FR3022960A1

FR3022960A1 - Epingle

Info

Publication number: FR3022960A1
Application number: FR1456041A
Authority: FR
Inventors: Alexis Albin
Original assignee: VANCOUVER2
Current assignee: VANCOUVER2
Priority date: 2014-06-27
Filing date: 2014-06-27
Publication date: 2016-01-01
Also published as: FR3022961A1; FR3022961B1

Abstract

L'invention concerne une épingle (E) du type de celle comprenant un corps (100) et une tige (200) saillant dudit corps (100), ladite tige (200) venant s'introduire dans un trou (T) traversant les éléments à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou, remarquable en ce qu'elle comprend une cale (300) qui montée pivotante à l'extrémité de la tige (200), passe d'une position longitudinale autorisant le passage de la tige (200) dans le trou (T) à une position transversale proposant des surfaces d'appui de part et d'autre du trou (T). Applications : fixation temporaire.

Description

ÉPINGLE DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION La présente invention a trait au domaine de la fixation temporaire au moyen d'un dispositif connu sous le nom d'épingle et 5 notamment aux adaptations permettant de réaliser l'opération d'épinglage dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Les épingles sont des dispositifs amovibles de fixation temporaire permettant de maintenir en position des pièces destinées 10 à être fixées définitivement. L'épinglage est une opération courante dans le domaine de l'aéronautique et de l'automobile. Le terme "agrafe" est également utilisé pour désigner de tels dispositifs. Les épingles étudiées par la demanderesse sont aveugles et assurent le serrage de pièces à assembler traversées par un trou 15 dans lequel vient s'introduire par une extrémité dudit trou, une partie de l'épingle. Elles comprennent classiquement un corps creux dans lequel se déplace un élément mobile solidaire d'une douille tubulaire qui, saillante hors du corps, est équipée à son extrémité libre de mors 20 et est fendue pour passer : - d'une position rétractée de repos définissant un premier diamètre autorisant le passage de la douille dans le trou traversant les pièces à assembler jusqu'à la mise en appui du corps sur la surface d'une des pièces sur un premier côté de l'assemblage, 25 - à une position déployée définissant un deuxième diamètre plus grand créant une deuxième surface d'appui venant en vis-à-vis de la surface d'appui créée par le corps, en créant une surface de retenue autour de la deuxième extrémité dudit trou traversant de l'autre côté de l'assemblage et qui s'oppose à la sortie de la douille hors 30 du trou. Par translation de l'élément mobile dans le corps, cette expansion est mise en oeuvre en faisant glisser la douille le long d'un guide fixe sur lequel elle est enfilée. L'âme creuse de l'extrémité libre de la douille est préformée d'une surface d'appui 35 qui, mise en contact avec une surface d'appui adaptée préformée sur le guide lors de la translation, tend à écarter les parties fendues de la douille.

La translation de l'élément mobile assure également le rapprochement des surfaces d'appui en vis-à-vis et un organe élastique assure l'installation d'une tension dans l'assemblage pour maintenir serrées les pièces.

Il existe dans l'art antérieur des épingles dites mécaniques qui proposent un système vis/écrou pour assurer le déplacement de l'élément mobile associé à un ressort mécanique tel un empilement de rondelles élastiques (dites rondelles "Belleville"), pour mettre en oeuvre l'organe élastique.

Il existe également des épingles dites pneumatiques telles celles décrites dans le document FR2942420, qui proposent d'utiliser l'élément mobile tel un piston pour, non seulement assurer son déplacement mais également, mettre en oeuvre l'organe élastique en utilisant le gaz comprimé comme ressort. Alors que pour l'épingle mécanique, l'effort de serrage est proportionnel au couple de la visseuse, l'épingle pneumatique permet un contrôle d'effort plus précis. L'inconvénient principal des épingles existantes réside dans la faiblesse des surfaces d'appui proposées par les mors. En effet, les mors se présentent sous la forme de griffes déformables dont l'amplitude limite la différence de diamètre entre la position ouverte/déployée et la position fermée/rétractée et donc l'étendue des surfaces d'appui. Elles peuvent présenter également d'autres inconvénients, et parmi 25 ceux-ci : - elles ne peuvent être utilisées que pour une épaisseur d'assemblage bien définie car cette dernière dépend de la longueur de la douille; aussi, une large gamme d'épingles est nécessaire pour chaque diamètre; 30 - elles présentent, une fois en position de serrage, une excroissance sur le deuxième côté de l'assemblage du fait de la présence du guide fixe, excroissance qui peut être gênante dans certaines situations; - les douilles présentent des fentes dans lesquelles le mastic 35 susceptible de participer à l'assemblage se répand (une fois séché, ce mastic empêche le retour des mors en position initiale requérant la mise en place d'un cycle de nettoyage); - les épingles du commerce ne permettent pas d'assurer un centrage correct puisqu'une partie des surfaces en contact est constituée par les parties fendues de la douille ce qui peut participer à un mauvais positionnement de l'épingle.

