FR3024075B1 - Methode de decoration, systeme de controle et machine de decoration - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une méthode de décoration, pour appliquer un nouveau décor (170) sur une surface (2) d'un objet (1) comportant un décor existant (120), caractérisée en ce que la méthode comprend des étapes successives suivantes : une étape a) de mesure d'au moins deux points de repérage (120a, 120b, 120f) du décor existant (120) appliqué sur la surface (2) de l'objet (1) ; une étape b) de correction dynamique de points de localisation (170a, 170b, 170f) du nouveau décor (170) à appliquer sur la surface (2) de l'objet (1), en utilisant les points de repérage (120a, 120b, 120f) mesurés lors de l'étape de mesure a) ; et une étape c) d'application du nouveau décor (170) sur la surface (2) de l'objet (1), en utilisant les points de localisation (170a, 170b, 170f) déterminés dans l'étape de correction dynamique b). L'invention concerne également un système de contrôle et une machine de décoration comprenant un tel système de contrôle.

Description

METHODE DE DECORATION,

SYSTEME DE CONTROLE ET MACHINE DE DECORATION

La présente invention concerne une méthode de décoration, pour appliquer un nouveau décor sur une surface d’un objet comportant un décor existant. L’invention concerne également un système de contrôle configuré pour mettre en œuvre une telle méthode de décoration, ainsi qu’une machine de décoration comprenant un tel système de contrôle.

Dans le domaine de la décoration d’objets, il est connu d’appliquer un nouveau décor à proximité d’un décor déjà existant à la surface d’un objet. Par exemple, le nouveau décor est appliqué sur l’objet parallèlement au décor existant. Un dispositif de détection, par exemple une cellule photoélectrique, une caméra linéaire ou une caméra matricielle, est prévu pour mesurer un point de départ du décor existant, avant l’application du nouveau décor sur l’objet. Cette méthode est généralement satisfaisante si le décor existant présente une section continue de longueur et de largeur bien définies, mais pas si ce décor présente une pluralité de sections de longueurs variables les unes par rapport aux autres, ou bien une unique section de largeur variable.

Certains procédés de décoration, tel que l’impression à l’encre, impliquent d’entraîner l’objet en rotation autour de son axe central pour marquer sa surface extérieure développée. Le décor réalisé en pratique est alors susceptible de présenter une longueur d'impression différente du décor théorique. Le problème est accentué lorsque l’objet est cylindrique et/ou présente des dimensions importantes, mais également en fonction des tolérances dimensionnelles du décor, qui n’est pas parfaitement régulier.

En pratique, il est connu de détecter et enregistrer la position d’un point de départ du décor existant, qui servira de référence pour positionner le point de départ du nouveau décor à réaliser, aligné avec le point de départ du décor existant ou avec un décalage voulu. La longueur du nouveau décor est indexée sur la longueur théorique du décor existant. Le point de départ du nouveau décor est alors correctement positionné par rapport au décor existant, mais pas le reste du nouveau décor, ce qui nuit à l’esthétique de l’objet. Ce problème est fréquemment rencontré dans les applications de cosmétiques, bouchons, bouteilles d’alcool et spiritueux, sans solution satisfaisante à ce jour. La liberté du designer est restreinte lors de la conception du nouveau décor. Les défauts visibles sont susceptibles d’engendrer des rejets coûteux en production.

Le but de la présente invention est de proposer une méthode de décoration améliorée, remédiant aux inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, l’invention a pour objet une méthode de décoration, pour appliquer un nouveau décor sur une surface d’un objet comportant un décor existant. La méthode de décoration est caractérisée en ce qu’elle comprend des étapes successives suivantes : a) une étape de mesure d’au moins deux points de repérage du décor existant appliqué sur la surface de l’objet ; b) une étape de correction dynamique de points de localisation du nouveau décor à appliquer sur la surface de l’objet, en utilisant les points de repérage mesurés lors de l’étape de mesure a) ; et c) une étape d’application du nouveau décor sur la surface de l’objet, en utilisant les points de localisation déterminés dans l’étape de correction dynamique b).

Ainsi, l’invention permet de positionner le nouveau décor en correspondance par rapport au décor existant avec une précision améliorée. Grâce à la mesure d’au moins deux points de repérage, la correction dynamique est plus efficace. La méthode peut être répétée pour plusieurs objets d’une même série, par exemple une série de bouteilles. Par ailleurs, la méthode peut être répétée pour appliquer une succession de décors sur un même objet, par exemple trois ou quatre décors successifs devant être positionnés avec précision les uns par rapport aux autres.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses de la méthode selon l’invention, prises isolément ou en combinaison : - Les points de repérage comprennent au moins un point de départ et/ou un point de fin du décor existant, de préférence au moins le point de départ et le point de fin du décor existant. - Le décor existant et le nouveau décor comprennent des bordures voisines qui sont rectilignes et sensiblement parallèles en projection dans un plan, en ce que ce que les points de repérage sont mesurés uniquement suivant une première direction dans l’étape de mesure a), et en ce qu’un écart sensiblement constant entre le décor existant et le nouveau décor, défini suivant une deuxième direction orthogonale à la première direction, est obtenu par asservissement d’un dispositif de décoration dans l’étape d’application c). - Les points de repérage sont mesurés suivant deux directions dans l’étape de mesure a). - Le décor existant et le nouveau décor comprennent des bordures voisines qui sont non-rectilignes et/ou non-parallèles et en ce que les points de repérage sont mesurés le long de la bordure de la décoration existante dans l’étape de mesure a). - Le décor existant et le nouveau décor comprennent plusieurs sections discontinues. - Les points de repérage comprennent au moins un point de départ et/ou un point de fin de chacune des sections discontinues du décor existant. L’invention a également pour objet un système de contrôle, configuré pour mettre en œuvre une méthode de décoration telle que mentionnée ci-dessus, caractérisé en ce que le système de contrôle comprend un dispositif de détection adapté pour mesurer au moins deux points de repérage du décor existant, de manière à réaliser une correction dynamique des points de localisation du nouveau décor à appliquer sur la surface de l’objet, en utilisant les points de repérage.

