FR3041305A1 - Balai d’essuie-glace pour un systeme d’essuyage de vehicule - Google Patents

Abstract

Balai d'essuie-glace (110) pour un système d'essuyage de pare-brise de véhicule, en particulier automobile, comprenant une lame longitudinale (116) racleuse, un organe longitudinal (132) de maintien de la lame racleuse et comportant un évidement de logement d'une vertèbre longitudinale (118) de cintrage, et un corps longitudinal (114) porteur d'un déflecteur aérodynamique (120), caractérisé en ce que ledit corps longitudinal comprend des premiers moyens de fixation (137) coopérant de façon détachable avec des seconds moyens de fixation (147) de ladite lame racleuse.

Description

Balai d’essuie-glace pour un système d’essuyage de véhicule

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne un balai d’essuie-glace pour un système d’essuyage d’un pare-brise de véhicule, en particulier automobile, un système d’essuyage de véhicule, ainsi qu’un procédé d’assemblage d’un balai d’essuie-glace de véhicule.

ETAT DE L’ART

Typiquement, un balai d’essuie-glace pour un système d’essuyage d’un pare-brise de véhicule automobile comprend un corps longitudinal portant une lame racleuse, en général en caoutchouc, destinée à frotter contre le pare-brise du véhicule pour évacuer de l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Le balai comporte en outre au moins une vertèbre longitudinale qui confère un cintrage à la lame, de manière à favoriser l'application de cette lame sur le pare-brise.

Le balai est porté par un bras qui est entraîné par un moteur dans un mouvement de va-et-vient angulaire. Les moyens de liaison du balai au bras comprennent en général un connecteur qui est solidaire du corps du balai et un adaptateur qui est articulé sur le connecteur et fixé à une extrémité du bras. Dans le cas où le corps est réalisé en deux parties indépendantes, ces deux parties sont rendues solidaires l’une de l’autre par l’intermédiaire du connecteur qui est intercalé entre ces deux parties.

On a déjà proposé de former le corps et la lame racleuse du balai en une seule pièce pour simplifier la fabrication du balai. Le corps comporte alors une cavité de réception d’une vertèbre longitudinale de cintrage. Cependant, on a constaté que ce type de balai de la technique antérieure n’assure en général pas un essuyage efficace du pare-brise car la lame racleuse n’est pas maintenue efficacement. En effet, un jeu résiduel peut exister entre la vertèbre et le corps, ce qui favorise des déplacements de la lame par rapport à la vertèbre en utilisation. L’angle de calage de la lame sur le pare-brise n’est alors plus maîtrisable, ce qui diminue de manière significative l’efficacité de l’essuyage. Il a alors été proposé d'adjoindre un organe longitudinal de maintien de la lame racleuse, qui est placé dans un évidement du corps du balai et qui reçoit la vertèbre de cintrage. Cet ajout permet, en outre, de rendre plus facile le coulissement de la vertèbre pour son introduction ou son retrait du balai.

Cette solution a néanmoins pour inconvénient d'être complexe à réaliser et surtout de ne pas faciliter un remplacement de la lame seule, qui est l'organe le plus soumis à usure.

Il a par ailleurs été proposé de faire porter la lame racleuse par des vertèbres de cintrage et de rattacher le corps du balai à la lame racleuse. Dans les versions proposées, les vertèbres de cintrage s'étendent longitudinalement, parallèlement l'une à l'autre, et viennent se positionner de part et d'autre d'une cloison centrale de la lame. Cette technologie rend l'assemblage plus difficile, avec une manipulation peu aisée des deux vertèbres qui doivent être maintenues ensemble lors de leur introduction dans des rainures latérales de la lame racleuse. Là encore le remplacement de la lame seule est difficile du fait qu'elle comporte nécessairement un moyen de retenue du corps qui émerge vers le haut et qui n'est en général pas compatible avec le connecteur lors du montage ou du démontage de la lame. L'invention a donc pour but de proposer un balai d'essuie-glace à organe de maintien de la lame, qui ne présente pas les problèmes précédents et dont la lame racleuse seule peut éventuellement être remplacée, par exemple en cas d’usure.

EXPOSE DE L’INVENTION L’invention propose un balai d’essuie-glace pour un véhicule, comprenant une lame d’essuyage longitudinale destinée à être appliqué contre une surface à essuyer, un organe longitudinal élastique comprenant au moins un dispositif de maintien de la lame d’essuyage, un corps longitudinal porteur d'un déflecteur aérodynamique, caractérisé en ce que le corps longitudinal comprend des premiers moyens de fixation coopérant avec des seconds moyens de fixation que comprend la lame d’essuyage. Ces moyens de fixations sont rapportés l’un sur l’autre de manière à prendre en sandwich l’organe de maintien entre le corps longitudinal et la lame d’essuyage.

