of the cavities corresponding to the cavities on the same mold part; alternatively, it is different, for example the groove is deeper than the cavities intended to form the cavities for receiving the eyelashes. This allows to have a pronounced liner effect while keeping a lash of eyelashes.
In the presence of eyelash molding cavities, these may have no proximal end emerging on the proximal edge of the mold; the cavities can then open into the groove, which preferably extends as indicated above a short distance from the proximal edge of the mold, along it, for example a distance representing less than the width of the groove.
The depth of the cavities intended for the formation of the eyelash molding cavities may decrease towards the distal edge of the mold, on which the cavities can open.
Preferably, the longitudinal ends of the groove are closed, that is to say that the groove does not open at its ends outside the mold. The longitudinal axis of the groove preferably extends in a plane.
The maximum width of the band formed is, for example, between 0.15 and 3 mm and the thickness of the band formed is preferably between 0.2 and 2 mm. The mold can be used for the manufacture of an article comprising a molded strip, obtained by means of the aforementioned groove, and possibly fibers supported by this band.
Article to apply on eyelashes
Such an article comprises a preformed band that can be applied to the eyelashes by fixing the strip on the eyelashes, for example by melting it if a hot-melt composition is used to make the strip.
The preformed strip is preferably concave, especially in a plane, so as to follow the curvature of the eyelid. The band is preferably curvilinear.
The preformed strip may or may not include fibers chosen to look the same as the eyelashes of the person using the article, which may give the impression of more lashes or eyebrows.
The fibers may be attached to the web by being oriented substantially perpendicular thereto. The fibers may extend only to one side of the web, with their end located in or on the web.
To achieve the article, the mold described above can be used by placing the additional fibers inside the lash-receiving cavities and filling the groove with the composition, the fibers protruding into the groove. After demolding, a band is formed, which holds the fibers. The invention thus also relates to an article to be applied to the eyelashes or eyebrows, comprising a band of composition to be applied to the eyelashes or eyebrows.
Preferably, the composition is hot-melt, which makes it possible to fix the strip on the eyelashes by melting it at least partially, for example by pressing it on the eyelashes with the aid of two jaws close to one another, at least one of which is heated to a temperature sufficient to cause at least partial fusion of the strip. The article may consist only of the composition band to be applied to the eyelashes or eyebrows.
In a variant, the article is constituted by the band and by fibers carried by the band, preferably oriented substantially perpendicular thereto.
Preferably, the strip then bears between 10 and 120 fibers.
Preferably, the band is concave towards the eyelid or the brow bone, so for example to follow the contour of the eyelid. It is preferably curvilinear, but can be rectilinear in pieces.
The radius of curvature of the strip may be between 15 and 60 mm.
The length of the strip of the article may be between 10 and 60 mm and its width between 0.2 and 3 mm.
The fibers carried by the strip may be of length between 5 and 30 mm. The subject of the invention is also an assembly comprising, in particular within the same package: an article as defined above, in the form of a band of single composition or of a band of composition carrying fibers, and a device to fix the band on the eyelashes or eyebrows, comprising two jaws movable relative to each other, which can be brought together to press the article against the eyelashes, at least one of the jaws advantageously comprises heating means for wear the strip at a temperature above its melting temperature, when the strip is made of a hot melt material.
These heating means comprise for example a heating resistor, at least one lamp emitting in the infrared or microwave means.
The invention also relates to a method for treating eyelashes or eyebrows, in which: - it is applied to the eyelashes, using a device applicator, in particular an applicator device comprising two jaws to be tightened on the eyelashes, at least one concave band, in particular curvilinear, with a composition that connects the eyelashes to one another, in particular being oriented transversely thereto.
This band is preferably formed by a heat-sensitive composition, especially as defined below.
The band may belong to an article as defined above, being preformed and fixed on the eyelashes by being melted on contact, or be formed in situ on the eyelashes using a device comprising a mold of which the at least one of the parts has a groove forming the band, as defined above.
When the strip is preformed, can be used to achieve a device as defined above, at least one of the mold parts has a non-rectilinear groove.
When the band is formed in situ, the fact of depositing at the base of the eyelashes a composition melted with the aid of an applicator device, allows after the application and caking of the composition due to cooling, to block the fringe eyelashes in a given position.
According to a variant of the process: - the eyelashes are combed, then - the strip of hot melt composition is applied, preferably taking care not to change the orientation of the eyelashes.
According to another variant, the melted composition is applied to the eyelashes, or it is melted in contact with the eyelashes, and it is combed before cooling and freezing of the composition.
According to another variant, means are used arranged to align the eyelashes, the time of the operation of application of the composition and its cooling. For example, the eyelashes can be combed and / or vibrated to align them.
This aspect of the invention applies to situations other than the treatment of scrubby eyelashes.
For example, it is possible to use the method for modifying the angle of implantation of the eyelashes, on the whole of the fringe, or only on a part, for example the outer edge, to create visual effects. For this, we can send a stream of air or apply another force from top to bottom, or vice versa, or side (sweep), before the composition takes up mass. The advantage is that eyelashes can be made more visible without having to change the general curvature of the eyelash or the length of the fiber. In this way, it is possible to obtain an apparent change in the angle of implantation of the eyelashes.
You can also use a comb to spread the eyelashes and make the eyelashes grow larger. For this we can use a comb capable of removing the eyelashes, such as a comb whose teeth are movable and provided to move away from each other after introduction between the eyelashes. Thus, in one variant of the process, the eyelashes are spread apart and kept apart by the addition of the composition band.
It is also possible to apply the composition and, after cooling, carry out a new heating step so as to melt the composition and to be able to modify the orientation of the eyelashes. This is useful if you are not satisfied with the initial result or you want to change it during the day. The application of the composition can be done from below the eyelash fringe or from above or from both sides. An application of the composition from above is carried out for example by means of a mold of which only the upper part comprises the forming groove of the strip. The application of the composition from below is carried out with a mold of which only the lower part comprises said groove. The application of the composition from above and below is carried out with a mold whose upper and lower parts each comprise a groove, the two grooves overlapping preferably at least partially, more accurately, when the mold is closed on the lashes.
The composition band may be black, which makes it possible to obtain a liner effect, or a flesh-colored effect, in particular of the same color as that of the skin of the person, in order to correct the perceived shape of the eye, especially in the case of eyes too open. In this case, the band of composition is applied closer to the eyelid.
For example, the band is applied less than 2 mm from the eyelid, better within 1 mm. The band of composition can still be white to give the illusion of a more open eye.
Method of molding a hot melt composition
The molding around the eyelashes using a hot-melt composition, such as that defined below, whose melting temperature is between 40 ° C. and 120 ° C., requires a mold formed of two parts, and a composition capable of changing state. with temperature: Fluid at a temperature above its melting temperature, solid at room temperature. Thus, one can position the eyelash fringe between the two parts of the mold containing the composition in the molten state and then press the mold, wait for the temperature to go down and remove the mold.
However, this process can pose difficulties of realization: 1) Either the composition is heated without heating the mold. This solution works but requires good dexterity to quickly position the mold parts before the composition cools; Or 2) the mold is heated to transfer heat to the composition to melt. This approach works but poses problems of material migration. Indeed, it is inevitable that the user takes some time to position the mold. In doing so, it may take about a minute to approach the device, the two mold parts being separated at this time, and then position it so that the eyelashes fit between the two mold parts. In general, he needs to check the correct positioning again. This verification also takes time. Thus, there is an evolution of the fusible composition during this approach and this verification. In particular, the composition can migrate, forming surpluses in some parts of the mold and gaps in others. In addition, during positioning, it is difficult not to touch the skin, or the tip of the eyelashes, especially if they are bushy, or the base of the eyelashes. The user realizes this in general and rectifies his position. However, there is sometimes a staining effect or alteration of the natural shape of the eyelashes or the effects of unwanted clumps of eyelashes.
This problem can be solved by starting the heating only after proper positioning and tightening of the mold parts. However, this solution is not perfectly satisfactory from an aesthetic point of view. It can be seen that moldings can form on eyelashes that are not well positioned. One can risk molding on a network of eyelashes that can be intertwined. To limit this problem, the eyelashes can be combed beforehand with the composition, but it is observed that the positioning operation inevitably causes certain contacts between the device and the eyelashes, thus undoing the combing effect.
So there is a problem to solve. The invention aims, in a fourth aspect, which may or may not combine with each of the foregoing, to the extent that a heat-sensitive composition is used, to find a method and a molding device that allow a comfortable positioning of the eyelashes and a result aesthetic molding, with in particular relatively arranged lashes in the molding. The subject of the invention is therefore, according to a fourth aspect, a process for the cosmetic treatment of keratinous fibers, in particular eyelashes or eyebrows, using a two-part mold between which the fibers are positioned, the two mold parts defining at least one cavity containing a heat-sensitive cosmetic composition and in which at least one of the fibers is at least partially introduced, at least one of said mold parts being provided with heating means, said method comprising the steps of to: a) heating the composition beyond its melting temperature by means of the heating means, b) interrupting the heating of the composition, c) bringing the two mold parts together to mold the composition on said at least one fiber.
With this aspect of the invention, we have: 1) a comfortable positioning of the device, without risk of slackening, 2) no problem of migration of the composition and therefore a homogeneous molding result; and 3) a molding result where the eyelashes are well aligned.
This alignment seems to be due to the fact that when the composition comes into contact with the eyelashes, it is sufficiently melted to cause a capillary force effect tending to align the eyelashes, without giving them time to make groupings or release effects.
The temperature Ti at which the composition is heated beyond its melting temperature Tf is for example such that Ti-Tf> 5 ° C, better Ti-Tf> 10 ° C.
The result can be further improved by the use of a mechanical force at the moment of contact between the eyelashes and the mold parts, such as transverse, longitudinal or vertical shear.
The method can thus comprise the step of subjecting the eyelashes to vibrations while the composition is in contact with them in the molten state.
The vibrations and oscillations that result can have the effect of further improving the alignment of the eyelashes and therefore the final aesthetic result.
The oscillations can be caused manually or by a mechanical system such as a vibrator, subjecting to vibration only one or both mold parts, the frequency of the vibrations being preferably between 50 and 125 Hz and the amplitude between 0.2 and 0.4 mm, in particular 100 Hz and 0.3 mm.
Accelerated cooling of the composition can also be caused as soon as the contact between the mold parts and the eyelashes is effected.
In particular, it can be sought to ensure that the cooling rate of the composition after closure of the mold is greater than or equal to 0.3 ° CS'1.
For this, one can use a Peltier type element.
The operations a), b) and c) above, possibly with an intermediate latency time and / or a shearing operation and / or a cooling operation, and the operation of separating the parts of the mold can be carried out with a control of the heating and / or cooling means, and optionally the closing and opening of the mold, automatically with the aid of an electronic circuit. Thus, a single trigger by the user at the beginning of operations will cause the sequential execution of these actions.
The mold parts can be preheated before step a) above at a temperature lower than the melting temperature of the composition, for example to maintain the mold parts prior to the introduction of the composition at a temperature Tm with T [- tm <5 ° C where Tm is the preheating temperature and Tf the melting temperature.
The molding device used may comprise an internal temperature sensor enabling it to know the temperature of the composition.
The heating and / or cooling means may be integrated with only one of the mold parts, preferably the lower part, or with the two mold parts.
In one example, the lower mold part has the heating means and the upper mold part the cooling means.
The heating means may comprise an electrical resistance, or a source of infrared radiation or microwaves. Preferably, these heating means are indissociable from at least one of the jaws of the device. The invention also relates to a set of treatment of keratinous fibers, in particular eyelashes or eyebrows, for the implementation of the above process, comprising: a hot-melt cosmetic composition, a treatment device comprising two mold parts between wherein the fibers can be positioned, said portions defining at least one mold cavity in which at least one of said fibers can be introduced at least partially for molding a composition on the fiber, heating means of one at least said mold parts, for bringing the composition to a temperature above its melting temperature prior to the closing of the mold on the fiber or fibers, control means for controlling the heating means in order to deactivate them automatically before closing mold or when closing the mold. These control means comprise for example a microprocessor card or microcontroller or programmable logic network or the like.
Preferably, the heating means are deactivated before closing the mold, so that the mold portion containing the composition begins to cool before closing the mold, but with still insufficient cooling of the composition so that it solidifies.
The closure of the mold occurs for example in less than 2s.
The mold parts may be made of elastomer, in particular silicone, and be carried by metal plates, in particular aluminum.
The heating means may comprise a heating resistor.
The device may comprise a vibrator, for subjecting at least one of the mold parts to vibrations at the moment when the composition is still fluid. The shutdown of the vibrator and its start can be controlled automatically by the device depending on the temperature. In particular, the stop of the vibrator can be automatic as soon as the temperature of the composition falls below a temperature Te with Te = Tf + 5 ° C, where Tf denotes the melting temperature of the composition under 1 atm.
The device may include a Peltier effect element to accelerate the cooling once the heating means are deactivated. Where appropriate, the heating means comprise the Peltier element, traversed by a current opposite to that causing the cooling.
The device may comprise an electric switch actuated during the closure of the mold and / or at the beginning of the movement of approximation of the mold parts from an initial position of insertion of the eyelashes together. The change of state of this switch can be used to disable the heating means.
The mold parts may be biased by elastic return means, in spacing.
The device may comprise an electronic circuit which makes it possible to carry out the sequence of heating and stopping operations of the heating automatically, as well as possibly closing or opening the mold and / or activating the cooling means. This electronic circuit may be a microprocessor, a microcontroller or a programmable logic network or the like. I. Processed keratin fibers
The keratinous fibers to which, according to any one of its aspects, are applied in detail above, the invention is preferably human, in particular eyelashes or eyebrows, more preferably eyelashes.
Keratin fibers can be hair. It is thus possible to treat the hair, particularly over a part of their length, such as for example the roots to increase the rigidity and / or their peaks to improve the appearance.
It is possible to post-treat the keratinous fibers molded according to the invention with other products, for example mascara, or by contact with a hot surface.
Each of said fibers may be at least partially introduced into a respective cavity of the mold. At least two of said fibers may be at least partially introduced into the same cavity. At least one cavity may contain only one fiber.
When the cavities have branches (first aspect of the invention), and / or to make an evolutionary makeup (second aspect of the invention), and / or for the implementation of the molding process (fourth aspect of the invention) invention), the composition may be deposited over at least three quarters of the length of at least one of said fibers, more preferably at least three quarters of the length of each of said fibers.
The length of a fiber is measured from the surface of the skin to its free end when the fiber is laid flat.
The composition may be deposited on only a portion of the length of at least one of said fibers, more preferably on only a portion of the length of each of said fibers. II. Mold
The molding of the composition, at least according to the first, second and fourth aspects of the invention, or even according to the third aspect, is carried out in situ in the mold, and the molding allows the shaping of the composition.
Each mold part may comprise one or more indentations, each of which at least partially defines a cavity of the mold or the aforementioned groove used for producing the composition band which connects the eyelashes. Preferably, the mold is not limited to a single cavity.
The mold may comprise at least two parts each comprising one or more impressions, the fingerprint or fingerprints of one of the parts being arranged facing the fingerprint or fingerprints of at least one other part, so as to form all the necessary recesses molding the composition when the mold parts are joined.
The mold may comprise at least two parts, a part comprising one or more imprints, each of the imprints being in particular, over at least part of its length, of semicircular cross-section, the other part being devoid of imprint, of to form the cavity or cavities of the mold when the mold parts are joined together. Such a mold has the advantage of not requiring a high accuracy of facing the two parts of the mold to form the cavities.
The imprints can be arranged in a fan on the corresponding mold part to accommodate the eyelashes of a fringe.
The impressions may be arranged along only a portion of the mold, especially at the front thereof, that is to say on the proximal side where the keratinous fibers to be treated are introduced.
The mold can be single use or not. The surface condition of the mold may be smooth to impart to the molded composition a smooth outer surface and a shiny appearance.
There may be no relative speed between the keratinous fibers and the cavities during molding, for example for a time necessary for the curing or drying of the composition, for example a duration of 10 to 60 seconds. Alternatively, as explained above, the mold is exposed to vibration while the composition is fluid. III. Mold cavities
The volume of the cavity (s) receiving the fibers to be treated may exceed by at least a factor of 2, more preferably by a factor of 10 to 100, the volume of the portion of these fibers filling them.
The cavity or cavities may each be, over at least part of their length, of circular, semicircular, oval or polygonal cross section, constant or not when moving along the cavity.
The cavity or cavities may comprise portions of substantially cylindrical or conical shape.
The cavity or cavities may each be at least a portion of their length of decreasing cross-section so as to give a tapered appearance to the fiber (s) once molded by the composition.
The cavity or cavities may each be of length between 5 and 30 mm and width at the entrance, in particular of diameter, between 150 pm and 3 mm.
Each cavity may have an elongated curvilinear shape so as to substantially reproduce the curvature of the eyelashes introduced therein. Each cavity may instead have an elongated shape that does not reproduce the curvature of the eyelashes, in particular being of rectilinear longitudinal axis or broken line (for the second and fourth aspects of the invention at least).
Each cavity may have an elongated shape and be closed at at least one of its longitudinal ends.
Each cavity may constitute a substantially completely closed space, in the absence of keratinous fiber. In this case, a portion of each keratin fiber introduced at least partially into a cavity can be clamped between the two parts of the assembled mold, while another part of the keratinous fiber extends into the cavity. The cavity may be closed on the insertion side of the keratinous fiber or fibers by a flexible wall, which may deform, preferably elastically, to let the keratinous fiber or fibers into the cavity.
As a variant, each cavity may constitute a semi-open space, in the absence of keratin fiber. In particular, each cavity may delimit a closed space with the exception of one end through which the keratinous fiber or fibers introduced at least partially into the cavity communicate with the outside. Thus, each cavity can open out, on the insertion side of the keratinous fiber or fibers, by an opening through which the keratinous fiber or fibers are introduced.