De préférence, le dispositif de détection est une caméra linéaire. L’invention a également pour objet une machine de décoration, comprenant un système de contrôle tel que mentionné ci-dessus. De préférence, la machine est prévue pour réaliser un marquage à chaud. La machine peut comprendre plusieurs postes, incluant au moins un poste de mesure équipé d’un dispositif de détection et un poste de décoration équipé d’un dispositif de décoration. En alternative, la machine peut comprendre un unique poste, équipé d’un dispositif de détection et d’un dispositif de décoration. A titre d’exemple non limitatif, le dispositif de détection est une caméra linéaire et le dispositif de décoration est une tête de marquage à chaud comprenant un poinçon. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, qui sont des représentations schématiques sur lesquelles : - la figure 1 montre un premier décor théorique appliquée sur un objet ; - la figure 2 montre le premier décor théorique et un second décor théorique appliqués en parallèle sur l’objet de la figure 1 ; - la figure 3 montre un premier décor pratique appliqué sur l’objet de la figure 1, présentant certaines divergences avec le premier décor théorique ; - la figure 4 montre un seconde décor pratique non conforme à l’invention, appliqué en parallèle du premier décor pratique sur l’objet de la figure 2 ; - la figure 5 montre un second décor pratique conforme à un premier mode de réalisation de l’invention, appliqué en parallèle du premier décor pratique sur l’objet de la figure 2 ; - la figure 6 montre un second décor pratique conforme à un deuxième mode de réalisation de l’invention, appliqué en parallèle du premier décor pratique sur l’objet de la figure 2; - la figure 7 montre un premier décor théorique et un second décor théorique appliqués en parallèle sur un objet, présentant des motifs différents des décors des figures 1 à 6 ; - la figure 8 montre un premier décor pratique et un second décor pratique censés correspondre aux décors théoriques de la figure 7 ; et - les figures 9 à 12 montrent un second décor pratique conforme respectivement à un troisième, un quatrième, un cinquième et un sixième mode de réalisation de l’invention, appliqué à côté du premier décor pratique sur l’objet de la figure 8.

Les figures 1 à 12 montrent partiellement et schématiquement un objet tridimensionnel, par exemple une bouteille en verre 1, comportant une surface extérieure 2 de forme cylindrique, représentée comme une surface développée plane rectangulaire. La surface 2 présente une longueur L2 définie entre deux extrémités longitudinales 2A et 2B suivant une direction longitudinale D1 d’application de la décoration. Lorsque la surface 2 n’est pas projetée, les extrémités 2A et 2B sont confondues. On définit une direction D2 orthogonale à la direction D1. La direction D2 s’étend parallèlement à l’axe central de la bouteille 1, tandis que la direction D1 est orthoradiale à l’axe central de la bouteille 1.