Le balai d’essuyage comporte avantageusement les caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : - les premiers et seconds moyens de fixation sont ménagés de part et d’autre de l’organe longitudinale élastique, dont un exemple est un organe de maintien de la vertèbre et de la lame d’essuyage, - les premiers moyens de fixation coopèrent de façon détachable avec les seconds moyens de fixation. La coopération d'une façon détachable s'entend comme une possibilité de dissocier le corps longitudinal de la lame racleuse sans destruction de l’une ou l’autre de ces pièces, par opposition à une liaison permanente qui unirait ces deux éléments ou à la réalisation d'une pièce monobloc. Cette possibilité d'une dissociation du corps et de la lame racleuse permet un échange facile de cette dernière lorsqu'elle a besoin d'être remplacée. - Il en est de même pour la liaison entre l'organe de maintien et la lame racleuse, ces deux pièces étant indépendantes et donc dissociables l'une de l'autre pour permettre le remplacement d'une lame usée, sans nécessairement avoir à séparer l'organe de maintien du reste du balai. Cet organe de maintien peut servir, dans le cadre de l'invention, de pièce structurale pour le balai d’essuyage, - les premiers moyens de fixation et les seconds moyens de fixation coopèrent de sorte que le corps longitudinal et la lame d’essuyage enveloppent l’organe longitudinal élastique. Cette configuration, en faisant contourner l'organe de maintien par les premiers et seconds de moyens de fixation, permet l'installation d'une vertèbre dans cet organe de maintien et donc procure une bonne rigidité associée à une manipulation simple lors du montage. Ceci permet en particulier d'installer une unique vertèbre dans l'organe de maintien, - une vertèbre longitudinale de cintrage est logée dans un évidement d’extension longitudinale que comporte l’organe longitudinal élastique, -l’évidement est délimité par une barre dont au moins une portion s’étendant longitudinalement présente un périmètre fermé, - l’évidement est délimité par une barre présentant une paroi supérieure ouverte sur toute la longueur de la barre, - le corps longitudinal comporte une cavité dans laquelle s’étend l’organe longitudinal élastique, ladite cavité étant ouverte sur un côté et lesdits premiers moyens de fixation étant positionnés aux extrémités libres de parois délimitant la cavité, - le corps longitudinal comporte une cavité dans laquelle s’étend l’organe longitudinal élastique, ladite cavité étant fermée par la lame d’essuyage, - la lame d’essuyage comprend un talon relié à une lèvre par une charnière et au moins une extension ménagée latéralement au talon, au moins un second moyen de fixation étant positionnés à une extrémité libre de l’extension, - lesdits premiers moyens de fixation sont formés par au moins un tube cylindrique creux porté par le corps longitudinal et lesdits seconds moyens de fixation sont formés par au moins un tube cylindrique porté ledit organe d'amortissement, les diamètres desdits tubes étant dimensionnés pour assurer un maintien avec coulissement longitudinal dudit tube dans ledit tube creux, - le dispositif de maintien de la lame d’essuyage est formé par un logement de réception ménagé sur l’organe longitudinal élastique, ledit logement recevant un talon de la lame d’essuyage, les premiers et seconds moyens de fixation étant positionnés de part et d’autre du logement de réception du talon, -le logement de réception du talon est délimité par au moins deux crochets longitudinaux portés par l’organe longitudinal élastique, ces crochets étant positionnés tous les deux en vis-à-vis et ayant en section une forme sensiblement en L, - le corps longitudinal est formé de deux demi-corps longitudinaux positionnés de part et d'autre d’un dispositif de connexion du balai d’essuie-glace sur un bras d’entraînement, chaque demi-corps comportant une cavité configurée pour recevoir l’organe longitudinal élastique, notamment par coulissement longitudinal, -avantageusement, le balai est du type à une seule vertèbre de cintrage. Autrement dit, le balai, et en particulier l’organe de maintien, ne comprend qu’un seul évidement de logement d’une vertèbre, qui est donc unique, - le déflecteur aérodynamique peut être formé d’une seule pièce avec le corps ou bien rapporté sur ce dernier, -dans un mode de réalisation, le corps longitudinal comporte une cavité de forme sensiblement parallélépipédique de logement dudit organe de maintien, ladite cavité étant ouverte sur un côté et lesdits premiers moyens de fixation étant positionnés aux extrémités des parois libres dudit parallélépipède, - préférentiellement, ladite cavité est configurée pour recevoir l’organe de maintien par coulissement longitudinal, -dans un autre mode de réalisation, la lame racleuse comprend au moins une lèvre et comporte une partie s'étendant latéralement et formant organe d'amortissement pour la rotation de la lèvre, - lesdits seconds moyens de fixation peuvent être positionnés aux extrémités latérales dudit organe d'amortissement, - dans un mode particulier de réalisation, la lame racleuse comporte un talon longitudinal de forme sensiblement en T. L’organe de maintien peut comprendre un logement de réception dudit talon. Avantageusement, ledit logement de réception est configuré pour recevoir ledit talon par coulissement longitudinal, - plus préférentiellement, le logement est défini par deux crochets latéraux longitudinaux portés par l’organe de maintien, ces crochets étant positionnés en vis-à-vis et ayant en section une forme sensiblement en L, - dans un mode de réalisation, le balai comprend un connecteur de liaison à un bras porte-balai, ce connecteur étant monté sur ledit organe de maintien et conformé pour permettre sa traversée par ladite vertèbre de cintrage dans un coulissement longitudinal, -de façon avantageuse, le corps est formé de deux demi-corps positionnés de part et d'autre dudit connecteur, chaque demi-corps comportant une cavité configurée pour recevoir ledit organe de maintien par coulissement longitudinal, -chaque pièce du balai d’essuyage selon l’invention, et en particulier sa lame ou son corps longitudinal, peut être réalisée à partir d’un ou deux matériaux et être ainsi du type mono-matière ou bi-matières. Les deux matériaux d’une même pièce peuvent être choisis en fonction de leurs duretés respectives, par exemple. Il est ainsi envisageable que les premiers moyens de fixation soient réalisés dans un matériau plus dur que le reste du corps et que les seconds moyens de fixation soient réalisés dans un matériau plus dur que le reste de la lame. L'invention porte également sur un système d’essuyage de véhicule, en particulier automobile, comportant au moins un balai tel que décrit ci-dessus.

