FR3027482A1 - Procede d'aide a la localisation d'une personne en detresse grace a son telephone portable - Google Patents

Procede d'aide a la localisation d'une personne en detresse grace a son telephone portable Download PDF

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Quinot David Poirier
Franck Cibaud
Laurent Girardeau
Brian Fg Katz
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Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Airbus Defence and Space SAS
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Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Airbus Defence and Space SAS
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Abstract

Pour rechercher un téléphone mobile, un système de recherche : met en place (S401) une cellule, de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite cellule ; alloue (S405) des ressources réseau pour permettre audit téléphone mobile de communiquer dans ladite cellule ; émule (S406) un appel à destination dudit téléphone mobile de sorte à forcer ledit téléphone mobile à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau ; met en place une antenne à directivité contrôlée ; recherche, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par ledit téléphone mobile via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émulé ; et génère un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée.

Description

La présente invention concerne un système d'aide à la localisation d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, par exemple lorsque ladite personne est ensevelie suite à une avalanche. Rechercher des personnes par détection de signaux radiofréquences émis par des téléphones mobiles (aussi appelés « téléphones portables ») détenus par ces personnes est une activité bien connue de l'état de la technique, notamment par triangulation dans le cadre de réseaux cellulaires de télécommunication. Toutefois, les situations d'urgence et de secours dans un contexte de catastrophe naturelle (e.g. avalanche, tremblement de terre, inondation) ou d'attentat (e.g. effondrement de bâtiment) sont souvent accompagnées d'une perturbation, voire d'une destruction, temporaire des infrastructures de réseau cellulaire de télécommunication préalablement déployées sur site. Il est donc souhaitable de fournir un système détectant des signaux radiofréquences de téléphones mobiles pour retrouver des personnes enfouies sous les décombres, un glissement de terrain ou sous une avalanche, qui soit indépendant de toute infrastructure de réseau cellulaire de télécommunication préalablement déployée. Il est aussi souhaitable de fournir un tel système qui puisse être rapidement déployé sur site. Par ailleurs, dans de telles circonstances, les personnes à rechercher peuvent être inconscientes ou sérieusement blessées. Il est alors souhaitable de fournir un système qui ne nécessite aucune intervention de la part de ces personnes. L'invention concerne un procédé pour rechercher un téléphone mobile dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, le procédé étant mis en oeuvre par un système de recherche et incluant une première phase selon les étapes suivantes : mettre en place une première cellule, de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; obtenir une sélection du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; allouer des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; et émuler un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau. De plus, le procédé inclut une seconde phase selon les étapes suivantes : mettre en place une antenne à directivité contrôlée ; rechercher, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émule ; et générer un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée. Ainsi, pour retrouver des personnes en situation de détresse, la mise ne place de ladite première cellule permet d'être indépendant de toute infrastructure de réseau cellulaire de télécommunication préalablement déployée. En se basant sur les ressources réseau allouées et en utilisant l'antenne à directivité contrôlée, aucune intervention de la part de la personne en situation de détresse n'est nécessaire. Selon un mode de réalisation particulier, lorsqu'un réseau de télécommunication a été préalablement déployé sur ladite zone géographique, le procédé inclut l'étape suivante : effectuer un brouillage des signaux radiofréquences issus de chaque réseau de télécommunication, afin de forcer chaque téléphone mobile connecté audit réseau de télécommunication à se déconnecter dudit réseau de télécommunication et à resélectionner ladite première cellule.
Selon un mode de réalisation particulier, lorsqu'un réseau de télécommunication a été préalablement déployé sur ladite zone géographique, le procédé inclut l'étape suivante : paramétrer ladite première cellule en utilisant un identifiant réseau identique à celui de cet autre dudit réseau de télécommunication. Selon un mode de réalisation particulier, lorsque plusieurs réseaux de télécommunication ont été préalablement déployés sur ladite zone géographique, le procédé inclut les étapes suivantes, réitérées pour chaque dit réseau de télécommunication : mettre en place une seconde cellule co-localisée avec ladite première cellule ; paramétrer ladite seconde cellule en utilisant un identifiant réseau identique à celui dudit réseau de télécommunication ; et forcer tout terminal mobile ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite seconde cellule à re-sélectionner ladite première cellule. Selon un mode de réalisation particulier, le signal de guidage géographique généré est un signal sonore.
Selon un mode de réalisation particulier, l'antenne à directivité contrôlée est une antenne directive, et le signal sonore prend la forme d'un son répété selon un tempo qui augmente et diminue avec la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau.
Selon un mode de réalisation particulier, l'antenne à directivité contrôlée est un réseau d'antennes, et le signal sonore est spatialisé par rendu binaural à partir de fonctions de transfert relatives à la tête non individualisées, de sorte à donner une impression que le signal sonore provient de la direction via laquelle ont été reçus les signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher.
Selon un mode de réalisation particulier, le signal de guidage géographique généré est un signal visuel. Selon un mode de réalisation particulier, le système de recherche inclut un premier dispositif et au moins un second dispositif, chaque second dispositif étant connecté au premier dispositif par un lien sans-fil permettant de déplacer ledit second dispositif dans la zone de couverture de ladite première cellule, ledit premier dispositif mettant en oeuvre ladite première phase et chaque second dispositif mettant en oeuvre ladite seconde phase, le premier dispositif fournissant à chaque second dispositif une information représentative des ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher.
Selon un mode de réalisation particulier, le système de recherche inclut un équipement incluant de manière co-localisée un premier module de gestion de ladite première cellule et un second module de synchronisation, ledit premier module mettant en oeuvre ladite première phase et ledit second module mettant en oeuvre ladite seconde phase, ledit premier module fournissant audit second module une information représentative des ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher. L'invention concerne également un procédé pour rechercher un téléphone mobile dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, le procédé étant tel qu'un dispositif effectue les étapes suivantes : mettre en place une première cellule, de sorte à faire sélectionner ou re- sélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; obtenir une sélection du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; allouer des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; émuler un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émule ; et fournir une information représentative desdites ressources réseau. L'invention concerne également un procédé pour rechercher un téléphone mobile dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, le procédé étant tel qu'un dispositif effectue les étapes suivantes : obtenir une information représentative de ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher ; mettre en place une antenne à directivité contrôlée ; rechercher, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau ; et générer un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique 15 sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée. L'invention concerne également un système de recherche adapté pour rechercher un téléphone mobile dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, le système incluant les moyens 20 suivants : des moyens pour mettre en place une première cellule, de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite première cellule par lesdits téléphones mobiles ; des moyens pour obtenir une sélection du téléphone mobile parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; des moyens pour allouer des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de 25 communiquer dans ladite première cellule ; des moyens pour émuler un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau ; des moyens pour mettre en place une antenne à directivité contrôlée ; des moyens pour rechercher, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui 30 sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émule; et des moyens pour générer un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée. Selon un mode de réalisation particulier, le système comporte une interface de communication satellite adaptée pour permettre de communiquer avec un coeur de réseau central permettant d'accéder à un réseau d'itinérance international et/ou à au moins un réseau téléphonique public. L'invention concerne également un dispositif destiné à être utilisé pour rechercher un téléphone mobile dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, ledit dispositif incluant : des moyens pour mettre en place une première cellule, de sorte à faire sélectionner ou resélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; des moyens pour obtenir une sélection du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; des moyens pour allouer des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; des moyens pour émuler un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émule ; et des moyens pour fournir une information représentative desdites ressources réseau. L'invention concerne également un dispositif destiné à être utilisé pour rechercher un téléphone mobile dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, ledit dispositif incluant : des moyens pour obtenir une information représentative de ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher ; des moyens pour mettre en place une antenne à directivité contrôlée ; des moyens pour rechercher, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau ; et des moyens pour générer un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée.
L'invention concerne également un programme d'ordinateur, qui peut être stocké sur un support et/ou téléchargé d'un réseau de communication, afin d'être lu par un processeur. Ce programme d'ordinateur comprend des instructions pour implémenter chaque procédé mentionné ci-dessus, lorsque ledit programme est exécuté par le processeur. L'invention concerne également des moyens de stockage comprenant un tel programme d'ordinateur. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : - la Fig. lA illustre schématiquement un système de recherche d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, dans un premier mode de réalisation de système de recherche ; - la Fig. 1B illustre schématiquement une découpe modulaire d'un équipement de recherche d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, mis en oeuvre dans le cadre du premier mode de réalisation de système de recherche ; - la Fig. 2A illustre schématiquement un système de recherche d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, dans un second mode de réalisation de système de recherche ; - la Fig. 2B illustre schématiquement une découpe modulaire d'un dispositif de mise en place d'une cellule, mis en oeuvre dans le cadre du second mode de réalisation de système de recherche ; - la Fig. 2C illustre schématiquement une découpe modulaire d'un dispositif de guidage dans le cadre d'une recherche d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, mis en oeuvre dans le cadre du second mode de réalisation de système de recherche ; - la Fig. 3 illustre schématiquement un exemple d'architecture matérielle pouvant être mise en oeuvre dans le cadre des premier et second modes de réalisation de système de recherche ; - la Fig. 4 illustre schématiquement un algorithme destiné à faire entrer le téléphone mobile détenu par ladite personne dans un mode de transmission de signaux radiofréquences ; - la Fig. 5A illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche de ladite personne, dans un premier mode de réalisation de sélection de téléphone mobile à repérer géographiquement ; - la Fig. 5B illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche de ladite personne, dans un second mode de réalisation de sélection de téléphone mobile à repérer géographiquement ; - la Fig. 6 illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche de ladite personne, dans un premier mode de réalisation de guidage ; - la Fig. 7 illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche de ladite personne, dans un second mode de réalisation de guidage ; et - la Fig. 8 illustre schématiquement un système de communication dans lequel le système de recherche de la Fig. lA ou de la Fig. 2A peut s'inscrire.