Ces différents inconvénients constituent un frein non négligeable au plein développement commercial de ces épingles. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, la demanderesse a mené des recherches visant à solutionner ce problème de surfaces d'appui. Ces recherches ont abouti à la conception et à la réalisation d'une épingle nouvelle proposant une surface d'appui largement supérieure à celle proposée dans l'art antérieur permettant ainsi de proposer une opération d'épinglage optimisée. En addition d'une surface d'appui augmentée, l'épingle de l'invention a pour avantage de solutionner les autres inconvénients des épingles de l'art antérieur. Selon l'invention, l'épingle est du type de celle comprenant un corps et une tige saillant dudit corps, ladite tige venant s'introduire dans un trou traversant les éléments à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou. Cette épingle est remarquable en ce qu'elle comprend une cale qui, montée pivotante à l'extrémité de la tige, passe d'une position longitudinale autorisant le passage de la tige dans le trou à une position transversale proposant des surfaces d'appui de part et d'autre du trou. Conformément aux objectifs de l'invention, une telle caractéristique propose une surface d'appui beaucoup plus grande que celle proposée par les griffes à déformation. En effet, la surface d'appui ne dépend plus du diamètre du trou qui ne limite que l'épaisseur ou le diamètre de la cale. La longueur de cette dernière n'est plus limitée par ledit diamètre de trou et permet une surface d'appui plus importante. La longueur de la cale est notamment définie afin d'autoriser sa rotation une fois débouchant du trou. Elle dépend donc de l'espace libre à l'autre extrémité du trou et de l'envergure que l'on peut donner à la tige et au corps. L'encombrement d'une telle épingle basculante en position serrée (et de la saillie qu'elle présente) de l'autre côté du trou peut ainsi ne pas dépasser l'épaisseur correspondant sensiblement au diamètre du trou. Un autre avantage réside dans le fait que l'absence de fentes dans la partie d'épingle introduite dans le trou va diminuer les 5 infiltrations de mastic dans l'épingle. De plus, étant donné que la partie introduite dans le trou n'a plus besoin de présenter des surfaces déformables avec un jeu par rapport à l'âme creuse du trou afin d'autoriser l'expansion ou le retrait des mors, la tige peut présenter un diamètre autorisant un ajustement glissant avec le trou 10 ce qui permet de mieux positionner l'épingle et de chasser le mastic présent dans le trou. De plus, selon certains modes de réalisation, l'amplitude de déplacement de la cale pivotante est telle qu'elle permet aussi de disposer d'une épingle capable de plusieurs diamètres de trou. 15 Afin de permettre d'autres possibilités de mouvements pour la cale, la liaison entre la cale et l'extrémité de tige autorise pour la cale un mouvement de rotation et un mouvement en translation perpendiculaire à l'axe de rotation. Une telle épingle permet ainsi de résoudre la plupart des 20 inconvénients de l'art antérieur. L'adéquation entre la commande de la mise en mouvement de la cale par rapport à la tige et l'opération de serrage a fait l'objet d'une recherche afin d'être optimisée. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de 25 l'invention, ladite cale est équipée d'une biellette dont une extrémité est montée pivotante sur la cale de manière excentrée par rapport à son axe de rotation et dont l'autre extrémité est liée à un organe de mise en mouvement. Un tel moyen d'entraînement est simple, robuste et permet d'envisager plusieurs possibilités de mise 30 en mouvement. Selon une autre caractéristique, l'épingle comprend un joint créant un étranglement à l'extrémité de la tige dans lequel se déplace la biellette à des fins d'étanchéité par rapport au mastic. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la tige est creuse et l'organe de mise en mouvement est 35 un élément se déplaçant dans l'âme creuse de ladite tige. L'encombrement d'une telle configuration est minimal et l'actionnement de la biellette va pouvoir être mis en oeuvre par le déplacement relatif de l'organe de mise en mouvement par rapport à la tige. Ainsi, selon une autre caractéristique, l'organe de mise en mouvement est un coulisseau glissant à l'intérieur de la tige, et dont la différence de course avec la tige permet le déplacement de la biellette et la rotation de la cale.

