Domaine technique La présente invention concerne un outil de pompage capable de pomper des fluides au fond de puits de forage profond, ces puits pouvant avoir une profondeur de 5 l'ordre de 3.000 m et plus et le fluide à pomper pouvant être de l'eau chargée de contaminants et polluants. Arrière-plan technologique Il est connu de descendre dans un puits, tubé par au moins un tube, un groupe électro-hydraulique de pompage, le moteur électrique de ce groupe étant 10 alimenté au moyen d'un câble électrique fournissant l'énergie depuis la surface. Il est également connu d'employer ce qu'on appelle une pompe transfert pour pomper, à haute pression, des fluides agressifs, de l'essence, ou des fluides pollués. Résumé 15 Une idée à la base de l'invention est de fournir un dispositif de pompage qui présente un faible encombrement afin de pouvoir être placé à l'intérieur d'un tubage présentant un faible diamètre, de l'ordre de 50 mm ou moins, qui soit fiable et permette de refouler le fluide du puits de -3.000 in et plus jusqu'à la surface, ce fluide étant susceptible d'être contaminé, pollué et de faible viscosité. 20 Pour ce faire, selon un mode de réalisation, l'invention propose un dispositif de pompage de fluides destiné à être placé à l'intérieur d'un tubage s'étendant à l'intérieur d'un puits de forage afin de pomper un fluide se trouvant dans une zone inférieure du tubage et le refouler dans une zone supérieure du tubage, le dispositif de pompage comportant un assemblage d'éléments cylindriques mis bout-à-bout, 25 l'assemblage d'éléments cylindriques comportant : - un organe d'ancrage du dispositif de pompage à l'intérieur du tubage ; - un joint d'étanchéité apte à coopérer avec le tubage afin d'assurer une séparation étanche entre la zone inférieure et la zone supérieure ; - une pompe transfert comportant des éléments de pompage mobiles coopérant chacun avec une canalisation d'aspiration communiquant avec la zone inférieure et avec une canalisation de refoulement communiquant avec la zone supérieure afin d'aspirer le fluide provenant de la canalisation d'aspiration et le refouler vers la canalisation de refoulement ; - une pompe hydraulique à came à double pente comportant un circuit interne de fluide hydraulique, une came à double pente, mobile en rotation, et deux ensembles de pistons aptes à être déplacés axialement lors du mouvement de rotation de la came à double pente, les deux ensembles de pistons axiaux s'étendant axialement de part et d'autre de la came à double pente ; la pompe hydraulique étant associée à la pompe transfert de telle sorte qu'un déplacement des pistons axiaux de la pompe hydraulique entraîne une mise en pression de fluide hydraulique qui anime les éléments de pompage de la pompe transfert ; - un moteur électrique d'entrainement de la pompe hydraulique apte à entraîner en 15 rotation la came à double pente ; et - un compensateur apte à équilibrer la pression du fluide dans la zone inférieure du tubage et la pression dans le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique. Un tel dispositif de pompage est particulièrement adapté à l'application envisagée. En particulier, l'utilisation d'une pompe transfert mise en haute pression 20 par une pompe hydraulique est particulièrement adaptée pour refouler un fluide susceptible d'être chargé de contaminants et de polluants. De plus, une telle pompe hydraulique à came à double pente permet de refouler en haute pression tout en présentant un encombrement restreint et une durée de vie importante, compte-tenu de l'équilibrage des forces axiales s'exerçant sur la came à double pente. 25 Selon des modes de réalisation, un tel dispositif de pompage peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la carne à double pente comporte deux faces inclinées identiques et symétriques contre lesquelles viennent respectivement prendre appui l'un et l'autre des deux 5 ensembles de pistons disposés symétriquement de part et d'autre de ladite came à double pente. - les pistons sont des pistons creux qui sont chacun aptes à coulisser dans un cylindre, les pistons creux étant aptes à aspirer du fluide hydraulique pendant une phase d'aspiration et à refouler du fluide hydraulique pendant une phase de 10 refoulement, chaque face inclinée de la carne à double pente présentant une lunule d'aspiration disposée de manière à coopérer avec les pistons d'un des ensembles de piston pendant leur phase d'aspiration. Un tel agencement permet de garantir qu'à chaque tour de carne, les éléments de pompage de la pompe transfert soient reconduits jusqu'à leur position initiale pendante la phase d'aspiration du (des) 15 piston(s) qui les anime. - les éléments de pompage de la pompe transfert sont des appuis qui sont chacun contre tenus par un ressort et comprennent chacun une tête prenant appui sous l'effet du ressort contre une membrane souple, chacun des appuis étant associé à un cylindre dans lequel coulisse un piston de la pompe hydraulique de sorte