Afin de permettre de rechercher efficacement une personne dans une zone géographique grâce à son téléphone mobile, il est proposé de créer sur site une cellule de réseau de télécommunication, de faire basculer vers ladite cellule tout téléphone mobile situé dans la zone de couverture de ladite cellule et d'identifier la présence du téléphone mobile recherché parmi les téléphones mobiles ayant basculé vers ladite cellule. Il est ensuite proposé d'allouer des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile recherché de communiquer via ladite cellule, puis d' émuler des appels à destination du téléphone mobile recherché, de sorte à forcer le téléphone mobile recherché à émettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau allouées. Il est ensuite proposé de mettre en oeuvre une antenne à directivité contrôlée pour déterminer selon quelle direction sont reçus des signaux radiofréquences transmis via lesdites ressources réseau allouées au téléphone mobile recherché. Une indication visuelle ou sonore représentative de cette direction est alors fournie à un individu qui est à la recherche de ladite personne et qui est porteur de l'antenne à directivité contrôlée.
Il est considéré par la suite que le téléphone mobile détenu par ladite personne est allumé et en état de fonctionnement. La Fig. lA illustre schématiquement un système de recherche d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, dans un premier mode de réalisation de système de recherche. Considérons que la personne à rechercher est ensevelie, par exemple suite à une avalanche, et qu'au moins un secouriste soit à la recherche de cette personne grâce audit système de recherche. Le système de recherche schématiquement illustré par la Fig. lA inclut un équipement 110 adapté pour créer au moins une cellule 120, de sorte à forcer au moins le téléphone mobile de la personne ensevelie à sélectionner ou re-sélectionner la cellule 120 lorsque ledit téléphone mobile 112 est dans la zone de couverture de la cellule 120. L'équipement 110 est portable, par exemple inclus dans un sac à dos, de manière à permettre de déplacer la cellule 120 et permettre à un secouriste de se déplacer dans la zone de recherche en étant muni de l'équipement 110 afin d'être guidé pour repérer la personne ensevelie. L'équipement 110 peut, pour forcer au moins le téléphone mobile de la personne ensevelie à sélectionner ou re-sélectionner la cellule 120, s'appuyer sur des technologies de télécommunication de rde génération (2G), de 3ème génération (3G) ou de 4ème génération (4G). La cellule 120 peut par exemple s'appuyer sur la technologie de télécommunication la plus communément répandue au moment de la recherche. L'équipement 110 inclut ainsi une première antenne, omnidirectionnelle, permettant de mettre en place la cellule 120 et ainsi permettre à l'équipement 110 de communiquer avec chaque téléphone mobile compatible avec la technologie de télécommunication mise en oeuvre par l'équipement 110 et situé dans la zone de couverture de la cellule 120, et notamment d'allouer des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile de la personne ensevelie de communiquer via la cellule 120. L'équipement 110 inclut en outre une seconde antenne, à directivité contrôlée, permettant de détecter si des signaux radiofréquences, transmis via les ressources réseau allouées au téléphone mobile de la personne ensevelie, sont reçus selon une direction définie par la directivité de la seconde antenne. La seconde antenne est préférentiellement couplée à un filtre sélectif permettant à l'équipement 110 de filtrer des signaux radiofréquences transmis selon une bande fréquentielle prédéterminée en fonction des ressources réseau allouées au téléphone mobile de la personne ensevelie.
L'équipement 110 inclut en outre des moyens pour indiquer à un individu à la recherche de la personne ensevelie selon quelle direction des signaux radiofréquences, transmis via les ressources réseau allouées au téléphone mobile de la personne ensevelie, sont reçus grâce à l'antenne à directivité contrôlée.
Une découpe modulaire schématique de l'équipement 110 est présentée ci-après en relation avec la Fig. 1B. Considérons par la suite que le téléphone mobile 112 soit détenu par la personne ensevelie.
La Fig. 1B illustre schématiquement une découpe modulaire de l'équipement de recherche 110, mis en oeuvre dans le cadre du premier mode de réalisation de système de recherche. L'équipement 110 inclut un module 150 de gestion de la cellule 120, un module 151 de synchronisation et un module 152 d'interaction avec un secouriste.
L'équipement 110 inclut alors en outre une première antenne 160, omnidirectionnelle, adaptée pour permettre au module 150 de créer la cellule 120 et d'échanger des signaux radiofréquences avec tout téléphone mobile présent dans la zone de couverture de la cellule 120, tel que le téléphone mobile 112. Le module 150 de gestion de la cellule 120 est adapté pour faire sélectionner ou re-sélectionner la cellule 120 par tout téléphone mobile dans la zone de couverture de la cellule 120 (tant que les technologies mises en oeuvre par la cellule 120 et par ledit téléphone mobile sont compatibles). Le module 150 de gestion de la cellule 120 est en outre adapté pour allouer des ressources réseau au téléphone mobile 112, i.e. au téléphone mobile détenu par la personne ensevelie, afin de permettre au téléphone mobile 112 de communiquer dans la cellule 120. Le module 150 de gestion de la cellule 120 est en outre adapté pour fournir, au module 151 de synchronisation, une information représentative desdites ressources réseau allouées au téléphone mobile 112. Cet aspect est détaillé par la suite en relation avec la Fig. 4.
Le module 150 de gestion de la cellule 120 inclut des fonctionnalités d'authentification et de gestion de mobilité permettant à l'équipement 110 de laisser croire aux téléphones mobiles situés dans la zone de couverture de la cellule 120 que lesdits téléphones mobiles sont en présence d'un réseau de télécommunication effectif.
Ainsi, lorsque la cellule 120 s'appuie sur une technologie de télécommunication de 2nde génération (2G), le module 150 de gestion de la cellule 120 met préférentiellement en oeuvre des fonctionnalités de station de base BTS (« Base Transceiver Station » en anglais) et de contrôleur de station de base BSC (« Base Station Controller » en anglais), les fonctionnalités de BTS concernant la gestion physique radiofréquence et les fonctionnalités de BSC concernant l'allocation des ressources réseau au sein de la cellule 120 et les changements de cellules (« handover » en anglais). De plus, le module 150 de gestion de la cellule 120 met en oeuvre des fonctionnalités de centre de commutation de service mobile MSC (« Mobile Switching Center » en anglais), de centre d'authentification AuC (« Authentication Center » en anglais), de registre HLR (« Home Location Register » en anglais) et de registre VLR (« Visitor Location Register » en anglais) permettant ainsi d'assurer les fonctionnalités d'authentification d'utilisateur et d'itinérance de téléphone mobile (« roaming » en anglais).
En variante, lorsque la cellule 120 s'appuie sur une technologie de télécommunication de 3ème génération (3G), le module 150 de gestion de la cellule 120 met préférentiellement en oeuvre des fonctionnalités de station de base NodeB et de contrôleur de réseau radio RNC (« Radio Network Controller » en anglais). De plus, le module 150 de gestion de la cellule 120 met préférentiellement en oeuvre des fonctionnalités de centre de commutation de service mobile MSC, de centre d'authentification AuC, de registre HLR et de registre VLR. En autre variante, lorsque la cellule 120 s'appuie sur une technologie de télécommunication de 4ème génération (4G), le module 150 de gestion de la cellule 120 met préférentiellement en oeuvre des fonctionnalités de station de base eNodeB, intégrant les fonctionnalités auparavant implémentées dans les contrôleurs de réseau radio RNC. De plus, le module 150 de gestion de la cellule 120 met en oeuvre des fonctionnalités d'entité de gestion de mobilité (« Mobility Management Entity » en anglais), de passerelle SGW (« Serving Gateway » en anglais), de serveur HSS (« Home Subscriber Server » en anglais) et de passerelle PGW (« Packet Gateway » en anglais), afin d'assurer les fonctionnalités d'authentification d'utilisateur et d'itinérance de téléphone mobile. Dans le cadre des technologies de télécommunication de 3ème et 4ème génération, l'authentification d'une carte SIM se fait de manière croisée, c'est-à-dire que le réseau de télécommunication authentifie la carte SIM et la carte SIM authentifie le réseau de télécommunication auquel se connecte le téléphone mobile dans lequel la carte SIM est insérée. Dans ce cadre, pour pouvoir forcer des téléphones mobiles avec des cartes SIM respectives provenant de différents opérateurs de réseaux de télécommunication à sélectionner ou re-sélectionner la cellule 120, le module 150 de gestion de la cellule 120 doit avoir accès aux centres d'authentifications AuC et aux registres HLR mis en oeuvre par ces différents opérateurs. Le raccordement entre le module 150 de gestion de la cellule 120 et un coeur de réseau central permettant d'accéder auxdits centres d'authentifications AuC et auxdits registres HLR peut avantageusement prendre la forme d'une liaison satellite. Le module 150 de gestion de la cellule 120 met alors en oeuvre une interface de communication satellite, par exemple de type BGAN (« Broadband Global Area Network » en anglais) de la société Inmarsat. Le module 151 de synchronisation est adapté pour recevoir, via un lien 170, l'information représentative desdites ressources réseau allouées au téléphone mobile 112. Le lien 170 est préférentiellement de type filaire ou correspond à une piste sur un circuit imprimé PCB (« Printed Circuit Board » en anglais), lorsque les modules 150 et 151 sont mis en oeuvre au sein de composants électroniques distincts. Les modules 150 et 151 peuvent aussi être mis en oeuvre au sein d'un même composant électronique, ou mis en oeuvre sous forme logicielle, le lien 170 correspondant alors à une interface entre les modules 150 et 151.
