FR3040593A1 - Lacet de chaussure - Google Patents

Abstract

Lacet de chaussure (1) formé de fils tressés ou tissés (11a, 11b) formant une gaine dont la surface-enveloppe (20A) est antidérapante, au moins partiellement dans les zones en relief (11bb) des fils (11b).

Description

Domaine de rinvention

La présente invention se rapporte à un lacet de chaussure et à son procédé de fabrication. L’invention a également pour objet un dispositif de réglage pour une chaussure équipée d’un tel lacet.

Etat de la technique

On connaît traditionnellement les lacets et en particulier des lacets développés au cours de ces dernières années, notamment destinés à des chaussures de sport et permettant de régler la fermeture de la chaussure et de conserver ce réglage même pour enlever le pied de la chaussure ou pour l’engager. Ces lacets sont constitués d’une âme formée de brins élastiques avec un chapelet d’excroissances élastiques en forme de boules réparties le long du lacet, l’ensemble étant contenu dans une gaine tressée. Le lacet peut être allongé de façon à escamoter une excroissance pour la traversée d’un œillet, les excroissances ayant au repos ou à l’état de légère tension du lacet, une section supérieure à l’ouverture d’un œillet de sorte que le lacet se maintient par la venue en appui d’excroissances sur le dessus des œillets.

Ce lacet est intéressant car pratique d’utilisation, notamment pour des chaussures de sport, voire des chaussures de ville. Toutefois, sa fabrication est relativement complexe et de ce fait coûteuse.

Il arrive également que dans certaines circonstances la chaussure doit être fermement attachée au pied sans laisser de souplesse ou d’élasticité de la fermeture en partie haute de la chaussure pour éviter que celle-ci ne risque de se détacher plus ou moins partiellement lorsque l’utilisateur marche ou court dans une zone, par exemple marécageuse et glaiseuse, aspirant la chaussure et la retenant par un effet de ventouse.

But de rinvention

La présente invention a pour but de développer un lacet de forme simple, permettant de tenir le laçage dans les différents œillets ou boucles d’une chaussure tout en permettant un réglage continu de la tension dans les différentes parties de la chaussure et le cas échéant du nœud fermant le lacet, qui soit d’une fabrication plus économique que les lacets de l’état de la technique tout en bénéficiant du même effet, voire de l’avantage d’une possibilité de réglage en continu et non pas discontinu tout au long du lacet. L’invention a également pour but de développer un moyen permettant de développer un moyen permettant de raffermir de manière réglable la partie supérieure du laçage de la chaussure.

Exposé et avantages de rinvention A cet effet la présente invention a pour objet un lacet de chaussure formé de fils tressés ou tissés et la surface-enveloppe formée par les fils tressés est au moins partiellement antidérapante.

Et notamment, la surface-enveloppe est formée au moins en partie par le tressage ou le tissage de fils en un matériau antidérapant ou revêtus d’un matériau antidérapant ; suivant une variante la surface-enveloppe comporte des aspérités.

Le lacet selon l’invention a l’avantage de permettre un accrochage continu grâce aux zones antidérapantes réalisées sur / dans la surface-enveloppe. Cela permet un bon accrochage du lacet aux œillets d’une chaussure quel que soit l’écartement entre deux œillets réunis par un segment du lacet.

Le lacet selon l’invention favorise également la tenue du nouage du lacet évitant que le nœud ne se défasse par le glissement des parties du lacet en contact les unes avec les autres sous l’effet des sollicitations répétées exercées sur le nœud pendant la marche.

Ce lacet est d’une fabrication particulièrement simple et économique car dans un cas il s’agit de tresser ou de tisser des fils usuels et des fils ayant des propriétés antidérapantes, soit par la nature de la matière du fil, soit par le revêtement du fil. Dans l’autre cas, la surface-enveloppe est munie d’aspérités obtenues par un traitement tel qu’un enrobage ou une projection. Les aspérités sont réalisées sur la surface-enveloppe, soit de façon continue sur toute la longueur du lacet, soit de manière discontinue et notamment dans la partie du milieu du lacet pour le passage des premiers œillets de la chaussure ou aux extrémités du lacet à l’endroit où se fait le nœud.

Suivant une caractéristique avantageuse, le revêtement antidérapant est du silicone.

Selon une autre caractéristique avantageuse, les aspérités sont en silicone.

