FR3044140A1 - Procede de traitement d'une sequence d'images numeriques, procede de tatouage, dispositifs et programmes d'ordinateurs associes - Google Patents

Procede de traitement d'une sequence d'images numeriques, procede de tatouage, dispositifs et programmes d'ordinateurs associes Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en une pluralité de groupes d'images. Selon l'invention, les images d'un groupe sont partitionnées en zones spatiales et le procédé comprend les étapes suivantes, mises en œuvre pour un groupe d'images, dit groupe courant : - a) formation (E1) d'un groupe principal comprenant les images d'origine du groupe courant partitionnés en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe courant et comprenant au moins une zone dite de tatouage; - b) obtention (E3) d'un train binaire principal représentatif d'un encodage par zone du groupe principal formé, dans lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de cette zone principale ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe ; - c) pour une dite zone de tatouage : ○ formation (E4) d'un groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; ○ insertion (E5) d'une première valeur d'information de tatouage dans le groupe secondaire formé ; ○ obtention (E6) d'un premier train binaire secondaire représentatif du groupe secondaire encodé incluant la première valeur d'information de tatouage ; d) émission (E7) du train binaire principal, et du au moins un premier train binaire secondaire dans le réseau de télécommunication à destination d'au moins un client.

Description

Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques, procédé de tatouage, dispositifs et programmes d'ordinateurs associés 1. Domaine de l'invention
Le domaine de l'invention est celui de la transmission d'un contenu vidéo encodé dans un réseau de communication, en particulier la transmission d'un contenu vidéo destiné à être tatoué numériquement avant sa livraison à un client. L'invention peut notamment, mais non exclusivement, s'appliquer au suivi de copie d'un contenu numérique. 2. Présentation de l'art antérieur
On connaît aussi des techniques de tatouage qui consistent à insérer un code client dans un train binaire comprenant des données codées représentatives d'un contenu vidéo destiné à un client,, afin de « tatouer » la copie du contenu vidéo avant sa livraison au client.
Parmi ces techniques, on considère en particulier celle qui consiste à transmettre le code client en insérant les bits qui forment le mot de code dans des groupes d'images consécutifs du flux encodé.
En relation avec la Figure IA, on a représenté un groupe d'images courant GC d'une séquence d'images numériques Im, avec m entier non nul compris entre 1 et M. Typiquement, un tel groupe GC comprend N images, avec N entier non nul inférieur à M, de durée de 1 à 2 secondes, ce qui correspond à N = 25 ou 50 images pour une fréquence d'images de 25 images par seconde.
On suppose que l'information de tatouage à insérer dans le segment est binaire. D'une part on forme en Ail un premier groupe G1 dans lequel on insère la valeur Tl =0 dans les intensités des éléments d'images ou pixels du groupe courant GC et on encode en A21 le premier groupe. On obtient un premier train binaire TBT1. D'autre part on forme en A21 un deuxième groupe G2 dans lequel on insère la valeur T2=l dans les intensités des pixels du groupe courant GC et on encode en A22 le deuxième groupe. On obtient un deuxième train binaire TBT2.
Les trains binaires TBT1 etTBT2 obtenus sont stockés dans une mémoire M. Pour un niveau de qualité donné, il est donc nécessaire de prévoir une version encodée du groupe G1 embarquant un premier symbole et une seconde version du même groupe G2 embarquant un symbole différent. Dans le cas binaire, il est d'usage d'utiliser une version embarquant le bit 0 et une version embarquant le bit 1.
On comprend qu'en un point du réseau sur le trajet suivi par le flux de données à destination du client, un assemblage des groupes spécifique au client est réalisé, pour lui transmettre le code de tatouage qui l'identifie.
La Figure IB illustre un exemple d'assemblage pour un client dont l'identifiant IDCL est la séquence de symboles T1T2T1T2. Cet identifiant peut être transmis dans les données codées de 4 groupes d'images consécutifs GC1, GC2, GC3 et GC4, le train binaire TBTl(GCl) associé à GC1 portant la valeur Tl, le train binaire TBT2(GC2) associé à GC2 portant la valeur T2, le train binaire TBT1(GC3) associé à GC3 portant la valeur Tl et le train binaire TBT2(GC4) associé à GC4 portant la valeur T2.
Un tel assemblage peut être mis en oeuvre au niveau du serveur qui stocke les trains binaires correspondant aux différentes versions tatouées des groupes encodés ou bien plus en aval, par exemple au niveau d'un équipement intermédiaire ou encore dans le terminal client. L'article de Kopilovic et al, intitulé « Video-DNA: Large-scale server-side watermarking » publié dans les proceedings de la conférence 15th Européen Signal Processing Conférence en 2007 décrit plusieurs approches pour tatouer des données codées représentatives d'un contenu audiovisuel. Il décrit notamment une approche « tout serveur » selon laquelle le serveur se charge de l'assemblage pour chaque client et envoie dans le réseau autant de trains binaires que de clients, une approche « tout client » où l'équipement client réalise toutes les opérations de tatouage, un même train binaire étant envoyé à tous les clients. Cette deuxième approche nécessite des capacités de calcul importantes côté client. Une approche intermédiaire consiste à transmettre les deux versions du groupe courant tatouées avec des valeurs différentes au client qui se charge de l'assemblage final. Le réseau de transmission est alors chargé mais l'assemblage ne nécessite pas de capacités de calcul importantes.
En vue de leur transmission jusqu'au(x) client(s), les trains binaires relatifs à un groupe d'images sont encapsulés dans un conteneur de transport par exemple spécifié par la norme ISO/IEC 14496-12 de transport de flux multimédia, connue sous le nom de ISOMBFF (pour « ISO Base Media File Format », en anglais). Une extension de cette norme prévoit la possibilité de transporter un train binaire principal, comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images dans lequel on a étalé une première valeur d'information de tatouage et au moins une variante de ce train binaire (pour « variant », en anglais) représentatif du même groupe d'images, dans lequel on a étalé une deuxième valeur de tatouage
On connaît aussi une technique de transmission de contenus vidéo, dite HAS (pour « Http Adaptive Streaming », en anglais) qui consiste à stocker côté serveur, sous forme de segments temporels; plusieurs versions encodées d'un même contenu vidéo, correspondant à des niveaux de qualité différents. Un client qui souhaite recevoir un contenu, requiert d'abord un fichier de description, de type MPD ou Manifest, des flux disponibles côté serveur et commande au serveur la livraison du segment du niveau de qualité adapté aux conditions de transmission réseau dont il dispose. Il peut changer de version au cours du temps en fonction de révolution de ces conditions. Cette technique est notamment décrite dans l'article intitulé « Dynamic Adaptive Streaming over http (DASH)- Standards and Design Principles », par Thomas Stockhammer, publié dans les Proceedings de la « ACM Conférence on Multimedia Systems, en février 2011, pages 133-144.
Dans un tel contexte de transmission adaptative d'un contenu audiovisuel encodé, le train binaire principal comprenant une première valeur d'information de tatouage et sa ou ses variantes contenant au moins une autre valeur d'information de tatouage sont segmentés temporellement. Pour chaque segment temporel, un client commande parmi les qualités disponibles celle qui est la plus adaptée à ses ressources. Le serveur répond en lui transmettant le train binaire principal correspondant au segment choisi et au moins une variante. Un tatouage spécifique au client peut être réalisé en un point du trajet suivi par les trains binaires, plus ou moins proche du client final. 3. Inconvénients de l'art antérieur
Un inconvénient commun à toutes ces approches est un surcoût de ressources, soit en termes de calcul, de stockage et de bande passante, puisqu'il faut dans tous les cas disposer de deux versions encodées complètes de chaque segment à chaque niveau de qualité disponible. La taille des données à traiter, stocker et à transmettre est donc potentiellement doublée. 4. Objectifs de l'invention L'invention vient améliorer la situation. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.
Plus précisément, un objectif de l'invention est de proposer une solution qui soit plus économe en ressources de codage/stockage/transmission, tout en restant robuste et adaptative aux différents besoins des clients.
Un autre objectif de l'invention est de proposer une solution qui soit compatible avec les normes actuelles ou futures de transport des trains binaires dans un réseau de communication. 5. Exposé de l'invention
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en une pluralité de groupes d'images.
Selon l'invention, le procédé est particulier en ce que, les images d'un groupe étant partitionnées en zones spatiales, il comprend les étapes suivantes, mises en oeuvre pour un groupe d'images, dit groupe courant : - a) formation d'un groupe principal comprenant les images d'origine du groupe courant partitionnés en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe courant et comprenant au moins une zone dite de tatouage; - b) obtention d'un train binaire principal représentatif d'un encodage par zone du groupe principal formé, dans lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de cette zone principale ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe ; - c) pour une dite zone de tatouage : o formation d'un groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; o insertion d'une première valeur d'information de tatouage dans le groupe secondaire formé ; o obtention d'un premier train binaire secondaire représentatif du groupe secondaire encodé incluant la première valeur d'information de tatouage ; d) émission du train binaire principal, et du au moins un premier train binaire secondaire dans le réseau de télécommunication à destination d'au moins un client.
Contrairement à la solution de l'art antérieur, qui duplique les trains binaires comprenant les données codées d'un segment de la séquence d'images en autant de versions que de valeurs possibles de l'information de tatouage, l'invention propose de limiter la duplication des données encodées pour un même segment, en ne tatouant qu'un sous-ensemble des pixels des images de ce segment.
Selon l'invention, on construit au moins un groupe secondaire d'images dont les dimensions spatiales sont celles de la zone de tatouage et les dimensions temporelles celles du groupe courant. On obtient ainsi une séquence formée d'« imagettes » de dimensions inférieures à celle des images du groupe original. Au sein des intensités des pixels de ces « imagettes », on insère une valeur de l'information de tatouage. Le groupe secondaire est ensuite encodé comme une petite séquence indépendante, en un train binaire dit secondaire.
Le groupe principal, dont les images sont partitionnées en zones spatiales, colocalisées dans les images du groupe, est encodé par zone spatiale, de façon à ce qu'à partir du train binaire obtenu, il soit possible d'accéder aux données codées représentatives de la zone de tatouage et de les remplacer par d'autres de mêmes dimensions spatiales et temporelles, telles que par exemple celle d'un groupe secondaire.