Elle porte enfin sur un procédé d’assemblage d’un balai d’essuie-glace comprenant une lame d’essuyage longitudinale, un organe longitudinal élastique comprenant au moins un dispositif de maintien de la lame d’essuyage et un corps longitudinal porteur d'un déflecteur aérodynamique, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à assembler l’organe longitudinal élastique et la lame d’essuyage, puis à relier le corps longitudinal à la lame d’essuyage.

Avantageusement selon ce procédé, l’organe longitudinal élastique peut comprendre un évidement d’extension longitudinale dans lequel est logée une vertèbre longitudinale de cintrage, procédé au cours duquel on insère la vertèbre longitudinale de cintrage dans l'évidement préalablement à l’étape d’assemblage de l’organe longitudinal élastique avec la lame d’essuyage et préalablement à l’étape de liaison entre le corps longitudinal et la lame d’essuyage.

Préférentiellement selon ce procédé, le balai peut comporter un connecteur de liaison à un bras porte-balai et son corps longitudinal comportant deux demi-corps longitudinaux et délimitant une cavité longitudinale apte à recevoir ledit organe longitudinal élastique, le procédé comprenant les étapes de : a) montage du connecteur sur l'organe longitudinal élastique, b) insertion par coulissement longitudinal de ladite vertèbre de cintrage dans l'évidement de l’organe longitudinal élastique, c) assemblage de la lame d’essuyage et de l’organe longitudinal élastique, d) engagement des deux demi-corps longitudinaux sur l’organe longitudinal élastique de part et d’autre du connecteur et mise en correspondance des premiers et seconds moyens de fixation, puis e) insertion éventuelle d'un embout à l'extrémité libre de chaque demi-corps.

DESCRIPTION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d’un système d’essuyage selon l’art antérieur, - la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale d’un balai d’essuie-glace selon l’invention, en position non assemblé, et - la figure 3 est une vue schématique en coupe transversale du balai de la figure 2, en position assemblé.

DESCRIPTION DETAILLEE

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en oeuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la description qui suit, les dénominations longitudinales ou latérales se réfèrent à l'orientation du balai d’essuie-glace selon l’invention. La direction longitudinale correspond à l'axe principal du balai dans lequel il s’étend, alors que les orientations latérales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal du balai dans son plan de rotation. Pour les directions longitudinales, les dénominations extérieure ou intérieure s'apprécient par rapport au point de fixation du balai sur le bras porte-balai, la dénomination intérieure correspondant à la partie où le bras et un demi-balai s’étendent. Enfin, les directions référencées comme supérieures ou inférieures correspondent à des orientations perpendiculaires au plan de rotation du balai d’essuie-glace, la dénomination inférieure contenant le plan du pare-brise.

Il est illustré à la figure 1 un système selon l’art antérieur d'essuyage de pare-brise d'un véhicule, en particulier automobile. Ce système comprend un balai d’essuie-glace 10 et un bras 12 porte-balai qui est partiellement représenté et destiné à être entraîné par un moteur pour suivre un mouvement angulaire de va-et-vient permettant d’évacuer l’eau et éventuellement d’autres éléments indésirables recouvrant le pare-brise.