At least two of the cavities may be disjoint. All the cavities can be disjointed.
The cavities can be parallel to each other, or not.
The cavities may be arranged at regular intervals, for example in a pitch of 1 to 2 mm, center to center.
The number of cavities may be greater than or equal to six, more preferably greater than or equal to ten. IV. Jaws
The cavity or cavities may be formed by the approximation of two jaws, including a translational movement and / or rotation of one of the jaws relative to the other.
The two jaws can be removed at the time when the keratinous fibers are introduced and closed to form the cavities into which the keratinous fibers are introduced.
The jaws can carry or integrate the mold.
The jaws may be curved, in particular around a geometrical axis perpendicular to the longitudinal axis of the mold cavities receiving the eyelashes.
To separate the two jaws at the time when the keratinous fibers are introduced and to close them to form the cavities, it is possible to use a device where one or both jaws slide on columns, or a device where one of the jaws is carried by a slider.
One can also use a device where the jaws are connected by a hinge.
Preferably, the jaws are brought closer with a translational movement, at least at the end of the movement of approximation.
It is also possible to use a system where the jaws are disjoint, and are or are not associated by a guide system.
The two jaws with the corresponding mold parts preferably fit so well that the composition present in the cavities does not escape.
The jaws may comprise mold parts made of an elastomeric material, for example to absorb deformation of the mold. V. Deformation of the mold
It may be advantageous to deform the mold with the keratin fibers in place to reduce the volume of the cavities, and for example force the composition to be distributed around the fibers introduced into the cavities.
The mold may comprise a flexible material, in particular a plastic material, in particular an elastomeric material.
An extensible mold, in particular an elastomeric mold, makes it possible to compress the composition in order to avoid dead volume problems and / or to force a better integration of the fibers into the composition. The mold may be integrally formed of flexible material, in particular plastic, in particular elastomeric material.
The mold may have flexible portions and non-flexible portions. The mold may in particular be covered on the surface with flexible material, in particular elastomeric material, for example on a thickness ranging from 0.5 to 2 mm.
The deformation of the mold can be done by compression, for example mechanical with the fingers, or be pneumatic or hydraulic, or by suction. For example, by pressing a trigger, it can create an overpressure between a jaw and the mold, which has the effect of compressing the two parts of the mold on top of each other, and avoid dead zones. VI. Divesting
The composition may be demolded, extracted from the mold, preferably without losing its cohesion around the keratinous fibers and retaining the surface condition imparted by the mold.
Demolding of the composition without deterioration is desired.
The mold can be extensible, especially elastomeric, to facilitate demolding.
The cavity or cavities of the mold may have a release coating or have undergone a treatment aimed at imparting anti-adhesive properties. Thus, the mold parts may comprise on the surface a low adhesion material, in particular of the silicone or PTFE type. It is also possible to apply a layer of a release agent to the mold cavity (s), especially an oil, a silicone, a PTFE powder or boron nitride.
The device may comprise a demolding system, automatic or not, to act on the mold and / or the composition contained in the cavity or cavities to facilitate the separation of the composition-coated fibers from the mold. This demolding system may comprise a set of small blades or other reliefs which deform the mold being pressed against it. The deformation of the mold can take place at the level of the cavities, which facilitates the ejection of the molded material.
Bridges of composition can connect several cavities together after molding, unwanted way. The device may comprise blades or other reliefs for cutting bridges of composition between at least two cavities after molding, in particular for the first, second and fourth aspects of the invention. These blades or other reliefs can act by coming to apply on the bridges between the cavities. These blades can be reported on the mold.
The blades or other reliefs that serve to cut the bridges of composition can be carried by one of the jaws. In this case, the other jaw may have a flat surface facing the blade or other relief or a groove in which the blade or other relief engages. The blades or other reliefs can still be arranged on the two jaws, so that a blade or other relief of one of the jaws is applied to a blade or other relief of the other jaw.
The demolding of the molded composition is preferably carried out mechanically, in particular by deformation of the mold, removal of the two jaws from each other and / or by pulling the keratinous fibers out of the mold.
The demolding of the composition may be carried out, if necessary, by pulling at one end of a portion of the mold to separate it from the other part, in the manner in which two sheets adhering to each other are separated by peeling. The demolding of the molded composition may also, according to one variant, be carried out at least in part by physicochemical means, in particular by at least partial dissolution by a solvent of the mold or of a film present inside the mold between this mold. and the composition molded on the keratinous fibers. VII. Contribution of the composition
In the case in particular where a non-hot-melt composition is used to implement the invention according to one of the first, second and third aspects, at least a part of the composition, in particular the entire composition, may be deposited on at least one part. one of said fibers, better on each of said fibers, before their introduction into the mold. In this case, the closing of the mold can distribute the composition in the cavities and, if appropriate, expel the excess of composition from the mold.
In particular when using a hot melt composition, at least a portion of the composition, especially the entire composition, may initially be present in the mold before introduction of the fiber or fibers into the mold. This may facilitate the dosing of the composition introduced into the mold cavity (s).
The composition may be contained with the mold in a sealed package, as appropriate.
At least a part of the composition, in particular the entire composition, can be injected into the mold by at least one injection channel.
The mold may comprise mold parts with imprints in which at least a part of the composition, in particular the entire composition, is present before introduction of the keratinous fiber or fibers into the mold. The imprints define the mold cavities when the latter is closed.
The mold may comprise at least two parts each comprising indentations, at least a part of the composition, especially the entire composition, being present in at least one mold part, in particular in all parts of the mold, before introduction of the keratin fibers in the mold. For example, the composition completely fills the imprints and is present only in the cavities, before closing the mold.
The mold can also be pre-filled with excess of the composition, so that the material protrudes from the cavity, for example by being a little curved. In this way, it avoids a possible lack of product around the eyelash and ensures the formation of a perfect molding. VIII. automatism
The operation of the molding device can be automated, as previously indicated. A single trigger may allow to perform a series of operations, for example the filling of the cavities with the molding composition, and an action exerted on the mold to deform it in order to proceed with the demolding. The closing of the mold can also be automatic. IX. Device
As already indicated, the device used to implement the invention according to any one of its four aspects may comprise at least one heating element for increasing the temperature of the composition. The increase in temperature may induce a change of state of the composition, in particular a passage from the solid state to the liquid state by melting, or for the first and second aspect of the invention at least when the composition used is not heat-sensitive, the solidification of the composition, or an increase in the reactivity of the composition.
For the first and second aspects of the invention in particular, during the temperature increase, the composition may be present in the mold or outside the mold. The composition may be present outside the mold during the increase of the temperature of the mold and be injected in the liquid state into the mold, in particular by at least one injection channel. Heating can also be triggered automatically when the mold is closed. Alternatively, the heating can be triggered before closing the mold and a visual and / or audible indicator can signal to the user that the desired temperature for closing the mold and / or placing the fibers has been reached.
In particular, when the composition is not a heat-sensitive composition, the device may comprise at least one evaporation system for evaporating a solvent. It may be a heating element and / or a suitable ventilation.
The device may comprise at least one material admission system for introducing part or all of the composition into the cavity or cavities of the mold, in particular comprising one or more injection channels communicating with one or more cavities of the mold . The composition is, for example, contained in a reservoir, and a piston or a pump makes it possible to force it to flow into the cavity or cavities of the mold.
The device may comprise at least one light element, in particular IR, UV or visible, or microwave, serving in particular to increase the temperature of the composition, in particular by absorption of the light radiation or microwave by the cosmetic composition.
The closure of the jaws can be operated manually.
The device may be in the form of a clamp comprising at least one housing in which at least one of the fingers of one hand, for example the thumb or the index finger, can be introduced to move the two jaws apart, so that to allow to introduce the keratinous fibers and to close them on them.
The device can be in the form of a clamp comprising two housings in which two of the fingers of one hand, for example the thumb and the index finger, can be introduced to move the two jaws apart, in order to allow insertion of the two jaws. keratin fibers and close them on them. Each of these housing can be removable or not. Each of these housings can be rotatable or not.
Preferably, the composition is hot melt.
More preferably, the device for molding the composition allows the implementation of the molding process according to the fourth aspect of the invention, detailed above.
The device thus preferably comprises two jaws can be close together, at least one integrates heating means. X. Cosmetic composition
The composition for molding eyelashes and / or the formation of the aforementioned band is a cosmetic composition. It can be removed from the keratin fibers to which it has been applied by conventional methods of removing make-up, for example by the application of water, in particular hot water.
A. Hot melt composition having a melting temperature of 40 ° C to 120 ° C
When the cosmetic composition implemented according to one of the four aspects of the invention is hot-melt, which is very particularly preferred, it preferably has a melting point of between 40 ° C. and 120 ° C., and comprises at least 15% by weight of fusible compound (s), relative to the total weight of the composition.
In particular, such a composition is worn during molding at a temperature greater than or equal to its melting temperature Tf.
In particular, the cosmetic composition may have a melting point of between 40 ° C. and 100 ° C., preferably between 45 ° C. and 85 ° C.
For the purposes of the invention, the melting temperature corresponds to the temperature of the most endothermic peak observed in thermal analysis (DSC) as described in ISO 11357-3; 1999. The melting point can be measured using a differential scanning calorimeter (DSC), for example the calorimeter sold under the name "DSC Q2000" by TA Instruments.
The measurement protocol is as follows:
A 5 mg sample placed in a crucible is subjected to a first temperature rise from -20 ° C to 120 ° C, at the heating rate of 10 ° C / minute, and is then cooled from 120 ° C to -20 ° C. ° C at a cooling rate of 10 ° C / minute and finally subjected to a second temperature rise from -20 ° C to 120 ° C at a heating rate of 5 ° C / minute. During the second rise in temperature, the following parameters are measured: the melting point (Tf) of the sample, corresponding to the temperature of the most endothermic peak of the observed melting curve, representing the variation of the difference in power absorbed depending on the temperature;
Ahf: the melting enthalpy of the sample corresponding to the integral of the whole of the melting curve obtained. This enthalpy of melting of the sample is the amount of energy required to pass the compound from the solid state to the liquid state. It is expressed in J / g.
Such a cosmetic composition may be fluid or solid at 25 ° C. and at 1 atm.
It can be aqueous or anhydrous, and preferably anhydrous.
It may have a solids content greater than or equal to 42% by weight, in particular greater than or equal to 45% by weight, or even greater than or equal to 48% by weight, and preferably greater than or equal to 50% by weight, relative to the total weight of the composition.
For the purpose of the present invention, the "dry matter content" denotes the content of non-volatile matter.
The amount of dry extract (abbreviated as ES) of a composition according to the invention is measured by means of a commercial halogen desiccant "Halogen Moisture Analyzer HR 73" from Mettler TOLEDO. The measurement is based on the weight loss of a sample dried by halogen heating and thus represents the percentage of residual material once the water and volatiles have evaporated.
This technique is described in particular in the device documentation provided by Mettler TOLEDO.
The measurement protocol is as follows:
About 2 g of the composition, hereinafter the sample, is spread on a metal cup which is introduced into the halogen desiccant mentioned above. The sample is then subjected to a temperature of 120 ° C until a constant weight is obtained. The wet mass of the sample, corresponding to its initial mass, and the dry mass of the sample, corresponding to its mass after halogen heating, are measured by means of a precision balance. The experimental error related to the measurement is of the order of plus or minus 2%.
The content of Dry Extract is calculated as follows:
Dry extract content (expressed in% by weight) = 100 x (Dry mass / Wet mass)
According to a first embodiment, the cosmetic composition is fluid at ambient temperature.
Within the meaning of the invention, the qualification of "fluid" intends to characterize the fact that a composition according to the invention is not solid. In other words, it has sufficient fluidity to be endowed with flow properties. A composition of the mascara type is for example representative of this type of fluidity.
In particular, the composition according to the invention may advantageously have a viscosity of less than 100 Pa.s, preferably of between 0.1 Pa.s and 50 Pa.s, and better still between 1 Pa s and 30 Pa.s, at room temperature and pressure, the viscosity being measured in particular using a Rheomat RMI00® instrument.
Such a composition may be aqueous or anhydrous.
It can be in the form of oil-in-water emulsions, as is the case for emulsions of wax in water. It may also be in the form of a dispersion of wax particles in an anhydrous medium, as is the case with wax dispersion in isododecane.
According to this first embodiment, the cosmetic composition may comprise from 15% to 60% by weight, preferably from 18% to 55% by weight, and still more preferably from 20% to 50% by weight of fusible compound (s) ( s), relative to the total weight of the composition.
According to a second, preferred embodiment, the cosmetic composition is solid at ambient temperature.
Within the meaning of the invention, the qualification "solid" intends to characterize the fact that a composition according to the invention is not liquid. In other words, it exhibits sufficient rigidity not to be endowed with flow properties.
The composition may thus advantageously have a viscosity greater than 1000 Pa s, preferably greater than 10000 Pa s at ambient temperature and pressure.
Such a composition may be aqueous, in particular in the form of an emulsion or the compound (s) fuse (s) in water, or anhydrous. In particular, it may be in the form of dispersion of the compound (s) fusible (s) in an organic solvent, preferably volatile, preferably hydrocarbon.
Such a cosmetic composition is preferably anhydrous.
According to this second embodiment, the cosmetic composition comprises from 40% to 100% by weight, preferably from 60% to 100% by weight, and still more preferably from 80% to 100% by weight of fusible compound (s). ), relative to the total weight of the composition.
A composition according to the invention may be subjected to heating means before and / or during application.
These heating means are adapted to melt at least a portion of the fusible compound (s) of the cosmetic composition.
The composition may be heated locally at a temperature greater than or equal to 45 ° C, or even greater than or equal to 50 ° C, or greater than or equal to 55 ° C.
The temperature at which at least a portion of the composition is heated may be between 45 ° C and 120 ° C, more preferably between 45 ° C and 85 ° C.
For example, the temperature may be measured on the surface using an infrared pyrometer, for example a FlukeR® brand.
Only the heated composition can come into contact with the keratinous fibers, for example eyelashes, during application.
It is understood that the temperature of the cosmetic composition should not cause a risk of burning at the time of application.
Thus, when the composition is heated before application, a waiting time between the moment when the composition is heated and the application to the keratin materials may possibly be necessary.
According to an alternative embodiment, the composition is heated simultaneously with its application to keratinous fibers.
According to another variant embodiment, the composition is heated before and during its application on the keratinous fibers. The total melting enthalpy of the composition is the enthalpy consumed by the composition between -20 ° C. and 120 ° C. The total melting enthalpy of the composition is equal to the area under the curve of the thermogram obtained using a differential scanning calorimeter (DS C), such as the calorimeter sold under the name MDSC 2920 by the company TA instrument, with a temperature rise of 5 ° C or 10 ° C per minute, according to ISO 11357-3: 1999.
The measurement protocol is as follows:
A sample of 5 mg of composition is placed in a crucible then is subjected to a first temperature rise ranging from -20 ° C. to 120 ° C., at the heating rate of 10 ° C./min, and then is cooled by 120 ° C. C at -20 ° C at a cooling rate of 10 ° C / min. The sample is maintained at -20 ° C for 5 minutes, and finally subjected to a second temperature rise from -20 ° C to 100 ° C at a heating rate of 5 ° C / minute.
During the second rise in temperature, the variation of the power difference absorbed by an empty crucible and the crucible containing the sample of the composition is measured as a function of temperature. The melting point of the compound is the value of the temperature corresponding to the peak apex of the curve representing the variation of the difference in power absorbed as a function of the temperature. The enthalpy of melting of the composition consumed at the temperature Te is the amount of energy required Ah to change the composition from the solid or highly viscous state from -20 ° C. to the state of the composition at the temperature Te. . It is expressed in J / g.
According to one embodiment of the invention, the cosmetic composition is chosen so that when said composition is heated to the temperature Te, the ratio of the enthalpy consumed between -20 ° C. and Te by the composition on the Total consumed enthalpy Ah between -20 ° C and 120 ° C, is greater than 0.4.
This relationship is for example verified for a temperature Te of the composition between 45 ° C and 85 ° C.
The choice of the temperature Te at which the composition is fed by the heating means can thus be done so that said ratio is greater than or equal to 0.4, for example greater than 0.5. In other words, heating to a temperature such that the ratio of the enthalpy supplied to heat the composition sample to the temperature Te on the total enthalpy is greater than or equal to 0.4, such a parameter being measured according to the protocol DSC described above.
The composition according to the invention, when thermofusible, is capable of passing from a solid state to a state that is at least partially liquid or even totally liquid, preferably and reversibly.
As mentioned above, a composition according to the invention comprises a content of fusible compound (s) greater than 15% by weight, relative to the total weight of the composition. Preferably, it may comprise a content of fusible compound (s) ranging from 15% to 100%, better still from 20% to 95% by weight, relative to the total weight of the composition.
Within the meaning of the invention, the (the) fusible compound (s) present (have) advantageously a melting point between 40 ° C and 120 ° C.
Preferably, this (these) compound (s) may be chosen from thermoplastic polymers, waxes, semi-crystalline polymers, and mixtures thereof.
Thus, according to a particular embodiment, the fusible compound (s) may be provided with crystallizable chains.
In this embodiment, the cosmetic composition is then heated to a temperature Te such that at least a portion of the crystallizable chains of the fusible compound (s) are melted at least partially or completely. The change of solid / liquid state is thus due, at least in part, to the melting of a crystalline part of the fuse (s) compound (s).
Preferably, the fusible compound (s) according to the invention are not in the form of a particulate dispersion in a solvent medium.
Thermoplastic polymer
For the purposes of the present invention, the term "thermoplastic polymer", a polymer that softens and can be molded retaining its shape after cooling.
The thermoplastic polymers that can be used in the context of the present invention are any polymer, copolymer or mixture of polymers and / or copolymers having the property of being thermoplastic.
Among the thermoplastic polymers, there may be mentioned polyethylene, polystyrene, polyamides, polyvinyl chloride, polyethylene terephthalate, and mixtures thereof.