Dans les exemples des figures 1 à 6, la surface 2 reçoit des décors théoriques 10 et 10’, ou bien des décors pratiques 20, 30, 40 et/ou 50. Sur chacune des figures 1 à 6, le décor existant 10 ou 20 et le nouveau décor 10’, 30, 40 ou 50 s’étendent parallèlement l’une à côté de l’autre sur la surface 2 et comprennent plusieurs sections discontinues, nécessitant un positionnement relatif précis. Les éléments constitutifs analogues au décor 10 reçoivent des apostrophes pour le décor 10’, tandis qu’ils comprennent des références numériques augmentées de dix pour le décor 20, de vingt pour le décor 30, de trente pour le décor 40 et de quarante pour le décor 50. Les divergences dimensionnelles sont accentuées sur les figures 3 à 6 par rapport aux figures 1 et 2 afin de faciliter la compréhension de l’invention. A la figure 1, la surface 2 comporte un premier décor théorique 10 comprenant trois sections longitudinales 11, 12 et 13. La section 11 présente une longueur L11 définie entre deux points 11a et 11b. La section 12 présente une longueur L12 définie entre deux points 12a et 12b. La section 13 présente une longueur L13 définie entre deux points 13a et 13b. La section 11 débute au niveau de l’extrémité 2A, autrement dit le point 11a est situé sur l’extrémité 2A. Les sections 11, 12 et 13 sont discontinues. Un espace de longueur L15 est défini entre les sections 11 et 12, plus précisément entre les points 11b et 12a. Un espace de longueur L16 est défini entre les sections 12 et 13, plus précisément entre les points 12b et 13a. Un espace de longueur L17 est défini entre la section 13 et l’extrémité 102, plus précisément entre le point 13b et l’extrémité 2B. Le décor 10 présente une longueur L10 égale à la somme des longueurs L11, L12, L13, L15 et L16. A la figure 2, la surface 2 comporte un second décor théorique 10’ appliqué à côté du premier décor théorique 10. Les décors théoriques 10 et 10’ sont parfaitement alignées suivant les directions D1 et D2. En particulier, les sections 11’, 12’ et 13’ présentent respectivement les mêmes longueurs L11, L12 et L13 que les sections 11, 12 et 13 suivant la direction D1, tandis que leurs points de départ et points de fin sont alignés suivant la direction D2. Les décors 10 et 10’ comprennent des bordures voisines, respectivement 18 et 18’, qui sont rectilignes et sensiblement parallèles en projection dans le plan de la surface 2 développée. Un écart constant e10 est défini suivant la direction D2 entre les décors 10 et 10’, plus précisément entre les bordures 18 et 18’. Cet écart constant e10 est obtenu par asservissement d’un dispositif de décoration, par exemple une tête de marquage à chaud, lorsque le décor pratique correspondant au décor théorique 10’ est appliqué à la surface 2 de la bouteille 1.

Aux figures 3 à 6, la surface 2 reçoit des décorations pratiques 20, 30, 40 et 50. Chaque décor pratique est imparfait et ne correspond pas exactement au décor théorique 10 ou 10’, notamment du fait des tolérances dimensionnelles propres à chaque méthode de décoration susceptible d’être mise en oeuvre. En outre, les décors pratiques sont susceptibles de varier d’une bouteille 1 à l’autre lors d’une même série basée sur les mêmes décors théoriques 10 ou 10’. Les décors 40 et 50 réalisés en mettant en oeuvre l’invention sont plus précis que le décor 30, comme détaillé ci-après. A la figure 3, la surface 2 reçoit le premier décor pratique 20 censé correspondre au décor théorique 10 et comprenant trois sections longitudinales 21,22 et 23. La section 21 présente une longueur L21 définie entre deux points 21a et 21b. La section 22 présente une longueur L22 définie entre deux points 22a et 22b. La section 23 présente une longueur L23 définie entre deux points 23a et 23b. Un espace de longueur L24 est défini entre l’extrémité 2A et la section 21, plus précisément entre l’extrémité 2A et le point 22a. Un espace de longueur L25 est défini entre les sections 21 et 22, plus précisément entre les points 21b et 22a. Un espace de longueur L26 est défini entre les sections 22 et 23, plus précisément entre les points 22b et 23a. Un espace de longueur L27 est défini entre la section 23 et l’extrémité 2B, plus précisément entre le point 23b et l’extrémité 2B. Le décor 20 présente une longueur L20 égale à la somme des longueurs L21, L22, L23, L25 et L26.

Le décor pratique 20 est imparfait et ne correspond pas exactement au décor théorique 10, notamment du fait des tolérances dimensionnelles propres à chaque méthode de décoration susceptible d’être mise en oeuvre. Sur la figure 3, la section 21 ne débute pas au niveau de l’extrémité 2A, de sorte que le point 21a est écarté de la longueur L24 par rapport à l’extrémité 2A. En outre, la longueur L20 n’est pas égale à la longueur L10, de sorte que les sections 21,22 et 23 du décor pratique sont décalées par rapport aux sections 11, 12 et 13 du décor théorique. Les points 21b, 22a, 22b, 23a et 23b ne coïncident pas respectivement avec les points 11b, 12a, 12b, 13a et 13b. Les longueurs L21, L22, L23, L25, L26 et L27 sont distinctes respectivement des longueurs L11, L12, L13, L15, L16 et L17. Sur l’exemple de la figure 3, les longueurs L21, L22 et L25 sont inférieures respectivement aux longueurs L11, L12 et L15, tandis que les longueurs L23, L26 et L27 sont supérieures respectivement aux longueurs L13, L16 et L17.

Malgré les légères divergences dimensionnelles entre le décor théorique 10 et le décor pratique 20, l’aspect visuel de la surface 2 comportant le décor 20 est globalement satisfaisant.

Dans un deuxième temps, après application du décor 20 sur la surface 2, on applique un nouveau décor à côté du décor 20 existant. A cet effet, la machine de décoration comprend une unité de commande adaptée pour recevoir et traiter, d’une part, des informations relatives aux décors théoriques 10 et 10’ et, d’autre part, des informations relatives au décor pratique 20 enregistrées par un système de contrôle. Le système de contrôle peut comprendre différents types de dispositif de détection, par exemple une cellule photoélectrique, une caméra matricielle ou de préférence une caméra linéaire. L’unité de commande est en outre adaptée pour piloter le déplacement de la bouteille 1, plus précisément la rotation de la bouteille 1 autour de son axe central, ainsi que le déplacement du dispositif de décoration, qui est par exemple une tête de marquage à chaud comprenant un poinçon.

