FR3033892B1 - Procede d'evaluation d'un indice d'exposition d'un œil au rayonnement ultraviolet et systeme associe - Google Patents

Procede d'evaluation d'un indice d'exposition d'un œil au rayonnement ultraviolet et systeme associe Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé d'évaluation d'un indice d'exposition au rayonnement ultraviolet (UV) d'un œil (OD ; OG) d'un porteur (P) équipé de lunettes comprenant au moins un verre (V), comprenant les étapes suivantes : - détermination de la surface (S) d'une partie de face arrière (AR) dudit verre (V) directement exposée à un rayonnement extérieur lorsque ledit porteur (P) porte lesdites lunettes ; - détermination d'une valeur représentative de l'exposition au rayonnement ultraviolet d'au moins un environnement fréquenté par le porteur (P); - détermination de l'indice d'exposition en fonction de la surface déterminée (S) et de la valeur déterminée. Un système associé est également décrit.

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention
La présente invention concerne la protection des yeux contre les rayonnements ultraviolets.
Elle concerne plus particulièrement un procédé d’évaluation d’un indice d’exposition d’un œil au rayonnement ultraviolet et un système associé.
Arriere-plan technologique
Comme expliqué dans le document EP 2 607 884, lorsque l’on cherche à protéger les yeux d’un porteur contre les rayonnements ultraviolets au moyen de lunettes, on doit tenir compte non seulement du rayonnement transmis à travers les verres de ces lunettes, mais également des rayons réfléchis sur la face arrière de ces verres.
Dans cette logique, le document précité propose de calculer un indice ESPF qui quantifie la réduction globale du rayonnement ultraviolet permise par les lunettes concernées et combine pour ce faire une valeur de transmission à travers les lunettes et une valeur de réflexion sur la face arrière des lunettes. L’indice ESPF ainsi calculé permet une approche objective pour évaluer la protection aux rayonnements ultraviolets apportée par différentes lunettes.
Les besoins en protection des utilisateurs sont en revanche souvent mal évalués, en particulier en ce qui concerne les rayonnements ultraviolets réfléchis sur la face arrière des verres. Ce phénomène, qui n’est pas aisément concevable pour des non-spécialistes, est en effet difficile à quantifier, alors qu’il nécessite pour l’éviter un traitement spécifique de la face arrière des verres.
Objet de l’invention
Dans ce contexte, la présente invention propose un procédé d’évaluation d’un indice d’exposition au rayonnement ultraviolet d’un œil d’un porteur équipé de lunettes comprenant au moins un verre, comprenant les étapes suivantes : - détermination de la surface d’une partie de face arrière dudit verre directement exposée à un rayonnement extérieur lorsque ledit porteur porte lesdites lunettes ; - détermination d’une valeur représentative de l’exposition au rayonnement ultraviolet d’au moins un environnement fréquenté par le porteur ; - détermination de l’indice d’exposition en fonction de la surface déterminée et de la valeur déterminée.
On obtient ainsi un indice d’exposition qui représente de manière concise la quantité de rayonnement ultraviolet qu’un porteur donné risque de recevoir à long terme lorsqu’il porte les lunettes susmentionnées dans le (ou les) environnement(s) indiqué(s).
Selon des caractéristiques optionnelles, et donc non limitatives : - l’étape de détermination de ladite surface comprend une étape de calcul de ladite surface en fonction de valeurs de paramètres morphogéométriques du porteur et de la monture ; - le procédé comprend une étape de mesure d’au moins une desdites valeurs de paramètres morpho-géométriques ; - le procédé comprend une étape de détermination d’au moins une desdites valeurs de paramètres morpho-géométriques à partir d’une image du porteur portant lesdites lunettes ; - le procédé comprend une étape de saisie d’au moins une desdites valeurs de paramètres morpho-géométriques sur une interface utilisateur ; - l’étape de détermination de ladite surface comprend une étape d’évaluation de ladite surface à partir d’une image prise pendant que le porteur est illuminé, par exemple par une lumière (dans le domaine du visible), éventuellement colorée, ou en variante par un autre rayonnement tel qu’un rayonnement ultraviolet ; - la détermination de ladite valeur représentative de l’exposition est réalisée en fonction d’au moins une information saisie sur une interface utilisateur ; - la détermination de l’indice d’exposition est réalisée en multipliant la valeur représentative de l’exposition déterminée par un coefficient dépendant de la surface déterminée. L’invention propose également un système d’évaluation d’un indice d’exposition au rayonnement ultraviolet d’un œil d’un porteur équipé de lunettes comprenant au moins un verre, comprenant : - un module de détermination de la surface d’une partie de face arrière dudit verre directement exposée à un rayonnement extérieur lorsque ledit porteur porte lesdites lunettes ; - un module de détermination d’une valeur représentative de l’exposition au rayonnement ultraviolet d’au moins un environnement fréquenté par le porteur ; - un module de détermination de l’indice d’exposition en fonction de la surface déterminée et de la valeur déterminée.
