FR3021192A1

FR3021192A1 - Structure integree a un element chaussant, permettant le chaussage et le serrage automatique du pied

Info

Publication number: FR3021192A1
Application number: FR1401142A
Authority: FR
Inventors: Denis Sirac
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2014-05-20
Filing date: 2014-05-20
Publication date: 2015-11-27
Anticipated expiration: 2034-05-20
Also published as: FR3021192B1

Abstract

L'invention décrit une structure intégrée à un élément chaussant, permettant le chaussage et assurant le serrage du pied automatiquement, comprenant une pièce destinée à épouser le cou de pied dont l'extrémité avant est connectée à une semelle par des pattes, autour de l'endroit prévu pour recevoir les articulations métatarso-phalangiennes et dont l'extrémité arrière est constituée d'au moins 2 brides attachées à l'arrière d'une partie de la semelle pouvant pivoter vers le haut. Le matériau utilisé ou des pivots mécaniques permettant une déformation angulaire des dites connections, de telle sorte que, quand la partie pivotante effectue une rotation vers le bas, la distance qui sépare les connexions des pattes avants à la semelle d'une part, et les connexions des brides arrières à la portion pivotante d'autre part augmente, entraînant la diminution de la distance qui sépare la partie recouvrant le cou de pied et la semelle, assurant de ce fait le serrage et le maintien du pied.

