FR3043462A1 - Procede de traitement d'ecoulements anormaux a plages de detection - Google Patents

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Abstract

L'invention a pour objet un procédé de traitement des écoulements anormaux dans une installation (1) comportant un moyen 4 de mesure du débit pour une surveillance d'un écoulement dans le temps d'un fluide circulant dans une canalisation de l'installation, et un moyen 5 d'analyse des résultats de la surveillance en vue de détecter des écoulements anormaux en référence à au moins un algorithme d'identification de fuites ce procédé étant caractérisé en ce qu'après avoir défini la valeur du débit maximal possible de l'installation, du débit minimal DM mesurable par le moyen de mesure du débit précité, on constitue au moins deux plages de débits dont une plage de micro-débits limitée par une valeur de seuil haut et une plage de débit normaux limitée par un seuil haut dit seuil de rupture, on équipe l'installation d'un détecteur 10 de micro-débit fonctionnant en tout ou rien pour, en deçà de la valeur de débit minimal DM précitée, détecter une fuite par application d'un des algorithmes spécifiques à la dite plage de micro-débits.

Description

PROCEDE DE TRAITEMENT D’ECOULEMENT ANORMAUX A PLAGES DE DETECTION. L’invention se rapporte à un procédé de traitement des écoulements anormaux dans un circuit d’eau.
Elle se rapporte également au disjoncteur mettant en œuvre le procédé.
On connaît depuis quelques années des disjoncteurs d'eau, dont la fonction est de couper automatiquement l'eau d'un réseau ou d'une partie d'un réseau d'eau en cas de fuite. Ces appareils comportent au moins quatre moyens techniques : un mécanisme de détection du débit d'eau (mesure), un mécanisme de coupure (une vanne) de l’alimentation du réseau, un algorithme de définition d'une situation de fuite ou de débit anormal avec son moyen d’analyse et un moyen de pilotage du mécanisme de coupure ( la vanne). L'algorithme de définition du débit anormal est généralement mis en œuvre à travers une électronique (moyen d’analyse), qui suit en permanence les informations en provenance du mécanisme de détection du débit, et pilote la vanne de coupure. L'algorithme de définition des fuites comporte généralement, outre la notion de débit, une notion de durée du débit d'eau (un débit trop durable étant anormal) ou une notion de période normalement sans consommation (un débit nocturne d'une certaine durée ou d'un certain volume étant considéré anormal).
Une des difficultés dans la conception d'un bon disjoncteur d'eau est la gestion simultanée de très petites et de plus grosses fuites. Une autre difficulté est de bien caractériser les fuites, de telle sorte à minimiser les coupures considérées comme intempestives (faux positifs) tout en évitant les fuites non détectées (faux négatifs). Enfin, une troisième difficulté tient à ce que certaines fuites peuvent être considérées comme acceptables par certains utilisateurs ou dans certaines circonstances et inacceptables dans d'autres. Beaucoup de ces dispositifs font abstraction de faibles fuites considérant que la recherche de la fuite et sa réparation sont trop coûteuses et préfère attendre que la fuite augmente.
Certains appareils connus coupent l'eau seulement quand un débit a été constaté en permanence pendant une certaine durée, par exemple deux heures. Certains de ces appareils laissent passer des débits de plus de 1 m3/h pendant cette durée avant d'intervenir, ce qui sera l'occasion de gros dégâts. Ces appareils ne peuvent pas raccourcir la durée de détection, faute de quoi des consommations normales seront souvent interrompues. D'autres appareils se focalisent au contraire sur les débits importants. Ils ne traitent que des débits supérieurs par exemple à 100 ou 300 1/h. Ceci suffit à prévenir les casses de canalisations et les robinets laissés ouverts. Mais une toute petite fuite, comme celle qui résulte d'un joint qui commence à se dégrader ou d'une fissure dans une canalisation noyée dans une dalle en béton, dont le débit initial peut être inférieur à 1 1/h, ne sera pas détectée. Même en supposant un appareil très sensible, donc capable de détecter des débits de l'ordre de 1 1/h, des difficultés subsistent. En effet, un robinet mal fermé, ou disposant d'un joint usé, va causer une fuite de cette ordre de grandeur, sans toutefois provoquer de dégâts des eaux (car l'eau coule directement dans le système d'évacuation).