Le balai 10 comprend ici un corps longitudinal 14, une lame longitudinale 16 racleuse, en général en caoutchouc, et au moins une vertèbre longitudinale 18 qui confère un cintrage à la lame 16 de manière répartir les efforts le long de la lame d’essuyage sur le pare-brise.

Le corps 14 du balai 10 comporte un déflecteur aérodynamique supérieur 20 destiné à améliorer le fonctionnement du système d’essuyage, le but de ce déflecteur 20 étant d’améliorer le plaquage du balai sur le pare-brise et donc la performance du système.

Le balai 10 comprend en outre des embouts ou agrafes d'accrochage 22 de la lame 16 et de la vertèbre 18 sur le corps, ces agrafes 22 étant situées à chacune des extrémités longitudinales du corps 14.

Le corps 14 du balai est ici réalisé en deux parties indépendantes qui sont disposées sensiblement bout à bout et raccordées l’une à l’autre au niveau d'un connecteur intermédiaire 24. Ce connecteur 24, qui est intercalé entre les deux demi-corps, comprend des moyens pour leur fixation.

Pour assurer son montage sur le bras 12, le balai 10 comprend un adaptateur 26 qui est monté sur le connecteur 24 et qui permet une articulation du balai 10 par rapport au bras 12. L’articulation du balai 10 par rapport au bras 12 est une articulation selon un mouvement de rotation autour d’un axe de rotation Y perpendiculaire à l’axe longitudinal du balai 10. Le balai 10 doit en effet présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport au bras 12, et plus spécifiquement par rapport à une pièce terminale 28 du bras 12, pour permettre au balai 10 de suivre la courbure du pare-brise. L’invention concerne plus particulièrement un balai d’essuie-glace comportant un organe de maintien de la lame racleuse et qui comprend un évidement de logement d’une vertèbre de cintrage.

Les figures 2 et 3 représentent, en version désassemblée et en version assemblée, un mode de réalisation du balai d’essuie-glace 110 selon l’invention.

Les éléments déjà décrits dans ce qui précède sont désignés dans ce qui suit par les mêmes chiffres de référence augmentés d’une centaine. Ainsi, les références 114, 116, 118 et 120 désignent respectivement le corps longitudinal, la lame, la vertèbre et le déflecteur du balai 110 selon l’invention.

Comme cela est visible sur la figure 2, chacune des parties du corps longitudinal 114 du balai d’essuyage 110 est formée, avec son déflecteur 120, d’une pièce en élastomère, de préférence par extrusion ou injection, et par exemple en caoutchouc. Ces parties forment chacune un demi-corps longitudinal du balai d’essuyage 110.

Le corps longitudinal 114, qui est identique pour ses deux demi-corps, définit une cavité interne 130 longitudinale de réception d’un organe 132 de maintien de la lame d’essuyage 116. Un tel organe de maintien forme un exemple de réalisation de l’organe longitudinal élastique selon l’invention, ce dernier pouvant être formé seulement de l’organe de maintien 132, ou de cet organe de maintien 132 combiné à une vertèbre de cintrage 118. Cet organe est élastique en ce sens qu’il est susceptible de reprendre une position initiale après avoir subi un effort.

La cavité 130 débouche ici aux deux extrémités longitudinales de chacune des parties du corps longitudinal 114 pour assurer le montage de celles-ci sur l'organe de maintien 132.

La cavité 130 du corps longitudinal 114 est définie par une paroi supérieure 33, à partir de laquelle le déflecteur 120 s'étend vers le haut, et deux parois latérales 34 et 35 sensiblement parallèles formant ainsi un parallélépipède creux ouvert sur sa face inférieure. Dans l'exemple représenté, sans que ceci soit essentiel pour la réalisation de l'invention, les deux parois latérales 34, 35 du corps longitudinal 114 présentent des surépaisseurs dans lesquelles sont positionnés des canaux longitudinaux 115 destinés à assurer la circulation de liquide lave-glace et sa distribution tout le long du balai 110 au moyen d'orifices régulièrement disposés sur sa longueur. L’organe de maintien 132 est destiné à être inséré par coulissement dans la cavité 130 et est donc configuré, et en particulier dimensionné, pour autoriser ce montage. Alternativement, l’organe de maintien 132 peur être monté dans la cavité 130 selon un mouvement transversal à une direction longitudinale du corps longitudinal 114. Dans ce mode de réalisation, le corps longitudinal 114 est adapté pour se déformer et ainsi autoriser ce montage transversal. L’organe de maintien 132 est formé, en premier lieu, d'une barre 158 de forme allongée qui comprend un évidement longitudinal interne 160 pour le logement de la vertèbre 118, celle-ci étant destinée également à être insérée dans cet évidement par coulissement, notamment.

