FR3038956A1 - Dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur et procede de montage associe - Google Patents

Abstract

Le dispositif de poulie comprend une poulie 12, un corps de montage 18 supportant la poulie et pourvu d'un alésage 18b traversant, et une vis 20 de fixation comprenant une tige 42 s'étendant à l'intérieur dudit alésage. Le dispositif comprend en outre au moins un organe 22 de blocage monté dans un trou 50 du corps du montage qui débouche dans ledit alésage 18b. Ledit organe 22 de blocage s'étend selon un axe 22a orienté en direction de la tige 42 de la vis de fixation. Ledit organe 22 de blocage coopère par contact avec ladite tige pour assurer la retenue axiale de la vis de fixation relativement au corps de montage.

Description

Dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur et procédé de montage associé

La présente invention concerne le domaine des dispositifs de poulie pour galet tendeur ou enrouleur prévus pour coopérer avec une chaîne ou une courroie, par exemple une courroie de distribution de moteur à combustion interne de véhicule automobile.

De tels galets servent généralement à maintenir en permanence une tension sur la courroie ou la chaîne dans une plage déterminée ou à modifier localement le cheminement emprunté par celle-ci. On parle alors respectivement de galets tendeurs ou de galets enrouleurs. Dans les galets enrouleurs, la poulie est montée à rotation sur une vis ou un axe par l’intermédiaire d’un palier, le galet étant ensuite fixé directement ou indirectement sur le bloc moteur ou sur un élément d’un dispositif de galet tendeur, par exemple un bras articulé ou un excentrique.

Pour réaliser la fixation du galet sur son support, on peut utiliser une entretoise en association avec ladite vis. Lors de ce montage, il est souhaitable que la vis soit axialement solidaire des autres éléments constituant le galet et comportant la poulie. On dispose ainsi d’un ensemble indémontable, facile à manipuler et à transporter, et pouvant être monté aisément.

Dans ce but, on connaît par le document FR 2 954 437 un dispositif de poulie comprenant une poulie, un palier, une entretoise supportant le palier et une vis de fixation immobilisée axialement par rapport à l’entretoise. La retenue axiale de la vis relativement à l’entretoise est réalisée au moyen d’un anneau de retenue radialement interposé entre eux. L’anneau de retenue est logé en partie à l’intérieur d’une gorge prévue spécifiquement sur la vis de fixation.

Pour réaliser le montage de l’anneau de retenue, cette solution nécessite de prévoir en outre une gorge annulaire de taille relativement importante sur une surface frontale de l’entretoise. Or, cette surface frontale est utilisée pour réaliser la fixation du dispositif sur le support associé. Ceci réduit donc considérablement la surface de contact entre l’entretoise et ce support. Par ailleurs, cette solution nécessite l’utilisation d’une vis de conception particulière.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients.

Plus particulièrement, la présente invention vise à prévoir un dispositif de poulie facile à fabriquer, à assembler et économique.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur de courroie ou de chaîne comprend une poulie, un corps de montage supportant la poulie et pourvu d’un alésage traversant, une vis de fixation comprenant une tige s’étendant à l’intérieur dudit alésage. Le dispositif comprend en outre au moins un organe de blocage monté dans un trou du corps du montage qui débouche dans ledit alésage. Ledit organe de blocage s’étend selon un axe orienté en direction de la tige de la vis de fixation. Ledit organe de blocage coopère par contact avec ladite tige pour assurer la retenue axiale de la vis de fixation relativement au corps de montage.

Ainsi, la retenue axiale de la vis relativement au corps de montage est réalisée sans interposition d’un anneau de retenue qui nécessite de prévoir une gorge annulaire sur la surface frontale du corps de montage utilisée pour réaliser la fixation du dispositif sur le support associé. Ceci permet d’accroître la zone de contact entre cette surface frontale du corps de montage et le support. En outre, l’utilisation d’au moins un organe de blocage pour assurer cette retenue axiale est applicable à tout type de conception de vis, par exemple avec ou sans gorge. L’axe de l’organe de blocage n’est pas parallèle à l’axe longitudinal de la vis de fixation. De préférence, l’axe de l’organe de blocage est sécant à un axe longitudinal de la vis de fixation.