Plus subtilement, certaines installations comportent des appareils dont les schémas de consommation peuvent être pris pour des fuites. C'est par exemple le cas de systèmes de recyclages d'adoucisseurs d'eau, qui vont consommer des débits constants et significatifs d'eau pendant des durées assez importantes, et ne doivent pas être confondus avec des sources de fuites. C'est pour régler toutes ces difficultés que la présente invention a été développée.
Un disjoncteur d'eau comporte un moyen de détection d’un débit et/ou de mesure du débit, une vanne de coupure, un moyen d’analyse des débits en relation avec au moins un algorithme de définition d’une fuite. L'électronique suit la valeur de débit en temps réel, et mesure en plus le temps pendant lequel un certain débit (ou l'existence d'un débit non nul) est constaté. Le compteur d’eau utilisé pour facturer la consommation d’eau est souvent utilisé comme moyen de détection et de mesure du débit d’eau entrant dans l’installation mais il a ses limites de sensibilités car plus il est sensible plus est la perte de charge et bien souvent les compteurs ne sont pas aptes à mesurer des faibles débits de sorte que les microfuites ne sont pas détectées. Un compteur a donc un débit dit de démarrage en dessous duquel il ne fournit pas une valeur de débit correct. L’invention vise à apporter une solution. L’invention vise un procédé de traitement des écoulements anormaux dans une installation comportant un moyen de mesure du débit pour une surveillance d’un écoulement dans le temps d’un fluide circulant dans une canalisation de l’installation , et un moyen d’analyse des résultats de la surveillance en vue de détecter des écoulements anormaux en référence à au moins un algorithme d’identification de fuites ce procédé étant caractérisé en ce qu’après avoir défini la valeur du débit maximal possible de l’installation, du débit minimal mesurable par le moyen de mesure du débit précité, on constitue au moins deux plages de débits dont une plage de micro-débits bornée par une valeur de seuil haut et une plage de débit normaux bornée par un seuil haut dit seuil de rupture, on équipe l’installation d’un détecteur de micro-débit pour, en deçà de la valeur de débit minimal précitée, détecter une fuite par application d’un des algorithmes spécifiques à la dite plage de micro-débits. L’invention sera bien comprise à l’aide de la description ci-après faite à titre d‘exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 une installation comportant un disjoncteur FIG 2 une courbe avec en abscisse le débit et en ordonné la quantité écoulée avec la courbe limite.
En se reportant au dessin on voit une installation de distribution d’eau.
Cette installation 1 est raccordée à un réseau de distribution au moyen d’un compteur 2 en vue de facturer la consommation. Cette installation alimente des points 30 de puisage où s’alimente une machine telle une machine à laver ou un appareil de production d’eau chaude mais également une baignoire, une douche, un évier. L’installation est équipée d’un disjoncteur 3 d’eau en vue d’alerter et/ou fermer l’alimentation en eau en cas de fuite.
Le disjoncteur comprend des moyens 4 de détection du débit dans l’installation, d’une vanne 6 de coupure, d’un moyen 5 d’analyse des mesures du débit en relation avec au moins un algorithme d’identification de fuites et un moyen 7 pour piloter la vanne.
Le procédé de traitement des écoulements anormaux comporte une surveillance, au moins périodique, du débit dans le temps d’un fluide s’écoulant dans une canalisation de l’installation et un moyen 5 d’analyse des résultats de la surveillance en vue de détecter des écoulements anormaux en référence à un algorithme d’identification de fuites.
