FR3020254A1 - Applicateur de produit cosmetique ou de soin sur les cils et/ou les sourcils - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur (3) de produit cosmétique ou de soin sur les cils et/ou les sourcils, comportant une tige (5) s'étendant selon un axe longitudinal (Y) et une brosse (10) fixée à une extrémité distale (5a) de la tige, la brosse (10) comportant : - une âme torsadée (40) s'étendant selon un axe longitudinal (X), ayant une extrémité distale (40a) et une extrémité proximale (40b) fixée à la tige (5), - des poils (41) portés par l'âme, ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe (E) la surface enveloppe (E) présentant une section transversale qui diminue entre un point de l'axe longitudinal de l'âme et l'extrémité proximale de l'âme, la surface enveloppe (E) présentant au moins une première excroissance (51) proche de l'extrémité distale (40a) de l'âme et une deuxième excroissance (52) proche de l'extrémité proximale (40b) de l'âme.

Description

Applicateur de produit cosmétique ou de soin sur les cils et/ou les sourcils La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement et d'application pour appliquer un produit cosmétique sur les cils ou les sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, par exemple du mascara.

L'invention concerne plus particulièrement les dispositifs comportant un applicateur comportant une tige et, à une extrémité de celle-ci, une brosse pour appliquer le produit sur les cils ou les sourcils. On connaît de très nombreux applicateurs de ce type, dans lesquels la brosse comporte une âme formée de deux branches d'un fil métallique, torsadées entre elles et enserrant des poils. La demande de brevet EP 1 342 428 porte sur des brosses comportant des encoches. La demande de brevet EP 2 229 840 porte sur un applicateur comportant une portion vrillée de section transversale aplatie.

La demande internationale W02013/030766 porte sur une brosse courbée à son extrémité libre. La demande FR 2 935 878 et la demande internationale WO 20 10/03 1957 portent sur un applicateur obtenu par moulage. A ce jour, il existe encore un besoin pour bénéficier d'applicateurs capables de maquiller de façon satisfaisante les cils et les sourcils, en apportant une charge de produit suffisante, et ayant une capacité à recourber les cils, à les séparer et à lisser le produit à leur surface. Il existe notamment un besoin pour perfectionner encore les applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils.

Il existe plus particulièrement un besoin pour bénéficier d'un applicateur permettant de procéder au maquillage des cils et des sourcils sans avoir à utiliser un autre applicateur pour parfaire le maquillage. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un applicateur de produit cosmétique ou de soin sur les cils et/ou les sourcils, comportant une tige s'étendant selon un axe longitudinal Y et une brosse fixée à une extrémité distale de la tige, la brosse comportant : - une âme torsadée s'étendant selon un axe longitudinal X, ayant une extrémité distale et une extrémité proximale fixée à la tige, - des poils portés par l'âme, ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe E, la surface enveloppe E présentant une section transversale qui diminue entre un point de l'axe longitudinal de l'âme et l'extrémité proximale de l'âme, la surface enveloppe E présentant au moins une première excroissance proche de l'extrémité distale de l'âme et une deuxième excroissance proche de l'extrémité proximale de l'âme, les première et deuxième excroissances étant disposées de part et d'autre d'une surface centrale S contenant l'axe longitudinal X de l'âme et s'étendant chacune sur un secteur angulaire limité autour de l'axe longitudinal X, la surface enveloppe E présentant une largeur mesurée dans la surface centrale S qui varie lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal X. Par « surface centrale » S on désigne une surface, qui peut être plane ou courbée, contenant l'axe longitudinal X de l'âme. Lorsque l'axe longitudinal X est rectiligne, la surface centrale S est de préférence plane. Lorsque l'axe longitudinal X est courbe, la surface centrale S peut être courbée. La surface centrale n'est pas une surface de symétrie pour la brosse. Par « secteur angulaire limité », on entend que le secteur angulaire est d'étendue angulaire autour de l'axe X strictement inférieure à 360°, mieux inférieure à 340°, mieux encore inférieure à 320°, encore mieux inférieure à 180°. La surface enveloppe peut être de section transversale non circulaire. L'étendue angulaire peut varier lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal X de l'âme.

