FR3014651A1 - Dispositif de conditionnement et d'application d'une composition cosmetique fluide - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un dispositif de conditionnement et d'application (1) comprenant : - un récipient (20) contenant une composition cosmétique de maquillage, notamment de fond de teint de viscosité inférieure à 0,8 Pa.s à 25°C, - un applicateur (10), comportant : - une tige (12) ayant une portion distale comportant inférieurement une paroi tubulaire (17) définissant un logement (18), - un organe d'application (13), l'organe d'application étant au moins une touffe de poils disposée dans le logement de la portion distale (12c) de la tige et faisant saillie par rapport à celle-ci.

Description

La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement et d'application pour appliquer une composition cosmétique de maquillage fluide, en particulier un fond de teint fluide, sur la peau. L'invention concerne plus particulièrement mais non exclusivement les dispositifs dans lesquels l'applicateur comporte un organe d'application de produit, porté par une tige et introduit dans un récipient pour être chargé en produit, en particulier un dispositif dans lequel l'applicateur est un pinceau. Certains fonds de teint liquides de faible viscosité ont été proposés, qui sont prélevés à l'aide d'une pipette. Le produit est difficile à appliquer en s'aidant de la pipette, et l'utilisateur doit se servir de son doigt ou d'un applicateur additionnel. Par « composition cosmétique de maquillage fluide », on entend une composition qui s'écoule sous son propre poids à température ambiante, par opposition à une composition 'solide'. On s'intéresse en particulier dans le cadre de cette invention à des compositions cosmétiques de maquillage de faible viscosité, en particulier inférieure à 0,8 Pa.s à 25°C, de préférence inférieure à 0,6 Pa.s, de préférence encore inférieure à 0,4 Pa.s, notamment inférieure à 0,2 Pa.s, et de préférence encore inférieure à 0,1 Pa.s, la viscosité étant mesurée comme indiquée plus loin. Selon un mode particulier, la composition cosmétique de maquillage selon l'invention a une viscosité de 0,04 à 0,08 Pa.s à 25°C.
Par « composition cosmétique de maquillage », on entend une composition cosmétique comprenant au moins des matières colorantes, destinées à apporter une couleur et un effet esthétique aux matières kératiniques sur lesquelles elle est appliquée. En particulier, il s'agira d'une composition cosmétique de maquillage de la peau du visage, tel qu'un fond de teint, d'un correcteur ou perfecteur de teint, d'une crème de type « BB » ou « CC ». Ces produits de maquillage, qui peuvent être plus ou moins fluides, contiennent généralement des huiles, des pigments, des charges et éventuellement des additifs cosmétiques ou dermatologiques. Les consommateurs recherchent de plus en plus des produits cosmétiques de maquillage qui s'étalent facilement et rapidement en particulier sur la peau sous la forme d'un dépôt qui ne doit pas être épais mais au contraire se fondre le plus possible avec le support pour une couvrance sans marquage ni effet de masque. Ils cherchent donc des produits de maquillage avec des galéniques fluides, plus légères, qui soient faciles à appliquer et avec des propriétés de tenue et de confort supérieures (tenue de la matité, tenue de la couleur, homogénéité du dépôt, aspect non gras, non collant). Cependant, la distribution d'une composition très fluide peut s'avérer difficile, irrégulière et non contrôlée.
On connaît les pulvérisateurs, les tubes avec des embouts floqués, tissés, métalliques, ou des tubes avec des réducteurs... US 2010/0266327 décrit un applicateur à usage cosmétique comportant un organe d'application qui n'est pas particulièrement adapté à l'application d'un fond de teint.
WO 96/29905 décrit un dispositif pour appliquer du mascara, comportant des éléments d'application sphériques disposés le long de l'axe de la tige de l'applicateur. Il existe un besoin pour trouver un dispositif adapté à des compositions très fluides, et en particulier des compositions de maquillage qui comprennent des composés colorants, pour lesquelles une distribution mal contrôlée peut avoir un impact très négatif sur l'utilisation du produit, en donnant l'impression d'une application sale. Un tel dispositif doit être spécifiquement adapté notamment aux galéniques fluides voire très fluides de maquillage (<0,2 Pa.s à 25°C) pour une distribution régulière et contrôlée et un résultat maquillage apprécié. L'invention cherche à perfectionner encore les dispositifs de conditionnement et d'application d'une composition cosmétique de maquillage liquide, notamment afin de permettre à l'utilisateur d'utiliser le même applicateur pour à la fois prélever et appliquer le produit.
L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins et a pour objet un dispositif de conditionnement et d'application comprenant : - un récipient contenant une composition cosmétique de maquillage, de viscosité inférieure à 0,8 Pa.s, mieux inférieure à 0,2 Pa.s, encore mieux inférieure à 0,1 Pa.s, - un applicateur, comportant : une tige ayant une portion distale comportant inférieurement une paroi tubulaire définissant un logement, un organe d'application, l'organe d'application étant au moins une touffe de poils disposée dans le logement de la portion distale de la tige et faisant saillie par rapport à celle-ci. La touffe de poil faisant saillie forme ainsi un pinceau qui permet d'appliquer la composition cosmétique de maquillage et de l'étaler. En particulier, il n'est plus nécessaire d'avoir recours d'une part à une pipette pour prélever la composition cosmétique de maquillage fluide, et d'autre part à un applicateur annexe pour l'étaler sur la peau. Un autre avantage est de prélever une quantité adaptée de la composition cosmétique de maquillage qui est retenue par capillarité au pinceau.
La touffe de poils peut être repliée en deux dans le logement et fixée au moyen d'une agrafe. La forme du logement conditionne la manière dont les poils de la touffe quittent la tige et donc a une incidence sur les caractéristiques d'application. Par ailleurs, les applicateurs pinceaux peuvent être réalisés avec des poils de natures différentes ou en quantité variable, selon les caractéristiques d'application recherchées. Le logement débouchant de la tige dans lequel est fixée la touffe de poils au moyen d'une agrafe au moins, est défini par une paroi tubulaire qui peut présenter au moins une portion qui est matricée.