Selon des caractéristiques optionnelles, et donc non limitatives : - le module de détermination de ladite surface est conçu pour calculer ladite surface en fonction de valeurs de paramètres morpho-géométriques du porteur et de la monture ; - le système comprend un dispositif de mesure d’au moins une desdites valeurs de paramètres morpho-géométriques, le dispositif de mesure incluant éventuellement un capteur d’image ; - le système comprend un module de détermination d’au moins une desdites valeurs de paramètres morpho-géométriques à partir d’une image du porteur portant lesdites lunettes ; - le système comprend un outil de saisie (par exemple un écran tactile ou, en variante, un clavier ou une souris) d’au moins une des valeurs de paramètres morpho-géométriques sur une interface utilisateur (affichée typiquement sur un écran du système) ; - le système comprend un projecteur apte à illuminer le porteur (par exemple par une lumière colorée) et un appareil de capture d’image apte à prendre une image du porteur ; - le module de détermination de ladite surface est conçu pour évaluer ladite surface à partir de ladite image ; - le système comprend un outil de saisie d’une information sur une interface utilisateur ; - le module de détermination de ladite valeur représentative de l’exposition est conçu pour déterminer ladite valeur représentative de l’exposition en fonction de ladite information ; - le module de détermination de l’indice d’exposition est conçu pour déterminer l’indice d’exposition en multipliant la valeur représentative de l’exposition déterminée par un coefficient dépendant de la surface déterminée.
Un tel système peut comprendre un ou plusieurs dispositif(s) électronique(s), basé(s) par exemple sur une architecture à base de microprocesseur. Dans ce cas, les modules susmentionnés peuvent être formés par un composant matériel du dispositif électronique concerné et/ou par l’association du microprocesseur précité, d’une mémoire et d’instructions de programme (éventuellement mémorisées dans cette mémoire) permettant, lorsque ces instructions sont exécutées par le microprocesseur précité, la mise en œuvre d’au moins une fonctionnalité du module concerné (incluant par exemple le traitement de données mémorisées dans la mémoire précitée).
Description detaillee d’un exemple de réalisation
La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.
Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une représentation schématique du contexte dans lequel se produit le phénomène de réflexion sur la face arrière des verres de lunettes ; - la figure 2 représente les étapes principales d’un procédé d’évaluation d’un indice d’exposition d’un œil au rayonnement ultraviolet conforme à l’invention ; - la figure 3 représente un premier exemple de système de détermination de la surface de la face arrière directement exposée à un rayonnement extérieur ; - la figure 4 représente un second exemple d’un tel système ; - la figure 5 représente un troisième exemple d’un tel système ; - la figure 6 représente un quatrième exemple d’un tel système.
La figure 1 est une représentation schématique du contexte dans lequel se produit le phénomène de réflexion sur la face arrière des verres de lunettes.
Un porteur P porte sur sa tête T une paire de lunettes comprenant une monture M et deux verres V respectivement situés au droit de son œil gauche OG et de son œil droit OD.
Chaque verre V présente une face arrière AR tournée vers l’œil concerné OG, OD et une face avant AV tournée vers la direction de regard R du porteur P.
On considère ici comme direction de regard R l’axe horizontal de regard primaire qu’adopte le porteur P quand il regarde droit devant lui et qui est donc parallèle au plan sagittal PS du porteur P.
Les verres V peuvent être teintés par exemple au moyen de pigments, de colorants ou d’absorbeurs, afin de filtrer une partie des rayons lumineux, comme c’est le cas pour les lunettes de protection solaire. En variante, les verres V peuvent être incolores.
Ces verres V peuvent par ailleurs être des lentilles ophtalmiques de correction d’une amétropie du porteur P. Les verres V peuvent au contraire n’avoir aucun effet optique, comme dans le cas des lunettes de protection solaire sans correction.
Les verres V sont typiquement réalisés en verre organique, par exemple une matière plastique thermoplastique ou thermodurcissable, telle que le polycarbonate.
De manière générale, le substrat d’un verre V peut être tout substrat communément utilisé dans le domaine optique, et en particulier dans le domaine de l’optique ophtalmique.
La matière plastique thermoplastique peut être choisie par exemple parmi : les polyamides, les polyimides, les polysulfones, les polycarbonates, le poly(ethylene terephtalate), le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), et les copolymères associés.
La matière plastique thermodurcissable peut être choisie par exemple parmi : les copolymères de cyclo-oléfines tels que les copolymères éthylène/norbornène ou éthylène/cyclopentadiène, les (co)polymères d’allylcarbonates de polyols, tels que le diéthylèneglycol bis(allyl carbonate) (vendu, par exemple, sous la dénomination commerciale CR39® par la société PPG Industries, ayant un indice de réfaction de 1,5), les (co)polymères d’acide (méth)acrylique and les esters associés, qui peuvent être dérivés du bisphénol A, les (co)polymères d’acide thio(méth)acrylique, les (co)polymères d’acide allylique, qui peuvent être dérivés du bisphénol A, d’acide phtalique et de composés aromatiques allyliques tels que le styrène, les (co)polymères d’uréthane et de thio-uréthane, les (co)polymères d’époxy et les (co)polymères de sulfure, de bisulfure, d’épisulfure, et leurs combinaisons.
On peut notamment utiliser des copolymères allyliques et (meth)acryliques, ayant un indice de réfaction compris entre 1,54 et 1,58, ou un polyuréthane (tel que ceux de la série MR vendus oar Mitsui Chemicals : MR6®, MR7®, MR8®, MR10®, MR174®).
Par (co)polymère, on entend un copolymère ou un (homo)polymère. Par (méth)acrylate, on entend un acrylate ou un méthacrylate. Par polycarbonate (PC), on entend aussi bien les homopolycarbonates que les copolycarbonates et les copolycarbonates séquencés.
Les substrats peuvent être obtenus par polymérisation de mélanges des monomères ci-dessus, ou peuvent encore comprendre des mélanges de ces polymères et (co)polymères.
Par mesure de simplification, on a représenté en figure 1 des lunettes dont les verres V sont perpendiculaires à la direction de regard R du porteur P. Chaque verre V pourrait toutefois être légèrement incliné pour former un angle de galbe non-nul avec le plan (vertical) perpendiculaire à la direction de regard R du porteur.
