DISPOSITIF CONTRACEPTIF INTRA UTERIN AMELIORE L’invention concerne un dispositif médical utilisé en gynécologie et plus particulièrement un dispositif de contraception intra utérin, dénommé communément stérilet. Dans le domaine médical, les professionnels nomment ces dispositifs par l’acronyme DIU. L’invention sera décrite plus particulièrement pour des stérilets au cuivre mais n’y est pas limitée et s’applique également à des stérilets hormonaux. Le dispositif de l’invention trouve également applications dans les domaines de la contraception dite d'urgence (IVG d'urgence) et/ou la de prévention de la formation de synéchies
Ces dispositifs de contraception, connus dans leur principe depuis des décennies, sont destinés à être mis en place dans l’utérus, et ont une durée d’efficacité de l’ordre de 5 ans à 10 ans
Ils sont constitués d’un corps en matériau plastique, tel que par exemple une polyoléfine du polyéthylène, ou un polyuréthane déformable, incluant une charge à 20 % de BaSO4 afin de rendre le corps du DIU visible par radiographie. Sur certains types de stérilets, est bobiné un fil de cuivre, le DIU peut aussi comporter un fil de cuivre et 2 manchons de cuivre fixés sur les barres.
Le corps présente la forme générale d’un T, dont les deux bras (ou ailes) latérales, chacun de longueur de 15 mm environ, sont de forme droite, éventuellement avec des portions légèrement courbées, la barre verticale cylindrique a une longueur d’environ 30 mm et un diamètre d’environ 2 mm.
La base de la barre (côté opposé aux bras) est pourvue d’un premier bourrelet muni d’un trou pour le passage et l’attache d’un fil dit de retrait destiné à retirer le dispositif. A la jonction de la barre et des deux bras, est prévu un second bourrelet en dessous duquel est embobiné du fil de cuivre^
La mise en place du DIU dans l’utérus est faite par un professionnel de santé, à l’aide d’un outil dénommé « inserteur >>. Cet « inserteur >> est, dans certains modèles de stérilet, muni d’une poignée destinée à être saisie par la main du professionnel. La poignée est prolongée d’un tube inserteur. A l’intérieur de la poignée est prévu un conduit dans lequel une tige poussoir est apte à être translatée. La translation de la tige poussoir permet dans une première étape d’introduire le stérilet dans le tube inserteur qui prolonge la poignée en prenant appui sur la base distale de la barre du T formant le stérilet. La poursuite de la translation de la tige poussoir permet la pose complète chez la patiente. L’introduction et la mise en place d’un stérilet nécessite de nombreuses manœuvres, et qui doivent être bien évidemment faites sans gêner la patiente, d’une part, et aboutir à un positionnement assurant de manière fiable la fonction recherchée en évitant une expulsion « naturelle >> de celui-ci, d’autre part.
Notamment, le fil de cuivre doit être embobiné de manière régulière.
De plus, le premier bourrelet des stérilets connus, de forme sphérique, présente trois limites. En effet, il : - peut parfois lors du retrait être arraché par le fil de retrait du DIU, avec les conséquences qui en découlent lorsque le dispositif doit être retiré. - n’assure pas toujours un centrage parfait du dispositif sur le poussoir du système de pose ; - ne permet pas d’éviter parfois un éventuellement glissement de la tige poussoir vis-à-vis de l’embase du stérilet lors du passage du cône.
Par ailleurs, il est important que les bras reprennent leur forme d’origine une fois en place, après le processus d’introduction pendant lequel les bras sont déformés.
Or, les formes données aux bras des stérilets connus n’assurent pas de manière systématique un retour à la forme d’origine.
Ainsi, à ces égards, les dispositifs de contraception intra utérin connus sont susceptibles de perfectionnements. L’invention a donc pour objet un dispositif de contraception intra utérin dont les bras reprennent leur forme d’origine, qui soit guidé et positionné de manière adéquate dans le tube poussoir, qui ne soit pas arraché lors du retrait A cette fin, selon l’invention, le dispositif de contraception intra utérin du type formé d’un corps en matériau plastique déformable, présentant la forme générale d’un T comprenant deux bras (ou ailes) latérales et une barre verticale dont l’extrémité distale, opposée aux bras, est pourvue d’un premier bourrelet muni d’un trou traversant pour le passage et l’attache d’un fil de retrait destiné à retirer le dispositif, est caractérisé en ce que le premier bourrelet, d’une part forme un bloc de matière et d’autre part présente une forme générale oblongue, sa longueur dans le sens longitudinal étant supérieure à sa largeur (direction transversale).