La portion matricée peut par exemple accroître la tenue de l'agrafe et/ou modifier la configuration des poils dans et/ou hors du logement. Ainsi, la portion matricée peut être utile pour modifier la forme du logement recevant les poils sans avoir à réaliser un nouveau moule de réalisation de la tige. Un même moule peut être utilisé pour réaliser des applicateurs ayant, après matriçage, des logements de formes différentes recevant les touffes de poils, ce qui permet de réaliser une économie d'échelle. En outre, la portion matricée peut permettre de créer des logements de formes différentes de celles pouvant être obtenues par moulage, voire impossibles à obtenir par moulage, ce qui permet de réaliser des applicateurs ayant d'autres caractéristiques d'application. La portion matricée peut définir un rétreint dans le logement. La portion matricée peut permettre de créer un logement ayant une ouverture dont la forme ne conviendrait pas à l'insertion à travers elle d'une agrafe. La tige de l'applicateur peut présenter au moins une portion ayant en section transversale une forme généralement aplatie. Cela peut faciliter l'insertion dans la tige d'une touffe de poils et d'une agrafe avec une orientation prédéfinie relativement à la tige.
Cela peut également faciliter le matriçage de la tige avec une orientation prédéfinie relativement à la tige. La tige de l'applicateur peut encore présenter un détrompeur permettant de la positionner avec une orientation prédéfinie lors de la mise en place de la touffe et de l'agrafe et/ou lors du matriçage.
L'agrafe peut être orientée par exemple sensiblement parallèlement à un grand axe de la section transversale de la tige ou être orientée sensiblement perpendiculairement à un grand axe de la section transversale de la tige ou être orientée autrement encore. La portion matricée peut s'étendre d'un côté seulement du logement, ou sur au moins deux côtés opposés de la tige. Le logement peut déboucher par une ouverture de section transversale circulaire ou non circulaire, après matriçage. La portion matricée peut s'étendre jusqu'à l'extrémité de la tige, ou en retrait de celle-ci.
La touffe de poils peut quitter la tige en formant un faisceau de poils ayant un axe longitudinal sensiblement parallèle à un axe longitudinal d'une portion distale de la tige ou en formant un faisceau de poils ayant un axe longitudinal faisant un angle non nul avec un axe longitudinal d'une portion distale de la tige.
La tige peut comporter une portion distale rapportée sur une portion proximale et le logement peut être défini par cette portion distale. La portion distale rapportée peut être fixée par encliquetage ou autrement sur la portion proximale, par exemple collage, soudage ou matriçage. Le logement peut déboucher extérieurement non seulement par une ouverture située en bout de tige, mais également par au moins une ouverture latérale. Cette ouverture latérale peut être réalisée, le cas échéant, lors du matriçage. L'ouverture latérale peut permettre de conférer plus de souplesse à l'extrémité de la tige, par exemple. Les poils peuvent présenter en section transversale une plus grande dimension strictement inférieure à 6,5/100 mm. Cette plus grande dimension peut avantageusement être inférieure ou égale à 6/100 mm, voire inférieure ou égale à 5,5/100 mm, mieux encore inférieure ou égale à 5/100 mm, étant par ailleurs par exemple supérieure ou égale à 3/100 mm. La longueur apparente de la portion des poils dépassant de l'extrémité distale de la tige peut être comprise entre 5 et 20 mm, voire entre 10 et 17 mm, mieux entre 12 et 14 mm. Dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, le pinceau comporte entre 500 et 3600 poils, par exemple entre 600 et 3000 poils, notamment entre 700 et 2000 poils ou entre 750 et 1500 poils, par exemple environ 1200 poils. Par « nombre de poils », il faut comprendre le nombre d'extrémités libres que l'on compte sur le pinceau après fabrication de celui-ci. Les poils peuvent provenir par exemple d'une touffe unique pliée en deux. Le nombre de poils de la touffe est alors moitié moindre que le nombre de poils du pinceau.
La section d'au moins un poil peut être sensiblement constante sur toute la longueur apparente du poil ou sur au moins la moitié de la longueur du poil à partir de l'extrémité libre du poil. En variante, la section d'au moins un poil peut varier sur au moins une partie de la longueur apparente du poil, voire sur toute sa longueur apparente. Au moins un poil peut avoir une extrémité libre non effilée. De préférence, aucun poil ne présente une extrémité libre ayant subi une opération de meulage. En variante, au moins un poil peut comporter une extrémité libre effilée. La forme de la section transversale d'un poil peut être choisie dans la liste non limitative suivante : pleine, creuse, notamment circulaire pleine ou circulaire creuse, polygonale, notamment carrée, triangulaire ou rectangulaire, elliptique, en fer à cheval, en V, plate, cruciforme. Des poils du faisceau peuvent comporter au moins une rainure capillaire. Des adjuvants modificateurs de l'état de surface et/ou de la tension superficielle peuvent être incorporés à la matière des poils, par exemple des agents glissants, par exemple du bisulfure de molybdène, du PTFE ou du graphite.
Les poils peuvent être constitués d'une matière synthétique, par exemple choisie dans la liste suivante : PA 6,12, polyester, Rilsan®, polyamide, polyéther, polyamide bloc-éther, polyéthylène, polytétrafluoroéthylène, polyfluorure de vinylidène, polyacétate, polyéthylène téréphtalate. Au moins un poil peut être fabriqué par extrusion de matière.
Les poils peuvent être tous identiques ou au moins deux poils peuvent être de diamètres, de formes et/ou de matériaux différents. La tige peut ainsi comporter un mélange de poils ayant différents diamètres et/ou formes et/ou en des différents matériaux.
Au moins un poil peut être ondulé. L'utilisation de poils ondulés peut permettre d'aérer le faisceau de poils. Tous les poils peuvent être ondulés, ou en variante l'applicateur pinceau peut comporter un mélange de poils ondulés et de poils non-ondulés. Le faisceau de poils peut être coupé, afin de présenter une forme particulière, par exemple en biseau. L'applicateur pinceau peut ainsi retenir plus de produit par capillarité entre les poils et sur la touffe. Le matriçage de la tige peut permettre d'assurer une bonne tenue de la touffe de poils et de l'agrafe même pour un nombre de poils plus faible que celui habituellement rencontré. La touffe de poil peut présenter une section transversale circulaire. L'extrémité libre de la touffe de poil peut présenter un forme de pointe, par exemple obtenu par meulage de la touffe de poils. La tige peut se raccorder à un organe de préhension, lequel peut être configuré pour fermer un récipient contenant la composition à appliquer. La tige peut être rabotée, le cas échéant, ce qui peut faciliter l'écoulement de la composition.