Les première et deuxième excroissances peuvent chacune s'étendre dans des directions opposées. La première excroissance peut, dans une variante de réalisation, être plus petite que la deuxième excroissance. Par « plus petite », on entend moins large ou moins haute par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme, ou les deux.

Par «âme torsadée », il faut comprendre une âme formée en torsadant deux branches d'un fil métallique l'une sur l'autre, de façon conventionnelle.

La brosse selon l'invention permet à la fois le maquillage des cils et celui des sourcils avec un unique applicateur. La première excroissance peut par exemple être utilisée pour le maquillage des sourcils, et la deuxième excroissance pour le maquillage des cils.

La surface enveloppe E peut présenter un premier sommet Pi disposé à une distance d1 de l'axe longitudinal X, mesurée perpendiculairement audit axe longitudinal X, et un deuxième sommet P2 disposé à une distance d2 de l'axe longitudinal X, mesurée perpendiculairement audit axe longitudinal X. Par « sommet », on entend un point de la surface enveloppe E situé à une distance au moins localement maximale par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme, étant mesurée perpendiculairement à ce dernier. Les distances d1 et d2 peuvent être égales ou différentes entre elles. La distance di peut être supérieure ou inférieure à la distance d2. Le premier sommet peut être plus proche de l'extrémité distale de la brosse que le deuxième sommet P2, lequel peut être plus proche de l'extrémité proximale de la brosse. Les deux sommets P1 et P2 peuvent être éloignés l'un de l'autre d'une distance d supérieure à 5 mm, mesurée le long de l'axe longitudinal X de l'âme, mieux supérieure à 6 mm, mieux encore supérieure à 10 mm. La distance d correspond à l'écartement mesuré sur l'axe longitudinal X entre les projections orthogonales sur l'axe des deux sommets P1 et P2. La première excroissance peut présenter une largeur maximale /i qui est inférieure à une largeur maximale /2 de la deuxième excroissance, les largeurs /i et /2 étant mesurées perpendiculairement à un rayon selon lequel la distance d1 ou d2 correspondante est mesurée et perpendiculairement à l'axe longitudinal X.

La première excroissance, correspondant au premier sommet Pi et à la distance d1, peut être particulièrement appropriée pour procéder au maquillage des sourcils. En effet, la finesse de l'excroissance peut permettre de peigner les sourcils de manière satisfaisante et d'en tracer les contours de manière très précise. La deuxième excroissance, correspondant au deuxième sommet P2 et à la distance d2, peut être particulièrement appropriée pour procéder au maquillage des cils. En effet, une excroissance plus grande et plus large peut permettre de bien peigner les cils et de bien les séparer.

Dans une variante de brosse conforme à l'invention, cela peut être le contraire. On peut par exemple utiliser la première excroissance pour les cils et la deuxième excroissance pour les sourcils. En variante encore ou additionnellement, la distance d1 correspondant à la première excroissance peut être supérieure à la distance d2 correspondant à la deuxième excroissance. En variante encore ou additionnellement, l'excroissance la plus large peut être plus proche de l'extrémité distale de la brosse, et l'excroissance la plus mince plus proche de l'extrémité proximale de la brosse, autrement dit plus proche de la tige. La surface enveloppe E peut être asymétrique par rapport à un plan contenant l'axe longitudinal X de l'âme. La deuxième excroissance peut ne pas être à symétrie de révolution autour de l'axe longitudinal X de l'âme. La première excroissance peut ne pas être à symétrie de révolution autour de l'axe longitudinal X de l'âme. Au moins une section longitudinale de la surface enveloppe peut présenter une largeur croissante puis décroissante.