Mention may also be made of aliphatic polyesters, and in particular polyhydroxyalkanoates (PHAs) such as poly-3-hydroxybutyrate (PHB), polyhydroxyvalerate (PHV) or polyhydroxyhexanoate (PHH), polylactic acids (PLA), polybutylene succinate ( PB S), polycaprolactone (PCL), polyanhydrides, polyvinyl alcohols and their derivatives, acetate esters, such as the copolymer of acetate and polyvinyl (PVAc), starch derivatives, polysaccharides including cellulose derivatives such as cellulose esters, and derivatives thereof, in particular celluloids or cellulose ethers, and mixtures thereof.
In particular, among the cellulose esters, mention may be made of cellulose acetate, cellulose triacetate, cellulose propionate, cellulose acetate propionate, cellulose acetate butyrate, and cellulose sulphate, and their mixtures.
Among the cellulose ethers, there may be mentioned methylcellulose, ethylcellulose, ethyl methyl cellulose, hydroxyethyl cellulose, hydroxypropyl cellulose (HPC), hydroxyethyl methyl cellulose, hydroxypropyl methyl cellulose (HPMC) ethyl hydroxyethyl cellulose, carboxymethyl cellulose (CMC), and mixtures thereof.
Among the acetate esters, there may be mentioned copolymers of acetate and polyvinyl, including ethylene-vinyl acetate (EVA) and its derivatives. For example, mention may be made of EVA / ethylcellulose or EVA / starch copolymers.
As thermoplastic polymer that is particularly suitable for a composition according to the invention, mention may preferably be made of ethylene-vinyl acetate (EVA), in particular sold under the name Evatane 28-800 by the company Arkema.
In a cosmetic composition according to the invention, use may especially be made of thermoplastic polymers formulated in a mixture, such as the mixture of ethylene-vinyl acetate and paraffin marketed under the name COOL BIND 34-1300® by the company National Starch .
Preferably, the film-forming polymers considered in the context of the present invention are distinct from particulate dispersions of latex type.
Wax
By "wax" is generally meant a lipophilic compound, solid at room temperature (25 ° C.), with reversible solid / liquid state change, having a melting point greater than or equal to 30 ° C. which can up to 200 ° C and especially up to 120 ° C.
For the purposes of the invention, the melting temperature corresponds to the temperature of the most endothermic peak observed in thermal analysis (DSC) as described in ISO 11357-3; 1999. The melting point of the wax can be measured using a differential scanning calorimeter (DSC), for example the calorimeter sold under the name "MDSC 2920" by the company TA Instruments.
The measurement protocol is as follows:
A sample of 5 mg of wax placed in a crucible is subjected to a first temperature rise from -20 ° C. to 100 ° C., at the heating rate of 10 ° C./min, and is then cooled from 100 ° C. to -20 ° C at a cooling rate of 10 ° C / minute and finally subjected to a second temperature rise from -20 ° C to 100 ° C at a heating rate of 5 ° C / minute. During the second temperature rise, the variation of the power difference absorbed by the empty crucible and the crucible containing the wax sample as a function of temperature is measured. The melting point of the compound is the value of the temperature corresponding to the peak apex of the curve representing the variation of the difference in power absorbed as a function of the temperature.
The waxes that may be used in the compositions according to the invention are chosen from waxes, solid, at room temperature of animal, vegetable, mineral or synthetic origin, and mixtures thereof.
The waxes, within the meaning of the invention, may be those used generally in the cosmetic or dermatological fields. They may in particular be polar or apolar, silicone hydrocarbonaceous and / or fluorinated, optionally having ester or hydroxyl functions. They can also be of natural or synthetic origin. a) Apolar waxes
By "apolar wax", within the meaning of the present invention, is meant a wax whose solubility parameter at 25 ° C as defined below, 0a is equal to 0 (J / cm3) / 2.
The definition and calculation of the solubility parameters in Hansen's three-dimensional solubility space are described in the article by CM Hansen: "The three dimensional soluhilityparameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967).
According to this Hansen space: - δο characterizes the London dispersion forces resulting from the formation of dipoles induced during molecular shocks; - δρ characterizes the Debye interaction forces between permanent dipoles as well as the Keesom interaction forces between induced dipoles and permanent dipoles; hh characterizes the specific interaction forces (hydrogen bond, acid / base, donor / acceptor, etc.) type; - δa is determined by the equation: δa = (δρ2 + δh2) 2.
The parameters δρ, δh, δο and δa are expressed in (J / cm3) '2.
The apolar waxes are in particular hydrocarbon waxes consisting solely of carbon and hydrogen atoms and free of heteroatoms such as N, O, Si and P.
The apolar waxes are chosen from microcrystalline waxes, paraffin waxes, ozokerite, polyethylene waxes, and mixtures thereof.
As ozokerite, mention may be made of Ozokerite Wax SP 1020 P.
Microcrystalline waxes that may be used include Multiwax W 445® sold by Sonnebom, Microwax HW® and Base Wax 30540® sold by Paramelt, and Cerewax® No. 3 sold by Baerlocher.
As microwaxes that can be used in the compositions according to the invention as apolar wax, there may be mentioned in particular polyethylene microwires such as those sold under the names Micropoly 200®, 220®, 220L® and 250S® by the company Micro Powders.
As polyethylene wax, mention may be made of Performalene 500-L Polyethylene and Performalene 400 Polyethylene marketed by New Phase Technologies, Asensa® SC 211 sold by Honeywell. b) Polar wax
By "polar wax", within the meaning of the present invention, is meant a wax whose solubility parameter at 25 ° C δa is different from 0 (J / cm3) 1/2.
In particular, "polar wax" is understood to mean a wax whose chemical structure is formed essentially or even consisting of carbon and hydrogen atoms, and comprising at least one highly electronegative heteroatom such as an oxygen atom. , nitrogen, silicon or phosphorus.
The polar waxes may especially be hydrocarbon, fluorinated or silicone.
Preferably, the polar waxes may be hydrocarbon-based.
By "hydrocarbon wax" is meant a wax formed essentially, or even constituted, of carbon and hydrogen atoms, and possibly of oxygen, nitrogen, and not containing a silicon atom or fluorine. It may contain alcohol, ester, ether, carboxylic acid, amine and / or amide groups.
By "ester wax" is meant according to the invention a wax comprising at least one ester function. By "alcohol wax" is meant according to the invention a wax comprising at least one alcohol function, that is to say comprising at least one free hydroxyl (OH) group.
It is especially possible to use as polar waxes those as chosen from: i) waxes of formula R 1 COOR 2 in which R 1 and R 2 represent linear, branched or cyclic aliphatic chains whose number of atoms ranges from 10 to 50, which may contain a heteroatom such as O, N or P and whose melting point temperature varies from 25 ° C to 120 ° C. ii) di- (1,1,1-trimethylolpropane) tetrastearate, sold under the name Hest 2T-4S® by the company Heterene. iii) diester waxes of a dicarboxylic acid of general formula R3 - (- OCO-R4-COO-R5), in which R3 and R5 are identical or different, preferably identical and represent a C4-C30 alkyl group (group alkyl comprising from 4 to 30 carbon atoms) and R4 represents a C4-C30 aliphatic group (linear or branched alkyl group comprising 4 to 30 carbon atoms) which may or may not contain one or more unsaturations, and preferably linear and unsaturated. iv) We may also mention the waxes obtained by catalytic hydrogenation of animal or vegetable oils having C8-C32 linear or branched fatty chains, for example such as hydrogenated jojoba oil, hydrogenated sunflower oil, hydrogenated castor oil, hydrogenated coconut oil, and waxes obtained by hydrogenation of castor oil esterified with cetyl alcohol. v) Beeswax, synthetic beeswax, polyglycerolated beeswax, camauba wax, candelilla wax, oxypropylenated lanolin wax, rice bran wax, Ouricury wax , Alfa wax, cork fiber wax, sugar cane wax, Japanese wax, sumac wax, montan wax, orange wax, laurel wax, wax Hydrogenated Jojoba, sunflower wax, lemon wax, olive wax, berry wax.
According to another embodiment, the polar wax may be an alcohol wax. By "alcohol wax" is meant according to the invention a wax comprising at least one alcohol function, that is to say comprising at least one free hydroxyl (OH) group. As alcohol wax, mention may be made, for example, of the wax C30-50 Alcohols Performacol® 550 Alcohol marketed by New Phase Technologie, stearyl alcohol and cetyl alcohol.
It is also possible to use silicone waxes, which may advantageously be substituted polysiloxanes, preferably at a low melting point.
By "silicone wax" is meant an oil comprising at least one silicon atom, and in particular comprising Si-O groups.
Among the commercial silicone waxes of this type, mention may be made especially of those sold under the names Abilwax 9800, 9801 or 9810 (Goldschmidt), KF910 and KF7002 (Shin Etsu), or 176-1118-3 and 176-11481 (General Electric) .
The silicone waxes that may be used may also be alkyl or alkoxydimethicones, as well as (C 2 -C 6) alkyl dimethicones, in particular (C 3 -C 4) alkyl dimethicones, such as the silicone wax sold under the name SF-1642 by the company GE-Bayer Silicones. or C30-45 Alkyldimethylsilyl Polypropylsilsesquioxane under the name SW-8005® C30 Resin Wax sold by the company Dow Corning.
In the context of the present invention, there may be mentioned as a particularly advantageous wax beeswax, for example that marketed under the name White Beeswax SP-453P by the company Strahl & Pitsch or paraffin wax.
Semi-crystalline polymer
The cosmetic composition according to the invention may comprise at least one semi-crystalline polymer. Preferably, the semi-crystalline polymer has an organic structure, and a melting temperature greater than or equal to 30 ° C.
For the purposes of the invention, the term "semi-crystalline polymer" is intended to mean polymers comprising a crystallizable part and an amorphous part and having a first-order reversible phase change temperature, in particular melting (solid-liquid transition). . The crystallizable portion is either a side chain (or pendant chain) or a sequence in the backbone.
When the crystallizable portion of the semi-crystalline polymer is a sequence of the polymer backbone, this crystallizable block is of a different chemical nature from that of the amorphous sequences; in this case, the semi-crystalline polymer is a block copolymer, for example of the diblock, triblock or multiblock type. When the crystallizable portion is a chain pendant to the backbone, the semi-crystalline polymer may be a homopolymer or a copolymer.
The melting temperature of the semi-crystalline polymer is preferably less than 120 ° C.
The melting temperature of the semi-crystalline polymer is preferably greater than or equal to 40 ° C and less than 85 ° C.
The semi-crystalline polymer (s) according to the invention are solids at ambient temperature (25 ° C.) and atmospheric pressure (760 mmHg), whose melting temperature is greater than or equal to 30 ° C. The melting point values correspond to the melting point measured using a differential scanning calorimeter (DSC), such as the calorimeter sold under the name DSC 30 by the Mettler company, with a temperature rise of 5 °. C or 10 ° C per minute. The melting point considered is the point corresponding to the temperature of the most endothermic peak of the thermogram.
Apart from crystallizable chains or blocks, the sequences of the polymers are amorphous. By "chain or crystallizable block" is meant, in the sense of the invention, a chain or sequence which, if it were alone, would pass from the amorphous state to the crystalline state, reversibly, depending on whether it is above or below below the melting temperature. A chain within the meaning of the invention is a group of atoms, during or lateral to the backbone of the polymer. A sequence is a group of atoms belonging to the backbone, a group constituting one of the repeating units of the polymer.
The crystallizable sequences or chains of the semi-crystalline polymers may represent at least 30% of the total weight of each polymer and better still at least 40%. Crystallizable side-chain semi-crystalline polymers are homo- or copolymers. The semicrystalline polymers of the invention with crystallizable sequences are copolymers, sequenced or multi-sequenced. They can be obtained by reactive (or ethylenic) double bond monomer polymerization or by polycondensation. When the polymers of the invention are crystallizable side chain polymers, the latter are advantageously in random or statistical form.
The semi-crystalline polymers of the invention may be of synthetic origin.
In particular, the semi-crystalline polymer may be chosen from: homopolymers and copolymers comprising units resulting from the polymerization of one or more monomers bearing crystallizable lateral chain (s) hydrophobic (s), polymers carrying in the backbone at least one crystallizable block, polyester polycondensates, aliphatic or aromatic or aliphatic / aromatic, metallocene-catalyzed ethylene-propylene copolymers, and acrylate-silicone copolymers.
The semicrystalline polymers that may be used in the invention may be chosen in particular from: - block copolymers of controlled crystallization polyolefins, the monomers of which are described in EP 0 951 897, - polycondensates and in particular of polyester, aliphatic or aromatic type or aliphatic / aromatic, copolymers of ethylene and propylene prepared by metallocene catalysis, homopolymers or copolymers carrying at least one crystallizable side chain and homo- or co-polymers carrying in the skeleton at least one sequence crystallizable, such as those described in US 5,156,911, such as the (Cio-C3o) alkyl polyacrylates corresponding to Intelimer® Landec described in the brochure "Intelimer® polymers", Landec IP22 (Rev. 4-97) and by example the product Intelimer® IPA 13-1 from the company Landec, which is a stearyl polyacrylate molecular weight of about 145,000 and whose temp melting point equals 49 ° C, homopolymers or copolymers bearing at least one crystallizable side chain, in particular with fluorinated group (s), as described in document WO 01/19333, acrylate / silicone copolymers, such as copolymers of acrylic acid and polydimethylsiloxane grafted stearyl acrylate, polydimethylsiloxane grafted stearyl methacrylate copolymers, polydimethylsiloxane grafted stearyl methacrylate and acrylic acid copolymers, copolymers of methyl methacrylate, butyl methacrylate, ethyl-2-hexyl acrylate and stearyl methacrylate with polydimethylsiloxane grafts. Mention may in particular be made of the copolymers sold by the company SHIN-ETSU under the names KP-561 (CTFA name: acrylates / dimethicone), KP-541 (CTFA name: acrylates / dimethicone and isopropyl alcohol), KP-545 (CTFA name acrylates / dimethicone and Cyclopentasiloxane), and mixtures thereof.
In the context of the present invention, poly (C 10 -C 30) alkyl acrylates, for example the one marketed under the name Intelimer IPA 13-1 NG by the company Air Products and Chemical, may be mentioned as particularly advantageous semi-crystalline polymers.
Preferably, in the context of the present invention, the fusible compound (s) are (s) chosen from ethylene-vinyl acetate (EVA), a beeswax, a paraffin wax, a poly ( Cio-C3o) alkylacrylate, a vinyl acetate / allyl stearate copolymer and mixtures thereof.
In the context of the present invention, mention may in particular be made of vinyl acetate / allyl stearate copolymers, for example that sold under the name Mexomere PQ by the company Chimex.
Aqueous phase
The cosmetic composition of an assembly according to the invention may comprise an aqueous phase, which can form a continuous phase of the composition.
The aqueous phase may comprise water. It may also comprise at least one water-soluble solvent.
By "water-soluble solvent" is meant in the context of the present invention a liquid compound at room temperature and miscible with water.
The water-soluble solvents that can be used in the compositions according to the invention can moreover be volatile.
Among the water-soluble solvents that can be used in the compositions in accordance with the invention, there may be mentioned in particular lower monoalcohols having from 1 to 5 carbon atoms, such as ethanol and isopropanol, the glycols having from 2 to 8 carbon atoms such as ethylene glycol, propylene glycol, 1,3-butylene glycol and dipropylene glycol.
The aqueous phase, for example composed of water and optionally a solvent miscible with water, is generally present in a composition according to the invention in a content ranging from 30% to 80% by weight, preferably ranging from 40% to 80% by weight. % to 70% by weight, relative to the total weight of the composition.
Volatile solvent
A cosmetic composition according to the present invention may comprise one or more volatile solvent (s).
In the context of the present invention, the term volatile solvent is understood to mean a compound which is liquid at ambient temperature (20 ° C.) and at atmospheric pressure and has a vapor pressure at 20 ° C. of greater than 0.1 mmHg and preferably between 0.1 and 300 mmHg, more preferably between 0.5 and 200 mmHg.
This volatile solvent may be water, a non-silicone organic solvent, a silicone organic solvent or mixtures thereof. As a volatile non-silicone organic solvent, mention may be made of: volatile C1-C4 alkanols such as ethanol or isopropanol; volatile C5-C7 alkanes such as n-pentane, hexane, cyclopentane, 2,3-dimethylbutane, 2,2-dimethylbutane, 2-methylpentane or 3-methylpentane; esters of liquid C1-C20 acids and volatile C1-C6 alcohols such as methyl acetate, n-butyl acetate, ethyl acetate, propyl acetate, isopentyl acetate or ethyl 3-ethoxypopionate; room-temperature and volatile ketones such as methyl ethyl ketone, methyl isobutyl ketone, diisobutyl ketone, isophorone, cyclohexanone or acetone; volatile polyols such as propylene glycol; volatile ethers such as dimethoxymethane, diethoxyethane or diethyl ether; volatile glycol ethers such as 2-butoxyethanol, butyl diglycol, diethylene glycol monomethyl ether, propylene glycol n-butyl ether or propylene glycol monomethyl ether acetate; volatile hydrocarbon oils such as volatile hydrocarbon oils having from 8 to 16 carbon atoms and mixtures thereof, and in particular C8-C18 branched alkanes such as iso-alkanes (also known as isoparaffins) in Ce-Cs, isododecane; , isodecane, and for example the oils sold under the trade names Isopars or permetyls, and mixtures thereof. Mention may also be made of isohexyl or isodecyl neopentanoate; volatile perfluoroalkanes C4-C10 such as dodecafluoropentane, tetradecafluorohexane or decafluoropentane; volatile perfluorocycloalkyls such as perfluoromethylcyclopentane, 1,3-perfluorodimethylcyclohexane and perfluorodecalin, sold respectively under the names "Flutec PC 10", "Flutec PC30" and "Flutec PC60" by the company F2 Chemicals, as well as perfluorodimethylcyclobutane; and perfluoromorpholine; the fluoroalkyl or volatile heterofluoroalkyl compounds corresponding to the following formula: CH 3 - (CH 2) n - [Z] rX-CF 3 in which t is 0 or 1; n is 0, 1, 2 or 3; X is a divalent perfluoroalkyl radical, linear or branched, having from 2 to 5 carbon atoms, and Z represents O, S, or NR, R being a hydrogen, a radical - (CH2) n -CH3 or - (CF2) m -CF3, m being equal to 2, 3, 4 or 5.