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente de manière schématique, en coupe longitudinale partielle, un dispositif de conditionnement et d'application comportant un applicateur pinceau réalisé conformément à un exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 2 représente isolément et partiellement la tige de l'applicateur de la figure 1, - la figure 3 est une coupe axiale, partielle et schématique, selon III-III de la figure 2, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 d'une variante de réalisation, - la figure 5 est une vue partielle, en élévation, d'une variante de réalisation de l'applicateur, - la figure 6 est une coupe longitudinale partielle selon VI de la figure 5, - la figure 7 est une coupe longitudinale partielle d'une variante de réalisation de l'applicateur, - la figure 8 représente isolément, en coupe longitudinale, la partie inférieure d'un exemple de tige avant mise en place de la touffe de poils, - les figures 9 et 10 sont des vues analogues à la figure 8 de variantes de réalisation de la tige, - la figure 11 représente la tige de la figure 9 après fixation d'une touffe de poils et matriçage, - la figure 12 est une coupe longitudinale, partielle, d'une variante de réalisation de l'applicateur, - les figures 13 et 14 représentent partiellement, en élévation, d'autres exemples d'applicateurs, - la figure 15 est une section transversale selon XV-XV de la figure 8, - les figures 16 à 19 sont des vues analogues à la figure 15, de variantes de réalisation de la tige, - les figures 20 à 25 représentent isolément, en section transversale, des exemples de tiges et de touffes de poils après matriçage, - la figure 26 est une coupe longitudinale, partielle et schématique, d'une variante de réalisation de l'applicateur, - les figures 27 et 28 représentent de manière schématique, en perspective, d'autres exemples de tiges, - la figure 29 est une vue analogue à la figure 2, illustrant une variante de réalisation de l'applicateur, et - la figure 30 est une vue analogue à la figure 26 d'une variante de réalisation. Le dispositif de conditionnement et d'application 1 représenté à la figure 1 comporte un récipient 2 contenant la cosmétique de maquillage P selon l'invention et plus particulièrement un fond de teint liquide à appliquer sur la peau, et un applicateur pinceau 3 pour l'application de la composition P. Le dispositif 1 peut contenir, le cas échéant, au moins une bille 4 permettant d'homogénéiser la composition P avant l'application. Dans l'exemple considéré, l'applicateur 3 comporte une tige 5, par exemple en matière plastique, pourvue à une extrémité d'une touffe de poils 8 et à l'autre extrémité d'un organe de préhension 10 qui constitue également un capuchon de fermeture du récipient 2. L'organe de préhension 10 est par exemple agencé pour se visser sur un col fileté 12 du récipient 2 mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque l'applicateur 3 est fixé différemment sur le récipient, voire n'est pas agencé pour se fixer sur le récipient, ce dernier étant par exemple fermé par un moyen de bouchage indépendant de l'applicateur. Le col fileté peut recevoir un organe d'essorage de la tige de l'applicateur, ou, de préférence, ne pas comporter d'organe d'essorage de façon à ce que la tige de l'applicateur retienne du produit P de sorte qu'il coule vers la touffe de poils. Dans l'exemple illustré, la tige 5 comporte à son extrémité engagée dans l'organe de préhension 10 un plateau 13, contre lequel peut venir en appui l'extrémité supérieure 14 du col 12 au terme du vissage de l'organe de préhension 10, afin d'obtenir une fermeture étanche du récipient 2.
L'extrémité supérieure 14 peut être pourvue, comme illustré, d'une lèvre effilée afin de faciliter l'obtention d'une étanchéité. Dans une variante non illustrée, la tige 5 est agencée pour s'appliquer sur la surface radialement intérieure du col 12, afin de fermer de façon étanche le récipient 2. Elle peut comporter à cet effet une portion tronconique ou une lèvre d'étanchéité.
La tige 5 peut être fixée de diverses manières dans l'organe de préhension 10, par exemple par encliquetage, friction, collage ou soudage. La tige représentée à la figure 1 comporte, au-dessus du plateau 13, une jupe tubulaire 16 servant à la fixation dans l'organe de préhension 10.
Dans la variante, la tige est réalisée d'une seule pièce par moulage de matière plastique avec une jupe filetée servant à la fixation sur le col du récipient. Cette jupe peut servir d'organe de préhension et peut, le cas échéant, être recouverte par une pièce d'habillage.
En se reportant à la figure 3, on peut voir que la tige 5 comporte, à son extrémité inférieure, une paroi tubulaire 17 qui définit un logement 18 dans lequel est reçue la touffe de poils 8. La tige 15 peut être de section transversale pleine au-dessus du logement 18, sur au moins une portion de sa longueur, par exemple sur plus de la moitié de sa longueur, voire sur toute sa longueur. Dans l'exemple considéré, la touffe de poils 8 est repliée en deux dans le logement 18 et maintenue dans celui-ci au moyen d'une agrafe 19 insérée dans la matière de la tige 5 au-dessus du logement 18. La paroi tubulaire 17 comporte au moins une portion matricée 20, qui s'étend par exemple d'un côté de la tige dans l'exemple de la figure 3 et sur deux côtés opposés de la tige dans la variante de la figure 4. En variante la tige est non matricée ou ne comporte pas de portion matricée au niveau de la touffe de poils. La portion matricée 20 s'étend par exemple à distance d non nulle de l'extrémité inférieure 25 de la tige.
Un tel matriçage peut être utile notamment pour améliorer le maintien de la touffe de poils 8 dans la tige 5, sans nécessairement modifier la forme de l'ouverture 40 du logement 18.