L'axe longitudinal X peut être rectiligne. Il peut être parallèle à ou confondu avec l'axe longitudinal Y de la tige, ou incliné par rapport à ce dernier. En variante, il peut être courbe. L'extrémité libre de l'âme peut être située dans le prolongement de l'axe longitudinal Y de la tige, ou décalée par rapport à ce dernier. La surface enveloppe E peut présenter en section transversale une forme générale hexagonale, pourvue de deux encoches s'étendant longitudinalement, symétriques l'une par rapport à l'autre par rapport à un plan médian Q contenant l'axe longitudinal X de l'âme. Ce plan Q peut être un plan de symétrie pour la surface enveloppe. Les largeurs ii et /2 sont mesurées perpendiculairement à ce plan Q. Les deux encoches délimitent d'une part la première excroissance et d'autre part la deuxième excroissance. Les deux encoches peuvent s'étendre sur toute la longueur de la portion de l'âme portant les poils. Les deux encoches peuvent être disposées de manière non symétrique par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme. Les deux encoches peuvent être décalées par rapport à la surface centrale et être l'une et l'autre chacune non symétrique par rapport à cette dernière.

La longueur de la portion de l'âme portant des poils peut être inférieure ou égale à 40 mm, mieux à 30 mm, mesurée selon l'axe longitudinal de la brosse. Elle peut être comprise entre 15 et 25 mm par exemple.

La plus grande longueur des poils, mesurée à partir de l'âme, est de préférence comprise entre 2 mm et 8 mm, mieux entre 3 et 7 mm, voire encore entre 4 et 6 mm. L'invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d'application pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, comportant un récipient contenant le produit et un applicateur selon l'invention. Le récipient peut être pourvu d'un organe d'essorage pour retirer l'excès de produit présent sur la tige et sur la brosse. Cet organe d'essorage comporte par exemple une lèvre réalisée dans un matériau élastomère, définissant un orifice d'essorage de section circulaire dont le diamètre correspond sensiblement à celui de la tige. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une brosse, comportant les étapes consistant à : - réaliser une ébauche de brosse à âme torsadée rectiligne, de surface enveloppe cylindrique de révolution, - découper les poils de manière à modifier la surface enveloppe afin d'obtenir un applicateur selon l'invention. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage des cils et des sourcils, comportant les deux étapes consistant à appliquer successivement un produit cosmétique sur les cils et les sourcils, ou inversement, à l'aide d'un applicateur selon l'invention. On peut appliquer le produit sur les cils puis sur les sourcils, ou en variante sur les sourcils puis sur les cils. On utilise dans l'invention un seul applicateur pour procéder au maquillage à la fois des cils et des sourcils. On peut utiliser la première excroissance pour procéder au maquillage des sourcils et la deuxième excroissance pour procéder au maquillage des cils, ou inversement.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente en coupe longitudinale schématique un exemple de dispositif de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, - les figures 2a et 2b représentent la brosse de la figure 1, à échelle agrandie, en vue de côté, respectivement selon les flèches B et A de ces figures, - la figure 3 est une vue selon la flèche III des figures 2a et 2b, - la figure 4 est une vue analogue aux figures 2a et 2b d'une ébauche de brosse permettant de réaliser la brosse des figures 1 à 3, - les figures 5 à 7 sont des vues analogues aux figures 2a et 2b de variantes de réalisation, et - les figures 8 et 9 sont des vues analogues à la figure 3 de variantes de réalisation. Le dispositif 1 de conditionnement et d'application représenté aux figures 1 à 3 comporte un récipient 2 contenant un produit P à appliquer sur les cils ou les sourcils et un applicateur 3 pouvant, dans l'exemple considéré, se fixer de façon amovible sur le récipient 2. Le produit P comporte par exemple un ou plusieurs pigments, notamment un oxyde de fer. Il s'agit par exemple d'un mascara. L'applicateur 3 comporte une tige 5 d'axe longitudinal Y, munie à une extrémité distale de la tige 5a d'une brosse 10 selon l'invention, et à l'autre extrémité d'un organe de préhension 11 constituant également un capuchon de fermeture étanche du récipient 2. Ce dernier comporte, comme on peut le voir notamment à la figure 1, un corps 13 pourvu supérieurement d'un col fileté 14, sur lequel l'organe de préhension 11 peut se visser pour fermer de façon étanche le récipient 2. En variante, la fixation de l'applicateur sur le récipient peut s'effectuer autrement. Le col 14 peut accueillir, comme illustré, un organe d'essorage 20, qui est par exemple rapporté dans le col 14. Cet organe d'essorage 20 comporte une lèvre 26 définissant un orifice d'essorage de diamètre adapté à celui de la tige S. La brosse 10 peut être fixée, de façon conventionnelle, dans un logement prévu à l'extrémité distale 5a de la tige 5, laquelle est avantageusement réalisée dans une matière thermoplastique. La brosse 10 comporte une âme métallique torsadée 40 qui est fixée à une extrémité dans le logement correspondant de la tige 5 par une portion de l'âme dépourvue de poils, laquelle peut être d'une longueur de l'ordre de 8 mm. L'âme 40 porte des poils 41, dont les extrémités libres définissent une surface enveloppe E de la brosse 10. L'âme 40 est formée par deux branches d'un fil métallique replié en U, les poils 41 étant pris entre les spires de l'âme. Le diamètre du fil métallique va par exemple de 0,1 à 1 mm. Le diamètre des poils va par exemple de 0,06 à 0,35 mm.