Avec l'invention, le train binaire principal et le ou les trains binaires secondaires obtenus pour le groupe courant sont indépendants et recomposables en un train binaire incluant la valeur d'information de tatouage souhaitée par exemple pour un client particulier. Un train binaire secondaire, du fait qu'il encode des zones spatiales de dimensions inférieures à celles d'une image du groupe principal, demande moins de ressources de calcul pour être traité, occupe un espace mémoire plus limité et demande moins de ressources réseau pour être transmis que le train binaire principal. L'invention exploite donc en l'adaptant la fonctionnalité d'encodage par zone spatiale pour limiter le surcoût engendré par le tatouage d'un contenu vidéo. L'invention permet ainsi une économie des ressources de stockage et de transmission qui est d'autant plus importante que la zone spatiale tatouée est de plus petite taille.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le procédé comprend en outre une étape d'insertion d'une deuxième information de tatouage, distincte de la première, dans la zone de tatouage du groupe principal formé.
Supposons que les informations de tatouage soient binaires et qu'on forme le code de tatouage d'un client en concaténant un certain nombre d'informations de tatouage binaire ou symboles. Selon l'invention, le train binaire principal embarque une première valeur, par exemple 0 et le train binaire secondaire une deuxième valeur distincte de la première, par exemple 1. Du fait de l'encodage par zone tel que spécifié par l'invention, il est possible d'extraire la zone de tatouage comprenant le 0 du segment principal et de la remplacer par la zone de tatouage du segment secondaire comprenant le zéro. L'invention fournit donc, à partir du train binaire principal et d'un train binaire secondaire, de quoi construire pour le segment courant, le train binaire comprenant le symbole correspondant au client visé.
Un avantage de cette solution est d'être très économe en ressources. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé comprend en outre les étapes suivantes : pour une zone de tatouage : o formation d'un deuxième groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; o insertion dans le groupe secondaire formé d'au moins une deuxième valeur d'information de tatouage ; o obtention d'au moins un deuxième train binaire secondaire comprenant des données encodées représentatives du groupe secondaire incluant la deuxième valeur d'information de tatouage ; o émission du au moins un deuxième train binaire secondaire à destination d'au moins un client.
Cette alternative consiste à transmettre la première et au moins la deuxième valeur de tatouage dans des trains binaires secondaires correspondant à une zone de tatouage. Elle présente l'avantage d'être générique au sens où elle n'impose pas de tatouer à la source le train principal. Elle permet donc un préacheminement de trains binaires génériques dans le réseau, par exemple en mode multicast et un traitement spécifique à chaque client le plus en aval possible.
Selon encore un autre aspect de l'invention, l'étape de formation du groupe principal comprend un remplacement des intensités d'origine de la au moins une zone de tatouage par des valeurs d'intensité prédéterminées.
Du fait que les valeurs d'origine du groupe d'image ont été remplacées dans la zone de tatouage par des valeurs prédéterminées, un client ne peut pas obtenir le contenu vidéo complet à partir du seul train binaire principal, qui est amputé d'une partie du contenu. Un avantage de ce mode de réalisation est d'être plus sécurisé.
Selon un autre aspect de l'invention, les valeurs prédéterminées sont des valeurs invariables.
Un avantage supplémentaire est que la zone spatiale correspondant à la zone de tatouage dans le segment principal est peu coûteuse à encoder avec un encodeur mettant en oeuvre une prédiction de pixels d'une image courante à partir de pixels d'une image déjà traitée.
Selon un autre aspect de l'invention, l'étape de formation d'un groupe secondaire pour une zone de tatouage comprend une extraction des valeurs d'intensités des pixels de la zone de tatouage dans les images d'origine du groupe courant.
Ainsi, les trains binaires secondaires codent le contenu vidéo original dans la zone de tatouage, dans lequel une valeur d'information de tatouage a été insérée. Un avantage est que la recomposition des trains binaires principal et secondaire par remplacement des données codées concernant la zone de tatouage du train binaire principal par celle d'un train secondaire comprenant une information de tatouage, conduit à reconstruire le contenu vidéo intégral par recomposition des trains binaires reçus, sans perte d'information pertinente.
Selon encore un autre aspect de l'invention, le procédé comprend une étape de choix de ladite au moins une zone de tatouage parmi les zones partitionnées. L'invention laisse ainsi la possibilité de changer de zone de tatouage d'un segment à l'autre. Un avantage est de changer la localisation de la zone de tatouage lors du traitement d'un nouveau segment, par exemple pour masquer du contenu pertinent. On peut envisager de prendre en compte une information sémantique pour choisir la zone de tatouage, par exemple pour suivre un objet ou personnage qui se déplace dans l'image.
Selon encore un autre aspect de l'invention, le procédé comprend en outre une étape de détermination d'une zone de tatouage agrandie dans les images du groupe principal, comprenant la zone de tatouage et une bordure de largeur prédéterminée autour de ladite zone. L'encodage par zone comprend une étape d'application d'un filtre de taille inférieure ou égale à la largeur prédéterminée aux frontières des zones des images du groupe principal et pour une zone d'une image autre que ladite au moins une zone de tatouage, la prédiction des pixels de la zone ne fait pas référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage agrandie d'une autre image du groupe.
De cette manière on garantit que le filtrage ne vient pas modifier le reste de l'image avec des informations contenues dans la zone de tatouage, qui a vocation à être remplacée par recomposition.
Selon encore un autre aspect de l'invention, le partitionnement mis en œuvre dans l'étape de formation du groupe principal comprend au moins une première et une deuxième zones de tatouage et l'étape d'insertion d'au moins une première information de tatouage dans le groupe secondaire comprend l'insertion d'une première information de tatouage dans la première zone et d'une troisième information de tatouage dans la deuxième zone. Cette troisième information de tatouage peut prendre la première ou la deuxième valeur dans le cas binaire.
Un avantage de ce mode de réalisation de l'invention est qu'au moins deux symboles peuvent être transmis dans un même segment et qu'un mot de code de tatouage comprenant plusieurs symboles peut être transmis sur une période temporelle deux fois plus courte. Ainsi, la transmission du contenu est rendue plus robuste à une capture d'un court extrait de la séquence.
Le procédé qui vient d'être décrit dans ses différents modes de réalisation est avantageusement mis en œuvre par un dispositif de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en une pluralité de groupes d'images. Un tel dispositif étant particulier en ce que, les images d'un groupe étant partitionnées en zones spatiales, il comprend les unités suivantes, aptes à être mises en œuvre pour un groupe d'images, dit groupe courant : a) formation d'un groupe principal comprenant les images d'origine du groupe courant partitionnés en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe courant et comprenant au moins une zone dite de tatouage; b) obtention d'un train binaire principal représentatif d'un encodage par zone du groupe principal formé, dans lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de cette zone principale ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe ; c) pour une dite zone de tatouage : o formation d'un groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; o insertion d'une première valeur d'information de tatouage dans le groupe secondaire formé ; o obtention d'un premier train binaire secondaire représentatif du groupe secondaire encodé incluant la première valeur d'information de tatouage ; d) émission du train binaire principal, et du au moins un premier train binaire secondaire dans le réseau de télécommunication à destination d'au moins un client.
Corrélativement, l'invention concerne aussi un procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques transmise dans un réseau de télécommunication à destination d'au moins un client, ladite séquence étant découpée en groupes d'images, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes, mises en œuvre pour undit groupe, dit groupe courant : obtention préalable d'une valeur représentative d'au moins une information de tatouage, dite information de tatouage du client, à insérer dans le groupe courant destiné audit au moins un client ; réception d'un train binaire principal comprenant des données codées représentatives d'un groupe principal, formé à partir des images d'origine du groupe courant partitionnées en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe et comprenant au moins une zone dite de tatouage, les données codées ayant été obtenues à l'aide d'un encodage par zone spatiale du groupe principal, dans lequel la prédiction des pixels d'une zone d'une image du groupe autre que ladite au moins une zone de tatouage n'est pas faite par référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage de ladite image ou d'une autre image du groupe ; obtention d'une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans le groupe courant du train binaire principal reçu ;
Lorsque la valeur obtenue n'est pas égale à l'information de tatouage du client, le procédé comprend en outre : o pour une dite zone de tatouage : réception d'au moins un premier train binaire secondaire comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images secondaire, dans lequel une valeur d'information de tatouage égale à l'information de tatouage du client a préalablement été insérée, ledit groupe secondaire étant de même dimension temporelle que le groupe courant et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage ; composition d'un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire.
Avant de livrer le contenu vidéo au client, les trains binaires sont recomposés de façon à insérer la ou les informations de tatouage adaptées au client destinataire.
Le procédé selon l'invention peut être mis en œuvre en différents points du trajet suivi par les trains binaires principal et secondaires. Par exemple, au niveau de l'équipement client (set top box), la composition sera spécifique au client et un tatouage permettant de l'identifier de façon unique sera inséré dans un ou plusieurs groupes de la séquence. Le train binaire recomposé sera ensuite présenté au décodeur.
Plus en amont dans le réseau, on peut envisager une composition partielle, mise en œuvre par un équipement intermédiaire du réseau (middle box), par exemple un serveur ou un équipement de type DSLAM desservant un certain nombre de clients, et portant sur les informations de tatouage communes à plusieurs d'entre eux. Dans ce cas, le train binaire recomposé est transmis au(x) client(s) en lieu et place des trains binaires principal et secondaires.
Il peut aussi être mis en œuvre directement par le serveur pour une livraison point à point, dédiée à un client particulier. Selon cette option, c'est un train binaire spécifiquement recomposé pour le client qui est émis par le serveur.