Comme illustré sur la figure 1, une partie du rayonnement ultraviolet UV ambiant est incident sur la face arrière AR de chaque verre V du fait de l’espace libre présent entre cette face arrière AR et la région temporale RT de la tête T du porteur P.
Précisément, une partie de surface S de la face arrière AR d’un verre donné V est exposée aux rayons UV incidents en provenance d’une direction formant un angle a avec la direction de regard R, avec a compris entre 90° et 180° (a = 135° en figure 1).
Comme bien visible en figure 1, pour un angle a donné, cette partie de surface S exposée correspond à un faisceau incident dont la largeur L dépend de la forme de la région temporale RT du porteur P et de la géométrie du verre V (ou, de manière équivalente, de la monture M qui porte ce verre V).
En l’absence d’un traitement spécifique de la face arrière AR, ces rayons UV incidents sont dans une large mesure réfléchis par la face arrière AR, puis se propagent, pour une grande partie, en direction de l’œil concerné OD, OG, ce qui peut être néfaste pour le porteur P lorsque ce phénomène est répété. L’invention vise justement à quantifier ce risque.
La figure 2 représente les étapes principales d’un procédé d’évaluation d’un indice d’exposition d’un œil au rayonnement ultraviolet conforme à l’invention.
Ce procédé est par exemple mis en œuvre par un appareil électronique, tel qu’un appareil électronique programmable à base de microprocesseur, auquel cas les étapes mentionnées ci-dessous sont mises en œuvre du fait de l’exécution, par le microprocesseur de l’appareil électronique programmable, d’instructions de programme d’ordinateur mémorisées dans une mémoire de l’appareil électronique programmable.
En variante, ce procédé peut être mis en œuvre au sein d’un système comprenant une pluralité de tels appareils électroniques, auquel cas chaque étape du procédé est réalisée par l’un desdits appareils électroniques.
Des exemples de tels systèmes sont donnés dans les modes de réalisation décrits plus loin en référence aux figures 3 à 6.
Le procédé débute par une étape E2 de détermination de la surface S de la partie de face arrière AR du verre V directement exposée à un rayonnement extérieur UV lorsque ledit porteur P porte les lunettes équipées de ce verre V.
On considère par exemple le rayonnement extérieur UV transmis dans une direction particulière (en projection dans un plan horizontal), ici la direction formant un angle a = 135° avec la direction de regard R, comme représenté en figure 1.
Comme indiqué ci-dessus, cette surface S dépend de la morphologie du porteur P (en particulier au niveau de sa région temporale RT) et de la forme des lunettes (c’est-à-dire de la géométrie du verre V et/ou de la monture M).
Comme cela ressortira des exemples donnés ci-après, l’étape E2 n’implique pas nécessairement toutefois que le porteur P porte effectivement les lunettes concernées (la surface S pouvant par exemple être déterminée par simulation).
Le procédé comprend également une étape E4 de détermination d’une valeur ΙΕχρ représentative de l’exposition au rayonnement ultraviolet d’un ou plusieurs environnement(s) fréquenté(s) par le porteur P.
Dans l’exemple de la figure 2, cette étape E4 est réalisée après l’étape E2 décrite ci-dessus. En variante, l’étape E4 pourrait toutefois être réalisée avant l’étape E2. L’étape E4 est par exemple réalisée au moyen d’une interface utilisateur d’un appareil électronique (tel que ceux mentionnés ci-dessus) et comprend une sous-étape de saisie (par le porteur P ou une autre personne, par exemple un opticien) via cette interface utilisateur d’informations descriptives des environnements fréquentés par le porteur P.
Ces informations descriptives des environnements fréquentés par le porteur P peuvent être des positions géographiques où se trouve régulièrement le porteur P (position géographique du lieu de résidence, position(s) géographique(s) fréquentée(s) en déplacement, par exemple position(s) géographique(s) d’un ou plusieurs lieu(x) de vacances) et/ou des caractéristiques des déplacements effectués par le porteur P (fréquence et durée).
Selon d’autres modes de réalisation, ces informations descriptives des environnements fréquentés par le porteur P peuvent être liées à des activités pratiquées par le porteur P (des informations indicatives de la pratique de sport nautique correspondant à un environnement marin, des informations indicatives de la pratique de sport de neige correspondant à un environnement enneigé, etc.). L’étape E4 comprend en outre une sous-étape de détermination de ladite valeur lEXP représentative de l’exposition, en fonction des informations descriptives précitées et de données d’exposition moyenne relatives aux environnements fréquentés.
Pour ce faire, un dispositif électronique (tel que le dispositif électronique équipé de l’interface utilisateur précitée) mémorise (ou a accès via un réseau de communication à) des données d’exposition moyenne relatives à un grand nombre d’environnements possibles. Ces données d’exposition moyenne sont par exemple des données statistiques d’exposition au rayonnement ultraviolet pour différents lieux dans une région, un pays, un ou plusieurs continent(s).
Ce dispositif électronique procède alors par exemple comme suit pour déterminer la valeur SEXP représentative de l’exposition : - il détermine une valeur moyenne d’exposition du porteur P en calculant une moyenne pondérée des différentes données d’exposition moyenne relatives aux environnements fréquentés par le porteur P, en pondérant chaque donnée d’exposition moyenne par un coefficient obtenu à partir des informations descriptives des environnements fréquentés par le porteur P ; - il détermine la valeur SEXp représentative de l’exposition à long terme du porteur P en fonction de la valeur d’exposition précitée, par exemple sur une échelle variant entre 1 et 3 (correspondant respectivement à une valeur d’exposition comprise entre 20 W/m2 et 60 W/m2).
Le procédé de la figure 2 comprend enfin une étape E6 de détermination de l’indice d’exposition recherché en fonction de la surface S déterminée à l’étape E2 et de la valeur lEXP déterminée à l’étape E4 et représentative de l’exposition à long terme du porteur P au rayonnement ultraviolet.