L'équipement 110 inclut en outre une seconde antenne 161 adaptée pour permettre à l'équipement 110 de détecter des signaux radiofréquences, en provenance de tout téléphone mobile présent dans la zone de couverture de la cellule 120, émis par ledit téléphone mobile via des ressources réseau prédéterminées. Ces ressources réseau sont prédéterminées en ce qu'elles sont notifiées, via le lien 170, au module 151 de synchronisation par le module 150 de gestion de la cellule 120. La seconde antenne 161 est à directivité contrôlée. La directivité d'une antenne correspond à la largeur du lobe dominant, appelé lobe principal, entre les angles d'atténuation à 3 dB. En d'autres termes, la seconde antenne 161 peut être une antenne directive dont les paramètres sont fixes et le secouriste qui porte l'équipement 110 oriente manuellement la seconde antenne 161 pour définir une direction de recherche de signaux radiofréquences émis par le téléphone mobile 112 de la personne ensevelie. La seconde antenne 161 peut aussi correspondre à un réseau d'antennes (« antenna array » en anglais) configurable afin de générer, par formation de faisceau (« beamforming » en anglais), un lobe principal selon une direction paramétrable.
Dans ce cas, le secouriste qui porte l'équipement 110 n'a pas besoin d'orienter manuellement la seconde antenne 161. En effet, l'équipement 110 est alors adapté pour passer en revue plusieurs configurations du réseau d'antennes, afin de créer successivement plusieurs directions respectives de lobe principal. L'équipement 110 est alors apte à indiquer selon quelle direction de lobe principal la recherche de signaux radiofréquences s'effectue. Le module 151 de synchronisation est adapté pour déterminer, si pour une direction relative, par rapport au positionnement de la seconde antenne 161, sont reçus des signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via les ressources réseau qui ont été allouées au téléphone mobile 112 par le module 150 de gestion de la cellule 120. Le module 151 de synchronisation et le module 152 d'interaction avec un secouriste sont adapté pour échanger des informations, via un lien 171, pour permettre d'effectuer un guidage pour localiser le téléphone mobile à rechercher. Le lien 171 est préférentiellement de type filaire ou correspond à une piste sur un circuit imprimé PCB, lorsque les modules 151 et 152 sont mis en oeuvre au sein de composants électroniques distincts. Les modules 151 et 152 peuvent aussi être mis en oeuvre au sein d'un même composant électronique, ou mis en oeuvre sous forme logicielle, le lien 171 correspondant alors à une interface entre les modules 151 et 152. Le module 152 d'interaction avec un secouriste est en outre adapté pour fournir au secouriste une indication, visuelle ou sonore, représentative de ladite direction relative. Cet aspect est détaillé par la suite en relation avec les Figs. 5 à 7. Lorsque l'équipement 110 requiert un choix de la part du secouriste quant au téléphone mobile à rechercher, le module 150 de gestion de la cellule 120 est adapté pour fournir une liste de téléphones mobiles qui ont sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120. Le module 152 d'interaction avec un secouriste est alors adapté pour recevoir ladite liste via un lien 172, pour permettre au secouriste de faire une sélection dans cette liste. L'équipement 110 est alors adapté pour être paramétré pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile correspondant à ladite sélection. Le lien 172 est préférentiellement de type filaire ou correspond à une piste sur un circuit imprimé PCB, lorsque les modules 150 et 152 sont mis en oeuvre au sein de composants électroniques distincts. Les modules 150 et 152 peuvent aussi être mis en oeuvre au sein d'un même composant électronique, ou mis en oeuvre sous forme logicielle, le lien 172 correspondant alors à une interface entre les modules 150 et 152. La Fig. 2A illustre schématiquement un système de recherche d'une personne grâce à un téléphone mobile détenu par ladite personne, dans un second mode de réalisation de système de recherche. Considérons que la personne à rechercher est ensevelie, par exemple suite à une avalanche, et qu'au moins un secouriste soit à la recherche de cette personne grâce audit système de recherche. Le système de recherche schématiquement illustré par la Fig. 2A inclut un premier dispositif 210 adapté pour créer la cellule 120, ainsi qu'au moins un second dispositif 220 adapté pour guider au moins un secouriste respectif dans le cadre de la recherche de la personne ensevelie. Chaque second dispositif 220 est adapté pour être connecté au premier dispositif 210 par un lien sans-fil. Chaque second dispositif 220 est portable, par exemple inclus dans un sac à dos, de manière à permettre à un secouriste de se déplacer dans la zone de recherche en étant muni dudit second dispositif 220 afin d'être guidé pour repérer la personne ensevelie. Le premier dispositif 210 est lui aussi préférentiellement portable, par exemple inclus dans une valise, pour permettre de déplacer aisément la cellule 120. En d'autres termes, le système de recherche schématiquement illustré par la Fig. 1 A repose sur une co-localisation des fonctions de gestion de la cellule 120 et de guidage des secouristes, alors que le système de recherche schématiquement illustré par la Fig. 2A repose sur une séparation physique et géographique desdites fonctions. Une unique cellule 120 est ainsi créée et chaque secouriste est équipé d'un dit second dispositif 220 de manière à être guidé dans le cadre de la recherche de la personne ensevelie.
Le système de recherche schématiquement illustré par la Fig. 2A permet ainsi de déployer sur site une pluralité de secouristes à la recherche de la personne ensevelie. Lorsque les secouristes sont à la recherche d'une pluralité de personnes ensevelies, chaque second dispositif 220 est paramétré de manière à permettre la recherche d'une personne parmi ladite pluralité de personnes ensevelies.
De plus, même lorsqu'un seul secouriste est équipé d'un dit second dispositif 220, le système de recherche schématiquement illustré par la Fig. 2A permet d'alléger la charge portée par ledit secouriste. En effet, le premier dispositif 210 peut être positionné de manière fixe dans une zone de recherche dans laquelle le téléphone mobile a été préalablement détecté comme décrit ci-après en relation avec les Figs. 4 et 5, et le secouriste peut alors se déplacer dans ladite zone de recherche en étant muni dudit second dispositif 220 afin d'être guidé pour repérer la personne ensevelie. Une découpe modulaire schématique du premier dispositif 210 est présentée ci- après en relation avec la Fig. 2B, et une découpe modulaire schématique d'un dit second dispositif 220 est présentée ci-après en relation avec la Fig. 2C.
La Fig. 2B illustre schématiquement une découpe modulaire du premier dispositif 210, mis en oeuvre dans le cadre du second mode de réalisation de système de recherche. Le premier dispositif 210 inclut un module 250 de gestion de la cellule 120. Vis- à-vis de la cellule 120, le module 250 de gestion de la cellule 120 a le même comportement que le module 150 de gestion de la cellule 120 déjà décrit en relation avec la Fig. 1B. Le premier dispositif 210 inclut en outre la première antenne 160 permettant ainsi au premier dispositif 210 de créer la cellule 120 et d'échanger des signaux radiofréquences avec tout téléphone mobile présent dans la zone de couverture de la cellule 120. Le premier dispositif 210 inclut en outre une autre antenne 230 permettant au premier dispositif 210 d'échanger des données avec tout second dispositif 220 rattaché audit premier dispositif 210, notamment pour transmettre au second dispositif 220 une information représentative des ressources réseau allouées par le module 250 de gestion de la cellule 120. On dit qu'un second dispositif 220 est rattaché au premier dispositif 210, lorsque le premier dispositif 210 et ledit second dispositif 220 sont configurés pour communiquer ensemble via ledit lien sans-fil. Une telle configuration peut être implantée en dur (« hard-coded » en anglais), par exemple lors de la fabrication des premier 210 et second 220 dispositifs. Une telle configuration peut aussi résulter d'une phase préalable d'appairage entre ledit second dispositif 220 et le premier dispositif 210. L'avantage offert par la phase préalable d'appairage est de permettre de dynamiquement modifier la quantité de seconds dispositifs 220 disponibles sur site pour rechercher la personne ensevelie. Lorsque le second système de recherche requiert un choix de la part d'un secouriste quant au téléphone mobile à rechercher, le module 150 de gestion de la cellule 120 est adapté pour fournir, au module 252, une liste de téléphones mobiles qui ont sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120. Le module 252 d'interaction avec un secouriste est alors adapté pour recevoir ladite liste, pour permettre à un secouriste de faire une sélection dans cette liste. Le second dispositif 220 est alors adapté pour être paramétré pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile correspondant à ladite sélection.
Le raccordement entre le module 250 de gestion de la cellule 120 et un coeur de réseau central permettant d'accéder aux centres d'authentifications AuC et aux registres HLR déjà mentionnés peut avantageusement prendre la forme d'une liaison satellite. Le module 250 de gestion de la cellule 120 met alors en oeuvre une interface de communication satellite, par exemple de type BGAN de la société Inmarsat. Un tel agencement est représenté sur la Fig. 8. La Fig. 2C illustre schématiquement une découpe modulaire du second dispositif 220, mis en oeuvre dans le cadre du second mode de réalisation de système de recherche.
Le second dispositif 220 inclut un module 251 de synchronisation, ainsi que la seconde antenne 161. Vis-à-vis du traitement des informations obtenues du module 250 de gestion de la cellule 120 et du traitement des informations reçues via la seconde antenne 161, le module 251 de synchronisation a le même comportement que le module 151 de synchronisation déjà décrit en relation avec la Fig. 1B.
Le second dispositif 220 inclut en outre une autre antenne 231 permettant au second dispositif 220 d'échanger via ledit lien sans-fil des données avec le premier dispositif 210 auquel ledit second dispositif 220 est rattaché. Le second dispositif 220 inclut en outre le module 152 d'interaction avec un secouriste.
On note alors que la différence entre les premier et second modes de réalisation de système de recherche réside en ce que les fonctionnalités de gestion de la cellule 120 et de guidage des secouristes sont, dans le second mode de réalisation de système de recherche, réparties respectivement sur deux dispositifs destinés à être interconnectés par un lien sans-fil.