Description

STRUCTURE INTEGREE A UN ELEMENT CHAUSSANT, PERMETTANT LE CHAUSSAGE ET LE SERRAGE AUTOMATIQUE DU PIED. CONTEXTE [000 l]La présente invention concerne une structure intégrée à un élément chaussant ayant vocation à assurer le chaussage et le serrage du pied sans l'utilisation des mains. [0002]Plus particulièrement, l'invention présente un système permettant le chaussage, le serrage, le desserrage et le déchaussage, actionné par le pied de telle sorte que l'élément chaussant a une position ouverte pour accueillir le pied, qu'en appuyant le talon vers le sol l'élément chaussant se ferme autour du pied et serre celui-ci pour offrir un maintien efficace et qu'en bloquant le talon de l'élément chaussant avec l'autre pied et en tirant vers le haut le pied chaussé, l'élément chaussant s'ouvre et se desserre pour laisser sortir le pied. [0003]De façon classique un élément chaussant demande l'utilisation des mains pour le chaussage et le serrage du pied. Les moyens de serrage sont généralement situés sur le dessus de l'empeigne, tirant l'un vers l'autre les 2 cotés de l'élément chaussant, eux-mêmes attachés à la semelle. [0004] Il existe cependant beaucoup de sandales pouvant être chaussées sans l'utilisation des mains mais qui n'offrent aucun moyen de serrage du pied, ce qui pose des problèmes d'utilisation, de confort et de sécurité. [0005]Cependant, des tentatives continuent à être faites pour proposer des systèmes de chaussage et de serrage actionnés par les pieds. ETAT DE L'ART ANTERIEUR [0006] Il existe plusieurs brevets présentant des chaussures qui peuvent être chaussées sans l'utilisation des mains, certains font appel à une semelle qui se plie vers le bas pour obtenir une grande ouverture qui facilite le chaussage, d'autres intègrent des mécanismes plus ou moins complexes qui agissent sur la tension des lacets ou sur une partie de l'empeigne, mais peu procure une large ouverture facilitant le chaussage en plus d'un serrage optimisé du pied une fois la chaussure fermée. [0007] Le brevet US6643954 B2 présente un mécanisme comportant une plaque pivotante située sous le talon qui actionne une biellette qui tire sur deux câbles. Les câbles sont attachés à une partie qui vient appuyer sur le cou de pied. Outre le fait que ce mécanisme comporte de nombreuses petites pièces et des câbles dont le guidage est compliqué, il n'assure que la fonction de serrage et ne procure pas de grande ouverture de la chaussure pour permettre une entrée facile du pied. [0008] Dans le brevet US5481814A, l'ouverture est procurée par une semelle articulée qui 45 sépare l'avant et l'arrière de la chaussure. Le maintien en position fermée est assuré efficacement par des moyens élastiques mais aucune solution n'est proposée pour le serrage du pied. [0009] Le brevet US7793438 B1 décrit une chaussure avec une portion arrière qui pivote vers le bas pour obtenir une large ouverture de la chaussure avant chaussage mais le moyen de serrage du pied chaussé est un système actionnable manuellement. Le brevet US8499474 B2 décrit 2 principes dans lesquels une partie pivotante se trouvant 5 sous le talon entraîne une fermeture de la zone arrière de la chaussure ou de 2 bras qui pivotent et entourent la cheville. Dans les 2 cas, il n'y a que fermeture de la chaussure mais aucun serrage du pied. [0010] Dans le brevet US7059069 B2 la partie pivotante se trouvant sous le pied fait passer la 10 partie arrière de la chaussure d'une position ouverte à une