La barre 158 de l’organe de maintien 132 comprend deux parois sensiblement parallèles, respectivement inférieure 162 et supérieure 163, reliées entre elles par des parois latérales. Les parois définissent entre elles l’évidement 160 précité qui a des dimensions légèrement supérieures à celles de la vertèbre 118 pour autoriser le montage et un coulissement 160 aisé de cette dernière dans l’évidement 160.

La barre 158 peut présenter en section un périmètre fermé, l’évidement 160 étant alors entouré sur ces quatre côtés. Alternativement, la paroi supérieure 163 peut comprendre une fente longitudinale, avantageusement sur toute la longueur de l’organe longitudinal élastique. Le périmètre, vu en section, est alors ouvert. L’organe de maintien 132 comprend également des crochets longitudinaux inférieurs 168 qui sont formés d’une seule pièce avec la barre 158 et qui sont destinés à coopérer avec le talon 144 de la lame d’essuyage 116 pour assurer le maintien de celle-ci. Ces moyens forment un exemple de réalisation du dispositif de maintien de la lame d’essuyage.

Les crochets 168 sont au nombre de deux et s’étendent de part et d’autre d’un plan médian perpendiculaire à la barre 158. Ils ont chacun en section une forme sensiblement en L et s’étendent vers le bas depuis la paroi inférieure 162 de la barre 158.

Chaque crochet 168 comprend une première partie, ou partie supérieure 170, dont le bord longitudinal supérieur est relié à la paroi inférieure 162 de la barre, cette partie supérieure 170 étant sensiblement perpendiculaire à la paroi 162. Le bord longitudinal inférieur de la partie 170 est relié au bord longitudinal latéral d’une seconde partie, ou partie inférieure 172, du crochet, qui est configurée pour se positionner sous le talon 144.

Les dimensions de la cavité 130 sont ici prévues pour autoriser le montage de l’organe de maintien 132 par coulissement. En particulier, la largeur maximale de l’organe de maintien 132 est inférieure à celle de la cavité 130, l’épaisseur de la barre 158 est inférieure à la distance entre l’extrémité supérieure du talon 144 et la paroi inférieure du corps longitudinal 114, la distance entre les parties supérieures 170 des crochets 168 est supérieure à la largeur maximale du talon 144, la distance entre les parties inférieures 172 des crochets 168 est supérieure à la largeur minimale du talon 144, etc... L’organe de maintien 132 peut être réalisé en matériau synthétique ou métallique et la vertèbre 118 est de préférence réalisée en métal pour garantir une bonne rigidité et in fine un appui homogène du balai d’essuyage 110 contre le pare-brise. Cet organe de maintien 132 et la vertèbre 118 ont sensiblement la même longueur, qui est similaire à celle du corps longitudinal 114, à la distance ou découpe près séparant les demi-corps du corps longitudinal 114. La distance entre les deux demi-corps longitudinaux permet le montage du connecteur 24. Les dimensions de cette découpe sont fonction de celles du connecteur, c'est-à-dire qu'elle a une longueur ou dimension longitudinale sensiblement égale voire légèrement supérieure à celle du connecteur 24.

Dans le cas où l’on souhaite fermer les extrémités du corps longitudinal 114 avec des embouts 22, la vertèbre 118 peut avoir une longueur supérieure de façon à ce que ses extrémités longitudinales dépassent du corps et de la lame, pour que les embouts 22 puissent s’y raccorder et chapoter l’ensemble.

La lame d’essuyage 116 est par exemple du type sapin. L'extrémité supérieure d’une lèvre 117 constitutif de la lame d’essuyage 116 est reliée par un voile formant charnière 80, premièrement, à un organe d’amortissement 145 et, deuxièmement, à un talon longitudinal 144. L'organe d'amortissement 145 a, dans une première partie 134, sensiblement une forme en plan qui s'étend latéralement, de façon symétrique, au-dessus de la charnière 80 jusqu'à dépasser l'envergure latérale des crochets 168 ; elle est suivie par une seconde partie 135 qui se redresse vers le haut pour envelopper lesdits crochets 168 et venir en vis-à-vis des parois latérales du corps longitudinal 114.

La lame d’essuyage 116 peut venir, en fonctionnement, en butée sur la première partie de l’organe d'amortissement 145, ce qui amortit son retournement vers l’avant ou vers l’arrière. Après assemblage du balai, comme illustré sur la figure 3, l’organe d'amortissement 145 reste situé à l’extérieur de la cavité 130 du corps longitudinal 114, alors que le talon 144 est situé dans cette cavité 130, ces deux éléments se positionnant verticalement de part et d'autre des parties inférieures 172 des crochets 168 de l'organe de maintien 132.

Le talon 144 a ici une section sensiblement en forme de T dont la branche horizontale s’étend à distance de l'organe d'amortissement 145 et définit avec lui des espaces longitudinaux latéraux 152, dans lesquels viennent s'insérer les parties inférieures 172 des crochets 168. Ces espaces longitudinaux latéraux 152 forment des gorges.