La Fig. 3 illustre schématiquement un exemple d'architecture matérielle pouvant être mise en oeuvre dans le cadre des premier et second modes de réalisation de système de recherche. L'exemple d'architecture matérielle représentée schématiquement à la Fig. 3 peut être appliqué à l'équipement 110 du premier mode de réalisation de système de recherche et/ou au premier dispositif 210 du second mode de réalisation de système de recherche et/ou au second dispositif 220 du second mode de réalisation de système de recherche. Considérons par la suite que l'exemple d'architecture matérielle représentée schématiquement à la Fig. 3 correspond à l'équipement 110 du premier mode de réalisation de système de recherche.
L'équipement 110 inclut alors, reliés par un bus de communication 310 : un processeur ou CPU (« Central Processing Unit » en anglais) 301 ; une mémoire vive RAM (« Random Access Memory » en anglais) 302; une mémoire morte ROM (« Read Only Memory » en anglais) 303 ; une unité de stockage 304 ou un lecteur de support de stockage, tel qu'un lecteur de cartes SD (« Secure Digital » en anglais) ou un disque dur HDD (« Hard Disk Drive » en anglais) ; et un ensemble d'interfaces 305. Lorsque l'exemple d'architecture matérielle représentée schématiquement à la Fig. 3 correspond à l'équipement 110 du premier mode de réalisation de système de recherche, l'ensemble d'interfaces 305 permet à l'équipement 110 de mettre en place la cellule 120 et d'échanger des signaux radiofréquences avec tout téléphone mobile présent dans la cellule 120. L'ensemble d'interfaces 305 permet en outre à l'équipement 110 d'interagir avec le secouriste manipulant l'équipement 110, afin de permettre audit secouriste de paramétrer le système de recherche de la Fig. lA et d'être guidé dans la recherche de la personne ensevelie. Lorsque l'exemple d'architecture matérielle représentée schématiquement à la Fig. 3 correspond au premier dispositif 210 du second mode de réalisation de système de recherche, l'ensemble d'interfaces 305 permet au premier dispositif 210 de mettre en place la cellule 120 et d'échanger des signaux radiofréquences avec tout téléphone mobile présent dans la cellule 120. L'ensemble d'interfaces 305 permet en outre au premier dispositif 210 d'échanger des données avec tout second dispositif 220 qui est rattaché au premier dispositif 210. Lorsque l'exemple d'architecture matérielle représentée schématiquement à la Fig. 3 correspond au second dispositif 220 du second mode de réalisation de système de recherche, l'ensemble d'interfaces 305 permet au second dispositif 220 d'échanger des données avec le premier dispositif 210 auquel ledit second dispositif 220 est rattaché. L'ensemble d'interfaces 305 permet en outre au second dispositif 220 d'interagir avec le secouriste manipulant ledit second dispositif 220, afin de permettre audit secouriste de paramétrer le système de recherche de la Fig. 2A et d'être guidé dans la recherche de la personne ensevelie. Le processeur 301 est capable d'exécuter des instructions chargées dans la RAM 302 à partir de la ROM 303, d'une mémoire externe (non représentée), d'un support de stockage, ou d'un réseau de communication (non représenté). Lorsque l'équipement ou dispositif considéré est mis sous tension, le processeur 301 est capable de lire de la RAM 302 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d'ordinateur causant la mise en oeuvre, par le processeur 301, de tout ou partie des algorithmes et étapes décrits ci-après en relation avec l'équipement ou dispositif considéré.
Tout ou partie des algorithmes et étapes décrits ci-après peut ainsi être implémenté sous forme logicielle par exécution d'un ensemble d'instructions par une machine programmable, tel qu'un DSP (« Digital Signal Processor » en anglais) ou un microcontrôleur, ou être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un composant dédié, tel qu'un FPGA (« Field-Programmable Gate Array » en anglais) ou un ASIC (« Application-Specific Integrated Circuit » en anglais). Chaque module représenté au sein des Figs. 1B, 2B et 2C peut ainsi correspondre à une mise en oeuvre logicielle ou à une mise en oeuvre matérielle. Cela signifie que seule une partie desdits modules peut être mise en oeuvre sous forme logicielle, alors que le reste desdits modules peut être mis en oeuvre sous forme matérielle.
La Fig. 4 illustre schématiquement un algorithme destiné à faire entrer le téléphone mobile 112 détenu par la personne ensevelie dans un mode de transmission de signaux radiofréquences. L'algorithme de la Fig. 4 est mis en oeuvre par l'équipement 110 et plus particulièrement le module 150 de gestion de la cellule 120, dans le premier mode de réalisation de système de recherche, et par le premier dispositif 210 et plus particulièrement le module 250 de gestion de la cellule 120, dans le second mode de réalisation de système de recherche. Considérons par la suite que l'algorithme de la Fig. 4 est mis en oeuvre par le premier dispositif 210. Dans une étape S401, le premier dispositif 210 met en place la cellule 120, de sorte à forcer le téléphone mobile 112 de la personne ensevelie à sélectionner ou re- sélectionner la cellule 120 lorsque ledit téléphone mobile 112 est dans la zone de couverture de la cellule 120. Comme déjà mentionné, le premier dispositif 210 peut, pour ce faire, s'appuyer sur des technologies de télécommunication de 2nde génération (2G), de 3ème génération (3G) ou de 4ème génération (4G). Dans un mode de réalisation particulier, le premier dispositif 210 scanne, grâce à une antenne dédiée (i.e. distincte de l'antenne 160), la bande de fréquence radio sur laquelle la cellule 120 s'appuie, afin de détecter de possibles autres réseaux de télécommunication déjà déployés sur site. Le premier dispositif 210 peut ainsi choisir une sous-bande de fréquences appropriée pour mettre en place la cellule 120, en limitant les interférences sur le reste du spectre radiofréquence. De manière illustrative, en se référant aux technologies de télécommunication de 2nde génération, une liste BA (BCCH Allocation » en anglais, où BCCH signifie « Broadcast Control Channel ») contenant des informations ARFCN (« Absolute Radio Frequency Channel Number » en anglais) de sous-bande de fréquences est diffusée dans chaque cellule pour permettre aux téléphones mobiles d'effectuer une re-sélection de cellule. Le premier dispositif 210 peut alors utiliser pour créer la cellule 120 une sous-bande de fréquences parmi celles correspondant aux signaux radiofréquences les plus faibles captés par le premier dispositif 210. Si aucun autre réseau de télécommunication n'est déployé dans la zone de 10 couverture de la cellule 120, le téléphone mobile 112 re-sélectionne alors naturellement une cellule du seul réseau de télécommunication que ledit téléphone mobile détecte, c'est-à-dire la cellule 120. Si le téléphone mobile 112 est déjà connecté à un autre réseau de télécommunication, le premier dispositif 210 peut effectuer un brouillage des signaux 15 radiofréquences issus de cet autre réseau de télécommunication, afin de forcer le téléphone mobile 112 à se déconnecter de cet autre réseau de télécommunication et à re-sélectionner la cellule 120. Cet aspect est détaillé par la suite en relation avec une étape S402. Dans une variante de réalisation, si le téléphone mobile 112 est déjà connecté à 20 une autre cellule d'un autre réseau de télécommunication, le premier dispositif 210 paramètre la cellule 120 en utilisant un identifiant réseau identique à celui de cet autre réseau de télécommunication. Dans ce cas, le téléphone mobile 112 effectue une resélection vers la cellule 120 dans la mesure où les signaux radiofréquences transmis pour créer la cellule 120 sont reçus par le téléphone mobile 112 avec un niveau de 25 puissance de signal (« signal strength » en anglais) plus élevé que les signaux radiofréquences transmis pour créer ladite autre cellule. Lorsque plusieurs autres réseaux de télécommunication ont été préalablement déployés sur la zone de couverture de la cellule 120, le premier dispositif 210 peut mettre en oeuvre une seconde cellule (non représentée sur les Figs. lA et 2A) co-localisée avec la cellule 30 120, de manière à forcer une re-sélection vers la cellule 120. Le premier dispositif 210 paramètre ainsi la seconde cellule avec l'identifiant d'un parmi lesdits autres réseaux de télécommunication, forçant ainsi tout téléphone mobile enregistré auprès dudit autre réseau de télécommunication à re-sélectionner la seconde cellule. Le premier dispositif 210 force ensuite le téléphone mobile concerné à re-sélectionner la cellule 120. Le premier dispositif 210 peut alors modifier le paramétrage de la seconde cellule avec l'identifiant d'un autre parmi lesdits autres réseaux de télécommunication et recommencer. Tous les téléphones mobiles dans la zone de couverture de la cellule 120 peuvent ainsi être forcés à sélectionner ou re-sélectionner la cellule 120.