Le procédé qui vient d'être décrit est avantageusement mis en œuvre par un dispositif de tatouage d'une séquence d'images numériques transmise dans un réseau de télécommunication à destination d'au moins un client. La séquence est découpée en groupes d'images. Le dispositif selon l'invention comprend les unités suivantes, aptes à être mises en œuvre pour undit groupe, dit groupe courant : - obtention préalable d'une valeur représentative d'au moins une information de tatouage, dite information de tatouage du client, à insérer dans le groupe courant destiné audit au moins un client ; - réception d'un train binaire principal comprenant des données codées représentatives d'un groupe principal, formé à partir des images d'origine du groupe courant partitionnées en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe, et comprenant au moins une zone dite de tatouage, les données codées ayant été obtenues à l'aide d'un encodage par zone spatiale du groupe principal, selon lequel la prédiction des pixels d'une zone d'une image du groupe autre que ladite au moins une zone de tatouage n'est pas faite par référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage de ladite image ou d'une autre image du groupe ; - obtention d'une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans le groupe courant du train binaire principal reçu ; - Lorsque la valeur obtenue n'est pas égale à l'information de tatouage du client, le procédé comprend en outre : o pour une dite zone de tatouage : réception d'au moins un premier train binaire secondaire comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images secondaire, dans lequel une valeur d'information de tatouage égale à l'information de tatouage du client a préalablement été insérée, ledit groupe secondaire étant de même dimension temporelle que le groupe courant et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage ; • composition d'un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire. L'invention concerne aussi un équipement de communication apte à recevoir un ou plusieurs trains binaires comprenant des données codées représentatives d'une séquence d'images en provenance d'un équipement serveur et à les transmettre à un ou plusieurs équipements clients destinataires et le dispositif de tatouage qui vient d'être décrit. L'invention concerne encore un équipement client apte à recevoir un ou plusieurs trains binaires comprenant des données codées représentatives d'une séquence d'images en provenance d'un équipement serveur, ledit équipement comprenant un décodeur apte à décoder les trains binaires reçus et le dispositif de tatouage qui vient d'être décrit.
Corrélativement l'invention concerne un signal portant des données codées représentatives d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en groupes d'images, caractérisé en ce que, pour undit groupe, dit groupe courant, lesdites données codées comprennent : - un train binaire principal comprend des données codées représentatives d'un groupe principal formé par partitionnement des images d'origine du groupe courant en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe principal et comprenant au moins une zone dite de tatouage, lesdites zones ayant été obtenues par encodage par zones du groupe principal, selon lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de la zone ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe principal ; pour ladite au moins une zone de tatouage : o au moins un premier train binaire secondaire comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images secondaire, de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage, dans lequel une première valeur représentative d'une information de tatouage a été insérée - lesdits trains binaires étant destinés à être reçus par un équipement apte à déterminer au moins une valeur d'information de tatouage à associer à au moins un client, et, lorsque la valeur d'information de tatouage du client est égale à la première information de tatouage, à recomposer, à partir des trains binaires reçus, un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées du train binaire principal associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire..
Selon un aspect de l'invention, pour ladite au moins une zone de tatouage, une deuxième valeur d'information de tatouage ayant été insérée dans la zone de tatouage du groupe principal, le train binaire principal comprend des données codées représentatives du groupe principal et de la deuxième valeur d'information de tatouage.
De cette manière, dans le cas d'une information de tatouage binaire, il suffit de deux trains binaires pour pouvoir construire toutes les valeurs possibles d'identifiants clients. L'invention concerne encore un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre des étapes d'un procédé de traitement tel que décrit précédemment, lorsque ce programme est exécuté par un processeur. L'invention concerne aussi un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre des étapes d'un procédé de tatouage tel que décrit précédemment, lorsque ce programme est exécuté par un processeur.
Ces programmes peuvent utiliser n'importe quel langage de programmation. Ils peuvent être téléchargés depuis un réseau de communication et/ou enregistrés sur un support lisible par ordinateur. L'invention se rapporte enfin à des supports d'enregistrement, lisibles par un processeur, intégrés ou non au dispositif de traitement et au dispositif de tatouage selon l'invention, éventuellement amovible, mémorisant respectivement un programme d'ordinateur mettant en œuvre un procédé de traitement et un programme d'ordinateur mettant en œuvre un procédé de tatouage, tels que décrits précédemment. 6. Liste des figures D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : les Figures IA et IB (déjà décrites) présentent de façon schématique un procédé de transmission d'une séquence d'images numériques comprenant des informations de tatouage selon l'art antérieur ; la Figure 2 présente de façon schématique un procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon un premier mode de réalisation de l'invention ; les Figures 3A et 3B illustrent deux exemples de partitionnement en zones spatiales des images d'un segment temporel d'une séquence d'images numériques mis en œuvre par le procédé de traitement selon l'invention ; la Figure 3C illustre un exemple de région englobant une zone de tatouage, mise en œuvre lors de l'encodage du groupe d'images principal selon l'invention ;
La Figure 4 présente de façon schématique les étapes d'un procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques selon le premier mode de réalisation de l'invention ; la Figure 5A illustre de façon schématique un exemple de traitement d'une séquences d'images numériques par un équipement serveur selon le premier mode de réalisation de l'invention ; la Figure 5B illustre de façon schématique un exemple de mise en œuvre du procédé de tatouage selon le premier mode de réalisation de l'invention; la Figure 6A illustre de façon schématique un exemple de segmentation des trains binaires issus du procédé de traitement selon l'invention par un équipement intermédiaire ; la Figure 6B illustre de façon schématique un exemple de mise en oeuvre combinée du procédé de tatouage selon le premier mode de réalisation de l'invention et d'une segmentation des trains binaire par un équipement intermédiaire; la Figure 7 présente de façon schématique un procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; les Figures 8A et 8B illustrent deux exemples de choix de zone de tatouage dans un segment courant selon l'invention ; la Figure 9 présente de façon schématique les étapes d'un procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques selon le deuxième mode de réalisation de l'invention ; la Figure 10A illustre de façon schématique un exemple de mise en oeuvre du procédé de traitement d'une séquence d'images numériques par un équipement serveur selon le deuxième mode de réalisation de l'invention; ; la Figure 10B illustre de façon schématique un exemple de mise en oeuvre du procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques par un équipement intermédiaire ou client selon le deuxième mode de réalisation de l'invention ; et les Figures 11A et 11B présentent de façon schématique des exemples de structure matérielle d'un dispositif de traitement et d'un dispositif de tatouage d'une séquence numériques selon l'invention. 7. Description d'un mode de réalisation particulier de l'invention
Le principe général de l'invention repose d'abord sur le partitionnement en zones spatiales des images d'un groupe d'images courant d'une séquence d'images numériques comprenant au moins une zone de tatouage. Il comprend aussi l'insertion d'une information de tatouage dans la zone de tatouage et l'encodage indépendant d'une ou plusieurs versions tatouées de cette zone de tatouage, de façon à ce que ses données codées puissent être facilement insérées dans un train binaire principal du groupe courant, avant sa livraison à un client et sans opération de transcodage.
Dans la suite de la description, on considère une séquence d'images découpée en groupes d'images consécutives, par exemple de durée de 2 secondes, comprenant 50 images. Un groupe d'images peut ou non correspondre à un GoP (pour « Groupe of Pictures », en anglais) selon la terminologie de normes de compression vidéo telles que HEVC pour « High Efficiency Video Coding » ou AVC (pour « Advanced Video Coding ») par exemple.
En relation avec la Figure 2, on décrit les étapes du procédé de traitement d'une séquence d'images selon un premier mode de réalisation de l'invention.
On considère en particulier un groupe d'images courant GC de la séquence d'images. Au cours d'une étape EO, on partitionne chacune de ses images en au moins deux zones spatiales, selon un partitionnement prédéterminé. Au moins une de ces zones constitue une zone de tatouage ZT. A priori, tout type de partitionnement spatial peut être envisagé. Toutefois, en pratique, il doit être autorisé par le schéma de codage de la séquence d'images.
En relation avec la Figure 3A, on a représenté un exemple de partitionnement en deux tranches SU, SI2 (pour « slices », en anglais), tel que spécifié dans le standard AVC, par Iain E. Richardson, dans la section 5.6 de l'ouvrage intitulé « The H.264 Advanced Video Compression Standard», 2nd Edition, ISBN: 978-0-470-51692-8), publié en avril 2010 par Wiley. Ces deux tranches peuvent être encodées indépendamment l'une de l'autre selon un mode particulier de la norme AVC.
Dans cet exemple, la zone de tatouage ZT1 correspond à la tranche SU, pour laquelle il est possible de générer un train binaire spécifique à cette zone, comprenant des données encodées indépendantes de celles du groupe courant GC.
En relation avec la Figure 3B, on a représenté un deuxième exemple de partitionnement des images du groupe d'images courant, en tuiles (pour « tiles » en anglais). Ce partitionnement est décrit dans les spécifications de la norme HEVC par Sze, Vivienne, Budagavi, Madhukar, Sullivan, Gary J. (Eds.), intitulées « High Efficiency Video Coding (HEVC) Algorithms and Architectures », ISBN 978-3-319-06895-4, DATE, ainsi qu'un encodage indépendant de chacune des tuiles.
Dans cet exemple, la zone de tatouage ZT est la tuile TI4. Cette tuile peut faire l'objet d'un encodage indépendant et de la construction d'un train binaire spécifique.
Au cours d'une étape El, on forme un groupe principal GP à partir du groupe courant partitionné. Ce groupe principal a les mêmes dimensions temporelles et spatiales que le groupe courant. L'information, notamment l'intensité, portée par les éléments de ces images, pixels ou voxels, est inchangée par rapport au groupe courant dans les zones spatiales autres que la zone de tatouage ZT.
En ce qui concerne la zone de tatouage ZT, plusieurs options sont envisagées : - soit on conserve les mêmes informations d'intensité que dans le groupe courant ; - soit on remplace les valeurs d'origine de ces informations d'intensité par des valeurs déterminées, par exemple invariantes sur toutes les images du groupe principal.
Selon le premier mode de réalisation de l'invention illustré par la Figure 2, on conserve les mêmes informations dans la zone de tatouage du groupe principal que dans le groupe courant. A ce stade, le groupe principal est identique au groupe courant.
Au cours d'une étape E2, on insère dans la zone de tatouage ZT du groupe principal SP, une information de tatouage IT2. Cette information de tatouage peut être binaire.ou n-aire. Sur la Figure 2, cette étape a été représentée schématiquement par une boîte pointillée, pour indiquer qu'elle n'est pas indispensable à la mise en oeuvre de l'invention. Une alternative, selon laquelle aucune information de tatouage n'est insérée dans le train binaire principal sera présentée en relation avec la Figure 7. L'insertion de l'information de tatouage est faite selon une méthode connue de l'homme de métier, par exemple celle décrite dans l'article de Cox et al, intitulé « Secure Spread Spectrum Watermarking fur Multimedia », publié dans IEEE Trans. on Image Processing, 6, 12, pp 1673-1687, en 1997. Cette méthode repose sur l'utilisation d'une fonction d'étalement de spectre pour transformer un symbole binaire en une séquence à ajouter aux éléments de la séquence d'images dans le domaine spatial ou fréquentiel (ces éléments peuvent être des pixels, ou des coefficients d'une transformée fréquentielle type DCT pour Transformée en Cosinus Discrète ( « Discrète Cosine transform », en anglais), ou DWT pour Transformée en Ondelettes discrète ( « Discrète Wavelet Transform », en anglais.).