La surface enveloppe E présente une première excroissance 51 proche de l'extrémité distale 40a de l'âme et une deuxième excroissance 52 proche de l'extrémité proximale 40b de l'âme, les première et deuxième excroissances 51, 52 étant disposées de part et d'autre d'une surface centrale S contenant l'axe longitudinal X de l'âme et étant tournées dans des directions opposées. Dans l'exemple illustré, la surface centrale S est le plan de la figure 2b et un plan perpendiculaire à la figure 2a. En outre, les deux excroissances 51, 52 s'étendent chacune sur un secteur angulaire limité autour de l'axe X. La deuxième excroissance 52 s'étend sur une étendue angulaire a d'environ 130° et la première excroissance 51 sur une étendue angulaire p d'environ 50°, comme on peut le voir sur la figure 3. En section transversale, les bords 59 des excroissances sont dans l'exemple décrit orientés comme des rayons, c'est-à-dire qu'ils comportent chacun un segment de droite passant par l'axe longitudinal X de l'âme. En outre, les excroissances présentent en section transversale des facettes 60 définies par des segments de droite. Ces facettes 60 sont séparées par des arêtes 62 qui s'étendent chacune dans un plan contenant l'axe longitudinal X de l'âme. Les facettes 60 peuvent être planes sur toute la longueur de la brosse 10. La surface enveloppe E présente en outre une forme générale dont la section transversale diminue entre un point de l'axe longitudinal de l'âme et l'extrémité proximale de l'âme, par exemple depuis le point de l'âme de même abscisse que le sommet P2. Par ailleurs, la surface enveloppe présente des segments d'extrémité 65, aux extrémités 40a et 40b de l'âme, qui sont parallèles entre eux et perpendiculaires dans l'exemple décrit à l'axe longitudinal X de l'âme. En outre, comme on le voit sur la figure 2b, une section longitudinale de la surface enveloppe présente une largeur / croissante puis décroissante. La surface enveloppe E présente une largeur mesurée dans la surface centrale S, qui est le plan de cette figure 2b, qui varie lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal X. La surface enveloppe E présente en section transversale, comme illustré sur la figure 3, une forme générale hexagonale pourvue de deux encoches longitudinales 55 symétriques l'une par rapport à l'autre par rapport à un plan Q contenant l'axe longitudinal X de l'âme. Ce plan Q peut être un plan de symétrie pour la surface enveloppe. Les deux encoches 55 délimitent d'une part la première excroissance 51 et d'autre part la deuxième excroissance 52.