position fermée mais une fois de plus l'invention ne procure pas de serrage du pied. [0011] Dans le brevet ES2007000009, le serrage ne s'effectue que sur l'avant de la cheville, l'axe de pivotement de la partie recouvrant le cou de pied étant fixe et ne descendant pas sur 15 le pied. De plus la distance parcourue par les points d'attache des moyens de liaisons à la plateforme pivotante est presque égale à la distance parcourue par le haut de la partie conçue pour épouser le dessus du pied. De par ces deux faits, ce système, s'il permet un chaussage facilité par une position ouverte, ne procure pas un serrage du cou de pied sur toute sa longueur. Un autre inconvénient vient de la quantité encore importante de composants et plus 20 particulièrement des nombreuses petites pièces d'usure comme les axes, des rainures de guidage et les logements de petites tailles ou encore les élastiques ou ressorts de rappel et leurs attaches. Outre le fait que la fabrication d'une telle chaussure sera complexe et surtout très éloignée du domaine de compétence des fabricants de chaussures traditionnelles, un tel mécanisme subira une usure due aux divers frottements et son fonctionnement sera 25 probablement altéré par la poussière, la boue ou le sable. [0012] Dans le brevet US8087188 B2, la partie pivotante se trouvant sous le talon entraîne 2 enrouleurs latéraux qui tirent sur des câbles reliés à l'empeigne. Les 2 inconvénients majeurs de cette invention résident dans le fait que le serrage n'agit que sur le haut de l'empeigne 30 (seul le devant de la cheville est serré) et que les enrouleurs nécessitent un nombre important de petites pièces mobiles. [0013] Le brevet US20050198867 Al présente une chaussure qui se chausse et se serre sous le poids de l'utilisateur. Une partie pivotante se trouvant sous le talon entraîne la rotation d'un 35 élément qui tire sur les lacets. Une fois de plus, l'assemblage de cet élément rotatif est complexe et nécessite un grand nombre de petites pièces mobiles. [0014] Dans le brevet US2007209234 (A1), la partie pivotante se trouvant sous le pied est reliée à la partie avant de la semelle. Le déplacement de cette partie pivotante est 40 sensiblement de même amplitude que le déplacement de la partie recouvrant le dessus du pied. Dans une telle chaussure, si l'entrée du pied est bien facilitée par l'augmentation de la section de passage en position ouverte, l'inconvénient majeur est qu'il y a peu de diminution du volume intérieur de la chaussure lors du passage vers la position fermée et qu'il en résulte un 45 faible serrage du pied. De plus, cette invention met en oeuvre un nombre de pièces important, ce qui rend la fabrication relativement complexe. [0015] Le brevet W02014033396 (A1) présente un élément chaussant avec une semelle articulée et un système de sangles qui tirent sur le moyen de serrage (lacets ou pièce recouvrant le cou de pied). C'est une solution intéressante de par le fait qu'elle procure une grande ouverture pour le chaussage et un serrage du pied. Cependant le coulissement des sangles faisant des demi-tours serrés, on peut craindre des frottements importants induisant une usure conséquente des dites sangles et/ou un tirage du moyen de serrage relativement limité en terme de puissance. [0016] Il est aussi à noter que la grande majorité de ces inventions comprennent des pièces rigides situées sous le talon, qui rend délicat l'intégration de systèmes d'absorption des chocs dans la semelle.