La figure 4 illustre une méthode de décoration connue, non conforme à l’invention, tandis que les figures 5 et 6 illustrent deux modes de réalisation d’une méthode de décoration conforme à l’invention. A la figure 4, la surface 2 comportant le premier décor 20 reçoit le second décor pratique 30 réalisé, d’une part, sur la base des informations relatives au second décor théorique 10’, en faisant coïncider les longueurs L30, L31, L32, L33, L35 et L36 avec respectivement les longueurs L10’, L11 ’, L12’, L13’, L15’ et L16’ suivant la direction D1 et, d’autre part, sur la base des informations relatives au premier décor pratique 20 qui sont fournies par le système de contrôle, en faisant coïncider le point 31a de départ du décor 30 avec le point 21a de départ du décor 20 suivant la direction D1, avec l’écart e10 ménagé entre les bordures 28 et 38 des décors 20 et 30 suivant la direction D2. Autrement dit, les coordonnées du point 31a de départ de la section 31 coïncident avec les coordonnées du point 21a de départ de la section 21 suivant la direction D1. Grâce au système de contrôle, la longueur L34 est égale à la longueur L24. En revanche, la longueur L30 correspond à la longueur théorique L10 mais pas à la longueur pratique L20. Les points 31b, 32a, 32b, 33a et 33b ne coïncident pas respectivement avec les points 21 b, 22a, 22b, 23a et 23b suivant la direction D1. Les longueurs L31, L32, L33, L35 et L36 sont égales respectivement aux longueurs L11, L12, L13, L15 et L16, mais distinctes respectivement des longueurs L21, L22, L23, L25 et L26.

Dans ces conditions, le décor 30 n’est pas positionné correctement par rapport au décor 20 suivant la direction D1. L’aspect visuel de la surface 2 comportant les décors 20 et 30 n’est pas satisfaisant. A la figure 5, la surface 2 comportant le premier décor 20 reçoit le second décor pratique 40 réalisé, d’une part, sur la base des informations relatives au second décor théorique 10’, en particulier les longueurs L10, L11, L12, L13, L15 et L16 et, d’autre part, sur la base des informations relatives au premier décor pratique 20 qui sont fournies par le système de contrôle, en faisant coïncider le point 41 a de départ du décor 40 avec le point 21a de départ du décor 20 et le point 43b de fin du décor 40 avec le point 23b de fin du décor 20 suivant la direction D1, avec l’écart e10 ménagé entre les bordures 28 et 48 des décors 20 et 40 suivant la direction D2. Autrement dit, les coordonnées du point 41a de départ de la section 41 coïncident avec les coordonnées du point 21a de départ de la section 21 et les coordonnées du point 43b de fin de la section 43 coïncident avec les coordonnées du point 23b de fin de la section 23 suivant la direction D1. Grâce au système de contrôle, la longueur L40 est égale à la longueur L20, la longueur L44 est égale à la longueur L24 et la longueur L47 est égale à la longueur L27. En revanche, les points 41b, 42a, 42b et 43a ne coïncident pas respectivement avec les points 21b, 22a, 22b et 23a suivant la direction D1. Les longueurs L41, L42, L43, L45 et L46 sont égales respectivement aux longueurs L11, L12, L13, L15 et L16 multipliées par un coefficient L40 / L10, mais sont distinctes respectivement des longueurs L21, L22, L23, L25 et L26.

Ainsi, même si le décor 40 n’est pas parfaitement positionné sur la surface 2 par rapport au décor 20, le résultat est tout de même plus satisfaisant que dans le cas du décor 30. A la figure 6, la surface 2 comportant le premier décor 20 reçoit le second décor pratique 50 réalisé, d’une part, sur la base des informations relatives au second décor théorique 10’, en particulier les longueurs L10, L11, L12, L13, L15 et L16 et, d’autre part, sur la base des informations relatives au premier décor pratique 20 qui sont fournies par le système de contrôle, en faisant coïncider le point 51 a de départ du décor 50 avec le point 21a de départ du décor 20, le point 52a de départ de la section 52 avec le point 22a de départ de la section 22, le point 53a de départ de la section 53 avec le point 23a de départ de la section 23 et le point 53b de fin du décor 50 avec le point 23b de fin du décor 20 suivant la direction D1, avec l’écart e10 ménagé entre les bordures 28 et 58 des décors 20 et 50 suivant la direction D2. Autrement dit, les coordonnées de chaque point 51a, 52a et 53a de départ des sections 51, 52 et 53 coïncident respectivement avec les coordonnées de chaque point 21a, 22a et 23a de départ des sections 21, 22 et 23, et les coordonnées du point 53b de fin de section 53 coïncident avec les coordonnées du point 23b de fin de la section 23 suivant la direction D1. Grâce au système de contrôle, la longueur 50 est égale à la longueur L20, la longueur L54 est égale à la longueur L24 et la longueur L57 est égale à la longueur L27. En revanche, les points 51b et 52b ne coïncident pas respectivement avec les points 21b et 22b. Les longueurs L51, L52 et L53 sont égales respectivement aux longueurs L11, L12 et L13 multipliées par un coefficient L50 / L10, mais sont distinctes respectivement des longueurs L21, L22 et L23.