Ledit organe de blocage peut coopérer par contact avec une portion lisse de la tige de la vis de fixation. Alternativement, ledit organe de blocage peut coopérer par contact avec une portion filetée de ladite tige. Dans ce cas, il est avantageux de disposer une extrémité dudit organe de blocage axialement entre deux flancs successifs du filetage de la portion filetée.

De manière avantageuse, une extrémité dudit organe de blocage peut être en concordance de forme avec la zone de la portion lisse, ou de la portion filetée, de ladite tige avec laquelle elle coopère. Ainsi, on limite encore le couple supplémentaire à exercer qui est causé par la friction entre ledit organe de blocage et la vis de fixation.

Ledit trou peut s’étendre au moins selon une direction radiale dans l’épaisseur du corps de montage en direction d’une surface extérieure ou d’une surface frontale dudit corps. Ledit trou peut ou non déboucher sur ladite surface. Ledit organe de blocage s’étend au moins radialement. Ledit organe de blocage peut s’étendre obliquement ou purement radialement.

Dans un mode de réalisation, ledit organe se blocage se présente sous la forme d’une goupille d’arrêt.

Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend une entretoise formant le corps de montage et un palier radialement interposé entre ladite entretoise et la poulie. Dans un autre mode, le dispositif peut être dépourvu de l’entretoise, une bague du palier formant alors ledit corps de montage. L’invention concerne encore un procédé d’assemblage d’un dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur de courroie ou de chaîne, dans lequel on monte un sous-ensemble comprenant une poulie, et un corps de montage pourvu d’un alésage traversant, puis on introduit une vis de fixation à l’intérieur dudit alésage du corps de montage. On monte, avant ou après l’étape d’introduction de la vis de fixation, au moins un organe de blocage dans un trou formé localement sur le corps de montage et débouchant dans ledit alésage pour bloquer axialement la vis de fixation relativement audit corps par contact avec une tige de ladite vis, ledit organe de blocage s’étendant selon un axe orienté en direction de ladite tige.

La présente invention sera mieux comprise à l’étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d’exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d’un dispositif de poulie selon un premier exemple de réalisation, - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe axiale d’un dispositif de poulie selon un deuxième exemple de réalisation, et - la figure 4 est une vue en coupe axiale d’un dispositif de poulie selon un troisième exemple de réalisation.

Sur les figures 1 et 2, le dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur de courroie ou de chaîne, référencé 10 dans son ensemble, comprend une poulie 12, un palier 14 à roulement supportant la poulie, d’axe géométrique 16, une entretoise 18 et une vis 20 de fixation dont l’axe longitudinal est coaxial à l’axe 16. Comme cela sera décrit plus en détail par la suite, le dispositif 10 comprend encore une goupille 22 d’arrêt pour assurer la retenue axiale de la vis 20 de fixation relativement à l’entretoise 18.

La poulie 12 comprend une portion axiale extérieure 24 offrant une surface extérieure destinée à coopérer avec une courroie ou une chaîne (non représentée), une portion axiale intérieure 26 et une portion intermédiaire 28 annulaire radiale reliant lesdites portions. Les portions extérieure 24 et intérieure 26 sont coaxiales à l’axe 16. Des nervures (non référencées) de rigidification sont également prévues entre les portions axiales extérieure 24 et intérieure 26 et se raccordent sur la portion intermédiaire 28.

Le palier 14 à roulement comporte une bague intérieure 30, une bague extérieure 32 sur laquelle est montée la poulie 12, une rangée d’éléments roulants 34, ici réalisés sous forme de billes, disposés entre des chemins de roulement des bagues, et une cage 36 assurant le maintien de l’espacement circonférentiel des éléments roulants 34. Le palier 14 comprend également de chaque côté un joint d’étanchéité (non référencé) annulaire fixé sur la bague extérieure 32 pour fermer l’espace radial existant entre les bagues et à l’intérieur duquel sont logés les éléments roulants 34 et la cage 36. Dans l’exemple de réalisation illustré, les bagues intérieure 30 et extérieure 32 sont massives.