La tige 5 est matricée après la fixation de la touffe de poils 8 dans le logement 18, en étant introduite dans une machine adaptée, ayant au moins une matrice dont la forme correspond au matriçage à réaliser. Cette machine peut comporter une base ayant une forme adaptée à recevoir la tige, dans une position prédéfinie relativement à la matrice. La base peut permettre de positionner la tige dans une position angulaire prédéfinie par rapport à la matrice, afin que le matriçage s'effectue de manière repérée relativement à la touffe et/ou à l'agrafe 19. Des matrices ayant différentes formes peuvent être utilisées, selon le résultat recherché. Le matriçage peut s'effectuer à froid ou à chaud, selon par exemple la forme que l'on souhaite donner à la ou aux portions matricées, ainsi que selon la nature de la tige et/ou celle des poils, éventuellement. On a illustré aux figures 5 et 6 une variante de réalisation dans laquelle le matriçage 20 exerce une influence sur la configuration des poils hors de la tige. La portion matricée 20 s'étend vers le haut à partir de l'extrémité inférieure 25 de la tige sur une distance qui est par exemple inférieure à la profondeur du logement 18. La présence de la portion matricée 20, dans l'exemple des figures 5 et 6, entraîne un rétrécissement de la section intérieure du logement 18 en direction de l'ouverture de celui-ci, ce qui peut permettre de réaliser par exemple un faisceau de poils moins épais et/ou plus homogène hors de la tige. Un tel applicateur peut s'avérer relativement précis.
La présence d'une ou plusieurs portions matricées 20 peut également permettre d'élargir le faisceau de poils, par exemple selon un plan médian M sensiblement perpendiculaire au plan de coupe de la figure 6. Cela peut permettre par exemple de raccourcir la durée du maquillage, en traitant à chaque passage de l'applicateur une surface plus grande. L'homme du métier comprendra que, selon la forme donnée à la ou aux portions matricées 20, on peut aisément modifier la forme du faisceau de poils sans avoir à réaliser un nouveau moule pour la tige. En outre, la déformation du logement 18 sous l'effet du matriçage de la tige 5 peut améliorer la tenue de la touffe de poils sur la tige, ce qui offre de nouvelles possibilités concernant la touffe de poils, par exemple quant au choix des poils et/ou quant à leur nombre, sans craindre une tenue insuffisante de la touffe sur la tige. La touffe de poils peut comporter par exemple environ 600 poils, avant pliage et agrafage dans le logement 18. Ainsi le pinceau présente environ 1200 poils apparents. Le cas échéant, la tige peut être rabotée afin de présenter une surface extérieure plus lisse. On a illustré à la figure 7 la possibilité de ne matricer la tige 5 que d'un côté seulement.
On peut donner au logement 18 différentes formes sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. On a illustré sur les figures 3 et 4 la possibilité de réaliser le logement 18 avec un fond sensiblement plat et perpendiculaire à l'axe longitudinal X de la tige, mais le logement 18 peut présenter d'autres formes encore.
On a représenté isolément à la figure 8 l'extrémité inférieure de la tige de l'applicateur de la figure 7, avant la mise en place du faisceau de poils et matriçage. Le logement 18 peut par exemple présenter une forme cylindrique de section constante, avec un fond 28 par exemple sensiblement tronconique.
On peut également donner au logement 18 une forme étagée, comme illustré à la figure 9, avec une portion proximale 30, adjacente au fond 28 du logement, et une portion distale 31, élargie par rapport à la portion proximale 30. La tige 5 peut être réalisée avec une épaisseur de matière accrue autour du logement 18, comme illustré à la figure 10.
Sur cette dernière, la tige 5 présente une portion distale élargie, ce qui permet d'obtenir une paroi tubulaire 17 plus épaisse. Une épaisseur plus grande peut conférer à la tige une meilleure résistance à l'opération de matriçage. La ou les portions matricées 20 peuvent s'étendre par exemple seulement le long de la portion distale 31 du logement, comme illustré sur la figure 11.
En variante, la ou les portions matricées 20 peuvent s'étendre par exemple seulement le long de la portion proximale 30 du logement 18, voire à la fois le long des portions proximale 30 et distale 31. La tige 5 peut être matricée de manière à modifier l'orientation du faisceau de poils 8 qui quitte la tige, et l'on peut par exemple matricer celle-ci pour orienter le faisceau de poils quittant la tige selon une direction Y faisant un angle a non nul avec l'axe longitudinal X de la tige 5, comme illustré à la figure 12. L'angle a est par exemple compris entre 1 et 10°.
Le matriçage de la tige 5 peut s'effectuer d'une manière telle qu'il en résulte un enlèvement de matière, comme illustré à la figure 13. Sur cette figure, la portion matricée comporte une ouverture latérale 29 qui accroît la flexibilité de l'applicateur. On voit sur la figure 13 que la tige 5 peut également être matricée au-dessus du logement recevant la touffe de poils 8, de façon à créer une charnière 50. La tige 5 représentée à la figure 14 comporte plusieurs portions matricées 20 qui permettent d'accroître la tenue de l'agrafe et de modifier la configuration des poils 8. Ces portions matricées 20 sont par exemple réalisées simultanément ou successivement.
La présence des portions matricées peut également conférer plus de souplesse à la tige 5. L'ouverture 40 du logement 18 peut présenter, avant matriçage, une forme circulaire par exemple, comme illustré à la figure 15, mais l'invention n'est pas limitée à une telle forme.
On a représenté aux figures 16 à 19 d'autres exemples de sections possibles, parmi d'autres. La tige 5 peut notamment présenter une ouverture de forme polygonale, par exemple en forme de losange ou de rectangle comme illustré sur les figures 16 et 17 respectivement.
On voit sur les figures 18 et 19 que l'épaisseur e de la paroi tubulaire 17 qui s'étend autour du logement 18 peut être non constante. En variante, cette épaisseur peut être constante. La tige 5 peut comporter au moins une gorge longitudinale 42, par exemple de la manière décrite dans la demande de brevet US 2004/0096261.
Une tige de section transversale non circulaire, par exemple aplatie, peut faciliter l'implantation de la touffe de poils avec une orientation prédéfinie par rapport à la tige et peut permettre également de matricer la tige de manière repérée par rapport à la touffe de poils. En variante, la tige 5 peut comporter un détrompeur à cet effet.
Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la tige 5 présente une section transversale aplatie, par exemple sensiblement rectangulaire avec des coins arrondis et deux gorges longitudinales sur des faces principales. De telles gorges peuvent canaliser la composition qui s'écoule sur la tige vers une région médiane du faisceau de poils 8.