Il est également avantageux de réaliser le lacet avec une âme formée de brins élastiques dans une gaine de fils tressés, ce qui donne au lacet une certaine élasticité offrant plus de souplesse à la chaussure. Le lacet est en effet tenu au niveau des œillets, mais dans Tintervalle il peut s’étendre élastiquement pour répondre à un effort local exercé sur la chaussure ou par le pied sur la chaussure. L’invention a également pour objet un procédé de fabrication d’un tel lacet, ce procédé étant caractérisé en ce que on tresse ou on tisse un mélange de fils naturels et de fils à propriété antidérapante. Ce procédé particulièrement simple permet d’obtenir en une seule opération les lacets tressés ou tissés.

Après le tressage ou le tissage, on subdivise le produit en segments à la longueur requise pour les lacets et on munit de ferrets les extrémités des segments tressés ou tissés ainsi obtenus.

Selon l’invention, le tressage se fait avec ou sans âme. L’invention a également pour objet un procédé de fabrication de lacets consistant à : tresser ou tisser des fils naturels et appliquer sur la surface enveloppe de la tresse ou du ruban tissé, des particules formant des aspérités.

Selon l’invention, les fils naturels utilisés pour le tressage ou le tissage sont de manière générale des fils n’ayant pas de propriété antidérapante particulière par opposition aux fils ayant de telles propriétés antidérapantes qui sont par exemple des fils revêtus de silicone. L’invention a également pour objet un dispositif de réglage de la partie supérieure de la tension du segment haut du laçage avec un lacet de chaussure tel que défini ci-dessus, ce dispositif étant caractérisé en ce qu’il est en forme de plaquette non rigide muni d’au moins deux passages en forme d’œillet près de chaque extrémité de la plaquette pour recevoir et retenir l’extrémité correspondante du lacet près de la sortie du dernier œillet de chaque bord de laçage. Le dispositif réduit la longueur libre du lacet entre l’œillet haut et le nouage du lacet et raffermit la tenue du pied par la partie haute de la chaussure.

Le nouage est remplacé par l’accrochage du lacet dans le passage de la plaquette, de chaque côté de celle-ci.

Le dispositif de réglage de la tension réduit considérablement la longueur du segment de lacet par rapport à la longueur de ce segment lorsque les deux extrémités du lacet sont nouées.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le passage est dédoublé pour réaliser une boucle avec chaque extrémité de lacet. Cela permet de renforcer la tenue dans le passage de la plaquette, évitant tout glissement sous l’effet d’efforts importants exercés sur la partie supérieure du lacet lorsque celui-ci est serré fermement.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le passage est un œillet fendu muni d’une entrée évidée, l’œillet fendu muni d’une entrée évasée pour faciliter la mise en place du lacet par enclip-sage du brin de lacet dans cette entrée évasée sans qu’il soit nécessaire d’enfiler le lacet par son ferret à travers le passage.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le passage est renforcé en épaisseur par rapport à l’épaisseur de la plaquette. Dessins

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide de modes de réalisation d’un lacet de chaussure selon l’invention représenté dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique d’une partie de l’extrémité d’un lacet selon l’invention, la figure 2 est un schéma d’un tronçon de lacet selon un premier mode de réalisation de l’invention, la figure 3 est un schéma d’un tronçon d’un second mode de réalisation d’un lacet selon l’invention, la figure 4A est une vue très schématique d’un tronçon de lacet avec une surface antidérapante sur toute la longueur du lacet, la figure 4B est une vue schématique comparable à celle de la figure 4A et avec des zones antidérapantes sur seulement certaines parties du lacet, la figure 5 est une vue en perspective d’un nœud de fermeture d’un lacet, la figure 6 est une vue en perspective d’un exemple de laçage de chaussure, la figure 7 A est une vue en coupe partielle du passage de lacet selon l’invention dans un œillet de chaussure, la figure 7B est une vue très schématique de la figure 7A, la figure 8 est une vue partielle très schématique de la partie haute du laçage d’une chaussure avec le dispositif de réglage de tension selon l’invention, la figure 9 est une vue en plan de la plaquette et des deux bords supérieurs des volets avec les œillets hauts, la figure 10A est une vue en coupe de la plaquette de la figure 9, la figure 10B est une vue en coupe analogue à celle de la figure 10A d’une variante de plaquette.

Description de modes de réalisation de rinvention

Selon la figure 1, l’invention a pour objet un lacet de chaussure 1 composé d’une gaine tressée 10, de plusieurs fils 11. La gaine 10 globalement cylindrique est munie à ses extrémités d’un ferret 12 maintenant les fils de tressage regroupés, évitant leur effilochage et facilitant le passage de l’extrémité du lacet 1 dans les œillets de la chaussure.