Among the volatile fluoroalkyl or heterofluoroalkyl compounds, there may be mentioned in particular the methoxynonafluorobutane sold under the name "MSX 4518 (R)", "HFE-7100 (R)" by the company 3M and the ethoxynonafluorobutane sold under the name "HFE-7200 (R) "by 3M Corporation.
Preferably, the solvent is chosen such that its boiling point is below 200 ° C.
According to a particular embodiment, the non-silicone organic solvent is chosen from ethanol, isopropanol, acetone and isododecane. As a volatile silicone solvent, mention may be made of low viscosity silicone compounds chosen from linear or cyclic silicones having from 2 to 7 silicon atoms, these silicones optionally containing alkyl or alkoxy groups having from 1 to 10 carbon atoms, for example octamethylcyclotetrasiloxane, decamethylcyclopentasiloxane, dodecamethylcyclohexasiloxane, heptamethylhexyltri-siloxane, heptamethylethyltrisiloxane, heptamethyloctyltrisiloxane, octamethyltrisiloxane, decamethyltetrasiloxane, and mixtures thereof. According to a particular embodiment, the silicone compound is chosen from cyclopentadimethylsiloxane and dodecamethylcyclohexasiloxane.
According to a particular embodiment, the volatile silicone solvent has a viscosity of less than 50 centistokes.
Preferably, the volatile silicone is cyclic and chosen from decamethylcyclopentasiloxane, octamethyltrisiloxane and decamethyltetrasiloxane. By way of example, mention may be made of the decamethylcyclopentasiloxane sold under the name DC-245 by Dow Corning, the octamethyltrisiloxane sold under the name DC-200 Fluid 1 by the company Dow Corning and the decamethyltetrasiloxane marketed under the name DC -200 Fluid 1.5 cSt by the company Dow Corning.
This cyclic volatile silicone generally has a low viscosity, for example a viscosity of less than 5 cSt at 25 ° C.
Preferably, the volatile silicone is cyclic and is decamethylcyclopentasiloxane sold under the name DC-245 by the company
Dow Corning.
Preferably, the cosmetic composition comprises less than 20% of volatile solvent (s), preferably less than 10% of volatile solvent (s), and even more preferably the cosmetic composition is devoid of solvent (s). ) volatile (s).
In this first embodiment, the composition solidifies when its temperature drops to a value less than or equal to its melting temperature. B. Fluid composition containing particles in the dispersed state
According to a second variant embodiment of the composition, the composition is fluid at ambient temperature and contains at least particles in the dispersed state in a liquid medium, said composition being solidifiable via the aggregation of said particles.
Within the meaning of the invention, the qualification of "fluid" intends to characterize the fact that a composition according to the invention is not solid. In other words, it has sufficient fluidity to be endowed with flow properties.
According to this embodiment variant, a composition according to the invention may advantageously have a viscosity of less than 100 Pa.s, preferably of between 0.01 Pa s and 50 Pa s, preferably of between 0.1 Pa.s and 50 Pa s. Pa.s, and more preferably between 5 Pa s and 50 Pa s, at ambient temperature and pressure, the viscosity being measured in particular using a Rheomat RM100® apparatus.
In the context of the present invention, it is the reorganization of the particles dispersed in the liquid medium which produces the setting of the particles.
To do this, a composition may comprise from 10% to 55% by weight, preferably from 12% to 50% by weight, of particles in the dispersed state, relative to the total weight of the composition.
These particles in the solid state are present in the composition according to the invention in a dispersed state within the associated liquid medium. Thus, a composition according to the invention may be in the form of a colloid or a suspension.
As mentioned above, the cosmetic composition is solidifiable via aggregation of the particles in the dispersed state.
The particles aggregate under the effect of an increase in temperature and / or evaporation of the liquid medium. Thus, the composition changes from a fluid state to a thicker state, and even better to a solid state.
For the purposes of the invention, the term "aggregation" means that a sufficiently cohesive material or deposit is obtained, and that said material or deposit can be isolated.
A macroscopically continuous, and preferably cohesive, deposition is thus obtained. Preferably, an isolable deposit which can be handled individually is obtained. For example, such a deposit can be obtained when the deposit is made by casting on a non-stick surface, such as a surface coated with PTFE or silicone.
Therefore, the present invention is different from a composition that solidifies by aggregation but does not become cohesive. For example, a composition according to the invention is different from a composition containing water and pigments that aggregate when drying. In fact, the deposit obtained will then be pulverulent but not cohesive.
Thus, according to a preferred embodiment, a fluid cosmetic composition according to the invention provides, after its solidification via the aggregation of particles, a material or cohesive deposit, and preferably insensitive to water. In particular, such a material or cohesive deposit has a water uptake of less than or equal to 10%, preferably less than or equal to 5%, and even more preferably less than or equal to 3%.
For the purposes of the invention, the term "water absorption" means the percentage of water absorbed by the material or the deposit after 60 minutes of immersion in water at 25 ° C. (ambient temperature).
The water uptake is measured for a layer of composition 300 μm thick (before drying), deposited using a 300 μ applicator on a glass plate provided with a layer of teflon tape and then dried for 24 hours. hours at 30 ° C on a thermostatically controlled plate. Three pieces of about 1 cm 2 are cut from the dry film and weighed (measurement of the mass M1) and immersed in water for 60 minutes; after immersion, the piece of film is wiped to remove the excess surface water and weighed again (measurement of mass M2). The difference M2-M1 corresponds to the amount of water absorbed by the film. The water uptake is equal to [(M2-M1) / M1] × 100 and is expressed as a percentage of weight of water relative to the weight of the film.
Thus, according to one embodiment, the aggregation of the particles dispersed in the liquid medium can be induced by evaporation, at least partial or total, of said liquid medium.
Preferably, according to this embodiment, the evaporation of said liquid medium takes place at a temperature of between 45 ° C. and 90 ° C., preferably between 50 ° C. and 80 ° C. The evaporation of the liquid medium can also be carried out at ambient temperature, in particular being stimulated by forced ventilation, using for example a hair dryer.
Thus, such a composition according to the invention lends itself to thickening via the partial or total evaporation of the liquid ingredients, most often represented mainly by water.
As mentioned above, a composition according to the invention, subject to this phenomenon of evaporation of liquid ingredients forming its liquid medium, has the advantage of solidifying to ultimately form a fully cohesive solid material.
This phenomenon is to be distinguished from a phase transition in the proper sense, when passing from one state of matter to another, such as crystallization.
As seen above, the cosmetic composition comprises particles in the dispersed state and a liquid medium.
Said liquid medium may for example be chosen from water, ethanol or their mixtures.
The particles in the dispersed state may be chosen from a wax, a film-forming polymer, and mixtures thereof, and in particular may be chosen from a mixture of a film-forming polymer and a wax.
In particular, they may be wax emulsions, microdispersion of wax in water, dispersion of wax in an anhydrous solvent or film-forming polymer dispersed in water.
Preferably, the cosmetic composition comprises one or more film-forming polymer (s) in the form of particles in the dispersed state and a liquid medium.
Wax
It may especially be a wax as defined above.
According to one embodiment of the invention, a composition according to the invention advantageously comprises from 0% to 35% by weight, in particular from 5% to 30% by weight of wax (s), or even from 10% to 25% by weight of wax (s), relative to the total weight of the composition.
In another embodiment, a composition according to the invention comprises a quantity of wax less than 8%, or even less than 3%, and more preferably less than 1% by weight, relative to the total weight of the composition.
In the context of the present invention, there may be mentioned as a particularly advantageous wax camauba wax, preferably in the form of microdispersion, for example that sold under the name Mexoryl SAP by Chimex.
Film-forming polymer
A composition according to the invention may preferably comprise at least one aqueous dispersion of particles of film-forming polymer (s), and possibly at least one additional film-forming polymer (not present in the form of an aqueous dispersion of particles, such as a water-soluble film-forming polymer).
In the present application, the term "film-forming polymer" means a polymer capable of forming on its own or in the presence of an auxiliary film-forming agent, a macroscopically continuous deposition, and preferably a cohesive deposit, and more preferably a deposit of which the cohesion and the mechanical properties are such that said deposit can be isolable and manipulable in isolation, for example when said deposit is made by casting on a non-stick surface such as a teflon or silicone surface.
A composition according to the invention preferably comprises a total dry matter content of polymer (s) film-forming (s) greater than or equal to 5% by weight, preferably greater than or equal to 10% by weight, and better than or equal to 12% by weight, relative to the total weight of the composition.
A composition according to the invention preferably comprises a total dry matter content of polymer (s) film-forming (s) ranging from 10% to 55% by weight, in particular from 12% to 50% by weight, relative to the total weight of the composition.
In particular, a composition according to the invention preferably comprises at least one aqueous dispersion of particles formed from one or more film-forming polymers.
It may also comprise at least one water-soluble film-forming polymer.
Thus, a composition according to the invention may comprise at least one additional film-forming polymer, distinct from particles of film-forming polymer (s) present (s) in the form of aqueous dispersion.
The content of these (these) additional film-forming polymer (s), said water-soluble (s), is preferably less than or equal to 10% by weight, more preferably still less than or equal to 5% by weight, better than or equal to 2% by weight, relative to the total weight of the composition.
Polymer (s) film-forming (s) in aqueous dispersion
Such a film-forming polymer present in said preparation of the composition in the form of particles in aqueous dispersion, are generally called (pseudo) latex, that is to say latex or pseudolatex. The techniques for preparing these dispersions are well known to those skilled in the art.
A dispersion suitable for the invention may comprise one or more types of particles, these particles being able to vary in size, structure and / or chemical nature.
A composition according to the invention may comprise a total content of dry matter of film-forming polymer particles in the form of an aqueous dispersion greater than or equal to 10% by weight, relative to the total weight of the composition.
Advantageously, a composition according to the invention comprises a total dry matter content of film-forming polymer (s) in the form of an aqueous dispersion greater than or equal to 12% by weight, relative to the total weight of the composition.
A composition according to the invention preferably comprises a total dry matter content of polymer particles (s) film-forming (s) ranging from 10% to 55% by weight, better from 12% to 50% by weight, relative to the weight total of the composition.
The total content of particles of film-forming polymer (s) present (s) in the form of aqueous dispersion (s) is preferably greater than or equal to 30% by weight, preferably greater than or equal to 40% by weight. , based on the total weight of the particles.
These particles may be of anionic, cationic or neutral nature and may constitute a mixture of particles of different natures.
Among the film-forming polymers that can be used in the composition of the present invention, mention may be made of synthetic polymers, of radical type or of polycondensate type, polymers of natural origin and their mixtures. In general, these polymers may be random polymers, block copolymers of AB type, multi-block ABA, or even ABCD type of graft polymers.
Radical film-forming polymer:
By "radical polymer" is meant a polymer obtained by polymerization of unsaturated monomers including ethylenic, each monomer being capable of homopolymerizing (unlike polycondensates).
The radical-type film-forming polymers may in particular be homopolymers or copolymers, acrylic and / or vinylic.
The vinyl film-forming polymers may result from the polymerization of ethylenically unsaturated monomers having at least one acidic group and / or esters of these acidic monomers and / or amides of these acidic monomers.
As ethylenically unsaturated monomers having at least one acidic group or monomer bearing an acid group, it is possible to use α, β-ethylenic unsaturated carboxylic acids such as acrylic acid, methacrylic acid, crotonic acid, and acid. maleic, itaconic acid. In particular, (meth) acrylic acid and crotonic acid are used, and more particularly (meth) acrylic acid.
The acidic monomer esters are advantageously chosen from esters of (meth) acrylic acid (also called (meth) acrylates), in particular alkyl (meth) acrylates, in particular C 1 -C 20 alkyl, more particularly C 1 -C 10 -alkyl, (meth) acrylates, in particular C 6 -C 10 aryl, hydroxyalkyl (meth) acrylates, in particular C 2 -C 6 hydroxyalkyl.
Among the alkyl (meth) acrylates, mention may be made of methyl methacrylate, ethyl methacrylate, butyl methacrylate, isobutyl methacrylate, 2-ethylhexyl methacrylate and lauryl methacrylate.
Among the hydroxyalkyl (meth) acrylates, mention may be made of hydroxyethyl acrylate, 2-hydroxypropyl acrylate, hydroxyethyl methacrylate and 2-hydroxypropyl methacrylate.
Among the aryl (meth) acrylates, mention may be made of benzyl acrylate and phenyl acrylate.
The esters of (meth) acrylic acid are in particular alkyl (meth) acrylates.
According to the present invention, the alkyl group of the esters can be either fluorinated or perfluorinated, ie some or all of the hydrogen atoms of the alkyl group are substituted by fluorine atoms.
Amides of the acidic monomers include, for example, (meth) acrylamides, and especially N-alkyl (meth) acrylamides, in particular C 2 -C 12 alkyl. Among the N-alkyl (meth) acrylamides, mention may be made of N-ethyl acrylamide, Nt-butyl acrylamide and Nt-octyl acrylamide.
The vinyl film-forming polymers can also result from the homopolymerization or copolymerization of monomers chosen from vinyl esters and styrene monomers. In particular, these monomers can be polymerized with acidic monomers and / or their esters and / or their amides, such as those mentioned above.
Examples of vinyl esters include vinyl acetate, vinyl neodecanoate, vinyl pivalate, vinyl benzoate and vinyl t-butyl benzoate.
As styrene monomers, mention may be made of styrene of alpha-methyl styrene.
The list of monomers given is not limiting and it is possible to use any monomer known to those skilled in the art falling into the categories of acrylic and vinyl monomers (including monomers modified with a silicone chain).
As the vinyl polymer, it is also possible to use silicone acrylic polymers.
Mention may also be made of the polymers resulting from the radical polymerization of one or more radical monomers, inside and / or partially on the surface of pre-existing particles of at least one polymer chosen from the group consisting of polyurethanes and polyureas. , polyesters, polyesteramides and / or alkyds. These polymers are generally called "hybrid polymers".
Polvcondensat:
As film-forming polymer of the polycondensate type, mention may be made of anionic, cationic, nonionic or amphoteric polyurethanes, acrylic polyurethanes, polyurethane-polyvinylpyrrolidones, polyester-polyurethanes, polyether polyurethanes, polyureas, polyurea / polyurethanes, silicone polyurethanes, and mixtures thereof.
The film-forming polyurethane may be, for example, a polyurethane, polyurea / urethane or polyurea, aliphatic, cycloaliphatic or aromatic copolymer, comprising, alone or as a mixture, at least one sequence chosen from: a sequence of aliphatic and / or cycloaliphatic polyester origin and and / or aromatic, and / or a silicone sequence, branched or unbranched, for example polydimethylsiloxane or polymethylphenylsiloxane, and / or a sequence comprising fluorinated groups.
The film-forming polyurethanes as defined in the invention may also be obtained from branched or unbranched polyesters or from alkyds containing mobile hydrogens which are modified by reaction with a diisocyanate and a bifunctional organic compound (for example dihydro , diamino or hydroxyamino), further comprising either a carboxylic acid or carboxylate group, or a sulfonic acid or sulfonate group, or a tertiary amine neutralizable group or a quaternary ammonium group.
Among the film-forming polycondensates, mention may also be made of polyesters, polyester amides, fatty-chain polyesters, polyamides, and epoxy ester resins.
The polyesters can be obtained, in known manner, by polycondensation of dicarboxylic acids with polyols, especially diols. The dicarboxylic acid can be aliphatic, alicyclic or aromatic. Examples of such acids are: oxalic acid, malonic acid, dimethylmalonic acid, succinic acid, glutaric acid, adipic acid, pimelic acid, 2,2-acid. dimethylgluratic acid, azelaic acid, suberic acid, sebacic acid, fumaric acid, maleic acid, itaconic acid, phthalic acid, dodecanedioic acid, 1,3-acid, cyclohexanedicarbocylic acid, 1,4-cyclohexanedicarboxylic acid, isophthalic acid, terephthalic acid, 2,5-norborane dicarboxylic acid, diglycolic acid, thiodipropionic acid, 2,5-naphthalenedicarboxylic acid, 2,6-acid naphthalene dicarboxylic. These dicarboxylic acid monomers may be used alone or in combination with at least two dicarboxylic acid monomers. Among these monomers, phthalic acid, isophthalic acid and terephthalic acid are chosen in particular.
The diol may be chosen from aliphatic, alicyclic and aromatic diols. In particular, a diol chosen from: ethylene glycol, diethylene glycol, triethylene glycol, 1,3-propanediol, cyclohexane dimethanol and 4-butanediol is used. As other polyols, it is possible to use glycerol, pentaerythritol, sorbitol, trimethylolpropane.
The polyester amides can be obtained in a similar manner to the polyesters by polycondensation of diacids with diamines or amino alcohols. As the diamine, there can be used ethylenediamine, hexamethylenediamine, meta or para-phenylenediamine. As aminoalcohol, monoethanolamine can be used.
Polymer of natural origin:
Naturally occurring polymers, optionally modified, such as shellac resin, sandarac gum, dammars, elemis, copals, water-insoluble cellulosic polymers such as nitrocellulose, water-soluble polymers, can be used in the present invention. modified cellulose esters including especially carboxyalkylcellulose esters such as those described in patent application US 2003/185774, and mixtures thereof.