La mise en mouvement du coulisseau est envisagée selon différentes configurations. Selon une première configuration dite pneumatique, ledit corps forme un corps de vérin à l'intérieur duquel se déplace un piston solidaire de ladite tige dans laquelle se déplace ledit coulisseau lequel est préformé d'une âme creuse coulissant sur une buse d'arrivée d'air comprimé. Ces différents éléments sont dimensionnés de sorte que l'air comprimé assure la mise en mouvement simultanée ou distincte de la tige par rapport au coulisseau. Un conduit d'alimentation vient se brancher ponctuellement à l'épingle.

Selon cette première configuration, l'épingle comprend un ressort tendant à maintenir la position du coulisseau par rapport à la tige de sorte que la cale soit positionnée de manière longitudinale autorisant le passage de la tige dans le trou. Selon une caractéristique plus générale, l'épingle comprend un ressort 20 tendant à maintenir la position du coulisseau par rapport à la tige. Ces caractéristiques permettent d'assurer le changement de position de la cale à des fins d'installation, de serrage et de désinstallation avec une seule buse d'alimentation en air comprimé et notamment d'assurer le changement de position à des fins de 25 serrage avec une seule phase d'alimentation. Selon une deuxième configuration dite mécanique, l'épingle comprend un axe moteur dont la mise en mouvement en rotation est réalisée par un outil venant s'associer de manière ponctuelle audit corps et qui est équipé d'une portion filetée venant en liaison 30 hélicoïdale avec ledit coulisseau. Selon cette deuxième configuration, ledit coulisseau est préformé d'une couronne se déplaçant dans un logement préformé dans la tige laquelle est guidée en translation dans ledit corps, lequel logement définit à ses extrémités au moins une butée de fin de 35 course rendant, une fois atteinte, le coulisseau et la tige solidaires en translation. Ces caractéristiques permettent en vissant : - dans un même sens, d'assurer le changement de position puis le serrage, - en sens contraire, d'assurer le desserrage et le changement de position.

Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, plusieurs modes de réalisation d'une épingle conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective d'un mode de réalisation d'une épingle selon une configuration pneumatique; La figure 2 est un dessin schématique d'une vue extérieure de côté de l'épingle de la figure 1 en position dans un assemblage à serrer; Les figures 3, 4 et 5 sont des dessins schématiques de vues en coupe selon le plan de coupe défini sur la figure 2 des différentes 20 positions prises par la cale pivotante lors de l'installation de l'épingle; Les figures 6, 7 et 8 sont des dessins schématiques de vues en coupe du détail de la position prise par le coulisseau et la tige dans les positions prises respectivement aux figures 3, 4 et 5; 25 La figure 9 est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective d'un mode de réalisation d'une épingle selon une première configuration mécanique; La figure 10 est un dessin schématique d'une vue extérieure de côté de l'épingle de la figure 9 en position dans un assemblage à 30 serrer; Les figures 11, 12 et 13 sont des dessins schématiques de vues en coupe selon le plan de coupe défini sur la figure 10 des différentes positions prises par la cale pivotante lors de l'installation de l'épingle; 35 Les figures 14, 15 et 16 sont des dessins schématiques de vues en coupe du détail de la position prise par le coulisseau et la tige dans les positions prises respectivement aux figures 11, 12 et 13; La figure 17 est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective d'un mode de réalisation d'une épingle selon une deuxième configuration mécanique; La figure 18 est un dessin schématique d'une vue extérieure de 5 côté de l'épingle de la figure 17 en position dans un assemblage à serrer; Les figures 19, 20 et 21 sont des dessins schématiques de vues en coupe selon le plan de coupe défini sur la figure 17 des différentes positions prises par la cale pivotante lors de 10 l'installation de l'épingle; Les figures 22, 23 et 24 sont des dessins schématiques de vues en coupe du détail de la position prise par le coulisseau et la tige dans les positions prises respectivement aux figures 19, 20 et 21. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS 15 Comme illustrée sur le dessin de la figure 1, l'épingle référencée E dans son ensemble comprend un corps creux cylindrique 100 et une tige 200 qui, saillant axialement à une extrémité dudit corps 100, est mobile en translation selon la double-flèche Fl par rapport audit corps 100. Cette translation permet à l'épingle de 20 s'adapter à l'épaisseur de l'assemblage. Conformément à sa fonction de moyen d'assemblage ponctuel, ladite tige 200 de l'épingle E vient s'introduire par une extrémité dans un trou T traversant les éléments à assembler (ici représentés schématiquement sous la forme d'un rectangle en traits mixtes), et 25 débouche à l'autre extrémité du trou T. La base 110 dudit corps cylindrique 100 d'où débouche la tige 200, est mise en appui sur les éléments à assembler. Afin de proposer une surface de retenue en vis-à-vis de celle proposée par ladite base 110, l'extrémité libre 210 de la tige 200 30 comprend une cale 300 qui, montée pivotante (double-flèche F2) à l'extrémité 210 de ladite tige 200, passe : - d'une position longitudinale illustrée par les dessins des figures 1, 4 et 6, autorisant le passage de la tige 200 dans le trou T, à - une position transversale illustrée par les dessins des figures 2, 35 4, 5, 7 et 8 proposant des surfaces d'appui de part et d'autre de l'autre extrémité du trou T et retenant la tige 200 dans le trou T. Selon le mode de réalisation illustré, la tige 200 est cylindrique et est préformée à son extrémité libre 210 d'une entaille 211 dans laquelle évolue ladite cale 300. Cette entaille 211 définit deux portions 212 et 213 d'extrémité de tige 200 qui servent de support à l'arbre de pivotement de la cale 300 et entre lesquelles elle évolue.