à être 20 déplacé à l'encontre du ressort lorsque ledit appui est soumis vi.a la membrane souple à une pression de liquide hydraulique refoulé dans ledit cylindre par le piston pendant sa phase de refoulement. - la came à double pente comporte une pluralité de perçages ménagés dans la masse de la came à double pente, les perçages étant disposés de manière à 25 coopérer avec deux pistons creux, disposés axialement de part et d'autre de la came à double pente, pendant une phase de refoulement, de sorte à relier les cylindres dans lesquels coulissent les deux pistons creux au travers de la carne à double pente. En d'autres termes, une fois l'aspiration terminée, le fluide hydraulique est refoulé vers l'étage transfert réalisé par une ou des membranes souples et leurs appuis, à travers 30 les perçages réalisés dans la came à double pente de la pompe hydraulique. Un tel agencement permet de réaliser une pompe hydraulique plus simple et moins encombrante. - les pistons coopèrent chacun avec une des deux faces inclinées de la came à double pente par l'intermédiaire d'un plot creux, le diamètre de chaque plot étant supérieur à 5 la distance séparant deux perçages adjacents. Ainsi, le diamètre des plots est dimensionné pour ne jamais laisser échapper le fluide hydraulique refoulé. - la pompe hydraulique comporte un carter comportant des canalisations agencées pour mettre en communication les cylindres avec lesquels coopèrent les pistons de l'un des ensembles de pistons avec les cylindres avec lesquels coopèrent les pistons 10 de l'autre des ensembles de pistons. - la pompe hydraulique comporte un carter et la pompe transfert comporte une étage de pompage supérieur et un étage de pompage inférieur s'étendant respectivement de part et d'autre du carter de la pompe hydraulique, chacun des étages de pompage supérieur et inférieur comprenant des éléments de pompage respectivement associés 15 à l'un et à l'autre des ensembles de pistons, les canalisations de refoulement des deux unités de pompage aboutissant à une canalisation commune et les canalisations de refoulement de l'unité de pompage inférieure communiquant avec la canalisation commune via une canalisation ménagée le long du carter de la pompe hydraulique. - le compensateur comporte : 20 - un tube présentant un espace interne communiquant avec le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique et équipé d'un fond traversé par un perçage communiquant avec la zone inférieure (F) ; et un séparateur souple ou un piston libre contre tenu par un ressort, recevant, d'une part, la pression régnant dans le perçage et, d'autre part, la pression régnant dans 25 le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique. - le moteur électrique comporte un carter comprenant, d'une part, un culot traversé par un alésage communiquant avec l'espace interne du tube et, d'autre part, un chapeau traversé par un alésage communiquant avec le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique. - le moteur électrique comporte un stator et un rotor porté par un arbre moteur, le culot étant muni d'un roulement portant l'une des extrémités de l'arbre moteur et le chapeau étant muni d'un roulement portant l'autre extrémité de l'arbre moteur, l'arbre moteur étant relié à un arbre de la pompe hydraulique portant la came à double pente. - le joint d'étanchéité est un joint compressible et l'organe d'ancrage comporte des crans aptes à être écartés, le dispositif de pompage comportant un mécanisme de commande du joint d'étanchéité et de l'organe d'ancrage qui est mobile entre une position débloquée et une position d'accrochage dans laquelle, d'une part, le mécanisme de commande comprime axialement le joint d'étanchéité de telle sorte que, lorsque le dispositif de pompage est placé à l'intérieur du tubage, le joint d'étanchéité é,st radialement plaqué contre la paroi intérieur du tubage, et, d'autre part, le mécanisme de commande exerce sur l'organe d'ancrage un effort d'écartement des crans de telle sorte que, lorsque le dispositif de pompage est placé à l'intérieur du tubage, les crans viennent en prise contre la paroi intérieure du tubage. Dès lors, le dispositif de pompage peut être descendu dans le tubage sans être contrarié par le frottement du joint etiou de l'organe d'ancrage contre la paroi interne du tubage. En outre, lorsque le dispositif de pompage est disposé à la profondeur souhaitée, un dispositif de commande commun permet de placer le joint et l'organe d'ancrage, en position d'accrochage. De manière alternative, l'on pourra également prévoir que le dispositif de pompage comporte deux mécanismes de commande distincts pour commander le joint d'étanchéité et l'organe d'ancrage. - le mécanisme de commande est un mécanisme de commande hydraulique et le dispositif de pompage comporte un accumulateur hydropneumatique et un 25 distributeur relié à l'accumulateur hydropneumatique et au mécanisme de commande hydraulique, le distributeur comportant une position