Cette étape E6 est par exemple mise en œuvre par un dispositif électronique tel que l’un des dispositifs précités et peut comprendre les sous-étapes suivantes : - détermination d’un coefficient ls représentatif de la surface S, le coefficient ls variant par exemple entre 1 et 5 lorsque la surface S varie entre 150 mm2 et 750 mm2 ; - détermination de l’indice lo d’exposition de l’œil en multipliant la valeur Iexp représentative de l’exposition au rayonnement ultraviolet par le coefficient ls représentatif de la surface S.
Un tel indice So d’exposition de l’œil varie donc entre 1 et 15 et permet d’appréhender de manière très simple la quantité de rayons ultraviolets réfléchis vers l’œil OG, OD de la face arrière AR du verre V et le besoin de traiter cette face arrière AR, par exemple par dépôt d’un revêtement anti-réfléchissant dans l’ultraviolet.
La figure 3 représente un premier exemple de système de détermination de la surface S de la face arrière AR directement exposée à un rayonnement extérieur.
Dans cet exemple, un dispositif électronique D équipé d’un capteur d’image (non représenté) est placé en regard de la tête T du porteur P afin de prendre une image I représentant le porteur P portant les lunettes, selon une orientation permettant d’obtenir une image I du même type que la figure 1.
Le dispositif électronique D est par exemple une tablette numérique. En variante, le dispositif électronique D pourrait être un ordinateur personnel équipé d’une cybercaméra (auquel cas le porteur P incline sa tête en direction de la cybercaméra lors de la prise de l’image I afin d’obtenir une image I du même type que la figure 1).
Dans ces deux cas notamment, le dispositif électronique D peut mettre en œuvre la prise de l’image I mentionnée ci-dessus et les traitements décrits ci-après du fait de l’exécution d’un programme (ou application) dédié(e) par un microprocesseur du dispositif électronique D.
Le dispositif électronique D détermine alors des points caractéristiques (ici trois points caractéristiques A, B, C) permettant d’évaluer la largeur L du faisceau incident selon une direction donnée (formant un angle a avec la direction de regard R, ici a = 135°) dans l’espace libre présent entre cette face arrière AR et la région temporale RT de la tête T du porteur P.
Ces points caractéristiques A, B, C sont ici déterminés par saisie par un utilisateur (tel que le porteur P lui-même ou un opticien) sur une interface utilisateur du dispositif électronique D, par exemple par identification des points caractéristiques A, B, C par l’utilisateur sur l’image S (ici par appui sur l’écran tactile de la tablette numérique susmentionnée au niveau des points caractéristiques). En variante, ces points caractéristiques A, B, C pourraient être obtenus par reconnaissance de forme dans l’image I.
Comme déjà indiqué, on utilise dans l’exemple décrit ici trois points caractéristiques : - un point A situé à l’extrémité latérale du verre V à partir de laquelle s’étend la branche de la monture M ; - un point B situé au centre de la monture (entre les cercles de la monture équipés chacun d’un verre V) ; - un point C situé dans la région temporale RT, au droit du point A selon une direction perpendiculaire au faisceau incident précité.
Pour faciliter la saisie de ces points caractéristiques par l’utilisateur, le dispositif électronique D peut par exemple afficher (sur son écran tactile), en superposition sur l’image I, des segments tracés à partir de chacun des points A et C dans la direction prédéterminée du faisceau incident, et permettre un déplacement par l’utilisateur du point caractéristique C notamment (sur l’écran tactile) jusqu’à ce que le segment tracé à partir du point C soit tangent à la région temporale RT.
Le dispositif électronique D peut par ailleurs échanger des données avec un ordinateur O via un réseau informatique N. Dans l’exemple représenté sur la figure 3, l’ordinateur O est un ordinateur personnel (équipant par exemple la boutique d’un opticien) et le réseau informatique N est un réseau local sans fil (ou WLAN pour "Wireless Local Area Network'). En variante, notamment dans le cas où le dispositif électronique D est un ordinateur personnel, le réseau informatique N est par exemple le réseau Internet et l’ordinateur O est un serveur distant.
Selon une première possibilité de réalisation, le dispositif électronique D détermine la largeur L du faisceau susmentionné à partir des positions des points caractéristiques A, B, C, en utilisant éventuellement des données complémentaires mémorisées dans l’ordinateur O (et transmises au dispositif électronique D via le réseau N).
Selon une seconde possibilité de réalisation, le dispositif électronique D transmet à l’ordinateur O les positions des points caractéristiques A, B, C et l’ordinateur O détermine la largeur L du faisceau susmentionné à partir des positions des points caractéristiques A, B, G, en utilisant éventuellement des données complémentaires mémorisées dans l’ordinateur O.
Dans les deux cas, on peut prévoir par exemple que l’ordinateur O mémorise (en tant que données complémentaires, par exemple en association avec un identifiant du porteur P) les dimensions de la monture M, et notamment la largeur de la monture lM, auquel cas la largeur L du faisceau peut être déterminée par proportionnalité entre les distances dans l’image I et les distances réelles, par exemple selon la formule : L = AC.(0,5.Im)/AB.
En variante, on pourrait disposer, lors de la prise de l’image I, une règle graduée à proximité de la monture M de sorte que la largeur L du faisceau pourrait être déterminée par comparaison de la distance AC (dans l’image I) avec les graduations de la règle graduée observées dans l’image I.