Dans l'invention, alors que la lame 116 est portée par l'organe de maintien 132, ce qui assure un maintien efficace de la lame racleuse 116 et favorise un essuyage efficace du pare-brise, le corps longitudinal 114 est rattaché à la lame d’essuyage 116 au niveau de l'extrémité de son organe d'amortissement 145. Pour cela les dimensions latérales de la première partie 134 et l'orientation donnée à la seconde partie 135 de l'organe d'amortissement 145 sont telles que ces deux parties 134, 135 débordent de la largeur de l'organe de maintien 132, qu'elles enveloppent. Les dimensions latérales du corps longitudinal 114 sont telles que ses faces latérales débordent elles aussi de cet organe de maintien 132 de façon que celui-ci puisse entrer dans la cavité 130 du corps. Au final, l'organe d'amortissement 145 et les parois latérales 34, 35 du corps longitudinal 114 se rejoignent en enveloppant l'organe de maintien 132 par l'extérieur, à la différence de l’art antérieur où cette jonction se faisait en passant par le plan vertical médian du balai. Cette disposition permet d'assurer la rigidification du balai avec une vertèbre unique, qui se positionne alors symétriquement par rapport à ce plan médian.

Le rattachement du corps longitudinal 114 à la lame d’essuyage 116 est assuré par des premiers moyens de fixation 137, issus du corps longitudinal 114, coopérant avec des seconds moyens de fixation 147 que comprend la lame d’essuyage 116. Selon un exemple de réalisation, ces premiers moyens de fixation prennent la forme de tubes creux 137 positionnés à l'extrémité inférieure des parois latérales 34, 35 du corps longitudinal 114, alors que les deuxièmes moyens de fixation sont formés par des tubes 147, par exemple pleins ou creux mais à contour fermé, positionnés à l'extrémité latérale de l'organe d'amortissement 145, notamment à l’extrémité libre de sa deuxième partie 135.

Le diamètre intérieur des tubes creux 137 du corps longitudinal 114 est légèrement supérieur au diamètre extérieur des tubes pleins 147 de la lame 116 de façon à permettre un coulissement des tubes pleins dans les tubes creux lors du montage du balai. Les tubes creux 137 comportent par ailleurs une découpe sur leur périphérie pour laisser le passage à l'extrémité distale de l'organe d'amortissement 145, dont l'épaisseur à cet endroit est légèrement inférieure secteur angulaire correspondant à la découpe ménagée sur le tube creux 137.

Il est envisageable que les tubes creux 137 soient réalisés dans un matériau pus dur que le reste du corps longitudinal 114 et que les tubes 147 soient réalisés dans un matériau plus dur que le reste de la lame 116. De telles dispositions permettent de favoriser le glissement des surfaces les unes sur les autres. Dans un tel cas, le corps longitudinal 114 peut comprendre une partie de déflection d’air 120 réalisée en un matériau plus souple que ses premiers moyens de fixation 137. De même, la lame d’essuyage comprend une lèvre 117 réalisé en un matériau plus souple que le matériau utilisé pour former les seconds moyens de fixation 147. Un procédé de co-extrusion permet de fabriquer de tels composants bi-matières.

Bien entendu, les tubes creux et pleins évoqués ci-dessus ne sont qu’un exemple de réalisation. Les moyens de fixation peuvent aussi être des griffes, des queues d’aronde, et d’une manière générale toutes formes complémentaires pouvant relier l’organe longitudinal 114 à la lame d’essuyage 116. Le montage de ces formes complémentaires peut se faire par coulissement longitudinal ou encliquetage vertical. Il est bien évident que tous les types d'attache peuvent être mis en œuvre pour fixer le corps longitudinal 114 sur la lame d’essuyage 116, pour autant que cette liaison se fasse en enveloppant l'organe de maintien 132, c'est à dire qu'il ne soit pas un obstacle à la mise en place d'une vertèbre dans cet organe de maintien.

On peut réaliser un montage transversal du corps longitudinal 114 sur l’organe de maintien 132 et glisser la lame d’essuyage 116 ensuite, en faisant coïncider les premiers et seconds moyens de fixation. On peut aussi monter par coulissement les demi-corps longitudinaux sur l’organe de maintien 132, puis ensuite glisser la lame d’essuyage 116. On peut encore monter en premier lieu par coulissement la lame d’essuyage 116, puis coulisser les demi-corps longitudinaux par rapport à la lame d’essuyage 116.