fermée dans laquelle la communication entre l'accumulateur hydropneumatique et le mécanisme de commande hydraulique est interrompue et une position ouverte dans laquelle la communication entre l'accumulateur hydropneumatique et le mécanisme de 30 commande hydraulique est établie afin de déplacer le mécanisme de commande entre sa position débloquée et sa position d'accrochage. - le mécanisme (le commande hydraulique est équipé d'un moyen de rappel apte à rappeler le mécanisme de commande vers sa position débloquée et est relié au distributeur de telle sorte que celui-ci soit apte à déplacer le mécanisme de commande dans sa position d'accrochage. - le mécanisme de commande hydraulique est équipé d'un moyen de rappel apte à rappeler et maintenir le mécanisme de commande hydraulique dans sa position d'accrochage et est relié au distributeur de telle sorte que celui-ci soit apte à déplacer le mécanisme de commande dans sa position débloquée. - le mécanisme de commande comporte un arbre portant un piston de guidage et un 10 cylindre monté coulissant sur le piston de guidage à l'encontre d'un ressort. - le cylindre comporte une première surface de butée mobile et l'arbre comporte une seconde surface de butée fixe, l'organe d'ancrage étant une chemise déformable montée sur l'arbre entre la première surface de butée et la seconde surface de butée, le joint d'étanchéité étant monté sur l'arbre entre la première surlàce de butée et la 15 seconde surface de butée, le mécanisme de commande comportant un élément intermédiaire disposé entre le joint d'étanchéité et l'organe d'ancrage, l'élément intermédiaire comportant une surface plane venant en vis-à-vis du joint d'étanchéité et une surface conique venant en vis-à-vis de la chemise déformable de telle sorte que lorsque la première surface de butée est déplacée en direction de la seconde 20 surface de butée, la surface plane de l'élément intermédiaire compresse le joint d'étanchéité et écarte la chemise déformable de l'organe d'ancrage de telle sorte que ses crans soient aptes à venir en prise contre la paroi intérieure du tubage. Brève description des figures L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et 25 avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un mode de réalisation du 30 dispositif de pompage selon la présente invention ; Les figures 2 à 4 sont trois vues en coupe longitudinale de trois modes de réalisation de la pompe hydraulique ; La figure 5 est une vue en plan de l'une de deux faces inclinées de la carne de la pompe hydraulique : Les figures 6 à 9 sont quatre vues en coupe longitudinale du dispositif comportant le joint d'étanchéité et les moyens d'ancrage. La figure 10 est une vue de détail illustrant le fonctionnement de la pompe transfert. Description détaillée de modes de réalisation A la figure 1, est illustré un puits P, muni d'un tubage T au fond duquel se trouve une zone inférieure F où se trouve le fluide qui doit être pompé jusqu'à la surface. Le dispositif de pompage est descendu au fond du puits afin de pomper le fluide se trouvant dans la zone inférieur F et le refouler vers une zone supérieure G, 15 disposée au-dessus du dispositif de pompage, afin de conduire le fluide jusqu'à la surface. Afin de permettre une descente du dispositif de pompage au fond du puits, il est composé d'un assemblage d'éléments cylindriques mis bout-à-bout d'un diamètre légèrement inférieur à celui du tubage T, qui est de l'ordre de 50 mm. Le dispositif de pompage comporte successivement, de son extrémité 20 inférieure vers son extrémité supérieure, un compensateur 1, un moteur électrique 2, une pompe hydraulique 3 entraînée par le moteur électrique 2, une pompe transfert 4, un joint d'étanchéité 60 apte à coopérer avec le tubage afin d'assurer une séparation étanche entre la zone inférieure F et la zone supérieure G et un organe d'ancrage 62 du dispositif de pompage à l'intérieur du tubage T. 25 Le compensateur 1 permet d'assurer un équilibre entre la pression du fluide à pomper et la pression dans le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique 3. Le compensateur 1 comporte un tube 10 présentant un espace interne 17 communiquant avec le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique 3, comme détaillé par la suite. Le tube 10 est muni d'un fond 11 traversé par un perçage 12 communiquant avec la zone F où se trouve le fluide à pomper. A l'intérieur du tube 10 est disposé un piston libre 13 ou un séparateur souple du type membrane par exemple, contre tenu par un ressort 14 et recevant, d'une part, la pression régnant dans le perçage 12 et, d'autre part, la pression du circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique 3. L'autre extrémité du tube 10 est munie d'une pièce de liaison 15 assurant une jonction étanche entre le tube 10 du compensateur 1 et le carter du moteur électrique 2. La pièce de liaison 15 est traversée par un alésage 16 communiquant avec l'espace interne du carter du moteur électrique 2.