RESUME DE L'INVENTION [0017] L'invention décrit une structure dont la vocation est d'être intégrée à un élément chaussant, permettant le chaussage et assurant le serrage du pied automatiquement, comprenant une pièce supérieure destinée à épouser le cou de pied dont l'extrémité avant est constituée d'une ou plusieurs pattes prévues pour être connectées à une semelle, sensiblement à l'endroit prévu pour recevoir les articulations métatarso-phalangiennes et dont l'extrémité arrière est constituée d'au moins 2 brides passant sur les cotés de la cheville et attachées à l'arrière d'une partie de la semelle se trouvant sous le talon et pouvant pivoter vers le haut autour d'une ligne transversale, située idéalement à égale distance des connexions des pattes avants et des connexions des brides arrières. Le matériau utilisé ou l'intégration de pivots mécaniques permettent une déformation angulaire des dites connections ainsi que de la zone de jonction de la partie recouvrant le cou de pied aux brides arrières. De telle sorte que, quand la partie pivotante effectue une rotation vers le bas, la distance qui sépare les connexions des pattes avants à la semelle d'une part, et les connexions des brides arrières à la portion pivotante d'autre part augmente, et la distance qui sépare la jonction entre la partie recouvrant le cou de pied et les brides latérales d'une part et la semelle d'autre part, diminue, forçant le plaquage de la partie supérieure sur le cou de pied et la tension simultanée des pattes avants et des brides arrières qui en découle, et induisant de ce fait le serrage et le maintien du pied. De plus, les pattes avants en pivotant vers l'arrière pendant la phase de fermeture font diminuer la distance entre la semelle et l'extrémité avant de la partie recouvrant le cou de pied, qui vient alors appuyer sur l'avant du cou de pied. [0018] Les intérêts majeurs de cette invention sont les suivants : Le maintien optimum du pied qui s'effectue sur toute la longueur du cou de pied, du devant de la cheville aux articulations métatarso-phalangiennes mais aussi sur les parties passant sur 35 les cotés du pied qui permettent, une fois tendues, une bonne tenue latérale de la cheville et de l'avant du pied. Une bonne adaptation de l'élément chaussant aux différentes formes de pied, des systèmes de réglage pouvant être intégrés, ces systèmes ayant pour vocation d'être réglés une seule fois au premier chaussage. 40 Le faible prix de revient dû à une fabrication monobloc ou un assemblage au nombre restreint de pièces et de matériaux. L'élément chaussant étant une construction monobloc ou un assemblage d'une quantité de pièces réduite, et mettant en oeuvre des matériaux potentiellement déjà connus pour la fabrication de chaussures traditionnelles, les techniques de fabrication et le cycle de vie 45 restent sensiblement les mêmes que ceux d'une chaussure classique, et que par conséquent, il ' n'y a pas de procédé de fabrication, de service après vente ou de technique de recyclage spécifiques à prévoir. La possibilité, de par sa simplicité de conception, d'utiliser l'élément chaussant, sans dégradation des fonctions et sans usure prématurée, en terrains difficiles comme le sable ou la boue mais aussi en milieu aquatique, ce qui ajoute un avantage indéniable par rapport à la plupart des inventions existantes. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0019] Les figures 1, 2 et 3 sont des vues de coté représentant les 3 phases d'utilisation d'un 10 exemple de l'invention. [0020] Les figures 4 et 5 sont des vues de coté en coupe d'un nu pied répondant à la description d'un exemple de l'invention. [0021] La figure 6 est une vue éclatée d'une chaussure en 3 parties principales répondant à la description d'un exemple de l'invention. 15 [0022] La figure 7 représente un exemple de maintien de la portion pivotante en position haute. [0023] La figure 8 montre un exemple de réglage de tension des brides latérales. [0024] La figure 9 est une représentation d'un exemple de chaussure répondant à l'invention et intégrant des pivots mécaniques entre les pattes avants et la semelle. 20 [0025] La figure 10 représente en vue éclatée un exemple d'élément chaussant répondant à la description de l'invention dans lequel la partie haute est clipsée dans la partie basse. [0026] La figure 11 montre un exemple de système de réglage situé sur la partie recouvrant le cou de pied. 25 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION : [0027] L'invention concerne une structure dont la vocation est d'être intégrée à un élément chaussant, permettant le chaussage et assurant le serrage du pied automatiquement, comprenant une semelle (1) et une pièce supérieure (2) destinée à épouser le cou de pied dont l'extrémité avant (21) est reliée à une ou plusieurs pattes (22,23) prévues pour être connectées 30 à la semelle (1), sensiblement à l'endroit prévu pour recevoir les articulations métatarso- phalangiennes (221) et dont l'extrémité arrière est constituée d'au moins 2 brides (34,35) passant sur les cotés de la cheville et attachées à une portion pivotante de la semelle (13). Cette portion pivotante (13) de la semelle pouvant pivoter vers le haut autour d'une ligne transversale, située idéalement à égale distance des connexions des pattes avants (221) et des 35 connexions des brides arrières (32). Le matériau utilisé ou l'intégration de pivots mécaniques (ex :113, 114, 2211, 2212) permettent une déformation angulaire des dites connections ainsi que de la zone de jonction (31) de la partie recouvrant le cou de pied (2) aux brides arrières (34,35). De telle sorte que, quand la portion pivotante (13) effectue une rotation vers le bas, la distance entre les connexions des pattes avants (221) à la semelle (1) et les connexions des 40 brides arrières (32) à la portion pivotante (13) augmente et la distance entre la jonction (31) entre la partie recouvrant le cou de pied (2) et les brides arrières (34,35) et la semelle (1) diminue, forçant le plaquage de la partie supérieure (2) sur le cou de pied et la tension simultanée des pattes avants (22,23) et des brides arrières (34,35) qui en découle, et induisant de ce fait le serrage du pied. De plus, les pattes avants (22,23) en pivotant vers l'arrière 45 pendant la phase de fermeture font diminuer la distance entre la semelle (1) et l'extrémité , avant (21) de la partie recouvrant le cou de pied (2), qui vient alors appuyer sur l'avant du cou de pied. [0028] Les trois phases de l'utilisation d'un exemple d'élément chaussant répondant à l'invention sont représentées par les figures 1, 2 et 3.