On entend par « bloc de matière », un volume plein de matière. Le bourrelet présente ainsi une forme pleine de matière qui est seulement trouée localement sur une superficie très réduite par rapport à la longueur et la largeur du bloc de matière.
Ainsi, du fait de cette géométrie et de la quantité de matière, le bourrelet présente, par rapport à l’art antérieur : - une résistance améliorée lorsqu’il est soumis aux forces de traction exercée par le fil de retrait ; - un meilleur centrage du dispositif dans le tube poussoir de l’inserteur.
La dimension transversale (largeur) du premier bourrelet est supérieure de l’ordre de 25 à 50 % au diamètre de la barre.
Plus particulièrement, le premier bourrelet présente une forme générale ovoïde tronquée au niveau de la jonction avec l’extrémité distale de la barre.
Ou encore, le premier bourrelet présente la forme générale d’une goutte d’eau tronquée au niveau de sa partie la plus étroite.
Selon une autre définition, le premier bourrelet présente une forme différente d’une sphère.
Le trou prévu dans le premier bourrelet est décalé longitudinalement vers l’extrémité distale de la barre du T.
Particulièrement, le trou traversant est situé de sorte que la longueur restante du premier bourrelet est supérieure à 50% de la longueur totale, de préférence est de l’ordre de 75%. A titre d’exemple, la distance séparant la ligne horizontale inférieure tangente au trou de l’extrémité distale du premier bourrelet est supérieure à 1,2 mm, de préférence supérieure à 1,6 mm, et encore préférée de l’ordre de 2 mm.
Ce décalage longitudinal du trou sur le premier bourrelet permet de disposer de plus de matière entre le trou et l’extrémité du bourrelet, et donc de mieux résister à l’arrachement intempestif du fil de retrait. En outre, cela permet un meilleur guidage pour agencer le stérilet et donc le centrer dans le tube de l’inserteur.
Selon un premier exemple, le premier bourrelet présente trois portions successives, en s’éloignant de la barre : - une première portion en calotte sphérique tronquée ; - une seconde portion cylindrique droite ; - une troisième portion en calotte sphérique.
Selon un second exemple, le premier bourrelet présente une forme générale d’œuf, tronqué à la jonction avec l’extrémité de la barre.
Dans une forme de réalisation, à la jonction de la barre et des deux bras, est prévu un second bourrelet destiné au bobinage d’un autre fil, en cuivre.
Le second bourrelet possède une largeur, dans le sens transversal, supérieure au diamètre de la barre, et plus précisément entre 25 % et 80 %, et de préférence de l’ordre de 40 %.
Selon encore une autre caractéristique du dispositif, chaque bras est de forme courbe, et constitué de deux tronçons en arc de cercle formant ainsi des tronçons à ligne courbe continue sans cassure locale de la courbe, les deux tronçons ayant des diamètres respectifs différents, en l’espèce respectivement entre 3 et 6 mm (de préférence de l’ordre de 4 à 5 mm), d’une part et entre 15 et 22 mm (de préférence de l’ordre de 17 à 20 mm).
La forme des bras est ainsi plus « fluide >>, sans coude ou pliure, ce qui favorise le retour à la forme de départ, lors de la mise en place du dispositif.
Chaque bras a une longueur d’environ 15 à 16 mm, et la barre verticale a une longueur d’environ 25-32 mm et un diamètre d’environ 2 mm.
Selon encore une autre caractéristique, chaque bras comporte : - une partie distale cylindrique (éloignée de la barre du T) ; - une partie proximale de jonction, entre la partie cylindrique distale et la barre, amincie radialement sur au moins une partie de sa longueur, à savoir présentant une dimension transversale (ou radiale) inférieure à la dimension transversale (radiale) de la partie distale cylindrique.