Dans l’exemple de réalisation illustré, la poulie 12 est obtenue par surmoulage sur la bague extérieure 32 d’une matière plastique, telle qu’un polyamide. Il en résulte une excellente cohésion entre ces pièces. En variante, la poulie pourrait être collée sur la bague extérieure 32, ou encore être réalisée en tôle et être emmanchée sur ladite bague. Dans une autre variante, la poulie et la bague extérieure pourraient être réalisées en une seule pièce. L’entretoise 18, d’axe 16, supporte le palier 14. La bague intérieure 30 du palier est montée sur l’entretoise 18. Le palier 14 est distinct de l’entretoise 18. L’entretoise 18 s’étend axialement en saillie par rapport à la poulie 12. L’entretoise 18 comprend une surface extérieure 18a axiale cylindrique, un alésage 18b cylindrique, d’axe 16, et deux surfaces frontales 18c, 18d radiales opposées délimitant axialement ledit alésage et la surface extérieure. Dans l’exemple de réalisation illustré, les surfaces frontales 18c, 18d forment des surfaces d’extrémité de l’entretoise.

La surface extérieure 18a de l’entretoise présente une forme étagée délimitant un épaulement 38 radial annulaire formant surface de butée pour la bague intérieure 30 du palier. Une des surfaces frontales de la bague intérieure vient axialement en appui contre l’épaulement 38. La surface extérieure 18a de l’entretoise comprend une première portion sur laquelle est montée la bague intérieure 30 du palier et une seconde portion de plus grand diamètre, lesdites portions étant reliées entre elles par l’épaulement 38. Dans l’exemple de réalisation illustré, la surface frontale de la bague intérieure, située axialement à l’opposé de l’épaulement 38, est légèrement en saillie par rapport à la surface frontale 18c de l’entretoise. L’entretoise 18 laisse cette surface radiale complètement libre de sorte qu’elle puisse être utilisée comme surface de référence et venir en appui contre une toute autre surface.

La surface radiale 18d de l’entretoise est prévue pour venir en appui contre un support extérieur (non représenté) au dispositif 10 pour permettre le montage et la fixation du dispositif sur ce support. Le support peut par exemple être le bloc moteur, un bras articulé ou un excentrique du galet tendeur automatique associé. L’alésage 18b de l’entretoise s’étend axialement depuis la surface frontale 18c jusqu’à la surface radiale 18d. L’alésage 18b est traversant. La vis 20 de fixation s’étend à l’intérieur de l’alésage 18b. La vis 20 peut venir s’ajuster avec un jeu radial plus ou moins important dans l’alésage 18b.

La vis 20 de fixation, d’axe 16, comprend une tête 40 et une tige 42 s’étendant axialement à partir de la tête. La tige 42 comprend une portion lisse 44 s’étendant axialement à partir de la tête 40 et une portion filetée 46 à l’opposé de ladite tête. La portion lisse 44 vient se centrer dans l’alésage 18b de l’entretoise. La portion filetée 46 s’étend en saillie axiale par rapport à la surface frontale 18b de l’entretoise. Cette portion filetée 46 de la vis est prévue pour être insérée dans un trou taraudé ménagé dans le support extérieur au dispositif.

La vis 20 de fixation comprend une rondelle 48 d’appui montée autour de la tige 42 et contre laquelle est montée en contact la tête 40. La rondelle 48 est montée axialement en appui contre la surface frontale de la bague intérieure laissée libre par l’entretoise 18.

Alternativement, il pourrait être possible de prévoir une rondelle venue de matière, i.e. réalisée monobloc, avec la tige 42 et la tête 40 de la vis de fixation.

Comme indiqué précédemment, la goupille 22 d’arrêt permet de bloquer axialement la vis 20 de fixation par rapport à l’entretoise 18. La goupille 22 est distincte de la vis 20 et de l’entretoise 18. La goupille 22 est montée dans un orifice ou trou 50 ménagé sur l’entretoise. La goupille 22 est montée serrée dans le trou 50. En variante, la goupille 22 peut être fixée à l’intérieur du trou 50 par tout autre moyen approprié. La goupille 22 présente ici une forme générale cylindrique. Alternativement, la goupille 22 peut présenter une forme générale conique. Il est également possible de prévoir une goupille présentant en section droite une forme autre que cylindrique, par exemple ovale ou polygonale telle que carré, rectangulaire. La goupille 22 peut être réalisée en acier ou encore une matière synthétique plastique rigide.

