FR3033804B1 - Dispositif de securite pour fixer un mat au sol - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à un dispositif (5) de liaison sécurisé constitué par un élément formant fusible disposé entre au moins un élément (3) longiligne ancré dans un massif en béton et la platine (2) d'un mât, ce dispositif étant caractérisé en ce que l'élément (5 A) formant fusible est une douille (6) taraudée qui, recevant un axe (7) fileté, a sa paroi qui présente au moins deux fentes (8) parallèles à l'axe fileté pour délimiter des pétales (6C) permettant à la dite douille de s'ouvrir sous l'effet d'un choc latéral et ainsi libérer l'axe (7) fileté.

Description

DISPOSITIF DE SECURITE POUR FIXER UN MÂT AU SOL. L’invention se rapporte à un dispositif de sécurité pour la fixation d’un mât au sol et notamment d’un mât porteur d’une signalisation ou d’un éclairage.

Les mâts porteurs de panneau de signalisation doivent être ancrés solidement au sol pour résister aux vents qui dans certaines régions atteignent des vitesses importantes.

La pratique courante consiste à créer un massif en béton après création d’une cavité dans le sol. Avant le coulage du béton, a été pré-positionné un jeu de tiges filetés dont la partie supérieure restera apparente après coulage du béton alors que l’autre partie a été conformée, souvent, en forme de crochet pour s’ancrer dans le béton.

Pour une liaison avec les tiges qui dépassent du bloc, le mât présente à sa base une platine percée de trous dans lesquels s’engagent les tiges filetées. Des écrous viennent servir d’appui et de verrouillage les tiges sur la platine. La platine peut être rapportée sur le mât.

Ces mâts sont disposés le long des routes. Leurs utilités n’est pas à discuter mais ils forment des obstacles pour les véhicules qui accidentellement sortent de la route.

Pour la sécurité des personnes présentes dans le véhicule, lors d’un choc entre un véhicule et un mât, il est devenu indispensable que le mât se déforme ou se sépare du massif.

Lors d’un choc, le poteau est soumis à une force transversale au mât.

On peut donc agir soit sur le mât en déterminant une structure particulière soit agir sur les moyens de liaison qui l’associent au massif.

La modification de la structure d’un mât n’est pas simple et s’il existe des mâts déformables, ils sont coûteux. Pour cette raison, l’invention vise à perfectionner les moyens de liaison.

Comme cela été dit les moyens de liaison consistent en un système vis/écrou.

Dans un tel système, la résistance dépend du matériau, de sa section et de la liaison entre le filet de vis et la gorge hélicoïdale qui accueille ce filet de vis

Il est connu de former un fusible en fragilisant une tige par réduction de sa section ou choix d’une section plus petite.

On comprend alors qu’en procédant par réduction de la section de tige on diminue la résistance tant concernant la percussion du mât par une voiture que concernant la force du vent.

Si on examine plus précisément les efforts produits par le vent ou un choc latéral d’une masse sur le mât, on constate que les résultantes ne sont pas les mêmes.

En effet, le choc d’un véhicule est équivalent à une force sensiblement parallèle au plan d’appui du mât donc transversale à l’élément longiligne qui maintient la platine. Cette force s’exerce à une distance d’environ 50 cm du bas du mât pour le choc.

Par contre le vent exerce principalement une force sur le panneau qui, situé à environ 2 mètres 50, se traduit par une force axiale de traction dans l’élément longiligne.

Donc, le choc d’un véhicule développe sur les moyens de liaison un effet de cisaillement alors que le vent exerce un effet de traction. L’invention propose donc un dispositif de liaison sécurisé comprenant, entre au moins un élément longiligne ancré dans un massif en béton et la platine d’un mât, un élément formant fusible , ce dispositif étant caractérisé en ce que l’élément formant fusible est une douille taraudée recevant un axe fileté dont la paroi de la douille présente au moins deux fentes parallèles à l’axe fileté pour délimiter des pétales permettant à la dite douille de s’ouvrir sous l’effet d’un choc latéral et ainsi libérer l’axe fileté. L’invention sera bien comprise à l’aide de la description ci-après faite à titre d’exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 ; Un dispositif d’ancrage d’un mât avec le dispositif de sécurité FIG 2 coupe axiale d’un dispositif de sécurité FIG3 ; Le dispositif de la figure 1 en cas de choc d’une voiture. FIG 4 : une variante de réalisation FIG 5 : un détail de la figure 4

En se reportant au dessin, on voit figure 1 un mât 1 dont la base est associée à une platine 2 qui est fixée sur un massif béton par des éléments 3 longilignes.

La partie inférieure des éléments 3 longilignes est destinée à être noyée dans le béton du massif tandis que l’autre partie dépasse du massif et permet d’y associer la platine 2 du mât aux moyens d’écrous venant pincer la platine.

Ici la platine est fixée amovible sur le mât par une sorte de bride 4.Cet agencement est encore appelé sabot composé de deux demi-sabots.