Selon une variante, le lacet a un cœur 13 formé par un faisceau de brins élastiques entouré par une gaine 10’ tressée.

La surface-enveloppe du lacet 1, 1’ selon l’invention est formée par les parties des fils tressés 11 apparaissant en surface de la gaine 10, 10’.

Pour simplifier la description, la référence 10 sera seule utilisée ci-après pour désigner la gaine d’un lacet 1, 1’ sans ou avec un cœur formé de brins élastiques 13.

Selon la figure 2, un premier mode de réalisation d’un lacet représenté schématiquement par un tronçon de lacet IA est formé d’un tressage de fils naturels lia mélangés à des fils 11b ayant des propriétés antidérapantes comme par exemple des fils en un matériau antidérapant ou revêtus d’un matériau antidérapant tel que des fils siliconés. Selon la proportion de fils 1 lb à revêtement antidérapant, on aura une surface-enveloppe 20 A de la gaine tressée au moins partiellement antidérapante aux endroits llbb où les fils antidérapants 11b apparaissent dans la surface-enveloppe 20A du lacet IA. La surface-enveloppe 20A est globalement cylindrique de section circulaire, mais localement elle présente des reliefs et des creux résultant du tressage des fils. Les reliefs 1 lbb des fils antidérapants 11b constituent autant de zones antidérapantes de la surface-enveloppe 20A. Ces zones antidérapantes llbb assurent le blocage ou du moins la retenue du lacet IA au passage des œillets ou des parties nouées, les unes en contact des autres dans le nœud du lacet.

La figure 2 montre très schématiquement les zones antidérapantes llbb du lacet IA, que celui-ci soit ou non extensible élasti-quement selon qu’il est tressé avec un cœur élastique ou non.

La figure 3 montre un tronçon d’un autre mode de réalisation d’un lacet IB ayant une structure tressée avec ou sans cœur formé de brins élastiques. Le lacet IB est tressé avec des fils lia sans propriété antidérapante, mais la surface-enveloppe 20B du lacet est couverte au moins partiellement de particules 15 formant des aspérités. (Ces deux termes sont synonymes dans la présente description et sont affectés de la même référence 15).

Les particules 15 sont intégrées dans un milieu adhésif pour s’accrocher aux fils ou à certains fils de la surface-enveloppe 20B soit de façon continue, soit par zones. Les particules 15 sont réparties de manière aléatoire sur la surface-enveloppe 20B et créent des parties en relief. Les particules 15 sont notamment des particules de silicone, ayant une granulométrie de quelques dixièmes de millimètre.

Les particules 15 sont appliquées sur la surface-enveloppe 20B par exemple par projection ou pulvérisation ou encore par le passage du lacet traité dans un lit fluidisé de particules.

Les particules sont fixées à la surface-enveloppe 20B en étant rendues adhésives ou sur la surface-enveloppe rendue adhésive pour fixer les particules 15.

Alors que le tressage ne peut se faire de façon discontinue et qu’ainsi la surface-enveloppe du lacet selon la figure 2 a une continuité dont la seule variable est la variation de la densité du tressage qui peut évoluer suivant la longueur du lacet, celui de la figure 3 peut avoir une surface-enveloppe garnie d’aspérités sur toute sa longueur ou seulement dans certaines zones comme cela sera expliqué ci-après.

La figure 4A montre à titre de comparaison, très schématiquement, un tronçon de lacet IA, IB dont la surface-enveloppe 20A, 20B est antidérapante avec des zones antidérapantes llbb ou des aspérités 15 réparties sur toute sa longueur alors que selon les mêmes principes de schématisation, le lacet IC de la figure 4B n’a des zones antidérapantes qu’au milieu et/ou près des extrémités, respectivement sur des longueurs L1 ou L2. Ces zones de longueur limitée correspondent pour la longueur L1 près du milieu, au passage du lacet dans les premiers œillets d’une chaussure et les longueurs L2 sont celles de la zone du nouage près des ferrets.

Dans le premier cas le lacet IC sera retenu près du milieu dans sa zone L1 pour qu’il ne risque pas de glisser chaque fois que la chaussure est dénouée et ouverte pour dégager / introduire le pied ; le deuxième cas est celui du nouage au niveau des zones L2 pour éviter que le lacet IC ne se dénoue de lui-même sous l’effet des efforts répétés et relativement périodiques auxquels il est soumis pendant la marche.