Soit I le vecteur représentant l'ensemble des m éléments que l'on souhaite tatouer, issus de la zone ZT. Dans ce mode de réalisation, il s'agit de l'ensemble de coefficients issu de la transformée fréquentielle des images d'un groupe d'images.
Une séquence notée G est générée à partir d'un générateur pseudo-aléatoire, de longueur m. Les éléments de cette séquence G doivent suivre une loi Normale centrée en 0. Le tatouage du bit b dans I, est alors donné par la formule (1): I[j] + a . G[j] si b = 1, (1) I[j] — a. Gi[j] si b = 0, pour tout j compris entre 1 et m.
Le facteur a>0 est une pondération permettant d'ajuster le compromis entre la robustesse de la marque et sa visibilité.
La lecture du symbole de tatouage à partir de l'image J est donnée par la formule (2): b = OsiZTLiJD] .G[j]< 0, (2) b, = 1 sinon. A titre d'exemple, on considère un groupe d'images de dimensionsl080p, ce qui correspond à 1920 x 1080 pixels, que l'on divise en 9 zones spatiales identiques. Si l'on choisit la zone centrale uniquement comme zone de tatouage, l'information de tatouage sera étalée sur les 640 x 360 pixels de la zone de tatouage des images du groupe d'images considéré.
Au cours d'une étape E3, on procède à l'encodage du groupe d'images principal selon une technique d'encodage par zone, connue en soi. Cet encodage par zone spatiale peut être avantageusement réalisé par exemple en mettant en oeuvre une technique dite d'encodage par tuiles, décrite dans les spécifications de la norme HEVC par Sze, Vivienne, Budagavi, Madhukar, Sullivan, Gary J. (Eds.), intitulées « High Efficiency Video Coding (HEVC) Algorithms and Architectures », ISBN 978-3-319-06895-4, DATE.
Un encodage par zones spatiales de type « slices » est aussi décrite dans le standard AVC, par Iain E. Richardson, dans le document intitulé « The H.264 Advanced Video Compression Standard », 2nd Edition, ISBN: 978-0-470-51692-8, DATA. Une propriété d'une slice/tuile est d'être décodable indépendamment des autres tuiles de l'image courante, car l'encodage d'une tuile n'introduit pas de dépendance avec des pixels d'autres tuiles de l'image courante.
On connaît aussi une technique consistant à imposer des contraintes à une tuile afin d'en faire un flux vidéo indépendamment décodable et recomposable avec d'autres tuiles pour former un nouveau flux vidéo. Cette technique est décrite par Christian Feldmann, Christopher Bulla, Bastian Cellarius, dans le document intitule "Efficient Stream-Reassembling for Video Conferencing Applications using Tiles in HEVC", MMEDIA 2013, dans les Proceedings de la conférence « The Fifth International Conférences on Advances in Multimedia », Pages 130 to 135, en avril 2013. Les contraintes à appliquer sont d'une part, d'avoir une structure de découpe en tuiles qui soit la même sur la séquence d'images concernée, et d'autre part, d'encoder ces tuiles en faisant en sorte que les blocs de pixels contenus dans une tuile ne soient prédits que par des pixels contenus dans cette même tuile ou des pixels appartenant à une tuile située aux mêmes coordonnées spatiales dans une autre image de la série concernée.
Selon l'invention, on impose comme contrainte particulière le fait de n'autoriser aucune prédiction d'éléments ou blocs d'éléments contenus dans des zones spatiales d'une image du groupe d'images principal autres que la zone de tatouage dans la même image ou dans une image précédemment traitée. De cette manière, les données codées contenues dans la zone de tatouage pourront être modifiées, par exemple remplacées par d'autres sans impact sur les données codées des autres zones spatiales du groupe d'images principal.
Avantageusement, on interdit la prédiction d'éléments ou blocs d'éléments contenus dans des zones spatiales distinctes de la zone de tatouage, par des pixels contenus dans une région englobant plus largement la zone de tatouage. En effet, il est connu dans la norme HEVC que lorsque qu'une image est subdivisée en tuiles, il est appliqué un filtrage de réduction des discontinuités le long des frontières des blocs, et donc en particulier le long des frontières des tuiles. Un tel filtrage est décrit par exemple, dans le document de Norkin et al, intitulé « HEVC Deblocking Filter », publié dans la revue IEEE Transactions on Circuits and Systems for Video Technology, vol. 22, no. 12, décembre 2012. Lorsqu'un filtrage conforme à la norme HEVC est appliqué, les quatre rangées de pixels situés de part et d'autre de la frontière de la tuile prennent des nouvelles valeurs qui dépendent de la valeur des pixels situés de l'autre côté de la frontière avant le filtrage. En relation avec la Figure 3C, on a représenté un exemple de région RE englobant la zone de tatouage ZT. Elle comprend la zone de tatouage et une marge de largeur prédéterminée autour de cette zone. On interdit la prédiction de pixels situés hors de la zone de tatouage ZT par des pixels situés dans la région RE qui comprend les pixels de la zone ZT ainsi que les 4 rangées de pixels immédiatement adjacents à ZT. En effet, les pixels situés dans la région RE sont susceptible de prendre une valeur modifiée lorsque le contenu de la zone de tatouage ZT est modifié pour s'adapter à l'information de tatouage, ce qui introduirait une erreur dans la prédiction. Le fait d'interdire cette prédiction permet donc d'éviter de propager des erreurs de prédiction qui seraient dommageables à la qualité de la vidéo reconstruite.
Les informations d'intensité de la zone de tatouage et l'information de tatouage IT2 qui y a été insérée sont donc encodées dans un même train binaire TBP que les autres zones du groupe d'images principal, mais de façon indépendante.
Par exemple, les données codées représentatives de la zone de tatouage dans les images consécutives du groupe d'images principal peuvent être placées après les données codées représentatives des autres zones spatiales des autres images du groupe d'images principal, par exemple à la fin du train binaires comprenant les données codées du groupe principal.
En particulier, une signalisation spécifique est mise en oeuvre pour permettre un repérage des données codées correspondant à cette zone de tatouage, sans nécessiter un décodage des données. Cette signalisation peut prendre la forme d'un code de démarrage, c'est-à-dire une séquence de bits connue à priori, qui sert à marquer le début des données correspondant à une tuile. En variante, elle peut aussi prendre la forme d'une information de longueur, comportant le nombre de bits à compter depuis le début des données du segment pour arriver au début des données associées à la tuile.
Un exemple de signalisation est par exemple déjà spécifié dans l'extension de la norme ISO BMFF, déjà citée, pour signaler le positionnement des données codées du train binaire principal à remplacer par celles d'une variante.
Au cours d'une étape E4, on forme un groupe d'images secondaire GS à partir des informations d'intensité contenues dans la zone de tatouage ZT du groupe courant GC. Ce groupe secondaire a la même dimension temporelle que le groupe courant et les mêmes dimensions spatiales que la zone de tatouage ZT. Des exemples de groupes secondaires formés à partir du groupe courant sont illustrés par les Figures 3A et 3B, déjà décrites.
Avantageusement, on extrait les informations d'intensité des éléments de la zone de tatouage ZT de chacune des images du groupe courant et on les recopie dans celles du groupe secondaire GS. De cette manière, lorsqu'on viendra insérer les données codées représentatives du groupe secondaire GS à la place de celle de la zone de tatouage du groupe principal, on pourra recomposer un train binaire complet du groupe courant, sans perte d'information utile.
Bien sûr, on peut aussi choisir des valeurs d'intensité prédéterminées, par exemple invariables d'une image à l'autre du groupe secondaire. Ces intensités invariables, peu coûteuses à encoder contribueront à produire un train binaire de taille réduite et donc à faire une économie des ressources de calcul, de stockage et de bande passante.
En E5, on insère une information de tatouage IT1 dans les images du groupe secondaire ainsi formé, par exemple avec la méthode précédemment citée pour l'étape E2. On suppose que IT1 n'a pas la même valeur que IT2. Dans le cas d'une information de tatouage de type binaire, si par exemple IT2 = 1, alors IT1 = 0 et inversement.
Dans le cas d'une information de type n-aire avec n>2, on comprend qu'il faudra prévoir n-1 versions du groupe secondaire.
En E6, on encode les images du groupe secondaire GS, en utilisant le même schéma d'encodage que pour le groupe principal. Par même schéma d'encodage, on entend un encodage conforme aux spécifications de la même norme, de façon à ce qu'un même décodeur puisse décoder les trains binaires principal et secondaires et on veille en outre à configurer l'encodeur de façon à obtenir une qualité d'encodage équivalente à celle du groupe principal. On obtient un train binaire TBST1 représentatif du groupe secondaire contenant l'information de tatouage ΓΤ1.
En E10, on formate les trains binaires obtenus en vue de leur transmission via un réseau de télécommunications et on transmet les trains binaires formatés. Ce formatage ou encapsulation consiste à placer les trains binaires dans un ou plusieurs conteneurs. De tels conteneurs comprennent un en-tête dans lequel des informations de description des trains binaires transportés.
Par exemple, ces trains binaires peuvent être transportés au format MPEG-2 TS (pour Transport Stream en anglais), spécifié dans la norme ISO/IEC standard 13818-1, ou ITü-T Rec. H.222.0, ou au format ISOBMFF déjà cité.
On répète ensuite les étapes El à E7 du procédé pour des groupes d'images temporels successifs de la séquence d'images. On peut insérer des informations de tatouage dans tous les groupes d'images successifs ou seulement dans certains d'entre eux. Pour un segment suivant, on peut choisir d'insérer les mêmes informations de tatouage IT1, IT2 dans le groupe d'images principal et dans le groupe secondaire que dans le groupe d'images précédent. Selon une variante on peut changer la valeur insérée d'un groupe courant à l'autre, par exemple pour former, à l'aide des informations de tatouage successivement insérées dans les groupes temporels, la séquence correspondant à l'identifiant de tatouage associé à un client particulier.
On peut aussi choisir d'insérer des informations de tatouage sur un nombre de groupes d'images plus élevé que le nombre d'informations nécessaires pour former la séquence d'identification de tatouage d'un client. Un avantage de répéter l'envoi d'information de tatouage tout au long de la séquence d'images est de garantir que le tatouage puisse être réalisé à partir d'un extrait de la séquence, pourvu qu'il comprenne suffisamment de groupes d'images temporels.