According to a particular embodiment of the invention, said at least one film-forming polymer in the dispersed state is chosen from acrylic polymer dispersions, polyurethane dispersions, sulfopolyesters dispersions, vinyl dispersions, polyvinyl acetate dispersions. vinylpyrrolidone terpolymer dispersions, dimethylaminopropyl methacrylamide and lauryldimethylpropylmethacrylamidoammonium chloride, polyurethane / polyacrylic hybrid polymer dispersions, core-shell particle dispersions and mixtures thereof.
The following are various types of aqueous dispersions, especially commercial dispersions, suitable for the preparation of the composition according to the present invention. 1 / Thus, according to a preferred embodiment of the invention, the aqueous dispersion of polymer particles is an aqueous dispersion of acrylic polymer.
The acrylic polymer may be a styrene / acrylate copolymer, and in particular a polymer chosen from copolymers derived from the polymerization of at least one styrenic monomer and at least one C 1 -C 18 alkyl (meth) acrylate monomer.
As styrene monomer usable in the invention include for example styrene or alpha-methylstyrene, and in particular styrene.
The (C 1 -C) alkyl (meth) acrylate monomer is in particular a C 1 -C 12 alkyl (meth) acrylate and more particularly a C 1 -C 10 alkyl (meth) acrylate. The (C 1 -C) alkyl (meth) acrylate monomer may be chosen from methyl acrylate, methyl methacrylate, ethyl acrylate, propyl acrylate, butyl acrylate, methacrylate and the like. butyl, hexyl acrylate, octyl acrylate, 2-ethylhexyl acrylate, lauryl (meth) acrylate and stearyl (meth) acrylate.
As acrylic polymer in aqueous dispersion, it is possible to use according to the invention the styrene / acrylate copolymer sold under the name "Joncryl SCX-8211®" by the company BASF or "Syntran 5760cg" by the company Interpolymer, the acrylic polymer marketed under the name reference "Acronal® DS-6250" by BASF, acrylic copolymer "Joncryl® 95" by BASF. 2 / According to one embodiment of the invention, the aqueous dispersion of polymer particles is an aqueous dispersion of polyester-polyurethane particles and / or polyether polyurethane in particular anionic.
The anionic character of the polyester-polyurethanes and polyether-polyurethanes used according to the invention is due to the presence in their constituent units of groups with a carboxylic acid or sulfonic acid function.
The polyester-polyurethane or polyether-polyurethane particles used according to the invention are generally marketed in the form of aqueous dispersions.
The particle content of said dispersions currently available on the market ranges from about 20% to about 60% by weight based on the total weight of the dispersion.
Among the dispersions of anionic polyester-polyurethane used in the compositions according to the invention, mention may in particular be made of the product sold under the name "Avalure UR 405®" by the company Noveon or "Baycusan Cl004" by the company BAYER MATERIAL SCIENCE.
Among the dispersions of anionic polyether polyurethane particles that can be used according to the invention, mention may be made in particular of those sold under the name "Avalure UR 450®" by the company Noveon, and under the name "Néorez R 970®" by the company DSM.
According to one particular embodiment of the invention, it is possible to use a mixture of commercial dispersions consisting of anionic polyester-polyurethane particles as defined above and anionic polyether-polyurethane particles also defined above.
For example, it is possible to use a mixture consisting of the dispersion marketed under the name "Sancure 861®" or a mixture of the one marketed under the name "Avalure UR 405®" and that marketed under the name "Avalure UR 450". ®, these dispersions being marketed by the company NOVEON. 3 / According to another particular embodiment of the invention, the aqueous dispersion used comprises a mixture of at least two film-forming polymers in the form of distinct particles by their respective glass transition temperatures (Tg).
In particular, according to one embodiment of the invention, the composition according to the invention may comprise at least one first film-forming polymer in the dispersed state and at least one second film-forming polymer in the dispersed state, said first and second polymers having different Tg and preferably the Tg of the first polymer (Tgi) is greater than the Tg of the second polymer (¾). In particular, the difference between Tgi and Tg2 is in absolute value, at least 10 ° C, preferably at least 20 ° C.
More specifically, it comprises in an acceptable aqueous medium: a) particles dispersed in the aqueous medium of a first film-forming polymer having at least a glass transition temperature Tgi greater than or equal to 20 ° C, and b) particles dispersed in the aqueous medium of a second film-forming polymer having at least a glass transition temperature Tg2 of less than or equal to 70 ° C.
This dispersion generally results from a mixture of two aqueous dispersions of film-forming polymer.
The first film-forming polymer has at least one glass transition temperature Tgi greater than or equal to 20 ° C., in particular ranging from 20 ° C. to 150 ° C., and advantageously greater than or equal to 40 ° C., in particular ranging from 40 ° C. to 150 ° C. ° C, and in particular greater than or equal to 50 ° C, in particular ranging from 50 ° C to 150 ° C.
The second film-forming polymer has at least one glass transition temperature Tg2 less than or equal to 70 ° C., in particular ranging from -120 ° C. to 70 ° C., and in particular lower than 50 ° C., in particular ranging from -60 ° C. to +50.degree. C., and more particularly from -30.degree. C. to 30.degree.
The measurement of the glass transition temperature (Tg) of a polymer is carried out by DMTA (Dynamic and Mechanical Temperature Analysis) as described below.
To measure the glass transition temperature (Tg) of a polymer, viscoelasticimetry tests were performed with a DMTA apparatus of "Polymer Laboratories" on a film sample. This film is prepared by casting the aqueous dispersion of film-forming polymer in a Teflon matrix and then dried at 120 ° C. for 24 hours. A film is then obtained in which the specimens are cut (for example by punching). These typically have a thickness of about 150 μm, a width of 5 to 10 mm and a useful length of about 10 to 15 mm. This sample is imposed a tensile stress. The sample is subjected to a static force of 0.01 N superimposed on a sinusoidal displacement of ± 8 μm at a frequency of 1 Hz. This is done in the linear domain under low deformation levels. This tensile stress is performed on the sample at temperatures ranging from -150 ° C to +200 ° C, with a temperature variation of 3 ° C per minute.
The complex modulus E * = E '+ iE "of the tested polymer is then measured as a function of temperature.
From these measurements, one deduces the dynamic modules E ', E "and the damping power: tgs = E''/E'.
Then the curve of the values of tgs is plotted as a function of the temperature; this curve has at least one peak. The glass transition temperature Tg of the polymer corresponds to the temperature at which the peak of this peak is located.
When the curve has at least 2 peaks (in this case, the polymer has at least 2 Tg), the value of Tg of the tested polymer is taken as the temperature for which the curve has a peak of greater amplitude (ie ie, corresponding to the largest value of tgs, in this case only the "majority" Tg is considered as the Tg value of the tested polymer).
In the present invention, the transition temperature Tgi corresponds to the "majority" Tg (in the meaning defined above) of the first film-forming polymer when the latter has at least 2 Tg; the glass transition temperature Tg2 corresponds to the "majority" Tg of the second film-forming polymer when the latter exhibits at least 2 Tg ·
The first film-forming polymer and the second film-forming polymer may be chosen, independently of one another, from free-radical polymers, polycondensates and polymers of natural origin as defined previously, having the glass transition temperature characteristics defined above. .
As the first film-forming polymer in aqueous dispersion, it is possible to use the aqueous polymer dispersions sold under the names "NeoRez R-989®" by the company DSM, "Joncryl 95" and "Joncryl® 8211" by the company BASF.
As the second film-forming polymer in aqueous dispersion, it is possible to use, for example, the aqueous polymer dispersions sold under the names "Avalure® UR-405", "Avalure® UR-460" by the company NOVEON or "Acrilem IC89RT®" by the company ICAP, Neocryl A-45 by the company DSM.
The film-forming polymer of the aqueous dispersion "Avalure® UR-460" is a polyurethane obtained by the polycondensation of tetramethylene polyoxide, tetramethylxylylene diisocyanate, isophorone diisocyanate and dimethylol propionic acid.
According to a very particularly preferred embodiment of the invention, the combination of styrene / acrylate polymer dispersion such as the dispersion marketed under the reference "Joncryl 8211®" by BASF is used as the first and second film-forming polymers in aqueous dispersion. acrylic polymer dispersion such as the dispersion marketed under the reference "Neocryl A-45®" by DSM.
According to another preferred embodiment, a dispersion of acrylic polymer such as the dispersion marketed under the reference "Joncryl 95®" by BASF is used as the first film-forming polymer in aqueous dispersion and, as a second film-forming polymer, a dispersion of anionic polyurethane polymer marketed under the reference "Avalure UR405®" by DSM.
As aqueous dispersions of film-forming polymer, it is possible to use: acrylic dispersions sold under the names "Acronal DS-6250®" by the company BASF, "Neocryl A-45®", "Neocryl XK-90®", "Neocryl A" -1070® "," Neocryl A-1090® "," Neocryl BT-62® "," Neocryl A-1079® "and" Neocryl A-523® "by DSM," Joncryl 95® "," Joncryl 8211 " ® by the company BASF, "Daitosol 5000 AD®" or "Daitosol 5000 SJ" by the company DAITO KASEY KOGYO; "Syntran 5760 CG" by the company Interpolymer, - the aqueous polyurethane dispersions sold under the names "Neorez R-981®" and "Neorez R-974®" by the company DSM, the "Avalure UR-405®", " Avalure UR-410® "," Avalure UR-425® "," Avalure UR-450® "," Sancure 875® "," Avalure UR 445® "," Avalure UR 450® "by the company NOVEON," Impranil 85 ® by the company BAYER, "Baycusan Cl004®" by the company BAYER MATERIAL SCIENCE, - sulfopolyesters sold under the brand name "Eastman AQ®" by Eastman Chemical Products, - vinyl dispersions such as "Mexomère PAM" aqueous dispersions of polyvinyl acetate such as "Vinybran®" from Nisshin Chemical or those marketed by UNION CARBIDE, aqueous dispersions of terpolymer vinyl pyrrolidone, dimethylaminopropyl methacrylamide and lauryldimethylpropylmethacrylamidoammonium chloride such as the "Styleze W®" of ISP, polyurethane / polyacrylic hybrid aqueous polymer dispersions such as those sold under the references "Hybridur®" by the company AIR PRODUCTS or "Duromer®" by NATIONAL STARCH, -the dispersions core-shell type particles such as those sold by Arkema under the reference "Kynar ®" (heart: fluorinated-bark: acrylic) or those described in US 5,188,899 (core: silica - bark: silicone) and their mixtures.
According to a preferred embodiment, a composition according to the invention comprises an aqueous dispersion of particles chosen from aqueous dispersions of acrylic-derived and / or derivative-derived film-forming polymer (s), in particular styrene-acrylic and derivatives thereof, and dispersions aqueous polymer (s) (s) polyurethane (s), in particular polyester-polyurethane, and their derivatives, and their (s) mixture.
In the context of the present invention, there may be mentioned as particularly advantageous film-forming polymer latexes, for example that marketed under the name Syntran 5760 CG by the company INTERPOLYMER
According to a particular embodiment, the total wax content (s) and the total content of particles of film-forming polymer (s) are such that the weight ratio of the wax (es) to the polymer particles. (s) film-forming (s) is greater than or equal to 1/2, better to 2/3.
Preferably, this ratio is included between 1/2 and 2, more preferably between 2/3 and 3/2.
According to one particular embodiment, the total wax content (s) and the total content of particles of film-forming polymer (s), both preferably present in the form of particles in aqueous dispersion, with the polymer (s) ( s) film-forming agent (s) chosen from aqueous dispersions of film-forming polymer (s) and acrylic derivatives, in particular styrene-acrylic and derivatives, and aqueous dispersions of polymer (s) polyester-polyurethane, and mixtures thereof, are such that the weight ratio of the wax particles to said film-forming polymer particles is greater than or equal to 1/2, more preferably 2/3.
For example, this ratio is included between 1/2 and 2, more preferably between 2/3 and 3/2.
Preferably, the particles in the dispersed state may be chosen from a wax, latex, and mixtures thereof.
According to a particular embodiment, a composition according to the invention consists of a particulate dispersion comprising at least one mixture of a microdispersion of camauba and a latex.
The composition may be packaged in a pressure vessel and comprise a propellant gas under pressure.
During molding, the composition may be heated beyond the vaporization temperature of the liquid medium.
The composition may be ventilated, for example by a flow of air, during molding, so as to accelerate the evaporation of the liquid medium. The opening of the jaws can also contribute to the evaporation of the liquid medium.
A specific absorber of the liquid medium can be introduced during molding or before it. The solvent is then removed at least in part by absorption.
The mold, especially if it is disposable, may comprise a specific absorber in the liquid medium.
The device may comprise a system that aids drying of the composition, the system providing a supply of energy, especially in the form of light or heat, and / or comprising a ventilation circuit, a suction and / or blowing of the composition. 'air. One or both of the jaws of the device may be provided with a system of an admission of drying compounds, such as a calcium salt for example.
The mold may comprise an absorbent material or be covered with absorbent or desiccant material, in particular a ceramic or a porous material, or a chemical active agent capable of absorbing, such as a silica-gel or at least one compound such as an airgel, from clay, bentonite, calcium or cobalt or copper salts (chloride, sulphate), lithium halides, potassium carbonate, magnesium or sodium sulphates, or organic compounds such as sugars.
The keratinous fibers to be treated may be covered with an absorbent material such as the above before they are introduced into the mold. C. Fluid Composition Comprising an Activatable Compound
According to a third embodiment variant of the composition which is particularly suitable for the first, second and third aspects thereof, a cosmetic composition in a process or an assembly according to the invention is fluid at ambient temperature and contains at least one activatable compound by a physical or chemical stimulus, said composition being solidifiable via the transformation of the activated form of said compound into a solid material, by self-reaction and / or interaction with at least one additional compound.
Within the meaning of the invention, the qualification of "fluid" intends to characterize the fact that a composition according to the invention is not solid. In other words, it has sufficient fluidity to be endowed with flow properties.
Thus, such a composition may advantageously have a viscosity of less than 100 Pa.s, preferably of between 0.1 Pa.s and 50 Pa.s, preferably of between 1 Pa.s and 50 Pa.s at temperature and ambient pressure, the viscosity being in particle measured using a Rheomat RM 100® apparatus.
A composition according to this embodiment is suitable for solidification via the transformation of the activated form of an activatable compound into a solid material, by self-reaction and / or interaction with at least one additional compound.
Crosslinking may be AA or AB type.
Thus, the composition is fluid before reaction and becomes solid after reaction.
Within the meaning of the invention, an "activatable" compound is a compound or species that typically reacts in response to a physical or chemical stimulus.
In particular, the physical or chemical stimulus may be a variation of light, for example UV or visible, pH, temperature or humidity, or the presence with at least one reagent, distinct or not, the annexed compound.
Thus, in response to such a stimulus, the activated form of the activatable compound is transformed into a solid material, thereby inducing solidification of the composition containing it.
According to a first embodiment, the composition is solidifiable by self-reaction of the activatable compound.
In this embodiment, the activatable compound reacts with itself or itself in response to a physical or chemical stimulus.
More particularly, the activatable compound is a photosensitive compound.
Thus, the stimulus can be a variation of light, for example UV or visible. Such a stimulus may cause crosslinking of the activatable compound.
Thus, the activatable compound is preferably chosen from acrylate, methacrylate, acrylamide or methacrylamide-functional monomers, oligomers or polymers and monomers, oligomers or polymers capable of reacting with 2 + 2 or 2 + 4 cycloaddition, such as the compounds stilbazolium.
It may advantageously be methacrylate compounds sold under the name Power Polish ™ Top Coat by the company CND Shellac.
As oligomers or polymers capable of reacting by 2 + 2 or 2 + 4 cycloaddition, mention may in particular be made of polyvinylalcohol / acetate grafted with stilbazolium functions.
According to a second embodiment, the composition is solidifiable by interaction of the activatable compound with at least one additional compound, the interaction being of covalent or non-covalent type.
In this embodiment, the two compounds activable and annex can react quickly, and produce in less than a few minutes, through their transformation, the desired solidification of the composition containing them.
According to a first aspect, the additional compound is a compound present in the atmosphere, for example water or oxygen, and the activatable compound is chosen from a drying oil, a monomer, oligomer or silane-functional polymer, a cyanoacrylate , a reactive silicone, and mixtures thereof.
By "drying oil" is meant an oil which, when spread in a thin layer and then exposed to air, turns into a solid film. In particular, in the context of the present invention, the term "drying oil" is intended to mean oils, and preferably triglycerides, comprising conjugated double bonds, preferably comprising at least two conjugated double bonds, and preferably comprising at least two conjugated double bonds. three conjugated double bonds.
The drying oils according to the invention may be of natural origin. Advantageously, the drying oil may be chosen from drying vegetable oils such as linseed oil, Chinese wood (or Canton) oil, oitica oil, vernonia oil, lemon oil, carnation oil, pomegranate oil, calendula oil, esters of these vegetable oils, alkyd resins obtained from these vegetable oils, and mixtures thereof. The alkyd resins are polyesters comprising hydrocarbon chains of fatty acids, obtained in particular by polymerization of polyols and polyacids or their corresponding anhydride, in the presence of fatty acids. These fatty acids are present, especially in the form of triglycerides, in the majority of natural oils, such as in particular the oils mentioned above. The drying oil suitable for carrying out the present invention can be modified by chemical reaction. In particular, it can be refined and / or partially polymerized. As such, there may be mentioned blown oils and standolies, maleinized oils, epoxidized or cooked. The blowing of an oil is characterized in particular by a polymerization of said oil with oxygen in the air.
As cyanocrylate particularly suitable for the invention, mention may be made of 2-octyl-2-cyanoacrylate stabilized with 1% phosphoric acid, for example RITE LOK CON895, marketed by CHEMENCE.
Advantageously, the activatable compound is ethylcyanoacrylate, especially sold under the name Superglue 3 by the company Loctite can also be cited.
The reactive silicones may be chosen from reactive silicones sensitive to moisture.