Ceci accroît la fonction élastique des bras, ce qui permet de faciliter d’une part l’insertion du stérilet en diminuant la force mécanique nécessaire à la déformation et d’autre part le retour du bras à sa position au repos en diminuant les contraintes mécaniques (perpendiculaire à la barre du T).
Plus précisément, ladite partie proximale de jonction présente, successivement, en partant de la barre du T : - une première zone de forme générale tronconique, évasée en s’éloignant de la barre du T ; - une seconde zone sensiblement cylindrique de diamètre supérieur au diamètre de la partie distale cylindrique du bras.
Ainsi, la dimension radiale du bras présente une variation plus grande entre le point de jonction et au moins une partie du bras, ce qui permet au bras de se plier par rapport à la barre lors de la mise en place d’une part, et de revenir à sa position au repos d’autre part, de manière plus aisée et rapide. A noter que cette variation est réalisée sans réduire outre mesure la dimension radiale de la zone proximale de jonction de chaque bras, au niveau de la barre, pour ne pas affaiblir cette zone.
Selon un exemple : - la première zone tronconique (de la partie de jonction) présente une longueur de l’ordre de 20 à 30 % (de préférence environ 25 %) de la longueur totale du bras ; - la seconde zone cylindrique (de la partie de jonction) présente une longueur de l’ordre de 5 à 15 % (de préférence environ 10 %) de la longueur totale du bras ; - la partie distale cylindrique du bras présente une longueur de l’ordre de 2/3 de la longueur totale du bras.
La seconde partie cylindrique (de la partie de jonction) est séparée de la partie distale cylindrique du bras, par un épaulement droit (de forme annulaire dans un plan transversal).
La petite section terminale (vers la barre) de la zone tronconique présente un diamètre compris entre 90 % et 99 %, et de préférence de l’ordre de 95 %, de la partie distale cylindrique du bras.
La seconde zone cylindrique (de la partie de jonction) présente un diamètre compris entre 101 % et 120 %, et de préférence de l’ordre de 109 %, de la partie distale cylindrique du bras. L’invention concerne en outre un inserteur pour un dispositif de contraception intra-utérin, plus commode à utiliser, et qui est adapté au stérilet de l’invention pour assurer son insertion et sa mise en place. A cette fin, selon l’invention, l’inserteur, du type muni d’une poignée dont une extrémité est pourvue d’un élément de maintien en forme d’entonnoir auquel est fixé un tube inserteur, est caractérisé en ce que la poignée comporte, dans le sens longitudinal (du côté de l’entonnoir) : - une partie de section tronconique à paroi galbée, dite partie proximale ; - une partie de section cylindrique à paroi rectiligne, dite partie droite, prolongeant la partie proximale, à l’opposé de l’entonnoir.
Ces formes combinées successivement rectiligne et galbée permettent de saisir la poignée en positionnant la main de l’utilisateur à l’endroit idoine pour procurer une préhension correcte de la poignée dès la première prise en main, et conduire à un bon centrage de l’inserteur par rapport au corps de la patiente.
Avantageusement, ladite partie proximale galbée est reliée à la partie de section cylindrique à paroi rectiligne, dite partie droite , par une partie de jonction, de section générale tronconique à paroi courbe ou galbée, et dont la concavité est tournée vers la poignée.
Ladite partie de jonction présente des formes courbes et galbées plus accentuées que celles de la partie proximale.
De plus, la poignée comporte à l’extrémité de la partie droite, une partie terminale de section en forme générale de demi-sphère.
Plus précisément, la partie terminale est reliée à ladite seconde partie cylindrique rectiligne, par une partie de butée, de section évasée, à concavité tournée vers la partie terminale.
Le corps longitudinal de la poignée est sensiblement plat.
La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, à partir des figures suivantes :
Les figures 1 et 2 sont des vues schématiques de face d’un premier type de dispositif de l’invention, pour deux longueurs différentes de la barre et pour une forme donnée des bras ;
Les figures 3 et 4 sont des vues schématiques de face d’un second type de dispositif de l’invention, pour deux longueurs différentes de la barre et pour une autre forme des bras ;
Les figures 5, 6 et 7 sont des vues de l’inserteur, respectivement en perspective de côté, de face et de côté ;
La figure 8 montre de face une variante de la famille des dispositifs des figures 3 et 4 ;
La figure 9 est une vue de face, de détail de la partie de jonction du dispositif de la figure 8.