Ainsi, même si le décor 50 n’est pas parfaitement positionné sur la surface 2 par rapport au décor 20, le résultat est tout de même plus satisfaisant que dans le cas du décor 40.

Dans les exemples des figures 7 à 12, la surface 2 reçoit des décors théoriques 110 et 110’, ou bien des décors pratiques 120, 130, 140, 150, 160 et/ou 170. Sur chacune des figures 7 à 12, le décor existant 110 ou 120 et le nouveau décor 110’, 130, 140, 150, 160 ou 170 comprennent des bordures de forme ondulées, nécessitant un positionnement relatif précis. Les éléments constitutifs analogues au décor 110 reçoivent des apostrophes pour le décor 110’, tandis qu’ils comprennent des références numériques augmentées de dix pour le décor 120, de vingt pour le décor 130, de trente pour le décor 140, de quarante pour le décor 150, de cinquante pour le décor 160 et de soixante pour le décor 170. Les divergences dimensionnelles sont accentuées sur les figures 8 à 12 par rapport à la figure 7 afin de faciliter la compréhension de l’invention. A la figure 7, la surface 2 comporte un premier décor théorique 110 et un second décor théorique 110’ appliqué à côté du premier décor théorique 110, comprenant chacun une unique section longitudinale et une bordure ondulée, respectivement 118 et 118’. Le décor 110 présente une longueur L110 définie entre deux points 110a et 110b suivant la direction D1. Le décor 110’ présente une longueur L110’ définie entre deux points 110a’ et 110b’ suivant la direction D1. Les points 110a et 110b sont situés sur la bordure 118, tandis que les points 110a’ et 110b’ sont situés sur la bordure 118’. Les décors 110 et 110’ débutent au niveau de l’extrémité 2A, autrement dit les points 110a et 110a’ sont situé sur l’extrémité 2A. Les décors théoriques 110 et 110’ sont parfaitement alignées suivant les directions D1 et D2. Un écart constant e110 est défini suivant la direction D2 entre les décors 110 et 110’, plus précisément entre les bordures 118 et 118’. La forme ondulée des décors pratiques correspondant aux décors théoriques 110 et 110’ peut être obtenue grâce à la configuration du dispositif de décoration, qui est par exemple une tête de marquage comprenant un poinçon. Le premier décor pratique est appliqué par un premier poinçon, puis le second décor pratique est appliqué par un second poinçon.