Selon le premier mode de réalisation de l'invention, dont un exemple de mise en œuvre est illustré par la Figure 5A, un serveur SV forme et on transmet dans le réseau de télécommunications, à destination d'un ou plusieurs clients, au moins deux trains binaires : un train binaire principal TBP comprenant des données codées représentatives de groupes d'images de la séquence d'images à livrer à un ou plusieurs clients. Dans un groupe d'images, on a inséré une information de tatouage IT2 au milieu des informations d'intensités d'au moins une zone spatiale de tatouage des images du groupe. Un codage par zone a été appliqué au groupe d'images temporel de façon à ce que les données codées représentatives de la zone de tatouage des images du groupe et celles représentatives du reste des images soient indépendantes l'une de l'autre ; au moins un train binaire secondaire TBST1 comprenant des données codées représentatives d'un groupe secondaire comprenant des « imagettes » de dimensions égales à celles de la zone de tatouage et, pour chaque image les informations d'intensité de la zone de tatouage dans le groupe d'images d'origine. Dans les « imagettes » de ce groupe on a inséré une information de tatouage IT1 distincte de IT2. Les « imagettes » du groupe secondaire ont été encodées, à l'aide d'un schéma de codage compatible avec celui utilisé pour le groupe principal.
Si l'information de tatouage est n-aire avec n>2, on pourra transmettre n-1 trains binaires secondaires. En variante, on peut aussi définir plusieurs zones de tatouage distinctes dans les images d'un groupe ou encore transmettre les n valeurs possibles sur n segments successifs.
Les trains binaires primaire et secondaire(s) sont encapsulés dans un ou plusieurs conteneurs CTR.
Selon une première option, illustrée par la Figure 5A, chaque train binaire est transporté de façon indépendante du ou des autres, dans son propre conteneur.
Selon une deuxième option, non représentée, on multiplexe les trains binaires avant de les encapsuler dans un même et unique conteneur et de le transmettre sur le réseau de communication.
Selon une troisième option, non représentée, combinable avec la première ou la deuxième, les trains binaires sont segmentés au sens d'une norme de transmission adaptative, telle que DASH, déjà citée par exemple, avant leur encapsulation dans un ou plusieurs conteneurs. Dans ce contexte, un même conteneur peut encapsuler des segments correspondant à un même groupe d'images, et encodés à différents niveaux de qualités.
Selon une quatrième option, illustrée par la Figure 5B et combinable avec la première ou la deuxième option, les trains binaires ne sont pas segmentés au niveau du serveur SV qui met en oeuvre le procédé de traitement selon l'invention. Ils sont transmis sous forme non segmentée jusqu'à un équipement intermédiaire EQ placé en coupure des flux de données. Cet équipement est en charge de les segmenter en vue d'une livraison à des clients par exemple en mode transmission adaptative. L'intérêt est de réaliser une partie du trajet de transmission dans un mode de transport non spécifique, dans une configuration générique et de spécifier les trains binaires le plus en aval possible. On comprend que dans ce cas, le client requête les segments auprès de cet équipement intermédiaire EQ, plutôt qu'auprès de l'équipement serveur SV.
En relation avec la Figure 4, on décrit maintenant les étapes d'un procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques destinée à au moins un client, selon un premier mode de réalisation de l'invention. Ce procédé peut être mis en oeuvre au sein de différents équipements sur le trajet suivi par les trains binaires principal et secondaires jusqu'à un client final. Par exemple, il peut être implémenté au niveau d'un équipement client, par exemple une tablette ou un ordinateur portable ou encore un boîtier décodeur TV (pour « set-top-box », en anglais) en amont du décodage de la séquence d'images, ou encore dans un équipement intermédiaire, de type serveur ou routeur, qui dessert plusieurs clients.
On considère un groupe d'images courant GC de la séquence d'images numériques à tatouer en vue de sa livraison à un client. Ce client est identifié par un identifiant de tatouage comprenant une séquence de B informations de tatouage, avec B entier non nul.
Au cours d'une étape Tl, on obtient la valeur de l'information de tatouage, par exemple une valeur binaire, à insérer dans le groupe courant, pour au moins un client. Par exemple, cette information ITCL est égale à IT1. Par exemple, l'équipement qui met en oeuvre le procédé de tatouage a préalablement stocké en mémoire, d'une part la séquence d'informations de tatouage qui forme l'identifiant de tatouage du client et d'autre part les informations de tatouage déjà insérées dans des segments temporels précédents. Il s'agit ici de déterminer la valeur de la prochaine information de tatouage ITCL à transmettre au client pour former la séquence de l'identifiant de tatouage du client.
On suppose par exemple qu'il s'agit du ieme bit de l'identifiant de tatouage IDTCL du client qui en comprend B, nombre entier non nul par exemple égal à 20, ce qui correspond à plus d'un millions d'identifiants possibles.
En T2, on reçoit au moins le train binaire principal TBP, correspondant au groupe courant GC. Si le train binaire principal TBP a préalablement été multiplexé à un ou plusieurs trains binaires secondaires avant d'être encapsulé dans un conteneur de transport, tous les trains binaires sont nécessairement reçus au cours de cette étape.
En T3, on obtient une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans le train binaire principal TBP reçu. Par exemple, si les informations de tatouage sont binaires, on obtient 0 si le bit 0 a été inséré dans le groupe courant, 1 si le bit 1 a été inséré dans le groupe courant et 2 si aucun bit n'a été inséré dans le groupe courant. Par exemple, l'équipement qui met en oeuvre le procédé de tatouage a préalablement obtenu l'information selon laquelle le train binaire principal transporte la valeur IT1 et le train binaire secondaire transporte la valeur IT2. En variante, ces informations sont signalées dans l'entête du conteneur du train binaire principal TBP.
Avantageusement on insère dans un champ du conteneur de transport du ou des trains binaires, une information de type « flag » signalant qu'une information de tatouage a été insérée dans le segment temporel courant et des champs complémentaires comprenant les indications de tatouage, telles que par exemple, la valeur de l'information de tatouage insérée et la zone de tatouage où elle a été insérée.
Pour un train binaire secondaire comprenant les données codées d'une zone spatiale des images d'un segment, les informations complémentaires comprennent en outre des informations de dépendance avec le train binaire principal, de façon à ce que le dispositif de tatouage sache recomposer le train binaire complet à partir du principal et du secondaire.
Un format de fichier ou conteneur de transports connu, tel que ISOBMFF prévoit des zones (« free boxes », en anglais) pour enregistrer des métadonnées de ce type.
Dans le cas d'un conteneur de transport de type MPEG-2 TS, ces informations de dépendance seront avantageusement insérées dans un sous conteneur de type « NAL Unit » (NALU) destiné à transporter des métadonnées ou paramètres de codage. On distingue les paramètres de type : SPS (pour « Sequence Parameter Set», en anglais), qui, selon la norme HEVC, sont associés à une séquence d'images, PPS (pour « Picture Parameter Set», en anglais) qui sont associés à une image (par exemple, un paramètre indiquant si l'image est codée en inter ou en intra), et SEI (pour « Supplémentai Enhancement Information », en anglais)), comprenant des paramètres qui ne sont pas indispensables au décodage, mais qui peuvent être utiles (par exemple, un filtre de post-traitement).
Ces NALUs sont dites « non VCL » (pour « Video Coding Layer », en anglais) car elles ne transportent pas de données vidéo. Par exemple, les informations relatives à l'encodage par zones sont insérées dans les champs SPS et PPS et les informations relatives à une zone de tatouage, à l'insertion d'une valeur d'information de tatouage dans cette zone et à la dépendance d'un train binaire secondaire à une zone de tatouage du train secondaire, sont enregistrées dans le champ SEI.
En T4, on détermine si une zone de tatouage du groupe courant contient dans le train binaire principal la valeur d'information de tatouage contenue destinée au client.
Si c'est le cas, le train binaire principal TBP peut être transmis au client sans modification. Sinon, on met en oeuvre, pour la zone de tatouage considérée, une étape T5 de réception du train binaire secondaire TBST1 contenant l'information de tatouage souhaitée.
En T6, on compose un nouveau train binaire en remplaçant les données codées du train binaires principal correspondant à la zone de tatouage ZT par celles du train binaire secondaire TBST1. On obtient ainsi pour le groupe courant un train binaire TBCL intégrant la valeur d'information de tatouage destinée au client CL.
Ce train binaire TBCL spécifique au client CL est transmis au client dans un conteneur de transport, par exemple conforme à une des normes MPEG2 TS ou ISO BFF déjà citées.
Selon une première option, illustrée par la Figure 5B, on a représenté un équipement intermédiaire EQ mettant en oeuvre le procédé de tatouage selon l'invention. Cet équipement peut être intermédiaire, ou le serveur SV ou le client final. Cet équipement met en œuvre le procédé de tatouage selon le premier mode de réalisation de l'invention.
Il reçoit au moins le train binaire principal TBP et, en fonction de l'information de tatouage ITCL à transmettre au client CL, il décide ou non de recevoir (traiter) le train binaire secondaire TBST1.
Dans cet exemple, on considère que l'information de tatouage contenue dans le groupe considéré du train binaire principal n'est pas celle destinée au client CL.
Une opération de composition est donc mise en oeuvre pour remplacer les données codées de la zone de tatouage ZT par celle du train binaire secondaire TBTS1 et former un train binaire TBCL dédiée au client pour le groupe courant.
Si l'équipement EQ est un équipement intermédiaire ou le serveur SV, le train binaire TBCL ainsi formé est transmis au client CL via le réseau R. Si l'équipement EQ est le client final, il est transmis à un décodeur.
Dans l'exemple illustré, l'équipement intermédiaire a reçu les trains binaires dans des conteneurs indépendants.
Selon une deuxième option, non représentée, il les a reçus multiplexés dans un seul conteneur.
Selon une troisième option, illustrée par la Figure 6A, les trains binaires sont segmentés par un équipement intermédiaire EQ' qui ne met pas en oeuvre le procédé de tatouage selon l'invention. L'équipement EQ' reçoit les trains binaires non segmentés, il les extrait de leur conteneur, les segmente, les encapsule de nouveau et les transmet dans le réseau à destination d'un ou plusieurs clients. Ils seront ensuite tatoués par un autre équipement, intermédiaire ou client. Un avantage est que les trains binaires non segmentés peuvent être diffusés en mode multicast par exemple jusqu'à des équipements segmenteurs.