Cet exemple est constitué des parties suivantes : - Une structure comprenant une semelle (1) dont la portion arrière (13) peut pivoter vers le haut ; une partie recouvrant le cou de pied (2) attachée à la semelle (1) dans la partie recevant les articulations métatarso-phalangiennes (221) par deux pattes (22 et 23) ; des brides latérales (34 et 35) passant sur les cotés de la cheville attachées à la partie recouvrant le cou de pied (2) et à la portion pivotante (13) de la semelle (1). - Un prolongement (15) de la semelle (1), situé sous la portion pivotante et comprenant une cavité (14) prévue pour bloquer, en position fermée, l'extrémité (131) de la portion pivotante. [0029] Quand la chaussure est en position ouverte (figure 1), le pied peut y être facilement introduit grâce à l'important dégagement entre la semelle (1) et la partie recouvrant le cou de pied (2) (cote y et z). Lors de la mise en position fermée (figure 2), en faisant varier les angles (12,32,31,221), la cote x augmente et entraîne une diminution des cotes y et z, le pied se retrouve donc serré entre la semelle (1) et la partie recouvrant le cou de pied (2), les forces de serrages sont réparties sur les pattes avants( 22,23) et les brides latérales (34,35), le pied est donc maintenu dans le sens de la hauteur entre la partie recouvrant le cou de pied (2) et la semelle (1) et dans le sens de la largeur entre les pattes avants (22,23) et les brides latérales (3) qui une fois tendues renvoient aussi des forces latéralement. Le maintien en position fermée est assuré par un moyen de blocage de la portion pivotante (13), moyen qui permet, par déformation élastique, le passage de l'extrémité (131) de la portion pivotante (13) entraînée par la force appliquée par l'utilisateur lors de l'ouverture (figure 3) ou de la fermeture, puis qui reprend sa forme initiale pour maintenir la portion pivotante (13) plaquée contre le prolongement (15) de la semelle (1) après fermeture. Il n'y a besoin d'aucune commande extérieure pour commander l'ouverture. En effet lors de l'utilisation normale d'une chaussure il n'y a pas de force de retenue entre le sol et la semelle externe, cette dernière suit donc le reste de la chaussure et le pied reste serré. En revanche, pour l'ouverture, en plaquant au sol le talon de la chaussure avec son autre pied, l'utilisateur exerce une force vers le haut, avec le pied chaussé, assez importante pour que le moyen de blocage cède et permette la rotation de la portion pivotante. Le fait que ce moyen de blocage puisse se situer sur le pourtour de la partie pivotante donne la possibilité d'intégrer à la semelle externe tous les moyens d'absorption des chocs connus dans des chaussures traditionnelles. [0030]L'exemple représenté dans les figures 4 et 5 est un nu-pied monobloc intégrant une structure constituée d'une partie recouvrant le cou de pied (2) et d'une semelle (1) dont la partie arrière est séparée sur la hauteur, créant ainsi une portion pivotante (13) qui pivote autour de la jonction (12) d'une position inclinée quand la chaussure est ouverte à une position plaquée contre la semelle (1) quand la chaussure est fermée, et vice versa. Lors de la mise en position fermée, la partie recouvrant le cou de pied (2) vient se plaquer sur le pied de l'utilisateur. Les zones de déformation (31,32,12,221) permettant aux angles de varier, les liaisons (32) entre les brides latérales (34,35) et la portion pivotante (13) s'éloignent des liaisons (221) entre les pattes (22,23) de la partie recouvrant le cou de pied (2) et la semelle (1). L'augmentation de cette distance entraîne une réduction de la distance entre la partie recouvrant le cou de pied (2) et la semelle (1). Les forces de serrage sont exercées aussi bien en avant de la cheville (31) que sur la zone proche du dessus des articulations métatarso- phalangiennes (21). Le moyen de blocage en position fermée est assuré par une cavité (14), situé dans l'arrière de la semelle (1), qui emprisonne l'arrière de la portion pivotante (13), le pourtour (131) de la portion pivotante (13) étant déformable, la portion pivotante (13) peut passer d'une position inclinée à une position plaquée contre la semelle (1) et vice versa, lorsque l'utilisateur applique une force assez importante. Lors de la mise en position fermée c'est le poids de l'utilisateur qui va déformer la zone élastique (131) qui va se loger dans la cavité (14) laissant ainsi la portion pivotante (13) se positionner contre la semelle (1). [0031] Dans l'exemple représenté sur la figure 6, l'élément chaussant est constitué d'une structure comprenant une semelle (1) dont l'arrière (13), non collé sur la partie médiane(4) peut pivoter vers le haut, une partie recouvrant le cou de pied (2) attachée à la semelle (1) par deux pattes (22 et 23) dans la partie proche de la zone recevant les articulations métatarsophalangiennes (221) et deux brides latérales (34 et 35) jointes (32) à la semelle (1) dans sa portion pivotante (13). Cette structure est collée sur une partie médiane (4) comprenant une portion englobant le talon (43), elle-même collée sur une semelle extérieure (5). La partie médiane (4) comprenant un moyen de blocage de la portion pivotante (13), constitué d'une cavité (41) et d'une zone déformée élastiquement (42) par le passage du pourtour (132) de la portion arrière de la semelle (1) . Dans cet exemple un élément rigide (132) a été placé à l'intérieur de la portion pivotante (13) pour empêcher une potentielle déformation de celle-ci lors de la phase de fermeture. La semelle extérieure (5) comprend un relief (51) situé sur l'arrière du talon et qui procure une accroche à l'autre pied pendant la phase d'ouverture. Des cloisons déformables (81 et 82) (par exemple en élastomère ou en tissu élastique) viennent fermer les cotés de la structure. Le recouvrement des orteils est lui aussi fait par une cloison déformable (84) et par un soufflet (83) situé en avant de la structure au dessus de la base des orteils. [0032] Pour assurer le maintien en position ouverte (figure 7) pour faciliter le chaussage, une solution est d'utiliser une partie arrière supérieure (43) de la semelle extérieure (4) qui est déformable élastiquement et qui exerce une légère force de contact sur le pourtour (131) de la portion pivotante (13) quand elle se trouve en position ouverte, l'empêchant ainsi de redescendre sous son propre poids.