Les deux encoches 55 ont des bords radiaux 59, comme expliqué précédemment, et un fond 61 qui peut être défini par la profondeur d'enfoncement d'un outil de coupe dans la masse des poils 41 de l'ébauche de la figure 4, dont la largeur définit la forme de l'encoche 55. La largeur de l'outil de coupe correspond à la largeur du fond 61 de l'encoche, les poils radiaux étant coupés à ce niveau et définissant ainsi l'ouverture angulaire de l'encoche 55 correspondante. La largeur du fond 61 est dans l'exemple décrit constante lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal X de l'âme, mais elle pourrait en variante être variable. Les deux encoches sont dans cet exemple disposées de manière non symétrique par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme. Autrement dit, les deux encoches 55 sont décalées par rapport à la surface centrale S et l'une et l'autre chacune non symétrique par rapport à cette dernière. En outre, la surface enveloppe est dissymétrique par rapport à un plan R perpendiculaire à l'axe longitudinal X de l'âme et situé à mi-longueur de la surface enveloppe E. Il n'y a pas non plus de symétrie centrale de la surface enveloppe E. La première excroissance 51 est dans la variante illustrée plus petite que la deuxième excroissance 52, comme on va le décrire dans ce qui suit. La surface enveloppe E présente un premier sommet Pi disposé à une distance d1 de l'axe longitudinal X, mesurée perpendiculairement audit axe longitudinal X, et un deuxième sommet P2 disposé à une distance d2 de l'axe longitudinal X, mesurée perpendiculairement audit axe longitudinal X. Dans l'exemple illustré, les distances d1 et d2 sont différentes entre elles, la distance d1 correspondant au premier sommet Pi étant inférieure à la distance d2 correspondant au deuxième sommet P2. Le premier sommet P1 est plus proche de l'extrémité distale 40a de la brosse que le deuxième sommet P2, lequel est plus proche de l'extrémité proximale 40b de la brosse, comme illustré sur les figures 2a et 2b. Les deux sommets P1 et P2 sont par exemple éloignés longitudinalement l'un de l'autre d'une distance d d'environ 13 mm, mesurée le long de l'axe longitudinal X de l'âme. La distance d correspond à l'écartement mesuré sur l'axe longitudinal X entre les projections sur l'axe des deux sommets Pi et P2 effectuées orthogonalement audit axe longitudinal X.

Les hauteurs h1 et h2 des excroissances, mesurées entre les arêtes 62 définissant la facette 60 correspondante, sont différentes, et varient également de manière différente lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal X de l'âme, comme illustré sur la figure 2a.

Des tangentes aux sommets P1 et P2 sont, dans l'exemple décrit, parallèles à l'axe longitudinal X de l'âme, dans un plan de coupe longitudinal. La surface enveloppe peut être, au niveau des sommets P1 et P2, tangente à une surface de forme générale sphérique ou torique. Le rayon de courbure dans le plan de coupe longitudinal au niveau du sommet P1 peut être de l'ordre de 2 mm et au niveau du sommet P2 de l'ordre de 6 mm. La surface enveloppe E comporte encore, dans ledit plan de coupe longitudinal, deux point d'inflexion Ii et 12, à proximité des sommets Pi et P2, comme illustré sur la figure 2a. La première excroissance présente une largeur maximale ii qui est inférieure à la largeur maximale /2 de la deuxième excroissance, les largeurs ii et /2 étant mesurées perpendiculairement aux rayons selon lesquels les distances d1 ou d2 correspondantes sont mesurées et perpendiculairement à l'axe longitudinal X. Les largeurs ii et /2 sont mesurées perpendiculairement au plan Q. La première excroissance 51, correspondant au premier sommet P1 et à la distance d1, peut être particulièrement appropriée pour procéder au maquillage des sourcils. En effet, la finesse de l'excroissance peut permettre de peigner les sourcils de manière satisfaisante et d'en tracer les contours de manière très précise. La deuxième excroissance 52, correspondant au deuxième sommet P2 et à la distance d2, peut être particulièrement appropriée pour procéder au maquillage des cils. En effet, une excroissance plus grande et plus large peut permettre de bien peigner les cils et de bien les séparer.