Aux figures 8 à 12, la surface 2 reçoit des décorations pratiques 120, 130, 140, 150, 160 et 170. Chaque décor pratique est imparfait et ne correspond pas exactement au décor théorique 110 ou 110’, notamment du fait des tolérances dimensionnelles propres à chaque méthode de décoration susceptible d’être mise en œuvre. En outre, les décors pratiques sont susceptibles de varier d’une bouteille 1 à l’autre lors d’une même série basée sur les mêmes décors théoriques 110 ou 110’. Après application du décor 120 sur la surface 2, on applique un nouveau décor 130, 140, 150, 160 ou 170 à côté du décor 120 existant. Les points de repérage sont mesurés le long de la bordure 128 de la décoration 120, comme détaillé ci-après. Les décors 140, 150, 160 et 170 réalisés en mettant en œuvre l’invention sont plus précis que le décor 130. A la figure 8, la surface 2 reçoit le premier décor pratique 120 et le second décor pratique 130 censés correspondre respectivement aux décors théoriques 110 et 110’. Les décors pratiques 120 et 130 sont imparfaits et ne correspondent pas exactement aux décors théoriques 110 et 110’. Les points de départ 120a et 130a sont bien positionnés sur l’extrémité 2A, mais les points de fin 120b et 130b sont décalés par rapport aux points 110b et 110b’. Sur l’exemple représenté, le point 120b est plus rapproché de l’extrémité 2B que le point 110b, tandis que le point 130n est plus éloigné de l’extrémité 2B que le point 110b’. L’écart « e >> entre les bordures 128 et 138 est variable et ne correspondant pas à l’écart e110. Une zone Z8 de recouvrement des décors 120 et 130 apparaît du côté de l’extrémité 2B. L’aspect visuel de la surface 2 comportant les décors 120 et 130 n’est pas satisfaisant. A la figure 9, la surface 2 comportant le premier décor 120 reçoit le second décor pratique 140 réalisé, d’une part, sur la base des informations relatives au second décor théorique 110’ et, d’autre part, sur la base des informations relatives au premier décor pratique 120 qui sont fournies par le système de contrôle, en positionnant le point 140a de départ du décor 140 en correspondance avec le point 120a de départ du décor 120 et en positionnant un point intermédiaire 140c situé sur la bordure 148 du décor 140 en correspondance avec un point intermédiaire 120c situé sur la bordure 128 du décor 120, suivant la direction D1. Au niveau des points 140a et 140c, l’écart « e >> entre les bordures 128 et 148 est égal à l’écart de référence e110. Entre les points 140a et 140c, ainsi qu’entre les points 140c et 140b, cet écart « e >> est susceptible de varier. En l’espèce, le point 140b est décalé vers l’extrémité 2B par rapport au point 120b dans la zone Z8, mais ce décalage est moins important que pour les points 120b et 130b. Ainsi, même si le décor 140 n’est pas parfaitement positionné sur la surface 2 par rapport au décor 120, le résultat est tout de même plus satisfaisant que dans le cas du décor 130. A la figure 10, la surface 2 comportant le premier décor 120 reçoit le second décor pratique 150, en positionnant le point 150a de départ du décor 150 en correspondance avec le point 120a de départ du décor 120 et en positionnant deux points intermédiaires 150d et 150e situés sur la bordure 158 du décor 150 en correspondance avec deux points intermédiaires 120d et 120e situés sur la bordure 128 du décor 120, suivant la direction D1. Au niveau des points 150a, 150d et 150e, l’écart « e >> entre les bordures 128 et 158 est égal à l’écart de référence e110. Entre les points 150a et 150d, entre les points 150d et 150e, ainsi qu’entre les points 150e et 150b, cet écart « e >> est susceptible de varier. En l’espèce, le point 150b est décalé à l’opposé de l’extrémité 2B par rapport au point 120b dans la zone Z8, mais ce décalage est moins important que pour les points 120b et 130b. Ainsi, même si le décor 150 n’est pas parfaitement positionné sur la surface 2 par rapport au décor 120, le résultat est tout de même plus satisfaisant que dans le cas du décor 130. A la figure 11, la surface 2 comportant le premier décor 120 reçoit le second décor pratique 160, en positionnant le point 160a de départ du décor 160 en correspondance avec le point 120a de départ du décor 120 et en positionnant le point 160b de fin du décor 160 en correspondance avec le point 120b de fin du décor 120, suivant la direction D1. Au niveau des points 160a et 160b, l’écart « e >> entre les bordures 128 et 168 est égal à l’écart de référence e110. Entre les points 160a et 160b, cet écart « e >> est susceptible de varier. Une zone Z8 de recouvrement des décors 120 et 160 apparaît entre les points 160a et 160b, mais ce défaut est moins important que pour les décors 120 et 130. Ainsi, même si le décor 160 n’est pas parfaitement positionné sur la surface 2 par rapport au décor 120, le résultat est tout de même plus satisfaisant que dans le cas du décor 130. A la figure 12, la surface 2 comportant le premier décor 120 reçoit le second décor pratique 170, en positionnant le point 170a de départ du décor 170 en correspondance avec le point 120a de départ du décor 120, en positionnant le point 170b de fin du décor 170 en correspondance avec le point 120b de fin du décor 120, et en positionnant huit points intermédiaires 170f et suivants situés sur la bordure 178 du décor 170 en correspondance avec huit points intermédiaires 120f et suivants situés sur la bordure 128 du décor 120, suivant la direction D1. Au niveau des points 170a, 170b, 170f et suivants, l’écart « e >> entre les bordures 128 et 178 est égal à l’écart de référence e110. Du fait du grand nombre de point intermédiaires de repérage 120f et suivants, l’écart « e >> entre les bordures 128 et 178 varie peu sur l’ensemble de la surface 2. Ainsi, la correspondance entre les décors 120 et 170 est améliorée par rapport aux décors 130, 140, 150 et 160.

En pratique, la méthode de décoration selon l’invention comprend différentes étapes successives a), b) et c) pour appliquer le nouveau décor 40, 50, 140, 150, 160 ou 170 sur la surface 2 comportant le décor existant 20 ou 120. La méthode comprend une étape a) de mesure d’au moins deux points de repérage du décor existant 20 ou 120 appliqué sur la surface 2 de la bouteille 1. De préférence, les points de repérage comprennent au moins un point de départ 21a ou 120a et/ou un point de fin 23b ou 120b du décor existant 20 ou 120. En particulier, les points de repérage peuvent comprendre le point de départ et le point de fin du décor existant 20 ou 120. Les points de repérage comprennent les points 21a et 23b sur l’exemple de la figure 5, les points 21a, 22a et 23a sur l’exemple de la figure 6, les points 120a et 120c sur l’exemple de la figure 9, les points 120a, 120d et 120e sur l’exemple de la figure 10, les points 120a et 120b sur l’exemple de la figure 11 et les points 120a, 120b, 120f et suivants sur l’exemple de la figure 12. L’étape de mesure a) est réalisée en mettant en œuvre le système de contrôle équipant la machine de décoration.

Ensuite, la méthode comprend une étape b) de correction dynamique de points de localisation du nouveau décor 40, 50, 140, 150, 160 ou 170 à appliquer sur la surface 2 de la bouteille 1, en utilisant les points de repérage mesurés lors de l’étape de mesure a). Ces points de localisation comprennent les points 41a, 41b, 42a, 42b, 43a et 43b sur l’exemple de la figure 5, les points 51a, 51b, 52a, 52b, 53a et 53b sur l’exemple de la figure 6, les points 140a, 140b et 140c sur l’exemple de la figure 9, les points 150a, 150b, 150d et 150e sur l’exemple de la figure 10, les points 160a et 160b sur l’exemple de la figure 11 et les points 170a, 170b, 170f et suivants sur l’exemple de la figure 12. De préférence, l’étape de correction dynamique b) utilise, d’une part, des informations relatives au décor théorique 10’ ou 110’ et, d’autre part, des informations relatives aux points de repérage mesurés lors de l’étape de mesure a).