Le trou 50 s’étend à partir de la surface frontale 18d de l’entretoise et débouche dans l’alésage 18b. Le trou 50 s’étend obliquement vers l’intérieur à partir de la surface frontale 18d. Le trou 50 s’étend selon une direction radiale et une direction axiale. Le trou 50 s’étend dans l’épaisseur de l’entretoise 18. Le trou 50 est en concordance de forme avec la goupille 22. Le trou 50 peut être obtenu par perçage. Le trou 50 s’étend sur un secteur angulaire limité, par exemple comprise entre 5° et 10°. Le trou 50 forme un évidement ou cavité locale sur la surface frontale 18d. A l’exception du trou 50, la surface radiale 18d de l’entretoise est lisse. On entend par « lisse », une face dépourvue de saillies, de picots, d’aspérités, de nervures, etc. ou encore de rainures ou d’évidements, etc. Cette conception permet encore d’accroître la zone de contact entre cette surface frontale de l’entretoise et le support associé au dispositif 10. La goupille 22 est située axialement en retrait par rapport à la surface frontale 18d de l’entretoise à l’intérieur du trou 50.

La goupille 22 s’étend selon un axe 22a d’allongement orienté en direction de la tige 42 de la vis de fixation, et plus précisément en direction de la portion lisse 44 de la tige. L’axe 22a est incliné par rapport à l’axe 16 longitudinal de la vis. L’axe 22a est sécant à l’axe 16. A titre indicatif, l’inclinaison de l’axe 22a par rapport à l’axe 16 est ici de l’ordre de 35°. Alternativement, il est possible de prévoir une inclinaison différente de l’axe 22a de la goupille.

La goupille 22 s’étend obliquement en direction de la vis 20 de fixation. La goupille 22 s’étend axialement et radialement vers l’intérieur en direction de la vis 20. La goupille 22 s’étend en saillie vers l’intérieur par rapport à l’alésage 18b de l’entretoise. Dans cet exemple de réalisation, la goupille 22 est montée en contact contre la portion filetée 46 de la vis de fixation. La goupille 22 s’engage entre deux flancs successifs en regard du filetage de la portion filetée 46. Une extrémité 22b de la goupille 22 est disposée axialement en partie entre ces deux flancs. Un déplacement axial de la vis 20 par rapport à l’entretoise est bloqué par le contact axial entre la goupille 22 et le filetage de la portion filetée 46 de ladite vis. Dans cet exemple de réalisation, le blocage axial est réalisé par interférence entre la portion filetée 46 de la vis et la goupille 22. La goupille 22 forme un organe de blocage coopérant par contact axial avec la portion filetée 46 de la vis de fixation.

Pour assembler le dispositif 10 de poulie, on procède de la manière suivante. Dans une première étape, on monte un sous-ensemble comprenant la poulie 12, le palier 14 à roulement et l’entretoise 18 qui a été au préalable percée localement de sorte à obtenir le trou 50 incliné.

Ensuite, dans une deuxième étape, on introduit la vis 20 de fixation équipée de la rondelle 48 dans l’alésage 18b de l’entretoise jusqu’à amener axialement en contact ladite rondelle contre la bague intérieure 30 du roulement. Enfin, on introduit la goupille 22 à l’intérieur du trou 50 à partir de la surface frontale 18d jusqu’à l’amener en contact contre la portion filetée 46 de la vis de fixation. La coopération entre la goupille 22 et la portion filetée 46 permet de bloquer un éventuel déplacement axial de la vis 20 relativement à l’entretoise 18 selon la direction opposée à la direction d’introduction de la vis. Dans cet exemple de réalisation, aucune fixation de la goupille 22 sur l’entretoise 18 n’est prévue. En variante, la goupille 22 pourrait être fixée sur l’entretoise 18 par tout moyen approprié, par exemple par collage. L’exemple de réalisation illustré à la figure 3, sur laquelle les éléments identiques portent les mêmes références, diffère de l’exemple précédent uniquement par l’orientation du trou 50 incliné. Le trou 50 s’étend ici obliquement à partir de l’alésage 18b en direction de la surface extérieure 18a sans déboucher sur ladite surface extérieure. Le trou 50 s’étend dans l’épaisseur de l’entretoise 18. Dans cet exemple de réalisation, la surface radiale 18d de l’entretoise est entièrement lisse. Lors de l’assemblage du dispositif 10, on monte la goupille 22 à l’intérieur du trou 50 avant l’introduction de la vis de fixation dans l’alésage 18b de l’entretoise.