Selon une quatrième option illustrée par la Figure 6B et combinable avec une des deux précédentes, il a reçu les flux non segmentés et il met en oeuvre une segmentation temporelle à son niveau. Typiquement, selon la norme DASFI, les segments temporels utilisés ont une taille de 1 seconde ce qui fait qu'on aura environ 2 segments par groupe d'images, pour un groupe de50 images.
Dans ce cas, on comprend que le client final va requêter les segments directement auprès de cet équipement intermédiaire EQ".
Ce dernier mode de transport, illustré par les Figures 6A et 6B, correspond au mode « mezzanine » spécifié par la norme MPEG-2 TS. Selon ce mode les trains binaires initiaux sont préparés au niveau dès l'encodage initial par l'équipement serveur pour permettre une segmentation ultérieure « alignée » pour tous les trains binaires transportés, quelle que soit la qualité de l'encodage associée. Autrement dit, la segmentation réalise un découpage au niveau des frontières entre images de type différents, par exemple Intra, Inter de type P ou Inter de type B par exemple. Ceci est particulièrement adapté à une transmission adaptative, selon laquelle un client peut requêter des segments de qualité différente pour s'adapter aux variations des conditions de transmission dans le réseau de télécommunication.
En relation avec la Figure 7, on décrit maintenant les étapes du procédé de traitement d'une séquence d'images selon un deuxième mode de réalisation de l'invention.
Les étapes EO de partitionnement, El de formation d'un groupe principal, E2 de formation d'un groupe secondaire sont inchangées.
On notera toutefois que lors de l'étape El, on choisira avantageusement l'option déjà évoquée en relation avec la Figure 3, qui consiste à affecter des valeurs d'intensités prédéterminées et invariables dans la zone de tatouage ZT des images du groupe principal.
En effet, selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, on n'insère pas d'information de tatouage ab initio dans le groupe principal. La ou les zones de tatouage déterminées lors du partitionnement du groupe courant sont prévues dans le groupe principal pour recevoir ultérieurement la valeur d'information de tatouage destinée à un ou plusieurs clients.
Au cours d'une étape E3, on encode le groupe principal de façon classique, afin d'obtenir un train binaire TBP'.
Un avantage de remplir la ou les zones de tatouage avec des valeurs d'intensités prédéterminées et invariables sur le groupe est d'optimiser les ressources de calcul, car le codage s'en trouve simplifié, les ressources de stockage, avec une taille de train binaire plus petite et les ressources de transmission.
Pour une zone de tatouage ZT des N images du groupe courant, on forme en E4 et E7 au moins deux groupes secondaires SS1 et SS1 comprenant N « imagettes » de dimensions égales à celle de la zone ZT, de façon similaire à celle décrite en relation avec la Figure 3. Avantageusement, on affecte aux « imagettes » de SS1 et SS2 les valeurs d'intensité des éléments de la zone de tatouage ZT dans le groupe courant. On comprend qu'à ce stade, les groupes secondaires SS1 et SS2 sont identiques.
Au cours des étapes E5 et E8, on insère dans les groupes secondaires SS1 et SS2 les valeurs d'informations de tatouage IT1 et IT2 respectivement, de façon similaire à celle décrite pour le premier mode de réalisation de l'invention en relation avec la Figure 2.
On suppose que IT1 et IT2 sont les deux valeurs possibles de l'information de tatouage, 0 et 1 en binaire. Si ces informations de tatouage sont de type n-aire avec n>2, on formera n groupes secondaires de façon à insérer chacune des valeurs possibles de l'information de tatouage dans un groupe secondaire distinct.
Au cours des étapes E6 et E9, on encode les groupes secondaires GSI et GS2 respectivement, de façon similaire à celle décrite pour le premier mode de réalisation de l'invention. On obtient un premier et un deuxième trains binaires secondaires TBST1' et TBST2'.
Avantageusement, on stocke les trains binaires obtenus TBP', TBST1' etTBST2' dans une mémoire M. Par exemple il s'agit d'une mémoire d'un équipement serveur mettant en oeuvre l'invention.
En E10, on encapsule les trains binaires obtenus dans un conteneur, par exemple tel que spécifié dans les normes TS ou ISOBMFF déjà citées et on les transmet via un réseau de télécommunications R.
On répète ensuite les étapes EO à E10 pour les groupes suivants de la séquence d'images.
Concernant l'étape EO de partitionnement, on peut, par simplicité, décider d'appliquer le même partitionnement et le même choix de positionnement de la ou des zones de tatouage à tous les groupes de la séquence d'images.
Selon une variante, illustrée par les Figures 8A et 8B, on reproduit sur le groupes courant SC le même partitionnement des images, mais on change le positionnement de la zone de tatouage ZT. Par exemple, on choisit de positionner la zone de tatouage dans une zone spatiale comprenant du contenu sémantique pertinent. Sur la Figure 8A correspondant au segment courant SQ, la zone de tatouage ZT est positionnée sur un joueur. Sur la Figure 8B correspondant au segment suivant SCi+i, la zone de tatouage ZT a été déplacée pour suivre le joueur. On comprend que dans ce cas, le procédé met en oeuvre une étape préalable d'analyse du contenu sémantique des images du segment courant, par exemple de suivi d'un objet dans la séquence d'images. Par exemple, cette analyse est basée sur une technique connue de l'homme de métier et par exemple décrite dans le document de Wren et al, intitulé « Pfinder: real-time tracking of the human body », publié dans la revue IEEE Transactions on Pattern Analysis and Machine Intelligence, Volume: 19, Issue: 7, pp. 780 - 785 ISSN : 0162-8828 , en Juillet 1997. Cette technique consiste à utiliser un modèle de contour à deux dimensions ainsi qu'un modèle d'histogramme de couleur, associé à un indicateur de type MAP (pour « Maximum A Posteriori », en anglais) permettant notamment d'identifier la tête, les mains et les pieds d'un sujet.
Cette variante est particulièrement avantageuse dans le deuxième mode de réalisation de l'invention qui vient d'être décrit, lorsqu'on a choisi de remplacer les valeurs d'intensité des éléments de la zone de tatouage dans le groupe principal par des valeurs prédéterminées. En effet, si un utilisateur capture illégalement le train binaire principal, la séquence décodée qu'il obtiendra ne lui restituera pas l'intégralité du contenu pertinent et ne lui offrira qu'une expérience fortement dégradée.
En relation avec la Figure 10A, on a représenté un serveur SV mettant en œuvre le deuxième mode de réalisation de l'invention. Un groupe courant GC d'une séquence d'images Im est partitionné en zones spatiales comprenant au moins une zone de tatouage. Un groupe principal et un groupe secondaire sont formés. Aucune information de tatouage n'est insérée dans le groupe principal.
Une première information de tatouage Tl= 1 est insérée dans le premier groupe secondaire et une deuxième information de tatouage T2= 0 est insérée dans le deuxième groupe secondaire.
Les trois groupes sont encodés. Le groupe principal est encodé par zones de façon à ce que les données des zones autres que la zone de tatouage ne dépendent pas de la zone de tatouage. Un train binaire principal TBP' est obtenu.
Les groupes secondaires sont encodés de façon classique. Des trains binaires secondaires TBST1' et TBST2' sont obtenus.
Les trains binaires TBP', TBST1' et TBST2' sont encapsulés dans un, deux ou trois conteneurs qui sont transmis à un ou plusieurs clients via le réseau de transmission R.
Les opérations sont répétées pour les groupes suivants de la séquence d'images.
Selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, on transmet donc dans le réseau de télécommunications, à destination d'un ou plusieurs clients, au moins trois trains binaires : - un train binaire principal TBP' comprenant des données codées représentatives de groupes d'images de la séquence d'images à livrer à un ou plusieurs clients. On a déterminé au moins une zone de tatouage dans laquelle on a avantageusement remplacé les valeurs d'intensité des éléments des images du segment courant par des valeurs prédéterminées, plus économiques à coder. Un codage par zone a été appliqué au groupe de façon à ce que les données codées représentatives de la zone de tatouage des images du groupe et celles représentatives du reste des images soient indépendantes l'une de l'autre ; - au moins un premier train binaire secondaire TBST1' comprenant des données codées représentatives d'un groupe secondaire comprenant des imagettes de dimensions égales à celles de la zone de tatouage et, pour chaque image les informations d'intensité de la zone de tatouage dans le groupe d'images d'origine. Dans les « imagettes » de ce groupe secondaire on a inséré une information de tatouage IT1. Les « imagettes » du groupe secondaire ont été encodées, à l'aide d'un schéma de codage compatible avec celui utilisé pour le groupe principal ; et - au moins un deuxième train binaire secondaire TBST2' comprenant des données codées représentatives d'un groupe secondaire comprenant des imagettes de dimensions égales à celles de la zone de tatouage et, pour chaque image les informations d'intensité de la zone de tatouage dans le groupe d'images d'origine. Dans les imagettes de ce groupe on a inséré une information de tatouage IT2 distincte de IT1. Les imagettes du deuxième groupe secondaire ont été encodées, à l'aide d'un schéma de codage compatible avec celui utilisé pour le groupe principal ; - Si l'information de tatouage est n-aire avec n>2, on transmet n trains binaires secondaires.
Selon une variante, on définit plusieurs zones de tatouage dans les images d'un groupe ou on transmet les n valeurs possibles sur n segments successifs.
En relation avec la Figure 9, on décrit maintenant les étapes d'un procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques selon le deuxième mode de réalisation de l'invention.
On suppose que les trains binaires TBP', TBST1' et TBST2' sont transmis à un équipement client via un réseau de télécommunications. Le procédé de tatouage qui va maintenant être décrit peut être mis en oeuvre par l'équipement client ou par un équipement du réseau, par exemple un serveur ou un routeur placé en coupure du trajet des trains binaires.
On considère un groupe d'images courant GC de la séquence d'images numériques à tatouer en vue de sa livraison à un client. Ce client est identifié par un identifiant de tatouage comprenant une séquence de B informations de tatouage, avec B entier non nul. L'étape Tl' d'obtention de la ou des valeur(s) d'information de tatouage, par exemple une valeur binaire, à insérer dans le segment courant, pour le client, est identique à celle déjà décrite en relation avec la Figure 4. Par exemple, cette information ITCL est égale à IT1 pour la zone de tatouage ZT.
On suppose par exemple qu'il s'agit du ieme bit de de l'identifiant de tatouage IDTCL du client qui en comprend B, nombre entier non nul par exemple égal à 20 (ce qui correspond à plus d'un millions d'identifiants possibles).