Enfin, la méthode comprend une étape c) d’application du nouveau décor 40, 50, 140, 150, 160 ou 170 sur la surface 2 de la bouteille 1, en utilisant les points de localisation déterminés dans l’étape de correction dynamique b). En fonction des informations traitées par l’unité de commande lors de l’étape de correction dynamique b), l’étape d’application c) comprend une variation du déplacement de la bouteille 1, plus précisément une variation de la vitesse de rotation de cette bouteille 1 autour de son axe central, c’est-à-dire une accélération ou une décélération. Ainsi, la correction dynamique permet de faire correspondre au mieux le nouveau décor 40, 50, 140, 150, 160 ou 170 avec le décor existant 20 ou 120.

Dans les exemples des figures 5 et 6, les points de repérage du décor existant 20 sont mesurés suivant la direction D1 uniquement. De même, les points de localisation de chaque nouveau décor 40 et 50 sont déterminés uniquement suivant la direction D1. Autrement dit, chaque point de repérage ou de localisation est identifié par une unique coordonnée dans un repère linéaire défini suivant la direction D1.

Dans les exemples des figures 9 à 12, les points de repérage du décor existant 120 sont mesurés le long de la bordure ondulée 128 suivant les deux directions D1 et D2. De même, les points de localisation de chaque nouveau décor 140, 150, 160 et 170 sont déterminés suivant les directions D1 et D2. Autrement dit, chaque point de repérage ou de localisation est identifié par deux coordonnées dans un repère orthogonal défini suivant les directions D1 et D2.

Dans les exemples des figures 1 à 12, la décoration ne comporte pas de recouvrement entre le décor existant et le nouveau décor. L’écart e10 défini suivant la direction D2 entre les décors 20 et 50 ou 60 est maintenu sensiblement constant par asservissement du dispositif de décoration piloté par l’unité de commande. L’écart « e >> défini suivant la direction D2 entre les décors 120 et 140, 150, 160 ou 170 est aussi proche que possible de l’écart de référence e110, idéalement égal à l’écart de référence e110.

Selon l’invention, le système de contrôle comprend un dispositif de détection adapté pour mesurer au moins deux points de repérage du décor existant 20 ou 120, de manière à réaliser une correction dynamique des points de localisation du nouveau décor 40, 50, 140, 150, 160 ou 170 à appliquer sur la surface 2 de la bouteille 1, en utilisant les points de repérage. De préférence, le dispositif de détection est une caméra linéaire. La correction dynamique est réalisée par l’unité de commande équipant la machine de décoration.

Par ailleurs, la méthode de décoration, le système de détection et/ou la machine de décoration peuvent être différents des exemples décrits ci-dessus sans sortir du cadre de l’invention.

En variante non représentée, l’objet 1 peut être différent d’une bouteille. Pour sa part, la surface 2 à décorer peut présenter une forme autre que cylindrique. Par ailleurs, la développée de cette surface 2 projetée dans un plan peut être différente d’une surface rectangulaire. En fonction de la forme de l’objet 1 et de la surface 2, l’étape d’application c) peut comprendre une variation du déplacement de l’objet 1 et/ou une variation du déplacement de dispositif de décoration appartenant à la machine de décoration.

Selon une autre variante non représentée, d’autres décors que ceux des figures 1 à 12 peuvent être appliqués à la surface 2 de la bouteille 1. Par exemple, les décors peuvent comprendre plusieurs sections avec des bordures ondulées. Selon un autre exemple, les décors peuvent comprendre chacun une seule section avec des bordures parallèles entre elles. Selon un autre exemple, les décors peuvent comprendre tous types de bordures voisines non-rectilignes et/ou non-parallèles. Selon un autre exemple, l’un des décors ou les décors peuvent comprendre des graduations réparties le long de la surface 2.

Selon une alternative, la décoration peut comporter un recouvrement partiel ou total entre le décor existant et le nouveau décor.