Une solution proche de celle-ci consiste à permettre à la portion englobant le talon de se rétracter sous la portion pivotante. La structure peut aussi être construite de façon à ce que sa forme de base soit celle de la position ouverte et qu'il faille la déformer élastiquement pour pouvoir la faire passer en position fermée. [0033] Pour que la structure s'adapte aux différentes formes de pied, il est prévu d'utiliser un 35 matériau élastique pour les brides et/ou la partie recouvrant le cou de pied et/ou d'intégrer des réglages ayant pour but d'être ajustés au premier chaussage pour donner un serrage personnalisé et répétitif. [0034] Une solution est représentée sur la figure 8, le réglage du serrage est situé sous la portion pivotante (13). Les brides (34,35) sont reliées l'une à l'autre par la liaison (36) qui 40 passe dans une cavité située sous la portion pivotante (13). La cavité située sous la portion pivotante (13) offre plusieurs possibilités de cheminement grâce aux protubérances (133,134, 135,136). A la première utilisation, en plaçant la jonction (36) dans le cheminement le mieux adapté, l'utilisateur peut agir sur la longueur de sortie des brides pour obtenir un serrage optimal du pied. 45 [0035] (Figure 9) Les jonctions se trouvant proches des articulations métatarso- phalangiennes peuvent être des pivots mécaniques, constitués chacun d'un axe (113,114) et d'un alésage (2211,2222), situés entre la semelle externe (11) et les pattes avants (22). Les T autres jonctions entre les éléments de la structure peuvent également être des pivots mécaniques, bien que plus difficilement réalisables sans l'ajout de petites pièces. [0036] L'assemblage par clipsage de la structure sur une partie inférieure (4) comprenant une semelle externe et une partie englobant le talon (46) est représenté dans la figure 10. Le maintien de l'avant de la structure est assuré par le clipsage d'une partie mâle (112) se trouvant sous la semelle (1) de la structure dans une cavité (44) se trouvant sur la partie inférieure (4). Inverser les parties mâle et femelle ou multiplier leur nombre est bien sûr possible. [0037] Le moyen de blocage de la portion pivotante (13) peut être constitué d'une partie mâle (134) se trouvant sous la portion pivotante (13) qui entre dans une cavité (45) située sur la partie inférieure (4). Ce sont les déformations de ces parties, mâle et femelle, qui permettent à la partie mâle (133) d'entrer ou de sortir de la cavité (45) sous l'action du pied de l'utilisateur. Comme pour le clipsage de la partie avant la multiplication ou l'inversement des parties mâles et femelles pourra être envisagé. [0038] Des moyens de réglage du serrage peuvent être situés sur la partie recouvrant le cou de pied (2), ils peuvent être constitués de tous les moyens de serrage classiquement utilisés dans le domaine de la chaussure. Cependant, il est prévu d'utiliser dans la plupart des cas des moyens de réglage qui ont vocation à être ajustés qu'une seule fois lors du premier chaussage. Un exemple de moyen de serrage est représenté par la figure 11, il est constitué d'une séparation partielle (24) de la partie recouvrant le cou de pied (2) et d'un jeu de trois agrafes (241,242,243) d'une longueur adaptée à la taille du pied de l'utilisateur. Plusieurs jeux d'agrafes de longueurs différentes sont fournis avec l'élément chaussant. [0039] En ce qui concerne l'ouverture de l'élément chaussant, pour aider au maintien contre le sol de la chaussure à enlever par l'autre pied, (figure 11) un relief (47) est positionné sur l'arrière de la partie inférieure (4). Ce relief (47) doit pouvoir permettre une bonne accroche par l'autre pied, lui même chaussé ou non. Ce relief peut être aussi bien une excroissance qu'une cavité. [0040] On comprendra que de nombreux autres changements dans les détails, matériaux, étapes et l'arrangement des parties, qui ont été décrits ici afin d'expliquer la nature de l'invention, peuvent être apportées par l'homme de l'art dans le principe et la portée de l'invention telle qu'exprimée dans les revendications annexées. Ainsi, la présente invention n'est pas destinée à être limitée aux modes de réalisation spécifiques présentés dans les exemples donnés ci-dessus.