Selon un mode de réalisation, le moteur électrique 2 est alimenté via un câble électrique, non représenté, descendant dans le tubage T et permettant ainsi d'alimenter le moteur depuis la surface. De manière alternative, le dispositif de pompage peut être équipé d'une batterie permettant d'alimenter le moteur électrique 2.
Le carter du moteur électrique 2 comporte un corps cylindrique 26, un culot fixé à la pièce de liaison 15 du compensateur 1 et un chapeau 27 assurant une jonction du carter du moteur électrique 2 à la pompe hydraulique 3. Le moteur présente un stator 25 et un rotor porté par un arbre moteur 23. Le culot 20 supporte un roulement 24 portant l'une des extrémités de l'arbre moteur 23 tandis que le 20 chapeau 27 supporte un roulement 24 portant l'autre extrémité de l'arbre moteur 23. Le culot 20 présente un alésage 21 communiquant avec l'alésage 16 de la pièce de liaison 15. Le chapeau 27 présente également un alésage 28 communiquant avec l'espace interne du carter de la pompe hydraulique 3. Il en résulte que l'espace interne 17 du tube 10 du compensateur 1 communique avec l'espace interne du carter de la pompe hydraulique 3 par l'intermédiaire de l'espace interne du carter du moteur électrique 2. Ces espaces sont remplies d'huile. Ainsi, le circuit hydraulique interne de la pompe hydraulique 3 est mis, par le piston libre 13 du compensateur 1 ou une membrane de compensation, à la pression du fluide à pomper se trouvant dans la zone inférieure F.
Par ailleurs, l'arbre moteur 23 est relié à un arbre 30 de la pompe hydraulique 3. L'arbre 30 de la pompe hydraulique 3 est guidé en rotation par un roulement 38 supporté par le carter de la pompe hydraulique 3. L'arbre 30 est solidaire d'une came 31 à double pente, qui actionne des pistons 32.
Les figures 2 à 4 illustrent de manière détaillée la pompe hydraulique 3 et son association avec les éléments de pompage de la pompe transfert 4 selon trois modes de réalisation. L'arbre 30 de la pompe 3 est solidaire de la came 31 à double pente. Cette came 31 comporte deux faces inclinées 31a et 3 lb identiques et symétriques contre lesquelles viennent prendre appui deux ensembles de pistons 32, identiques et symétriques. Les pistons 32 sont ainsi animés d'un mouvement axial de translation lors de la rotation de la came 31 à double pente. Un premier ensemble de pistons 32 est disposé au-dessus de la came 32 à double pente et prend appui contre la face inclinée 31a supérieure et un second ensemble de pistons 32 prend appui contre la face inclinée 31b inférieure de la came 32 à double pente. Le premier et le second ensembles de pistons 32 sont disposés de manière symétrique l'un par rapport à l'autre par rapport au plan de symétrie de la came 32 à double pente. Les forces exercées sur la came 31 par les pistons 32 sont donc égales et opposées. Un tel agencement permet d'équilibrer les charges axiales de part et d'autre de la came 32 à double pente et permet ainsi d'obtenir une pompe hydraulique 3 présentant une grande durée de vie. Les têtes des pistons 32 reposent contre les faces inclinées 31a, 31 b par l'intermédiaire de plots 34 équilibrés hydrostatiquement Par ailleurs, la pompe hydraulique 3 comporte deux barillets 39 s'étendant de part et d'autre de la came 32 à double pente et dans lesquels sont ménagés des 25 cylindres 391 dans lesquels cou:lissent les pistons 32. Les pistons 32 sont creux et définissent ainsi une chambre d'aspiration. La pompe transfert 4 comporte des éléments de pompage qui sont chacun constitués d'un appui 40, contre tenus par un ressort 41. La tête de cet appui 40 prend appui sous l'effet des ressorts 41 contre une membrane souple 42, étanche. La 30 membrane souple 42 et l'appui 41 sont soumis à la pression régnant dans un cylindre 391 de telle sorte qu'un mouvement du piston 32 dans le cylindre 391 entraîne un déplacement de l'appui 40. Ainsi, le liquide hydraulique animé par les pistons 32 de la pompe hydraulique 4 actionne les éléments de pompage de la pompe transfert 4 qui va ainsi aspirer et refouler le liquide du puits et cela en équipression avec la pression de refoulement de la pompe hydraulique 3. Lorsque la came 31 est entrainée en rotation par l'arbre 3, les faces 31a et 3 lb de la came 31 provoquent un mouvement de va-et-vient des pistons 32 au cours desquels ceux-ci aspirent du fluide hydraulique de l'espace interne 33 de la pompe et le refoule en direction des éléments de pompage de la pompe transfert 4 et cela alternativement. Ainsi, lorsqu'un piston 32 est en phase de refoulement, l'appui 40 correspondant est déplacé à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 41. Au contraire, lorsque le piston 32 est en phase d'aspiration, le ressort 40 va repousser l'appui 41 selon la direction de rappel du ressort 40 jusqu'à sa position initiale.