Comme illustrée sur les dessins des figures 3 à 8, ladite cale 300 est associée à une biellette 400 dont une extrémité 410 est montée pivotante sur la cale 300 de manière excentrée par rapport à son axe de rotation et dont l'autre extrémité 420 est liée de manière pivotante à l'extrémité d'un organe de mise en mouvement 500. Ladite cale 300 présente ainsi un premier arbre de rotation A autour duquel elle pivote par rapport à l'extrémité de tige et porte un autre point de pivotement B parallèle et excentré par rapport à l'arbre A, autour duquel pivote l'extrémité 410 de la bielle 400 dont la mise en mouvement déclenche la rotation de la cale 300 conformément à un principe de bielle/manivelle. Ladite cale 300 comprend elle-même un évidement 310 dans lequel est positionné le deuxième point de pivotement et où évolue l'extrémité de bielle 410.

Comme illustrée, ladite tige 200 est creuse et l'organe de mise en mouvement 500 est un élément cylindrique se déplaçant en translation dans l'âme creuse 220 cylindrique de ladite tige 200. Cet organe de mise en mouvement 500 est un coulisseau glissant à l'intérieur de la tige 200 et dont la différence de course avec la tige 200 permet le déplacement de la biellette 400 et la rotation de la cale 300. Les caractéristiques qui viennent d'être ci-dessus décrites sont applicables aussi bien pour la configuration pneumatique illustrée par les dessins des figures 1 à 8 que pour les configurations mécaniques illustrées par les dessins des figures 9 à 16 pour la première et par les dessins des figures 17 à 24 pour la deuxième. Les différences se situent au niveau de la mise en oeuvre du mouvement de la tige 200 et du changement de position de la cale 300.