Dans l'étape optionnelle S402, le premier dispositif 210 active alors, grâce à une autre antenne dédiée (i.e. distincte de l'antenne 160 et distincte de l'antenne dédiée à scanner la bande de fréquence radio sur laquelle la cellule 120 s'appuie) un brouillage d'au moins une autre cellule. En effet, il est possible que la zone de couverture de la cellule 120 soit en conflit avec un réseau de télécommunication déjà déployé sur site, et il est alors nécessaire d'assurer que la cellule 120 soit sélectionnée ou re- sélectionnée par le téléphone mobile 112. Plusieurs méthodes de brouillage peuvent être utilisées : brouillage large bande, ou brouillage sélectif, ou brouillage réactif. Le brouillage large bande permet de brouiller la totalité d'une bande fréquentielle prédéfinie. Par exemple, lorsque la cellule 120 s'appuie sur une technologie de télécommunication de 2nde génération (2G), le brouillage large bande permet de brouiller les signaux radiofréquences dans la bande fréquentielle utilisée par les technologies de télécommunication de 3ème génération (3G), afin de forcer le téléphone mobile 112 à re-sélectionner une cellule d'un réseau de télécommunication de 2nde génération (2G) et plus particulièrement la cellule 120. Cela permet d'éviter d'avoir à faire des authentifications de carte SIM de manière croisée. Le brouillage sélectif permet de brouiller une ou plusieurs sous-parties d'une bande fréquentielle prédéfinie [FL; FH]. Par exemple, lorsque la cellule 120 s'appuie sur une bande fréquentielle F° incluse dans ladite bande fréquentielle prédéfinie [FL; FH], le brouillage sélectif permet de brouiller les signaux radiofréquences dans ladite bande fréquentielle prédéfinie [FL ; FH] à l'exception de la bande fréquentielle F°. Il convient de noter qu'un brouillage large bande peut être combiné avec un brouillage sélectif, afin de forcer le téléphone mobile 112 à re-sélectionner la cellule 120, par exemple lorsque la cellule 120 s'appuie sur une technologie de 30 télécommunication de 2nde génération (2G) et que des réseaux de télécommunication de 2nde génération (2G) et 3ème génération (3G) sont déjà déployés sur site et interfèrent avec la cellule 120. Le brouillage réactif permet de ne brouiller qu'une ou plusieurs bandes fréquentielles utilisées par un ou plusieurs réseaux de télécommunication préalablement détectés. L'énergie requise par le brouillage est ainsi concentrée sur des portions dynamiquement identifiées du spectre fréquentiel, augmentant ainsi la portée du brouillage. Il est ainsi possible d'effectuer un brouillage des canaux de signalisation et de synchronisation mis en oeuvre dans la cellule interférant avec la cellule 120 (« Broadcast Channel » selon les technologies de télécommunication de 2ème génération (2G), « Synchronisation Channel » selon les technologies de télécommunication de 3ème génération (3G), et « Primary Synchronisation Signal », « Secondary Synchronisation Signal » et « Master Information Block » selon les technologies de télécommunication de 4ème génération (4G)).
Dans une étape S403 suivante, le premier dispositif 210 est alors en mesure de détecter si au moins un téléphone mobile a sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120 et, si tel est le cas, quel(s) téléphone(s) mobile(s) a sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120. Il est espéré que le téléphone mobile 112 de la personne ensevelie a sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120 et fait donc partie des téléphones mobiles que le premier dispositif 210 a détecté. Lorsqu'un téléphone mobile sélectionne ou re- sélectionne la cellule 120, le téléphone mobile transmet au premier dispositif 210 un identifiant unique IMSI (« International Mobile Subscriber Identity » en anglais) associé au compte utilisateur d'une carte SIM (« Subscriber Identity Module » en anglais) ou USIM (« Universal Subscriber Identity Module » en anglais) utilisée par le téléphone mobile pour accéder aux services de téléphonie. L'identifiant IMSI peut par exemple être récupéré dans une requête de mise à jour de localisation (« Location Update Request » en anglais) transmise par le terminal mobile. Le premier dispositif 210 détermine alors une liste de téléphones mobiles ayant sélectionné ou resélectionné la cellule 120.
Dans une étape S404 optionnelle suivante, le premier dispositif 210 effectue un filtrage pour déterminer quel(s) téléphone(s) mobile(s) détecté(s) dans l'étape S403 est à repérer géographiquement. Dans l'étape S404, le premier dispositif 210 retire, de la liste de téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120, au moins un téléphone mobile prédéterminé. Chaque dit téléphone mobile prédéterminé a été par exemple préalablement renseigné par configuration du premier dispositif 210. Cela permet à chaque secouriste de fournir au premier dispositif 210 l'identifiant IMSI de son propre téléphone mobile, de manière à exclure ledit téléphone mobile des opérations de recherche. Dans une variante de réalisation, le premier dispositif 210 met en oeuvre une interface utilisateur permettant d'afficher la liste de téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120 et permettant aux secouristes de sélectionner leurs propres téléphones mobiles dans cette liste afin de les exclure des opérations de recherche. Dans une étape S405 suivante, le premier dispositif 210 alloue des ressources réseau pour permettre à chaque téléphone mobile, restant dans la liste obtenue à l'étape S403 après éventuel filtrage à l'étape S404, de communiquer via la cellule 120. Lorsque la cellule 120 repose sur une technologie de télécommunication de 2nde génération, de telles ressources réseau correspondent à un identifiant de canal de fréquence de transmission et un identifiant d'intervalle de temps (« time slot » en anglais). Lorsque la cellule 120 repose sur une technologie de télécommunication de 3ème génération (3G), de telles ressources réseau correspondent à un identifiant de fréquence de transmission et un code d'embrouillage (« scrambling code » en anglais) dans le cadre d'un accès multiple par répartition en code WCDMA (« Wide Code Division Multiple Access » en anglais). Lorsque la cellule 120 repose sur une technologie de télécommunication de 4ème génération (4G), de telles ressources réseau correspondent à une sous-porteuse OFDM (« Orthogonal Frequency Division Multiplex » en anglais) et un identifiant d'intervalle de temps (« time slot » en anglais). De manière illustrative, lorsque la cellule 120 repose sur une technologie de télécommunication de 2nde génération (2G), le canal SDCCH (« Standalone Dedicated Control Channel » en anglais) est utilisé lors d'un appel de manière à informer le téléphone mobile concerné d'un canal de trafic TCH (« Traffic Channel » en anglais), i.e. des ressources réseau, à utiliser pour transmettre des données dans le cadre de l'appel. Des principes similaires s'appliquent dans le cadre des technologies de télécommunication de 3ème génération (3G) et de 4ème génération (4G). Dans une étape S406 suivante, le premier dispositif 210 effectue une émulation d'appels à destination du téléphone mobile 112, tel qu'identifié à l'étape S404, de telle sorte que le téléphone mobile 112 transmet des signaux radiofréquences via les ressources réseau allouées audit téléphone mobile 112 par le premier dispositif 210 à l'étape S405. Il n'est pas nécessaire que la personne qui détient le téléphone mobile 112 décroche le combiné pour prendre l'appel. En effet, des signaux radiofréquences sont émis par le téléphone mobile 112 via les ressources réseau allouées par le premier dispositif 210, en réponse à la réception d'un appel.
Il est aussi possible que la personne qui détient le téléphone mobile 112 décroche le combiné pour prendre l'appel. Etant donné que l'appel est émule, aucun interlocuteur n'est effectivement à l'origine de l'appel. Le premier dispositif 210 peut alors établir une connexion entre le téléphone mobile 112 et un terminal téléphonique prédéfini, par exemple un terminal téléphonique raccordé au premier dispositif 210 et qui permet à un secouriste d'entrer en communication avec la personne qui détient le téléphone mobile 112. Un tel agencement permet de ne pas monopoliser ledit terminal téléphonique prédéfini et les ressources qui lui sont attribuées tant que le premier dispositif 210 effectue des émulations d'appel, et de tout de même permettre d'entrer en contact avec la personne qui détient le téléphone mobile 112 lorsque cette personne décroche le combiné. Dans une étape S407 suivante, le premier dispositif 210 fournit alors à chaque second dispositif 220 une information représentative des ressources réseau allouées à au moins un téléphone mobile restant dans la liste obtenue à l'étape S403 après éventuel filtrage à l'étape S404. Dans un premier mode de réalisation de sélection de téléphone mobile à repérer géographiquement, tel que détaillé par la suite en relation avec la Fig. 5A, le premier dispositif 210 fournit à chaque second dispositif 220 la liste obtenue à l'étape S403, après éventuel filtrage à l'étape S404, ainsi qu'une information représentative des ressources réseau allouées à chaque téléphone mobile présent dans ladite liste. Chaque second dispositif 220 est alors en charge de sélectionner un téléphone mobile dans ladite liste et de se paramétrer pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile sélectionné. Le premier dispositif 210 peut en outre fournir à chaque second dispositif 220 une information d'intensité de signal reçu RSS (« Recevied Signal Strength » en anglais) pour chaque dit téléphone mobile. Cette information d'intensité de signal reçu RSS peut être obtenue par le premier dispositif 210 lors de la sélection ou re-sélection de la cellule 120 par chaque téléphone mobile concerné. Chaque second dispositif 220 peut alors utiliser lesdites informations d'intensité de signal reçu RSS pour sélectionner un téléphone mobile à repérer géographiquement et se paramétrer pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile sélectionné. Comme détaillé par la suite en relation avec la Fig. 5A, chaque second dispositif 220 peut, en variante préférentielle, utiliser des informations d'intensité de signal reçu RSS déterminées par mesures effectuées par ledit second dispositif 220.