Preferably, it will be reactive silicones sold under the name Joint & Fix by the company GEB.
In a second aspect, the activatable compound and the annexed compound respectively have complementary functional groups.
"Complementary functional groups" means groups that are able to react with each other.
Thus, the activatable compound and the annexed compound may be respectively a nucleophilic compound and an electrophilic compound.
As couples of nucleophilic compound and electrophilic compound that are particularly suitable for the invention, there may be mentioned polyols or polyamines to be reacted with polyanhydrides or polyisocyanates.
Preferably, the nucleophilic compound and the electrophilic compound are a polyamine and a polyanhydride or two distinct reactive silicones. As reactive silicones, Platsil gel 10 (A: B) reactive silicones sold by the company Polytek or the product Dow Corning 7-FC4210 ELASTOMER film forming base sold by the company Dow Corning and the Dow product may be particularly particularly mentioned. Corning 7-FC4210 Curing Agent marketed by Dow Corning. As an example of polyamine / polyanhydride, it is possible to use diamino propane to be mixed with GANTREZ AN-119 BF from Ashland.
The activatable compound and the additional compound may also be a cationic polymer and an anionic polymer respectively.
As couples of cationic polymer and anionic polymer that are particularly suitable for the invention, mention may be made in particular of polyacrylates or polymethacrylates or copolymers (such as UltraHold STrong from BASF) having neutralized acid functions (ammonia, amine, strong base). to be combined with cationic polymers such as JR 400, quaternized polysaccharides (quaternized guar gum of Jaguar C13S type from Rhodia, HEC Quaternized), PolyDADMAC such as POLYQUATERNIUM-7 from NALCO.
The activatable compound and the additional compound can also be a carbonate or alginate compound and a calcium-based compound, respectively.
As carbonate compound, there may be mentioned ammonium carbonate or sodium bicarbonate.
The alginate compounds can be chosen from PROTAN AL PH 6160 from FMC corporation. As calcium-based compounds, mention may be made of calcium chloride and other halides.
Preferably, it is a solution of sodium alginate such as that marketed under the name Kelcosol by the company ISP and an aqueous solution of calcium chloride.
Catalyst
According to a preferred embodiment, the composition further comprises a catalyst, in particular adapted to the acceleration of the reaction. By way of example, in the case of reactive silicones, the catalyst may especially be chosen from titanium derivatives.
The reactivity of the compound or of the composition may be accelerated by conventional routes such as an energy supply, in particular by light or heat, or a catalyst.
The molding device may comprise an admission system for at least one reagent. One or both jaws may have at least two separate reagent inlet systems, wherein the reactants come into contact within the mold cavity (s).
The device may comprise a reagent mixing chamber upstream of the mold cavity or cavities.
The device may comprise a triggering system such as an illuminator, especially an illuminator in IR, UV or visible light. The mold is then preferably transparent to the wavelengths used to trigger the reaction. D. Ductile Composition
According to a fourth embodiment variant of the composition that is particularly suitable for the first and second aspects of the latter as well as in the third aspect, the cosmetic composition is ductile and preferably has a Young's modulus less than or equal to 100 MPa, temperature and ambient pressure.
In this embodiment of the composition, the latter is associated with a deformable mold, under compression or suction.
The term "ductile" is understood to mean the ability of the cosmetic composition to deform plastically without breaking. The break occurs when a defect, such as a crack or a cavity, induced by the plastic deformation, becomes critical and spreads. Ductility therefore reflects the ability of the cosmetic composition to resist this propagation.
Thus, the composition under consideration deforms, under compression or suction, plastically, that is to say that it retains at least partly the deformation that is given to it by the mold, without breaking.
In particular, the composition, under compression or under suction, deforms and conforms to the shape of the keratin fiber or fibers introduced into the cavity or cavities of the deformable mold.
Preferably, the cosmetic composition is deformable at a pressure of between 0.02 bar and 100 bar at room temperature.
In addition, the composition is preferably self-healing, that is to say that it gives a material which, when subjected to mechanical deformation causing it to reveal a crack, said fissure heals and in doing so , the material finds all or part of its integrity. The healing operation is of itself in a time ranging from a few seconds to an hour, simply by contacting the two edges of the crack.
In particular, the composition is preferably pasty, that is to say that the consistency of this composition is intermediate between a solid phase and a liquid phase. The viscosity of a pasty composition is advantageously greater than 0.1 Pa.s, and preferably greater than 1 Pa.s, this at 25 ° C. with a shear rate of 10 s -1, the viscosity being in particular measured using a Rheomat RM100® device.
Thus, the composition in question is pasty enough not to flow under its own weight under the ambient conditions of temperature and pressure. In this case, the composition may advantageously be presented in a form that aids in the integration of keratinous fibers. For example, streaks may be included in the composition. Streaks guide keratin fibers and facilitate integration within the material.
Preferably, the cosmetic composition has a Young's modulus less than or equal to 100 MPa at room temperature and pressure.
In particular, it may have a Young's modulus less than or equal to 10 MPa at room temperature and pressure.
Young's modulus characterizes the resistance of the composition exposed to a mechanical action. Thus, it characterizes the force to be imposed, per unit area, to produce a modification of the composition.
To measure the Young's modulus, tensile tests are carried out. The film is cut into test pieces of rectangular shape, length 80 mm and width 15 mm.
The tests are carried out on an apparatus marketed under the name Lloyd or marketed under the name Zwick under the same conditions of temperature and humidity as for drying, that is to say a temperature of 22 ° C. + / - 2 ° C and a relative humidity of 50% +/- 5%.
The specimens are stretched at a speed of 20 mm / min and the distance between the jaws is 50 mm +/- 1 mm
In other words, advantageously, the composition according to the invention has in the dry state a deformation at break εΓ greater than or equal to 15%, and preferably greater than or equal to 25%.
The strain at break is determined by tensile tests performed on a sample of a composition of the invention in the form of a film of about 200 μm in thickness.
To carry out these tests, the film is cut into dumbbells with a useful length of 33 ± 1 mm and a useful width of 6 mm. The section (S) of the test piece is then defined as S = width x thickness (cm2); this section will be used for the calculation of the constraint.
The tests are carried out, for example, on a traction device marketed under the name Lloyd® LR5K. The measurements are carried out at ambient temperature (20 ° C.).
The specimens are stretched at a movement speed of 33 mm / min, corresponding to a speed of 100% elongation per minute.
A speed of displacement is thus imposed and the elongation AL of the specimen and the force F necessary to impose this elongation are measured simultaneously. It is from these data AL and F that one determines the parameters stress σ and strain ε.
It is thus obtained a stress curve σ = (F / S) as a function of the deformation ε = ([A] L / L0) x 100, the test being conducted until the test piece is broken, L0 being the length initial test piece.
The breaking strain εΓ is the maximum deformation of the sample before the breaking point (in%).
Moreover, the cosmetic composition may have an elastic recovery of less than or equal to 80%, after a tensile strength of 40%.
Elastic recovery is understood to mean the level of return to its initial length, of a test piece after a tension of 40% then relaxation of the stress. Thus, if the initial length of the specimen is L0, the length after tension of 40%, and the relaxation of the stress is L (t), the recovery R (t) at time t, counted after relaxation, is equal to: 100 x (1 - ((L (t) -Lo) / Lo) / 0.4).
So, if L (t) = L0, then R (t) = 100.
If L (t) = 1.4 x L0, then R (t) = 0.
The recovery test is carried out by first preparing a specimen about 200 μm thick, 6 cm long, and 1 cm wide. If necessary, the test piece is optionally made on a support film whose mechanical impact is considered to be low with respect to the mechanical properties of the test piece. The test piece is subjected to a tension of 40% of its length at a speed of 0.1 mm / s. Then, the constraint is released and wait 1 minute.
The composition is preferably concentrated in dry matter and therefore has a strong adhesion, or a strong "tack". Adhesion can be measured as shown below.
By "FmaX" is meant the maximum tensile force, measured with the aid of an extensometer, necessary to lift off the respective 38 mm 2 surfaces of two supports (A) and (B), rigid, inert, absorbent, placed opposite one another. The surface A is precoated with said composition at a rate of 519 μg / mm 2, dried for 24 hours at 22 ° C. under a relative humidity of 50%. Surface B is uncoated. Then, the two surfaces are subjected for 20 seconds to a compression of 3 Newtons and finally subject for 30 seconds to a speed of 20 mm / minute. The tensile force Fmax required for separating two surfaces of two rigid, inert and non-absorbent supports facing each other and coated with the styling material to be evaluated with the aid of an extensometer is determined. for example a device type LLOYD model LR5K. Solid, rigid, inert and non-absorbent carriers are typically a glass type plastic. According to the invention, the force Fmax is preferably greater than IN, and preferably greater than 4N.
Thus, the cosmetic composition comprises at least 20% by weight of dry material (s), preferably at least 50% by weight of dry material (s), relative to the total weight of the composition.
In particular, the cosmetic composition comprises at least one compound chosen from a wax, for example carnauba wax, beeswax and paraffin wax, an oil, a gum such as gum arabic, a modeling clay, a long-chain organic compound such as cetyl phosphate, a polymer having a Tg ranging from -20 ° C to 20 ° C, and mixtures thereof.
In the context of the present invention, the values of Tg (or glass transition temperature) indicated are theoretical Tg values determined from the theoretical Tg of the constituent monomers of the polymer, which can be found in a reference manual. such as Polymer Handbook, 3rd ed, 1989, John Wiley, according to the following relationship, known as Fox's Law:
GOi being the mass fraction of the monomer i in the sequence under consideration and Tg, being the glass transition temperature of the homopolymer of the monomer i.
Thus, unless otherwise indicated, the Tg of the polymers in the present application are theoretical Tg values.
Wax
Particularly suitable as waxes are those described above.
In this variant, there may be mentioned as a particularly advantageous wax camauba wax, beeswax and paraffin wax.
Oil As oils suitable for the invention may be mentioned: - hydrocarbon oils of animal origin, - hydrocarbon oils of vegetable origin, synthetic ethers having from 10 to 40 carbon atoms, such as dicapryl ether synthetic esters, such as the oils of formula R1COOR2, in which R1 represents a residue of a linear or branched fatty acid containing from 1 to 40 carbon atoms and R2 represents a hydrocarbon chain, in particular, branched, containing from 1 to 40 carbon atoms with the proviso that R 1 + R 2 is> 10. The esters may be, in particular, chosen from alcohol and fatty acid esters, for example cetostearyl octanoate, esters of isopropyl alcohol, such as isopropyl myristate, palmitate, and the like. isopropyl, ethyl palmitate, 2-ethyl-hexyl palmitate, isopropyl stearate, octyl stearate, hydroxylated esters, such as isostearyl lactate, octyl hydroxystearate, ricinoleates of alcohols or polyalcohols, hexyl laurate, esters of neopentanoic acid, such as isodecyl neopentanoate, isotridecyl neopentanoate, esters of isononanoic acid, such as isononyl isononanoate, isotridecyl isononanoate, - esters of polyols and pentaerythritol esters, such as dipentaerythritol tetrahydroxystearate / tetraisostearate, - branched-chain and / or unsaturated carbon-chain liquid fatty alcohols having from 12 to 26 carbon atoms, like the 2-o ctyldodecanol, isostearyl alcohol, oleic alcohol, - higher C12-C22 fatty acids, such as oleic acid, linoleic acid, linolenic acid, and mixtures thereof, - non-phenylated silicone oils, as for example caprylyl methycone, and - phenyl silicone oils, such as phenyl trimethicones, phenyl dimethicones, phenyl trimethylsiloxy diphenylsiloxanes, diphenyl dimethicones, diphenyl methyldiphenyl trisiloxanes, and 2-phenylethyl trimethylsiloxysilicates, dimethicones or phenyltrimethicone viscosity less than or equal to 100 cSt, trimethylpentaphenyltrisiloxane, and mixtures thereof; as well as the mixtures of these different oils.
Gum As a gum suitable for the present invention, mention may be made of gum arabic, gum tragacanth, gum cassava, gum-lac, shellac, gum karaya, gum tara or gellan gum.
In the context of the present invention, gum arabic can be mentioned as gum particularly advantageous. Modeling Clay As a modeling paste that is suitable for the present invention, mention may be made of platicin, plasticine or clastilene. They are characterized by their malleability and the fact that they do not dry and thus retain their malleability.
Long-chain organic compound As an organic compound that is suitable for the present invention, mention may notably be made of long-chain carbonaceous oils, especially of Cis and more.
In the context of the present invention, mention may be made, as long-chain organic compound which is particularly advantageous, of cetyl phosphate.
Polymer having a Tz varying from -20 ° C to 20 ° C as a polymer having a Tg ranging from -20 ° C to 20 ° C suitable for the present invention, mention may be made of polypropylenes, or else acrylic, methacrylic polymers, polyurethanes, polyester of higher Tg, but whose Tg of the final material was lowered by the use of a plasticizer.
In particular, mention may be made of the sulfonic polyester sold in particular under the name AQ 1350 polyester sulfonic acid by the company Eastman Chemicals whose Tg is close to 0 ° C.
The composition may, under pressure, be deformed and conform to the shape of the keratinous fiber or fibers, in particular human fibers, introduced into the mold cavity (s).
It deforms under compression in a plastic way, that is to say that it retains at least partly the deformation that is given to it by the mold.
In this case, the molding device is preferably adapted to compression. Thus, the device may comprise one or more deformable mold parts under compression. The one or more mold parts may thus comprise at least one elastically deformable material, in particular an elastomeric material and / or a plastic material.
Coloring matter
In all of the variants A. to D. detailed above, it is advantageous that the composition preferably comprises at least one dyestuff, in particular of black color or of another one or more other colors.
New bi- or multicolored effects can be created.
The composition may be substantially the same color as those of the additional fibers where appropriate.
This (or these) dyestuff (s) is (or are) preferably chosen from pulverulent materials, liposoluble dyes, water-soluble dyes, and mixtures thereof.
Preferably, the compositions according to the invention comprise at least one pulverulent dyestuff. The pulverulent dyestuffs may be chosen from pigments and nacres, preferably from pigments.
The pigments may be white or colored, mineral and / or organic, coated or uncoated. Mention may be made, among mineral pigments, of metal oxides, in particular titanium dioxide, optionally surface-treated, oxides of zirconium, zinc or cerium, and also oxides of iron, titanium or chromium, manganese violet, ultramarine blue, chromium hydrate and ferric blue. Among the organic pigments, mention may be made of carbon black, D type pigments & C, and lacquers based on carmine cochineal, barium, strontium, calcium, aluminum.
The nacres may be chosen from white pearlescent pigments such as mica coated with titanium or bismuth oxychloride, colored pearlescent pigments such as titanium mica with iron oxides, titanium mica with ferric blue or chromium oxide, titanium mica with an organic pigment of the aforementioned type as well as pearlescent pigments based on bismuth oxychloride. Mention may also be made, by way of example of nacres, of natural mica coated with titanium oxide, with iron oxide, with natural pigment or with bismuth oxychloride.
Among the nacres available on the market, mention may be made of the nacres Timica, Flamenco and Duochrome (based on mica) marketed by ENGELHARD, the nacres Timiron marketed by Merck, nacres based on mica Prestige marketed by the company Eckart and nacres based on Sunshine synthetic mica sold by the company Sun Chemical.
The nacres may more particularly have a color or a yellow, pink, red, bronze, orange, brown, gold and / or coppery reflection.
Liposoluble dyes are, for example, Sudan Red, D & C Red 17, D & C Green 6, β-carotene, soybean oil, Sudan Brown, D & C Yellow 11, D & C Violet 2, D & C Orange 5, yellow quinoline, annatto.
Preferably, the pigments contained in the compositions according to the invention are chosen from metal oxides.
A composition according to the invention may further comprise at least one particulate dyestuff or not, water-soluble or not, and preferably at least 0.01% by weight relative to the total weight of the composition.
For obvious reasons, this quantity is likely to vary significantly with regard to the intensity of the desired color effect and the color intensity provided by the dyestuffs considered and its adjustment is clearly within the competence of the man of the art.
These dyestuffs may be present in a content ranging from 0.01% to 30% by weight relative to the total weight of the composition, in particular from 6% to 22% by weight relative to the total weight of the composition.
Preferably, the dye (s) is (are) chosen from one or more metal oxide (s) present (s) at a content greater than or equal to 2% by weight relative to total weight of the composition, advantageously between 6% and 22% by weight, based on the total weight of the composition. The invention will be better understood on reading the following detailed description, non-limiting examples of implementation thereof, and on examining the appended drawing in which: FIG. 1 represents an example molding device according to the invention, in the open position, - Figure 2 shows the device of Figure 1 in the closed position, - Figure 3 shows the device of Figure 1 in top view along the arrow III, - the FIG. 4 schematically represents the electronic circuit of the device of FIGS. 1 to 3; FIG. 5 represents the evolution of the temperature over time in the case of the use of a hot-melt composition with the device of FIGS. 3, FIG. 6 represents different steps of the method implemented with the device of FIGS. 1 to 3 in the case of the use of a hot-melt composition, FIG. 7 represents a mold part with fingerprints. providing the formation of rectilinear molding cavities; FIG. 8 is a perspective view of an example of a mold part for effecting an increased eyelash effect with outward pointing points; FIG. analogous to FIG. 8 of an alternative embodiment of the mold part; FIG. 10 is a view from above according to the arrow X of FIG. 9; FIG. 11 represents another example of formation of branches during the FIG. 12 illustrates an example of an evolutive makeup; FIGS. 13 to 15 are views similar to FIG. 12 of other examples of evolutive makeup; FIG. 16 represents an example of a mold part allowing the formation of a concave band of composition on the eyelashes; - Fig. 17 is a cross-section of the mold part of Fig. 16; - Fig. 18 illustrates an eyelash fringe on which the band has been molded; - Fig. 19 represents variant embodiment of the mold part, and - Figure 20 shows an article comprising a preformed curvilinear composition strip according to the third aspect of the invention; - Figure 21 shows in section an example of a curved mold part; FIGS. 22 and 23 show another example of an assembly according to the invention, in the form of a clamp, respectively with the jaws of the mold closed in the molding configuration and open, FIG. 24 schematically represents an example of a mold before closing. FIGS. 25A and 25B, 26, 27 and 28 show other examples of devices according to the invention in the form of a clamp, the molds not being shown, FIGS. 25A and 25B illustrating a similar example of a device respectively with With the jaws closed and open, FIG. 26 shows the device of FIGS. 25A and 25B, the finger receiving housings having been disassembled, FIGS. There are various steps in the use of an exemplary demolding system, FIG. 30 shows another example of a mold before closing, FIG. 31 shows an example of a device part equipped with blades, FIGS. 33 show two examples of connection of an additional fiber to an eyelash with a composition according to the invention, - Figures 34A and 34B respectively represent a mold part with fibers waiting, before introduction of eyelashes and the composition, and the mold part after placement of the eyelashes and introduction of the composition, - Figures 35 and 36 show a cavity comprising an eyelash and a cavity having a plurality of eyelashes, - Figures 37A to 37E show in FIG. cutting examples of arrangements of the composition according to the invention before molding, within a mold cavity into which an eyelash is introduced; - FIG. 38 represents an example of an injection channel communicating with With Fig. 39A, 39B and 39C illustrate various steps of an exemplary compression molding, and Figs. 40A and 40B illustrate an example of mold compression.