Cela peut être le contraire, comme illustré à titre d'exemple à la figure 5. La distance d1 correspondant à la première excroissance 51 est dans ce cas supérieure à la distance d2 correspondant à la deuxième excroissance 52 et l'excroissance 51 la plus large est plus proche de l'extrémité distale de la brosse, l'excroissance 52 la plus mince étant plus proche de l'extrémité proximale de la brosse. On peut par exemple utiliser la première excroissance 51 pour les cils et la deuxième excroissance 52 pour les sourcils.

Le ratio alb, où a correspond à une plus grand hauteur de la brosse, mesurée dans le plan Q de la figure 2a, et b à une plus grande largeur de la brosse, mesurée dans le plan S de la figure 2b, peut être compris entre 0,6 et 1,2, mieux entre 0,7 et 0,9. Pour réaliser la brosse 8, on part d'une ébauche telle qu'illustrée à la figure 4, dont l'âme 40 est rectiligne et d'axe longitudinal X confondu avec celui Y de la tige 5, et ayant une surface enveloppe E cylindrique de révolution, que l'on peut usiner le cas échéant afin de lui donner la forme voulue. Dans l'exemple illustré, on réalise six découpes afin d'obtenir la forme de la brosse des figures 1 à 3. L'axe longitudinal X est dans l'exemple qui vient d'être décrit rectiligne. Il peut en variante être incliné par rapport à l'axe Y de la tige, comme illustré sur la figure 6. En variante encore, il peut être courbe, comme illustré sur la figure 7. L'extrémité libre 40a de l'âme peut être située dans le prolongement de l'axe longitudinal Y de la tige, ou décalée par rapport à ce dernier. La surface enveloppe peut, en section transversale, comporter une ou plusieurs encoches supplémentaires. Une encoche 56 peut par exemple être ménagée dans la deuxième excroissance 52, comme illustré sur la figure 6. Dans une autre variante de réalisation illustrée à la figure 9, la section transversale de la surface enveloppe E est de forme générale non pas hexagonale mais formée de secteurs circulaires.

On ne sort pas du cadre de la présente invention en apportant diverses modifications aux exemples qui viennent d'être décrits. En particulier, on peut donner à la section transversale de la surface enveloppe E d'autres formes encore, par exemple avec une ou plusieurs encoches et/ou une ou plusieurs arêtes.

De préférence, l'âme 40 est torsadée de telle sorte que son axe longitudinal X s'étende dans un même plan. En variante, on peut incurver l'âme de telle sorte que celle-ci s'étende avec une configuration non entièrement contenue dans un même plan. Les poils et la brosse peuvent subir divers traitements. On peut notamment faire subir à la brosse tous les traitements connus, notamment d'abrasion thermique.

Les poils peuvent être naturels ou synthétiques et par exemple être fabriqués dans une matière choisie parmi : PE, PA, notamment PA6, PA6/6, PA6/10 ou PA6/12, HYTREL®, PEBAX®, silicone, PU, cette liste n'étant pas limitative.

La brosse peut comporter des poils présentant des propriétés élastiques, notamment des poils réalisés en élastomère. On peut utiliser des poils présentant des propriétés magnétiques. La brosse peut être floquée. Les poils peuvent être traités de façon à présenter des fourches, boules ou crochets à leurs extrémités. Les poils peuvent être traités pour être glissants. Les poils peuvent présenter une section circulaire pleine, circulaire creuse, polygonale creuse, par exemple triangulaire creuse. Les poils peuvent encore présenter une section creuse en forme d'étoile, une section multilobée, qui peut être pleine, une section aplatie, ovale, en forme d'équerre, de H, de haltère, une forme polygonale pleine triangulaire, carrée, pentagonale, demi-circulaire, trapézoïdale ou encore en forme de tuile. Les poils peuvent présenter au moins une rainure capillaire. La brosse peut être mise en vibration par un générateur monté dans l'applicateur, le cas échéant. On peut utiliser tout type d'organe d'essorage, notamment un organe d'essorage dont l'orifice d'essorage est défini par une lèvre ondulée. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins ». 12