Dans un second mode de réalisation de sélection de téléphone mobile à repérer géographiquement, tel que détaillé par la suite en relation avec la Fig. 5B, le premier dispositif 220 fournit à chaque second dispositif 220 une information représentative des ressources réseau allouées à un téléphone mobile présent dans la liste obtenue à l'étape S403, après éventuel filtrage à l'étape S404. Lorsque le système de recherche comporte une pluralité de second dispositif 220, le premier dispositif 210 est alors en charge de répartir, parmi les seconds dispositifs 220, les téléphones mobiles à rechercher. Un téléphone mobile à repérer géographiquement est ainsi affecté à chaque second dispositif 220. Un même téléphone mobile à repérer géographiquement peut être ainsi affecté par le premier dispositif 210 à plusieurs seconds dispositifs 220. Lorsque la quantité de téléphones mobiles à repérer géographiquement est supérieure à la quantité de seconds dispositifs 220 présents dans le système de recherche, le premier dispositif 210 peut s'appuyer sur l'information d'intensité de signal reçu RSS pour affecter les téléphones mobiles à repérer géographiquement aux seconds dispositifs 220, en affectant préférentiellement d'abord les téléphones mobiles montrant les intensités de signal reçu RSS les plus élevées. Lorsque l'algorithme de la Fig. 4 est exécuté par l'équipement 110 selon le premier mode de réalisation de système de recherche, le module 150 de gestion de la cellule 120 fournit, dans l'étape S407, au module 152 d'interaction avec un secouriste la liste obtenue à l'étape S403, après éventuel filtrage à l'étape S404. Le module 152 d'interaction avec un secouriste présente ladite liste au secouriste, qui peut alors sélectionner un téléphone mobile dans ladite liste. Une information représentative du téléphone mobile sélectionné est alors fournie par le module 152 d'interaction avec un secouriste au module 150 de gestion de la cellule 120, qui en retour fournit au module 151 de synchronisation une information représentative des ressources réseau allouées audit téléphone mobile sélectionné. Le module 151 de synchronisation peut alors être paramétré pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile sélectionné. Si aucun téléphone mobile susceptible d'appartenir à une personne ensevelie n'est situé dans la zone de couverture de la cellule 120, il est nécessaire de déplacer le premier dispositif 210, de manière à déplacer la zone de couverture de la cellule 120. Le premier dispositif 210 est ainsi déplacé et les étapes S401 à S404 sont alors réitérées, jusqu'à ce qu'au moins un téléphone mobile susceptible d'appartenir à une personne ensevelie soit dans la zone de couverture de la cellule 120 et donc détecté par le premier dispositif 210. La Fig. 5A illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche d'une personne ensevelie, selon le premier mode de réalisation de sélection de téléphone mobile à repérer géographiquement. L'algorithme de la Fig. 5A est exécuté conjointement à l'algorithme de la Fig. 4. L'algorithme de la Fig. 5A est mis en oeuvre par chaque second dispositif 220, dans le cadre du second mode de réalisation de système de recherche. Considérons par la suite que l'algorithme de la Fig. 5A est mis en oeuvre par un dit second dispositif 220.
Dans une étape S501, ledit second dispositif 220 obtient la liste obtenue par le premier dispositif 210 à l'étape S403, après éventuel filtrage à l'étape S404, ainsi qu'une information représentative des ressources réseau allouées à chaque téléphone mobile présent dans ladite liste. Dans une étape S502 suivante, ledit second dispositif 220 met en place une antenne à directivité contrôlée. Il est ici fait référence à la seconde antenne 161, à laquelle il a déjà été fait référence en relation avec les Figs. 1B et 2C. Dans une étape S503 suivante, ledit second dispositif 220 recherche, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, un signal radiofréquence qui serait transmis par chaque téléphone mobile présent dans ladite liste, via les ressources réseau qui ont été allouées audit téléphone mobile par le premier dispositif 210 à l'étape S405. Dans une étape S504 suivante, ledit second dispositif 220 effectue un ré-ordonnancement de la liste de téléphones mobiles obtenue à l'étape S501, en fonction d'informations d'intensité de signaux reçus RSS en provenance desdits téléphones mobiles. Cette information d'intensité de signal reçu RSS peut être obtenue par ledit dispositif 220 par mesure d'intensité de signal dans l'étape S503. Ledit second dispositif 220 peut aussi, en variante, effectuer un tel ordonnancement en prenant en compte des informations, fournies par le premier dispositif 210, d'intensité de signaux reçus RSS. Dans une étape S505 suivante, ledit second dispositif 220 obtient une sélection, par le secouriste porteur dudit second dispositif 220, d'un téléphone mobile dans la liste réordonnée. Dans une étape S506 suivante, ledit second dispositif 220 se paramètre pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile sélectionné. En d'autres termes, ledit second dispositif 220 recherche, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, un signal radiofréquence qui serait transmis par le téléphone mobile sélectionné, via les ressources réseau qui ont été allouées audit téléphone mobile par le premier dispositif 210 à l'étape S405. Dans une étape S507 suivante, le second dispositif 220 génère un signal de guidage géographique, à destination du secouriste qui porte le second dispositif 220, dont les caractéristiques sont déterminées par le second dispositif 220 en fonction d'une détection ou non, via l'antenne à directivité contrôlée, de signaux radiofréquences transmis via lesdites ressources réseau par le téléphone mobile sélectionné. Lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée. En effet, la direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences correspond à l'orientation du lobe principal de l'antenne à directivité contrôlée, i.e. la direction pointée par ladite antenne pour permettre de recevoir lesdits signaux radiofréquences transmis par ledit téléphone mobile. Le signal généré à l'étape S507 peut être de nature visuelle ou sonore. Un premier mode de réalisation de guidage, dans lequel le secouriste oriente manuellement l'antenne à directivité contrôlée, est détaillé ci-après en relation avec la Fig. 6. Un second mode de réalisation de guidage, automatique, est détaillé ci-après en relation avec la Fig. 7. L'algorithme de la Fig. 5A n'est pas particulièrement adapté, en tant que tel, à être mis en oeuvre par l'équipement 110 étant donné que les fonctions de gestion de la cellule 120 et de guidage des secouristes y sont co-localisées. Dans ce cas, il est préférable que le module 150 de gestion de la cellule 120 fournisse au module 152 d'interaction avec un secouriste une information d'intensité de signal reçu RSS pour chaque dit téléphone mobile ayant sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120. Le module 152 d'interaction avec un secouriste est alors capable d'ordonnancer les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120 en fonction desdites informations d'intensité de signal reçu RSS, d'afficher une liste ordonnée desdits téléphones mobiles au secouriste, et de permettre au secouriste de sélectionner un téléphone mobile dans ladite liste. Le module 151 de synchronisation met alors en place l'antenne à directivité contrôlée, et recherche, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, un signal radiofréquence qui serait transmis par le téléphone mobile sélectionné, via les ressources réseau qui ont été allouées audit téléphone mobile par le module 150 de gestion de la cellule 120 à l'étape S405. Le module 152 d'interaction avec un secouriste est alors en mesure de générer le signal de guidage géographique, à destination du secouriste qui porte l'équipement 110. La Fig. 5B illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche d'une personne ensevelie, selon le second mode de réalisation de sélection de téléphone mobile à repérer géographiquement. L'algorithme de la Fig. 5B est donc une alternative à l'algorithme de la Fig. 5A et est exécuté conjointement à l'algorithme de la Fig. 4. L'algorithme de la Fig. 5B est mis en oeuvre par chaque second dispositif 220, dans le cadre du second mode de réalisation de système de recherche. Considérons par la suite que l'algorithme de la Fig. 5B est mis en oeuvre par un dit second dispositif 220. Dans une étape S511, ledit second dispositif 220 obtient, en provenance du premier dispositif 210, une information représentative de ressources réseau allouées à un téléphone mobile à repérer géographiquement.
Dans une étape S512 suivante, ledit second dispositif 220 met en place une antenne à directivité contrôlée. Il est ici fait référence à la seconde antenne 161, à laquelle il a déjà été fait référence en relation avec les Figs. 1B et 2C. Dans une étape S513 suivante, ledit second dispositif 220 se paramètre pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis dudit téléphone mobile. En d'autres termes, ledit second dispositif 220 recherche, grâce à l'antenne à directivité contrôlée, un signal radiofréquence qui serait transmis par le téléphone mobile sélectionné, via les ressources réseau qui ont été allouées audit téléphone mobile par le premier dispositif 210 à l'étape S405. Dans une étape S514 suivante, le second dispositif 220 génère un signal de guidage géographique, à destination du secouriste qui porte le second dispositif 220, dont les caractéristiques sont déterminées par le second dispositif 220 en fonction d'une détection ou non, via l'antenne à directivité contrôlée, de signaux radiofréquences transmis, par le téléphone mobile sélectionné, via lesdites ressources réseau. Lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée. En effet, comme déjà mentionné, la direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences correspond à l'orientation du lobe principal de l'antenne à directivité contrôlée, i.e. la direction pointée par ladite antenne pour permettre de recevoir lesdits signaux radiofréquences transmis par ledit téléphone mobile. Le signal généré à l'étape S514 peut être de nature visuelle ou sonore. Lorsque l'algorithme de la Fig. 5B est mis en oeuvre par l'équipement 110, le module 151 de synchronisation obtient du module 150 de gestion de la cellule 120 les informations de ressources réseau correspondant au téléphone mobile à repérer géographiquement dans l'étape S511, le module 151 de synchronisation mettant alors en oeuvre les étapes S512 et S513, et lorsqu'un signal transmis via lesdites ressources réseau est détecté, le module 151 de synchronisation fournit au module 152 d'interaction avec un secouriste les informations nécessaires pour générer le signal de guidage géographique. Comme déjà mentionné, un premier mode de réalisation de guidage, dans lequel le secouriste oriente manuellement l'antenne à directivité contrôlée, est détaillé ci-après en relation avec la Fig. 6. Un second mode de réalisation de guidage, automatique, est détaillé ci-après en relation avec la Fig. 7. La Fig. 6 illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche de la personne ensevelie, dans le premier mode de réalisation de guidage. L'algorithme de la Fig. 6 est mis en oeuvre par l'équipement 110 et plus particulièrement le module 151 de synchronisation, dans le premier mode de réalisation de système de recherche, et par chaque second dispositif 220, dans le second mode de réalisation de système de recherche. Considérons par la suite que l'algorithme de la Fig. 6 est mis en oeuvre par un dit second dispositif 220. Considérons, à titre illustratif, que ledit second dispositif 220 soit paramétré pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile 112.