La figure 5 montre un nœud 100 de lacet dont les différentes parties en contact peuvent glisser les unes par rapport aux autres et ouvrir le nœud. Le lacet selon l’invention évite cet inconvénient grâce au frottement accentué les zones antidérapantes, les unes sur les autres. Seules les deux parties supérieures de la tige avec les œillets 201 de la chaussure 200 sont représentées à la figure 2.

La figure 6 montre le passage du lacet dans les œillets 201 et le « pliage » du lacet sur lui-même chaque fois pratiquement sur 360°. Pour le lacet 1 selon l’invention le blocage est renforcé par cet effet de « pliage » comme cela sera expliqué ci-après à l’aide des figures 7A, 7B.

La figure 7A montre à échelle très agrandie le passage du lacet 1 dans un œillet 201 de la chaussure 200. Le lacet 1 est pratiquement replié sur lui-même et du fait de sa mise en traction, la zone repliée ZR est plaquée contre le bord 201A de l’œillet 201, ce qui accentue l’accrochage par l’effet antidérapant de la surface-enveloppe au niveau du pliage du lacet 1.

Les parties en relief ou les aspérités de la surface enveloppe ne sont pas représentées, mais leur effet de blocage se comprend aisément.

La figure 7B schématise cette situation. Le lacet 1 est représenté par un trait et les zones antidérapantes llbb ou les aspérités 15 qui ont la même fonction, sont schématisées par une succession de triangles.

Cette présentation très schématique a pour seul but de mettre en évidence l’effet d’accrochage des parties antidérapantes ou des aspérités contre la surface 201A de l’œillet 201 et les plis saillants de l’œillet.

Dans le cas du passage d’un lacet 1 selon l’invention autour d’une boucle généralement dans la partie haute (tige) d’une chaussure 200 ou d’une botte, le blocage du lacet 1 autour de la boucle est du même ordre, le lacet étant retenu par les zones antidérapantes ou les aspérités plaquées contre l’arête de la boucle. Ce cas n’est pas représenté dans les dessins.

Dans le cas d’un lacet 1’ selon l’invention avec un cœur formé de brins élastiques 13, le laçage offre une certaine souplesse puisque les segments du lacet entre chaque fois deux œillets ou un œillet et une boucle restent élastiques et permettent de céder à certains efforts importants pour offrir ainsi une tenue plus souple de la chaussure au pied.

Le lacet présenté aux figures 1, 2, 3, 5, 6 est un lacet tressé avec ou sans âme. Le cas d’un lacet tissé se présente de manière similaire.

Un lacet tissé relève de la technique du tissage des rubans. Le lacet tissé est un mince ruban formé de fils de chaîne et de fils de trame. Selon l’invention, certains fils de chaîne ont des propriétés antidérapantes ; ils sont intégrés dans le ruban avec les autres fils de chaîne qui sont des fils"naturels" c’est-à-dire de fils n’ayant pas de propriété antidérapante particulière.

On peut également réaliser un ruban tissé dont certains fils de trame sont antidérapants en alternance avec des fils de nature habituelle.

Selon une autre variante, le lacet tissé est formé de fils naturels, sans propriété antidérapante et le ruban tissé reçoit des particules appliquées sur sa surface pour former des aspérités.

La surface du lacet tissé est la "surface enveloppe" formée par les deux faces du ruban tissé. Cette surface enveloppe est au moins partiellement antidérapante par des surfaces élémentaires constituées par les fils de trame ou de chaîne qui apparaissent sur les deux faces du ruban ou par les particules formant des aspérités, fixées sur les deux faces.

Le passage du ruban dans les œillets, autour des boucles ou dans le nœud se traduit par le même effet de friction et de retenue dans l’œillet, autour de la boucle ou dans le nœud que le ruban passe à plat dans l’œillet ou dans la boucle ou qu’il soit partiellement torsadé autour de son axe, comme cela résulte de l’usage et arrive habituellement aux lacets ronds ou plats.

Dans tous les cas, il y a un effet de blocage relatif du lacet à son contact avec l’œillet ou la boucle ou une autre partie de lacet dans le nœud.

La description du lacet tissé se faisant par analogie avec le lacet tressé, cette description ne nécessite pas de dessins particuliers.