De manière remarquable, l’invention vise un procédé de traitement des écoulements anormaux dans une installation (1) comportant un moyen 4 de mesure du débit pour une surveillance d’un écoulement dans le temps d’un fluide circulant dans une canalisation de l’installation , et un moyen 5 d’analyse des résultats de la surveillance en vue de détecter des écoulements anormaux en référence à au moins un algorithme d’identification de fuites ce procédé étant caractérisé en ce qu’après avoir défini la valeur du débit maximal possible de l’installation, du débit minimal DM mesurable par le moyen 4 de mesure du débit précité, on constitue au moins deux plages de débits dont une plage de microdébits bornée par une valeur de seuil haut et une plage de débit normaux bornée par un seuil haut SR dit seuil de rupture, on équipe l’installation d’un détecteur 10 de micro-débit pour, en deçà de la valeur de débit minimal DM précitée, détecter une fuite par application d’un des algorithmes spécifiques à la dite plage de micro-débits . Dans cette plage de micro-débits l’information est donnée par le détecteur, par exemple, en tout ou rien c’est-à-dire « écoulement ou non ». Une durée de cet écoulement, une coïncidence avec un autre événement répétitif « vidange d’une chasse d’eau » etc... vont permettre de caractériser la fuite voir de l’identifier. Dans la mesure où le compteur d’eau indique un débit de zéro et que le détecteur 10 de micro débit indique un écoulement, on se trouve en présence d’une probable fuite qui n’est peut-être pas visible mais qui doit être signalée. L’installation comprend donc des moyens pour constituer au moins deux plages de valeurs de débits et affecter à chaque plage des actions spécifiques.
Dans une forme de réalisation, on définit une première plage correspondant aux micro-débits inférieurs par exemple à 5 L/h ( 5 1/heure correspondant au débit Minimal que peut lire le compteur), une deuxième plage correspondant aux débits normaux par exemple entre 51 /h et 1200 l/h une seconde plage pour les débits de rupture à savoir les débits supérieurs à 1200 l/h.
Si on détecte un débit supérieur à 1200 1/heure, par exemple on coupe immédiatement l’arrivée d’eau car on considère alors qu’il y a rupture de canalisation. Si on constate un débit inférieur, par exemple 800 l/h, on prendra des dispositions pour poursuivre l’analyse afin de voir si c’est un débit volontaire ou relatif à une rupture partielle de canalisation.
On a déterminé une première plage correspondant aux micro-débits par exemple sous 5 l/h et une seconde plage pour les débits normaux à savoir les débits entre 51/ H à 1200 l/h. Au-dessus de 1200 l/h il existe une troisième plage pour les débits de ruptures
On se rappelle que la pression de distribution du réseau sur le territoire français est de l’ordre de 3 105 Pascal (trois bars).
La valeur de 5 1/h est donnée pour exemple pour les compteurs moderne qui ont un débit de démarrage d’environ 5 1/h mais cette valeur peut être supérieure jusque supérieure à 30 1/H.
La définition d’une fuite peut s’analyser comme un débit constant durant une durée anormalement longue, cette durée s’appréciant en fonction du volume. Elle peut encore s’analyser comme un débit ininterrompu pendant une durée excessive.
La définition d’une micro fuite peut se faire en se fixant un débit par exemple 5 1/H sur une durée longue ou en le déterminant.
On différentie les débits de rupture des autres débits en fonction d’un seuil dit de rupture.
Un seuil dit de rupture indique le passage de la plage des débits normaux vers des débits supérieurs et ce seuil de rupture peut être déterminé en référence à la mesure du débit passant à travers le disjoncteur alimenté par une pression amont un peu inférieure à la pression minimale réglementaire des réseaux d’eau et sous une pression aval nulle .
Le débit minimal fixant le passage de la plage de micro-débit à la plage débits normaux correspond sensiblement à la sensibilité de mesure du moyen 4 de comptage du compteur d’eau.