En ce qui concerne la configuration pneumatique, ledit corps 100 forme un corps de vérin avec une âme creuse 120. Dans cette âme creuse se déplace un piston 230 solidaire de ladite tige 200. Ce piston 230 sépare l'âme creuse 120 du corps 100 en deux compartiments 121 et 122. Ce piston 230 est en outre ménagé d'un alésage 231 dans la continuité de l'âme creuse 220 de la tige 200. Un conduit 232 transversal fait communiquer ledit alésage 231 avec le compartiment 121. Dans son mouvement axial relatif dans la tige 200, ledit coulisseau 500 est amené à ouvrir ou fermer le conduit 232. Ledit coulisseau 500 se déplace dans l'âme creuse 220 de la tige 200. Il est lui-même préformé d'un alésage axial borgne 510 qui 10 débouche hors de l'âme creuse 220 de la tige 200 dans le compartiment 122. Ledit corps 100 est avantageusement équipé d'une buse d'arrivée d'air comprimé 130 saillant et débouchant axialement à l'intérieur de l'âme creuse 120. Cette buse d'arrivée intérieure 130 est 15 alimentée par une buse d'entrée extérieure 140. Cette buse 130 est dimensionnée de façon à autoriser son passage dans le trou borgne 510 permettant ainsi au coulisseau et à la tige une rétractation dans le corps de l'épingle 100. Un ressort 700 s'intercale entre deux épaulements ménagés 20 respectivement dans l'âme creuse de la tige 200 et à la surface du coulisseau 500 et tend à maintenir écartés lesdits épaulements. Cette buse 130 et les différents éléments constitutifs de l'épingle E sont en outre dimensionnés pour, qu'en partant de la position au repos illustrée par les dessins des figures 1, 3 et 6, 25 l'alimentation en air comprimé par la buse 140 et son arrivée dans le compartiment 122 par la busée d'arrivée 130, ait les effets suivants : - sous l'action de l'air comprimé dans l'âme creuse du coulisseau 500, le coulisseau 500 se déplace en translation dans la tige 200 30 selon la flèche F3 et déplace de façon équivalente en translation la deuxième extrémité 420 de la biellette 400, - sous l'action du déplacement de la biellette illustré par les dessins des figures 4 et 7, la cale 300 tourne selon la flèche F4 selon un quart de tour, le ressort 700 est comprimé et l'orifice du 35 conduit 232 est libéré, - sous l'action de l'air comprimé créant la chambre 121, le piston 230, la tige 200 et le coulisseau se déplacent en translation selon - 10 - la flèche F5 mettant ainsi en appui la cale 300 contre les bords du trou T et assurant le serrage recherché. Le même air comprimé tend à déplacer selon la flèche F5, ledit piston 230 du fait de la surface moindre du piston disponible dans 5 le compartiment 121 due à la présence de la tige. Ainsi, avec une seule alimentation en air comprimé, l'épingle pneumatique est mise en place. Avantageusement, sa désinstallation ne nécessite qu'une ouverture à l'air de l'âme creuse par ouverture de la buse 140 laquelle libérera 10 la pression et donc les positions permettant par traction sur le corps 100 de ramener le piston en fin de course et au ressort de ramener le coulisseau dans une position de repos où la cale est en position longitudinale. En ce qui concerne l'épingle E' adoptant une première 15 configuration mécanique illustrée par les dessins des figures 9 à 16, le signe "'" est associé aux références numériques bien que comme expliqué plus haut, les éléments constitutifs sont les mêmes à l'exception de ceux participant à la mise en mouvement de la biellette 400'. Selon le mode de réalisation illustré, les 20 dimensions ont également été modifiées au niveau du corps 100'. Dans ce mode de réalisation, le coulisseau 500' se déplace dans la tige 200' et voit sa translation encadrée par deux butées 241' et 242' lesquelles servent de butées de fin de course à une projection 520' issue du coulisseau 500'. 25 Selon le mode de réalisation illustré, ledit coulisseau 500' est préformé d'une couronne formant ladite projection 520' se déplaçant dans un logement 240' préformé dans la tige 200' laquelle est guidée en translation dans ledit corps 100'. Ce logement 240', est préformé à des extrémités pour définir lesdites butées 241' et 30 242' de fin de course rendant, une fois atteintes, le coulisseau 500' et la tige 200' solidaires en translation. L'épingle E' comprend en effet un axe moteur 600' guidé en rotation par le corps 100' et présentant une partie à l'intérieur du corps 100' et une partie à l'extérieur. La mise en mouvement en rotation 35 de cet axe 600' est réalisée par un outil (non illustré) venant s'associer de manière ponctuelle à ladite partie extérieure de l'axe moteur.