Dans une étape S601, le second dispositif 220 met en place une antenne à directivité contrôlée. Il est ici fait référence à la seconde antenne 161, à laquelle il a déjà été fait référence en relation avec les Figs. 1B et 1C. Plus particulièrement, l'antenne 161 est une antenne directive, c'est-à-dire que l'antenne 161 présente un diagramme de rayonnement ayant un lobe principal selon une direction relative fixe.
En d'autres termes, pour vérifier si des signaux radiofréquences sont reçus via l'antenne 161 selon une autre direction qu'une direction courante, le secouriste qui porte le second dispositif 220 doit orienter manuellement l'antenne 161 selon cette autre direction. Pour ce faire, l'antenne 161 est avantageusement une antenne portative que le secouriste tient à la main, l'orientation de la main et du corps du secouriste définissant la direction du lobe principal. Dans une étape S602 suivante, le second dispositif 220 recherche, grâce à l'antenne directive, des signaux radiofréquences qui seraient transmis par le téléphone mobile 112 via les ressources réseau qui ont été allouées au téléphone mobile 112 par le premier dispositif 210 à l'étape S405. Dans une étape S603 suivante, le second dispositif 220 vérifie si de tels signaux radiofréquences sont reçus par le second dispositif 220. Si tel est le cas, une étape S604 est effectuée ; sinon, l'étape S602 est répétée.
Dans l'étape S604, le second dispositif 220 génère un signal, à destination du secouriste qui porte le second dispositif 220, dont les caractéristiques sont déterminées par le second dispositif 220 en fonction de la présence ou non de signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via lesdites ressources réseau. Le signal généré à l'étape S604 peut être de nature visuelle ou sonore.
Selon un premier exemple, le second dispositif 220 allume ou fait clignoter une diode électroluminescente LED (« Light-Emitting Diode » en anglais) lorsque de tels signaux radiofréquences sont reçus par le second dispositif 220 via l'antenne directive, et éteint la diode LED lorsque de tels signaux radiofréquences ne sont pas reçus par le second dispositif 220 via l'antenne directive.
La fréquence de clignotement de la diode LED est déterminée par le second dispositif 220, en fonction de la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile 112. Préférentiellement, la fréquence de clignotement augmente et diminue avec la puissance des signaux radiofréquences reçus. Une progression logarithmique peut être mise en oeuvre de manière à atténuer les excursions possibles de la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile 112. Une représentation de la puissance d'un signal radiofréquence reçu peut être obtenue en sommant les composantes de la transformée de Fourrier dudit signal radiofréquence dans l'espace fréquentiel défini par les ressources réseau allouées au téléphone mobile 112.
Selon un second exemple, le second dispositif 220 génère un signal sonore lorsque de tels signaux radiofréquences sont reçus par le second dispositif 220 via l'antenne directive, et ne génère pas de signal sonore, ou génère un signal sonore différent, lorsque de tels signaux radiofréquences ne sont pas reçus par le second dispositif 220 via l'antenne directive. Un tel signal sonore peut être fourni par l'intermédiaire d'un haut-parleur intégré ou connecté au second dispositif 220. Un tel signal sonore peut être fourni par l'intermédiaire d'un casque audio, ou d'oreillettes, connecté au second dispositif 220. Recourir à un casque audio à conduction osseuse permet au secouriste de rester attentif aux bruits environnants.
Préférentiellement, un tel signal sonore prend la forme d'un son répété selon un tempo qui augmente et diminue avec la puissance des signaux radiofréquences reçus. Il convient de noter qu'un tempo lent peut être perturbant pour le secouriste, qui est dans une situation dans laquelle il faut réagir rapidement. Il convient aussi de noter qu'un tempo rapide d'un train d'impulsion peut être perçu comme un ton pur à cause des limites du mécanisme d'audition humain, le secouriste n'étant alors plus à même de percevoir de légères variations de tempo. Il convient aussi de noter que la puissance d'un signal radiofréquence en champ libre décroit en fonction de la distance au carré, et que les distances d'intérêt dans le cadre d'une recherche de personne peuvent être de l'ordre de quelques dizaines de centimètres à quelques dizaines, voire centaines, de mètres. Ainsi, préférentiellement, le second dispositif 220 inclut des moyens pour ajuster l'échelle de puissance, par exemple sous la forme d'une molette, afin de maximiser la perceptibilité des variations de puissance du signal radiofréquence reçu (e.g. très sensible à longue distance, très peu sensible à courte distance). Le second dispositif 220 peut en outre mettre en oeuvre des moyens pour modifier le timbre du son répété, en fonction de la modification de l'échelle de puissance pour fournir au secouriste une indication de niveau actuel de sensibilité. Une fois l'étape S604 effectuée, le second dispositif 220 réitère préférentiellement l'étape S602.
Ainsi, lorsque le secouriste qui porte le second dispositif 220 fait pointer l'antenne directive selon une direction qui permet au second dispositif 220 de recevoir des signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via lesdites ressources réseau, le secouriste est informé de devoir poursuivre dans cette direction pour trouver la personne recherchée.
Il est possible que le second dispositif 220 reçoive des signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 selon plusieurs directions proches angulairement les unes des autres. Le fait d'adapter les caractéristiques du signal visuel ou sonore en fonction de la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile 112 permet au secouriste d'affiner la direction dans laquelle poursuivre la recherche, la direction selon laquelle lesdits signaux radiofréquences sont reçus avec le niveau de puissance le plus élevé correspondant a priori à la direction dans laquelle poursuivre la recherche. Ainsi, lorsque le secouriste qui porte le second dispositif 220 fait pointer l'antenne directive selon une direction qui ne permet pas au second dispositif 220 de recevoir des signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via lesdites ressources réseau, le secouriste est informé de devoir changer de direction pour trouver la personne recherchée. Le secouriste pointe alors, par rotation, l'antenne directive vers une autre direction et poursuit ainsi jusqu'à ce que le second dispositif 220 capte lesdits signaux radiofréquences avec le niveau de puissance le plus élevé. La Fig. 7 illustre schématiquement un algorithme destiné à guider un secouriste lors de la recherche de la personne ensevelie, dans le second mode de réalisation de guidage. L'algorithme de la Fig. 7 est mis en oeuvre par l'équipement 110 et plus particulièrement le module 151 de synchronisation, dans le premier mode de réalisation de système de recherche, et par chaque second dispositif 220, dans le second mode de réalisation de système de recherche. Considérons par la suite que l'algorithme de la Fig. 7 est mis en oeuvre par un dit second dispositif 220. Considérons aussi, à titre illustratif, que ledit second dispositif 220 soit paramétré pour effectuer les opérations de recherche vis-à-vis du téléphone mobile 112.
Dans une étape S701, le second dispositif 220 met en place une antenne à directivité contrôlée. Il est ici fait référence à la seconde antenne 161, à laquelle il a déjà été fait référence en relation avec les Figs. 1B et 1C. Plus particulièrement, l'antenne 161 est un réseau d'antennes (« antenna array » en anglais) permettant, par formation de faisceau (« beamforming » en anglais), de créer un diagramme de rayonnement dont le lobe principal est orienté selon une direction paramétrable. Dans une étape S702 suivante, le second dispositif 220 recherche, grâce au réseau d'antennes, des signaux radiofréquences qui seraient transmis par le téléphone mobile 112 via les ressources réseau qui ont été allouées au téléphone mobile 112 par le premier dispositif 210 à l'étape S405.
Dans une étape S703 suivante, le second dispositif 220 vérifie si de tels signaux radiofréquences sont reçus par le second dispositif 220. Si tel est le cas, une étape S704 est effectuée ; sinon, une étape S706 est effectuée. Dans l'étape S704, le second dispositif 220 obtient une information de direction relative de provenance des signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via lesdites ressources réseau. La direction est relative en ce qu'elle est définie de manière relative par rapport au positionnement du réseau d'antennes. Il est connu qu'un tel réseau d'antennes permet de déterminer un angle d'arrivée AoA (« Angle of Arrival » en anglais) d'un signal radiofréquence en déterminant des différences de temps d'arrivée ToA (« Time of Arrival » en anglais) du signal radiofréquence perçu par chacune des antennes élémentaires constituant le réseau d'antennes. On peut noter par exemple que les algorithmes connus sous les noms de MUSIC (« MUltiple SIgnal Classifier » en anglais) et ESPRIT (« Estimation of Signal Parameters via Rotational Invariance Technique » en anglais), qui s'appuient sur des réseaux d'antenne à géométrie centro-symétrique tels que des réseaux d'antennes uniformes linéaires (« uniform linear antenna array » en anglais), permettent d'obtenir une telle information d'angle d'arrivée. De manière préférentielle, le second dispositif 220 met en oeuvre un algorithme d'inférence, par exemple de type progressif-régressif (« forward-backward » en anglais) afin d'améliorer la robustesse et la précision des mesures effectuées au niveau des antennes élémentaires constituant le réseau d'antennes. Dans une étape S705, le second dispositif 220 génère un signal, à destination du secouriste qui porte le second dispositif 220, dont les caractéristiques sont déterminées par le second dispositif 220 en fonction de la présence ou non de signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via lesdites ressources réseau et, en cas de présence de tels signaux radiofréquences, en fonction de la puissance des signaux radiofréquences reçus et en fonction de l'information de direction relative obtenue à l'étape S704. Le signal généré à l'étape S704 peut être de nature visuelle ou sonore.
Selon un premier exemple, le second dispositif 220 est équipé d'un ensemble de diodes LEDs, chacune étant associée à une direction relative de provenance des signaux radiofréquences en provenance du téléphone mobile 112. Le second dispositif 220 fait clignoter la diode LED associée à une direction relative, lorsque de tels signaux radiofréquences sont reçus par le second dispositif 220 selon ladite direction relative. Le second dispositif 220 éteint la diode LED associée à une direction relative, lorsque de tels signaux radiofréquences ne sont pas reçus par le second dispositif 220 selon ladite direction relative. La fréquence de clignotement de la diode LED est déterminée par le second dispositif 220, en fonction de la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile 112. Préférentiellement, la fréquence de clignotement augmente et diminue avec la puissance des signaux radiofréquences reçus. Une progression logarithmique peut être mise en oeuvre de manière à atténuer les excursions possibles de la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile 112.