On détecte une fuite lorsque le débit reste stable et dure un temps long dit temps de fuites, ou bien on détecte une fuite si le débit ne passe pas en dessous d’un seuil pendant une certaine durée.
Des micro-débits par exemple de 2 1/h correspondent à une destruction partielle d’un joint ou à une fissure dans la canalisation.
Les débits normaux correspondent à une électrovanne d’admission d’eau dans un lave-linge ou dans un lave-vaisselle qui serait bloquée en position ouverte ou l’évacuation d’un groupe de sécurité d’un ballon d’eau chaude restée ouvert.
Lorsqu’on détecte un débit égal ou au-delà du seuil de rupture donc un débit instantané dans la plage des débits de rupture, la consigne qui s’applique est de couper immédiatement l’alimentation en eau provenant du réseau en agissant sur la vanne de fermeture. Par contre si on détecte un débit inférieur au seuil dit de rupture, on ne coupe l’eau qu’après un délai et avoir atteint un écoulement cumulé déterminé par un courbe figure 2 .
La définition d'une fuite dans la plage des macro-débits peut prendre plusieurs formes. Le premier comportement considère comme fuite tout débit constant pendant une durée anormalement importante, cette durée dépendant de la valeur dudit débit. Le second comportement considère la présence d'un débit ininterrompu pendant une durée excessive.
Un mode privilégié de réalisation de l'invention ajoute un comportement différent dans la plage des débits de rupture, qui consiste à couper l'eau immédiatement dès que le débit se situe dans cette plage, les débits dans cette plage étant considérés comme démontrant une rupture de la canalisation en aval du disjoncteur. Dans ce mode de réalisation (dit « coupure sur rupture ») les débits plus petits restent traités par l'un et/ou l'autre des deux premiers comportements. Ce mode de réalisation assure une réaction très rapide en cas de rupture franche, et limite ainsi les volumes d'eau capables de faire des dégâts.
Ce mode de réalisation suppose que le compteur d'eau soit capable d'une mesure même dans les plus grosses situations de débit. Il suppose aussi que le seuil de coupure sur rupture soit défini en fonction des caractéristiques hydrauliques du disjoncteur, et notamment de son débit sans pression en aval. On pourra définir ce seuil en mesurant le débit passant à travers le disjoncteur alimenté par une pression amont un peu inférieure à la pression minimale réglementaire des réseaux d’eau (trois bars en France) et sous une pression aval nulle. La valeur de ce seuil peut être moindre que la mesure effectuée.
Dans un deuxième mode de réalisation, le disjoncteur propose une possibilité de mise en veille. Dans ce mode veille, l'appareil ne coupe pas l'eau en cas de fuite, sauf en cas de fuite grave, c’est à dire une fuite dépassant une valeur de débit préalablement fixée ou une fuite dépassant une durée maximale. On pourra par exemple considérer qu'une fuite grave est une fuite d'un certain débit, ou d'une certaine durée. On pourra également considérer qu'une fuite représentative d'une rupture est une fuite grave, que l'appareil coupera même s'il est en veille.
Ce mode veille peut avoir une durée fixée, à la suite de laquelle il revient en mode actif. Ceci donne le temps de faire la réparation, tout en assurant l'alimentation d'eau de l’installation.
Un troisième mode de réalisation est une variante du deuxième mode. L'appareil considère comme micro-fuite une fuite dont le débit est inférieur à un certain seuil, par exemple 5 1/h. Ce seuil sera représentatif d'un joint qui commence à lâcher, d'une canalisation qui commence à se fissurer... L'appareil détecte ces microfuites, selon l'un ou l'autre des deux premiers comportements décrits plus haut pour la macro-fuite. Le disjoncteur propose un mode dit « sécurité », dans lequel toutes les fuites sont détectées sauf les micro-fuites. Ce mode sécurité pourra être différent du mode veille. Il pourra également ne pas avoir de durée maximale.