Le montage d'un balai d'essuie-glace selon l'invention peut s'effectuer donc de la façon suivante :

Une première étape consiste à positionner le connecteur 24 sur l'organe de maintien 132, ces deux pièces comportant des dispositifs d'accrochage coopérant entre eux. L'étape suivante consiste à insérer la vertèbre 118 dans l'organe de maintien 132 en la faisant glisser dans l'évidement longitudinal 160 de celui-ci. La vertèbre traverse l'intégralité de l'organe de maintien 132 ainsi que le connecteur 24 dans lequel, ou en-dessous duquel, un espace est laissé libre à cet effet. L'introduction de la vertèbre permet de solidariser la structure, sur laquelle il ne reste plus qu'à installer les deux éléments restants, à savoir la lame racleuse 116 et les deux demi-corps du corps longitudinal 114 du balai d’essuyage 110.

La lame racleuse 116 est insérée à un bout, par son talon 144, dans l'espace situé entre les crochets longitudinaux 168 de l'organe de maintien 132, puis elle est poussée, par glissement, jusqu'à ce qu'elle traverse cet organe de maintien 132 de part en part. Dans cette position, la lame est portée, par l'intermédiaire de son talon 144, par les deux crochets 168. Du fait de la continuité longitudinale de l'organe de maintien 132, la lame 116 peut elle-même être réalisée en un seul morceau, sans qu'il y ait besoin d'une découpe ou d'un raccordement au niveau du connecteur 24.

Le montage du corps longitudinal 114 et de son déflecteur 120 s'effectue ensuite par un simple glissement de chaque demi-corps en direction du connecteur 24, en emboîtant les extrémités de l'organe de maintien 132 dans une des extrémités de chaque demi-corps et en faisant coulisser ce dernier sur l'organe de maintien jusqu'à ce qu'il vienne en contact avec le connecteur 24. Cette opération s'effectue en prenant soin de faire coopérer auparavant les premiers moyens de fixation 137 avec les seconds moyens de fixation 147. Pour ce faire, on fait pénétrer l'extrémité de chacun des tubes 147 de la lame d’essuyage 116 dans les tubes creux 137 de chaque demi-corps. Du fait de leurs diamètres respectifs les tubes 147 viennent remplir l'espace interne des tubes creux 137 et assurer une fixation du corps longitudinal 114 à la lame d’essuyage 116. Le connecteur 24 peut comprendre des canules de raccordement des canaux 115 pour acheminer du liquide lave-glace, ou bien encore des connecteurs électriques pour réchauffer le corps longitudinal 114 du balai d’essuyage 110 et éviter le gel du liquide lave-glace. L'opération se termine par l'insertion des embouts 22 à l'extrémité libre de chaque demi-corps, pour fermer la cavité 130 et retenir longitudinalement la vertèbre 118 et la lame d’essuyage 116. L'ensemble constitué par l'organe de maintien 132, la lame d’essuyage 116 et les deux demi-corps du corps longitudinal 114 est alors solidarisé et assemblé avec le connecteur 24. Le balai ainsi constitué peut alors être équipé d'un adaptateur 26 qui est fixé sur le connecteur 24, puis rattaché à la pièce terminale 28 d'un bras porte-balai 12 d'un système d’essuyage.

Telle que réalisée l'invention permet de ne mettre en œuvre qu'une vertèbre unique et de rendre dissociable la lame 116 du reste du balai et ainsi de pouvoir procéder à l'échange de celle-ci, lorsqu'elle est abîmée, sans intervention sur les autres composants du balai. L'invention a été décrite avec des canaux longitudinaux de circulation du liquide lave-glace qui sont positionnés dans les faces latérales du corps longitudinal du balai d’essuyage. Il est bien évident qu'elle peut être mise en œuvre sur tout type de balai, que celui-ci présente des canaux de circulation du liquide positionné à tout autre endroit ou bien qu'il n'en présente pas.