En T2', on reçoit au moins le train binaire principal TBP', correspondant au groupe courant GC. Si le train binaire principal TBP a préalablement été multiplexé à un ou plusieurs trains binaires secondaires avant d'être encapsulé dans un conteneur de transport, tous les trains binaires, principal et secondaires, sont nécessairement reçus au cours de cette étape.
En T3', on obtient une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans la zone de tatouage ZT du groupe principal correspondant au train binaire principal TBP reçu. Par exemple, si les informations de tatouage sont binaires, on obtient 0 si le bit 0 a été inséré dans le groupe courant, 1 si le bit 1 a été inséré dans le segment courant et 2 si aucun bit n'a été inséré dans le groupe courant. Par exemple, cette information est signalée dans le conteneur qui encapsule le train binaire principal TBP'.
Dans ce deuxième mode de réalisation de l'invention, le train binaire principal TBP' ne contient pas d'information de tatouage. L'information obtenue vaut 2 dans le cas binaire. Il convient donc de recevoir au moins un train binaire secondaire.
En T4', on obtient une information relative aux valeurs d'informations de tatouage insérées dans les trains binaires secondaires TBTS1' etTBTS2' associés au train binaire principal TBP' reçu. Par exemple, l'équipement qui met en œuvre le procédé de tatouage a préalablement obtenu l'information selon laquelle le train binaire principal transporte la valeur ΓΤ1 et que le train binaire secondaire transporte la valeur IT2. En variante, ces informations sont signalées dans l'entête du conteneur du train binaire principal TBP'.
Si les informations de tatouage sont binaires, on obtient 0 si le bit 0 a été inséré dans le segment courant, 1 si le bit 1 a été inséré dans le segment courant et 2 si aucun bit n'a été inséré dans le groupe courant.
En T5', on détermine quel train binaire secondaire contient la valeur d'information de tatouage à insérer pour le client dans la zone de tatouage ZT. Dans la suite de la description, on suppose qu'il s'agit de ITCL=IT1.
En T6', on reçoit le train binaire secondaire TBST1' contenant l'information de tatouage souhaitée.
Si au contraire, on avait souhaité insérer l'information de tatouage IT2, on aurait mis en œuvre l'étape T7' de réception du deuxième train binaire secondaire TBST2'.
En T8', on compose un nouveau train binaire TBCL' en remplaçant les données codées du train binaire principal TBP' correspondant à la zone de tatouage ZT par celles du train binaire secondaire TBST1'. On obtient ainsi pour le groupe courant un train binaire TBCL intégrant la valeur d'information de tatouage destinée au client CL dans la zone de tatouage ZT.
En relation avec la Figure 10B, les trains binaires TBP', TBST1' et TBST2' sont reçus par un équipement EQ' qui peut être intermédiaire, ou le serveur SV ou le client final. Cet équipement met en œuvre le procédé de tatouage selon le deuxième mode de réalisation de l'invention.
Il traite au moins le train binaire principal TBP' qu'il extrait de son conteneur CTR et, en fonction de l'information de tatouage ITCL à transmettre au client CL, il décide du train binaire secondaire TBST1' ou TBST2' à traiter.
Dans cet exemple, on considère que l'information de tatouage ITCL du client est Tl. Elle est contenue dans les données codées du premier train binaire secondaire TBST1'. L'équipement intermédiaire E' a obtenu cette information, par exemple en lisant l'en-tête du conteneur du train binaire principal TBP' ou du train binaire secondaire TBST1', par exemple un champ réservé aux métadonnées du conteneur de transport
Une opération de composition COMPO est donc mise en œuvre pour remplacer les données codées de la zone de tatouage ZT du train binaire principal par celle du train binaire secondaire TBTS1 et former un train binaire TBCL' dédiée au client pour le segment courant SC.
Si l'équipement EQ est un équipement intermédiaire ou le serveur SV, le train binaire TBCL' ainsi formé est encapsulé dans un conteneur puis transmis au client CL via le réseau R. Si l'équipement EQ est le client final, il est transmis à un décodeur.
Selon une variante, déjà décrite pour le premier mode de réalisation de l'invention, l'équipement intermédiaire segmente le train binaire TBCL' formé pour le client avant de l'encapsuler dans le conteneur de transport.
On notera que l'invention qui vient d'être décrite, peut être mise en œuvre au moyen de composants logiciels et/ou matériels. Dans cette optique, les termes « module » et « entité », utilisés dans ce document, peuvent correspondre soit à un composant logiciel, soit à un composant matériel, soit encore à un ensemble de composants matériels et/ou logiciels, aptes à mettre en œuvre la ou les fonctions décrites pour le module ou l'entité concerné(e).
En relation avec la figure 11A, on présente maintenant un exemple de structure simplifiée d'un dispositif 100 de traitement d'une séquence d'images numériques selon l'invention. Le dispositif 100 met en œuvre le procédé de traitement selon l'invention qui vient d'être décrit en relation avec les Figures 2 et 5.
Par exemple, le dispositif 100 comprend une unité de traitement 110, équipée d'un processeur μΐ, et pilotée par un programme d'ordinateur Pgl 120, stocké dans une mémoire 130 et mettant en œuvre le procédé de selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur Pg! 120 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 110. Le processeur de l'unité de traitement 110 met en œuvre les étapes du procédé décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 120.
Dans cet exemple de réalisation de l'invention, le dispositif 100 comprend au moins les unités suivantes : - PART de partitionnement des images du groupe courant GC en au moins deux zones colocalisées dans les images du groupe et comprenant au moins une zone de tatouage ZT, - FORM GP de formation d'un groupe principal comprenant les images partitionnées du groupe courant. - ENC TBP d'obtention d'un train binaire principal représentatif d'un encodage par zone du groupe principal formé, dans lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de cette zone principale ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe, et pour une dite zone de tatouage, - FORM GS de formation d'un groupe secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage, - INS IT1 d'insertion d'une première valeur d'information de tatouage IT1 dans le groupe secondaire formé , - ENC TBST1 d'obtention d'un premier train binaire secondaire représentatif TBST1 du groupe secondaire encodé incluant la première valeur d'information de tatouage et une unité d'émission du train binaire principal et du au moins un premier train binaire secondaire à destination d'au moins un client.
Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif 100 comprend une unité d'insertion INS T2 d'une deuxième valeur d'information de tatouage IT2 dans la zone de tatouage du groupe principal.
Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif 100 comprend en outre les unités suivantes : FORM GS2 de formation d'un deuxième groupe secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage, INS IT2 d'insertion d'une deuxième valeur d'information de tatouage IT2 distincte de IT1 dans le groupe secondaire formé , une unité d'obtention d'un deuxième train binaire secondaire représentatif TBST2 du groupe secondaire encodé incluant la deuxième valeur d'information de tatouage, et SEND d'émission du train binaire principal, du premier train binaire secondaire et du au moins deuxième train binaire secondaire dans le réseau de télécommunication à destination d'au moins un client. Avantageusement cette unité d'émission comprend une sous unité d'encapsulation des trains binaires dans un ou plusieurs conteneurs de transport.
Le dispositif 100 comprend en outre une unité Ml de stockage des trains binaires principal et secondaires obtenus.
Ces unités sont pilotées par le processeur μΐ de l'unité de traitement 110.
De façon avantageuse, un tel dispositif 100 peut être intégré à un équipement serveur SV. Le dispositif 100 est alors agencé pour coopérer au moins avec le module suivant du serveur SV : un module E/R d'émission/réception de données, par l'intermédiaire duquel les trains binaires sont transmis dans un réseau de télécommunications, par exemple un réseau filaire, hertzien ou radio.
En relation avec la figure 11B, on présente maintenant un exemple de structure simplifiée d'un dispositif 200 de tatouage d'une séquence d'images numériques selon l'invention. Le dispositif 200 met en oeuvre le procédé de tatouage selon l'invention qui vient d'être décrit en relation avec les Figures 4 et 7.
Par exemple, le dispositif 200 comprend une unité de traitement 210, équipée d'un processeur μ2, et pilotée par un programme d'ordinateur Pg2 220, stocké dans une mémoire 230 et mettant en oeuvre le procédé de selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur Pg2 220 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 210. Le processeur de l'unité de traitement 210 met en oeuvre les étapes du procédé décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 220.
Dans cet exemple de réalisation de l'invention, le dispositif 200 comprend au moins les unités suivantes : - GET IDCL d'obtention préalable d'une valeur représentative d'au moins une information de tatouage, dite information de tatouage du client, à insérer dans le groupe d'images courant destiné audit au moins un client ; - REC TBP de réception d'un train binaire principal comprenant des données codées représentatives d'un groupe principal, formé à partir des images d'origine du groupe courant partitionnées en au moins deux zones spatiales prédéterminées. Les zones spatiales sont colocalisées dans les images du groupe et comprennent au moins une zone dite de tatouage. Les données codées sont obtenues à l'aide d'un encodage par zone spatiale du groupe principal, dans lequel la prédiction des pixels d'une zone d'une image du segment autre que ladite au moins une zone de tatouage n'est pas faite par référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage de ladite image ou d'une autre image du groupe ; - GET ITBP d'obtention d'une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans le groupe courant du train binaire principal reçu ; - pour une zone de tatouage, le dispositif comprend les unités suivantes aptes à être mises en oeuvre lorsque la valeur obtenue n'est pas égale à l'information de tatouage du client : REC TBSTi réception d'au moins un premier train binaire secondaire comprenant des données codées représentatives d'un groupe secondaire, dans lequel une valeur d'information de tatouage égale à l'information de tatouage du client a préalablement été insérée, ledit groupe étant de même dimension temporelle que le groupe courant et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage ; COMP TBP + TBTSi de composition d'un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire.
Le dispositif 200 comprend en outre une unité M2 de stockage du train binaire composé.
Ces unités sont pilotées par le processeur μ2 de l'unité de traitement 210.
De façon avantageuse, un tel dispositif 200 peut être intégré à un équipement EQ situé en coupure du trajet suivi par les trains binaires à destination du client. Il s'agit par exemple du serveur SV, d'un équipement intermédiaire de type routeur ou serveur ou encore d'un terminal client. Le dispositif 200 est alors agencé pour coopérer au moins avec le module suivant de l'équipement EQ : un module E/R d'émission/réception de données, par l'intermédiaire duquel les trains binaires sont reçus d'un réseau de télécommunications, par exemple un réseau filaire hertzien ou radio, par l'équipement EQ.