Le procédé de fabrication d’un lacet tressé consiste à tresser des fils sur une machine à tresser les lacets ou les cordons, sans âme ou autour d’une âme.

Selon une première variante, on tresse le lacet avec des fils naturels mélangés à des fils ayant des propriétés antidérapantes.

Selon une autre variante du procédé, on tresse avec des fils naturels et on applique après le tressage, des particules formant des aspérités sur la surface-enveloppe.

Le procédé de fabrication d’un lacet tissé consiste à tisser un ruban avec des fils naturels mélangés à des fils à propriétés antidérapantes, soit avec des fils naturels et après le tissage on applique sur une face ou les deux faces du ruban, les particules formant des aspérités.

Ces différents procédés sont d’une mise en oeuvre simple.

La figure 8 est une vue très schématique de la partie haute des bords de laçage 210 a, b d’une chaussure montrant les œillets 201 et le lacet 1 représenté simplement par son tracé de laçage croisé par-dessus la languette 220 de la chaussure. Les extrémités du lacet 1 sont identifiées par les ferrets 12 a,b. Un laçage croisé fait avec le lacet 1 selon l’invention, a un nœud non représenté, situé au milieu (figuré par la ligne MM) de l’intervalle restant entre les bords de laçage 210a, b, de sorte que la longueur LB du brin libre du lacet est relativement importante. Cette longueur représentée à la figure 8 par la moitié de l’avant-dernier brin du lacet est sensiblement identique à celle du dernier brin haut entre le dernier œillet haut 201a, b et la ligne médiane MM où se situe le nœud.

Il en résulte une certaine extensibilité générée par l’extensibilité naturelle du lacet pour ce brin. Même si cette élasticité est réglée comme indiqué ci-dessus par le réglage de la tension des différentes parties du lacet, la légère extensibilité réglée est néanmoins un élément de confort obtenu grâce au lacet selon l’invention. Mais dans certaines conditions d’utilisation comme cela a été évoqué dans le préambule, cette extensibilité, même très légère du haut du laçage peut être très gênante par la surlongueur qu’elle réalise sous l’effet d’un effort important. Par exemple, un sportif marchant sur un terrain très boueux et collant, risque que sa chaussure ne s’accroche et ne reste plus ou moins collée par un effet de ventouse ; le pied peut alors sortir de la chaussure en cas d’effort violent à cause de la surlongueur ainsi réalisée par la partie haute du laçage.

Le dispositif de réglage 3 selon l’invention, combiné au lacet 1 permet d’éviter ce risque en raffermissant la tenue de la partie haute de la chaussure en réduisant l’extensibilité et ainsi la surlongueur de la partie haute du laçage.

Le dispositif de laçage 3 (figures 8 et 9) est constitué par une plaquette souple mais non élastique ou du moins d’une extensibilité transversale inexistante par rapport à celle du lacet 1. La plaquette 3, par exemple en matière plastique a une forme rectangulaire qui se positionne transversalement en travers de l’intervalle libre entre les bords de laçage 210 a,b des volets de la chaussure. La plaquette 3 comporte dans cette direction transversale et près de ses extrémités, deux passages 31 ayant sensiblement la section d’un œillet pour permettre la traversée d’un lacet.

Selon un mode de réalisation, le passage 31a une entrée évasée 32 débouchant dans le passage 31 pour engager le lacet transversalement et ne pas avoir à l’enfiler par le ferret 12a, 12b. La figure 9 montre deux formes d’entrée 32, 32’ plus ou moins évasées à gauche et à droite de la ligne médiane MM et constituant deux exemples.

La longueur LC du segment de lacet entre l’œillet haut 201a, b et le passage 31a, b est considérablement réduite par rapport à la longueur LB qu’aurait ce segment de lacet entre l’œillet haut 201a et le nœud (figure 8).

Comme la surlongueur du segment de lacet sous l’effet d’un effort d’extension est en général proportionnelle à la longueur du segment, la surlongueur que développera le segment LC sous l’effet d’un effort violent sera globalement réduite dans la proportion des longueurs LB/LC.

Cette réduction importante de la surlongueur raffermit dans les mêmes conditions, la tenue de la chaussure.

Selon une variante avantageusement représentée à la figure 9, la plaquette 3 comporte deux passages auxiliaires 33 avec chacun une entrée 34 ou 34’ plus ou moins évasée. Ces passages auxiliaires 33 sont situés au-delà des passages 31, plus près du milieu du lacet.