Les termes «horizontal», «supérieur», «inférieur» se référent à la position de l’élément qu’ils qualifient dans une position en vue de face, comme celles des figures 1 à 4. De même, le terme « longitudinal » se réfère à l'axe longitudinal de la barre du stérilet, tandis que le terme « transversal » se réfère à la direction orthogonale à la direction longitudinale. Les termes « distal » et « proximal » se référent à la position d’un élément par rapport à la barre du T.
La figure 1 est une vue schématique de face d’un premier type de stérilet constitué d’un corps 1, formant un bloc de matière pleine, en matériau plastique légèrement déformable, tel que du polyéthylène.
Le corps 1 est en forme générale de T, et comprend une barre longiligne 2, à section cylindrique droite, et deux bras 3 et 4 disposés transversalement à une extrémité de la barre 1.
Les bras 3 et 4 sont de forme courbe avec leur concavité tournée vers la barre, et sont sensiblement colinéaires.
Chaque bras est constitué de deux tronçons en arc de cercle, de rayons de courbure différents. Chaque bras 3, 4 comporte ainsi : - un tronçon proximal 3A respectivement 4A, présentant un rayon de courbure entre 3 et 6 mm, (de préférence de l’ordre de 4 à 5 mm, et de manière encore plus préférée de l’ordre de 4,6 mm), et - un tronçon distal 3B, respectivement 4B, présentant un rayon de courbure entre 15 et 22 mm (de préférence de l’ordre de 17 à 20 mm, et de manière encore plus préférée de 18 mm pour le stérilet de la figure 2, et de l’ordre de 20 mm pour le stérilet de la figure 1 ).
Les tronçons proximal 3A (4A) et distal 3B (4B) sont délimités par un trait 3D, 4D, transversal à la direction générale longitudinale du bras.
Le rapport entre les rayons de courbure respectifs des deux tronçons d’un bras est compris entre 0,22 et 0,25 (de préférence de l’ordre 0,236) pour le stérilet de la figure 1) et entre 0,25 et 0,26 (préférence l’ordre de 0,26) pour le stérilet de la figure 2.
Chaque tronçon distal 3B, 4B se termine par une excroissance 3C, 4C, en forme générale de calotte sphérique.
La forme particulière des bras, dans la forme de réalisation du premier type des figures 1 et 2, constitués chacun de deux tronçons successifs en arc de cercle, de rayons de courbure différents, donne à chaque bras une souplesse qui permet un retour du bras à la forme d'origine, qui correspond à la forme fonctionnelle, par rapport à la position pliée lors de l'introduction dans le corps de la patiente.
La forme en arcs de cercle de rayons de courbure différents évite ainsi toute pliure, cassure, ou rupture de courbure, qui peut se révéler néfaste au retour du bras à sa position naturelle ou d'origine. A l’extrémité distale de la barre 2, est disposé un premier bourrelet 5, destiné à l’accrochage d’un fil de retrait (non représenté), utilisé pour l’enlèvement du dispositif du corps de la patiente. A la jonction des bras 3 et 4 et de la barre 2 est disposé un second bourrelet 6, permettant d’embobiner un autre fil, en cuivre (non représenté).
Les fonctions et rôle des premier et second bourrelets sont explicités plus loin.
Le stérilet 1’ de la figure 2 ne diffère du stérilet 1 de la figure 1 que par la longueur de la barre 2’ plus courte. Les éléments du stérilet de la figure 2 portent les mêmes références avec un « ’ >>, que les éléments de la figure 1.
Les figures 3 et 4 montrent un second type de stérilet, constitué aussi d’un corps en forme de T, comprenant une barre et deux bras transversaux. Les stérilets des figures 3 et 4 différent l’un de l’autre seulement par la longueur de la barre. Les éléments du stérilet de la figure 4 portent les mêmes références (avec un « ’ ») que les éléments de la figure 3.