Dans une variante de ce troisième mode de réalisation, le disjoncteur en mode sécurité continue à surveiller les faibles débits. Il coupera l'eau si le micro-débit dépasse une valeur de base ou augmente de manière significative.
Une application pratique de cette variante sera, à titre d'exemple, de couper l'eau sur une consommation de moins de 21/h pendant deux heures de suite. Si l'appareil est alors mis en sécurité, il ne coupera l'eau qu'en cas de débit supérieur à 1500 1/h (début de la plage de rupture), en cas de macro-débit anormal (par exemple un débit stabilisé de 300 1/h pendant 30 mn) ou en cas d'aggravation de la micro-fuite (une consommation de plus de 4 1/h pendant deux heures de suite).
Un cinquième mode de réalisation consiste à accepter des fourchettes de débit pendant certaines périodes de la journée, pour tenir compte de cas particuliers de consommation (recyclage d'adoucisseurs d'eau, arrosage automatique). Ces informations servent à écarter des situations où il n’y a pas de fuite.
Une variante de ce cinquième mode de réalisation consiste donc à programmer une fonction d'auto-apprentissage dans l'appareil. Pendant une certaine durée, l'appareil surveille les débits, et définit ces fourchettes comme des consommations normales. Pour des débits dans les fourchettes apprises, la coupure se fera dans un délai plus long que dans les autres cas.
Dans un sixième mode de réalisation, qui est une variante du cinquième, l'appareil détecte des couples débit stabilisé / durée du débit stabilisé ( par exemple une machine à laver va avoir un programme d’admission d’eau par exemple de quinze litres qui va durer cinquante-cinq secondes ( lorsqu’on va retrouver ce couple de valeurs le système considéra que ce n’est pas une fuite). Ces couples sont regroupés par exemple en classe, ce qui réalise une segmentation des schémas de consommation de l'installation. A partir de cette segmentation, l'appareil fixe des durées maximales pour certaines classes de valeurs du débit stabilisé, au-delà desquelles il considère la consommation comme anormale. Ces segments pourront recevoir des appellations particulières. Ces appellations pourront être définies à la conception, en fonction des couples mesurés, ou choisies par un utilisateur ou un exploitant de l'installation. A partir de cette segmentation et des appellations, l'appareil pourra alors fournir, périodiquement ou sur demande, des informations de consommation en langage naturel.
Le disjoncteur d'eau selon l'invention pourra, dans un septième mode de réalisation, envoyer des alertes dans certains régimes de fuite. Les définitions ci-dessus des régimes de fuites peuvent se traduire en différentes alertes (alerte rupture, alerte micro-fuite, alerte fuite, alerte aggravation de micro-fuite, alerte de mise en veille ou de mise en sécurité). Par ailleurs, l'appareil peut indiquer le débit qui a déclenché l'alerte (ou le débit et la durée). Les seuils et paramètres de ces alertes peuvent être identiques aux seuils et paramètres de coupure, ou en être distincts. On peut ainsi programmer un disjoncteur pour envoyer à un centre de télésurveillance ou à l'occupant d'une maison une alerte de fuite, puis pour couper l'eau automatiquement si la fuite se poursuit. L'appareil dispose de deux moyens de détection des débits : d'une part, le dispositif de mesure d’un compteur volumétrique, d'autre part un détecteur 10 de micro-débit par exemple du type tout ou rien. On peut ainsi améliorer considérablement la sensibilité de détection d'un débit, et atteindre de manière fiable une sensibilité largement inférieure à 1 1/h, sans pénaliser le bon fonctionnement du compteur ou les qualités hydrauliques de l'appareil. On peut également assurer que la sensibilité ne variera pas dans le temps : en général, la sensibilité des compteurs d'eau se dégrade dans le temps, car elle dépend fortement de l'état de surface des composants du compteur, état de surface qui évolue.