Chacune des faces inclinées 31a, 31b de la carne 31 à doUble pente présente un sillon arqué, appelé lunule d'aspiration 36, représentée sur la figure 5. Les lunules d'aspiration 36 sont chacune disposées de manière à coopérer avec les pistons 32 d'un des ensembles de pistons 32 pendant une phase d'aspiration. Ainsi, à chaque tour de la came 31 à double pente, les cylindres 391 sont remis en communication avec l'espace interne de la pompe hydraulique 4. Un tel agencement est particulièrement avantageux en ce qu'il permet de garantir qu'à chaque tour de came, les appuis 40 soient rappelés jusqu'à leur position initiale. Par ailleurs, l'on observe sur la figure 2 que les éléments de pompage de la pompe transfert 4 communiquent chacun avec une canalisation intermédiaire 72 qui communique d'une part avec une canalisation d'aspiration 440 et, d'autre part, avec une canalisation de refoulement 430. La canalisation d'aspiration 440 communique avec la zone inférieure F dans laquelle se situe le fluide à pomper et la canalisation de refoulement 430 communique la zone supérieure G. La canalisation d'aspiration 440 et la canalisation de refoulement 430 sont chacune équipées d'un clapet anti- retour 44, 43.
Dès lors, lorsqu'un piston 32 est en phase de refoulement, l'appui 40 est déplacé à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 41 et le fluide contenu dans la canalisation intermédiaire 72 est refoulé vers la canalisation de refoulement 430. Au contraire, lorsqu'un piston 32 est en phase d'aspiration, l'appui 40 est rappelé vers sa position initiale par le ressort 40 ce qui entraîne une aspiration du fluide à pomper de la canalisation d'aspiration 440 vers la canalisation intermédiaire 72. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, la pompe de transfert 4 comporte un étage de pompage supérieur et un étage de pompage inférieur disposé de part et d'autre du carter de la pompe hydraulique 3. L'étage de pompage inférieur comporte des éléments de pompage qui sont associés avec les cylindres 391 coopérant avec l'ensemble de pistons 32 disposé en-dessous de la came 32 à double pente alors que l'étage de pompage supérieur comporte des éléments de pompage qui sont associés avec les cylindres 391 coopérant avec l'ensemble de pistons 32 disposé au-dessus de la carne 32 à double pente. Les canalisations de refoulement 430 de l'étage de pompage inférieur et celles de l'étage de pompage supérieur aboutissent à une canalisation commune 47. Les canalisations de refoulement de l'étage de pompage inférieur communiquent avec la canalisation commune 47 via une canalisation 45 ménagée le long du carter de la pompe hydraulique 3. Ce mode de réalisation nécessite donc de faire passer le fluide par une canalisation 45 ménagée le long du carter de la pompe hydraulique, ce qui est difficile à réaliser du fait du faible espace disponible. En outre, ce mode de réalisation nécessite deux étages de pompage comportant chacun un ensemble d'appuis 40 et des clapets anti-retour 43/44. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, on voit que le liquide hydraulique refoulé par les pistons 32 de l'ensemble de pistons inférieur est mis en communication par des canalisations 35 avec le refoulement des pistons 32 de l'ensemble supérieur de pistons. En d'autres termes, chacun des cylindres 391 du barillet 39 inférieur coopère avec le cylindre 391 en-vis-à-vis du barillet 39 supérieur. Cela permet de n'avoir qu'un ensemble d'appuis 40 avec leurs clapets anti retour 43/44 associés. Ce mode de réalisation nécessite toutefbis, comme dans le mode de réalisation de la figure 2, des passages du fluide refoulé le long du carter de la pompe, à savoir les canalisations 35. La figure 4 illustre le mode de réalisation préféré. Dans ce mode de réalisation, la came 31 à double pente comporte une pluralité de perçages 37 5 ménagés dans la masse de la came 31 à double pente et s'édentant axialement entre la face inclinée supérieure 31a et la face inclinée inférieure 31b. Les perçages 37 sont