Les stérilets des figures 3 et 4 (second type) différent de ceux des figures 1 et 2 (premier type) par deux points : - les bras 8 et 9 sont rectilignes, strictement colinéaires et perpendiculaires à la barre 3’ et 4’ ; - l’absence de bourrelet à la jonction de la barre et des bras.
Chacun des bras 8 et 9 du stérilet des figures 3 et 4 comporte deux tronçons successifs, à savoir un premier tronçon 8A, respectivement 9A, prolongée par un second tronçon 8B, respectivement 9B, le second tronçon étant de plus petit diamètre que le premier tronçon.
Les stérilets des figures 3 et 4 (second type) comportent un premier bourrelet, respectivement 10 et 10’, qui présente une forme différente du premier bourrelet 5 (5’) des stérilets des figures 1 et 2. À titre indicatif, en termes de dimensions, le stérilet de la figure 1 présente une hauteur ou longueur hors tout de 32 mm, et une largeur hors tout de 32 mm. Le stérilet de la figure 2 présente une hauteur hors tout de 29 mm, et une largeur hors tout de 28 mm. Pour ces deux stérilets, le diamètre de la barre 2 est d'environ 2 mm.
Pour ce qui est des stérilets des figures 3 et 4, leur hauteur ou longueur hors tout est respectivement d'environ 33,6 mm et 28 mm, tandis que leur largeur hors tout, dans le sens transversal, est respectivement de 30 et 26 mm. Le diamètre de la barre 7 (et 7') est d'environ 1,5à 2.5 mm.
On décrit ci-après, un exemple de réalisation du premier bourrelet, en l'occurrence le premier bourrelet 5 du stérilet de la figure 1, étant entendu que le premier bourrelet 5' du stérilet de la figure 2 est identique.
Le premier bourrelet 5 est constitué d'un bloc de matière prolongeant la barre 2 à son extrémité distale. Ledit bloc présente une forme générale ovoïde, ou en goutte d'eau, ou en forme d'œuf, étant tronqué en partie supérieure (vers la barre 2) par une surface de séparation 11 transversale entre le bourrelet 5 et la barre 2.
Le bourrelet 5 est pourvu d'un trou ou orifice traversant 12 destiné à l'accroche ou l'attache d'un fil de retrait, connu en lui-même et qui n'est pas représenté, destiné au retrait ou l'enlèvement du stérilet si besoin est, du corps de la patiente.
Le trou 12 est situé sur l'axe médian longitudinal du bourrelet 5, colinéaire à l'axe longitudinal médian de la barre 2. De plus, le trou 12 est décalé suivant la direction longitudinale, de manière à laisser une partie de matière plus importante entre le trou et la toute extrémité 5A du bourrelet 5, par rapport à la distance entre le trou 12 et la surface de séparation 11.
Plus particulièrement, le trou 12 est situé à une distance (suivant la direction longitudinale) entre environ 1,3 mm et 2,5 mm, préférence entre 1,6 est 2 mm, de la toute extrémité 5A du bourrelet 5.
Le premier bourrelet 5 présente une largeur, dans le sens transversal, supérieure au diamètre de la barre 2, et plus particulièrement une largeur supérieure d'au moins 25 % supérieure, et de préférence de l'ordre de 40 % supérieure au diamètre de la barre 2.
Cette caractéristique permet d'augmenter la résistance du bourrelet à l'arrachement ou l'enlèvement intempestif du fil de retrait, par rapport stérilet de l'art antérieur.
Il est fait maintenant référence aux figures 3 et 4, afin de décrire une autre forme de réalisation du premier bourrelet, en l'occurrence le bourrelet 10, respectivement 10'.
Le premier bourrelet 10 est séparé de l'extrémité distale de la barre 7, par une surface de séparation 13.
Par ailleurs, le premier bourrelet 10 comporte un trou ou orifice traversant 14, similaire au trou 12 du bourrelet 5 de la figure un. Le trou 14 est destiné à l'attache d'un fil de retrait, non représenté.
Le premier bourrelet 10 présente trois portions successives, en s’éloignant de la barre 7 : - une première portion 15 en calotte sphérique tronquée ; - une seconde portion 16 cylindrique droite ; - une troisième portion 17 en calotte sphérique.