Les passages auxiliaires 33 qui peuvent être des œillets fermés permettent une seconde traversée du lacet 1 pour former une boucle la, b dans un sens ou dans l’autre, c’est-à-dire de l’avant vers l’arrière ou de l’arrière vers l’avant suivant le sens de traversée du lacet dans le premier passage 31.

Ces boucles la représentées dans la vue en coupe de la figure 10A permettent de renforcer la tenue de chaque extrémité du lacet 1.

Enfin, la surface dégagée 35 de la plaquette permet de placer un logo, une indication, une marque ou une surface réfléchissante ou un élément de personnalisation.

La figure 10B montre, dans une coupe similaire à celle de la figure 10A, une variante de forme de passage 31, 33 renforcée par un bourrelet 36 de façon à augmenter la surface de contact entre le lacet et le passage.

NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 1,1’ Lacet la,b Boucle du lacet IA Lacet avec des fils antidérapants IB Lacet avec des aspérités 10, 10‘ Gaine 11 Fil lia Fil naturel ou synthétique sans caractéristique anti dérapante 11b Fil antidérapant 1 lbb Partie en relief des fils antidérapants 12, 12a, 12b Ferret 13 Brins élastiques 15 Particules / aspérités 20 Surface-enveloppe 20A Surface-enveloppe avec des fils antidérapants 20B Surface-enveloppe avec des aspérités 201 Œillet 20 la,b Œillet 210a,b Bord de laçage 220 Languette 3 Dispositif de laçage, plaquette 31 Passage 32 Entrée 33 Passage auxiliaire 34, 34’ Entrée 35 Surface dégagée 36 Bourrelet LB Longueur du segment du lacet entre un oeillet et le nœud LC Longueur du segment de lacet entre un œillet et le

Passage dans la plaquette ZR Zone repliée du lacet dans un œillet

Claims (7)

1. REVENDICATIONS 1 °) Lacet de chaussure, caractérisé en ce que qu’il est formé de fils tressés ou tissés et la surface-enveloppe (20) formée par les fils (11) est au moins partiellement antidérapante.
2. 2°) Lacet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface-enveloppe (20A) est formée au moins en partie par le tressage ou le tissage de fils en un matériau antidérapant ou revêtus d’un matériau antidérapant.
3. 3°) Lacet selon la revendication 2, caractérisé en ce que le revêtement antidérapant est du silicone.
4. 4°) Lacet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface-enveloppe (20B) comporte des aspérités (15) déposées en surface.
5. 5°) Lacet selon la revendication 4, caractérisé en ce que les aspérités sont en silicone.
6. 6°) Lacet selon la revendication 5, caractérisé en ce que les aspérités (15) sont réalisées sur les extrémités du lacet côté ferrets (12), qui sont les parties nouées du lacet et/ou près du milieu du lacet pour stabiliser le passage du lacet dans les premiers œillets (201) de la chaussure.
7. 7°) Lacet selon la revendication 1, caractérisé en ce que le lacet (1’) a une âme formées de brins élastiques (13) dans une gaine (10’) de fils tressés (11) ; 8°)Dispositif de réglage de la tension des segments hauts d’un laçage pour un lacet de chaussure selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dispositif caractérisé en ce qu’ il est en forme de plaquette (3) munie d’au moins deux passages (31) en forme d’œillet près de chaque extrémité de la plaquette (3) pour recevoir et retenir l’extrémité correspondante du lacet 1 près de la sortie du dernier œillet de (201a, b) de chaque bord de laçage (210a,b). 9°) Dispositif de réglage selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque passage (31) est dédoublé (33) pour réaliser une boucle (la, lb) avec chaque extrémité du lacet (1). 10°) Dispositif de réglage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le passage (31, 33) est en forme d’œillet muni d’une entrée évasée (32, 32’, 34, 345) pour faciliter la mise en place du lacet par enclipsage d’un brin de lacet dans l’entrée évasée (32, 32’, 34, 34’J pour arriver dans le passage (31, 33) en forme d’œillet. 11°) Dispositif de réglage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le passage (31, 33) est renforcé en épaisseur (36) par rapport à l’épaisseur de la plaquette (3). 12°) Procédé de fabrication d’un lacet selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que on tresse ou on tisse un mélange de fils naturels et de fils ayant des propriétés antidérapantes 13°) Procédé de fabrication d’un lacet selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que on tresse ou on tisse des fils naturels et on applique sur la surface enveloppe de la tresse ou du ruban tissé, des particules formant des aspérités.