Notamment, on comprendra que l'intégration de la structure peut être faite avec d'autres moyens d'assemblages connus de l'homme de l'art mais qu'elle peut aussi être fabriquée d'un seul tenant avec d'autre parties de l'élément chaussant ou même constituer un élément chaussant monobloc. De plus le terme élément chaussant défini aussi des sur-chaussures pouvant être chaussées 40 par-dessus une première chaussure pour, par exemple, procurer des fonctions de protection anti-choc, thermique, d'étanchéité ou antidérapante.

Claims

REVENDICATIONS: 1- Structure intégrée à un élément chaussant caractérisée en ce qu'elle comprend au minimum : une portion arrière de semelle (13) pouvant pivoter autour d'un axe transversal (12) et une partie située sur le dessus du cou de pied (2), prolongée à l'avant par des pattes (22,23) rattachées à la semelle (1) autour de l'emplacement recevant les articulations métatarso-phalangiennes (221) et prolongée vers l'arrière par 2 brides latérales (34,35) passant sur les cotés de la cheville et rattachées (32) à la portion de semelle pivotante (13) ; la dite structure permettant, par le matériau utilisé ou par l'intégration de pivots mécaniques les changements angulaires des différentes jonctions (221,12,32,31) de telle sorte que, quand la partie pivotante (13) effectue une rotation vers le bas, la distance entre les points d'attache des pattes avants (22,23) à la semelle (1) d'une part, et des points d'attache des brides latérales (34,35) à la portion pivotante (13) d'autre part, augmente en entraînant une diminution de la distance entre la partie recouvrant le cou de pied (2) et la semelle (1).
2- Structure selon la revendication 1 caractérisée en ce que pour la verrouiller en position fermée, la structure comporte un moyen de blocage de la dite portion pivotante (13) constitué d'une cavité (14,45) mise en relation avec une partie mâle (131,133), un de ces deux éléments étant situé sur le pourtour, à l'arrière ou sous la portion pivotante.
3- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de réglage du serrage situé sur la partie recouvrant le cou de pied (2) pouvant être constitué de tous les moyens de serrage classiquement utilisés dans le domaine de la chaussure ou des agrafes de différentes longueurs, adaptées à la taille du pied de l'utilisateur.
4- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que 25 pour permettre un réglage du serrage du pied, la jonction (36) des brides latérales (34,35) passe dans une cavité offrant plusieurs possibilités de cheminement, située sous la portion pivotante (13)
5- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que pour permettre le maintien de la portion pivotante en position ouverte, la structure comporte 30 une partie arrière supérieure (43) de la semelle extérieure (4) déformable élastiquement qui exerce une force de contact sur le pourtour (131) de la portion pivotante (13) quand celle-ci se trouve en position ouverte, ou une portion englobant le talon et se rétractant sous la portion pivotante ou la structure étant construite de façon à ce que sa forme de base est celle de la position ouverte. 35
6- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte des parois latérales (81,82) et une partie (83,84) située à l'avant de la partie recouvrant le cou de pied (2), faites de matériaux élastiques ou déformables
7- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'un élément rigide (132) est intégré à l'intérieur de la portion pivotante (13).
8- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les pattes avant (22,23) de la structure sont rattachées à la semelle externe (5).
9- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'un relief (47) pouvant être aussi bien une excroissance qu'une cavité est positionné sur l'arrière 40du talon pour aider au maintien contre le sol de la chaussure à enlever par l'autre pied.
10- Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les pattes avants (22,23) en pivotant vers l'arrière pendant la phase de fermeture font diminuer la distance entre la semelle (1) et l'extrémité avant (21) de la partie recouvrant le cou du pied 5 (2), qui vient alors appuyer sur l'avant du coup du pied.