Le matriçage peut permettre de donner à la tige des formes diverses, par exemple une forme sensiblement aplatie comme illustré à la figure 6, voire une forme généralement lenticulaire ou renflée au centre et à côtés aplatis, comme illustré à la figure 20. Le matriçage peut également permettre de donner à la tige une section ondulée, par exemple ondulée sur deux côtés opposés comme illustré à la figure 21, ou d'un seul côté comme illustré à la figure 22. On peut matricer la tige de manière à conférer à l'ouverture 40 du logement une forme ayant un axe longitudinal Z généralement incurvé, comme illustré à la figure 23, l'extrémité de la tige ayant par exemple une forme générale de tuile.
On peut encore donner à l'ouverture du logement 18 une forme plus étroite dans une région centrale qu'aux extrémités, comme illustré à la figure 24. On peut déformer la tige de façon à ce que l'ouverture du logement présente une forme non symétrique relativement à l'axe longitudinal de la tige, comme illustré à la figure 25. Sur cette figure, la largeur de l'ouverture 40 du logement 18 augmente lorsque l'on se déplace latéralement, le logement 18 présentant par exemple une section transversale sensiblement triangulaire. Indépendamment de la manière dont elle est matricée, la tige 5 peut être réalisée de diverses façons, étant par exemple pleine sur une partie de sa longueur.
La tige 5 peut par exemple comporter au moins une zone d'articulation 50, comme illustré à la figure 26. Cette dernière peut être réalisée par exemple par matriçage, comme dans l'exemple de la figure 13, ou par moulage. Des tiges comportant au moins une région articulée sont décrites notamment dans la demande de brevet US 2005-0031401.
La tige peut présenter une portion plus fine, comme illustré à la figure 27. Des exemples de tiges comportant une telle portion plus fine sont divulgués dans le brevet US 6 033 143. La tige peut également présenter une portion aplatie, comme illustré à la figure 28. Un exemple de tige présentant une telle portion aplatie est donné dans le brevet US précité. Le matriçage de la tige peut avoir pour effet d'aplatir le logement recevant les poils généralement selon un plan parallèle au plat de la tige. Le logement 18 peut être réalisé dans une portion distale 60 qui est rapportée sur une portion proximale 61 de la tige 5, comme illustré à la figure 29. La portion distale 60 est par exemple fixée par encliquetage sur la portion proximale 61. En variante, la fixation de la portion distale 60 pourrait s'effectuer différemment, par exemple par collage, soudage, vissage ou sertissage. L'agrafe 19 peut être orientée sensiblement parallèlement au plan médian M comme illustré aux figures 6 et 26, mais en variante l'agrafe 19 peut être orientée différemment, par exemple avec une portion centrale 26 sensiblement perpendiculaire au plan médian M et au grand axe de l'ouverture 40 du logement 18, comme illustré à la figure 30. Composition cosmétique de maquillage La composition cosmétique de maquillage P selon l'invention comprend de préférence des matières colorantes en une teneur allant de 2% à 25% en poids, en particulier de 5% à 20% en poids, de préférence de 8% à 15% en poids par rapport au poids total de ladite composition. Les matières colorantes sont choisies parmi des matières colorantes organiques ou inorganiques, notamment, de type pigments ou nacres classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques, des colorants liposolubles ou hydrosolubles, des matériaux à effet optique spécifique et leurs mélanges. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant.
Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. De préférence, la composition de l'invention comprend au moins des oxydes de titane et des oxydes de fer.
Selon un mode particulier les matières colorantes sont des pigments minéraux choisis parmi les oxydes de titane, les oxydes de fer et leurs mélanges. Par "milieu physiologiquement acceptable", on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l'application d'une composition de l'invention sur la peau ou les lèvres, en particulier la peau.
Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition, ainsi qu'à l'aspect sous lequel la composition doit être conditionnée. Une composition de l'invention peut être une dispersion ou une émulsion.
Une dispersion peut être effectuée en phase aqueuse ou en phase huileuse. Les compositions de l'invention peuvent être sous la forme d'une solution ou dispersion huileuse, d'un gel, d'une émulsion ou d'un fluide anhydre, en particulier d'un fluide anhydre. Une émulsion peut posséder une phase continue huileuse ou aqueuse. L'émulsion peut être, par exemple, une émulsion inverse (E/H) ou directe 10 (H/E), ou encore une émulsion multiple (E/H/E ou H/E/H). Dans le cas des émulsions, les émulsions inverses (E/H) sont préférentielles. Phase aqueuse Une composition selon l'invention peut comprendre une phase aqueuse. La phase aqueuse comprend de l'eau. Une eau convenant à l'invention peut 15 être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La phase aqueuse peut également comprendre des solvants organiques miscibles à l'eau (à température ambiante -25 °C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol ; les polyols ayant 20 notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol ; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1-C4)éthers de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges. La phase aqueuse peut comprendre en outre des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de magnésium.
La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. En particulier, une composition de l'invention peut comprendre une phase aqueuse en une teneur variant de 1 % à 80 % en poids, notamment de 5 % à 50 %, et plus particulièrement de 10 % à 45 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation, la composition cosmétique de maquillage comprend moins de 20% d'eau, de préférence moins de 10% d'eau, de préférence encore moins de 5% d'eau, voire moins de 2% d'eau, voire de préférence encore moins de 1% d'eau. Selon un mode préféré, la composition est anhydre. Monoalcools Les compositions de l'invention peuvent comprendre au moins un mono-alcool comportant de 2 à 8 atomes de carbone, notamment de 2 à 6 atomes de carbone, et en particulier de 2 à 4 atomes de carbone.