Le dispositif électronique D (ou l’ordinateur O) peut alors calculer la surface S recherchée en fonction de la largeur L qui vient d’être déterminée, par exemple selon la formule suivante : S = L.hMoY/cos(180°-a+A), où hMoY est la hauteur (ou cote) moyenne du verre V et Δ est un angle de dièdre lié au galbe de la monture M (l'angle de galbe de la monture correspondant globalement à l'angle du dièdre formé par les plans moyens des deux cercles de la monture, comme expliqué par exemple dans la demande de brevet WO 2008/129 168). On rappelle, comme indiqué plus haut, que l’on utilise dans l’exemple décrit ici une valeur a = 135°.
Selon une possibilité de réalisation, la hauteur moyenne hMOY du verre V et/ou l’angle de dièdre Δ sont mémorisés parmi les données complémentaires susmentionnées, en association avec un identifiant du porteur P et la largeur lM de la monture M des lunettes portées par le porteur P.
Selon une autre possibilité de réalisation, la hauteur moyenne hMOY et/ou l’angle de dièdre Δ peuvent être déterminés par prise d’une image de face du porteur P portant les lunettes et estimation de la hauteur moyenne hMOY (ainsi que de l’angle de dièdre Δ) sur la base de cette image (par exemple selon un procédé du même type que l’un de ceux décrits ci-dessus pour la détermination de la largeur L du faisceau incident).
Selon ces deux possibilités de réalisation, la hauteur moyenne hMOY peut être limitée (bornée) par une valeur prédéterminée donnée, comprise par exemple entre 40 mm et 45 mm, avant application pour le calcul de la surface S dans la formule donnée ci-dessus (les rayons ultraviolets réfléchis n’atteignant pas la zone sensible de l’œil pour des hauteurs de verre supérieures).
Selon encore une autre possibilité de réalisation, on peut utiliser une hauteur moyenne hMOY prédéterminée fixe (typiquement comprise entre 30 mm et 40 mm, par exemple 35 mm). De même, dans une approche simplifiée, on peut utiliser un angle de dièdre Δ nul.
Pour plus de précision, il est également possible d’appliquer aux hauteurs moyennes (déterminées comme il vient d’être proposé) un facteur de forme, basé par exemple sur un classement des lunettes portées par le porteur P dans l’une de plusieurs catégories associées chacune à un facteur de forme spécifique.
La surface S déterminée comme décrit ci-dessus peut alors être utilisée lors de l’étape E6 décrite plus haut. Dans ce cas, le dispositif électronique D (ou, en variante, l’ordinateur O) peut mettre en œuvre l’étape E4 décrite plus haut et/ou l’étape E6 décrite plus haut.
La figure 4 représente un second exemple de système de détermination de la surface S de la face arrière AR directement exposée à un rayonnement extérieur.
Dans ce second exemple, le système de détermination de la surface S est réalisé sous forme d’une colonne COL équipée d’un appareil de capture d’image CAM et qui forme ainsi un système de mesure de différents paramètres morpho-géométriques du porteur P (ainsi qu’éventuellement de la monture M). Un tel appareil de mesure est par exemple décrit dans le document EP 2 134 249.
La colonne COL comprend un microprocesseur MP et une mémoire MEM. La colonne COL peut éventuellement comprendre en outre un module de communication (non représenté) afin de permettre au microprocesseur MP d’échanger des données avec un autre dispositif électronique via un réseau informatique.
Du fait de l’exécution par le microprocesseur MP d’instructions de programme (mémorisées par exemple dans la mémoire MEM), le microprocesseur MP effectue les traitements décrits ci-après.
Le porteur P se présente devant la colonne COL, face à l’appareil de capture d’image CAM, en s’inclinant en direction de la colonne COL afin que l’appareil de capture d’image CAM puisse prendre une image de la tête T du porteur P du même type que l’image I décrite précédemment en référence à la figure 3 (c’est-à-dire comparable à la représentation donnée en figure 1).
Selon une première possibilité de réalisation, le microprocesseur MP effectue un traitement de l’image prise identique au traitement décrit ci-dessus en référence à la figure 3 (traitement effectué par le dispositif électronique D et/ou par l’ordinateur O) afin d’obtenir la largeur de faisceau L, puis la surface recherchée S. Dans ce cas, la colonne COL peut comprendre un écran tactile (non représenté) permettant à un utilisateur de saisir des points caractéristiques dans l’image prise ; en variante, l’image prise est transmise (au moyen du module de communication précité) à un autre dispositif électronique, équipé d’un écran tactile permettant la saisie des points caractéristiques de l’image prise.
Selon une seconde possibilité de réalisation, le microprocesseur MP extrait de l’image prise par l’appareil de prise d’image CAM des informations descriptives de la morphologie de la tête T du porteur P, en particulier de la région temporale RT.
La colonne COL mémorise par ailleurs dans la mémoire MEM des données descriptives de la géométrie de la monture M. Ces données descriptives de la géométrie de la monture M ont par exemple été déterminées par le microprocesseur MP par analyse d’autres images prises par l’appareil de capture d’image CAM. En variante, ces données descriptives de la géométrie de la monture M peuvent être reçues (via le module de communication) en provenance d’un serveur distant mémorisant, dans une base de données, de telles données descriptives de la géométrie pour un grand nombre de montures. (On remarque que, dans ce dernier cas, le porteur P ne porte pas nécessairement les lunettes lorsqu’il se présente devant la colonne COL comme représenté en figure 4.)
Sur la base des informations descriptives de la région temporale RT et des informations descriptives de la géométrie de la monture M, le microprocesseur MP peut déterminer la largeur L de l’espace libre présent (dans une direction donnée) entre la région temporale RT et la face arrière AR du verre V porté par cette monture M, c’est-à-dire la largeur L du faisceau incident dans cette espace libre (avec une orientation perpendiculaire à la direction donnée susmentionnée).