disposés de manière à coopérer avec deux pistons 32 creux opposés, lorsque ceux-ci sont en phase de refoulement. Dès lors, les cylindres 391 opposés, s'étendant de part de et d'autre de la came 31 à double pente, sont reliés au travers de la came 31 à 10 double pente et des pistons creux 32 lorsque lesdits pistons 32 sont en phase de refoulement. En d'autres termes, le refoulement de pistons 32 situés du côté inférieur de la came 31 s'effectue au travers des perçages 37 pour rejoindre le refoulement des pistons 32 situés de l'autre côté de la carne 31. Un tel mode de réalisation supprime la nécessité de ménager des 15 canalisations dans la carter de la pompe hydraulique 3, telles que les canalisations 45 ou 35 des modes de réalisation des figures 3 et 4, ce qui est important compte tenu du faible espace disponible. La figure 5 est une vue de face de l'une ou l'autre des faces 31a ou 31b de la carne 31 à double pente du mode de réalisation de la figure 4. Comme décrit 20 précédemment, les faces 31a, 31b de la came 31 à double pente comporte chacune une lunule d'aspiration 36 et une succession de perçages 37. Le diamètre de chaque plot 34 réalisant la liaison entre une tête des pistons 31 et la came 31 à double pente est supérieur à la distance séparant deux perçages 37 adjacents. Ainsi, le diamètre des plots est dimensionné de telle sorte que la communication entre les deux pistons 32 25 opposés n'est jamais interrompue lorsqu'ils sont en phase de refoulement. La figure 10 est une vue en coupe de la pompe transfert 4. Comme déjà décrit précédemment, les éléments de pompage de la pompe transfert sont constitués d'un appui 40, contre tenus par un ressort 41 et dont la tête prend appui sous l'effet des ressorts 41 contre une membrane souple 42 soumise à la pression régnant dans un cylindre de la pompe hydraulique 3. Chaque appui 41 est ainsi actionné par la pression fournie par un piston 32 de la pompe hydraulique 3. Le fluide à aspirer entoure le corps de la pompe transfert 4 comme indiqué à la référence 48. Le corps de la pompe transfert 4 est donc équipé d'une canalisation 5 d'aspiration, non visible dans le plan de coupe de la figure 10, qui débouche en 48. La canalisation d'aspiration communique avec une chambre 49 munie d'un clapet anti retour 44, ladite chambre 49 communiquant par une canalisation 71 avec une canalisation intermédiaire 72 disposée entre le clapet 40 et une canalisation de refoulement, non illustrée, équipée d'un autre clapet anti retour 43. La canalisation 10 de refoulement communique avec la zone G située au-dessus du dispositif de pompage, c'est-à-dire avec la zone de refoulement du fluide. Dans un mode de réalisation, le fluide du puits aspiré par la pompe transfert 4 est préférentiellement filtré par un filtre disposé dans la canalisation d'aspiration. Dès que l'appui 40 est repoussé par le ressort de rappel 41 (phase 15 d'aspiration du piston 32), le fluide du puits est aspiré par le clapet anti-retour 44. Dès que l'appui 40 est repoussé par le fluide hydraulique de la pompe hydraulique 3 (phase de refoulement du piston 32), le fluide du puits est refoulé en équipression avec le fluide hydraulique à travers la canalisation de refoulement via le clapet antiretour 44. 20 Par ailleurs, le dispositif de pompage est également équipé d'un organe d'ancrage 62, d'un joint d'étanchéité 60, d'un mécanisme 5 de commande du joint d'étanchéité 60 et de l'organe d'ancrage 62, d'un accumulateur hydropneumatique 57 et d'un distributeur 58 qui sont représentés, intégrés à l'ensemble du dispositif de pompage sur la figure 1. 25 Le joint d'étanchéité 60 à une fonction essentielle au fonctionnement du dispositif de pompage puisqu'il faut impérativement séparer la zone inférieure F dans laquelle se trouve le fluide à pomper de la zone G clans laquelle le fluide est refoulé. Dès lors, le joint d'étanchéité 60 doit pouvoir supporter une différence de pression importante entre la zone inférieure F et la zone supérieure G pouvant atteindre 300 30 bars.