Les compositions de l'invention peuvent comprendre un ou plusieurs mono- alcool(s). Ce mono-alcool peut être représenté par exemple par la formule RaOH, dans laquelle Ra représente un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comprenant de 2 à 8 atomes de carbone. A titre de mono-alcool, on peut citer l'éthanol, l'isopropanol, le propanol ou le butanol. Selon un mode de réalisation, les compositions de l'invention comprennent de l' éthanol. La quantité de mono-alcool(s) peut aller de 5% à 40% en poids dans la composition, de préférence de 10% à 20% en poids et encore plus préférentiellement de 10% à 15% en poids par rapport au poids total de ladite composition. Selon un mode particulier, la cosmétique de maquillage comprend un ou plusieurs mono-alcool(s) comprenant de 2 à 8 atomes de carbone, en une teneur pouvant aller de 5 à 20% en poids, notamment de 10 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
Phase grasse Une composition cosmétique conforme à la présente invention peut comprendre au moins une phase grasse liquide et/ou solide. En particulier, une composition de l'invention peut comprendre au moins une phase grasse liquide, notamment au moins une huile comme mentionnée ci-après.
On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20-25°C) et à pression atmosphérique. Ces huiles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de l'invention comprend au moins une huile volatile et/ou au moins une huile non volatile.
Selon un mode particulier et préféré, la composition cosmétique de maquillage comprend au moins une phase grasse comprenant des huiles volatiles ou non volatiles, siliconées ou hydrocarbonées, et de préférence un mélange d'huiles volatiles et non volatiles siliconées et hydrocarbonées.
Huiles volatiles Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de l'invention comprend au moins une huile volatile. La phase grasse des compositions de l'invention peut comprendre un mélange de plusieurs huiles volatiles.
Par « huile volatile », on entend tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer de la peau ou des lèvres, en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante. Plus précisément, une huile volatile présente une vitesse d'évaporation comprise entre 0.01 et 200 mg/cm2/min, bornes incluses.
Pour mesurer cette vitesse d'évaporation on introduit dans un cristallisoir, de diamètre 7 cm, placée sur une balance se trouvant dans une grande enceinte d'environ 0,3 m3 régulée en température, à une température de 25°C, et en hygrométrie, à une humidité relative de 50%, 15 g d'huile ou de mélange d'huile à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPST-MOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2 700 tours par minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant ladite huile ou ledit mélange, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Les huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées, siliconées ou fluorées. Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O.
On entend par « huile fluorée », une huile comprenant au moins un atome de fluor. On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone.
Les huiles peuvent éventuellement comprendre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore, par exemple, sous la forme de radicaux hydroxyles ou acide. Les huiles volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines ou isoalcanes), comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et, par exemple, les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars® ou de Permethyls®. Comme huile volatile hydrocarbonée, on peut également citer les alcanes linéaires en C9-C17, comme le dodécane (C12) et de tétradécane (C14), commercialisés 15 respectivement sous les références de PARAFOL® 12-97 et PARAFOL® 14-97 (Sasol) et comme les alcanes obtenus suivant le procédé décrit dans la demande internationale WO 2007/068371 Al, tels que le mélange d'undécane (Cil) et de tridécane (Ci3). Parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, l'isododécane est préféré. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme, 20 par exemple, les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment, celles ayant une viscosité inférieure ou égale à 8 centistokes (cSt) (8 x 10-6 m2/s), et ayant, notamment, de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier, de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant, éventuellement, des groupes alkyle ou alcoxyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer, notamment, les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges. Plus particulièrement, comme huile volatile siliconée, on peut citer les huiles de silicone linéaires ou cycliques ayant de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyles ou alcoxyles ayant de 1 à 10 atomes de carbone.
Comme exemples préférés, on peut citer le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane et le dodecaméthyl pentasiloxane. Parmi les huiles volatiles siliconées, le dodecaméthyl pentasiloxane est préféré. Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de 15 l'invention comprend de 40% à 100% en poids, de préférence de 60% à 98% en poids, et préférentiellement de 80% à 95% en poids d'huile(s) volatile(s) par rapport au poids total de la phase grasse. Huiles non volatiles Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de 20 l'invention comprend au moins une huile non volatile. La phase grasse des compositions de l'invention peut comprendre un mélange de plusieurs huiles non volatiles. Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique. Plus précisément, une huile non volatile présente une vitesse d'évaporation strictement inférieure à 0,01 mg/cm2/min. Les huiles non volatiles peuvent, notamment, être choisies parmi les huiles hydrocarbonées, fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles.
Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les esters de phytostéaryle, tels que l'oléate de phytostéaryle, l'isostéarate de physostéaryle et le glutamate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle (AJINOMOTO, ELDEW PS203), les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol, en particulier, dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variant de C4 à C36, et, notamment, de C18 à C36, ces huiles pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles peuvent, notamment, être des triglycérides heptanoïques ou octanoïques, l'huile de karité, de luzerne, de pavot, de potimarron, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de bancoulier, de passiflore, le beurre de karité, l'huile d'aloès, l'huile d'amande douce, l'huile d'amande de pêche, l'huile d'arachide, l'huile d'argan, l'huile d'avocat, l'huile de baobab, l'huile de bourrache, l'huile de brocoli, l'huile de calendula, l'huile de caméline, l'huile de canola, l'huile de carotte, l'huile de carthame, l'huile de chanvre, l'huile de colza, l'huile de coton, l'huile de coprah, l'huile de graine de courge, l'huile de germe de blé, l'huile de jojoba, l'huile de lys, l'huile de macadamia, l'huile de maïs, l'huile de perle de prairie (meadowfoam'), l'huile de millepertuis, l'huile de monoï, l'huile de noisette, l'huile de noyaux d'abricot, l'huile de noix, l'huile d'olive, l'huile d'onagre, l'huile de palme, l'huile de pépins de cassis, l'huile de pépins de kiwi, l'huile de pépins de raisin, l'huile de pistache, l'huile de potiron, l'huile de rosier muscat, l'huile de sésame, l'huile de soja, l'huile de tournesol, l'huile de ricin, et l'huile de graines de melon d'eau, et leurs mélanges, ou encore des triglycérides d'acides caprylique/caprique, comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810®, 812® et 818® par la société Dynamit Nobel, _ les esters de synthèse, comme les huiles de formule RiCOOR2, dans laquelle R1représente un reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que la somme du nombre d'atomes de carbone des chaînes R1 et R2 soit supérieure ou égale 10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d'alcool et d'acide gras, comme par exemple : l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxyles, comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d'hexanoate de propylèneglycol, et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en C12-C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque, comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxyles comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthylsiloxysilicates, et leurs mélanges. Parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, on utilise de préférence les huiles de paraffines ou l'huile de vaseline. Parmi les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, on peut citer de préférence les huiles végétales, comme l'huile d'amande douce, l'huile de jojoba ou l'huile de macadamia. Parmi les huiles synthétiques comme les esters de synthèse, on utilise notamment le néopentanoate d'isodécyle ou l'isononanoate d'isononyle, et parmi les éthers de synthèse, on utilise de préférence le dicapryl éther.