De façon identique au premier exemple de réalisation décrit, la goupille 22 est montée en contact contre la portion filetée 46 de la vis de fixation et s’engage entre deux flancs successifs en regard du filetage. La goupille 22 s’étend obliquement en direction de la vis 20 de fixation. La goupille 22 s’étend axialement et radialement vers l’intérieur en direction de la vis 20. L’axe 22a de la goupille 22 est orienté en direction de la tige 42 de la vis de fixation, et plus précisément en direction de la portion filetée 46 de la tige. L’axe 22a est incliné par rapport à l’axe 16 longitudinal de la vis 20. L’axe 22a est sécant à l’axe 16. A titre indicatif, l’inclinaison de l’axe 22a par rapport à l’axe 16 est ici de l’ordre de 120°. Alternativement, il est possible de prévoir une inclinaison différente de l’axe 22a de la goupille. La goupille 22 s’étend en saillie vers l’intérieur par rapport à l’alésage 18b de l’entretoise. Dans cet exemple de réalisation, un déplacement axial de la vis 20 par rapport à l’entretoise 18 est là aussi bloqué par le contact axial entre la goupille 22 et le filetage de la portion filetée 46 de ladite vis.

Dans cet exemple de réalisation, il pourrait être possible de réduire la longueur du trou 50 de sorte que la paroi de fond de ce trou assure le blocage en position de la goupille 22. Ainsi le serrage de la goupille 22 à l’intérieur du trou 50 peut être réduit. Lorsqu’un couple de serrage est exercé sur la vis 20 pour fixer le dispositif sur le support associé, ceci permet de limiter le couple supplémentaire à exercer causé par la friction entre la goupille 22 et la vis.

Dans les deux premiers exemples de réalisation illustrés, il est possible de prévoir que l’extrémité 22b de la goupille soit en concordance de forme avec la zone de la portion filetée 46 de la vis avec laquelle elle coopère. Alternativement, il pourrait encore être possible de prévoir d’autres orientations de la goupille 22, par exemple une orientation purement radiale. L’exemple de réalisation illustré à la figure 4, sur laquelle les éléments identiques portent les mêmes références, diffère principalement des exemples précédents en ce que la goupille 22 coopère avec la portion lisse 44 de la vis de fixation pour assurer la retenue axiale de ladite vis. La goupille 22 vient en contact de friction avec la portion lisse 44 de la vis de fixation. La goupille 22 vient frotter contre la surface extérieure de la portion lisse 44. L’extrémité 22b de la goupille vient frotter contre la portion lisse 44. L’extrémité 22b peut être en concordance de forme avec la portion lisse 44.

Le trou 50 de l’entretoise s’étend purement radialement. Le trou 50 s’étend à partir de la surface extérieure 18a de l’entretoise et débouche dans l’alésage 18b. Le trou 50 s’étend radialement dans l’épaisseur de l’entretoise à partir de la surface extérieure 18a. Dans cet exemple de réalisation, la surface radiale 18d de l’entretoise est également entièrement lisse. La goupille 22 est montée serrée dans le trou 50. La goupille 22 s’étend radialement vers l’intérieur et en saillie par rapport à l’alésage 18b de l’entretoise. L’axe 22a est orienté en direction de la tige 42 de la vis de fixation, et plus précisément en direction de la portion lisse 44 de la tige. L’axe 22a est orthogonal à l’axe 16 longitudinal de la vis. Un déplacement axial de la vis 20 par rapport à l’entretoise 18 est bloqué par le contact radial de friction entre la goupille 22 et la portion lisse 44 de ladite vis. De sorte à favoriser la retenue axiale de la vis 20, il est possible de recouvrir au moins l’extrémité 22b de la goupille avec un matériau présentant un coefficient de friction élevé supérieur à celui de la goupille.

Alternativement, il pourrait être possible de prévoir d’autres orientations de la goupille 22, par exemple similaires à celles des premiers exemples de réalisation illustrés.

Dans les exemples de réalisation illustrés, la tête de la vis de fixation s’étend axialement au-delà de la poulie 12. En variante, il est possible de prévoir un dégagement sur la surface frontale 18c de l’entretoise de sorte à recevoir au moins une partie de la tête de la vis de fixation. La surface frontale présente alors une forme étagée. Dans ce cas, la vis de fixation peut être dépourvue de rondelle d’appui.