Le microprocesseur MP peut alors calculer la surface S de la partie de la face arrière AR exposée à ce faisceau incident, par exemple sur la base de la formule donnée plus haut dans le cadre de la description de la figure 3, la hauteur moyenne hMoy du verre V et l’angle de dièdre Δ faisant par exemple partie des données descriptives de la géométrie de la monture M mémorisées dans la mémoire MEM comme indiqué ci-dessus.
Le microprocesseur MP peut alors par exemple transmettre la surface S ainsi calculée à un autre dispositif électronique, par exemple un ordinateur personnel équipant la boutique d’un opticien (tel que l’ordinateur O mentionné plus haut dans le cadre de la description de la figure 3), afin que cet autre dispositif électronique mette en œuvre les étapes E4 et E6 décrites ci-dessus.
La figure 5 représente un troisième exemple de système de détermination de la surface S de la face arrière AR directement exposée à un rayonnement extérieur.
Dans cet exemple, le système comprend une colonne COL’ équipée d’une tige de support SUPP, ici horizontale et déplaçable en translation verticale, qui s’étend à partir d’une paroi latérale de la colonne COL’ et sur laquelle est monté un projecteur PROJ, par exemple au moyen d’une attache clipsable sur la tige de support SUPP. On peut prévoir en outre que le projecteur PROJ soit orientable par rapport à la tige de support SUPP.
Le projecteur PROJ émet un rayonnement, ici de lumière colorée (dans le domaine du visible), dirigé vers le porteur P, qui se place dos à la colonne COL’, comme bien visible en figure 5. En variante, le projecteur PROJ pourrait émettre un rayonnement ultraviolet, auquel cas on pourra prévoir d’équiper les personnes présentes de dispositifs de protection (par exemple de lunettes spécifiques). (On comprend que le projecteur PROJ comprend une lampe adaptée à générer le rayonnement émis par le projecteur PROJ, dans l’ultraviolet ou dans le visible.)
Le projecteur PROJ éclaire donc le porteur P de l’arrière, selon une orientation du même type que celle représentée en figure 1, et illumine donc une partie de la face arrière AR d’au moins un verre V des lunettes portées par le porteur P. On rappelle que le système décrit ici vise à déterminer la surface S de cette partie illuminée de la face arrière AR. On remarque que le positionnement de la tige de support SUPP (et donc du projecteur PROJ) à une hauteur supérieure à la taille du porteur P permet d’éclairer le porteur P d’en haut, comme le ferait en général le rayonnement solaire, qui est la source principale de rayonnement ultraviolet dont on cherche à se protéger. On s’approche ainsi des situations réelles dans lesquelles la réflexion sur la face arrière AR des verres V est nocive à long terme.
Dans certains cas, en particulier lorsque l’on utilise un rayonnement ultraviolet, les lunettes du porteur P sont munies d’un moyen révélateur du rayonnement (par exemple ultraviolet) reçu. Ce moyen révélateur est apposé sur la face arrière AR d’au moins un verre V des lunettes du porteur P, en étant porté soit par le verre V lui-même, soit par la monture M. Le moyen révélateur est par exemple un patch dépoli ou un vernis photosensible. Un tel moyen révélateur peut éventuellement être omis dans le cas décrit ici où le projecteur PROJ émet une lumière visible, éventuellement colorée.
Le système représenté à la figure 5 comprend également un dispositif électronique D’ (par exemple une tablette numérique) incluant un capteur d’image CAM’.
Un opérateur (par exemple un opticien) peut alors utiliser le dispositif électronique D’ pour prendre une image I’ des lunettes portées par le porteur P situé dos à la colonne COL’ et par conséquent illuminées, au niveau de la face arrière AR d’au moins un verre V, par le rayonnement émis par le projecteur PROJ.
On obtient ainsi une image I’ des lunettes sur laquelle apparaît clairement (par transparence à travers les verres V de lunettes) la partie illuminée (ayant une surface S) de la face arrière AR, c’est-à-dire la partie exposée au rayonnement provenant du projecteur PROJ, selon la direction déterminée par le positionnement relatif du projecteur PROJ et de la colonne COL’ (le porteur P se positionnant à un endroit prédéfini par rapport à la colonne COL’).
On remarque que la partie non exposée de la face arrière AR correspond à des rayons (ici dans le domaine du visible, par exemple des rayons de lumière colorée) interrompus par la tête du porteur P, comme bien visible en figure 1.
Le dispositif électronique D’ (ou tout autre dispositif électronique auquel l’image I’ est transmise par des moyens de communication non représentés sur la figure 5) peut alors déterminer la surface S de la partie illuminée par traitement de l’image Γ.
Selon une première possibilité, similaire à celle décrite ci-dessus en référence à la figure 3, l’opérateur pourrait identifier, sur l’image Γ, des points caractéristiques de la partie illuminée (en utilisant par exemple un écran tactile du dispositif électronique D’) et le dispositif électronique concerné pourrait déterminer la surface S en fonction des points caractéristiques identifiés.
Selon une seconde possibilité, le dispositif concerné pourrait déterminer la surface S de la partie illuminée par reconnaissance de forme dans l’image I’.
Dans les deux cas, la détermination de la surface S de la partie illuminée peut être effectuée par comparaison aux dimensions de la monture M (lorsque ces dimensions sont mémorisées par le dispositif électronique concerné ou accessible à ce dispositif, par exemple par communication avec un serveur mémorisant les dimensions d’un grand nombre de montures) ou par comparaison à une règle graduée montée par exemple sur la monture M lors de la prise de l’image Γ.
La figure 6 représente un quatrième exemple de système de détermination de la surface S de la face arrière AR directement exposée à un rayonnement extérieur.