Parmi les huiles non volatiles siliconées, on utilise de préférence les polydiméthylsiloxanes, la phényltriméthicone ou encore les alkyldiméthicones comme la cétyl diméthicone. Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de l'invention ne comprend pas d'huile non volatile. Selon un mode réalisation, la phase grasse des compositions de l'invention comprend moins de 60% en poids, de préférence de 1% à 40% en poids et préférentiellement de 2% à 20 % en poids d'huile(s) non volatile(s) par rapport au poids total de la phase grasse.
Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de l'invention comprend de 40% à 100%, de préférence de 60% à 98%, et plus particulièrement de 80% à 95% en poids d'huile(s) volatile(s) par rapport au poids total de la phase grasse, et moins de 60%, de préférence de 1% à 40%, et plus particulièrement de 2% à 20% en poids d'huile(s) non volatile(s) par rapport au poids total de la phase grasse. Selon un mode de réalisation, la phase grasse des compositions de l'invention représente un pourcentage allant de 25% à 85%, de préférence allant de 40% à 75%, et encore plus préférentiellement allant de 50% à 70% par rapport au poids total de la composition.
Polymère filmogène La composition cosmétique de maquillage comprend avantageusement au moins un polymère filmogène, en particulier de type polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane Le polymère vinylique possède un squelette et au moins une chaîne latérale, laquelle comprend un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane présentant une structure de dendrimère carbosiloxane. Le terme "structure de dendrimère carbosiloxane" dans le contexte de la présente invention représente une structure moléculaire possédant des groupes ramifiés ayant des masses moléculaires élevées, ladite structure ayant une régularité élevée dans la direction radiale en partant de la liaison au squelette. De telles structures de dendrimère carbosiloxane sont décrites sous la forme d'un copolymère siloxanesilylalkylène fortement ramifié dans la demande de brevet japonais mise à l'inspection publique Kokai 9-171 154. Les polymères vinyliques greffés avec au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane sont décrits dans la demande W02012/131083 incorporée par référence. Les polymères vinyliques greffés avec au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane pouvant convenir particulièrement à la présente invention sont les polymères vendus sous les dénominations TIB 4-100, TIB 4-101, TIB 4-120, TIB 4-130, TIB 4-200, FA 4002 ID (TIB 4-202), TIB 4-220, FA 4001 CM (TIB 4-230) par la société Dow Corning. Selon un mode de réalisation, la composition selon la présente invention comprend le polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane en une teneur en matière active comprise de 0,5% à 20%, en particulier de 1% à 15%, plus particulièrement de 1,5 % à 10%, et de préférence de 3% à 5%, en poids par rapport au poids total de ladite composition. Autres ingrédients Une composition selon l'invention pourra comprendre également des ingrédients additionnels choisis parmi des charges, des agents épaississants ou gélifiants, des tensioactifs, des séquestrants, des parfums, des antioxydants, des conservateurs, des filtres UV ou filtres solaires, des actifs cosmétiques, tels que des vitamines, des agents hydratants, des émollients ou leurs mélanges. En particulier, la composition cosmétique de maquillage comprend en outre au moins un ingrédient additionnel choisi parmi les charges, les agents épaississants ou gélifiants, les filtres UV, et leurs mélanges.
Agents épaississants Selon la fluidité de la composition que l'on souhaite obtenir, on peut incorporer dans une composition de l'invention, avantageusement un ou plusieurs agents épaississants ou gélifiants.
Un agent épaississant ou gélifiant convenant à l'invention peut être hydrophile ou lipophile. Comme agents épaississants lipophiles, on peut citer par exemple les argiles modifiées telles que le silicate de magnésium modifié (Bentone gel VS38 de RHEOX), les hectorites modifiées telles que l'hectorite modifiée par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di- méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société ELEMENTIS ou celle commercialisée sous la dénomination « Bentone 38 CE » par la société RHEOX ou celle commercialisée sous la dénomination Bentone Gel V5 5V par la société ELEMENTIS.
Selon un mode de réalisation, une composition de l'invention peut comprendre des agents épaississants en une teneur en matière active de 0,01% à 40% en poids, notamment de 0,1% à 20% en poids, en particulier de 0,3% à 15% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, la composition comprend au moins un agent épaississant lipophile, en particulier au moins une hectorite modifiée, telle qu'une hectorite modifiée par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, avantageusement en une teneur allant de 0,1% à 5% en poids, en particulier de 0,5% à 2% en poids de matière active par rapport au poids total de ladite composition.