Ce mode de réalisation matériel est particulièrement adapté à la gestion des microfuites. On pourra par exemple décider qu'une micro-fuite est une fuite d'un débit inférieur à 5 1/h qui est souvent le débit de démarrage du compteur ( le débit de démarrage peut atteindre 20 à 30 1/h en sorte que la plage de micro-débit peut atteindre plus de de 30 1/h) ; La fuite peut être détectée par le détecteur 10 de micro-fuite et par une valeur de débit mesuré par le compteur, nulle ou inférieure à cette valeur. L'aggravation définie par le mode sécurité sera alors, toujours à titre d'exemple, une fuite supérieure à 5 1/h, mesurée par le compteur.
La notion de fuite sauf pour les ruptures de canalisation doit tenir compte du temps qui s’écoule.
Selon l’expérience et le type de compteur , on décide de fixer le seuil maximal des micro-fuites à une valeur de 5 L/h .On détecte une fuite lorsque le débit ne descend pas sous un seuil pendant une durée dite de fuite.
La durée avant coupure est fonction du débit mesuré et la durée diminue lorsque le débit augmente pour limiter les dégâts.
On adapte la courbe reliant le niveau de débit et la durée avant coupure aux caractéristiques mesurés pendant une période d’apprentissage.
Dans une variante de procédé, on active une fonction dite fonction veille qui même si une fuite est détectée interdit la coupure de l’alimentation sous réserve que le débit soit inférieur à une valeur préalablement fixée. Cette valeur peut être celle du seuil de rupture mais généralement elle sera plus faible.
Cette fonction veille peut s’annuler automatiquement après un délai. Le disjoncteur revient alors à son mode de fonctionnement classique.
Selon le même principe, on peut engager une fonction de sécurité qui, si on est en présence d’un faible débit par exemple inférieur à 51/h, empêche de couper l’arrivée de l’eau.
Lors de cette mise en œuvre de la fonction sécurité si on constate une aggravation du débit de fuite (augmentation), on commande alors la fermeture de l’arrivée d’eau.
On fait subir aux moyens du disjoncteur un auto-apprentissage de l’installation afin qu’il regroupe des couples de valeurs de débits et de temps qui lui serviront d’informations de base.
On surveille la consommation pendant une phase dite d’auto-apprentissage et pendant cette phase on identifie les couples de valeurs correspondant à un débit dit stabilisé par rapport à une durée dite stabilisée, on mémorise ceux-ci et on utilise ces informations dans l’exploitation du disjoncteur. Par couple de valeurs débit stabilisé et durée stabilisée on comprendra, par exemple les opérations reproductibles des adoucisseurs d’eau qui lavent la résine ou les périodes d’arrosage avec un programmateur. Chaque couple de valeurs trouvées est identifié par une appellation qui est communiquée pour retracer l’historique des consommations.
En supplément du moyen 4 de comptage de l’installation à savoir celui du compteur 2 d’eau, on aura installé un autre moyen 10 de détection du débit qui peut être spécialisé dans les micro-débits. A chaque fois que le disjoncteur détecte une possibilité de fuite ou une fuite, une information sur la durée, le débit sera transmise au moins au client ainsi qu’un qualificatif. Cette information peut être adressée en tant qu’alerte c’est-à-dire l’installation est toujours en fonctionnement ou en confirmation d’une manœuvre de coupure.
Une application intéressante est la détection de fuite d’un réservoir d’eau avec maintien à niveau de réservoir en automatique tel une chasse d’eau.
Lorsqu’ une chasse d’eau fuit l’eau du réservoir s’écoule jusqu’à ce que le niveau dans le réservoir baisse suffisamment pour déclencher un remplissage. Ce type de fuite a un débit faible. Entre deux remplissages le réseau d’eau ne détecte donc pas de fuite mais on constate périodiquement un écoulement qui peut être mesurable lors du remplissage complémentaire du réservoir.
La corrélation pas de micro fuite avec répétition du remplissage complémentaire du réservoir va être une indication de fuite du réservoir.