The molding device 1 shown in FIGS. 1 to 3 comprises a box 100 that can be manipulated by the user, with a frame 101 whose upper part 102 carries a first jaw with a first mold part 2a.
The frame 100 has amounts 103 between which can move a second jaw with a second mold part 2b, carried by a slider 104.
The latter can be moved between a low position, represented in FIG. 1, insertion of the eyelashes between the jaws, and a raised position, illustrated in FIG. 2, in which the two mold parts 2a, 2b are close to each other or contact for molding the composition on the eyelashes. The two jaws can be urged in the open position by a spring, not shown.
The lower jaw carrying the mold part 2b is traversed, as can be seen in FIG. 3, by an electrical resistor 110 which for example extends in the form of crenellations.
The lower jaw may extend cantilevered relative to the housing 100 a distance s, as well as the upper jaw.
The electrical resistance 110 is for example a length of 10 cm.
Each of the lower and upper jaws preferably comprises a metal plate, for example aluminum.
The aluminum plate which carries the lower part 2b of the mold is for example 2 cm wide and 2 cm long. This plate is fixed by bonding with the electrical resistance on the slide 104.
The travel upward movement of the lower mold part 2b between the configurations of Figures 1 and 2 is for example between 1 and 3 cm, and preferably of the order of 2 cm. The intensity of the current flowing through the electrical resistance 110 is chosen for example so as to obtain a temperature of 80 ° C. at the level of the aluminum plate of the lower jaw in less than 20 seconds, starting from an initial temperature of 24 ° C in an environment at 24 ° C.
The housing 100 can house an electronic circuit 600 for controlling the operation of the device 1, shown schematically in FIG. 4.
In the example considered, an electric switch 601 is actuated from the upward movement of the lower jaw to allow the electronic circuit 600 to be informed, and a temperature sensor 602 is integrated in the lower jaw to allow to know its temperature.
The device 1 can integrate a vibrator 605, controlled by the electronic circuit 600. This vibrator is for example integrated in the housing 100, near the frame 103, or one of the jaws. The frequency of the vibrations is for example 100 Hz, and the amplitude of the vibrations of 0.3 mm
The device 1 may comprise, where appropriate, one or more Peltier elements 610 to accelerate the cooling, integrated in the jaws.
The electronic circuit 600 comprises a controller arranged for, as illustrated in FIG. 6, in a first step 700, to maintain the temperature of the mold at a preheating set value Tm, for example less than or equal to 15 degrees Celsius at the temperature of melting of the cosmetic composition.
This preheating can only be applied to the mold part in which the composition is received before the mold is closed, in particular when the composition is only received in the cavities of one of the mold parts, for example the lower part 2b. as in the example of Figures 1 and 2. In this case, the preheating is performed only on the lower part of the mold.
When the user initiates the heating of the composition at a temperature Ti greater than Tf, for example greater by more than 5 ° C to the melting temperature Tf of the composition, in step 710, the electronic circuit 600 regulates the current in the heating resistor 110 so as to reach the temperature Ti and then to keep it in step 711. The reaching of the temperature Ti may be signaled to the user for example by an audible and / or visual signal, for example lighting a warning light on the housing 100. The user positions his eyelashes between the mold parts 2a and 2b and when he considers that the positioning is correct, he proceeds at the instant ti closing the mold by acting on the slider 104 to bring the mold part 2b closer to the other part 2a.
The approximation of the jaws is detected in step 712 by the contactor 601 which changes state. The electronic circuit 600 is arranged to, in this case, interrupt the heating in step 713 and, if necessary, in the presence of one or more Peltier elements 610, accelerate cooling using these elements.
FIG. 5 shows the evolution of the temperature T between the moment at which the user triggers the heating of the composition to reach the value Ti and that where the approach of the jaws of the mold parts begins.
Immediately after stopping the heating at time ti, the vibrator 605 is turned on, when it is present in the device 1.
The composition is cooled down, the melting point is reached at time t2 and the temperature reaches a value Te at instant te with Te <Tf. The user can then be informed that the composition is frozen by the emission of an audible and / or visual signal, for example the lighting of a corresponding indicator on the housing 100.
When the temperature Te is reached, the stop of the vibrator 605 can be controlled by the circuit 600 in step 716 and the user can open the mold parts to remove the eyelashes.
This method, which corresponds to the fourth aspect of the invention above, is implemented with a hot-melt composition as described in chapter A above and with eyelash molding cavities which may have any shape, and in particular from mold parts having rectilinear and parallel indentations 4 as shown in Figure 7.
However, this method is advantageously implemented with mold parts made according to the first, second or third aspect of the invention.
FIG. 8 shows a mold part 2a or 2b allowing the formation of multiple tips by molding the composition on the eyelashes, for example using the device 1 shown in FIGS. 1 to 3.
Each individual cavity 4 of the mold part has on the proximal side a single-piece section and which splits in two in a branch 120 to form two branches 121, also called spikes.
Thus, in view from above, the mold part has lash-receiving impressions each Y-shaped. The junction 120 is located for example along the individual cavity at a distance from the proximal end thereof. which is between 1/3 and 2/3 of its length, the branch being preferably located as illustrated at more than half the length of the cavity.
When using a mold having such a mold part, the eyelashes can be introduced into each individual cavity for a length less than the distance separating the junction 120 from the inlet of the cavity on the proximal side, so that to form a double tip for each eyelash introduced into an individual cavity.
Multiple spikes can also be made with X-shaped fingerprints 4, as shown in FIGS. 9 and 10.
It is seen on these that each footprint comprises two branches 130 which intersect in a branch 131 located for example between 1/3 and 2/3 of the length of the cavity measured along its longitudinal axis Xc.
In the example considered, this branch 130 is at a distance lc from the proximal end 133 of the cavity less than half its length, measured along the longitudinal axis of the cavity.
The section of each leg 130 may be tapering towards its distal end 137 as shown in FIG.
In the example considered, each branch 130 is rectilinear but it is possible, in a non-illustrated variant, to use non-rectilinear, intersecting branches.
In use, the eyelashes are at least partially introduced into each of only one branch of an X pattern, or alternatively two consecutive eyelashes are introduced into the two branches of the same pattern.
It is possible to make a mold with cavities which intersect at several points, so as to form a grid on the eyelashes, as illustrated in FIG. 11. In this figure, it is shown that the result of the molding, without making the eyelashes appear. . Such a grid may help to smooth the fringe of eyelashes and thus to discipline it, especially in the presence of bushy eyelashes. The mold may comprise on each mold part an imprint which constitutes a half-grid. The eyelashes are sandwiched between the two closed half grids on the two mold parts.
It can be seen in FIG. 11 that the mold may comprise cavities making it possible to produce X-shaped patterns and other cavities of inverted V-shaped patterns or rectilinear branches that converge towards the outside without joining one another.
It is possible according to the second aspect of the invention, to produce mold cavities whose shape and / or spacing or orientation evolves along the mold, so as to allow the formation, on the eyelashes, of the patterns. molded which vary along the eyelash fringe, as shown in Figure 12. In this figure, the eyelashes themselves have not been represented, for the sake of clarity.
It is thus possible to have on a first zone ZI a first type of pattern formed on the eyelashes, then along a zone Z2 a second type of pattern, and finally along a zone Z3 a third type of pattern, all reasons being different.
FIG. 13 illustrates a progressive makeup corresponding to a mold cavity length that tends to grow along the baseline from one end to the opposite end.
The length can grow steadily or not. The angle α of the molded pattern with respect to the normal to the eyelid may also change, increasing for example with the length of the cavities. The angle has for example from 0 ° to 30 ° when the length increases. The length of the molded patterns passes, for example, from 3 mm to 15 mm.
FIG. 14 represents a multi-zone evolutionary make-up with lateral zones Z 1 and Z 3 with rectilinear cavities of different lengths and a central zone Z 2 with Y-patterns.
FIG. 15 represents an evolutionary make-up where the density of patterns molded along the base line varies, being for example substantially the same for the lateral zones Z 1 and Z 3 and higher by the central zone Z 2.
FIGS. 16 and 17 show an alternative mold part 2a or 2b intended for forming a band of composition molded on the eyelashes, according to the third aspect of the invention.
The mold part preferably includes, near its proximal edge 150 as illustrated, a groove 160, also called a groove, concave towards the proximal edge 150. This groove 160 is curvilinear and follows the curvilinear shape of the proximal edge 150 of the part of mold.
Such a groove 160 allows the formation by molding on the eyelashes 7 of a composition band 170, which has a curvilinear shape, as shown in Figure 18 and which follows the contour of the eyelid P or the adjacent brow bone.
The mold portion may include only this curvilinear groove 160, to form only the band of composition on the eyelashes to connect them and help to discipline them.
Each mold part may comprise a single groove 160, the two grooves superimposed when the two mold parts are brought into contact on the eyelashes, and a cavity for molding a single band of composition.
As a variant, only one of the mold parts, preferably the lower part 2b, comprises the groove 160, the other being devoid of it.
The groove 160 is preferably made at a small distance dg from the proximal edge 150, preferably <2mm, better 1mm
As illustrated in FIG. 19, the mold part 2a or 2b may comprise, in addition to the aforementioned groove 160, a plurality of individual lash-receiving impressions 4 which allow the molding formation not only of the composition band 170 but also molding the composition on each lash, in order to sheath and / or form extensions or multiple branches, as detailed above, subject to adapt the appropriate shape.
It is possible to produce out of the eyelash fringe, with mold parts 2a, 2b as illustrated in FIG. 19, an article 200 having a preformed composition band 210, carrying a plurality of fibers 220, as illustrated in FIG. Figure 20.
Such an article 200 may be applied after its manufacture on a fringe of eyelashes by melting at least partially the composition band using a heating applicator device, similar to an eyelash curler, for example. This allows, on the one hand, to obtain a liner effect on the eyelid, by the proximity or contact of the composition band 210 with the eyelid or the skin of the brow bone and, on the other hand, the made of the presence of the fibers 220, to increase the density of eyelashes.
It can be seen that the lower mold part 2b can be curved if necessary, as illustrated in FIG. 21, in order to reproduce the curved shape of the eyelashes, the radius of curvature preferably being between 15 and 25 mm.
The proximal edge of the mold part 2b intended to come into contact with the eyelid may have a radius of curvature of between 15 and 25 mm
The device 1 can be, according to an alternative embodiment of the invention, in the form of a clamp, as shown in Figures 22 and 23.
Like the device shown in Figures 1 to 3, this device in the form of clamp comprises a mold 2 in two parts 2a and 2b elastomer. The two parts 2a and 2b of the mold 2 have, for example, each a thickness e of about 2 mm. The two parts 2a and 2b of the mold 2 comprise imprints 4, which are suitable for implementing the invention according to its first or its second aspect for example. The device 1 comprises two jaws 3a and 3b which respectively carry the mold parts 2a and 2b. The operation can be performed in the same manner as described with reference to Figure 6 so as to implement the invention according to its fourth aspect.
Each portion 2a, 2b for example comprises about fifteen indentations 4, for example of width / of about 0.5 mm, of length L of about 2.5 cm, and of semicircular cross-section decreasing on a part at least their length so as to give a tapered appearance to the eyelashes once molded by the composition 6. The impressions 4 of each portion 2a, 2b of the mold 2 are preferably, as illustrated, substantially parallel to each other at least on the proximal side of the mold. The footprints can be regularly spaced, in a pitch p 1.5 mm, center to center.
The mold 2a, 2b may have a radius of curvature in the direction M of Figure 23 between 15 and 25 mm in order to match the shape of the eyelashes. The edge of the portion 2b intended to come into contact with the eyelid may be rounded in shape, concave towards the outside, with a radius of curvature preferably between 15 and 25 mm.
The edges of the jaws 3a, 3b and the mold 2a, 2b intended to come into contact with the eyelid may be rounded in shape, concave outwards, in particular circular, the edge of the eyelid describing a first approximation of a circular arc.
When the jaws are closed against each other, as shown in Figure 22, cavities 5 are formed through fingerprints 4 which are superimposed in pairs. Thus, for example, about fifteen cavities are created. The cavities are closed on the sides and open outwards, on the front, proximal, insertion of the eyelashes, by a circular opening through which the eyelashes are introduced. The cavities can be closed at their rear, distal end.
The device 1 in the form of a clamp may comprise, as illustrated, two housings 20a, 20b in which fingers of one hand, for example the thumb and the index finger, can be introduced to move the two jaws 3a, 3b, in order to allow to introduce the eyelashes together and to close them on them.
The cosmetic composition 6 to be molded is placed in impressions 4 of the part 2b of the mold 2 before introduction of the eyelashes. The composition 6 is preferably a cosmetic composition having a melting point of between 40 ° C. and 120 ° C., and comprising at least 15% by weight of fusible compound (s), relative to the total weight of the composition. as previously described.
Only one of the mold parts may have cavities, which is particularly advantageous for a device 1 without a guiding system, the connection between the two parts of the mold does not need to be performed very easily. precise. By way of example, FIG. 24 shows a device 1 in which the part 2a of the mold 2 is smooth and the part 2b has semicircular imprints 4.
Furthermore, each cavity 5 may have an elongated shape that does not reproduce the curvature of the eyelash or eyelashes introduced, the cavity being particularly non-curved along its longitudinal direction, being for example of rectilinear longitudinal axis.
The device 1 in the form of a clamp may comprise a guiding system, for example in the form of reliefs of complementary shapes, causing the jaws 3a, 3b to be positioned in order to match the two parts of the mold 2a, 2b precisely between each other. The device 1 in the form of clamp can thus comprise for example a guide system by male and female cones.
The clip device 1 may comprise a film hinge-type guiding system or other hinge form 40, as shown in FIGS. 25A and 25B, so that the jaws can be brought together by a pivoting movement of one with respect to the other. Each cavity formed by the superimposition of two cavities may be of rectilinear longitudinal axis. The front edges of the jaws 3a, 3b intended to come into contact with the eyelid may be circular in shape, as illustrated.
When using the device 1, the angle that the molding plane makes with the horizontal may be zero or non-zero, in particular between 20 and 40 °, as illustrated in FIG. the plane of the molds can best stall the curvature of the edge coming into contact with the eyelid of the curvature of the eyelid itself.
The hinge 40 may comprise one or more springs 50 as shown in Figure 27, assisting the opening movement for example.
The device 1 in the form of clamp may comprise a single housing 20a for receiving a finger, as shown in Figure 28 or two housings, as described above.
The housing or housing 20a, 20b can be rotated, which allows adjustment according to the angle between the thumb and the index of the user. They may be positionable where appropriate at different points 60a, 60b, or 60c, depending on the desired distance between the fingers and the face of the user, as shown in FIG. 26.
Each mold part 2a, 2b can be integrated with the corresponding jaw 3a, 3b. The device 1 in the form of clamp can then be made of a flexible material of the silicone type for example, to facilitate demolding.
The mold can also be made of a flexible material of silicone type with inclusion of a rigid frame. The housing or the housing 20a, 20b may be made of a rigid material, to improve the holding of the clamps and the overall shape of the mold, while facilitating demolding.
The mold 2a, 2b may not be integrated with the jaws 3a, 3b. The jaws then carry the mold parts, which are reported on the jaws. The mold may be flexible and held to the jaws for example by adhesion or by cooperation of shapes, for example by snap and / or slide fastener. The jaws are then preferably rigid.
The mold 2a, 2b may be disposable or not. The jaws 3a, 3b may be reusable or not.
The composition 6 may be present in the mold before use of the device 1, in the part 2a, the part 2b or in both parts. The loading of the mold in composition can be performed prior to the use of the device, for example using a metering device.
A device in the form of a clamp has the advantage of being light, to allow the user to accurately perceive the stresses applied, on the eyelid, during operations, to generate a very low visual occultation allowing optimal vision for the eye. user, and to be easy to use.
The device 1, whether in the form of a clamp or not, may comprise a system facilitating demolding, such as a set of small blades 10 which deform the mold, for example when moved relative to it in the direction of fingerprints 4, as illustrated in FIGS. 29A and 29B. In the case where it is sought to produce a composition strip connecting several eyelashes to each other according to the third aspect of the invention, it will of course be ensured that such blades do not cut the strip.
The mold 2 may also comprise, as illustrated in Figure 30, reliefs 9 between two cavities 4 intended to form two cavities, so as to cut any bridges of composition.
The device 1 may comprise blades 11 serving to cut possible bridges of composition between two cavities, as illustrated in FIG.