Nous notons que le joint d'étanchéité 60 est avantageusement disposé à proximité de l'extrémité supérieure du dispositif de pompage. Le liquide à pomper se trouve donc non seulement en-dessous du dispositif de pompage mais aussi dans l'espace compris entre le tube T et la paroi P du puits, ainsi que dans l'espace compris entre, d'une part, le compensateur 1, le moteur électrique 2, la pompe hydraulique 3 et la pompe transfert 4 et, d'autre part, la paroi interne du tube T ; de sorte que la pompe transfert 4 va puiser le liquide à refouler dans l'espace qui l'entoure pour le refouler dans la zone G. Ainsi, les différents éléments du dispositif de pompage ne sont pas soumis à la pression importante régnant dans la zone supérieure G. Dès lors, le carter du moteur électrique 1 ainsi que le carter de la pompe hydraulique 2 n'étant pas soumis à d'importantes pressions, ils peuvent présenter de plus faibles épaisseurs afin de favoriser les échanges thermiques entre le fluide à pomper et le fluide hydraulique logé dans le carter du moteur électrique 2 et dans le carter de la pompe hydraulique 3. De même, ceci offre également une plus grande liberté de conception quant au choix des matériaux constituant les carters du moteur électrique 2 et de la pompe hydraulique 3. Afin de permettre le refoulement du fluide de la pompe de transfert 4 vers la zone supérieure G, l'accumulateur hydropneumatique 57 et le distributeur 58 sont logés dans des carters cylindriques pourvus de canalisation de refoulement 571, 578 communiquant avec les canalisations de refoulement de la pompe de transfert 4. De même, le mécanisme 5 de commande du joint d'étanchéité 60 et de l'organe d'ancrage 62 comporte un arbre 60 qui est pourvu d'une canalisation de refoulement 501 communiquant avec la canalisation de refoulement 578 et débouchant dans la zone supérieure G. Le fonctionnement du mécanisme de commande 5 du joint d'étanchéité 60 et de l'organe d'ancrage 62, de l'accumulateur hydropneumatique 57 et du distributeur 58 sera décrit, de façon détaillée, en relation avec les figures 6 à 9. Le joint d'étanchéité 60 est un joint compressible. Lorsque le joint 30 d'étanchéité 60 est compressé radialement, comme illustré sur les figures 7 et 9, la périphérie externe du joint d'étanchéité 60 est plaquée contre la paroi intérieure du tubage T de sorte à réaliser l'étanchéité. L'organe d'ancrage 62 est muni de crans 64 qui sont aptes à s'écarter de sorte à venir en prise contre la paroi intérieur du tubage T afin d'assurer l'ancrage du dispositif de pompage à l'intérieur du tubage T. L'organe d'ancrage 62 est apte à supporter la force générée par la section du dispositif de pompage multipliée par la pression de refoulement du dispositif de pompage. L'organe d'ancrage doit également assurer une force d'ancrage suffisante pour bloquer le dispositif de pompage en rotation lorsque celui-ci est mis en fonctionnement.
Les figures 6 et 7 illustrent un mécanisme de commande 5 selon un premier mode de réalisation alors que les figures 8 et 9 illustrent un mécanisme de commande 5 selon un second mode de réalisation. Le mécanisme de commande 5 est apte à être déplacé entre une position débloquée, illustrée sur les figures 6 et 8, dans laquelle le joint d'étanchéité 60 et 15 l'organe d'ancrage 62 ne coopère pas avec la paroi intérieure du tubage, et une position d'accrochage, illustrée sur les figures 7 et 9. En position d'accrochage, le mécanisme 5 de commande comprime axialement le joint d'étanchéité 60 de telle sorte que sa périphérie externe soit plaquée contre la paroi intérieure du tubage T, d'une part, et écarte les crans 64 de l'organe d'ancrage 62 de telle sorte qu'ils 20 viennent en prise contre la paroi intérieure du tubage T, d'autre part. Le mécanisme 5 de commande comporte un arbre 50 portant un piston de guidage 52. Le mécanisme 5 de commande comporte par ailleurs un cylindre 54 qui est monté coulissant sur l'arbre 50. Pour ce faire, le cylindre 54 comporte une chambre interne dans laquelle sont logés le piston de guidage 52 et un ressort de 25 rappel 55. La chambre interne du cylindre 54 est apte à être mise sous pression de sorte à faire coulisser le cylindre 54 à l'encontre de la force de rappel du ressort 55. La chambre interne du cylindre 54 est reliée à une réserve d'énergie constituée ici par un accumulateur hydropneumatique 57. L'accumulateur hydropneumatique 57 est relié à la chambre interne du cylindre 54 par 30 l'intermédiaire d'un