Dans cet exemple, un dispositif électronique D” affiche sur un écran une interface utilisateur comprenant une première fenêtre F1 et une seconde fenêtre F2.
Le dispositif électronique D” comprend un microprocesseur et une mémoire. Les traitements décrits ici, en particulier l’affichage de l’interface utilisateur et l’interaction avec un utilisateur via cette interface utilisateur, sont réalisés du fait de l’exécution par le microprocesseur du dispositif électronique D” d’instructions d’un programme d’ordinateur (ou d’une application) mémorisées dans la mémoire du dispositif électronique D”.
Le dispositif électronique D” est par exemple une tablette numérique et l’écran peut alors être un écran tactile. En variante, le dispositif électronique D” pourrait être un ordinateur personnel ; des moyens de saisie (tels qu’une souris et un clavier) sont dans ce cas prévus afin qu’un utilisateur puisse interagir avec le dispositif électronique D” via l’interface utilisateur.
La seconde fenêtre F2 est divisée en une pluralité de zones (ici cinq zones Z1, Z2, Z3, Z4, Z5) incluant chacune une icône IC (sélectionnable par l’utilisateur), une zone de saisie ZS d’une valeur numérique et un bouton virtuel BV (actionnable par l’utilisateur).
Chaque zone Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 permet à l’utilisateur de saisir un paramètre utilisé (comme expliqué plus bas) pour déterminer la surface S de la partie exposée de la face arrière AR et/ou l’indice d’exposition lo de l’œil au rayonnement ultraviolet.
Pour saisir un paramètre donné, l’utilisateur peut saisir la valeur du paramètre concerné dans la zone de saisie ZS de la zone Zi associée au paramètre concerné, ou agir (via l’écran tactile dans le cas où le dispositif électronique D” est une tablette numérique, ou via la souris dans le cas où le dispositif électronique D” est un ordinateur personnel) sur le bouton virtuel BV de cette zone Zi (la valeur numérique affichée dans la zone de saisie ZS correspondante étant alors mise à jour en temps réel en fonction de la position du bouton virtuel BV). L’utilisateur peut également sélectionner l’icône IC d’une zone Zi associée à un paramètre donné, ce qui fait apparaître dans la première fenêtre une représentation du paramètre concerné et un bouton virtuel additionnel : par action de l’utilisateur sur ce bouton virtuel additionnel (au moyen d’un écran tactile ou d’une souris comme indiqué ci-dessus), la valeur courante du paramètre est modifiée, ce qui entraîne en outre une modification de la représentation du paramètre afin de représenter visuellement la valeur courante ; de même, la nouvelle valeur courante est affichée dans la zone de saisie ZS de la zone Zi associé au paramètre concerné et le bouton virtuel BV de cette même zone Zi est déplacé en conséquence.
Dans l’exemple décrit ici : - la première zone Z1 permet la saisie de la distance verre-œil DVO (associée à la monture M et au porteur P) ; - la seconde zone Z2 permet la saisie d’un paramètre représentatif de la géométrie du verre V (tel que le paramètre "base verre” mentionnée dans la norme ISO 13666) ; - la troisième zone Z3 permet la saisie d’une valeur représentative de l’angle du dièdre Δ (associé à la monture M, comme expliqué plus haut) ; - la quatrième zone Z4 permet la saisie de la distance entre l’extrémité latérale du verre V (ou de la monture M) et la région temporale RT de la tête T du porteur P, qui correspond à la largeur L du faisceau incident (comme expliqué plus haut et représenté en figure 1 ) ; - la cinquième zone Z5 permet la saisie d’une valeur (par exemple un coefficient) ΙΕχρ représentative de l’exposition du porteur P au rayonnement ultraviolet.
Par exemple, pour cette cinquième zone Z5 (et dans ce cas en remplacement de ce qui a été décrit ci-dessus), l’icône IC est une carte (d’une région, d’un pays, d’un ou plusieurs continents) présentant, par un code couleur, l’intensité du rayonnement ultraviolet pour les différents points de la carte et la sélection de cette icône IC par l’utilisateur entraîne l’affichage dans la première fenêtre F1 d’une pluralité de boutons sélectionnâmes ayant respectivement des couleurs correspondant à celles présentées sur la carte. Ainsi l’utilisateur peut repérer sur la carte la couleur associée à son lieu de résidence (ou d’utilisation des lunettes) et sélectionner dans la fenêtre F1 le bouton ayant la couleur associé à ce lieu sur la carte, de sorte que le dispositif électronique D” utilisera, en tant que valeur lEXP représentative de l’exposition du porteur P, celle correspondant à la couleur sélectionnée.
Le dispositif électronique D” (ou, en variante, un autre dispositif électronique auquel sont transmises les valeurs des paramètres saisies au moyen du dispositif électronique D”) peut alors déterminer la surface S de la partie exposée de la face arrière AR en fonction des valeurs des paramètres saisies au moyen du dispositif électronique D”.
Le dispositif électronique D” (ou, en variante, l’autre dispositif électronique susmentionné) peut alors déterminer l’indice d’exposition lo de l’œil au rayonnement ultraviolet sur la base du coefficient lEXP saisi dans la cinquième zone Z5 et d’un coefficient ls déterminé en fonction de la surface S, par exemple en multipliant le coefficient lEXP saisi dans la cinquième zone Z5 par le coefficient ls représentatif de la surface S. L’indice d’exposition de l’œil lo obtenu peut alors être affiché à l’utilisateur, par exemple sur l’écran du dispositif électronique D”.