Cet axe 600' est équipé sur sa partie intérieure d'une portion filetée venant en liaison hélicoïdale avec ledit coulisseau 500' lequel est équipé d'un alésage fileté correspondant 530'. A partir de la position de repos illustrée par les dessins des 5 figures 9, 11 et 14, la rotation dans un premier sens de l'axe moteur 600' amène aux effets suivants : - la translation selon la flèche F6 du coulisseau 500' à l'intérieur de la tige 200' et donc de la collerette 520' à l'intérieur du logement 240', 10 - le déplacement de la biellette 400' et la rotation selon un quart de tour (flèche F7) de la cale 300', - l'appui de la collerette 520' contre la butée 242', - l'entraînement simultané en translation de la tige 200' et du coulisseau 500' à des fins de translation selon la flèche F6 de la 15 cale 300' et donc à des fins de serrage. La différentiation entre les mouvements en translation de la tige et du coulisseau est avantageusement réalisée par la présence de moyens de freinage du mouvement de la tige 200'. Ces moyens de freinage se matérialisent par : 20 - une vis sans tête 250' qui traverse transversalement le corps 100' et vient exercer une pression sur la tige 200', - un joint torique 260' solidaire de la paroi extérieure du logement 240' et venant en contact avec l'âme creuse du corps 100'. Ce freinage assure que la rotation de l'axe moteur 600' assure en 25 priorité le déplacement du coulisseau 500' par rapport à la tige 200'. A partir de la position illustrée par les dessins des figures 10, 13 et 16, la rotation en sens inverse de l'axe moteur 600' amène à la translation selon la flèche F8 du coulisseau 500' et de la tige 30 200' et à désengager la partie filetée du coulisseau 500' lequel comprend une portion non filetée en extrémité pour autoriser un débrayage de l'axe moteur. En ce qui concerne l'épingle E" adoptant une deuxième configuration mécanique illustrée par les dessins des figures 17 à 35 24, le signe " est associé aux références numériques bien que comme expliqué plus haut, les éléments constitutifs sont les mêmes à l'exception de ceux participant à la mise en mouvement de la biellette 400". - 12 - Dans ce mode de réalisation, le coulisseau 500" se déplace dans la tige 200" et voit sa translation encadrée par une butée 241" solidaire de la tige d'une part et par la liaison hélicoïdale entre le coulisseau 500" et l'extrémité filetée de l'axe moteur 600" d'autre part. Selon le mode de réalisation illustré, ledit coulisseau 500" est préformé d'une couronne 520" se déplaçant dans l'âme creuse 120" du corps 100". Un ressort 700" s'intercale entre ladite couronne 520" et la butée 241" et tend à les maintenir écartées.

A partir de la position de repos illustrée par les dessins des figures 17, 18, 19 et 22, la rotation dans un premier sens de l'axe moteur 600" amène aux effets suivants : - la translation selon la flèche F6 du coulisseau 500" à l'intérieur de la tige 200" et donc de la collerette 520" qui s'écarte de la butée 241', - le déplacement de la biellette 400" et la rotation selon un quart de tour (flèche F') de la cale 300" rendant solidaires en translation le coulisseau 500" et la tige 200", - l'entraînement simultané en translation de la tige 200" et du 20 coulisseau 500' à des fins de translation selon la flèche F6 de la cale 300' et donc à des fins de serrage (figures 21 et 24). Ce mode de réalisation diffère du mode de réalisation précédemment décrit en ce qu'il est conçu pour optimiser l'étanchéité de l'épingle E". 25 En effet, la cale 300" et l'espace entre cette cale et l'extrémité de tige 200" sont conçus pour supprimer tout passage entre la cale et la tige afin d'éviter l'introduction du mastic. Ainsi, en position repos, la cale 300" vient refermer l'extrémité de tige 400". De plus, comme illustré, le diamètre de la tige 200" est 30 ajusté à celui du trou T". De plus, l'extrémité de tige 200" est équipée d'un joint 270" formant un étranglement pour optimiser la fermeture et empêcher le passage du mastic tout en autorisant le passage de la bielle 400". Afin d'autoriser le pivotement, la bielle 400" et la liaison 35 entre la tige 200" et la cale 300" ont été aménagées. Selon le mode de réalisation illustré, la cale 300" adopte sur sa partie supérieure deux bords biseautés. De plus, elle est préformée au niveau de sa liaison avec l'axe A" d'un trou oblong de façon à - 13 - former une liaison linéaire annulaire autorisant la cale à réaliser un glissement en même temps que sa rotation. La biellette 400" adopte une forme particulière qui en venant en appui contre l'extrémité de la tige suit lors du mouvement du coulisseau à la fois un mouvement de translation axial (flèche F6) et un mouvement de translation latérale (double flèche F9). Ce mouvement de translation latérale permet à la cale 300" de pivoter en s'appuyant et en glissant sur un de ses bords biseautés et ainsi de ne pas être bloquée en rotation.