Il est prévu d’équiper la liaison entre le massif et la platine d’un dispositif 5 de liaison sécurisé constitué par un élément formant fusible disposé entre au moins un élément 3 longiligne ancré dans un massif en béton et la platine 2 d’un mât, ce dispositif étant caractérisé en ce que l’élément 5A formant fusible est une douille 6 taraudée qui, recevant un axe 7 fileté, a sa paroi qui présente au moins deux fentes 8 parallèles à l’axe fileté pour délimiter des pétales 6C permettant à la dite douille de s’ouvrir sous l’effet d’un choc latéral et ainsi libérer l’axe 7 fileté.

Cette douille 6 présente donc une liaison 6B formée par le taraudage de cette douille et le filet de l’axe fileté qui donne une résistance à la traction. Tant que les pétales de la douille définissent une paroi tubulaire la liaison en traction se fait correctement mais si lors d’un choc latéral une des pétales se plie vers l’extérieur, la liaison axe fileté et taraudage ne s’établie que partiellement ce qui entraîne le désaccouplement.

Cette douille 6 est fixée soit sur un élément longiligne 3 soit sur la platine 2 par un moyen de liaison 6A approprié.

Par exemple, ce peut être une soudure ou utilisation d’une partie tubulaire taraudée mais sans fente.

Ainsi le dispositif de liaison sécurisé comprend une pièce 9 constituée d’une partie 9A tubulaire taraudée qui se prolonge par une douille 6 fendue. Les fentes seront au nombre de deux ou plus.

Le moyen de liaison 6B est donc ici un taraudage qui reçoit l’axe fileté 7. Le taraudage est réalisé dans une partie tubulaire présentant des fentes 8 longitudinales qui forme une corolle. Les pétales 6C de la corolle sont disposés pour que le taraudage soit en prise avec l’axe fileté mais lorsqu’il se produit un choc latéral de cisaillement avec une énergie dépassant un seuil au moins un pétale s’écarte vers l’extérieur de sorte que l’axe fileté de liaison n’est plus en prise avec le filetage ce qui provoque la libération de la platine du mât.

Ainsi tant que le mât n’est pas soumis à un choc latéral, le moyen 5A de liaison formant fusible agit comme une douille filetée classique qui coopère avec le filet d’un vis mais dès qu’un choc latéral est suffisamment fort pour déplacer un pétale 6C ( le plier vers l’extérieur) le moyen de liaison n’est plus opérationnel.

La douille 6 est prolongée par une partie tubulaire 9A taraudée venant en prise avec un filet hélicoïdal de vis présenté par l’élément 3 longiligne ou un axe 7 fileté se fixant sur la platine.

Le système vis/écrou utilisé sur la douille peut être remplacé par un autre principe que celui mis en œuvre, par exemple par un système à baïonnette.

Le système fusible avec la partie tubulaire filetée est monté dans l’axe de l’élément longiligne.

Dans une autre forme de réalisation (figure 4 ou 5) le dispositif de liaison sécurisé se présente comme un support 14 ayant la forme d’une platine qui se fixe sur les éléments 3 longilignes pour être maintenue classiquement par des écrous et ce support porte des douilles 6 fendues taraudées sur lesquelles se vissent des tiges 17 de liaison assurant la fixation avec la platine du mât.

Selon cette solution, l’axe de traction du mât sur les douilles fendues n’est pas confondu avec l’axe longitudinal de l’élément longiligne.

La paroi de la douille 6 fendue est donc composée de fractions 6C de paroi disposées les unes à côté des autres.

Sous l’effet d’un choc latéral suffisant, certaines fractions de la paroi vont être poussées vers l’extérieur par le déplacement de la tige de liaison ce qui induit que le filet de vis de la tige ne vient plus en contact avec le filet du taraudage et donc la liaison avec le mat est rompue.

Ainsi tant qu’il n’y a pas de choc latéral suffisant pour déplacer une fraction de la paroi de la douille fendue le filet de vis de la tige de liaison est correctement en prise avec le filet du taraudage et la force axiale est donc transmise sans défaut. Comme le vent s’exerce sur un panneau situé sur le haut du poteau la force développée est dans l’axe de la tige de liaison, l’effet fusible n’agit pas.

Le fusible distingue les chocs latéraux d’une traction dans l’axe de l’élément longiligne.

Claims (2)

1. REVENDICATIONS
2. 1. Dispositif (5) de liaison sécurisé disposé entre au moins un élément ( 3) longiligne ancré dans un massif en béton et la platine (2) d’un mât , ce dispositif comprenant un élément formant fusible constitué par une douille (6) taraudée qui, recevant un axe fileté, a sa paroi qui présente au moins deux fentes (8) pour s’ouvrir sous l’effet d’un choc latéral ce dispositif étant caractérisé en ce qu’il se présente comme un support (14) ayant la forme d’une platine qui se fixe sur les éléments (3) longilignes ancrés dans le massif en béton pour être maintenue par des écrous et ce support (14) porte les douilles (6) fendues taraudées sur lesquelles se vissent des tiges (17) de liaison assurant la fixation avec la platine du mât, Taxe de traction du mât sur les douilles fendues n’étant pas confondu avec Taxe de l’élément longiligne (3).