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Applicateur (3) de produit cosmétique ou de soin sur les cils et/ou les sourcils, comportant une tige (5) s'étendant selon un axe longitudinal (Y) et une brosse 5 (10) fixée à une extrémité distale (5a) de la tige, la brosse (10) comportant : - une âme torsadée (40) s'étendant selon un axe longitudinal (X), ayant une extrémité distale (40a) et une extrémité proximale (40b) fixée à la tige (5), - des poils (41) portés par l'âme, ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils défmissant une surface enveloppe (E) 10 la surface enveloppe (E) présentant une section transversale qui diminue entre un point de l'axe longitudinal de l'âme et l'extrémité proximale de l'âme, la surface enveloppe (E) présentant au moins une première excroissance (51) proche de l'extrémité distale (40a) de l'âme et une deuxième excroissance (52) proche de l'extrémité proximale (40b) de l'âme, les première et deuxième excroissances (51,52) étant disposées 15 de part et d'autre d'une surface centrale (S) contenant l'axe longitudinal (X) de l'âme et s'étendant chacune sur un secteur angulaire limité autour de l'axe longitudinal (X), la surface enveloppe (E) présentant une largeur (1) mesurée dans la surface centrale (S) qui varie lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal (X).
2. 2. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel la surface 20 enveloppe (E) pr ésente un premier sommet (P1) disposé à une distance (c/1) de l'axe longitudinal (X), mesurée perpendiculairement audit axe longitudinal (X), et un deuxième sommet (P2) disposé à une distance (d2) de l'axe longitudinal (X), mesurée perpendiculairement audit axe longitudinal (X).
3. 3. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel la distance (di) 25 correspondant au premier sommet (P1) est inférieure à la distance (d2) correspondant au deuxième sommet (P2).
4. 4. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel les deux sommets (P1) et (P2) sont éloignés l'un de l'autre d'une distance (d) supérieure à 5 mm, mesurée le long de l'axe longitudinal (X) de l'âme. 30
5. 5. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première excroissance (51) présente une largeur maximale (h) qui est inférieure à une largeur maximale (12) de la deuxième excroissance, les largeurs (//) et (12) étant 13 3 02 02 5 4 mesurées perpendiculairement à un rayon selon lequel la distance (di) ou (d2) correspondante est mesurée et perpendiculairement à l'axe longitudinal (X).
6. 6. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface enveloppe (E) est asymétrique par rapport à un plan (S) contenant l'axe 5 longitudinal (X) de l'âme.
7. 7. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une section longitudinale de la surface enveloppe (E) présente une largeur croissante puis décroissante.
8. 8. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans 10 lequel l'âme torsadée (40) s'étend selon un axe longitudinal (X) rectiligne.
9. 9. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface enveloppe (E) présente en section transversale une forme générale hexagonale, pourvue de deux encoches (55) s'étendant longitudinalement, symétriques l'une par rapport à l'autre par rapport à un plan médian (Q) contenant l'axe longitudinal (X) 15 de l'âme.
10. 10. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel les deux encoches (55) sont disposées de manière non symétrique par rapport à l'axe longitudinal (X) de l'âme.
11. 11. Dispositif (1) de conditionnement et d'application pour appliquer un 20 produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, comportant un récipient (2) contenant le produit et un applicateur (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
12. 12. Dispositif selon la revendication précédente, comportant en outre un organe d'essorage (20). 25
13. 13. Procédé de maquillage des cils et des sourcils, comportant les deux étapes consistant à appliquer successivement un produit cosmétique sur les cils et les sourcils, ou inversement, à l'aide d'un applicateur (3) selon l'une quelconque des revendications I à 10.
14. 14. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel on utilise la 30 première excroissance (51) pour procéder au maquillage des sourcils et la deuxième excroissance (52) pour procéder au maquillage des cils. 14 3020254
15. 15. Procédé de fabrication d'une brosse (10), comportant les étapes consistant à : réaliser une ébauche de brosse à âme torsadée rectiligne, de surface enveloppe cylindrique de révolution, - découper les poils de manière à modifier la surface enveloppe afin d'obtenir un applicateur (3) tel que défini dans l'une quelconque des revendications 1 à 10.