Il va de soi que les modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus ont été donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en une pluralité de groupes d'images, ledit procédé étant caractérisé en ce que, les images d'un groupe étant partitionnées en zones spatiales, il comprend les étapes suivantes, mises en oeuvre pour un groupe d'images, dit groupe courant : - a) formation (El) d'un groupe principal comprenant les images d'origine du groupe courant partitionnés en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe courant et comprenant au moins une zone dite de tatouage; - b) obtention (E3) d'un train binaire principal représentatif d'un encodage par zone du groupe principal formé, dans lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de cette zone principale ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe ; - c) pour une dite zone de tatouage : o formation (E4) d'un groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; o insertion (E5) d'une première valeur d'information de tatouage dans le groupe secondaire formé ; o obtention (E6) d'un premier train binaire secondaire représentatif du groupe secondaire encodé incluant la première valeur d'information de tatouage ; d) émission (E10) du train binaire principal, et du au moins un premier train binaire secondaire dans le réseau de télécommunication à destination d'au moins un client.
  2. 2. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'insertion (E2) d'une deuxième information de tatouage, distincte de la première, dans la zone de tatouage du groupe principal formé.
  3. 3. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes : pour une zone de tatouage : o formation (E7) d'un deuxième groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; o insertion (Ε8) dans le deuxième groupe secondaire formé d'au moins une deuxième valeur d'information de tatouage ; o obtention (E9) d'au moins un deuxième train binaire secondaire comprenant des données encodées représentatives du groupe secondaire incluant la deuxième valeur d'information de tatouage ; o émission (E10) du au moins un deuxième train binaire secondaire à destination d'au moins un client.
  4. 4. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'étape de formation du groupe principal comprend un remplacement des intensités d'origine de la au moins une zone de tatouage par des valeurs d'intensité prédéterminées.
  5. 5. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon la revendication 4, caractérisé en ce que les valeurs prédéterminées sont des valeurs invariables.
  6. 6. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de formation d'un groupe secondaire pour une zone de tatouage comprend une extraction des valeurs d'intensités des pixels de la zone de tatouage dans les images d'origine du groupe courant.
  7. 7. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de choix de ladite au moins une zone de tatouage parmi les zones partitionnées.
  8. 8. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de détermination d'une zone de tatouage agrandie dans les images du groupe principal, comprenant la zone de tatouage et une bordure de largeur prédéterminée autour de ladite zone, l'encodage par zone comprend une étape d'application d'un filtre de deblocking de taille inférieure ou égale à la largeur prédéterminée aux frontières des zones des images du groupe principal et pour une zone d'une image autre que ladite au moins une zone de tatouage, la prédiction des pixels de la zone ne fait pas référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage agrandie d'une autre image du groupe.
  9. 9. Procédé de traitement d'une séquence d'images numériques selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le partitionnement mis en oeuvre dans l'étape de formation du groupe principal comprend au moins une première et une deuxième zones de tatouage et l'étape d'insertion d'au moins une première information de tatouage dans le groupe secondaire comprend l'insertion d'une première information de tatouage dans la première zone et d'une troisième information de tatouage dans la deuxième zone.
  10. 10. Dispositif (100) de traitement d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en une pluralité de groupes d'images, ledit dispositif étant caractérisé en ce que, les images d'un groupe étant partitionnées en zones spatiales, il comprend les unités suivantes, aptes à être mises en oeuvre pour un groupe d'images, dit groupe courant : - a) formation (FORM GP) d'un groupe principal comprenant les images d'origine du groupe courant partitionnés en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe courant et comprenant au moins une zone dite de tatouage; - b) obtention (ENC TBP) d'un train binaire principal représentatif d'un encodage par zone du groupe principal formé, dans lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de cette zone principale ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe ; - c) pour une dite zone de tatouage : o formation (FORM GS1/GS2) d'au moins un groupe d'images secondaire de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage; o insertion (INS IT1/IT2) d'une première valeur d'information de tatouage dans le groupe secondaire formé ; o obtention (ENC TBST1/TBST2) d'un premier train binaire secondaire représentatif du groupe secondaire encodé incluant la première valeur d'information de tatouage ; d) émission (SEND) du train binaire principal, et du au moins un premier train binaire secondaire dans le réseau de télécommunication à destination d'au moins un client.
  11. 11. Equipement serveur (SV, 10) apte à transmettre un ou plusieurs trains binaires comprenant des données codées représentatives d'une séquence vidéo à au moins un équipement client (20), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de traitement selon la revendication 10.
  12. 12. Procédé de tatouage d'une séquence d'images numériques transmise dans un réseau de télécommunication à destination d'au moins un client, ladite séquence étant découpée en groupes d'images, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes, mises en oeuvre pour undit groupe, dit groupe courant : - obtention (Tl, Tl') préalable d'une valeur représentative d'au moins une information de tatouage, dite information de tatouage du client, à insérer dans le groupe courant destiné audit au moins un client ; - réception (T2, T2') d'un train binaire principal comprenant des données codées représentatives d'un groupe principal, formé à partir des images d'origine du groupe courant partitionnées en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe, et comprenant au moins une zone dite de tatouage, les données codées ayant été obtenues à l'aide d'un encodage par zone spatiale du groupe principal, selon lequel la prédiction des pixels d'une zone d'une image du groupe autre que ladite au moins une zone de tatouage n'est pas faite par référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage de ladite image ou d'une autre image du groupe ; - obtention (T3, T3') d'une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans le groupe courant du train binaire principal reçu ; - Lorsque la valeur obtenue n'est pas égale à l'information de tatouage du client, le procédé comprend en outre : o pour une dite zone de tatouage : réception (T5, T6', T7') d'au moins un premier train binaire secondaire comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images secondaire, dans lequel une valeur d'information de tatouage égale à l'information de tatouage du client a préalablement été insérée, ledit groupe secondaire étant de même dimension temporelle que le groupe courant et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage ; composition (T6, T8') d'un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire.
  13. 13. Dispositif (200) de tatouage d'une séquence d'images numériques transmise dans un réseau de télécommunication à destination d'au moins un client, ladite séquence étant découpée en groupes d'images, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend les unités suivantes, aptes à être mises en oeuvre pour undit groupe, dit groupe courant : - obtention (GET ITCL) préalable d'une valeur représentative d'au moins une information de tatouage, dite information de tatouage du client, à insérer dans le groupe courant destiné audit au moins un client ; - réception (REC TBP) d'un train binaire principal comprenant des données codées représentatives d'un groupe principal, formé à partir des images d'origine du groupe courant partitionnées en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe, et comprenant au moins une zone dite de tatouage, les données codées ayant été obtenues à l'aide d'un encodage par zone spatiale du groupe principal, selon lequel la prédiction des pixels d'une zone d'une image du groupe autre que ladite au moins une zone de tatouage n'est pas faite par référence aux pixels de ladite au moins une zone de tatouage de ladite image ou d'une autre image du groupe ; - obtention (GET ITBP) d'une information relative à une valeur d'information de tatouage insérée dans le groupe courant du train binaire principal reçu ; - Lorsque la valeur obtenue n'est pas égale à l'information de tatouage du client, le procédé comprend en outre : o pour une dite zone de tatouage : réception (REC TBSTi) d'au moins un premier train binaire secondaire comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images secondaire, dans lequel une valeur d'information de tatouage égale à l'information de tatouage du client a préalablement été insérée, ledit groupe secondaire étant de même dimension temporelle que le groupe courant et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage ; • composition (COMP) d'un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire.
  14. 14. Equipement de communication (20, EQ, EQ', EQ") apte à recevoir un ou plusieurs trains binaires comprenant des données codées représentatives d'une séquence d'images en provenance d'un équipement serveur et à les transmettre à un ou plusieurs équipements clients destinataires, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de tatouage selon la revendication 13.
  15. 15. Equipement client (20) apte à recevoir un ou plusieurs trains binaires comprenant des données codées représentatives d'une séquence d'images en provenance d'un équipement serveur, comprenant un décodeur apte à décoder les trains binaires reçus, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif de tatouage selon la revendication 13.
  16. 16. Signal portant des données codées représentatives d'une séquence d'images numériques en vue de sa transmission à au moins un client via un réseau de télécommunications, ladite séquence étant découpée en groupes d'images, caractérisé en ce que, pour undit groupe, dit groupe courant, lesdites données codées comprennent : - un train binaire principal (TBP, TBP') comprend des données codées représentatives d'un groupe principal formé par partitionnement des images d'origine du groupe courant en au moins deux zones spatiales prédéterminées, colocalisées dans les images du groupe principal, et comprenant au moins une zone dite de tatouage, lesdites zones ayant été obtenues par encodage par zones du groupe principal, selon lequel pour une zone autre que ladite au moins une zone de tatouage, les pixels de la zone ne sont pas prédits par référence à des pixels de la zone de tatouage d'une image du groupe principal ; - pour ladite au moins une zone de tatouage : o au moins un premier train binaire secondaire (TBST1, TBST2) comprenant des données codées représentatives d'un groupe d'images secondaire, de même dimension temporelle que le groupe principal et de dimensions spatiales égales à celles de la zone de tatouage, dans lequel une première valeur représentative d'une information de tatouage a été insérée - lesdits trains binaires étant destinés à être reçus par un équipement de communication apte à déterminer au moins une valeur d'information de tatouage à associer à au moins un client, et, lorsque la valeur d'information de tatouage du client est égale à la première information de tatouage, à recomposer, à partir des trains binaires reçus, un train binaire destiné audit au moins un client, en remplaçant les données codées du train binaire principal associées à ladite au moins une zone de tatouage dans le groupe principal, par les données codées du train binaire secondaire.
  17. 17. Signal selon la revendication 16, caractérisé en ce que, pour ladite au moins une zone de tatouage, une deuxième valeur d'information de tatouage (ΓΓ2) ayant été insérée dans la zone de tatouage du groupe principal, le train binaire principal (TBP') comprend des données codées représentatives du groupe principal et de la deuxième valeur d'information de tatouage.
  18. 18. Programme d'ordinateur (Pgl) comprenant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de traitement selon l'une des revendications 1 à 9, lorsqu'il est exécuté par un processeur.
  19. 19. Programme d'ordinateur (Pg2) comprenant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de tatouage selon la revendication 12, lorsqu'il est exécuté par un processeur.
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