Selon un second exemple, le second dispositif 220 génère un signal sonore spatialisé, en exploitant un algorithme de spatialisation basé sur un rendu binaural à partir de fonctions de transfert relatives à la tête (humaine) HRTFs (« Head Related Transfert Functions » en anglais) non individualisées. Le signal sonore est alors fourni au secouriste par l'intermédiaire d'un casque audio, ou d'oreillettes, connecté au second dispositif 220. Le son est ainsi réparti entre l'oreille droite et l'oreille gauche du secouriste de manière à donner au secouriste l'impression que le son provient de la direction via laquelle les signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile 112 via lesdites ressources réseau ont été reçus par le second dispositif 220. Recourir à un casque audio à conduction osseuse permet au secouriste de rester attentif aux bruits environnants. De manière préférentielle, le son généré est conçu pour être facile à localiser et facile à distinguer parmi les bruits ambiants autour du secouriste. Un son bref, répété, avec une attaque prononcée et avec un contenu spectral large bande est approprié. Le timbre du son est adapté pour être distinct des bruits ambiants et pour assurer que le son est audible dans les conditions de travail des secouristes. La Fig. 8 illustre schématiquement un système de communication dans lequel le système de recherche de la Fig. lA ou de la Fig.
2A peut s'inscrire. Comme déjà mentionné, le module 150 de gestion de la cellule 120 représenté sur la Fig.
1B et le module 250 de gestion de la cellule 120 représenté sur la Fig.
2B peuvent inclure une interface de communication satellite. Considérons, de manière illustrative, que le premier dispositif 210 incluant le module 250 de gestion de la cellule 120 mette en oeuvre une telle interface de communication satellite. Le premier dispositif 210 inclut alors une telle interface de communication satellite, par exemple de type BGAN. Une liaison via un satellite 810 permet de mettre en place des interventions de recherche de personne en tout point du globe, sans requérir d'infrastructures terrestres (e.g. antenne relais, répétiteur) à proximité du site de recherche. L'interface satellite du premier dispositif 210 permet au premier dispositif 210 de communiquer avec un coeur de réseau central 820 permettant d'accéder à un réseau d'itinérance international 821 et/ou à au moins un réseau téléphonique public 822, en utilisant préférentiellement un protocole de communication de type IP (« Internet Protocol » en anglais). Il est alors possible à l'équipement de joindre le registre HLR et le centre d'authentification AuC de l'opérateur qui détient la carte SIM de chaque téléphone mobile ayant sélectionné ou re-sélectionné la cellule 120.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS1) Procédé pour rechercher un téléphone mobile (112) dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, le procédé étant mis en oeuvre par un système de recherche (110; 210, 220), caractérisé en ce que le procédé inclut une première phase selon les étapes suivantes : - mettre en place (S401) une première cellule (120), de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; - obtenir une sélection (S505) du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; - allouer (S405) des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; - émuler (S406) un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau ; et en ce que le procédé inclut une seconde phase selon les étapes suivantes : - mettre en place (S502; S512) une antenne à directivité contrôlée (161) ; - rechercher (S506; S513), grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émulé ; et - générer un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée.
  2. 2) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lorsqu'un réseau de télécommunication a été préalablement déployé sur ladite zone géographique, le procédé inclut l'étape suivante : - effectuer un brouillage des signaux radiofréquences issus de chaque réseau de télécommunication, afin de forcer chaque téléphone mobile connecté audit réseau detélécommunication à se déconnecter dudit réseau de télécommunication et à resélectionner ladite première cellule.
  3. 3) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, lorsqu'un réseau de télécommunication a été préalablement déployé sur ladite zone géographique, le procédé inclut l'étape suivante : - paramétrer ladite première cellule en utilisant un identifiant réseau identique à celui de cet autre dudit réseau de télécommunication.
  4. 4) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, lorsque plusieurs réseaux de télécommunication ont été préalablement déployés sur ladite zone géographique, le procédé inclut les étapes suivantes, réitérées pour chaque dit réseau de télécommunication : - mettre en place une seconde cellule co-localisée avec ladite première cellule ; - paramétrer ladite seconde cellule en utilisant un identifiant réseau identique à celui dudit réseau de télécommunication ; et - forcer tout terminal mobile ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite seconde cellule à re-sélectionner ladite première cellule.
  5. 5) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le signal de guidage géographique généré est un signal sonore.
  6. 6) Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'antenne à directivité contrôlée est une antenne directive, et en ce que le signal sonore prend la forme d'un son répété selon un tempo qui augmente et diminue avec la puissance des signaux radiofréquences reçus en provenance du téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau.
  7. 7) Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'antenne à directivité contrôlée est un réseau d'antennes, et en ce que le signal sonore est spatialisé par rendu binaural à partir de fonctions de transfert relatives à la tête non individualisées, de sorte à donner une impression que le signal sonore provient de la direction via laquelle ont été reçus les signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher.
  8. 8) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le signal de guidage géographique généré est un signal visuel.
  9. 9) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le système de recherche inclut un premier dispositif (210) et au moins un second dispositif (220), chaque second dispositif étant connecté au premier dispositif par un lien sans-fil permettant de déplacer ledit second dispositif dans la zone de couverture de ladite première cellule, ledit premier dispositif mettant en oeuvre ladite première phase et chaque second dispositif mettant en oeuvre ladite seconde phase, le premier dispositif fournissant (S407) à chaque second dispositif une information représentative des ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher.
  10. 10) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le système de recherche inclut un équipement (110) incluant de manière co- localisée un premier module (150) de gestion de ladite première cellule et un second module (151) de synchronisation, ledit premier module mettant en oeuvre ladite première phase et ledit second module mettant en oeuvre ladite seconde phase, ledit premier module fournissant audit second module une information représentative des ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher.
  11. 11) Procédé pour rechercher un téléphone mobile (112) dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, caractérisé en ce qu'un dispositif (110 ; 210) effectue les étapes suivantes : - mettre en place (S401) une première cellule (120), de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; - obtenir une sélection du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; - allouer (S405) des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; - émuler (S406) un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émulé ; et - fournir (S407) une information représentative desdites ressources réseau.
  12. 12) Procédé pour rechercher un téléphone mobile (112) dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, caractérisé en ce qu'un dispositif (220) effectue les étapes suivantes : - obtenir (S501 ; S511) une information représentative de ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher ; - mettre en place (S502; S512) une antenne à directivité contrôlée (161) ; - rechercher (S506; S513), grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau ; et - générer (S507; S514) un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée.
  13. 13) Système de recherche (110; 210, 220) adapté pour rechercher un téléphone mobile (112) dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, caractérisé en ce que le système inclut les moyens suivants : - des moyens pour mettre en place (S401) une première cellule, de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; - des moyens pour obtenir (S505) une sélection du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; - des moyens pour allouer (S405) des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; - des moyens pour émuler (S406) un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau ; - des moyens pour mettre en place (S502; S512) une antenne à directivité contrôlée (161) ;- des moyens pour rechercher (S506; S513), grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émule ; et - des moyens pour générer (S507; S514) un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée.
  14. 14) Système selon la revendication 13, caractérisé en ce que le système comporte une interface de communication satellite adaptée pour permettre de communiquer avec un coeur de réseau central (820) permettant d'accéder à un réseau d'itinérance international (821) et/ou à au moins un réseau téléphonique public (822).
  15. 15) Dispositif (110; 210) destiné à être utilisé pour rechercher un téléphone mobile (112) dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, caractérisé en ce que ledit dispositif inclut : - des moyens pour mettre en place (S401) une première cellule, de sorte à faire sélectionner ou re-sélectionner ladite première cellule par des dits téléphones mobiles ; - des moyens pour obtenir une sélection du téléphone mobile à rechercher parmi les téléphones mobiles ayant sélectionné ou re-sélectionné ladite première cellule ; - des moyens pour allouer (S405) des ressources réseau pour permettre au téléphone mobile à rechercher de communiquer dans ladite première cellule ; - des moyens pour émuler (S406) un appel à destination du téléphone mobile à rechercher de sorte à forcer le téléphone mobile à rechercher à transmettre des signaux radiofréquences via lesdites ressources réseau en réponse à l'appel émule ; et - des moyens pour fournir (S407) une information représentative desdites ressources réseau.
  16. 16) Dispositif (220) destiné à être utilisé pour rechercher un téléphone mobile (112) dans une zone géographique dans laquelle des téléphones mobiles sont susceptibles d'être situés, caractérisé en ce que ledit dispositif inclut : - des moyens pour obtenir (S501 ; S511) une information représentative de ressources réseau allouées au téléphone mobile à rechercher ; - des moyens pour mettre en place (S502; S512) une antenne à directivité contrôlée (161) ; - des moyens pour rechercher (S506; S513), grâce à l'antenne à directivité contrôlée, des signaux radiofréquences qui sont transmis par le téléphone mobile à rechercher via lesdites ressources réseau ; et - des moyens pour générer (S507; S514) un signal de guidage géographique de caractéristiques dépendantes d'une détection ou non via l'antenne à directivité contrôlée desdits signaux radiofréquences transmis par le téléphone mobile à rechercher et, lorsque lesdits signaux radiofréquences sont détectés, les caractéristiques du signal de guidage géographique sont représentatives d'une direction relative de provenance desdits signaux radiofréquences par rapport à un positionnement de l'antenne à directivité contrôlée.
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