Cet indice lo peut être présenté sur une échelle graduée représentant la gamme de valeurs possibles pour l’indice lo (avec éventuellement une variation de couleur de l’échelle en fonction de la valeur possible), avec un indicateur au niveau de l’indice obtenu lo ayant par exemple une couleur dépendant de la valeur de cet indice obtenu lo (en accord avec les variations de couleur de l’échelle).
Selon une autre possibilité, l’indice obtenu lo est représenté sur un graphique à deux dimensions correspondant respectivement aux valeurs possibles du coefficient représentatif de la surface S et aux valeurs possibles du coefficient représentatif de l’exposition du porteur P. Le résultat (indice obtenu So) est alors présenté sous forme d’un point du graphique ayant pour coordonnées les valeurs ls et ΙΕχρ obtenues comme indiqué ci-dessus. Pour simplifier encore la compréhension, on peut faire figurer sur ce graphique des zones de couleurs différentes correspondant chacune à une plage de valeurs données de l’indice d’exposition de l’œil déterminé en fonction des paramètres associés aux axes du graphique (coefficient représentatif de la surface, coefficient représentatif de l’exposition).

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé d’évaluation d’un indice (lo) d’exposition au rayonnement ultraviolet (UV) d’un œil (OD ; OG) d’un porteur (P) équipé de lunettes comprenant au moins un verre (V), comprenant les étapes suivantes : - détermination (E2) de la surface (S) d’une partie de face arrière (AR) dudit verre (V) directement exposée à un rayonnement extérieur lorsque ledit porteur (P) porte lesdites lunettes ; - détermination (E4) d’une valeur (Iexp) représentative de l’exposition au rayonnement ultraviolet d’au moins un environnement fréquenté par le porteur (P); - détermination de l’indice (lo) d’exposition en fonction de la surface déterminée (S) et de la valeur déterminée (Iexp)·
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel l’étape (E2) de détermination de ladite surface (S) comprend une étape de calcul de ladite surface (S) en fonction de valeurs de paramètres morpho-géométriques du porteur (P) et de la monture (M).
  3. 3. Procédé selon la revendication 2, comprenant une étape de mesure d’au moins une desdites valeurs de paramètres morpho-géométriques.
  4. 4. Procédé selon la revendication 2 ou 3, comprenant une étape de détermination d’au moins une desdites valeurs de paramètres morphogéométriques à partir d’une image (I) du porteur (P) portant lesdites lunettes.
  5. 5. Procédé selon l’une des revendications 2 à 4, comprenant une étape de saisie d’au moins une des valeurs de paramètres morpho-géométriques sur une interface utilisateur (F1, F2).
  6. 6. Procédé selon la revendication 1, dans lequel l’étape (E2) de détermination de ladite surface (S) comprend une étape d’évaluation de ladite surface (S) à partir d’une image (I’) prise pendant que le porteur est illuminé par une lumière colorée.
  7. 7. Procédé selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la détermination de ladite valeur (Iexp) représentative de l’exposition est réalisée en fonction d’au moins une information saisie sur une interface utilisateur (F2).
  8. 8. Procédé selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel la détermination de l’indice (lo) d’exposition est réalisée en multipliant la valeur (Iexp) représentative de l’exposition déterminée par un coefficient dépendant de la surface (S) déterminée.
  9. 9. Système d’évaluation d’un indice (lo) d’exposition au rayonnement ultraviolet (UV) d’un œil (OD ; OG) d’un porteur (P) équipé de lunettes comprenant au moins un verre (V), comprenant : - un module de détermination de la surface (S) d’une partie de face arrière (AR) dudit verre (V) directement exposée à un rayonnement extérieur lorsque ledit porteur (P) porte lesdites lunettes ; - un module de détermination d’une valeur (Iexp) représentative de l’exposition au rayonnement ultraviolet d’au moins un environnement fréquenté par le porteur (P) ; - un module de détermination de l’indice (lo) d’exposition en fonction de la surface (S) déterminée et de la valeur (Iexp) déterminée.
  10. 10. Système selon la revendication 9, dans lequel le module de détermination de ladite surface (S) est conçu pour calculer ladite surface (S) en fonction de valeurs de paramètres morpho-géométriques du porteur (P) et de la monture (M).
  11. 11. Système selon la revendication 10, comprenant un dispositif de mesure (COL) d’au moins une desdites valeurs de paramètres morphogéométriques.
  12. 12. Système selon la revendication 10 ou 11, comprenant un module de détermination (D ; O) d’au moins une desdites valeurs de paramètres morphogéométriques à partir d’une image (I) du porteur (P) portant lesdites lunettes.
  13. 13. Système selon l’une des revendications 10 à 12, comprenant un outil de saisie (D”) d’au moins une des valeurs de paramètres morpho-géométriques sur une interface utilisateur (F1, F2).
  14. 14. Système selon la revendication 9, comprenant un projecteur (PROJ) apte à illuminer le porteur (P) et un appareil de capture d’image (CAM’) apte à prendre une image (Γ) du porteur (P), dans lequel le module de détermination de ladite surface (S) est conçu pour évaluer ladite surface (S) à partir de ladite image (0-
  15. 15. Système selon l’une des revendications 9 à 14, comprenant un outil de saisie (D”) d’une information sur une interface utilisateur (F1, F2), dans lequel le module de détermination de ladite valeur (Iexp) représentative de l’exposition est conçu pour déterminer ladite valeur (Iexp) représentative de l’exposition en fonction de ladite information.
  16. 16. Système selon l’une des revendications 9 à 15, dans lequel le module de détermination de l’indice (lo) d’exposition est conçu pour déterminer l’indice (lo) d’exposition en multipliant la valeur (Iexp) représentative de l’exposition déterminée par un coefficient dépendant de la surface (S) déterminée.
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