Le premier bourrelet 10 présente ainsi une forme générale ovale ou ovoïde aplatie sur la surface longitudinale.
Le bourrelet 7 présente une longueur totale dans le sens longitudinal, d'environ 3 mm, et une largeur dans le sens transversal d'environ 2 mm, sa largeur étant supérieure au diamètre de la barre 7.
De même que pour le bourrelet 5 premier type, le bourrelet 10 du second type est réalisé de manière que le trou 14 soit décalé longitudinalement, vers la barre 7, de manière à laisser une quantité de matière vers l'extrémité 10A du bourrelet, supérieure à la quantité de matière séparant la surface de séparation 13 et le trou 14.
On décrit ci-après, en référence à la figure 1, le second bourrelet 6, situé à la jonction entre l'extrémité proximale de la barre 2 et des bras 3 et 4.
Le second bourrelet 6 est destiné à l'attache ou l'embobinage d'un fil de cuivre participant à la fonction contraceptive du stérilet. Le fil en question n'est pas représenté, étant connu en lui-même.
Le second bourrelet 6 présente la forme générale de deux calottes sphériques tronquées, respectivement inférieure 6A et supérieure 6B.
Le second bourrelet 6 possède une largeur, dans le sens transversal, supérieure au diamètre de la barre 2, et plus précisément entre 25 % et 80 %, et de préférence de l’ordre de 40 %.
Il est maintenant fait référence aux figures 5, 6 et 7 décrivant un inserteur de l’invention, destiné à la mise en place du stérilet dans le corps de la patiente. L’inserteur est réalisé en à matériau plastique rigide, tel que par exemple du PS ou du SBC.
De manière connue, l’inserteur 18 comporte une poignée 19, pourvue à son extrémité distale d'un dispositif muni de deux mâchoires 21 et 22. Également, de manière connue, l’inserteur comporte un tube poussoir 23 destiné à recevoir la barre du stérilet. Le corps de la poignée est sensiblement plat (figure 7 montrant une vue de côté).
Les mâchoires 21 et 22 sont conçues de manière à soutenir, dans leur position naturelle (au repos), les bras du stérilet, tandis qu'un mécanisme connu et non représenté permet de débloquer ou desserrer les mâchoires pour libérer le stérilet, une fois celui-ci mis en place.
Selon invention, la poignée 19 présente une forme particulière, et comporte successivement, dans le sens longitudinal (du côté de l’élément de maintien) : - une partie de section tronconique à paroi galbée, dite partie proximale 24; - une partie de section cylindrique à paroi rectiligne, dite partie droite 25, prolongeant la partie proximale 24, à l’opposé de l’élément de maintien 20.
La partie proximale 24 est reliée à l’élément de maintien 20 par une partie de jonction 26, de section générale tronconique à paroi courbe ou galbée, et dont la concavité est tournée vers la poignée. La partie de jonction 26 présente des formes courbes et galbées plus accentuées que celles de la partie proximale 24.
De plus, la poignée 19 comporte à l’extrémité de la partie droite 25, une partie terminale 27 de section en forme générale de demi-sphère. La partie terminale 27 est reliée à la partie droite 25 par une partie de butée 28, de section évasée, à concavité tournée vers la partie terminale 27.
La partie droite 25 est destinée à recevoir partie de la paume de l'utilisateur, tandis que sur la partie proximale 24 l'utilisateur prend appui par son index et est le "gras" du pouce. Sur la partie de butée 28, l'utilisateur prend appui avec la partie inférieure de sa paume.
Les formes combinées successivement rectiligne et galbée permettent de saisir la poignée en positionnant la main de l’utilisateur à l’endroit idoine pour procurer une préhension correcte de la poignée dès la première prise en main, et conduire à un bon centrage de l’inserteur par rapport au corps de la patiente.
Il est fait maintenant référence à la figure 8 montrant de face une variante des dispositifs des figures 3 et 4, et à la figure 9 qui est une vue de face, de détail de la partie de jonction du dispositif de la figure 8.