Dans les exemples de réalisation illustrés, le dispositif comprend une goupille d’arrêt pour assurer la retenue axiale de la vis de fixation. Alternativement, il est possible de prévoir d’autres organes de blocage, par exemple un pion de blocage ou encore un poussoir à ressort pourvu d’un corps, d’une bille venant en contact contre la portion filetée de la vis ou s’engagent à l’intérieur d’une cavité de la portion lisse de la tige, et d’un ressort exerçant un effort de précontrainte sur la bille.

Dans les exemples de réalisation décrits, le dispositif comprend l’entretoise 18 qui est interposée radialement entre le palier 14 et la vis 20 de fixation. L’organe de blocage est monté dans un trou de l’entretoise. Alternativement, le dispositif pourrait être dépourvu de l’entretoise 18. Dans ce cas, la vis de fixation s’étend directement à l’intérieur de l’alésage de la bague intérieure du palier. La bague intérieure comprend le trou à l’intérieur duquel est monté l’organe de blocage.

Dans les exemples de réalisation décrits, un unique organe de blocage est prévu. En variante, il est possible de prévoir plusieurs organes de blocage pour réaliser la retenue axiale de la vis de fixation. Dans ce cas, plusieurs trous propres à chaque organe de blocage sont prévus sur l’entretoise ou sur la bague intérieure du palier. L’invention a été illustrée sur la base d’un dispositif de poulie comprenant un palier à roulement pourvu d’au moins une rangée d’éléments roulants disposés entre les bagues intérieure et extérieure. En variante, le palier peut être du type à glissement et être constitué d’une unique bague annulaire, par exemple réalisée en matière thermoplastique, et peut comporter des rainures radiales aptes à être emplies de lubrifiant. Dans une autre variante, le palier à glissement peut comprendre deux bagues en glissement direct l’une sur l’autre.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur de courroie ou de chaîne comprenant une poulie (12), un corps de montage (18) supportant la poulie et pourvu d’un alésage (18b) traversant, une vis (20) de fixation comprenant une tige (42) s’étendant à l’intérieur dudit alésage, et au moins un organe (22) de blocage monté dans un trou (50) du corps de montage qui débouche dans ledit alésage (18b), caractérisé en ce que ledit organe (22) de blocage s’étend selon un axe (22a) orienté en direction de la tige (42) de la vis de fixation et coopère par contact avec ladite tige pour assurer la retenue axiale de la vis de fixation relativement au corps de montage.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel l’axe (22a) de l’organe de blocage est sécant à un axe (16a) longitudinal de la vis de fixation.
3. 3. Dispositif l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit organe (22) de blocage coopère par contact avec une portion lisse (44) ou une portion filetée (46) de ladite tige.
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel une extrémité (22b) dudit organe (22) de blocage est située axialement entre deux flancs successifs du filetage de la portion filetée (46) de ladite tige.
5. 5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, dans lequel une extrémité dudit organe (22) de blocage est en concordance de forme avec la zone de la portion lisse (44), ou de la portion filetée (46) de ladite tige avec laquelle elle coopère.
6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit trou (50) s’étend au moins selon une direction radiale dans l’épaisseur du corps de montage en direction d’une surface extérieure (18a) ou d’une surface frontale (18d) dudit corps.
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel ledit trou débouche sur ladite surface.
8. 8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit organe (22) de blocage comprend une goupille d’arrêt.
9. 9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif comprend une entretoise (18) formant le corps de montage et un palier (14) radialement interposé entre ladite entretoise et la poulie (12).
10. 10. Procédé d’assemblage d’un dispositif de poulie pour galet tendeur ou enrouleur de courroie ou de chaîne, dans lequel on monte un sous-ensemble comprenant une poulie et un corps de montage pourvu d’un alésage traversant, puis on introduit une vis de fixation à l’intérieur dudit alésage du corps de montage, caractérisé en ce qu’on monte, avant ou après l’étape d’introduction de la vis de fixation, au moins un organe de blocage dans un trou formé localement sur le corps de montage et débouchant dans ledit alésage pour bloquer axialement la vis de fixation relativement audit corps par contact avec une tige de ladite vis, ledit organe de blocage s’étendant selon un axe orienté en direction de ladite tige.