En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation et variantes décrits ci-dessus peuvent être, en totalité ou pour certaines d’entre elles, combinées entre elles. Ainsi, la méthode de décoration et le système de détection peuvent être adaptés en termes de coût, d’ergonomie et de performance.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Méthode de décoration, pour appliquer un nouveau décor (40 ; 50 ; 140 ; 150 ; 160 ; 170) sur une surface (2) d’un objet (1) comportant un décor existant (20 ; 120), la méthode comprenant des étapes successives suivantes : a) une étape de mesure d’au moins deux points de repérage (21a, 23b ; 21a, 22a, 23a, 23b; 120a, 120c; 120a, 120d, 120e; 120a, 120b; 120a, 120b, 120f) du décor existant (20 ; 120) appliqué sur la surface (2) de l’objet (1) ; b) une étape de correction dynamique de points de localisation (41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b ; 51a, 51b, 52a, 52b, 53a, 53b ; 140a, 140b, 140c ; 150a, 150b, 150d, 150e ; 160a, 160b ; 170a, 170b, 170f) du nouveau décor (40 ; 50 ; 140 ; 150 ; 160 ; 170) à appliquer sur la surface (2) de l’objet (1), en utilisant Ses points de repérage (21a, 23b ; 21a, 22a, 23a, 23b ; 120a, 120c ; 120a, 120d, 120e ; 120a, 120b ; 120a, 120b, 120f) mesurés lors de l’étape de mesure a) ; et c) une étape d’application du nouveau décor (40 ; 50 ; 140 ; 150 ; 160 ; 170) sur Sa surface (2) de l’objet (1), en utilisant les points de localisation (41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b ; 51a, 51b, 52a, 52b, 53a, 53b ; 140a, 140b, 140c ; 150a, 150b, 150d, 150e; 160a, 160b; 170a, 170b, 170f) déterminés dans l’étape de correction dynamique b) caractérisée en ce que, à l’étape b), Sa correction dynamique des points de localisation (41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b; 51a, 51b, 52a, 52b, 53a, 53b; 140a, 140b, 140c; 150a, 150b, 150d, 150e; 160a, 160b; 170a, 170b, 170f) du nouveau décor (40 ; 50 ; 140 ; 150 ; 160 ; 170) à appliquer sur la surface (2) de l’objet (1) s’effectue en utilisant également des informations relatives à un décor théorique (10’ ; 110’).
2. 2. Méthode de décoration selon la revendication 1, caractérisée en ce que les points de repérage (21a, 23b; 21a, 22a, 23a, 23b; 120a, 120c; 120a, 120d, 120e; 120a, 120b ; 120a, 120b, 120f) comprennent au moins un point de départ (21a ; 120a) et/ou un point de fin (23b ; 120b) du décor existant (20 ; 120), de préférence au moins ie point de départ (21a ; 120a) et le point de fin (23b ; 120b) du décor existant (20 ; 120).
3. 3. Méthode de décoration selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le décor existant (20) et ie nouveau décor (40 ; 50) comprennent des bordures voisines (28, 48 ; 28, 58) qui sont rectilignes et sensiblement parallèles en projection dans un plan, en ce que ce que les points de repérage (21a, 23a ; 21a, 22a, 23a, 23b) sont mesurés uniquement suivant une première direction (D1) dans S’étape de mesure a), et en ce qu’un écart sensiblement constant (e10) entre ie décor existant (20) et ie nouveau décor (50 ; 60), défini suivant une deuxième direction (D2) orthogonale à ia première direction (D1), est obtenu par asservissement d’un dispositif de décoration dans S’étape d’application c).
4. 4. Méthode de décoration seion i’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les points de repérage (120a, 120c; 120a, 120d, 120e; 120a, 120b; 120a, 120b, 120f) sont mesurés suivant deux directions (D1, D2) dans l’étape de mesure a).
5. 5. Méthode de décoration seion la revendication 4, caractérisée en ce que ie décor existant (120) et le nouveau décor (140 ; 150 ; 160 ; 170) comprennent des bordures voisines (128, 148 ; 128, 158 ; 128, 168 ; 128, 178) qui sont non-rectilignes et/ou non-parallèles et en ce que ies points de repérage (120a, 120c ; 120a, 120d, 120e ; 120a, 120b ; 120a, 120b, 120f) sont mesurés ie long de la bordure (128) de la décoration existante (120) dans l'étape de mesure a).
6. 6. Méthode de décoration selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le décor existant (20) et le nouveau décor (40 ; 50) comprennent plusieurs sections discontinues (21,22, 23 ; 41, 42, 43 ; 51, 52, 53).
7. 7. Méthode de décoration selon ia revendication 6, caractérisée en ce que les points de repérage (21a, 22a, 23a, 23b) comprennent au moins un point de départ et/ou un point de fin de chacune des sections discontinues (21, 22, 23) du décor existant (20).
8. 8. Système de contrôle, configuré pour mettre en œuvre une méthode de décoration seion l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le système de contrôle comprend un dispositif de détection adapté pour mesurer au moins deux points de repérage (21a, 23b; 21a, 22a, 23a, 23b; 120a, 120c; 120a, 120d, 120e; 120a, 120b; 120a, 120b, 120f) du décor existant (20; 120), de manière à réaliser une correction dynamique des points de localisation (41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b ; 51a, 51b, 52a, 52b, 53a, 53b; 140a, 140b, 140c; 150a, 150b, 150d, 150e; 160a, 160b; 170a, 170b, 170f) du nouveau décor (40 ; 50 ; 140 ; 150 ; 160 ; 170) à appliquer sur ia surface (2) de l’objet (1), en utilisant les points de repérage (21a, 23b ; 21a, 22a, 23a, 23b ; 120a, 120c ; 120a, 120d, 120e ; 120a, 120b ; 120a, 120b, 120f).
9. 9. Système selon ia revendication 8, caractérisé en ce que le dispositif de détection est une caméra linéaire.
10. 10. Machine de décoration, caractérisée en ce qu’elle comprend un système de contrôle selon l’une des revendications 8 ou 9.