On retrouve sur la figure 8 : - la barre 2 (montrée en partie), et dont l'extrémité distale est munie d'un bourrelet similaire à celui du dispositif des figures 3 et 4 ; et - les deux bras 8 et 9 de part et d'autre de la barre et disposés perpendiculairement à cette dernière.
Chaque bras, respectivement 8 et 9 comporte : - une partie distale cylindrique 80, respectivement 90 (éloignée de la barre du T) ; - une partie proximale de jonction 81, respectivement 91 entre la partie cylindrique distale 80, 90 et la barre 2
La partie proximale de jonction, respectivement 81 et 91, est amincie radialement sur au moins une partie de sa longueur, à savoir présentant une dimension transversale (ou radiale) inférieure à la dimension transversale (radiale) de la partie distale cylindrique.
La figure 9 montre une vue de détail (à une plus grande échelle) des zones de chaque bras proches de la barre 2, de chaque bras, délimitées par un bloc rectangulaire en traits discontinus et référencé 30 sur la figure 8.
Pour le bras 8 (respectivement le bras 9), la partie proximale de jonction 81 (91) présente, successivement, en partant de la barre 2 : - une première zone 82 (92), de forme générale tronconique, évasée en s’éloignant de la barre ; - une seconde zone 83 (93), sensiblement cylindrique, et de diamètre supérieur au diamètre de la partie distale 80 (90) cylindrique du bras. L'axe de symétrie du dispositif, passant par l'axe longitudinal de la barre 2, est référencé X-X, tandis que l'axe longitudinal commun aux deux bras 8 et 9, perpendiculaire à l'axe X-X, est référencé Y.
Les différentes parties et différentes zones présentes des dimensions indiquées ci-après, selon un exemple de réalisation nullement limitatif, pour chaque bras respectif : - la première zone tronconique 82 (92) a une longueur de l’ordre de 20 à 30 % (de préférence environ 25 %) de la longueur totale du bras ; - la seconde zone cylindrique 83 (93) a une longueur de l’ordre de 5 à 15 % (de préférence environ 10 %) de la longueur totale du bras ; - la partie distale cylindrique du bras présente une longueur de l’ordre de 2/3 de la longueur totale du bras.
La longueur totale du bras s’entend comme la distance séparant l'extrémité distale du bras, de l'axe médian de symétrie X-X.
La seconde partie cylindrique 83 (93) est séparée de la partie distale cylindrique 80 (90) du bras, par un épaulement droit 84 (94). Ce dernier forme un anneau situé dans un plan transversal, parallèle à l'axe X-X.
La section terminale 85 (95) de la zone tronconique 82 (92) de chaque bras, à toute proximité de l’axe X-X, a un diamètre compris entre 90 % et 99 %, et de préférence de l’ordre de 95 %, de la partie distale cylindrique 80 (90) du bras.
La seconde zone cylindrique 83 (93) présente un diamètre compris entre 101 % et 120 %, et de préférence de l’ordre de 109 %, de la partie distale cylindrique 80 (90) du bras. À titre d'exemples non limitatifs de réalisation, le tableau ci-après donne les dimensions des différentes parties de section en regard de la figure 9.
Les chiffres sont exprimés en millimètres. Les distances «a», «b» et »c » sont mesurées radialement par rapport à une droite transversale (perpendiculaire à l’axe X-X) référencée 0 et affleurant au niveau de la seconde zone cylindrique 83 (93). « D » est la dimension radiale de part et d’autre de l’axe central transversal Y, de la section centrale de la plus petite dimension, commune aux deux zones de jonction des bras avec la barre 2.
Les caractéristiques décrites au regard des figures 8 et 9, du dispositif de l'invention, facilitent d’une part l’insertion du stérilet et d’autre part le retour du bras à sa position au repos (perpendiculaire à la barre du T).
Particulièrement, la dimension radiale du bras présente une variation plus grande entre le point de jonction et au moins une partie du bras, ce qui permet au bras de plier par rapport à la barre lors de la mise en place d’une part, et de revenir à sa position au repos d’autre part, de manière plus aisée et rapide. A noter que cette variation est réalisée sans réduire outre mesure la dimension radiale de la section terminale proximale 85 (95) de chaque bras, au niveau de la barre 2, pour ne pas affaiblir cette section.