distributeur 58. Le distributeur 58 présente une position fermée dans laquelle la communication entre l'accumulateur hydropneumatique 57 et la chambre interne du cylindre 54 est coupée et une position ouverte dans laquelle cette communication est établie. Une canalisation 59, ménagée dans l'arbre 50 fait communiquer la réserve de liquide hydraulique avec la chambre interne du cylindre 54. Comme représenté sur la figure 7, afin de déplacer le mécanisme 5 de commande vers sa position d'accrochage, le cylindre 54 est déplacé en direction de la zone supérieure G, selon la direction de la flèche f. Par ailleurs, l'arbre 50 passe au travers du joint compressible 60 et de l'organe d'ancrage 62. Un élément intermédiaire 61 est disposé entre le joint compressible 60 et l'organe d'ancrage 62. L'élément intermédiaire 61 comporte, d'une part, une surface plane venant en vis-à-vis du joint compressible 60 et, d'autre part, une surface conique venant en vis-à-vis de l'organe d'ancrage 62. L'élément intermédiaire 61 est monté coulissant sur l'arbre 50. Le joint compressible 60, l'élément intermédiaire 61 et l'organe d'ancrage 62 sont disposés entre une surface de butée 502 portée par le cylindre 54 et une surface de butée 53 portée par l'arbre 50. L'organe d'ancrage 62 comporte une chemise deformable comportant une pluralité d'éléments répartis autour de l'arbre 50 et maintenus par un cerclage 63. A l'une de leurs extrémités, ces éléments entourent l'extrémité de la pièce conique 61 et à leur autre extrémité, ils reposent contre la surface de butée 53. Les éléments 62 peuvent basculer autour du cerclage 63. La paroi externe des extrémités des éléments qui entourent la pièce conique 61 est munie d'un crantage 64. L'arbre 50 est, en outre, muni d'une bague circulaire 50a servant de surface 25 d'appui pour l'élément intermédiaire 61. Le fonctionnement du mécanisme de commande 5 ainsi décrit est le suivant. Lorsque l'accumulateur 57 libère une partie de sa réserve d'énergie grâce au distributeur, il alimente la chambre du cylindre 54 et la surface de poussée du piston de guidage 52, ce qui produit un mouvement axial relatif entre le cylindre 54 et 30 l'arbre 50. Du fait de ce mouvement axial relatif, le joint compressible 60 est compressé entre la surface de butée 502 du cylindre 54 et l'élément intermédiaire 61. L'élément intermédiaire 61 et l'organe d'ancrage 62 sont poussés l'un contre l'autre de telle sorte que les éléments de l'organe d'ancrage 62 en basculant autour du cerclage 63 montent le long de la surface conique de l'élément intermédiaire 61 ce qui applique leurs crantages 64 contre la paroi interne du tube T. Par ailleurs, l'élément intermédiaire 61 va venir en butée contre la bague 50a de l'arbre de sorte à permettre une compression du joint 60. Cette compression a pour effet de déformer le joint 60 et l'appliquer fortement contre la paroi interne du tube T. On obtient ainsi à la fois : l'étanchéité désirée entre la zone F d'aspiration 10 du fluide à pomper et la zone G de refoulement de ce fluide ; ainsi que l'ancrage du dispositif de pompage à l'intérieur du tube T. Les figures 8 et 9 représentent un fonctionnement inverse de celui des figures 6 et 7. En effet, dans ce mode de réalisation, c'est le ressort 55 qui maintient en permanence le joint 60 écrasé contre la paroi du tube T et les ancrages 64 en prise 15 (Figure 9). Dès lors, pour déplacer le mécanisme 5 de commande vers sa position débloquée, le distributeur 58 est placé dans sa position d'ouverture de sorte à remplir la chambre interne du cylindre et déplacer le cylindre 54 à l'encontre de la force de rappel du ressort 55. Notons que si le joint d'étanchéité 60, l'organe d'ancrage ainsi que le 20 mécanisme 5 de commande sont particulièrement adaptés au dispositif de pompage décrit précédemment, ils pourront également s'appliquer à tout dispositif de pompage destiné à être ancré de manière étanche à l'intérieur d'un tubage. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers; il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle 25 comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. L'usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n'exclut pas la présence d'autres éléments ou d'autres étapes que ceux énoncés clans une revendication. L'usage de l'article indéfini « un » pour un élément n'exclut pas, sauf mention contraire, la présence d'une pluralité de tels éléments. Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication.5