The blades 11 are for example retracted within the portion of the mold 2a before closing thereof, and tend to advance to closing the mold. The blades 11 are for example integral with a carrier 111 movable relative to the portion 2a.
Alternatively, the material of the part 2a is elastomeric and overmolded on the blades 11, which can press on the bridges of composition extending between the cavities 4 due to the deformability of the material with which the part 2a is made.
Still other systems can be used for cutting bridges, for example a system for sending compressed air through slots located between the cavities or a heating element.
The composition 6 can make it possible to fix an additional fiber 12 to an eyelash 7, with or without an axial overlap between the eyelash and the additional fiber, as illustrated respectively in FIGS. 32 and 33. The eyelash can be found on the additional fiber if the additional fiber is in a cavity of the lower mold part, and conversely if the additional fibers are in the cavities of the upper mold part. Practically, the additional fibers can also be found next to the eyelashes according to the organization that will cause the pressure of the two parts of the mold.
The additional fibers may in particular be false eyelashes.
The additional fibers 12 may be arranged in waiting in indentations 4 of the mold 2, as illustrated in FIG. 34A. The composition 6 can then be applied to the ends of the additional fibers 12 and the eyelashes 7 introduced into the cavities 4 of the mold 2 and brought into contact with the composition 6, as illustrated in FIG. 34B. The imprints 4 have here been shown rectilinear but they may alternatively include branches in accordance with the first aspect of the invention, or aim to achieve an evolutionary makeup according to the second aspect of the invention.
The cavities may be on at least part of their length of semi-cylindrical shape in the case where the portion 2a of the mold is flat and the portion 2b of the mold is semi-cylindrical in the forming zone of the cavity 5, as illustrated in Figure 24.
Each cavity 5 can receive one or more eyelashes 7, as illustrated respectively in FIGS. 35 and 36.
Before molding, the composition 6 may, according to different variants, be present on only a part of the cavity 5, as shown in FIGS. 37A to 37C, over the entire cavity, as illustrated in FIG. 37E, or absent from FIG. the cavity as shown in Figure 37D. In the latter case, the composition may be injected through an injection channel 8 communicating with the cavities 5 of the mold, as illustrated in FIG. 38.
The composition 6 may be present initially, before placement of the eyelashes, on the upper part of the cavity, corresponding to the part of the mold 2a, as illustrated in FIG. 37A, on the lower part of the cavity, corresponding to the part of the mold 2b, as illustrated in FIG. 37B, or both on the upper part and on the lower part of the cavity, corresponding to the two parts of the mold 2a and 2b, as in FIGS. 37C and 37E.
It is possible, except when it is desired to implement the fourth aspect of the invention, to replace the hot-melt composition with a cosmetic composition that is fluid at ambient temperature and contains at least particles in the dispersed state in a liquid medium.
The device may then include or be placed close to a heating element, the heating element being for example a resistive element, a radiative element, or a wave dispenser.
The device may comprise or be placed in the vicinity of a system which assists in drying by the supply of energy, in particular in the form of light or heat, and / or comprising a ventilation circuit, a suction and / or blowing operation. in order to evaporate at least a portion of the liquid medium.
The mold may include a specific absorber of the liquid medium to remove at least a portion of the liquid medium.
In another embodiment of the invention, a composition is used which is a fluid composition at ambient temperature and containing at least one activatable compound by a physical or chemical stimulus. The eyelashes and the composition are enclosed in the mold. After reaction, we unmold.
The device may then include or be placed close to a heating element in order to accelerate the reaction, the heating element being for example a resistive element, a radiative element, or a wave dispenser.
The device according to the invention may comprise a triggering system such as a light element in order to trigger the reaction, for example an illuminator in IR, UV or visible light. The mold is then preferably transparent to the wavelengths used to trigger the reaction.
In another embodiment of the invention, the composition is a ductile composition and preferably has a Young's modulus less than or equal to 100 MPa, at room temperature and pressure.
Figs. 39A to 39C illustrate various steps of an exemplary compression molding. The composition 6 is initially present in the part 2a of the mold and the eyelashes 7 in the other part 2b.
After closing the two mold parts, the cavities 5 are formed as shown in Figs. 39B and 39C.
A compression exerted on the flexible mold makes it possible to reduce the volume of the cavities of the mold, as illustrated in FIG. 39C and to improve the contact between the eyelashes 7 and the composition 6.
Figures 40A and 40B show a mold before and after compression of the cavities, without eyelashes or composition. The largest dimension of the cavities A is, for example, 3 mm before compression and is reduced by at least 30%, for example to 2 mm, after compression.
PROPOSED EXAMPLES
Examples 1 to 8: Hot melt composition having a melting point between 40 ° C and 120 ° C
Example 1 Set Containing a Composition Based on a Thermoplastic Polymer and a Device Having a Heating Element 1) Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared as described below.
All the raw materials used are weighed using a scale (precision 0,01 g). The compounds are melted in a 500 mL double jacketed skillet with hot oil circulation to control the temperature. The assembly is heated to about 95 ° C - 98 ° C.
Once the mixture is melted, it is homogenized by stirring at Moritz (stator rotor type stirring consisting of a fixed part in which a second moving part rotates at a variable speed) in order to disperse the pigments.
The composition is then used hot in liquid form to be deposited on the molds or at room temperature in solid form.
The formula is prepared from the weight proportions described below.
2) Device
The device used in Example 1 is as described with reference to Figures 1 to 3 with the mold described in Figure 8 or 9. 3) Implementation
The thermoplastic polymer-based thermoplastic composition is placed in the mold cavities using a pipette or syringe, and the excess is scraped with a razor blade if necessary. The whole is then left to cool.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device.
The heating is operated by feeding the heating element of the device for 4 minutes until reaching a temperature of about 60 ° C within the composition.
The heating is then stopped while the two jaws are tightened on the eyelash fringe so as to trap it. The whole is allowed to cool for 4 minutes. At the end of 4 minutes, the two jaws are spread apart.
The two parts of the mold remain attached to the eyelash fringe. The two parts of the mold are spread apart, pulling on their width, to clear the eyelashes.
A makeup with advanced effect multiplied is obtained on the eyelashes.
Example 2: Set containing a composition based on wax and a device having a heating element U Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared as described below.
All the raw materials used are weighed using a scale (precision 0,01 g). The compounds are melted in a 500 mL double jacketed skillet with hot oil circulation to control the temperature. The assembly is heated to about 95 ° C - 98 ° C.
Once the mixture is melted, it is homogenized by stirring at Moritz (stator rotor type stirring consisting of a fixed part in which a second moving part rotates at a variable speed) in order to disperse the pigments.
The composition is then used hot in liquid form to be deposited on the molds or at room temperature in solid form.
The formula is prepared from the weight proportions described below.
2) Device
The device used is identical to that of example 1. 3) Implementation
The cosmetic composition based on wax is placed in the mold cavities.
The device and the cosmetic composition are used in the same manner as illustrated in Example 1.
Example 3: Set containing a composition based on semi-crystalline polymer and a device having a heating element 13 Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared as described in Example 2.
The formula is prepared from the weight proportions described below.
2) Device
The device used is identical to that of example 1. 3) Implementation
The cosmetic composition based on semi-crystalline polymer is placed in the cavities of the mold.
The device and the cosmetic composition are used in the same manner as illustrated in Example 1.
Example 4: Set containing a fluid composition and a device having a heating element Γ) Fluid cosmetic composition
The fluid cosmetic composition used is identical to that marketed under the name Mascara Volume Millions of Lashes by L'Oréal. This composition has a viscosity of about 4 Pa.s. 2) Device
The device used is identical to that of example 1. 3Ί Implementation
The cosmetic composition is placed in the impressions of the mold.
The device and the cosmetic composition are used in the same manner as illustrated in Example 1.
Examples 5 and 6: Fluid composition containing particles in the dispersed state
Example 5 Set Containing a Composition Based on Wax and Latex and a Device Having a Heating Element 1) Solidifiable Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared from the weight proportions described below.
The composition is fluid at room temperature.
21 Device
The device used in Example 9 is as described in Example 1, modified so that the heating can begin after closure of the mold. 31 Implementation
The solidifiable cosmetic composition based on wax and latex is placed in the cavities of the mold.
The two jaws containing the two parts of the mold are approached from the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
The heating is operated by the heating element of the device for 5 minutes until reaching a temperature of about 70 ° C.
The heating is then stopped and the whole is allowed to cool for 10 minutes. Both jaws are then opened. The cosmetic composition became solid by aggregation of the particles during the temperature rise.
The two parts of the mold remain attached to the eyelash fringe. The two parts of the mold are spread apart, pulling on their width, to clear the eyelashes.
The result is then slightly rubbed in order to break the possible bridges of composition formed between two impressions.
The eyelashes are sheathed with a smooth, homogeneous and cohesive deposit, with a reduced eyelash effect.
Example 6 Set Containing a Composition Based on Latex and Ethanol and a Device Having a Heating Element 1) Solidifiable Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared from the weight proportions described below.
The composition is fluid at room temperature.
2) Device
The device used is identical to that of example 5. 3Ί Implementation
The solidifiable cosmetic composition based on latex and ethanol is placed in the mold cavities.
The two jaws are approaching the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
The heating is operated by the heating element of the device for 5 minutes until reaching a temperature of about 70 ° C.
The heating is then stopped and the whole is allowed to cool for 10 minutes. Both jaws are then opened. The cosmetic composition became solid by aggregation of the latex particles during the temperature rise.
The two parts of the mold remain attached to the eyelash fringe. The two parts of the mold are spread apart, pulling on their width, to clear the eyelashes.
The result is then slightly rubbed in order to break the possible bridges of composition formed between two impressions.
The eyelashes are sheathed with a smooth, homogeneous and cohesive deposit. A multiplied point effect is obtained.
Examples 7 A12: Fluid composition comprising an activatable compound
Example 7 Set Containing a Composition Based on Methacrylate Compounds U Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared. The formula consists of 100% by weight of methacrylate compounds sold under the name Power Polish ™ Top Coat by CND Shellac. The composition is handled taking care to avoid contact with daylight. 2) Device
The device used in Example 11 comprises two jaws displaceable on columns. The two parts of the mold, placed between two movable jaws, are made of UV-transparent silicone elastomer (Platsil gel 10 (A: B) reactive silicones marketed by Polytek) and have the imprints shown in FIGS. 8 or 9. 3 ) Implementation
The cosmetic composition based on methacrylate compounds is placed in the imprints of the lower part of the mold. The upper part of the mold is then placed.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device.
The two jaws are approaching the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it. The set is placed near a UV A source (UV lamp used for UV gels producing 36 W).
After 4 minutes of exposure, the two jaws are open and the sculptures are cleared.
A homogeneous makeup with effect of increased eyelashes is obtained on the eyelashes.
Example 8: Set containing a reactive composition based on ethylcycloacrylate 1) Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared. The formula consists of 100% by weight of ethylcyanoacrylate sold under the name Superglue 3 by Loctite. The composition is handled taking care to avoid contact with water. 2) Device
The device used is identical to that of example 7. 3) Implementation
The cosmetic composition based on ethylcyanoacrylate is placed in the grooves of the lower part of the mold. The upper part of the mold is moistened by a spray so as to deposit 0.3 g of water and then put in place.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device.
The two jaws (3a) and (3b) are close to the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
After 4 minutes of waiting, both jaws are open and the sculptures are clear.
Example 9: Set containing a composition based on reactive silicone 1) Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared. The formula consists of 100% by weight of reactive silicone sold under the name Joint & Fix by the company GEB. The composition is handled taking care to avoid contact with water. 2) Device
The device used is identical to that of example 7. 3) Implementation
The cosmetic composition based on reactive silicone is placed in the cavities of the lower part of the mold. The upper part of the mold is moistened with a spray so as to deposit 0.1 g of water, and then put in place.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device. The two jaws are approaching the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
After 12 minutes of waiting, the two jaws are open and the sculptures are cleared.
A homogeneous makeup is obtained on the eyelashes, with the effect of reducing the spikes.
Example 10 Set Containing a Composition Based on Reactive Silicones 1) Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared. The formula consists of two components of reactive silicone Platsil gel 10 (A: B) marketed by Polytek.
The two compounds are mixed and the mixture is introduced into the mold without delay, in less than 3 minutes after completion of the mixture. 2) Device
The device used is identical to that of example 7. 3) Implementation
The cosmetic composition based on reactive silicones is placed, immediately after its preparation, in the cavities of the lower part of the mold. The upper part of the mold is then put in place.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device.
The two jaws are approaching the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
After 7 minutes of waiting, the two jaws are open and the sculptures are cleared.
A homogeneous makeup is obtained on the eyelashes, without brushing movement of eyelashes. The makeup is easy to apply without the need to calibrate the amount of composition removed and applied.
Example 11 Set Containing a Composition Based on Reactive Silicones U Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared. The formula consists of two components of reactive silicone Platsil gel 10 (A: B) marketed by Polytek. The mixing of the components is done in situ in the device. 2) Device
The device used is identical to that of example 7. 3Ί Implementation
Component A is placed in the grooves of the lower part of the mold. As for compound B, it is placed in the upper part of the mold.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device.
The two jaws are approaching the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
After 7 minutes of waiting, the two jaws are open and the sculptures are cleared.
A homogeneous makeup is obtained on the eyelashes, with a lash effect multiplied.
Example 12 Set Containing a Composition of Sodium Alginate and Calcium Chloride 1) Cosmetic Composition
A composition according to the invention is prepared as described below.
The formula consists on the one hand of a solution of sodium alginate (marketed under the name Kelcosol by ISP) at 5% and on the other hand of an aqueous solution of calcium chloride at 3% of pH = 7 gelled with a nonionic thickener of 2% hydroxyethylcellulose. The compositions are prepared by dissolving the compounds in water.
The mixing of the components is done in situ in the device. 2) Device
The device used is identical to that of Example 11. 3) Implementation
The sodium alginate solution is placed in the cavities of the lower part of the mold. As for the gelled solution based on calcium chloride, it is placed in an amount equivalent to the amount of alginate solution in the upper part of the mold.
The two parts of the mold are then placed on the jaws of the device.
The two jaws are approaching the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
After 3 minutes of waiting, the two jaws are open and the sculptures are cleared.
A homogeneous makeup is obtained on the eyelashes, with an effect of eyelashes multiplied.
Examples 13 to 15: Ductile Composition
Example 13 1) Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared from the weight proportions described below.
2) Device
The device used in Example 13 comprises two movable jaws on columns. The two parts of the mold, placed between two movable jaws, are made of silicone elastomer (Platsil gel 10 (A: B) reactive silicones marketed by Polytek). The mold is as described in Figures 8 or 9.
Under compression, the mold deforms and pushes the cavities to reduce their volume. 3) Implementation
Vegetable oil and platinum boron nitride powder (Boron Nitride from Merck) are placed at 25 mg and 50 mg, respectively, in each of the mold parts.
The cosmetic composition described above is then placed in the indentations of the two parts of the mold until they are filled.
The composition is allowed to dry for 10 minutes.
The two jaws containing the two parts of the mold are approached from the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
The eyelashes are compressed strongly, applying a pressure of about 4 kg on the upper jaw for 1 minute.
The two jaws are then opened and the sculptures are released.
A homogeneous makeup is obtained on the eyelashes with a lash effect multiplied. The mascara layer took the shape of the mold.
Example 14 1) Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared from the weight proportions described below by dissolving the sulfonic polyester in ethanol.
2d Device
The device used is identical to that of example 13. 3) Implementation
Vegetable oil and platinum boron nitride powder (Boron Nitride from Merck) are placed at 25 mg and 50 mg, respectively, in each of the mold parts.
The cosmetic composition described above is then placed in the cavities of the mold until they are filled.
The composition is allowed to dry for 24 hours.
The two jaws containing the two parts of the mold are approached from the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
The eyelashes are compressed strongly, applying a pressure of about 4 kg on the upper jaw for 1 minute.
The two jaws are then opened and the formed patterns are released.
A homogeneous makeup is obtained on the eyelashes, with a lash effect multiplied. The mascara layer took the shape of the mold.
Example 15 1) Cosmetic composition
A composition according to the invention is prepared. It consists of Chavant modeling clay marketed by Esprit composite under the name Plastiline Ivoire. 2) Device
The device used is identical to that of example 13. 3) Implementation
Vegetable oil and platinum boron nitride powder (Boron Nitride from Merck) are placed at 25 mg and 50 mg, respectively, in each of the mold parts.
The cosmetic composition described above is then placed in the cavities of the mold until they are filled.
The two jaws containing the two parts of the mold are approached from the eyelash fringe and then tightened so as to imprison it.
The eyelashes are compressed strongly, applying a pressure of about 4 kg on the upper jaw for 1 minute.
The two jaws are then opened and the sculptures are released.
The material has integrated eyelashes, while taking the form of the mold.
Example 16
A mold is made of a silicone material with on one of the mold parts a curvilinear groove of about 3 cm in length, 2 mm in width, 1 mm in height, as illustrated in FIG. 16. It is filled with a hot melt composition. It is cooled and the article produced is released.
Then we put this article on a hair curler device, for example brand Talika.
The eyelash curler is used as a heating applicator, taking care not to curl the eyelashes. TEST 1
The eyelashes are combed and then the strip of hot-melt composition is applied. TEST 2
The strip of hot-melt composition is applied and then combed before cooling. TEST 3
The lashes are kept aligned using a comb during the application of the composition band.
For these three tests, one obtains, even on an undisciplined fringe, results of discipline.
The same tests are made with a colored material (black or flesh color). In the first case, the eyelashes are treated with a liner effect. In the second case, we obtain an effect of prolongation of the eyelid especially interesting in the case of the eyes too open ("round eye").
The figures and examples have been described with eyelashes as treated keratinous fibers, but these figures and examples also apply to other types of keratinous fibers, in particular to eyebrows or hair.
The particular features of the various examples described can be combined within non-illustrated variants.
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2015
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