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Balai d’essuie-glace (110) pour un véhicule, comprenant une lame d’essuyage longitudinale (116) destinée à être appliqué contre une surface à essuyer, un organe longitudinal élastique (132) comprenant au moins un dispositif de maintien de la lame d’essuyage (116), un corps longitudinal (114) porteur d'un déflecteur aérodynamique (120), caractérisé en ce que le corps longitudinal (114) comprend des premiers moyens de fixation (137) coopérant avec des seconds moyens de fixation (147) que comprend la lame d’essuyage (116).
2. 2. Balai (110) selon la revendication 1, dans lequel les premiers et seconds moyens de fixation (137, 147) sont ménagés de part et d’autre de l’organe longitudinale élastique (132).
3. 3. Balai (110) selon les revendications 1 ou 2, dans lequel les premiers moyens de fixation (137) coopèrent de façon détachable avec les seconds moyens de fixation (147).
4. 4. Balai (110) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de fixation (137) et les seconds moyens de fixation (147) coopèrent de sorte que le corps longitudinal (114) et la lame d’essuyage (116) enveloppent l’organe longitudinal élastique (132).
5. 5. Balai (110) selon l’une quelconques des revendications précédentes, comprenant une vertèbre longitudinale de cintrage (118) logée dans un évidement (160) d’extension longitudinale que comporte l’organe longitudinal élastique (132).
6. 6. Balai (110) selon la revendication 5, dans lequel l’évidement (160) est délimité par une barre (158) dont au moins une portion s’étendant longitudinalement présente un périmètre fermé.
7. 7. Balai (110) selon la revendication 5, dans lequel l’évidement (160) est délimité par une barre (158) présentant une paroi supérieure ouverte sur toute la longueur de la barre (158).
8. 8. Balai (110) selon l'une quelconques des revendications précédentes, dans lequel le corps longitudinal (114) comporte une cavité (130) dans laquelle s’étend l’organe longitudinal élastique (132), ladite cavité (130) étant ouverte sur un côté et lesdits premiers moyens de fixation (137) étant positionnés aux extrémités libres de parois délimitant la cavité (130).
9. 9. Balai (110) selon l’une quelconques des revendications précédentes, dans lequel le corps longitudinal (114) comporte une cavité (130) dans laquelle s’étend l’organe longitudinal élastique (132), ladite cavité (130) étant fermée par la lame d’essuyage (116).
10. 10. Balai (110) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la lame d’essuyage (116) comprend un talon (144) relié à une lèvre (117) par une charnière (30) et au moins une extension (145) ménagée latéralement au talon (145), au moins un second moyen de fixation (147) étant positionnés à une extrémité libre de l’extension (145).
11. 11. Balai (110) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la lame d’essuyage comprend au moins une lèvre et une partie s'étendant latéralement et formant organe d'amortissement pour la rotation de la lèvre, et dans lequel lesdits premiers moyens de fixation (137) sont formés par au moins un tube cylindrique creux (137) porté par le corps longitudinal (114) et lesdits seconds moyens de fixation (147) sont formés par au moins un tube cylindrique (147) porté ledit organe d'amortissement (145), les diamètres desdits tubes (137, 147) étant dimensionnés pour assurer un maintien avec coulissement longitudinal dudit tube (147) dans ledit tube creux (137).
12. 12. Balai (110) selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel le dispositif de maintien de la lame d’essuyage est formé par un logement de réception (31) d’un talon (144) de la lame d’essuyage (116), les premiers et seconds moyens de fixation (137, 147) étant positionnés de part et d’autre du logement de réception du talon (144).
13. 13. Balai (110) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps longitudinal (114) est formé de deux demi-corps longitudinaux positionnés de part et d'autre d’un dispositif de connexion (24) du balai d’essuie-glace (110) sur un bras d’entraînement, chaque demi-corps comportant une cavité (130) configurée pour recevoir l’organe longitudinal élastique (132).
14. 14. Système d’essuyage d’une surface à essuyer de véhicule, en particulier automobile, comportant au moins un balai (110) selon l’une des revendications précédentes.
15. 15. Procédé d’assemblage d’un balai d’essuie-glace (110) comprenant une lame d’essuyage longitudinale (116), un organe longitudinal élastique (132) comprenant au moins un dispositif de maintien de la lame d’essuyage (116) et un corps longitudinal (114) porteur d'un déflecteur aérodynamique (120), caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à assembler l’organe longitudinal élastique (132) et la lame d’essuyage (116) puis à relier le corps longitudinal (114) à la lame d’essuyage (116).
16. 16. Procédé selon la revendication 15, dans lequel l’organe longitudinal élastique (132) comprend un évidement (160) d’extension longitudinale dans lequel est logée une vertèbre longitudinale de cintrage (118), au cours duquel on insère la vertèbre longitudinale de cintrage (118) dans l’évidement (160) préalablement à l’étape d’assemblage de l’organe longitudinal élastique (132) avec la lame d’essuyage (116) et préalablement à l’étape de liaison entre le corps longitudinal (114) et la lame d’essuyage (116).
17. 17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que, le balai (110) comportant un connecteur (24) de liaison à un bras porte-balai et son corps longitudinal (114) comportant deux demi-corps longitudinaux et délimitant une cavité longitudinale 30) apte à recevoir ledit organe longitudinal élastique (132), le procédé comprend les étapes de : a) montage du connecteur (24) sur l'organe longitudinal élastique (132), b) insertion par coulissement longitudinal de ladite vertèbre de cintrage (118) dans l'évidement (160) de l’organe longitudinal élastique (132), c) assemblage de la lame d’essuyage (116) et de l’organe longitudinal élastique (132), d) engagement des deux demi-corps longitudinaux sur l’organe longitudinal élastique (132) de part et d’autre du connecteur (24) et mise en correspondance des premiers et seconds moyens de fixation (137, 147), puis e) insertion éventuelle d'un embout (22) à l'extrémité libre de chaque demi-corps.