On surveille donc la répétition d’une consommation d’eau sans indication d’écoulement provenant du détecteur à micro débit entre deux événements.
On détecte une fuite si entre des événements répétitifs de courte durée il n’y a pas de détection de micro-débits

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS 1 Procédé de traitement des écoulements anormaux dans une installation (1) comportant un moyen (4) de mesure du débit pour une surveillance d’un écoulement dans le temps d’un fluide circulant dans une canalisation de l’installation , et un moyen (5) d’analyse des résultats de la surveillance en vue de détecter des écoulements anormaux en référence à au moins un algorithme d’identification de fuites ce procédé étant caractérisé en ce qu’après avoir défini la valeur du débit maximal possible de l’installation, du débit minimal (DM) mesurable par le moyen (4) de mesure du débit précité, on constitue au moins deux plages de débits dont une plage de micro-débits limitée par une valeur de seuil haut et une plage de débit normaux limitée par un seuil haut dit seuil de rupture, on équipe l’installation d’un détecteur (10) de micro-débit pour, en deçà de la valeur de débit minimal DM précitée, détecter une fuite par application d’un des algorithmes spécifiques à la dite plage de micro-débits .
  2. 2 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on définit trois plages de débits, les micro-débits, les débits normaux et les débits de rupture, et si la mesure instantanée du débit entre dans la plage des débits de rupture, on ferme immédiatement l’arrivée d’eau.
  3. 3 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 2 caractérisé en ce que le seuil de rupture est déterminé en référence à la mesure du débit passant à travers le disjoncteur alimenté par une pression amont un peu inférieure à la pression minimale réglementaire des réseaux d’eau et sous une pression nulle en aval.
  4. 4 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on détecte une fuite lorsque le débit reste stable et dure un temps long dit temps de fuites.
  5. 5 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on détecte une fuite si le débit ne passe pas en dessous d’un seuil pendant une certaine durée.
  6. 6 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on détecte une fuite si entre des événements répétitifs de courte durée il n’y a pas de détection de micro-débits.
  7. 7 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 4 ou 5 caractérisé en ce que la durée avant coupure est fonction de la valeur du débit.
  8. 8 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 4 ou 5 caractérisé en ce qu’on adapte la courbe reliant le niveau de débit et la durée avant coupure aux caractéristiques mesurés pendant une période d’apprentissage.
  9. 9 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 4 ou 5 caractérisé en ce qu’on active une fonction dite fonction veille qui même si une fuite est détectée interdit la coupure de l’alimentation sous réserve que le débit soit inférieur à une valeur préalablement fixée.
  10. 10 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 8 caractérisé en ce que la fonction veille s’annule automatiquement après une durée de fonctionnement.
  11. 11 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on actionne une fonction dite de sécurité qui empêche de couper l’arrivée de l’eau lorsque le débit est inférieur à une valeur dite de base.
  12. 12 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 10 caractérisé en ce que lorsque la fonction de sécurité est activée, si on constate une augmentation significative du débit de fuite, on commande la fermeture de l’arrivée d’eau.
  13. 13 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on surveille la consommation de l’installation pendant une phase dite d’auto-apprentissage et pendant cette phase on identifie les couples de valeurs correspondant à un débit dit stabilisé par rapport à une durée dite stabilisée, on mémorise ceux-ci et on utilise ces informations dans l’exploitation du disjoncteur.
  14. 14 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 12 caractérisé en ce que chaque couple de valeurs trouvées est identifié par une appellation qui est communiquée pour retracer l’historique des consommations.
  15. 15 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé ce qu’on produit des alertes avec envoi de celles-ci accompagnées avec des information sur les paramètres déclenchant cette alerte tels les débits, durés.
  16. 16 Procédé de traitement des écoulements anormaux selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’on utilise un détecteur de micro-débits pour détecter une fuite si entre des événements répétitifs de courte durée il n’y a pas de détection de micro-débits.
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