Lors du mouvement de desserrage, ce même trou oblong sert à une translation vers le haut de la cale afin d'autoriser sa rotation. La différentiation entre les mouvements en translation de la tige 200" et du coulisseau 500" est avantageusement réalisée par la présence du ressort 700". Ce ressort est disposé à l'intérieur du 15 corps 200" et n'est donc pas en contact avec le mastic. La position de serrage illustrée par les dessins des figures 21 et 24 à celle desserrée et permettant la libération de l'épingle illustrée par les dessins des figures 19 à 22, est réalisé par une rotation en sens inverse de l'axe moteur 600". Du fait de la 20 contrainte du ressort, cette rotation assure la translation simultanée du coulisseau 500" (avec lequel l'axe est en liaison hélicoïdale) et de la tige 200" selon la flèche F8, pour atteindre la position illustrée par les dessins des figures 20 et 23. La poursuite de ce mouvement va mettre en appui à l'extrémité 25 du corps 100" la butée 241", ce qui va dissocier les mouvements de translation, le coulisseau 500" poursuivant son mouvement de translation en comprimant le ressort 700". L'avancée du coulisseau par rapport à la tige imprime un mouvement de translation à la cale 300" toujours selon la flèche F8 de par son trou oblong puis son 30 mouvement de rotation selon la flèche F7 pour atteindre la position illustrée par les dessins des figures 19 et 22 où la cale 300" ne constitue plus un obstacle. On comprend que l'épingle, qui vient d'être ci-dessus décrite et représentée, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une 35 limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims

REVENDICATIONS1. Épingle (E) du type de celle comprenant un corps (100) et une tige (200) saillant dudit corps (100), ladite tige (200) venant s'introduire dans un trou (T) traversant 5 les éléments à assembler et débouchant à l'autre extrémité du trou, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comprend une cale (300) qui montée pivotante à l'extrémité de la tige (200), passe d'une position longitudinale autorisant le passage de la tige (200) dans le trou (T) à une position transversale proposant des surfaces d'appui de 10 part et d'autre du trou (T).
2. Épingle (E) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ladite cale (300) est équipée d'une biellette (400) dont une extrémité est montée pivotante sur la cale (300) de manière excentrée par rapport à son axe de rotation et dont l'autre 15 extrémité est liée à un organe de mise en mouvement (500).
3. Épingle (E) selon la revendication 2, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE la tige (200) est creuse et l'organe de mise en mouvement (500) est un élément se déplaçant dans l'âme creuse de ladite tige (200). 20
4. Épingle (E) selon la revendication 3, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE l'organe de mise en mouvement (500) est un coulisseau glissant à l'intérieur de la tige (200) et dont la différence de course avec la tige (200) permet le déplacement de la biellette (400) et la rotation de la cale (300). 25
5. Épingle (E') selon la revendication 4, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comprend un axe moteur (600') dont la mise en mouvement en rotation est réalisée par un outil venant s'associer de manière ponctuelle audit corps (100') et qui est équipé d'une portion filetée venant en liaison hélicoïdale avec ledit coulisseau (500'). 30
6. Épingle (E') selon la revendication 5, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit coulisseau (500') est préformé d'une couronne (520') se déplaçant dans un logement (240') préformé dans la tige (200') laquelle est guidée en translation dans ledit corps (100'), lequel logement définit à ses extrémités au moins une butée de fin de 35 course rendant, une fois atteinte, le coulisseau (500') et la tige (200') solidaires en translation.
7. Épingle (E) selon la revendication 4, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit corps (100) forme un corps de vérin à l'intérieur- 15 - duquel se déplace un piston (230) solidaire de ladite tige (200)dans laquelle se déplace ledit coulisseau (500) lequel est préformé d'une âme creuse coulissant sur une buse (130) d'arrivée d'air comprimé, les différents éléments étant dimensionnés de sorte que l'air comprimé assure la mise en mouvement simultanée ou distincte de la tige (200) par rapport au coulisseau (500).
8. Épingle (E) selon la revendication 4, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comprend un ressort (700) tendant à maintenir la position du coulisseau (500) par rapport à la tige (200).
9. Épingle (E") selon la revendication 1, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE la liaison entre la cale (300") et l'extrémité de tige (200") autorise pour la cale (300") un mouvement en rotation et un mouvement en translation perpendiculaire à l'axe de rotation.
10. Épingle (E") selon la revendication 3, CARACTÉRISÉE PAR LE 15 FAIT QU'elle comprend un joint (270") créant un étranglement à l'extrémité de la tige (200") dans lequel se déplace ladite biellette (300"). 20 25 30 35