Charges Une composition conforme à l'invention peut également comprendre au moins une charge, de nature organique ou minérale, permettant, notamment, de lui conférer des propriétés complémentaires de matité, de couvrance, de tenue et/ou de stabilité améliorée. La teneur en charge(s) peut aller de 2% à 20% en poids, notamment de 4% à 12% en poids, par rapport au poids total de ladite composition. Par « charge », il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer du corps ou de la rigidité à la composition et/ou de la douceur, et de l'uniformité au maquillage. Les charges utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, de fibres ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels composés complémentaires et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention et son conditionnement et distribution avec le dispositif selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Selon un mode particulier, la composition cosmétique de maquillage comprend : une phase huileuse continue représentant de 40 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition, - une teneur en eau inférieure à 20% voire inférieure à 1% en poids par rapport au poids total de la composition, - des pigments de préférence en une teneur allant de à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, 5 - avantageusement au moins un polymère filmogène, et - avantageusement des monoalcools comprenant de 2 à 8 atomes de carbone. Selon un mode particulier, la composition cosmétique de maquillage est une composition anhydre, de préférence un fond de teint fluide anhydre. Sauf indication contraire, les valeurs dans les exemples ci-dessus sont exprimées en % en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage, dans lequel on applique sur la peau à l'aide d'un dispositif selon l'invention la composition cosmétique de maquillage contenu dans le récipient. Pour utiliser le dispositif 1, l'utilisateur sépare l'applicateur du récipient et amène la surface d'application 17 au contact des matières kératiniques à traiter, par exemple la peau du visage ou du corps. Le produit P est par exemple un fond de teint dont la formulation est donnée dans le tableau suivant. 0/0 massique Al Isododécane 6,00 Disteardimonium hectorite / propylène carbonate / isododécane 10,00 (10/3/87) vendu sous la référence BENTONE GEL ISD V par la société Elementis Phenyltrimethicone vendu sous la référence DC 556 par la 2,00 société Dow Corning Ethyl hexyl methoxycinnamate 3,00 A2 Copolymère d'acrylate de butyle contenant des chaînes latérales 5,00 silicones dendritiques: Tri((Trimethylsiloxy)siloxyethyldimethylsiloxy)silylpropyl- methacrylate dans l'isododécane (40/60) vendu sous la référence Dow Corning FA 4002 ID par Dow Corning. A3 Cyclohexasiloxane 4,00 Diméthicone copolyol vendu sous la référence KF 6017 par la 1,50 société Shin Etsu Oxydes de fer enrobés de stéaroyl glutamate d'aluminium 4,20 Dioxyde de titane enrobé de stéaroyl glutamate d'aluminium 6,80 A4 Dodecamethylpentasiloxane 21,00 Cyclohexasiloxane 17,00 Vinyl dimethicone / Methicone Silsesquioxane crosspolymer 8,00 vendu sous la référence KSP 100 par la société Shin Etsu B Ethanol à 96 ° dénaturé 11,50 C Parfum qsp TOTAL 100% Dans cet exemple, le produit P est obtenu comme suit.
On pèse les constituants de la phase Al et A2 dans le bécher principal et l'on agite en maintenant à température ambiante au Rayneri (200 à 300 tr/min.) pendant 15 minutes jusqu'à homogénéisation. La phase A3 est préparée séparément en broyant trois fois à la tricylindre, le mélange de pigments, de diméthicone copolyol et de cyclohexasiloxane. Cette phase A3 est ensuite ajoutée en agitant au Rayneri (400 à 500 tr/min.) pendant 10 minutes à température ambiante. La phase A4 est préparée séparément en dispersant le KSP 100 dans le mélange des deux huiles en agitant à température ambiante au Rayneri (500 tr/min.) pendant 10 minutes jusqu'à homogénéisation. Cette phase A4 est ensuite ajoutée lentement en agitant à température ambiante au Rayneri (500 tr/min.) pendant 10 minutes. Puis on diminue l'agitation Rayneri à 200-300 tr/min. et on ajoute les phases B et C. Après incorporation on laisse agiter encore 5 minutes à température ambiante et on conditionne ensuite rapidement. Dans le cadre de la présente invention, la viscosité est mesurée à 25 °C avec un Rheomat 180 (Lamy) au mobile 2 (MS-R2) à une vitesse de rotation de 200 min-1, la mesure étant effectuée aprés 10 minutes de rotation. On a obtenu 15-18US (unité de déviation) avec ledit mobile MS-R2 correspondant à 60-80cP (centiPoises), correspondant à 0,06-0,08 Pa.s. Ce fond de teint est très fluide. Lorsque l'applicateur est extrait du récipient, du produit est présent dans la touffe de poils, étant retenu dans celle-ci par capillarité et/ou gravité. Lorsque la touffe de poils est déplacée au contact des matières kératiniques, le produit peut ainsi se déposer sur les matières kératiniques. Le pinceau permet de l'étaler. Lorsque l'applicateur est extrait du récipient, du produit peut également être présent ailleurs que sur la touffe de poils, notamment sur la tige. L'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés.
L'expression « comportant un » est synonyme de « comportant au moins un ».

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS1. Dispositif de conditionnement et d'application (1) comprenant : un récipient (20) contenant une composition cosmétique de maquillage, notamment de fond de teint de viscosité inférieure à 0,8 Pa.s à 25°C, un applicateur (10), comportant : une tige (12) ayant une portion distale comportant inférieurement une paroi tubulaire (17) définissant un logement (18), un organe d'application (13), l'organe d'application étant au moins une touffe de poils disposée dans le logement de la portion distale (12c) de la tige et faisant saillie par rapport à celle-ci.
  2. 2. Dispositif selon la revendication 1, la touffe de poils étant fixée au moyen d'une agrafe au moins.
  3. 3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, la paroi tubulaire (17) présentant au moins une portion matricée (20) de façon à accroître la tenue de l'agrafe et/ou modifier la configuration des poils.
  4. 4. Dispositif selon la revendication 3, la portion matricée (20) définissant un rétreint dans le logement (18).
  5. 5. Dispositif selon la revendication 3, le logement (18) débouchant par une ouverture (40) de section transversale non circulaire après matriçage.25
  6. 6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, la touffe de poils (8) quittant la tige (5) en formant un faisceau de poils ayant un axe longitudinal sensiblement parallèle à un axe longitudinal d'une portion distale de la tige.
  7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, la touffe de poils quittant la tige en formant un faisceau de poils ayant un axe longitudinal (Y) faisant un angle non nul (a) avec un axe longitudinal (X) d'une portion distale de la tige.
  8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, la tige comportant une portion distale (60) rapportée sur une portion proximale (61) et le logement (18) étant défini par la portion distale (60).
  9. 9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la tige (5) se raccorde à un organe de préhension (10).
  10. 10. Dispositif selon la revendication précédente, l'organe de préhension étant configuré pour fermer un récipient (2).
  11. 11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, l'ouverture du logement présentant une forme circulaire.
  12. 12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, l'ouverture du logement présentant une forme allongée.
  13. 13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, l'ouverture du logement présentant une section allongée selon un axe longitudinal curviligne (Z).
  14. 14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, la formulation de la composition cosmétique de maquillage comprenant au moins un polymère filmogène et un ou plusieurs mono-alcool(s).
  15. 15. Procédé de maquillage, dans lequel on applique à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes sur la peau la composition cosmétique de maquillage contenue dans le récipient.
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